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Archive for août, 2013

Vatican d’Eux : La dernière de Bergogoglio…
Il se drape lui-même dans le drapeau “homosexuel”…

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pape-François-Bergoglio, Gay-Flag

Francis-Bergoglio s’enveloppe lui-même dans le drapeau “homosexuel”

François Bergoglio décrète que la sodomie, c’est très bien pourvu que vous portiez un préservatif.

Ce néo-pape homophile semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels

 

Source : les Pères du site TRADITIO

 

François Bergoglio s’est drapé dans le drapeau « gay ». Il vient en effet de déclarer que le SIDA était pire que la sodomie et de lancer un appel aux sodomites pour qu’ils portent un préservatif lorsqu’ils commettent ce qui est traditionnellement considéré comme étant l’un des quatre péchés criant vengeance au ciel. Sans doute veut-il que les membres de son néo-clergé portent un préservatif quand ils violent des enfants… Il n’a rien fait, en tout cas, pour protéger les enfants contre ce néo-clergé prédateur et va jusqu’à prétendre que les agressions pédophiles de ce dernier doivent être « oubliées ».

Bergoglio est-il catholique ? On assiste à une accumulation de faits démontrant qu’il n’est qu’un païen vêtu de blanc. Il s’oppose à la loi naturelle et à la doctrine morale de l’Église d’une manière insensée, à la six-quatre-deux. Il semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels. François Bergoglio, dit « l’olibrius », mérite décidément bien son surnom !

 

Dans son livre, que le Vatican a publié au cours de la semaine du 25 août 2013, Bergoglio décrète que vous pouvez vous livrer à la sodomie, traditionnellement considérée comme un des quatre péchés qui crient vengeance au ciel, pourvu que vous portiez un préservatif. Si vous crachez à la face de Dieu en violant Sa loi naturelle, assurez-vous que vous n’allez pas attraper le SIDA ! Selon Bergoglio, la sodomie pratiquée sous préservatif relève d’une « sexualité plus humaine ». Donc, à l’entendre, les membres de son néo-clergé peuvent sodomiser des enfants tant qu’ils sont assez « humains » pour porter un préservatif. Il ajoute que cela vaut également pour les prostitués mâles. Et il est bien placé pour être au courant de la chose, puisque le néo-monsignor qu’il a nommé pour superviser la Banque du Vatican a été surpris en train de sodomiser un prostitué mâle dans l’ascenseur d’une nonciature néo-papale !

Pour Bergoglio, l’« horreur », c’est la contagion par le VIH, non la sodomie. Et il prétend être le Vicaire du Christ ? Doutez-vous une seconde de ce que le Christ dirait de Bergoglio et de sa moralité corrompue, qui approuve que l’on sodomise des enfants en toute impunité ? Il semble que l’intéressé descende à toute vitesse le chemin conduisant à l’enfer, dont parle saint Jean Chrysostome à propos des évêques. L’an dernier seulement, Bergoglio déclarait encore en public que l’usage du préservatif risquait effectivement d’aggraver le problème du SIDA. Il semble donc que le « lobby gay » qui, à l’en croire, dirige le Vatican, a réussi à le recruter durant le bref espace des cinq premiers mois de son pontificat.

 

Dans son livre, Bergoglio écrit à nouveau que la fonction néo-papale « n’était pas [sa] vocation ». Mais alors, bon sang, pourquoi l’a-t-il acceptée ? Il n’est pas trop tard pour lui de démissionner et de rejoindre son pote Benoît-Ratzinger dans la somptueuse villa où les néo-papes prennent leur retraite. Nous pourrons alors compter non pas sur un, non pas sur deux, mais sur trois néo-papes régnant conjointement ! (Certaines informations figurant dans ce commentaire ont été communiquées par l’U. K. Telegraph).

http://www.traditio.com/comment/com1308.htm#130830

Traduction : CatholicaPedia.net

 

* * *

 

Benoît-XVIJoseph Ratzinger avait déjà ouvert la voie

Dans un livre d’entretiens paru fin 2010 “Lumière du monde”, Josef Ratzinger avait pris l’exemple d’un prostitué masculin pour justifier l’usage du préservatif. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation (sic !), un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ».

Attention, à partir d’ici le langage est conciliaire

Le pape admet le préservatif dans certains cas

Du bout des lèvres, Benoît XVI admet l’utilisation du préservatif “dans certains cas”, “pour réduire les risques de contamination” du virus du sida, dans un livre d’entretiens avec un journaliste allemand à paraître mardi. Une position “loin du compte” pour les associations de lutte contre le sida.

À la question de savoir si « l’Eglise catholique n’est pas fondamentalement contre l’utilisation de préservatifs ? », le pape répond : « dans certains cas, quand l’intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement ».

À l’appui de sa réponse, Benoît XVI cite l’exemple d’un “homme prostitué” dont on constatera qu’il ne constitue pas le cas le plus fréquent pour lequel la question de l’usage du préservatif se pose.

« Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut », dit-il.

Benoît XVI restreint encore la portée de son propos en ajoutant : « Mais ce n’est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l’infection du VIH. Cela doit réellement se produire dans l’humanisation de la sexualité », ajoute-t-il.

C’est la toute première fois qu’un pape manifeste un début d’ouverture timide sur l’usage du préservatif. Jusqu’à présent, le Vatican s’est toujours montré opposé à toute forme de contraception, en dehors de l’abstinence, même comme prévention des maladies sexuellement transmissibles.

(…)

Le pape Benoît XVI « tente de réagir face au discrédit avancé dont il est l’objet », a jugé la revue catholique protestataire Golias.

« La brèche est ouverte. Le préservatif doit permettre d’arrêter le virus. Il est non seulement utilisable mais il doit être utilisé », selon l’association Chrétiens et sida fondée dans les années 1990 « pour qu’il y ait une parole différente de l’Eglise » sur l’épidémie.

 

***

 

Benoît XVI favorable au préservatif pour les prêtres pédophiles

 

Benoît XVI favorable au préservatifPour la première fois, dans son ouvrage à paraître “Lumière du monde”, coécrit avec un journaliste allemand, le pape Benoît XVI s’est prononcé en faveur du port du préservatif. C’est un bouleversement théologique majeur qui n’a pas échappé aux observateurs de la vie vaticane. Le successeur de Saint Pierre a toutefois précisé immédiatement que seule « une certaine catégorie de population serait concernée ». Ce n’est ainsi pas un hasard si la publication de cette bonne feuille intervient à la suite de la grande réunion au Vatican, hier, des cardinaux du monde entier.

En effet, c’est lors de cette réunion que devait être abordée l’épineuse question de la pédophilie chez les prêtres. Alors que les plaintes contre l’Église catholique ne cessent d’augmenter ces dernières années, le Vatican se devait de saisir le problème à bras le corps. À en croire le cardinal Rocco di Buonascelta, il en va de la survie de cette vénérable institution : « Il y a de toute évidence une réelle croissance des actes pédophiles de la part de nos prêtres, nous ne pouvons pas le nier. C’est en quelque sorte une tradition canonique sur laquelle nous ne pouvons faire l’impasse. Malheureusement, le développement de notre holding en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est où l’épidémie de SIDA fait des ravages met nos employés en situation d’être en contact avec des enfants contaminés. »

Or, alors que l’Église catholique est aussi confrontée à une grande crise des vocations, il est apparu au souverain Pontife et à ses conseillers que la multiplication des arrêts-maladie pour cause de contamination par le VIH pourrait mettre en péril leur entreprise, par ailleurs fragilisée par la concurrence islamiste qui ne cesse de gagner des parts de marché depuis 2001, en particulier grâce à ses offres imbattables sur les jeunes vierges.

Benoît XVI favorable au préservatif

C’est donc à son corps défendant que Benoît XVI a finalement acté le fait que tous les prêtres catholiques recevraient d’ici quelques mois une dotation de préservatifs. Un appel d’offre devrait être lancé par le Vatican dans les jours qui viennent. Une fois qu’une marque aura été choisie, il restera encore un certain nombre de détails à régler explique encore le cardinal Rocco di Buonascelta : « Il faudra alors qu’une équipe de gardes suisses se mettent au travail pour oindre manuellement les préservatifs avec un saint-baume béni par Sa Sainteté ; cela prendra sans doute quelques semaines ».

Guide du zizi sexuelEn attendant, soucieux de ne pas s’attirer la foudre des médias et des syndicats de son honorable institution comme l’avait fait son prédécesseur Jean-Paul II en vantant les mérites de l’abstinence, le souverain pontife a d’ores et déjà confié à une équipe de cardinaux bien désinformés la mission d’écrire un “Petit guide du safe sex expliqué par les Saintes Écritures” à destination des prêtres pédophiles.

Le dessinateur Zep, auteur notamment du best-seller “Le guide du zizi sexuel” et adulé des enfants grâce à sa série de bandes dessinées mettant en scène Titeuf serait pressenti pour l’illustrer.

On le voit, l’Église est bel et bien sur le point, avec Benoît XVI au poste de Président Directeur Général, d’entrer dans l’ère de la modernité.

 

* **

 

Pape François : en 2010, il se prononçait pour une union civile homosexuelle
Pour contrer la loi sur le mariage gay qui allait être votée en Argentine, l’archevêque de Buenos Aires avait soutenu un projet d’union civile pour les homosexuels, « un moindre mal » selon lui.

Mariage homosexuel...

Le pape François s’est prononcé en 2010 en faveur d’une union civile pour les personnes de même sexe.

Incroyable mais pourtant bien vrai. Alors que le nouveau souverain pontife est présenté partout comme le chef de file anti-mariage gay, le New York Times rappelle qu’en 2010 il s’est prononcé en faveur d’une union civile pour les personnes de même sexe. Une position qui apparaît donc bien surprenante au vu de ces déclarations sur le mariage gay qu’il a notamment qualifié de « dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu : un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre », ajoutant qu’il s’agit « d’une manœuvre du père du mensonge pour confondre et tromper les fils de Dieu ».

En 2010, l’Argentine s’apprête à faire passer une loi autorisant les couples homosexuels à se marier. Le pape François, alors archevêque de Buenos Aires, suggère lors d’une réunion des évêques d’Argentine que l’Eglise soutienne le projet d’une union civile entre couples gays. Jorge Mario Bergoglio explique notamment que puisque la loi sur le mariage gay risque fortement de passer, l’Eglise devrait essayer de trouver un compromis en soutenant donc une union civile à la place. Le pape François décrivait alors ce projet comme « un moindre mal » comme l’a expliqué son biographe officiel Sergio Rubin. Son idée n’a toutefois pas convaincu les autres évêques qui ont voté contre sa proposition.

Un leader des droits pour les homosexuels, Marcelo Marquez, a par ailleurs expliqué au quotidien américain que Jorge Mario Bergoglio avait répondu de façon très respectueuse à une lettre qu’il lui avait envoyé dans laquelle il remettait notamment en question le débat sur le mariage gay de l’époque. L’archevêque de Buenos Aires avait même assuré au téléphone à Marcelo Marquez que « les homosexuels doivent avoir des droits et qu’il soutenait donc une union civile mais pas le mariage ».

Ces positions privées n’ont toutefois pas empêché le pape de devenir le visage de l’opposition à la loi sur le mariage gay en Argentine et à tenir des propos très durs sur ce projet de loi.

 

"pape" Francois

Francesca Chaouqui, l’assistante glamour de papeFrançois

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Suite de l’épisode précédant… où l’on voit que ce Vatican d’Eux est de plus en plus grotesque !!!

Chaouqui-Bergogoglio

Nous vous livrons maintenant la traduction de l’article du site Clerical Whispers (Potins Cléricaux) « Pope’s glamorous aide Francesca Chaouqui ruffling Vatican feathers » :

Francesca Chaouqui, l’assistante glamour du Pape François, défrise quelque peu le Vatican

Samedi 24 août 2013

Francesca Immacolata (!!!) Chaouqui sur Facebook

Avec ses allures de star de cinéma, sa chevelure flottante et son blouson de cuir à la glissière descendue de façon provocante, Francesca Chaouqui campe un personnage inhabituel aux côtés des hommes d’âge mur qui dirigent l’Église catholique (église Conciliaire !).

