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L’Église est éclipsée… le monde est dans la consternation
L’Église est éclipsée…
le monde est dans la consternation
M. l’abbé Grossin fait un commentaire sur la dernière intervention de Mgr Sandborn.
Elle nous a paru intéressante.
Mgr Sandborn n’a pas tout compris ou ???????
…la Thèse est grotesque.
Quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?
À cette question Mgr Guérard avait répondu : nulle.
Et donc la thèse s’éteint dans le temps ?
Oui.
Alors 50 ans après, la Thèse est éteinte depuis longtemps.
(Ndlr du CatholicaPedia : les accentuations sont de nous)
50 ans de Vatican II
Sermon de Mgr Donald Sanborn, donné le 22 novembre 2015.
Abbé Grossin
Admin
Ce sermon tranche sur tout ce que l’on peut entendre ou lire du côté de la F$$PX. Sa fermeté et sa clarté réjouit les cœurs catholiques qui aiment la vérité et détestent les hérésies modernistes de Vatican II. Cela, c’est la première impression que l’on a si l’on ne creuse pas et que l’on ne cherche pas plus loin. Ce sermon satisfera 99% des catholiques “non una cum” qui le trouveront formidable.
Personnellement, il ne me satisfait pas et ce sur quoi je m’écarte de Mgr Sanborn réside dans Ce qu’il ne dit pas, alors que je suis complètement d’accord avec ce qu’il dit à 100 %.
Je m’explique.
BABYLONE A VOLÉ LE NOM DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM
Babylone a Volé le Nom de la Nouvelle Jérusalem
Comment l’Église est-Elle Éclipsée ?
par Amabilus Manziaci
« Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème,
ayant sept têtes et dix cornes » (Apo, XVII, 3).
Notre-Dame de La Salette aurait-elle confondu les Tartuffes de la « Tradition » et autres Bourgeois Gentilshommes de la théologie ?
Comprendre le Dépôt de la Foi implique de remonter aux principes les plus élevés. Le premier d’entre eux appartient au domaine de l’histoire : connaître et assimiler les circonstances historiques de la Révélation. C’est en vertu de l’acte de Foi que nous consentons à ne pas pouvoir remonter au-delà de ce premier axiome (1). Le deuxième principe qui lui est subordonné, dépend de l’ordre de la philosophie. L’intelligence théologique est bâtie avec et sur lui, mais c’est encore en vertu de l’acte de Foi que nous décidons d’assujettir notre discours philosophique au principe premier du donné transcendant et historique de la Révélation (2).
À partir de ces fondements, nous concevons en premier lieu, le Dépôt de la Foi, et en particulier, nous concevons l’Église sous son rapport semper idem ab initio. En second lieu, nous observons un fait nouveau ; ce fait peut être désigné sous le terme de « désordre », en ce sens qu’il signifie un fait où la pérennité d’une entité et l’intangibilité de sa définition, se trouvent confrontées à une conjoncture semblant les contredire. Cette réalité de scandale, — de « pierre qui risque de faire chuter » — reste pour nous à éclaircir et à qualifier au regard d’un ensemble de faits procédant antérieurement de l’entité de l’Église semper idem.
Et c’est à l’aune de ce rapport, double et hiérarchisé, que nous pouvons tenter de nous éclairer à l’unique lumière du Dépôt de la Foi, quittes à devoir jeter un regard critique sur les diverses thèses émises dans la « tradition ». Si chacune allègue rendre compte avec pertinence de la situation de l’Église depuis 1958, toutes participent d’une déficience commune ; vouloir accommoder toujours plus le Catholicisme à une agression qui devient de plus en plus intransigeante (3).
Notre propos veut compléter et préciser nos aperçus précédents intitulés : « Les mille erreurs des traditionalistes » et « Ces traditionalistes qui talmudisent le Droit divin », (4) sur le plan historique, théologique et métaphysiques. Il embrassera d’abord la portée du concept d’Église semper idem depuis 1958, puis les conséquences que le désordre suscite au sein de l’Église, et enfin les réactions autodestructrices qu’il inspire dans les esprits traditionalistes.
