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Archive for avril, 2010

Fête Nationale de la France Catholique

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LES AMIS DU CHRIST ROI DE FRANCE

vous invitent à la

Fête Nationale de la France Catholique

le samedi 19 juin 2010

À Saint-Benoît-sur-Loire (45730)

 

Abbaye de Saint Benoît sur Loire

Pour l’anniversaire de la triple donation du Royaume de France, le 21 juin 1429, à 16 heures à Saint-Benoît-sur-Loire, les Francs-Catholiques de 2010, viendront y prier Notre-Seigneur Jésus-Christ Roi de France, Sa très sainte Mère, Reine de France, saint Michel protecteur de la France, sainte Jehanne d’Arc, reine de France et toute la Cour céleste – et plus spécialement saint Charlemagne et saint Louis – pour obtenir de Dieu, notre Père, que Sa volonté soit faite et Que Son Règne arrive.

Soucieux de la Gloire de Dieu, qui « veut régner sur la France et par la France sur le monde » (Mgr Delassus), ils croient à la mission et à la vocation de la France, ils croient au Règne du Sacré-Cœur. Ils veulent qu’Il Règne sur eux, non pas « par les méfaits de Son absence, mais par les bienfaits de Sa présence« , comme le dit le Cardinal Pie.

Conscients des tribulations et des châtiments mérités qui s’accentuent, ils veulent se purifier et se préparer à tenir ferme, à rester calmes et constants.

« L’imagination s’épuise en vain à chercher quelque moyen de salut. Il n’y en a aucun dans les forces humaines, il faut que le ciel intervienne » de Bonald.

« Cela doit se faire par un prodige qui remplira le monde d’étonnement » Pie IX.

Le principe de la Révolution est
« Jésus-Christ hors la loi ».

Le seul principe qui nous sauvera est
« Jésus-Christ Roi de France ».

Au NON répond le NOM

Rendez-vous à 9 h 45 face à l’abbatiale

10 heures – Messe et sermon par M. le curé Schoonbroodt

12 h – Repas tiré du sac

14 h – 50 ans du combat de la Tradition pour Dieu et le Roi

par L-H REMY, ancien président des Amis du Christ Roi de France

16 h – Un Sauveur vient sauver quand tout est perdu

par Hervé Ducrest, Président des Amis du Christ Roi de France

18 h – Litanies du Christ Roi de France

Table de livres par les ÉDITIONS Saint-Remy (remises spéciales)


Toute la journée, confessions par M. l’abbé Joseph Vérité

« Qu’y a-t-il de plus extraordinaire et de plus prodigieux dans l’histoire de France et même, on peut dire, dans l’histoire du monde, que l’intervention de Jehanne d’Arc ? (…) Et qu’y a-t-il en même temps de plus simple et de plus facile à Dieu que de prendre une petite paysanne au milieu de Son troupeau et de lui donner Ses lumières pour mener à bien l’expulsion des Anglais du sol de France ou pour nous délivrer de la tyrannie de Satan et de ses troupes ? »

Mgr Delassus

invitez vos amis

imprimez, photocopiez et diffusez ce message

Pour tous renseignements : Les Amis du Christ Roi

Nous trouvons normal de chômer le jour de la fête nationale des francs-maçons, saurons-nous sacrifier une journée pour Jésus Roi de France et Marie Reine de France ?

DIEU PREMIER SERVI


 

Sainte Jehanne d’Arc nous appelle

L’éminent Père Ayroles (qui dirigea la cause de canonisation de sainte Jehanne d’Arc) en 1885, dans Jehanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France a écrit une page étonnante qu’il est indispensable de bien connaître (page 352) :

« Prends l’Étendard de par le roi du ciel, et cela hardiment, Dieu t’aidera ; les saintes aimaient à répéter ces paroles à la libératrice.

« Du haut des autels, elle nous les fait entendre à son tour. S’il est une parole qui puisse ressusciter la vraie France, c’est celle-là ; s’il est un drapeau qui puisse rallier tous ceux qui veulent voir la patrie se redresser, c’est le drapeau de Jehanne d’Arc. Tout le programme de la contre-révolution y est inscrit, puisqu’il signifie : Jésus-Christ ROI.

« Rien de plus court, et rien de plus plein : rien de plus patriotique, rien de plus propre à remuer toute fibre française.

« On peut être divisé sur une foule d’autres points accessoires, et aimer la France ; on ne peut renier celui-là, sans se ranger dans le parti de la fausse France et renier le pays.