 Francesca Chaouqui hermosa asesora Papa (la belle conseillère du Pape)

Il n’en reste pas moins que lorsque cette consultante en relations publiques de vingt-sept ans (l’âge varie de 27 ans comme ici à 30 ou 32 ans par Sandro Magister !!! Quand une femme avoue son âge, c’est qu’elle ne l’a plus…) fut nommée le mois dernier auprès d’une importante commission du Vatican, on salua en cela un symbole de la détermination du Pape François à faire entrer du sang neuf.

La semaine dernière, pourtant, ce choix fort peu conventionnel devint soudain embarrassant pour le pontife argentin, car l’attention s’était portée sur une série de tweets envoyés depuis le compte de image du compte Twitter FrancyChaouquiMme Chaouqui au cours des mois ayant précédé sa nomination, dont l’un dans lequel le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’État du Vatican, était qualifié de « corrompu ».

Le tapage qui s’en est suivi a mis au jour l’existence, au sein du Vatican, d’une lutte de pouvoir visant le Pape, dont la vision est celle d’« une église pauvre, pour les pauvres », ce à quoi s’oppose la Curie romaine, cette bureaucratie éclaboussée par des scandales liés à la corruption, à la pédophilie et au copinage.

Née en Italie d’un père d’origine marocaine, Chaouqui et son BoyfriendMme Chaouqui est proche de plusieurs cardinaux italiens.

En 2010, elle a mis sur You Tube un diaporama comprenant une photographie en studio prise d’elle – seins nus, semble-t-il – dans les bras de son petit ami.

Le mois dernier, le Pape a nommé Mme Chaouqui auprès d’une commission de huit membres créée en vue de remanier l’administration financière du Vatican.

Ce n’est apparemment qu’après sa nomination que le Pape, lors de sa tournée triomphale au Brésil, prit connaissance des interventions de l’intéressée sur Tweeter et du franc-parler dont elle y faisait preuve. On ignore s’il était au courant de la photographie en question.

Capture du Twitter F.C.

L’attaque contre le Cardinal Bertone, personnage puissant mais controversé, était assez méchante. Selon un autre tweet de même source, Benoît XVI, qui est le prédécesseur du Pape actuel et qui a démissionné en février dernier, souffrirait de leucémie, ce qui est officiellement démenti.

À en croire un troisième tweet, Paolo Gabriele, ancien majordome de Benoît XVI, n’aurait pas fait fuiter les dossiers pontificaux publiés ensuite dans un livre à grand succès, alors qu’il a été condamné pour leur vol et leur fuite.

Giulio Tremonti, ancien ministre italien des Finances, a déclaré la semaine dernière qu’il intentait un procès contre Mme Chaouqui et plusieurs journaux à cause d’un autre tweet le présentant comme homosexuel. Le Cardinal Bertone nie s’être rendu coupable de corruption et envisage, lui aussi, une action en justice.

Francesca Immacolata (!!!) Chaouqui

Un nouveau Conseiller du “pape” argentin pose nue

Pour Gianluigi Nuzzi, auteur du livre Sa Sainteté – Scandale au Vatican, qui s’appuie sur les dossiers en question, on a péché contre Mme Chaouqui plus qu’elle n’a péché elle-même. « Les personnes proches de Bertone se servent de Francesca pour défendre leurs propres intérêts », écrit-il. « La Curie joue un jeu tracassier ; elle n’aime pas que ce Pape la tienne à l’écart des décisions-clés.

« Francesca n’a nullement à avoir honte ; elle s’est bornée à critiquer Bertone. Il est bon que le Pape ait choisi une jeune femme ; elle aidera à examiner la manière dont sont établis les contrats de travail, par exemple, et cela irrite la Curie. »

FRANCESCA IMMACOLATA (!!!) CHAOUQUI sur Facebook

Francesca Chaouqui, une “bombe” qui embarrasse le Vatican...
... une « bombe à retardement » ?

Le jésuite Thomas Reese, analyste au National Catholic Reporter, est d’accord : « La Curie tente de faire admettre à François que s’il se montre trop pressé et s’il ne passe pas par les filières habituelles, il risque de commettre des fautes embarrassantes », écrit-il. « Le Vatican s’est toujours opposé à ce que des éléments extérieurs – clercs ou laïcs – viennent s’occuper de ses affaires. »

Jorge Mario BergoglioLe Pape (anti-pape !) ne cache guère son antipathie pour la bureaucratie vaticane, qu’il a traitée de « fosse aux serpents » lors d’une conversation avec un cousin, avant son élection.

Il a mis sur pied un petit secrétariat pour l’aider à diriger l’Église (église Conciliaire !), et il a choisi de prendre ses quartiers dans une suite de la Maison Sainte-Marthe, où sont logés les ecclésiastiques en visite, plutôt que dans les appartements officiels du Palais apostolique, qu’il juge trop opulents.

On s’attend, par ailleurs, à ce qu’il procède à d’importants changements, y compris en remplaçant le Cardinal Bertone.

En attendant, Mme Chaouqui a fermé tout tranquillement son compte Tweeter. Elle a déclaré au Corriere della Sera qu’elle n’était pas la seule à l’utiliser et a nié avoir écrit le tweet sur M. Tremonti.

« Je ne suis pas inquiète, parce que le Saint-Père n’est pas inquiet », a-t-elle dit.

Francesca Chaouqui

Ce commentaire a, selon elle, reçu l’approbation du Père Federico Lombardi, porte-parole du Pape, ce qui tendrait à indiquer que le Pape (anti-pape !) compte la soutenir.

***

Source, Clerical Whispers (Potins Cléricaux) : http://clericalwhispers.blogspot.fr

Traduction CatholicaPedia.net

 

* * *

 

Et pour finir, jetons un coup d’œil sur l’article de Marie-Lucile Kubacki pour la revue conciliaire La Vie.fr

La Vie

Vatican

Le pape a-t-il des ennemis à Rome ?

Marie-Lucile Kubacki
Créé le 26/08/2013 / modifié le 26/08/2013 à 15h56

 

Francesca Chaouqui La Vie.fr

Image du compte Twitter de Francesca Chaouqui

Nous évoquions brièvement ce sujet dans la Matinale chrétienne du 25 juillet. Après le scandale déclenché par les déclarations de l’Espresso sur la double vie de Mgr Ricca, homme de confiance du pape à la Banque du Vatican, avec un officier militaire suisse, le vaticaniste Sandro Magister pointait une possible deuxième « erreur de casting » : Francesca Immacolata Chaouqui, toute nouvelle membre de la commission chargée de réaliser un audit financier du Saint-Siège avec sept autre experts. Les griefs contre Francesca Chaouqui : sa double casquette d’informatrice régulière du site Dagospia, spécialisé dans les indiscrétions sur le Vatican, et sa proximité avec Gianluigi Nuzzi, le journaliste qui recevait et publiait les documents confidentiels lors de l’affaire Vatileaks.

Alors que la presse italienne a frémi, ces derniers jours, en exhumant de vieux messages du compte Twitter de Francesca Chaouqui datant d’avant sa nomination au Vatican – l’un affirmant au sujet du secrétaire d’État « Bertone est corrompu », l’autre que Benoît XVI souffrait de leucémie depuis plus d’un an – Sandro Magister va plus loin et demande : « Étant donc établi que le pape François ne connaissait pas personnellement Francesca Chaouqui, qui l’a convaincu de la nommer à un poste à si hautes responsabilités ? »

Le vaticaniste italien n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, « l’hypothèse la plus crédible conduit à Mgr Vallejo Balda », 52 ans, espagnol et membre de la Fraternité de la Sainte-Croix, la branche sacerdotale de l’Opus Dei, qui n’est autre que le secrétaire et le coordonnateur de la commission chargée de réformer la banque du Vatican. Il cite le « CV » de Francesca Chaouqui, rédigé par Vallejo Balda : « Expérience de plusieurs années dans le domaine du conseil en gestion de la communication d’entreprise et en management des relations extérieures et institutionnelles ; leadership faisant autorité, fondé sur de grandes aptitudes en matière de relations publiques et de communication, et forte capacité à finaliser les contacts au niveau business ; guidée par des principes et des valeurs éthiques et moraux très forts ». Un CV qui se trouvait avec celui des 7 autres membres de la commission en pièce jointe d’un mail adressé par Vallejo Balda aux membres en question.

Collaboratrice-Papa

Profil de Francesca Immacolata Chaouqui sur LinkedIn

« Dans son e-mail du 18 juillet, envoyé le matin à 9 heures 41, Mgr Vallejo Balda demandait aux destinataires de garder le secret, écrit Sandro Magister. Mais tout de suite après, ce matin-là, Francesca Chaouqui avait déjà violé la consigne, en faisant suivre l’e-mail de Vallejo Balda, avec les trois fichiers joints, à un certain nombre de ses contacts. » Tout en niant son appartenance à l’Opus Dei, Sandro Magister affirme qu’elle « fréquente des résidences romaines de l’Opus ». Pour lui, la nomination de Mgr Ricca et de Francesca Chaouqui, puis la décision de les maintenir en poste, sont « la négation vivante de du programme de nettoyage et de réforme ».

© Malesherbes Publications

Lavie.fr : http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-a-t-il-des-ennemis-a-rome-26-08-2013-43371_16.php

 

 

VATICAN D’EUX : Scandales aux Vatican, papeFrançois ne fait aucune correction de trajectoire

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Plus de deux mois se sont écoulés depuis que “Mgr” Battista Ricca a été malencontreusement nommé “prélat” de l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.

Ricca et pape-François

Un média romain a révélé les frasques gays de “Mgr” Ricca qui venait d'être nommé à la banque du Vatican

Ces nominations ont été toutes les deux faites par papeFrançois et la première a été pour lui une décision très personnelle.

Francesca Immacolata Chaouqui

Un nouveau Conseiller du pape argentin pose nue

Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste…

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Telle est l’introduction de Sandro Magister dans son article du 26 août dernier (Voir plus bas).

Topless et tweetant : le nouveau visage féminin du Vatican

 

 

Chaouqui et son BoyfriendAu cours des deux millénaires de l’Église catholique romaine, il n’y a jamais eu un conseiller papal qui ait affiché (même discrètement) une photo seins nus d’elle-même sur l’Internet, en étant “grignoté” sur l’épaule par son compagnon (boyfriend) de la même façon déshabillé.

La photo semi-nue de F. I. Chaouqui (…Immacolata était surement un désir de sa maman… mais le résultat n’est pas là !!! — Il n’y en a qu’Une d’Immaculée !) et son partenaire masculin qui est sorti sur son compte YouTube,(1) a finalement été retirée. Voici la capture d’écran  par News.com.au de la photo initialement publiée.

Francesca Chaouqui a brisé le moule au Vatican dominée par les hommes. Âgée de seulement 30 ans, elle a récemment été nommé par le “pape” François comme la seule femme sur une puissante commission de huit membres chargé de réformer les finances scandaleuses (elles aussi !!!) du Vatican.

L’italo-marocaine (2) “PR woman” (3) glamour, qui a récemment travaillé comme journaliste en charge de la communication et des relations extérieures chez Ernst & Young Italia, a déjà été surnommée la « lobbyiste du Pape ».

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Elle est la seule femme qui fait partie du comité de conseillers du pontife. Francesca Chaouqui a connu la gloire pour ses tweets incendiaires sur le Vatican :

Lorsque Benoît a abandonné son pontificat, Chaouqui a écrit sur son compte Twitter : « Il a gagné Bertone. J’étais sûr qu’il ne le ferait pas, mais il a jeté l’éponge. En tant que croyante, je suis juste déçue. » Mais ce n’était pas son premier ni son dernier commentaire robuste.