Sommaire :
- Voir l’Église semper idem en deçà de l’Église « en désordre ».
Pourquoi l’Église ne peut pas changer.
Ôter son masque à la Rome de Noé, Sodome et Babylone, qui prétend que l’Église change.
Nostalgie de l’Église « en ordre », les traditionalistes adhèrent au Leurre Conciliaire perpétuel.
- Le désordre, c’est l’Église éclipsée par le Leurre d’« un milieu Conciliaire organisé »
Comment se pose le problème entre les notions de « toujours » et de « désordre ».
La Thèse absurde d’une succession pontificale errant à long terme.
- Les diversions traditionalistes d’un grand désordre falsificateur.
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* * *
RAPPEL : en cette 57è année : « Ils ont les bâtiments … Nous avons la foi »
Saint Athanase a écrit la lettre suivante, au cours de la terrible persécution Ariane, à son petit troupeau (sans compromis [semper idem]) afin de l’encourager à rester encore catholiques – à persévérer dans la foi. Cette lettre est plus encore aujourd’hui, pendant cette période d’éclipse de l’Église catholique et de terrible apostasie : qui a été délibérément lancé par la Synagogue de Satan via leur coup d’État du trône pontifical au Conclave 1958.
(« … Et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ».)
Lettre de Saint Athanase à son troupeau
— Évêque d’Alexandrie à ses fidèles (IV ème siècle) —
Que Dieu vous console !… Ce qui vous attriste aussi, c’est que les autres ont occupé les églises par violence tandis que vous, pendant ce temps, vous êtes dehors. C’est un fait, ils ont les locaux : mais vous avez la foi apostolique. Eux, ils peuvent occuper nos églises, mais ils sont hors de la vraie Foi catholique. Réfléchissez : qu’est ce qui est le plus important, le lieu ou la Foi ? La vraie foi, c’est évident. Dans cette lutte, qui a perdu, qui a gagné, celui qui garde le lieu ou celui qui garde la foi ? Le lieu, c’est vrai, est bon quand on y prêche la foi apostolique ; il est saint si tout s’y passe saintement… C’est vous qui êtes heureux, vous qui restez dans l’Église par votre foi, vous qui tenez fermement aux fondements de la foi qui vous est parvenue de la sainte Tradition apostolique et si, à maintes reprises, une jalousie exécrable a voulu l’ébranler, elle n’y a pas réussi. C’est ceux qui s’en sont détachés dans la crise présente. Personne, jamais, ne prévaudra sur notre foi, frères bien aimés. Et nous croyons que Dieu nous rendra un jour nos églises. Ainsi donc, plus ils s’acharnent à occuper les lieux de culte, plus ils se séparent de l’Église. Ils prétendent représenter l’Église ; en réalité, ils s’en expulsent eux-mêmes et s’égarent. Les catholiques fidèles à Dieu dans la sainte Tradition, même s’ils sont réduits à une poignée, voilà ceux qui sont la vraie Église de Jésus-Christ.
(Coll. Selecta SS. Eccl. Patrum, Caillau et Guillou, vol. 32, pp. 411-412)
(Lettre de Saint Athanase, Patriarche d’Alexandrie, à ses fidèles réduits à se réunir dans leurs maisons pour prier alors que les ariens occupent les églises catholiques.)
DANS CHAQUE CHRÉTIEN SE TROUVE LE CONTRAIRE D’UN JUIF !
Dans Chaque Chrétien Se Trouve Le Contraire D’Un Juif !
« Dans chaque chrétien se trouve un juif » enseigne François, (alias M. Jorge Bergoglio) ! !
Pour Monsieur Bergoglio, « juif » signifie :
au moins « adepte culturel du talmudisme classique » et au plus adepte du « kabbalo-maçonico-sionisme ».
Et « chrétien » signifie, pour lui :
au moins « adepte culturel du noachisme mondialiste » et au plus adepte du « talmudo-moderno-maçonisme ».