« Ce programme fut celui que la France proclama au lendemain de son baptême, c’est-à-dire de sa naissance. On lit en tête de la loi salique : « Vive Jésus-Christ qui aime les Francs » et encore « Quand par la grâce de Dieu Clovis eut reçu le premier le baptême, tout ce qui se trouva de contraire au christianisme dans le pacte (code) fut amendé excellemment et corrigé ainsi qu’il suit ».

« La France n’a jamais abjuré ce pacte et ceux qui en son nom en inscrivirent un tout contraire agissaient sans mandat, ou plutôt au rebours de leur mandat.

« Jésus-Christ roi ! Ce programme, la vieille France nous le lègue brûlant des ardeurs de quatorze siècles, scellé du sang de cent générations.

« La vieille et glorieuse mère
« Tressaillera dans la poussière du tombeau et des siècles,

« Le jour où des hommes de cœur le publieront hautement ;

« Elle nous reconnaîtra pour ses fils ;

« Elle nous reconnaîtra de son sang,

« Parce qu’elle retrouvera ses accents dans notre voix,

« Et ses enthousiasmes dans les flammes de notre cœur.

« Elle se sentira revivre.

« Ce qui fut l’âme de la vieille France sera l’âme de la nouvelle ;

« Et la chaîne des temps sera renouée« .

Répondons à l’appel de sainte Jehanne d’Arc


Les « Amis du Christ Roi de France » ne veulent ni sauver la France, ni sauver l’ Église. Ils savent qu’il n’y a que Notre-Seigneur Jésus-Christ qui pourra le faire, en choisissant Son Vicaire et Son Lieutenant.

Ils savent que le seul adversaire est Satan et ses troupes, en particulier « La Révolution » qui n’avait qu’un but : mettre Notre-Seigneur Jésus-Christ hors la loi. Ils veulent qu’Il règne sur nous.

Ils savent rester à leur place de gouvernés et, clercs, ne se prennent pas pour le pouvoir spirituel, laïcs, ne se prennent pas pour le pouvoir temporel.

Ils ne veulent que faire leur salut éternel, aimant et n’aimant que la Très Sainte Trinité.

L’Histoire de 200 ans leur ayant fait comprendre que toute autre action était inefficace et faisait perdre la Foi, leur action qui est la plus belle et la plus efficace des actions, se limite à prier Notre-Seigneur pour que Sa Sainte volonté s’accomplisse, c’est-à-dire que Son Règne arrive, et à faire connaître ce message. Ils refusent donc de faire de la politique au sens moderne, utilisant plutôt leur temps et leur énergie à faire leurs devoirs d’état.

Ils ne sont donc pas un parti ni un groupe organisé, mais des fidèles, fidèles à la Foi, à la Religion et à la manière de vivre de leurs Pères. Ils croient et font ce qui a toujours été cru et fait.

Ils sont consacrés à la Très Sainte Vierge Marie, Reine de France et veulent mériter d’être les amis du Christ, Roi de France. Ils récitent chaque jour la Prière des Francs.

« Je ne vous appelle plus serviteurs,… mais amis » Jean, xv, 15.

« Seigneur à qui irions-nous ? Vous seul avez les paroles de la Vie éternelle. Et nous, nous avons cru et nous avons connu que Vous êtes le Saint de Dieu« . Jean, vi, 68-69.

Prière des Francs

Dieu Tout-puissant et Éternel,

qui pour servir d’instrument à Votre divine volonté dans le monde,

et pour le triomphe et la défense de Votre Sainte Église,

avez établi l’empire des Francs,

éclairez toujours et partout leurs fils de Vos divines lumières,

afin qu’ils voient ce qu’ils doivent faire

pour établir Votre règne dans le monde

et que, persévérant dans la charité et dans la force,

Ils réalisent ce qu’ils auront vu devoir faire.

Par Notre-Seigneur Jésus-Christ Vrai Roi de France.

AMEN

Il veut régner sur la France et par la France sur le monde

Mgr Delassus

À propos du Saint-Suaire

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L’ostension du linceul ou Saint-Suaire a commencé à Turin. On pourra donc aller voir le linceul du 10 avril au 23 Mai 2010 à Turin.

À propos du Saint-Suaire

– à méditer avant l’ostension –

Jean Ousset dans Pour qu’Il Règne, édition 1959, p. 243-244, à propos de l’Université, rapporte ces réflexions importantes de Daniel Halévy (Historien et essayiste, membre de l’Académie des Sciences Morales, né en 1872, et grand-père de Louis Joxe), remarques toujours actuelles :

« Avec un sens aigu de l’importance des objectifs, la Révolution s’appliquera d’abord à mettre la main sur l’école, clef des intelligences et porche de l’avenir.