Chaouqui par exemple, a chaleureusement félicité l’un des journalistes qui ont découvert les documents du Vatileaks. « Heureusement que tu existes », a-t-elle écrit à l’enquêteur Gianluigi Nuzzi, qui a publié un livre avec les documents volés par le Majordome de Benoît XVI, « Bravo, c’est ce qu’on appelle faire une bonne information. Fier de vous. »

Mais dans un autre, elle a dit que Paolo Gabriele, l’ancien Majordome de Benoît XVI, n’avais pas fuité (répandu) les dossiers papaux publiés dans ce livre à succès – bien qu’il ait été reconnu coupable du vol et la fuite de ceux-ci.

twitter_logoDans un autre encore, elle a catalogué le Cardinal Tarcisio Bertone, le secrétaire d’État du Vatican, comme “corrompu”. Le Cardinal Bertone nie la corruption et envisagerait une action en justice…

En attendant, Giulio Tremonti, un ancien ministre des Finances italien, a dit à la mi-août qu’il poursuivait en justice Mme Chaouqui et des journaux pour un autre tweet où elle a dit qu’il était homosexuel.

Avec son nom et son image à l’honneur, la Miss Chaouqui a rapidement fermé son compte du réseau de micro-blogging, ce qui n’a pas empêché les médias italiens de récupérer avant cela une copie de certains de ses tweets les plus controversés.

 

* * *

 

logo_chiesa

Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur

 

Il est prélat de l’IOR, elle est membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican. Deux nominations qui ont été voulues et décidées par le pape François mais qui sont la négation vivante de son programme de nettoyage et de réforme.

Sandro Magisterpar Sandro Magister

Francesca Immacolata Chaouqui

ROME, le 26 août 2013 – Plus de deux mois se sont écoulés depuis que Mgr Battista Ricca a été malencontreusement nommé “prélat” de l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui (photo) a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.

Ces nominations ont été toutes les deux faites par le pape François et la première a été pour lui une décision très personnelle.

Et tout de suite après, dans un cas comme dans l’autre, de graves contre-indications ont été découvertes dont le pape ne savait rien initialement.

Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste.

*

En ce qui concerne le “prélat” de la banque du Vatican, le pape François, après l’avoir nommé, a été rapidement informé, par plusieurs personnes dignes de confiance, des antécédents scandaleux du personnage et des protections dont il avait bénéficié et bénéficie encore actuellement au Vatican. Et il a exprimé sa gratitude à ces personnes.

Mais, dans l’avion qui le ramenait du Brésil, le pape Jorge Mario Bergoglio a évité, lorsqu’il a répondu à une journaliste, de prendre une position nette en ce qui concerne l’affaire de Mgr Ricca.

Les propos du pape que les médias du monde entier ont repris avec le plus d’emphase – en un festival de commentaires favorables à son “ouverture” aux homosexuels – ont été interprétés comme une façon de suspendre son jugement : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu’elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ? ».

Quelques jours après être rentré à Rome, le pape François a été plus clair. Il a fait savoir à la secrétairerie d’état que Mgr Ricca « restera à son poste ».

Et c’est ainsi que va rester intacte, à travers celui-ci, la contradiction spectaculaire entre d’une part la volonté de nettoyer et de réorganiser la curie romaine exprimée à plusieurs reprises par le pape François et d’autre part le fait que celui-ci continue à faire confiance au “prélat” qu’il a nommé et qui est vraiment le parfait symbole de ces comportements scandaleux et de ces “lobbies” qui devraient être balayés.

*

L’affaire de Francesca Immacolata Chaouqui est différente de celle de Mgr Ricca. La secrétairerie d’état du Vatican disposait déjà, à son sujet, d’informations précises plusieurs mois avant qu’elle ne soit nommée, le 18 juillet dernier, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Saint-Siège, avec la possibilité d’accéder à tous les documents les plus confidentiels.

Mais que pour la création de cette commission et la nomination de ses huit membres, le pape François a agi de manière autonome. La secrétairerie d’état n’y a pas été associée et elle n’en a été informée qu’après coup.

La secrétairerie d’état avait déjà été mise en état de pré-alerte, au printemps 2012, par certains articles parus dans le plus lu des quotidiens progressistes italiens, “La Repubblica”.

Il était affirmé dans ces articles que Paolo Gabriele, le majordome de Benoît XVI arrêté et condamné pour avoir volé au pape une quantité énorme de documents confidentiels qui étaient ensuite transmis à la presse, n’était pas le seul, à la curie, à avoir agi de cette manière, mais que d’autres, comme lui et après lui, étaient encore en activité, parmi lesquels une femme.

Les “révélations” concernant cette affaire ne donnaient pas le nom des personnes impliquées. Y compris la dernière interview anonyme, celle qui a fait le plus de bruit, publiée dans “La Repubblica” le 7 mars 2013, quelques jours avant le conclave qui a élu Bergoglio pape.

Mais la personne interviewée était tellement bavarde qu’elle se vantait à droite et à gauche d’être l’informatrice qui fournissait la matière des articles de “La Repubblica” : Francesca Immacolata Chaouqui, 32 ans, fille d’un père marocain et d’une mère calabraise, vivant à Rome, mariée. Elle a été chargée, de 2007 à 2009, des relations extérieures du cabinet international d’avocats Pavia & Ansaldo, puis, à partir de 2010, du cabinet Orrick Herrington & Sutcliffe et enfin, à partir de 2013, du cabinet Ernst & Young, disposant pour cela d’un vaste réseau de relations réelles ou relevant de la vantardise, composé de journalistes, de politiciens, d’hommes d’affaires, de prélats et de cardinaux.

Lorsque, dans les jours où avait lieu le conclave, l’identité de l’informatrice anonyme de “La Repubblica” est parvenue aux oreilles du substitut à la secrétairerie d’état, l’archevêque Giovanni Angelo Becciu, celui-ci a adressé une protestation au journal. À partir de ce moment, la publication d’articles clairement attribuables à la “source” Chaouqui a en effet cessé.

Voilà pourquoi lorsque, le 18 juillet, on a appris que le pape avait nommé cette jeune “Public Relations” membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican, ceux qui connaissaient ses antécédents ont été absolument stupéfaits.

Mais même les gens qui ne savaient rien d’elle auraient pu très facilement se faire une idée du personnage. Il suffisait pour cela d’ouvrir sa page Twitter, d’y lire son auto-présentation, de parcourir ses messages.

On y apprenait, entre autres choses, que Francesca Chaouqui a un lien direct avec Gianluigi Nuzzi, le journaliste qui a reçu et publié les documents volés à Benoît XVI par son majordome infidèle, et qu’elle est une informatrice assidue du site dagospia.com, le réceptacle de médisances et poisons vaticanesques le plus lu d’Italie.

Par précaution, le 23 juillet, Francesca Chaouqui a retiré sa photo (voir ci-dessus) et, le 10 août, elle a désactivé sa page Twitter. Mais elle l’a fait trop tard et de manière incomplète.

*

Étant donc établi que le pape François ne connaissait pas personnellement Francesca Chaouqui, qui l’a convaincu de la nommer à un poste à si hautes responsabilités ?

L’hypothèse la plus crédible conduit à Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, secrétaire de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège et également, depuis le 18 juillet, secrétaire et factotum de la commission nouvellement créée dont Francesca Chaouqui est membre.

Mgr Vallejo Balda, 52 ans, est espagnol et membre de la Fraternité de la Sainte-Croix, la branche sacerdotale de l’Opus Dei. Après avoir donné la preuve de ses talents d’administrateur dans le diocèse d’Astorga, il s’est distingué en organisant avec succès les Journées Mondiales de la Jeunesse de Madrid, en 2011, aux côtés du cardinal Antonio María Rouco Varela. Ce qui a favorisé, la même année, sa promotion à la fonction de numéro deux de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège, à Rome.

À ce nouveau poste, Vallejo Balda a dépassé, dans les faits, son supérieur direct, le cardinal Giuseppe Versaldi, qui est désavantagé – entre autres – par le fait qu’il appartient à l’équipe déclinante du cardinal secrétaire d’état Tarcisio Bertone.

Il n’est donc pas surprenant que, une fois élu pape, Bergoglio ait rapidement détecté dans le dynamique monsignor espagnol l’un des hommes sur lesquels il pourrait compter pour la réorganisation administrative de la curie.

La preuve en est le rôle dominant que le chirographe pontifical instituant la commission attribue à Mgr Vallejo Balda : non seulement celui-ci est le secrétaire de la commission, mais il en est également le « coordinateur qui a des pouvoirs de délégué et qui agit au nom et pour le compte de la commission en ce qui concerne la collecte des documents, données et informations nécessaires à l’exercice de ses fonctions institutionnelles ».

On peut d’autre part affirmer que le pape a également confié la tâche de choisir et de recruter les membres de la commission à Vallejo Balda. Cela se déduit de la lettre par laquelle celui-ci a annoncé à chacun d’eux sa nomination et de sa manière de rédiger les curriculum vitæ, en se référant (dans un italien quelque peu confus) aux rencontres personnelles qu’il a eues avec l’un ou l’autre.

On peut, par exemple, lire ceci à propos de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Singapour, George Yeo :

« C’est un homme courtois et empressé, mais il a un style intellectuel fort ; il a beaucoup lu et connaît à fond les plaques tectoniques mouvantes de l’Histoire. C’est, ou c’était les deux fois où j’en ai parlé longuement avec lui, un catholique sérieux et consciencieux, ayant beaucoup d’intuitions fascinantes à propos du catholicisme avec des caractéristiques chinoises ».

Et à propos de Francesca Chaouqui :

« Expérience de plusieurs années dans le domaine du conseil en gestion de la communication d’entreprise et en management des relations extérieures et institutionnelles ; leadership faisant autorité, fondé sur de grandes aptitudes en matière de relations publiques et de communication, et forte capacité à finaliser les contacts au niveau business ; guidée par des principes et des valeurs éthiques et moraux très forts ».

Ces curriculum vitæ – comportant les adresses électroniques et les numéros de téléphone privés – se trouvaient dans l’un des trois fichiers joints à l’e-mail confidentiel par lequel, le 18 juillet, Mgr Vallejo Balda a annoncé de manière anticipée aux sept autres membres de la commission la publication, le jour suivant, du chirographe par lequel le pape les nommait.

Les deux autres fichiers joints étaient d’une part le texte du chirographe pontifical et d’autre part l’annexe au chirographe lui-même, également signée par le pape François, indiquant les mesures opérationnelles pour la commission. Et portant la mention :

« Ne pas publier et ne pas distribuer en dehors de la commission ».

Le premier de ces deux documents a effectivement été rendu public le lendemain. Le second, non. Mais on peut le lire sur cette page de www.chiesa :

> Disposizioni operative… (en italien)

Dans son e-mail du 18 juillet, envoyé le matin à 9 heures 41, Mgr Vallejo Balda demandait aux destinataires de garder le secret.

Mais tout de suite après, ce matin-là, Francesca Chaouqui avait déjà violé la consigne, en faisant suivre l’e-mail de Vallejo Balda, avec les trois fichiers joints, à un certain nombre de ses contacts.

On a dit que Francesca Chaouqui appartient à l’Opus Dei, comme Mgr Vallejo Balda. Mais ce n’est pas vrai.

En revanche il est certain qu’elle fréquente des résidences romaines de l’Opus, parmi lesquelles celle où habite le numéraire Joaquin Navarro-Valls, l’inoubliable porte-parole de Jean-Paul II.

__________

Les précédents articles de www.chiesa à propos des cas de Mgr Ricca et de Francesca Immacolata Chaouqui :

> Double tempête sur l’IOR (3.7.2013)

> Le prélat du lobby gay (18.7.2013)

> La tromperie ayant été révélée, François “saura comment agir” (25.7.2013)

> La “segretariola” de François, le pape qui veut tout faire lui-même (8.8.2013)

__________

À propos de Mgr Vallejo Balda, le portrait flatteur qu’en a fait José Manuel Vidal sur “Religión Digital” :

> Quién es Lucio Ángel Vallejo Balda, el nuevo “gerente del papa” (en espanol)

__________

Traduction française par Charles de Pechpeyrou.

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www.chiesa : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350582?fr=y

 

 


[1] En 2010, elle a affiché un diaporama sur YouTube qui comprend plusieurs portraits de studio apparemment nus avec son petit ami.