Conformément à ces significations qui sont professées, certes avec la duplicité inhérente au maçonisme, par sa secte Conciliarde, El Senor Bergoglio dit donc bien à bon droit (son bon droit) : « à l’intérieur d’un chrétien se trouve un Juif ». Cela vaut donc pour la version de masse de l’idéologie humanitaro-mondialiste de sa secte.
Et cela vaut donc aussi pour la version plus « initiée » de la même idéologie : pour ces derniers Bergoglio, évoque de « vrais » chrétiens qui reconnaissent leurs « racines juives ».
Son “saint Wojtila”, le juif people bien connu, lui avait ouvert la voie, bien dissolvante, avec ses frères aînés de la « foi ». Mais si le goy « chrétien » n’est un « frère cadet » ce n’est que comme une fin de série, par rapport à un début de série, à un prototype, et pas du tout comme membre d’une famille.
En fait, tout est à rejeter dans ce que dit Bergoglio.
Ainsi lorsqu’il affirme « que sa prière est juive » (par les 150 Psaumes, qu’il ferait en une semaine…) et qu’il la saupoudre d’un peu de fantaisie « d’eucharistie » (en substance…!) sa prière n’est rien du tout d’une religion Révélée. Elle constitue un recueillement de l’attention, une concentration de l’attention, momentanés (et encore, on elle est censée consister en cela en théorie chez lui). Ce n’est pas le vol que commet Bergoglio, des paroles révélées des Psaumes, qui contient la faculté de transformer une pantomime de « prière » et de recueillement, en oraison catholique, ni d’ailleurs en la prière que pratiquaient les Hébreux avant la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
La prière ne se réduit pas aux paroles. La prière catholique utilise des paroles catholiques. La récitation du chapelet comme façon de faire oraison en forme la plus prodigieuse illustration. Au contraire, la comédie « priante » que joue l’imposture kabbalo-noachide, et vole des paroles catholiques de l’Ancien et du Nouveau Testament, reste une tragique supercherie.
(En Terre sainte) « vous pouvez SENTIR ce qui nous attend dans l’au-delà » nous dit Chaos Jorge, qui méprise la Révélation. Mais nous, qui proclamons celle-ci, nous pouvons le SAVOIR !
L’exégèse officielle de la formule « spirituellement sémites » (formule de Pie XI) vise à prétendre à l’existence d’une « religion judéo-chrétienne ».
Mais en vérité cette expression signifie que nous sommes religieusement sémites, dans la dimension humaine de la Révélation, et philosophiquement, dans les vérités (ne serait-ce que la notion d’être en tant que présence) spécifiquement révélées.
Par conséquent en vertu de quoi, et comment, pourrions-nous être prédéterminés à la « Haaiinnee » envers l’ethnique sémitique ? Elle a contenu, ou comporte encore, des Païens, des Hébreux, des Chrétiens (…« d’Orient ») des Musulmans (anciens hébreux ou chrétiens convertis au cimeterre).
En revanche, et toujours « spirituellement », il existe une idéologie qui est religieusement anti-sémite, sous le rapport des origines magiques et occultistes (Mgr Meurin mentionne la Perse, dans la « Franc-Maçonnerie, Synagogue de Satan »),
et philosophiquement dans les divers avatars du système panthéiste grec.
En lien avec cela, le fait que les fabricants de cette idéologie, et tous ceux qui s’en revendiquent culturellement n’appartiennent pas, en leur immense majorité, à l’ethnie sémite, est à rapprocher de cette autre constatation :
Ils pratiquent depuis toujours une guerre pathologique, criminelle et perverse contre les sémites « spirituels » d’une part, et d’autre part contre les Sémites physiques… Or « l’antisémitisme est inadmissible » !
Chaos Jorge a battu ses prédécesseurs : en chaque chrétien un juif !