« Dès 1867, fondation par Jean Macé de la Ligue française de l’Enseignement, institution fondamentale.

« Quelque lecteur pensera peut-être, écrit fort justement M. Daniel Halévy (dans Histoire d’une Histoire, Grasset, p. 59), que nous faisons intervenir ici un bien petit homme et une bien petite institution. Ce lecteur se trompera… La Ligue de l’Enseignement a été l’inspiratrice et la matrice de notre école publique dont l’enseignement sommaire et péremptoire a fait de la Révolution, pour l’ensemble du peuple français…, une institution de pensée.

« Nous accusons ici l’Université, poursuit M. Daniel Halévy. Elle est le seul corps de la société française qui doive son existence à la Révolution et elle ne l’oublie pas… Assurément, elle distribue le savoir et il n’est pas question de nier ses mérites. Mais dès qu’on entre dans le domaine des sciences historiques et morales… l’Université, fille de la Révolution, enseigne la Révolution.

« À tous les degrés, précise M. Daniel Halévy, cet enseignement existe. Du primaire au secondaire ou au supérieur, les modalités seules diffèrent… Dès sa quatorzième année, l’enfant voit poindre la menace du baccalauréat ; il y pense ; les aînés lui en communiquent la crainte, l’habituent à savoir qu’il y a des sujets opportuns et des réponses qui plaisent. Dès lors, commence une courbure de l’esprit et du caractère qui ne cessera que pour très peu. Heureux ceux qui sortent de l’engrenage à vingt-cinq ans. Après le baccalauréat, viennent les licences, l’agrégation, la grande école. Il y faut des années d’application pendant lesquelles le grand livre, le livre redouté pour l’enfant et le jeune homme, ce sera le manuel. Le supérieur a les siens comme le primaire… Au fond, c’est toujours le même conformisme.

« La Révolution est reine : voilà le fait premier, ensuite logiquement développé de page en page. Dans tous les pays d’Europe, le Roi succède au Roi, c’est-à-dire le fils au père. La France, exception unique, est le pays où la Révolution succède à la Révolution. Juillet 1830 produit Février 1848, qui produit Septembre 1870, et ainsi de suite, à travers les secousses atténuées de la IIIè République jusqu’à la Révolution de 1936…

« L’étudiant soucieux de se tenir en forme d’examen évitera de lire Taine. Disons mieux : l’idée ne lui en viendra même pas. Aulard, Matthiez, voilà des maîtres ! Le premier d’entre eux a clairement prévenu que Taine était un auteur condamné : « À la Sorbonne, écrit-il, (Taine, historien de la Révolution, p. VIII), un candidat au diplôme d’études historiques ou au doctorat se disqualifierait s’il alléguait Taine comme une autorité dans une question d’histoire ».

« Quand l’étudiant aura obtenu ses diplômes, le temps de lire aura passé. L’exigeant métier sera là, et ce métier sera peut-être une fonction publique… Or, il y faut, à défaut de l’orthodoxie, la prudence… La vraie liberté vient avec la retraite, c’est-à-dire trop tard…

« Commencée par l’école, l’œuvre de déchristianisation se poursuivra de proche en proche, méthodiquement, dans tout l’ordre institutionnel.

« La foi en Dieu, dira Buisson, n’est pas une de ces obligations que la société puisse inscrire dans ses lois. Nos lois, nos institutions ne sont pas fondées sur les Droits de Dieu, mais bien sur les Droits de l’Homme… Elles n’agissent et ne parlent plus au nom de Dieu ou par la grâce de Dieu, mais au nom de la nation et avec une autorité purement humaine. La laïcité est le corollaire de la souveraineté populaire. »

UNE GRANDE DAME POUR UNE GRANDE CAUSE

Madame Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche est une femme compétente, courageuse, obstinée. Elle a passé sa vie à étudier le Carbone 14 et depuis plusieurs dizaines d’années à scruter le linceul de Turin. De ces deux passions elle a su remettre en cause, bien souvent seule contre tous, beaucoup de fausses idées soulevées par ces deux objets.

Elle vient enfin de nous faire découvrir ses observations et conclusions dans un livre qui me paraît être un des plus importants sur ces sujets : Le radiocarbone face au Linceul de Turin, édition F-X de Guibert[1], septembre 1999.