[2] Francesca Chaouqui âgée de 30 ans (Sandro Magister lui donne 32 ans, d’autres 27 !!!) est née d’un père français d’origine marocaine et d’une mère italienne. Elle fait partie de «Vedro» (“je verrai”), le think tank dirigé par Enrico Letta. Et elle est inscrite à la FERPI, la Fédération des relations publiques italiennes qui depuis des années se bat pour que le parlement approuve une loi pour la transparence des activités de lobbying. Elle se présente ainsi sur sa page Twitter : « Je vis comme si j’avais plus de temps, j’aime, je souris toujours, parfois je me mets en colère, j’écris la nuit. Heureuse ».

La presse italienne l’encense déjà et la présente même comme une excellente gestionnaire. Le quotidien La Repubblica rappelle ainsi son passage chez Ernst & Young où elle s’est occupée de communication et de relations publiques.

Mais si Francesca Chaouqui a du sang marocain, La Republicca voit d’abord en elle une fervente catholique, plutôt proche de l’Opus Dei, un mouvement de l’Eglise catholique qui fait du travail et de la moindre circonstance de la vie comme une occasion de rencontrer Dieu.

[3] PR woman (Femme responsable des relations publiques)

60ème anniversaire des larmes de la Vierge à Syracuse

with one comment

Madonna delle Lacrime di Siracusa

 

C’était le samedi 29 aout, au jour octave de la fête du Cœur Immaculé de Marie, à Syracuse, Sicile, dans le quartier du faubourg Sainte-Lucie, le plus pauvre de toute la ville. Sanctifié jadis par le martyre de Sainte Lucie, ce quartier avait été un berceau du christianisme. C’était maintenant un quartier majoritairement communiste. La rue des Jardins de Saint Georges était parmi les plus humbles de ce quartier populeux, et, au n° 11, se trouvait la maison la plus modeste, habitée par de pauvres et laborieux ouvriers, les jeunes époux Giusto-Iannuso.

Dans leur chambre, un buste de plâtre, offert en cadeau de mariage par une parente, quelque mois plus tôt, est accroché au mur. C’est une statuette de la Vierge Marie montrant son Cœur, non pas selon l’iconographie classique, transpercé d’un glaive de douleurs, mais entouré d’épines, des flammes s’en élevant, comme dans l’apparition de Notre-Dame de Fatima du 13 juin 1917.

Ce matin là, Antonina, la jeune épouse, qui souffrait cruellement d’une grossesse difficile depuis plusieurs mois, avait dû garder le lit. Ce fut elle qui aperçut la première l’étonnant miracle. Puis sa belle sœur, Grazia Iannuso : « J’ai vu que la madone pleurait, elle pleurait pour de bon, les larmes lui coulaient des yeux ».

Des voisins, bientôt une petite foule constatèrent le phénomène. Dans cette matinée du samedi 29, la Vierge a pleuré à six ou sept reprises, et elle pleura de nouveau le soir, peu après que le mari, Angelo, fut rentré : « Alors, je me suis mis à genoux et j’ai prié. »

Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la vérité sur Fatima, 1986
Dr Ottavio Musumeci, A Syracuse la Madonne a pleuré, Salvator, 1956

 

* * *

 

Fotografia eseguita il 31 agosto 1953  dal fotografo Giuseppe Saraceno  e presentata al Tribumile ecclesiastico

Photographie prise le 31 Août 1953
par le photographe Giuseppe Saraceno
et présenté au Tribunal ecclésiastique

 

Les 29, 30, 31 aout et 1er septembre 2013, les habitants de Syracuse et de la Sicile, vont célébrer le 60ème anniversaire des larmes de la Vierge à Syracuse (1953).

 

Le petit relief de plâtreLes 29, 30 et 31 Août et le 1er Septembre 1953, un petit relief de plâtre, représentant le Cœur Immaculé de Marie, placé au chevet du lit d’un jeune couple, Angelo Iannuso et Antonina Giusto, habitant au n° 11 de la Via degli Orti di San Giorgio, a versé des larmes humaines.

Le phénomène se reproduisit, à intervalles plus ou moins longs, aussi bien dans la maison qu’au dehors.

Siracusa - Via degli Orti di San Giorgio 11 - Casa della Lacrimazione della Madonna a Siracusa

Syracuse - Via degli Orti di San Giorgio 11- La maison des Larmes de la Vierge Marie à Syracuse (de nos jours)

Il attira immédiatement une multitude de personnes qui purent observer de leurs propres yeux, toucher de leurs mains, recueillir des larmes et constater qu’elles étaient salées.

photogrammesLe 2e jour du versement des larmes, un cinéaste-amateur de Syracuse a tourné un des moments du versement des larmes. (Voir les vidéos ci-dessous)

Celui de Syracuse a été un des très peu événements ainsi documentés.

Le 1er Septembre, une commission d’experts chimistes et de médecins, sur mandat de la Curie archiépiscopale de Syracuse, après avoir prélevé le liquide qui jaillissait des yeux du petit tableau, le soumit à des analyses microscopiques.

La réponse de la science fut : “larmes humaines”. Au quatrième jour, aussitôt après les analyses scientifiques, le petit tableau cessa de pleurer.

Le Dimanche 30 Août, le 2e jour du larmoiement.

Nicola Guarino, un cinéaste-amateur de Syracuse, avec sa caméra, a filmé en 300 photogrammes le larmoiement.

Dans ces images, il y a filmé la formation, l’écoulement et le versement des larmes.

L’œil humain pourrait même se laisser suggestionner, mais l’objectif de la caméra donne une ultérieure preuve de la réalité des faits.

Madonna delle lacrime

Le 1er Septembre, à 11h, une équipe de médecins et d’analystes, sur mandat de la Curie Archiépiscopale de Syracuse, se rendit au domicile de la famille Iannuso. Après avoir essuyé le visage du petit tableau et attendu que le phénomène se répétât, ils ont prélevé plus d’un cm3 du liquide qui jaillissait des yeux de la Vierge. Ce liquide soumis à des analyses microscopiques a fait noter la présence de traces de protéines et d’urates, de substances qu’on peut vérifier dans les larmes d’un enfant et d’un adulte. La réponse de la science fut: “larmes humaines”.

Commissione

Commission de médecins et d'analystes, nommé par l'archevêque de Syracuse

 

Témoignages et Conversions


Le témoignage de Mme Iannuso :

« … Je me rendis compte, à ma grande stupeur, que l’effigie de la Vierge versait des larmes. Pleine d’émotion, j’appelai ma belle-sœur Grazia Iannuso et ma tante Sgarlata Antonina, qui étaient à mon chevet pour m’assister, leur indiquant les larmes. Au premier abord, celles-ci crurent qu’il s’agissait d’hallucinations due à ma maladie, mais après maintes insistances de ma part, elles s’approchèrent du tableau et constatèrent elles aussi que des larmes s’écoulaient effectivement des yeux de la Vierge et quelques gouttes allèrent tomber sur le chevet du lit. »

Le témoignage d’un passant :

« … J’ai eu la chance d’observer de mes yeux une larme qui allait en grossissant dans la fossette lacrymale de l’œil droit et à un moment donné, elle s’est dirigée sur la joue jusqu’à la mandibule en direction du menton … J’étais ému ; je ne pus pas m’empêcher de pleurer et j’ai hoqueté ; j’ai eu presque honte que d’autres personnes s’aperçoivent que je pleurais, j’ai détourné mes yeux et j’ai vu que tous pleuraient … »

(Di Pietro Sebastiano, employé)

Anna Vassallo

Anna Vassallo

 

Les guérisons physiques considérées extraordinaire de la commission médicale, créée à cet effet étaient environ 300 (jusqu’à la mi-Novembre 1953).

En particulier, la guérison d’Anna Vassallo (tumeur), Enza Moncada (paralysie), John Tarascio (paralysie).

 

 

 

Enza Moncada

1. — Enza Moncada

Enza Moncada

2. — Enza Moncada

Il y avait aussi des guérisons spirituelles ou des conversions.

Siracusa, Lacrimazione della Madonna a Siracusa, La lapide ricordo

La plaque souvenir sur la façade de la maison

L’Épiscopat Sicilien, en présence du Card. Ernesto Ruffini, a conclu à l’unanimité “qu’on ne pouvait mettre en doute la réalité des faits concernant la lacrymation” de Marie à Syracuse. (13. 12. 1953)

“Les évêques de la Sicile, réunis hier pour la conférence habituelle à Bagheria (Palerme), ont écouté la relation complète de S.E. Mgr. Hector Baranzini, Archevêque de Syracuse, à propos de la “lacrymation” de l’image du Cœur Immaculé de Marie qui s’est répétée plusieurs fois les 29 – 30 – 31 Août et le 1er Septembre de cette année, à Syracuse (au n° 11 de la Via degli Orti). À la suite d’un examen attentif des dépositions attestées sous serment de nombreux témoins oculaires, ils ont émis à l’unanimité le jugement qu’on ne peut mettre en doute la réalité des faits. “Ils ont donc exprimé le vœu qu’une si miséricordieuse manifestation de la Mère céleste entraîne tous les fidèles à une salutaire pénitence et à une dévotion plus vivante envers le Cœur Immaculé de Marie en souhaitant l’urgente construction d’un Sanctuaire qui perpétue le souvenir du prodige.”

 

Voyons donc maintenant les films tournés à l’époque :

Vidéo 1 : Il miracolo delle lacrime della Madonna prima parte (Le Miracle de Notre-Dame des Larmes première partie)

Vidéo 2 : Il miracolo delle lacrime della Madonna seconda parte (Le Miracle de Notre-Dame des Larmes deuxième partie)

Vidéo 3 : Il miracolo delle lacrime della Madonna terza parte (Le Miracle de Notre-Dame des Larmes troisième partie)

 

 

Pie XII régnant :


Audience de Pie XII concluant la Session Mariale de Sicile

Un an après, le Dimanche 17 Octobre 1954, le Pape Pie XII, a conclu la Session Mariale de Sicile avec un Radio-message durant lequel, entre autres, a dit :

« Pourtant, ce n’est pas sans une vive émotion que nous avons pris connaissance de la déclaration unanime des évêques de Sicile sur la réalité de cet événement. Sans aucun doute, Marie est, au Ciel, infiniment heureuse et n’éprouve ni douleur ni tristesse. Pourtant elle ne reste pas insensible. Elle nourrit toujours amour et pitié pour le genre humain malheureux auquel Dieu l’a donnée pour Mère lorsque, douloureuse et en larmes, elle se tenait debout au pied de la Croix où était attaché son Fils. Les hommes, comprendront-ils le secret langage de ces larmes ? Oh les larmes de Marie ! C’étaient sur le Golgotha des larmes de compassion pour son Jésus et de tristesse pour les péchés du monde. Pleure-t-elle encore pour les plaies renouvelées dans le Corps mystique de Jésus ? Pleure-t-elle pour tant de fils chez qui l’erreur et le péché ont éteint la vie de la grâce et qui offensent gravement la Majesté divine ? Attend-t-elle en pleurant tristement le retour toujours retardé d’autres hommes qui sont aussi ses fils ? Ou d’autres, autrefois fidèles, entraînés par de faux mirages ? » (A.A.S. 46 (1954) 658-661)

 

 

Le Message


Pourquoi la Madone a-t-elle pleuré ?