Source : Blogue : Origines Catholicismus :
ÉCLAIRCISSEMENTS AU SEIN DE LA FAUSSE RÉSISTANCE :
Mgr Williamson a parlé …
Éclaircissements Au Sein De La Fausse Résistance :
Monseigneur Williamson A Parlé
Par Osko de Radio Cristiandad
Mgr Williamson a parlé …
Une Plus Grande Clarté Dans La Fausse Résistance
« Romains, mes amis, mes concitoyens, écoutez-moi ! Je viens enterrer César, non le louer. »
William Shakespeare, « Jules César » ; discours de Marc-Antoine
« L’ironie exige un minimum de bagage culturel »
Lu sur la Toile…
« J’y vais en avion, pas en train… »
Charly Garcia (1)
Aux impostures habituelles de certains prêtres de la fausse Résistance (comme celle – commentée par nos soins – de l’abbé Trincado, avec son grossier et ridicule panégyrique de la « naissance » de cette fausse résistance à Chihuahua) ; à l’habitude qu’ont les prêtres en question de ne pas considérer comme une farce ce qui s’est passé au sein de la FSSPX depuis la création du GREC ; au fait qui en découle, à savoir que la forteresse de Menzingen est aux mains de « ralliéristes » libéraux et doctrinalement déformés ; aux ingérences d’un sioniste tel que Maximilian Krah dans la gestion financière et la consultation juridique de la FSSPX ; à une série considérable d’autres affaires troubles, il faut ajouter à présent la dernière sortie de Monseigneur Williamson.
Les prêtres et les fidèles de la fausse Résistance pourront difficilement éviter de relier toutes ces questions à l’inexplicable leadership que Monseigneur Williamson exerce sur ledit secteur.
Mgr Williamson est l’un des QUATRE évêques auxquels Mgr Fellay faisait allusion en déclarant avec le plus grand sérieux : « Vous allez rire, mais au fond, nous sommes d’accord entre nous ».
Or pour autant qu’on sache, nul n’a eu l’idée de se poser la question suivante :
Au fait, sur quels sujets les quatre évêques seraient-ils d’accord entre eux ?
Voyons cela.
Celui qui écrit ces lignes ne saurait répondre à la question ci-dessus, et moins encore à celle de savoir si l’« accord » entre les QUATRE évêques est complet, ou bien s’il existe des nuances entre eux.
Sauf sur un point qui se trouve être crucial et que l’on ne saurait passer sous silence.
Nous savons que si Mgr Fellay se rendait en courant pour Rome, Mgr Williamson (pour paraphraser un chanteur argentin du genre facétieux) s’y rendrait en avion.
Il y a là une nuance, voire une différence qui est nettement à l’avantage de Mgr Fellay, ou plutôt au détriment de Mgr Williamson.
Comme on dit familièrement : « Il n’y courrait pas, il y volerait ».
L’explication est peut-être à chercher dans le fait que des deux, Mgr Fellay est de loin le plus proche de Rome sur les plans non seulement idéologique, mais aussi géographique, alors que Mgr Williamson est devenu nettement plus itinérant et qu’exiger de lui qu’il courre ou qu’il marche risquerait de passer pour un manque de respect de notre part vis-à-vis de son âge.
De mon côté, je n’aurais guère les moyens de lui offrir une montgolfière en guise de moyen de transport.
Mgr Williamson et Mgr Fellay n’en sont pas moins en parfaite communion d’idées quant au « pontificat » de Jorge Mario Bergoglio, qu’ils perçoivent exactement de la même manière.
J’irai jusqu’à dire qu’à un certain moment, Mgr Fellay s’est montré plus critique que son confrère anglais à l’égard de « François ».
Non seulement le chef résolu (ou félin ?) de la fausse Résistance (plus évidemment fausse que toute autre) persiste à dire qu’il n’a ni autorité, ni juridiction, mais il soutient que l’une et l’autre sont aux mains de Bergoglio et de ses acolytes, et – cerise sur le gâteau – il admet qu’il irait se soumette à l’hérétique contumace qui gouverne depuis Sainte-Marthe, à la seconde même où il recevrait le moindre signal d’amitié de sa part.
C’est un peu comme si saint Athanase était allé rendre une visite (tardive, bien sûr, faute d’avion) à Arianus après lui avoir reconnu un pouvoir Légitime sur l’Église du Christ.