Casa Lucca

« Les hommes comprendront-ils le mystérieux langage de ces larmes ? », se demandait le Pape Pie XII, dans son Radio-message en l’an 1954. À Syracuse, Marie n’a pas parlé comme à Cathérine Labouré à Paris (1830), comme à Maximin et Mélanie à La Salette (1846), comme à Bernadette à Lourdes (1858), comme à François, Jacinthe et Lucie à Fatima (1917), comme à Mariette à Banneux (1933). Quand il n’y a plus de mots, les larmes sont les derniers mots. Les larmes de Marie sont le signe de l’amour maternel et de la participation de la mère aux vicissitudes de ses enfants. Quiconque aime partage. Les larmes sont l’expression des sentiments de Dieu envers nous : c’est un message de Dieu à l’humanité. L’appel pressant à la conversion du cœur et à la prière, que Marie nous a adressé dans ses apparitions, nous est adressé encore une fois à travers le langage silencieux mais éloquent de ses larmes. Marie a pleuré d’un humble tableau en plâtre ; Marie a pleuré au cœur de la ville ; Marie a pleuré dans une maison tout près d’une église chrétienne et d’une église évangélique ; Marie a pleuré, dans une habitation très modeste d’un jeune couple, sur une maman qui attendait son premier enfant, sur une jeune maman atteinte de toxicose gravidique. Aujourd’hui, pour nous, tout cela doit avoir un sens … Le tendre message de soutien et d’encouragement de la Mère est évident : Elle souffre et lutte avec tous ceux qui souffrent et luttent pour défendre : la valeur de la famille, l’inviolabilité de la vie, la culture de l’essentiel, le sens du Transcendant contre le matérialisme dominant et la valeur de l’unité. Marie, avec ses larmes, nous met en garde, nous guide, nous encourage et nous soulage.

http://www.madonnadellelacrime.it/fr

[stextbox id= »warning »]

On le voit, la conclusion conciliaire est toute matérielle (même s’ils parlent de “matérialisme dominant” !) et “dans l’actualité” [2013]… Pour eux « le message des larmes [ n’est simplement qu’ ] une invitation à la conversion, à la prière, à la pénitence » !…

[/stextbox]

 


Pourquoi la Madone a-t-elle pleuré ?

Madonna delle lacrime

Et si c’était tout simplement parce que, un lustre plus tard son “Pastor angelicus” dont la santé décline brusquement en 1954 (!!! Quelques mois seulement après larmes de Syracuse…) va mourir d’une attaque cérébrale le 9 octobre 1958 à Castel Gandolfo après avoir dit de lui-même qu’il était « le dernier Pape Pie », l’« ultime chaînon d’une longue dynastie » (1)Et que la Sainte Église de son divin Fils serait livrée ensuite au mystère d’iniquité et que « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. » (Léon XIII : “Exorcisme contre Satan et les anges apostats”, 1884)

Pie XII

 

La Vierge en pleur à La SaletteLa Très Sainte Vierge Marie, La Madone, a pleuré aussi (et les conciliaires du susdit site n’en parle pas ; ils disent seulement qu’Elle a parlé…) à La Salette !

Elle a pleuré sur la sainte Montagne de La Salette parce que « les prêtres [ministres de son Fils] sont devenus des cloaques d’impureté » et que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. » et que « L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. »…et que…et que… et que…

Des enfants priant pour  Pie XII à sa mort en 1958

Des enfants priant pour Pie XII à sa mort en 1958


 

 

Sede Vacante

 


[1] D’après Jean Guitton, il aurait dit de lui-même qu’il était « le dernier Pape Pie », l’« ultime chaînon d’une longue dynastie » cf. les dernières pages livre “Le Pape Roi” de Robert Serrou (01/03/92, Perrin). On peut le comprendre aussi dans un autre sens !

Written by Cave Ne Cadas

août 27th, 2013 at 10:41

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IN MEMORIAM : M. l’Abbé Joseph Vérité

with 7 comments

Lundi 26 août,

Troisième anniversaire de la mort de M. l’abbé Vérité.

Requiescat in Pace

Souvenez-vous dans vos prières de ce grand et infatigable prédicateur des Exercices de saint Ignace antilibéraux, jugé par le juste tribunal de Dieu le 26 août 2010.

Restez fidèle !

– Restez fidèle à la seule Foi enseignée par Notre-Seigneur Jésus-Christ et Sa Sainte Église, la Foi de toujours qui ne peut pas changer ;

– Restez fidèle aux seuls sacrements de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ceux donnés par la sainte Église depuis 2000 ans ;

Restez fidèle aux catéchismes de la sainte Église, aux enseignements des papes catholiques, aux enseignements des saints de toujours ;

Restez fidèle à la très sainte Vierge Marie, veillant à être dans la VRAIE dévotion, évitant les sept fausses dévotions signalées par saint Louis-Marie Grignion de Montfort ;

Restez fidèle en tout, ne changez rien, refusez toutes les nouveautés, refusez tout Vatican II, refusez ses faux papes, ses faux évêques, ses faux prêtres, ses faux sacrements, ses catéchismes, ses enseignements erronés. La Religion instituée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ne peut pas changer. La très Sainte Vierge Marie triomphera un jour prochain, l’erreur sera écrasée , la vérité de toujours vaincra.

* * *

Écoutons l’abbé Vérité nous parler Marie-Madeleine :

[audio:http://catholicapedia.net/audio/ab-Verite_2009_Maria-di-Magdala.mp3|titles=La pécheresse|artists=Abbé Joseph Vérité]

La tradition chrétienne a toujours reconnu en Marie-Madeleine une figure insigne du repentir, un modèle de l’amour confiant du pécheur pardonné par le Christ, un exemple de vie contemplative. La disciple femme la plus importante de Jésus-Christ après sa propre mère.

la-femme-pecheresse-au-pied-de-jesus-par-ruben

Nous vous proposons ci-dessous, un texte de Ludovic Lécuru, bénédictin conciliaire, de bonne facture pour illustrer la pénitente Marie de Magdala que nous avons fêté le 22 juillet :

Panégyrique en l’honneur de Marie-Madeleine

Par Dom Ludovic Lécuru, osb                   (Bénédictin conciliaire)

 

van der Weyden, Marie-Madeleine lisant

Marie Madeleine lisant par van der Weyden

Qui est Marie-Madeleine ?

Qui est été cette femme extraordinaire qui, selon le 4e Évangile, a vu le Christ ressuscité avant même que celui-ci ne se montrât à ses apôtres ?

Qui est-elle, celle qui par lui fut chargée de leur transmettre le cœur même de notre foi : “le Christ est ressuscité d’entre les morts” (1 Co 15, 4-5) ?

Pourquoi Marie-Madeleine mérite-t-elle d’être appelée “l’apôtre des apôtres”, comme l’a qualifiée en son temps le cardinal de Bérulle ?

Autant de questions qui peuvent nous éclairer sur l’importance et son témoignage pour nous tous qui la célébrons aujourd’hui avec liesse.

 

* * *

 

Marie-Madeleine, Marseille

Marie-Madeleine prêchant à Marseille

La légende raconte que l’évangélisation de la Provence est due à Marie-Madeleine et aux plus proches amis de Jésus.

Il faut aimer les légendes. Elles nous disent autrement les choses.

Certes, il ne faut pas être dénué d’esprit critique au risque de tomber dans la crédulité. Il n’empêche : les légendes ne mentent jamais. Elles exagèrent juste un petit peu. La part de réalité est toujours à chercher au-delà de ce qui est exagéré dans les légendes. Et il est plus difficile de prouver qu’elles ont tort que le contraire.

Les légendes s’appuient sur la certitude que rien n’est impossible à Dieu.

En l’an de grâce 43, soit peu de temps après la Pentecôte, un bateau sans voiles ni rames (sans doute le premier pointu (1)), poussé par la seule Providence divine, aurait quitté la Terre sainte et serait venu échouer tout près d’ici, à l’embouchure du Rhône.

À son bord, se seraient trouvés les saintes Femmes de l’Évangile : Marie, sœur de la mère de Jésus, Marie Salomé, la mère des apôtres Jacques et Jean, ainsi qu’un disciple, Maximin.

La légende ajoute que Lazare, celui-là même que Jésus ressuscita d’entre les morts, accompagné de ses deux sœurs Marthe et Marie, se seraient trouvés à bord de ce bateau de fortune.

Ces hommes et ces femmes de l’Évangile auraient été chassés et abandonnés en mer par Hérode, lequel voulait faire périr Lazare et ses sœurs afin de mieux faire disparaître les premiers témoins du Ressuscité.

Poussée par les courants, notre premier pointu, donc, aurait échoué en Camargue, là où se dresse aujourd’hui l’église des Saintes Maries de la Mer, si chère à tant de pèlerins depuis tant de générations.

Maximin aurait évangélisé Aix-en-Provence.

Lazare, Marseille dont il est le premier évêque et martyr.

Marthe aurait pris le chemin de Tarascon qu’elle délivra de la redoutable tarasque, bête odieuse qui semait la terreur.

Correggio, Noli Me Tangere

“Noli me tangere” par le Corrège

Quant à Marie-Madeleine, elle se serait retirée dans un lieu désert pour consacrer son cœur à celui-là même qui lui apparut victorieux de la mort le matin de Pâques.

Voici comment Marie-Madeleine retrouva en terre de Provence ce qu’elle avait toujours connu en Terre sainte : le soleil, la lumière, les vignes, les oliviers, les figuiers, les fifres et les tambourins…

La Provence devint pour Marie-Madeleine une terre à sanctifier, pour ne pas dire une autre Terre sainte.

C’est ici, à la Sainte Baume, mot qui veut dire grotte, que Marie-Madeleine passera les 33 dernières années de sa vie toute donnée à l’action de grâce pour tant de bienfaits reçus du Christ.

 

Statue de Marie-Madeleine, Sainte-Baume

Statue de Marie-Madeleine dans la grotte de la Sainte-Baume


 

Même si tout cela n’était que légende, une chose est sûre : les Provençaux ont toujours attribué les origines de leur foi aux amis mêmes de Jésus, à ceux qui l’ont connu, qui l’ont suivi, qui l’ont reçu chez eux, qui ont cru en lui, qui l’ont vu ressuscité et qui finalement l’ont annoncé.

Les Provençaux ont toujours enraciné leur foi dans l’événement central de l’histoire de toute l’humanité : la résurrection de Jésus le 3e jour comme il l’avait promis.

Si telle est la foi des Provençaux, alors, ce que nous célébrons aujourd’hui est une origine, une source. L’origine et la source de la foi des habitants de cette terre qui ressemble tant à la Terre sainte.

Ce ne sont pas les célébrations de ce jour qui donnent sens au passé et le crée. C’est le contraire qui est vrai. Ce qui s’est passé ici il y a bien longtemps grâce à Marie-Madeleine, et à tant d’autres amis de Jésus, donne sens aux célébrations d’aujourd’hui.

Nous ne sommes pas ici pour nous célébrer nous-mêmes au son des fifres et des tambours. Nous ne sommes pas ici pour exalter une terre et son histoire, comme si elles étaient leur propre but.

Nous sommes ici pour faire mémoire des racines chrétiennes propres à la Provence.

Mieux encore : nous sommes ici pour célébrer le Ressuscité aimé et annoncé ici par ses propres amis, à commencer par Marie-Madeleine, afin que nous aussi l’aimions et l’annoncions comme ses amis.

 

* * *

 

Ce qui surprend lorsque l’on découvre l’histoire de la Provence, ce sont en effet les saints.

La venue de Marie-Madeleine en Provence a inauguré de longues générations de saints comme si la sainteté avait toujours été viscéralement liée à la Provence.

Car la Provence, c’est aussi saint Trophime envoyé ici par saint Pierre lui-même. La Provence, c’est aussi saint Victor de Marseille ; saint Pons de Nice ; saint Césaire d’Arles ; saint Honorat de Lérins ; saint Fauste de Riez ; saint Cyprien de Toulon ; saint Léonce de Fréjus ; sainte Roseline des Arcs ; saint Eugène de Mazenod à Marseille, et tant d’autres inscrits au martyrologe.

La Provence, c’est aussi vous, les saints et les saintes d’aujourd’hui : sainte Suzanne de Brignoles, sainte Arlette de Sanary, saint Charles de Manosque, saint Jean-Pierre de Mirabeau… Car il doit bien y avoir une Suzanne à Brignoles, ou une Arlette à Sanary, ou un Charles à Manosque…

Les saints sont comme les santons de Provence : ils sont entièrement tournés vers Dieu. Ils lui apportent les trésors de leur vie quotidienne. En convergeant tout vers Jésus, ils convergent tous les uns vers les autres et donnant ainsi à la vie de tous les jours les traits de Évangile. C’est pour cette raison que les saints sont non seulement de grands évangélisateurs. Ce sont aussi de grands civilisateurs car la meilleure façon d’être humain, c’est d’être saint. Et là où il y a plus de sainteté, il y a plus d’humanité. L’histoire de la Provence est là pour nous le dire.

Par la sainteté de chacun d’entre nous, l’Église révèle son vrai visage au monde : une communauté d’hommes et de femmes de foi qui trouvent leur liberté en suivant le Christ, et leur repos en l’adorant.

Par la sainteté, l’Évangile est vécu et révélé au monde par des personnes vivantes.

Si ce n’est pas cette relation vivante et aimante avec le Dieu trois fois saint qui nous rassemble aujourd’hui, alors Marie-Madeleine qui est le prototype d’une telle relation, n’est plus qu’un mythe donnant prétexte à une allégresse sans lendemain. Mais ce n’est pas le cas.

 

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Marie-Madeleine, prototype d’une relation vivante et aimante avec le Dieu trois fois saint. Qu’est-ce que ces mots signifient ?

Au fond nous ne savons de Marie-Madeleine que ce que nous on dit l’Évangile. Or l’Évangile nous dit l’essentiel de la vie de Marie-Madeleine et, de là, l’essentiel de ce que notre vie est appelée à devenir.

Pour commencer, Luc nous apprend au chapitre 8 de son Évangile que parmi l’entourage féminin de Jésus, il y avait « Marie, appelée la Magdaléenne, de laquelle étaient sortis sept démons » (8, 2). Marie est ainsi appelée parce que originaire du bourg de Magdala, situé sur la rive occidentale du lac de Génésareth.

La même femme est mentionnée dans la finale de Marc qui fait allusion au matin de Pâques : « Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparu d’abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons » (16, 9).

Marc et Luc nous renseignent donc sur la conversion de Marie-Madeleine et sur sa présence au tombeau le matin de Pâques.

Arrêtons-nous donc à la mention “sept démons”.

Titien, Marie-Madeleine

Marie-Madeleine par Titien

Elle a souvent conduit – à tort (2) – à penser, premièrement, que Marie-Madeleine s’était livrée à la débauche. À un degré tel, qu’il aurait fallu, deuxièmement, un exorcisme au sens strict de la part de Jésus.

Ces deux interprétations sont extrêmement réductrices. D’une part parce que la première limite le péché à la luxure. Et d’autre part, parce que la seconde réduit le pécheur à un possédé. Et plus rien entre ces 2 extrêmes. Si bien que la plupart des gens (qui ne sont ni des débauchés ni des possédés) se considèrent blancs comme neige.

Pour se dégager d’une interprétation sommaire, rappelons que le nombre sept signifie la totalité. “Sept démons” signifie donc toutes les formes du vice et du péché auxquelles nous sommes tous tentés : colère, avarice, orgueil, gourmandise, paresse, mensonge, luxure… Qui ne sont peut-être pas les plus spectaculaires, mais en tout cas les plus efficaces.

Pensez-vous que Marie-Madeleine ait plus péché qu’aucun d’entre nous ? Peut-être juste un peu plus, mais à peine. Le péché de Marie-Madeleine fut certainement sa paresse spirituelle, sa vie superficielle, son oisiveté mondaine. Qui ne se reconnaîtrait là ?

Ce que l’Évangile nous précise de façon certaine est que Marie-Madeleine, libérée par Jésus de “sept démons”, est une personne qui s’est laissée sauver par Dieu. Une femme qui a accueilli la miséricorde de Dieu. Qui a voulu sortir de sa torpeur intérieure pour donner un véritable sens à sa vie. Marie s’était complu dans ce qui est vain et futile ici-bas. Mais au fond de son cœur, elle avait soif d’autre chose. Finalement, elle a dit oui là où le jeune homme riche avait dit non : elle a suivi Jésus et s’est consacrée à lui, seule réponse à ses désirs.

Jésus est celui qui a abordé Marie-Madeleine sans ambiguïté. Marie-Madeleine n’en revient pas : Jésus la connaît à fond. En la laissant s’approcher de lui, Jésus n’a pas voulu couvrir Marie-Madeleine de confusion. Il a voulu révéler sa soif de salut qu’aucune relation humaine n’avait jusqu’à présent pu étancher.

De la vie de Marie-Madeleine, il ne restait avec ses blessures secrètes, ses échecs successifs, ses espoirs déçus. C’est du moins ce qu’elle croyait jusqu’à ce que Jésus l’accueille.

L’accueil que Jésus a réservé à Marie-Madeleine l’a fait revivre et l’a remise debout. C’est comme une naissance d’en-haut dont Marie-Madeleine a fait l’expérience.

Aujourd’hui, Jésus porte ce même et unique regard de vie et de tendresse sur chacun d’entre nous.

Il tourne à jamais vers nous un visage de lumière qui sans cesse renouvelle notre humanité en la gardant des puissances des ténèbres. Il donne sens à notre vie. Il s’en fait le chemin et le but. Il comble nos désirs de vie.

Telle est la grâce de notre baptême que nous ne devons jamais oublier. Plus que nous certainement, Marie Madeleine s’est montrée reconnaissante pour le salut que Jésus lui a apporté.

La pécheresse chez Simon, Rubens

La pécheresse chez Simon
Fête dans la maison de Simon le Pharisien ;
Pierre Paul Rubens

Allons maintenant écouter ce qui est dit de Marie-Madeleine au chapitre 7 de Luc. Il y est question d’une femme pécheresse qui fait irruption chez Simon le Pharisien pour, nous dit Luc, « tout en pleurs, arroser les pieds de Jésus de ses larmes, les essuyer avec ses cheveux, les couvrir de baiser et les oindre de parfum » (7, 38).

La scène est belle et facile à imaginer.

Tout porte à croire, à la suite des Pères de l’Église, qu’il s’agit bien de la même femme : « Cette femme, Luc l’appelle une pécheresse. Jean la nomme Marie, et nous croyons qu’il s’agit de cette Marie dont Marc assure que sept démons avaient été chassés. » (St Grégoire, Homélies sur les Évangiles, 33, 1).

Délivrée par Jésus de ces sept démons, libérée de sa honte, libérée de ses remords, libérée de ses liens qui la retenaient loin de Dieu, Marie s’approche de Jésus et lui rend grâce pour cette vie nouvelle que Jésus lui apporte.

Tout l’être de Marie-Madeleine exprime au-delà des mots ce moment décisif de sa conversion et la reconnaissance qui en résulte. Marie entend cet appel à renaître et à vivre : « Tes péchés sont remis. Ta foi t’a sauvée. Va en paix. » (Lc 8, 48).

L’action de grâce de Marie-Madeleine doit inspirer la nôtre. Lorsque nous allons nous confesser, nous débarrasser de nos idoles morales, nous entendons les mots de Jésus entendus par Marie-Madeleine : « Tes péchés sont remis. Ta foi t’a sauvée. Va en paix ».

Encore faut-il que nous soyons conscients de devoir être sauvés.

 

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Maintenant que nous savons que la pécheresse repentie s’appelle Marie-Madeleine de laquelle sortirent sept démons, parlons d’une autre onction dont il est question dans l’Évangile, et qui implique également une certaine Marie. S’agit-il de la même Marie ? Si oui, alors nous en connaîtrons encore plus sur Marie-Madeleine et sur le sens de notre propre vie.

Matthieu, Marc et Jean nous parlent en effet d’une onction faite sur Jésus par Marie, la sœur de Lazare, pendant que Marthe faisait le service. Cette onction eut lieu à Béthanie quelques jours avant la Passion de Jésus (Jn 12; Mc 14). Il s’agit de Marie de Béthanie.

Cette fois, l’onction n’est plus faite avec des larmes, mais avec un parfum de grand prix : plus de 300 deniers. Autrement dit, le salaire de 300 jours de travail. Un salaire annuel.

La question est la suivante : la pécheresse de laquelle sortirent sept démons et qui s’appelle Marie de Magdala, est-elle aussi cette Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare que Jésus a ressuscité des morts ?

Pour faire court, oui. Les détails subtils donnés par Matthieu, Marc, Luc et Jean relatifs à ces deux onctions, l’une de larmes, l’autre de parfum, et à cette femme nommée Marie, se tuilent et se complètent d’une manière que seul un amoureux de la Parole peut saisir. Si bien qu’il est possible de dire qu’ « il y a bien dans l’évangile deux onctions distinctes faites sur Jésus, mais faites par la même femme, qui a voulu répéter à Béthanie les gestes intimement liés au moment décisif de sa conversion. » (Feuillet, Rv Th, 1975, pp.379-380).

Là encore, les Pères de l’Église latine ont toujours été en faveur de l’identification de la pécheresse de Luc, de la sœur de Lazare et de Marie-Madeleine. Saint Grégoire écrit notamment : « Cette femme que Luc nomme une pécheresse et que Jean appelle Marie (la sœur de Lazare), c’est la même femme, (Marie-Madeleine) dont Marc nous dit (16,9) que le Seigneur en avait chassé sept démons » et qui se trouvait au tombeau le matin de Pâques.

Un détail discret mais de grande importante nous met également sur la piste de l’identification de Marie de Magdala, pécheresse repentie, avec Marie de Béthanie : à chaque fois, Jésus est de son côté. Jésus est l’avocat de celle qui regrette ses péchés. Il est l’avocat de celle qui pleure à ses pieds. Il est l’avocat de celle qui oint ses pieds d’un parfum de grand prix.

Si Jésus prend ainsi la défense de cette humble femme si merveilleusement retournée par la grâce divine, c’est parce qu’il n’est pas venu pour les bien portants, mais pour les pécheurs.

 

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Si Marie originaire de Magdala, pécheresse convertie, est aussi Marie de Béthanie, alors elle est celle qui se met tout entière à l’écoute de Jésus, qui choisit la meilleure part, c’est-à-dire sa Parole, sa Personne, sa Présence.

Quand Marthe sa sœur se plaint auprès de Jésus parce qu’il la laisse, elle, Marthe, faire le service pendant que Marie est assise aux pieds de Jésus, là encore Jésus prend la défense de Marie.

Jésus veut faire comprendre à Marthe que la “meilleure part”, cette part véritablement nécessaire sans laquelle tout est futile et vain ici-bas, est autant à la disposition de Marthe qu’elle l’est de Marie. Jésus est tout autant en la présence de Marthe, juste là, à côté d’elle, qu’il l’est de Marie. Et Marthe ne le voit pas. D’où cette inquiétude et cette agitation – qu’il lui reproche.

Qu’en est-t-il pour nous, là encore ?

Qu’est-ce qui nous agite et nous inquiète ?

Cette meilleure part, Dieu vivant et parlant dans nos vies, le choisissons-nous ?

 

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On ne peut pas ignorer ce que l’Évangile nous dit de Marie-Madeleine, et prétendre être proche d’elle. En d’autres termes, on ne peut honorer Marie-Madeleine sans faire de sa vie un exemple pour nous, et des paroles que le Seigneur lui a dites, des paroles pour nous aujourd’hui. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous jouons pour elle des fifres et des tambourins. Cette musique, ces chants, ces processions en son honneur, sont nos prières, notre action de grâces à Dieu pour les mérites de cette femme qui a choisi Jésus comme l’unique réponse à sa soif de vie.

Marie-Madeleine s’est convertie, elle s’est repentie. Elle s’est tourné toute entière vers le Christ. « Sa résurrection a été plus merveilleuse que celle de son frère » (Saint Augustin)

Sa conversion n’a pas été sans lendemain. Marie-Madeleine a écouté la Parole du Seigneur. Elle a écouté la Parole de celui qui est le Verbe de vie. La Parole qui est à l’origine de tout ce qui existe. La Parole par laquelle nous avons tous été créés et qui nous humanise lorsque nous l’écoutons.

En dernier lieu, Marie-Madeleine a annoncé le Seigneur.