Si je me souviens bien, le saint patriarche affirmait : « Ils ont les églises, mais nous avons la Foi », ce qui signifiait – me semble-t-il – Quelque Chose De Très Important.
Et ce ne serait pas pareil aujourd’hui ?
Ah, bien sûr que non ! L’Arianisme n’est pas du tout la même chose que le Modernisme qui règne à Rome depuis des décennies.
Bien sûr que n’est pas pareil, car le Modernisme est infiniment pire et plus pervers que l’arianisme !
En effet, si l’Arianisme plaçait Hors de l’Église ceux qui le professaient, tel est beaucoup plus le cas encore du Modernisme, dont saint Pie X a affirmé que c’était l’égout collecteur de toutes les hérésies, y compris le credo arien.
On est donc là en présence d’un exercice de logique, et du genre le plus élémentaire.
Nous sommes confrontés aux autorités de l’église Conciliaire, qu’il est impossible de qualifier de Catholique pour la simple raison qu’elle professe une foi qui n’est Pas Catholique. Bergoglio l’a d’ailleurs dit lui-même : « Dieu n’est pas catholique », ce que chacun peut entendre à sa manière, comme tout ce que dit Bergoglio, sauf les choses qu’il exprime en toute clarté, à savoir celles qui affirment la prédominance du pouvoir juif pour le compte duquel travaille ce sixième « pape » conciliaire.
On peut toujours s’obstiner à croire ce que l’on veut et parvenir à y croire, mais cela ne change rien aux faits, car les faits sont têtus, quand bien même ils nous déplaisent. Enfin…
Mgrs Fellay et Williamson, deux des quatre évêques qui sont d’accord entre eux « au fond », le sont sur davantage de points qu’ils ne veulent bien l’admettre, mais on s’en tiendra ici aux deux points suivants :
a. L’un et l’autre croient que Bergoglio Est Pape et que l’église Conciliaire est l’Église Visible, donc qu’elle est l’Église Catholique.
b. L’un et l’autre iraient très vite s’agenouiller devant le Faux Pape François (faux pour bien des raisons, parmi lesquelles ses constantes incartades médiatiques relevant de la sensiblerie et de la farce, si peu seyantes à la fonction papale, les hérésies sortant à répétition de sa bouche « pontificale », ses multiples faits et gestes hérétiques, ses innombrables déclarations, écrits et actions hétérodoxes, etc.)
Par conséquent, et au-delà du débat concernant la vacance ou la non-vacance du siège pontifical, nous soutenons ce qui suit :
Eu égard à ce qui précède, outre tout ce que nous avons vu antérieurement, nous considérons comme vérifié et démontré sans le moindre doute que les deux évêques font le jeu de la Synagogue de Satan, qui est derrière Bergoglio comme elle était derrière tous les autres « papes » conciliaires.
Mgr Fellay est un libéral modéré, tourmenté par l’impression terriblement inconfortable d’être excommunié, ou du moins de n’être « pas en parfaite communion » avec celui qu’il considère comme un vrai Pape.
De son côté, Mgr Williamson, qui vient de l’anglicanisme et a été un libéral (deux choses qu’il reconnaît lui-même), ne ressent pas autant le fait d’être séparé de ce que lui aussi considère comme étant l’Église et le Pape. Néanmoins, sa position est deux fois plus périlleuse que celle de Mgr Fellay, pour cette raison justement, et elle est en outre plus ambiguë.
Enfin, force est de souligner qu’il y a là un tout, que les deux évêques, ou plutôt les Quatre évêques n’apportent pas la plus petite garantie d’agir en défense de la vraie foi.
Intéressons-nous maintenant aux suiveurs de Mgr Williamson.
On comprendra que nous soyons presque obligés de parler d’eux à propos de la fausse Résistance, parce qu’ils ont adopté l’étiquette « Résistance » en suivant un Faux Résistant (Mgr Williamson) et qu’il se trouve parmi eux des gens qui n’ont rien ou presque de Résistant, comme on l’a déjà dit.