Le matin de Pâques, Marie-Madeleine se rend au tombeau “alors qu’il fait encore sombre.” Il reste comme une dernière étape pour dissiper complètement les ténèbres qui empêchent encore sa foi d’être totalement dans la lumière.

Marie-Madeleine, Croix. Tableau du peintre local André Thiry (1903-1982) situé au fond de l'église de Saint-Michel-en-Grève des Côtes-d'Armor, Bretagne

Marie-Madeleine au pied de la croix

Après les événements tragiques du vendredi Saint, lorsqu’elle avait suivi Jésus jusqu’au pied de la croix, Marie-Madeleine voulait apporter un dernier témoignage à celui qui avait tant compté pour elle et qu’elle considérait comme son Maître et Seigneur.

Mais quelle ne fut pas sa surprise et son angoisse en voyant le tombeau vide. Il ne lui reste même plus la dépouille de celui qui lui avait rendu la vie. Désemparée, Marie va prévenir les apôtres. Eux repartis, la présence des anges ne la console même pas. Lorsque Marie se trouve en présence de Jésus, elle ne le reconnaît pas.

Pourtant, c’est bien lui qui lui pose la question : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » ; « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et j’irai le chercher. »

Jésus lui dit alors un simple mot, prononcé avec la même tendresse divine qui avait conduit Marie à sa vie nouvelle : « Marie. »

Marie se retourne, mais elle s’était déjà retournée, elle qui avait quitté son vieux genre de vie pour se laisser reconnaître par le Seigneur. Les yeux de Marie s’ouvrent. Tout son être frémit. Elle s’exclame : « Rabbouni ! »

Noli me tangere, Alexandre Ivanov, 1834-1835

Noli me tangere par Alexandre Ivanov


 

Marie veut s’agripper au Seigneur pour ne plus le perdre à nouveau, mais celui-ci l’avertit : « Ne me touche pas. Mais va trouver mes frères et dis-leur : je monte vers mon Père et votre Père. »

Marie aurait voulu reprendre avec Jésus sa vie d’autrefois sur  les routes de Galilée, ou lorsqu’il se rendait à Béthanie. Reprendre les doux entretiens sur les dons de Dieu.

Marie-Madeleine annonce la résurrection

Marie-Madeleine annonce la résurrection aux Apôtres
(icône orthodoxe)

C’est bien Jésus en effet que Marie-Madeleine retrouve. Mais Jésus ressuscité d’entre les morts. Celui que l’on ne peut désormais saisir, toucher, retenir, garder avec nous que par la foi en son nom.

Marie comprend maintenant que c’est en annonçant Jésus qu’il restera proche d’elle, et que, elle, restera proche de lui.

Décidément, de tous les personnages de l’Évangile, Marie-Madeleine est celle dont l’itinéraire est le plus complet.

De son combat impossible contre les sept démons dont Jésus l’a délivré, à sa rencontre avec lui le matin de Pâques, en passant par ses larmes d’action de grâce, l’écoute de sa Parole, l’onction d’un parfum sans prix, Marie-Madeleine est le prototype du disciple.

De sa conversion à sa vision du Ressuscité, elle est à elle seule le prototype de tout apostolat. C’est ce qui en fait “l’apôtre des apôtres”.

 

Va trouver mes frères

Et le relais est passé.

Auprès des Apôtres.

Auprès des Provençaux.

Que Dieu bénisse la Provence.

 

R.P. dom Ludovic Lécuru
Abbatiale Saint-Maximin, 28 juillet 2013

www.mariemadeleine.fr

 

Marie-Madeleine portée par les anges

Marie-Madeleine portée par les anges par Jose Antonilez

 

 


 

Ndlr du CatholicaPedia : Les Évangiles rapportent trois « onctions » sur Jésus par Marie-Madeleine alias Marie de Béthanie.

Saint Matthieu situe la scène chez Simon le lépreux ; du parfum sur la tête de Jésus.

Saint Jean situe la scène chez Marthe et Lazare ; du parfum sur les pieds de Jésus.

Saint Luc situe la scène chez Simon le Pharisien ; de larmes et de parfum sur les pieds de Jésus.

« Tandis que Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, s’avança vers lui une femme, avec un flacon de parfum d’un prix élevé, et elle le versa sur sa tête alors qu’il était à table. » (Matthieu 26, 6)

Mt 26, 6 13 :

6 Comme Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux,
7 une femme s’approcha de lui, avec un vase d’albâtre (plein) d’un parfum fort précieux; et, pendant qu’il était à table, elle le répandit sur sa tête.
8 Ce que voyant, les disciples dirent avec indignation : « A quoi bon cette perte ?
9 On pouvait, en effet, vendre ce (parfum) très cher et en donner (le prix) aux pauvres. »
10 Mais Jésus, s’en étant aperçu, leur dit : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? C’est une bonne action qu’elle a faite à mon égard.
11 Car toujours vous avez les pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m’avez pas toujours.
12 En mettant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait en prévision de ma sépulture.
13 Je vous le dis, en vérité, partout où sera prêché cet évangile, dans le monde entier, ce qu’elle a fait sera raconté aussi, en mémoire d’elle. »

 

Jésus, Bethanie, Julius Schnorr von Carolsfeld

Jésus est oint à Béthanie ; Julius Schnorr von Carolsfeld ; 1851-60 gravure pour la “Bibel in Bildern”

 

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« On lui fit donc là un diner, et Marthe servait, et Lazare était l’un de ceux qui étaient à table avec lui. Marie donc, prenant une livre de parfum de vrai nard d’un grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie d’une odeur de parfum. » (Jean 12, 2-3)

 

Jn 12, 1 8 :

1 Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, le mort qu’il avait ressuscité.
2 Là, on lui fit un souper, et Marthe servait. Or, Lazare était de ceux qui se trouvaient à table avec lui.
3 Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard très pur, très précieux, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
4 Alors, un de ses disciples, Judas Iscariote, celui qui devait le trahir, dit :
5 « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? »
6 Il dit cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’ayant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait.
7 Jésus lui dit donc : « Laisse-la ; elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture.
8 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ! »

 

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« Et voici une femme, qui dans la ville était une pécheresse.
Ayant appris qu’il était à table dans la maison du Pharisien, elle avait apporté un vase de parfum.

Et se plaçant par derrière, à ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; et elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et les oignait de parfum. » (Luc 7, 37-38)

 

 

Lc 7, 36 50 :

36 Un Pharisien l’invitant à manger avec lui, il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table.
37 Et voici qu’une femme qui, dans la ville, était pécheresse, ayant appris qu’il était à table dans la maison du Pharisien, apporta un vase d’albâtre (plein) de parfum ;
38 et se tenant par derrière, près de ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à arroser ses pieds de ses larmes, et elle essuyait avec les cheveux de sa tête et embrassait ses pieds, et elle les oignait de parfum.
39 A cette vue, le Pharisien qui l’avait invité se dit en lui-même : « S’il était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, que c’est une pécheresse. »
40 Et prenant la parole, Jésus lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. » Et lui : « Maître, parlez », dit-il.
41 « Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers et l’autre cinquante.
42 Comme ils n’avaient pas de quoi rendre, il fit remise à tous les deux. Lequel donc d’entre eux l’aimera davantage ? »
43 Simon répondit : « Celui, je pense, auquel il a remis le plus. » Il lui dit : « Tu as bien jugé. »
44 Et, se tournant vers la femme, il dit à Simon : « Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu n’as pas versé d’eau sur mes pieds ; mais elle, elle a arrosé mes pieds de (ses) larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle ne cessait pas d’embrasser mes pieds.
46 Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle, elle a oint mes pieds de parfum.

47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés lui sont pardonnés, parce qu’elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui l’on pardonne peu, aime peu. »
48 Et à elle, il dit : « Tes péchés sont pardonnés. »
49 Et les convives se mirent à se dire en eux-mêmes : « Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? »
50 Et il dit à la femme : « Ta foi t’a sauvée, va en paix. »

 

 


[1] Pointu (embarcation) : Le pointu est une famille de barques de pêche traditionnelles de Méditerranée. Le nom de pointu est utilisé dans le Var et les Alpes-Maritimes, la tradition locale à Marseille utilise aussi le nom de barquette ou de bette.

Barquette marseillaise : La barquette marseillaise est un bateau traditionnel des petits métiers de la mer, c’est-à-dire des pêcheurs pillardiers côtiers des côtes marseillaises.

Bette (bateau) : Une bette est un bateau à fond plat qui était traditionnellement utilisé pour la pêche dans les environs de Marseille.

[2] Ndlr du CatholicaPedia : Ici, le prédicateur conciliaire atténue l’état de péché de Marie-Madelaine : la prostitution. Il est dit : “La Pécheresse”, elle avait perdu son nom et on l’appelait la pécheresse… Dans un sermon que le Pape Saint Grégoire (dit le Grand) prononça en l’an 591, il dit : « Elle, celle que Luc appelle la femme pécheresse, celle que Joseph appelle Marie de Béthanie, nous croyons que c’est Marie, de qui sept démons furent chassés selon Marc ».

Pour l’église Conciliaire, il s’agit d’une “fausse interprétation des textes” : À l’origine se trouve une fausse interprétation des textes : Les évangiles ne disent pas de Marie Madeleine qu’elle était pécheresse, mais qu’elle a été guérie de maladie, alors que la femme qui embrasse les pieds de Jésus est clairement présentée comme pécheresse

 

Vatican d’Eux : Huitième Anniversaire de la mort de Roger Schutz

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Nous avons reçu cet article d’un fidèle lecteur :

 

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Huitième anniversaire de l’exécution du « Frère » Roger ?

 

 Roger Schutz

 

Le 18 août 2005 (certains disent le 16 ?), le fondateur de Taizé est mort « assassiné. » La presse unanime en a fait le panégyrique. Valeurs actuelles (1), du 19, le qualifiait d’ « homme de paix ».

 Taizé

Sous le titre général L’Europe entière rend hommage à Frère Roger, le même numéro du Monde note la « tristesse de Benoît XVI… Entamant, mercredi 17 août, son audience publique hebdomadaire à Castel Gandolfo par quelques phrases : j’ai reçu une nouvelle très triste, terrible…Le frère Roger était pour moi surtout l’un des piliers de l’Europe qui s’unit. » Si Benoît XVI le connaissait le 17, l’assassinat du frère Roger a donc eu lieu au plus tard le 16. Pourquoi, la presse n’en a-t-elle parlé que le 19, en le datant du 18 ? Curieux, mais ce  n’est pas la seule anomalie dans cette affaire !

L’homme d’un réseau.

 

« Le Frère (notons la majuscule) Roger, 90 ans, avait consacré toute sa vie…aux jeunes de plusieurs nationalités », indique Valeurs actuelles, qui poursuit : « Protestant, diplômé en théologie, Roger Schutz était arrivé de Suisse en août 1940, en Saône et Loire, dans le petit village de Taizé, non loin de Cluny, pour y fonder une communauté monastique œcuménique travaillant à la réconciliation des chrétiens. Taizé se trouvait…à quelques kilomètres de la ligne de démarcation. Frère Roger avait alors hébergé de nombreux réfugiés en particulier des juifs qui fuyaient la zone occupée…des milliers de jeunes venus du monde entier, protestants, catholiques, orthodoxes se retrouvaient chaque semaine à Taizé pour y prier. Les rencontres de Taizé organisées chaque année depuis 1978…attirent à chaque fois plusieurs milliers de jeunes (plus de 80 000 à Paris en 2002)… »

 

Le journal Le Monde (2) ne consacre pas moins de trois colonnes entières à la biographie du frère Roger, dans son numéro du 18 août ! On y apprend qu’ « en 1940…sa maison devient un refuge (qui) accueille sans distinction juifs, réfugiés politiques et résistants… Le 11 novembre 1942, à la suite d’une dénonciation, sa maison est fouillée de fond en comble par la gestapo…Roger Schutz est obligé de quitter Taizé et de repasser la frontière (a-t-il bénéficié de protections, pour n’avoir eu qu’une si faible sanction ?)son projet communautaire va mûrir dans l’éloignement de Genève. C’est là que le rejoignent ses premiers compagnons de route suisses comme lui, Max, un théologien… » Max ThurianLe Monde n’en dit pas plus de Max Thurian qui eut, à n’en pas douter, avec Roger Schutz des liens qui ne sont pas au-dessus de tout soupçon. Curieux ce silence sur le compagnon du frère Roger, dont on ne nous dit nullement ce qu’il est devenu, alors qu’il a partagé sa notoriété des années durant.