Mais nous allons voir à présent que dans la mesure où Mgr Williamson a laissé entendre à travers tous ses propos, et sans le moindre doute possible, d’une part que Bergloglio est Pape à ses yeux et que ce dernier est donc celui qui exerce le pouvoir de Lier comme de Délier dans l’Église du Christ, d’autre part que de cet homme – moderniste corrompu et corrupteur de la foi et des âmes – émane (selon Mgr Williamson, manifestement) Toute Juridiction, ceux qui militent dans les rangs de la Fausse Résistance (laquelle – nous le redisons – se révèle Plus Fausse qu’Aucune Autre) ont le choix entre deux voies, et pas une de plus :
a. continuer à suivre l’évêque anglais sur le chemin de l’apostasie et se soumettre aux apostats romains qui détruisent la foi ;
b. ou bien se séparer sans hésitation de la Fausse Résistance en quittant le sillage de ces évêques et prêtres Fourvoyés.
Certes, ils ont aussi une option c. :
De même qu’il existe une médecine et des thérapies « alternatives », une architecture « alternative », une musique « alternative », des voies de circulation « alternatives », etc., il semble que certains prêtres, un peu combinards et amis de la « modération », qu’ils confondent sciemment avec la Prudence, sont enclins à adopter des positions « Alternatives ».
Nous voulons parler des curés qui « font de la politique », qui pratiquent une sorte de « prosélytisme » mal compris, c’est-à-dire sans essayer de faire de vrais Prosélytes, mais en se cherchant simplement des Alliés et des Sympathisants.
Peut-être est-ce pour cela qu’ils s’efforcent de ne pas « perdre de paroissiens » et se contentent d’être entourés d’un bon nombre de « sympathisants » et d’« alliés ».
Ils devraient pourtant savoir que les Alliés ne le sont que de circonstance et pour des motifs conjoncturels, mais ne sont pas attachés aux mêmes intérêts de fond ni n’agissent sous l’empire de la même charité, de la même foi, de la même espérance qu’eux.
Les Sympathisants sont certes une excellente chose dans les clubs de football, mais à fuir dans les domaines de la foi et de la religion.
C’est pourquoi, chers « résistants » regroupés au sein de la fausse Résistance, il est temps pour vous de donner un signal clair en vous écartant des évêques et des prêtres qui ne cessent de louvoyer dans cette ample marge d’ambiguïté et de modérantisme.
Il est facile d’exécrer Mgr Fellay pour sa trahison évidente de l’œuvre de la Tradition, et il nous semble non moins facile d’exécrer également Mgr Williamson, car celui-ci a laissé tomber l’énormité suivante, qui a peut-être échappé à des oreilles inattentives :
Si… si… si… par un miracle quelconque, le Pape François m’appelait la semaine prochaine et me disait :
« — Excellence, vous et moi avons eu nos divergences, mais je vous autorise maintenant à fonder une fraternité. Allez donc de l’avant pour le bien de l’Église.
« — Saint Père, verriez-vous un inconvénient à me mettre cela par écrit et à ce que je vienne à Rome pour y chercher le document signé de votre main ?
« — Mais pas du tout. »
Alors, je sauterais dans le prochain vol pour Rome. Je sauterais dans le prochain vol pour Rome !
Mais je n’ai pas autorité pour cela.
Monseigneur Williamson, conférence donnée à Post Falls, Idaho (États-Unis)
Il est temps que les fidèles s’expriment avec clarté et exigent de leurs prêtres des définitions non moins claires quant aux questions traitées dans le présent article, eu égard notamment aux déclarations de Mgr Williamson.
Il est temps qu’ils prennent position (nous faisons-nous des illusions ? Peut-être…)
Seuls les fidèles qui adhèrent fermement à la vraie foi peuvent faire en sorte que les prêtres timorés et excessivement « prudents » adoptent la position doctrinale et la pratique qu’appellent les moments historiques, voire méta-historiques que la Grâce de Dieu nous donne de vivre actuellement.
Se trouve-t-il, au sein de ce que nous appelons la « fausse résistance », des fidèles capables de comprendre la situation et d’agir dans le sens indiqué ci-dessus ?