 

On nous apprend par contre que le frère Roger est né le 12 mai 1915 en Suisse près de Neuchâtel d’un pasteur protestant suisse et d’Amélie Marsauche, appartenant elle aussi à l’église prétendue réformée. Sa mère est originaire de Bourgogne où il passe ses vacances ; de là son choix de Taizé. « En famille, on lisait Blaise Pascal et Angélique Arnaud. »

Ce que Le Monde omet de nous dire, c’est que les Schutz sont cousins des Schlumberger. Richissimes banquiers suisses, cette famille est notoirement connue en milieu protestant pour être de race israélite. Roger Schutz était donc lui aussi de « la race élue ». Quant à Max Thurian, c’est un cousin de Giscard, prétendu d’Estaing. Ce dernier, le jour de son emménagement à l’Élysée, s’est vanté à la télévision, de descendre du comte de Saint Germain. Celui-ci est un juif occultiste qui joua un certain rôle dans la préparation de la Révolution dite française.

Ce que nous apprend par contre Le Monde c’est que : « en 1948, (ayant fait une) demande à l’évêque d’Autun (d’utiliser l’église du lieu)…(Roger Schutz) reçoit une réponse chaleureusement positive signée du nonce apostolique…Mgr Angelo Roncalli. Ce fut le début d’une longue amitié Jean XXIII est l’un des hommes qui auront le plus compté pour le prieur de Taizé. »

Roncalli, Bea, Taizé (Schutz et Thurian)

Roncalli-Jean XXIII, le Cardinal Bea et Frères Roger et Max Thurian

Comment la demande insignifiante d’user de l’église d’un patelin obscur, qui plus est adressée à l’évêque d’Autun, est-elle parvenue au nonce apostolique à Paris ? Comment la requête d’un inconnu, protestant de surcroît, put-elle être prise en compte et recevoir une réponse chaleureusement positive du futur « pape » Jean XXIII ? Ceci ne peut se comprendre que si elle a cheminé par une filière occulte composée d’initiés, bref par un réseau d’amitiés au service de la Cause. Là est également l’explication du fait que « de 1962 à 1965, Frère Roger est l’un des observateurs les plus attentifs du concile Vatican II », en clair, un des protagonistes les plus actifs du brigandage qui substituera au catholicisme romain, l’œcuménisme judéo-maçonnique.

 

L’Europe judéo-maçonnique.

 

Et Le Monde de poursuivre : « Les rencontres avec Paul VI furent également confiantes. Au cours de son voyage dans la région lyonnaise, le 5 octobre 1986, Jean Paul II franchit le seuil de la communauté : « je me suis senti poussé par une nécessité intérieure » dira le pape ; ajoutant cette autre formule restée célèbre « on passe à Taizé comme on passe près d’une source ». Karol Wojtyla aimait le Frère Roger qu’il avait invité à prêcher dans son ancien diocèse de Cracovie devant 200 000 mineurs. » Ce qu’omet pourtant de dire Le Monde, c’est que Katz Wojtyla, dont le marranisme est notoire, vint de nombreuses fois à Taizé avec l’autorisation du gouvernement polonais communiste et que, lors de l’écroulement du mur de Berlin, les manifestants chantaient des cantiques appris à Taizé !

Karol Wojtyla aimait le Frère Roger

...et quelques années plus tard...toujours le même amour !

Ainsi avons-nous affaire à une entreprise politico-religieuse à dimension mondialiste puisque Le Monde toujours, nous apprend que le frère Roger devait « déclarer à l’UNESCO en 1989 :  « Il dépend des jeunes que la grande famille européenne sorte de l’ère de la méfiance » c’est « l’une des urgences des années à venir… Le tournant », précise Le Monde, « est « le concile des jeunes » que le prieur de Taizé convoque en pleine bourrasque de l’après 68… Avant 1970, par centaines, des jeunes venaient déjà passer Pâques sur la colline : ils sont 2 500 en 1970…7 500 puis 16 000, 18 000, 20 000 à Pâques 74, 50 000 le 30 août suivant pour l’ouverture du « le concile des jeunes ». Banc d’essai pour les JMJ », conclut Le Monde.

Concluons en matière de réseau subversif, sur cette phrase du Monde : «  Hubert Beuve-Méry, fondateur du Monde, était un grand ami de Frère Roger et un visiteur assidu de Taizé. » Lorsqu’on a en tête la conclusion relative à « La face cachée du Monde », que ce journal n’est autre qu’ « une loge maçonnique, courroie de transmission du judaïsme mondialiste », la boucle est bouclée ! 

 

Une drôle de mort !

 

Lorsque la nouvelle tombe, le 18 août, « frère Roger a été poignardé » Au fur et à mesure, on apprend qu’il a été égorgé ! Le Parisien daté de ce jour, titre « La roumaine qui a égorgé frère Roger ».

Luminata Solcanu, l’assassin présumé.L’assassin présumé, dont on a pu prouver qu’elle avait acheté le couteau la veille, prétend ne pas avoir porté le coup qui a tranché la trachée artère du prieur œcuménique. Une femme frêle comme apparaît être Luminata Solcanu sur les photos qu’on a publiées d’elle, a-t-elle pu porter un tel coup ? Elle prétend également, ainsi que l’indique Le Parisien (3), avoir « voulu avertir frère Roger d’un complot de moines francs-maçons ». Le Monde (4), confirme les propos tenus par la jeune femme par le témoignage même du procureur de la République Coste, chargé de l’affaire près du tribunal de Mâcon. Il y a en outre toute une variation sur le nom de la coupable présumée. Dénommée Luminata Sunacu, dans Le Parien, elle devient Luminata Solcanu dans Valeurs actuelles et dans Le Monde du même jour, mais Luminata Solcan dans celui du 20 août. Bref ! On saura au Jugement Dernier.

Les funérailles de Frère Roger

Une foule estimée par la communauté de Taizé entre 10 et 12.000 personnes ont assisté aux funérailles de Frère Roger. Un écran géant a été mis en place en dehors de l'église de la communauté de Taizé, où les funérailles ont eu lieu, pour les milliers de personnes qui n'ont pas pu y entrer.
Le président allemand Horst Koehler, le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et le clergé du monde entier y ont participé.
Le service a été dirigé conjointement par Walter Kasper, haut responsable du Vatican chargé de réunir les églises chrétiennes, et le successeur désigné de frère Roger, frère Alois Leser, un catholique d'origine allemande.


 

Toutefois, il nous semble que Solcanu pourrait être la forme roumaine de Solcan et que Le Monde informerait ainsi ses lecteurs initiés, en imprimant que l’auteur présumé de l’assassinat se nomme Solcan, nom indubitablement juif comme Laban, Lacan, Gozlan… Ce qui laisserait supposer l’hypothèse d’un règlement de comptes ?

Beaucoup de Roumains sont passés par Taizé. L’affaire Ceauscescu n’était pas si ancienne et y avait trempé un candidat à l’émigration pour Israël. Trotski n’est-il pas mort d’un coup de pic à glace ? Les haines dans ces milieux sont terribles.

 

Frère Roger, principal artisan de l’attentat sacrilège contre la messe.

 

Mais le non du « frère » Roger restera attaché, dans la mémoire des catholiques, à l’attentat sacrilège contre la sainte Messe. Ainsi, le nom de ce prétendu « homme de paix » restera attaché à l’un des plus grands attentats sacrilèges de tous les temps : la tentative au XX° siècle, heureusement avortée par la grâce de Dieu, de destruction de la sainte Messe catholique.

En effet, si le novus ordo missae de 1969 fut proposé par une commission officielle, présidée par le cardinal Bugnini, promulgué par Paul VI et imposé, en 1970, en France par un épiscopat apostat depuis 1958, les travaux préparatoires furent diligentés par une sous commission, dont le noyau dirigeant était constitué des « frères Roger Schutz et Max Thurian ».

 

Ils furent photographiés avec l’ensemble des membres de cette sous-commission. Cette photographie fut diffusée dans le monde entier, car elle fit l’objet d’une publication sur la page de couverture des Informations Catholiques Internationales, cliché repris depuis par plusieurs publications traditionalistes.

Paul VI et les ‘Observateurs protestants’ qui ont participé aux discussions sur la ‘Réforme liturgique’.

Ce n’est pas par hasard que Paul VI a inclus dans le “Consilium” chargé de la réforme liturgique, jusqu’à six membres protestants, qui représentaient le “Conseil Mondial des Églises”, c’est-à-dire : L’église d’Angleterre, l’église Luthérienne et la Communauté protestante de Taizé. Voici les noms de ces membres protestants qui ont collaboré à l’élaboration du “Novus Ordo Missæ” : Georges, Jasper, Sephard, Konnet, Smith et Thurian. Parmi eux, deux Anglicans (l’un Anglais, l’autre Américain), un membre du Conseil Mondial Luthérien ; un autre, membre du Conseil Mondial des Églises, et deux autres luthériens de Taizé.
(Le “Pape” et les pasteurs le 10 avril 1970)


 

On mesure ici l’importance du rôle joué par les deux complices. Il ressort du reste que le texte lui même, qui fut promulgué par le marrane Montini, avait été rédigé par frère Roger, lui-même. Il s’en servait pour célébrer à Taizé ce qu’il avait l’hypocrisie d’appeler la messe ! Mais « Desiderium impiorum peribit : le désir des impies périra », leurs efforts contre la messe se sont soldés par un échec. Il en ira de même en ce qui concerne ceux qu’ils ont déployés, de concert avec Katz Wojtyla, en faveur de la construction européenne. Déjà la confusion des langues se profile à l’horizon politique entre les protagonistes : Allemagne, France, Grande Bretagne …

 

Mais revenons à la date de sa mort. Nous avons dit au plus tard le 16. Ne serait-ce pas plutôt le 15 ? On sait, par la vénérable Marie d’Agréda, auteur de la Cité Mystique, qui révèle des faits surnaturels de l’histoire de la Très Sainte Vierge, que cette dernière donna l’ordre à ses anges d’exécuter Hérode, le persécuteur impénitent de l’Église naissante, l’assassin de saint Jean Baptiste et de Saint Jacques.

Roger Schutz n’aurait-il pas enfreint, en pénétrant dans le domaine sacré de la sainte Messe, une interdiction ? Ne serait-ce pas en vertu de cet impératif moral que Dieu, dans sa justice, lui a réservé la fin qu’il a rencontrée au cours d’une célébration de son propre ordo missae et qu’il aurait dès lors pleinement méritée ?

Une exécution le 15 août, ne serait-ce pas une marque de la punition infligée, comme pour Hérode, à la demande de la Sainte Vierge ?

 

 

* * *

 

Benoît XVI, le 29 décembre 2012, sur le parvis de la basilique Saint-Pierre au Vatican

Benoît XVI, le 29 décembre 2012, sur le parvis de la basilique Saint-Pierre au Vatican (Alberto Pizzoli / AFP)
Benoît XVI a participé samedi 29/12/2012 en fin d'après-midi à une célébration œcuménique sur le parvis de la basilique Saint-Pierre en présence de 40.000 jeunes chrétiens – catholiques, protestants et orthodoxes – venus à Rome à la rencontre européenne de Taizé.

 

Et ça continu toujours sous François 1er (Bergo(go)glio) :

Frère Alois (prieur de Taizé) avec pape François

Frère Alois (prieur de Taizé) avec pape François

 

 


[1] Le journal de Bloch-Dassault.

[2] En page 16

[3] Du 19 août, en page 12.

[4] Également du 19 août, en page 7.

Written by Cave Ne Cadas

août 22nd, 2013 at 5:14

Posted in Frère Roger,Luthériens de Taizé

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