***
Source : Osko: Mayor Claridad En La Falsa Resistencia – Mons. Williamson Ha Hablado | Radio Cristiandad
Traduction Le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
[1] Chanteur et musicien argentin contemporain.
De quel camp est Mgr Williamson ?
Le n°33 de La Voix des Francs qui vient de paraître :
10 € franco le n° ou 30 € l’abonnement annuel
En voici l’éditorial et l’article d’Ernest Larisse sur R.N. Williamson (la voie sans issue !) :
Éditorial
Depuis presque un an Mgr Williamson, exclu officiellement de la FSSPX, tente par son bulletin Internet Kyrie Eleison, de rallier à son camp tout ceux qui dans la FSSPX ne veulent pas suivre Mgr Fellay dans le processus de ralliement à l’église Conciliaire. Pour cela Mgr Williamson ne mâche pas ses mots contre son ancien supérieur pour le dénoncer comme libéral, et traître à l’œuvre de Mgr Lefebvre fondateur de la FSSPX. Ainsi Mgr Williamson apparaît aux yeux des fidèles les plus anti-libéraux, comme l’évêque à suivre pour reconstruire l’œuvre de résistance de la Tradition. Cependant nous observons un certain nombre de faits particulièrement troublants chez Mgr Williamson, qui dévoilent un plan machiavélique, que nous ne pouvons pas garder sous silence. Ernest Larisse, notre spécialiste en matière de franc-maçonnerie, nous expose en toute franchise les éléments plus que troublants sur cet évêque qui tente de fédérer autour de lui la dernière réaction des « tradis » de la FSSPX.
Personnellement, deux éléments capitaux du point de vue doctrinal nous ont fixés quant aux intentions de Mgr Williamson :
1°) il se fait défenseur de la validité des nouveaux rituels sacramentels institués par Paul VI, en particulier du nouveau rituel des sacres, alors que c’est par cet acte fondamental que les ennemis de l’Église comptent « tuer » l’Église, en coupant les canaux de la grâce à la source. Il est donc complice de cet acte destructeur, comme il n’y en a jamais eu dans l’histoire de l’Église.
2°) il maintient coûte que coûte la légitimité de l’église Conciliaire, qu’il identifie avec l’Église catholique. Pour ce faire il démolit le dogme de l’infaillibilité en l’interprétant à sa manière contre l’interprétation donnée par tous les meilleurs auteurs approuvés par l’Église, que nous avons d’ailleurs réédités : Mgr de Ségur, Dom Guéranger, Mgr Fèvre, Joseph de Maistre, Mgr Gaume, Darras etc.
Prenons trois exemples de son bulletin Kyrie Eleison et répondons y :
« 1) Ou bien on accepte les Papes Conciliaires en bloc (comme le font les libéraux – Dieu nous en préserve !) ou bien on les rejette en bloc (comme le font les sédévacantistes). Les accepter partiellement oui et partiellement non, c’est sélectionner et choisir ce que l’on acceptera, comme le fit Luther, et comme le font tous les hérétiques (du Grec : celui qui choisit). Cela est vrai si l’on sélectionne et choisit selon son propre choix personnel, mais cela n’est pas vrai si, comme Monseigneur Lefebvre, on juge selon la conformité ou non à la Tradition catholique, laquelle se trouve dans le trésor de 2000 ans de documents magistériels de l’Église. Dans ce cas on juge en accord avec 260 Papes contre seulement six, mais cela ne prouve pas l’invalidité de ces six derniers Papes.» Mgr Williamson.
Comme Mgr Lefebvre ? Voici ce qu’il écrivait en 1976 après sa suspens adivinis par Paul VI :
« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques. L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Église conciliaire n’est donc pas catholique.» (Écône, 29/6/1976).
Cette phrase de Mgr Lefebvre est une proclamation de sedevacatisme, pour quoi Mgr Williamson fait mine d’ignorer une pareille déclaration de son évêque fondateur ?
2000 ans de documents magistériels ? Mgr Williamson n’en cite aucun pour appuyer ses sophismes.
« 2) Mais ces six Papes Conciliaire sont empoisonné la Foi et ont mis en danger le salut éternel de millions de Catholiques : cela est contraire à l’indéfectibilité de l’Église. Lors de la crise Arienne du 4ème siècle, le Pape Libère mit la Foi en danger en condamnant Saint Athanase et en accordant son appui aux évêques Ariens de l’Est. Alors pour un certain temps l’indéfectibilité de l’Église n’était plus assurée par l’intermédiaire du Pape mais par son adversaire apparent. Cependant cela ne signifie pas que Libère ait cessé d’être le Pape, ni qu’Athanase ait été le Pape. De même aujourd’hui, l’indéfectibilité de l’Église passe par ceux qui suivent fidèlement la ligne de conduite établie par Monseigneur Lefebvre, mais cela ne signifie pas nécessairement que Paul VI n’ait pas été le Pape.» Mgr Williamson.
Mgr Williamson ressort ce mensonge historique que les ennemis de l’infaillibilité avaient déjà produit, pour tenter d’empêcher la proclamation du dogme de l’infaillibilité. Ces mensonges ont été mille fois réfutés par les meilleurs historiens. Le pape Saint Libère n’a jamais condamné saint Athanase. Voir Dom Guéranger, l’abbé Darras, Mgr de Ségur, l’abbé Constant etc… Il est fatiguant de devoir toujours répéter la même chose, comme si rien n’avait déjà été écrit sur le sujet. Mgr Williamson peut-il ignorer que ce mensonge a déjà été réfuté par les meilleurs historiens approuvés par l’Église ? Jamais aucun pape n’a mis en danger la Foi de millions de fidèles, c’est directement contraire à l’Évangile « Pais mes agneaux, pais mes brebis…». Dire qu’un pape puisse conduire les fidèles à la perdition c’est nier la divinité de l’Église, c’est nier la divinité de Jésus-Christ : « J’ai prié pour que ta foi ne défaille point. »
M. l’abbé Belmont, sur son blog quicumque, met fort bien en évidence les sophismes de Mgr Williamson, voici par exemple :
Mgr Williamson : « La question [des papes conciliaires] n’est pas d’une importance primordiale. S’ils n’ont pas été Papes, de toute manière la foi catholique et la morale, au moyen desquelles je dois “faire mon salut avec crainte et tremblement”(Phil.II,12) n’ont pas changé d’un iota. Et, s’ils ont été Papes, de toute façon je ne peux leur obéir dans la mesure où ils se sont éloignés de cette foi et de cette morale, car “nous devons obéir à Dieu avant que d’obéir aux hommes” (Act.V,29).»
Voilà un paragraphe qui ne manque pas d’impressionner quiconque a le souci du salut de son âme… mais qui en réalité n’est qu’un grossier sophisme. Car voici la foi catholique : « En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d’être soumise au pontife romain » (Boniface VIII, bulle Unam Sanctam, 18 novembre 1302). Dissocier le salut éternel d’avec la soumission au Souverain Pontife, c’est injurier Jésus-Christ qui a fondé l’Église sur saint Pierre et ses successeurs, et perdre les âmes.
Invoquer les Actes des Apôtres (« il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ») contre le Souverain Pontife ne manque pas d’impressionner tous ceux qui veulent obéir à Dieu par-dessus tout, mais c’est en réalité un grossier sophisme. Car voici la foi catholique : « Bien au contraire, le divin Rédempteur gouverne son Corps mystique visiblement et ordinairement par son vicaire sur la terre » Pie XII, Mystici Corporis, 29 juin 1943. Dissocier l’autorité du souverain Pontife d’avec l’autorité de Jésus-Christ, ou prétendre qu’obéir au Pape c’est simplement « obéir aux hommes », c’est injurier Jésus-Christ qui a communiqué sa propre autorité à saint Pierre et à ses successeurs, et perdre les âmes.
(…)
Bruno Saglio,
Directeur de la revue
* * *
De quel camp est Mgr Williamson ?
Ou
Williamson et la Guerre Interne dans la Tradition (FSSt Pie X)