Soulignons de suite la conclusion, p. 349 : Le carbone 14 date faux, on le sait depuis quarante ans.

Madame Oosterwyck, Agrégée, Professeur d’Université, Docteur en sciences (physico-chimie) s’est spécialisé dans l’étude des méthodes de datation géochronologiques, dont le radiocarbone. Elle parle en expert et nous fait découvrir les origines douteuses de cette datation et surtout les nombreuses, très nombreuses aberrations des résultats : d’où la conclusion citée, connue de tous les professionnels mais dont personne ne veut ou ne peut dire. Elle seule a eu ce courage.

Mais son travail va plus loin. Une icône, on sait ce que c’est, le linceul n’est pas une icône. Une peinture, on sait ce que c’est, le linceul n’est pas une peinture. Le Saint Suaire est le suaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ (L’Homme du Linceul ne peut pas ne pas être Jésus de Nazareth, comme le dira un autre spécialiste courageux A. A. Upinsky)[2].

Il est aussi Chaire de Vérité. Depuis toujours nous savons que l’Église Catholique est La Chaire de Vérité. Mais une des conséquences de La Révolution et des révolutions (dont la révolution conciliaire) fut de prétendre substituer à La Chaire de Vérité, une chaire qui veut s’imposer et s’impose comme nouvelle chaire de Vérité, celle de la science, dirigée par l’Université.

Le Saint Suaire condamne ces sciences, condamne l’Université, condamne cette prétentieuse chaire de Vérité qui n’est en définitif qu’une chaire de pestilence. Ayant imposé au XIXè des dogmes qui s’avèrent aujourd’hui, dans chacune des sciences, bien dépassés par les découvertes récentes, du haut de sa prétendue infaillibilité elle ne veut pas remettre en question les erreurs imposées[3].

Madame Oosterwyck, à partir des découvertes faites lors des recherches sur le Saint Suaire, remet plus ou moins en question, et parfois condamne, pas moins d’une douzaine de disciplines : l’histoire ancienne, les datations, le radiocarbone (mérite-t-elle seulement le nom de science ?, p. 151 et p. 246 : le radiocarbone n’est pas une science mais une idéologie à consonance scientifique), les chronologies, l’archéologie, la statistique, l’égyptologie, la paléo-climatologie, l’évolution, la date de la création, la géologie, la stratification, la sédimentologie. En plus, elle s’interroge sur la secte Conciliaire, qui se compromet douteusement, réactualisant d’une façon indiscutable (ce qui en gène beaucoup !), la thèse du complot (p. 104 : complot contre l’Église et p. 151).

Pour elle la science du XIXè est un château de cartes (p. 39), l’histoire remonte à 5000 ans à peine (p. 36), tout l’édifice de la science moderne s’écroule (p. 50) car fondé sur des dogmes faux.

Elle n’a pas peur de traiter ces gens d’hystériques, de fanatiques, de faussaires, de menteurs, de manipulateurs, de fantaisistes, d’idéologues, de ridicules, de dépassés, se voulant infaillibles et imposant un enseignement ex cathedra qui n’est observé nulle part.

Une volée de coups de bâton méritée et un bol d’oxygène bienfaisant.

Elle a lutté de nombreuses années contre tous, incompétents ou faussaires, qui contre toute évidence veulent encore croire et imposer, même dans nos rangs, les résultats du radiocarbone. Elle a été ridiculisée, humiliée, bafouée. Avec beaucoup de panache et en esprit supérieur, profondément chrétien, elle sait répondre bravement à ses détracteurs, les reprenant en éduquant.

Si la secte Conciliaire, phagocytée par nos ennemis, ne veut plus enseigner la vérité, refuse d’être la Vérité (elle sait qu’elle n’est plus la Vérité), le Saint Suaire de Notre-Seigneur devient la chaire de Vérité, prêche la Vérité, est la Vérité. L’événement fondateur de la religion chrétienne – la Résurrection – n’est pas un mythe (p. 255). Crucifix etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus et sepultus est. Et resurrexit tertia die, secundum Scripturas. Il est bien Dieu, Fils de Dieu, le Dieu vivant, le Rédempteur, notre Sauveur. L’Église Catholique est bien Son Église, la seule Église.

Ils ont tout fait pour détruire Son linceul et le ridiculiser par une fausse datation. C’est Lui qui les ridiculise, qui les détruit. De rage, ils ont voulu le faire brûler pour le consumer, c’est Lui qui les brûlera de Son Amour.

Quand on contemple le Saint Suaire on sait qu’Il est le Tout Puissant, on sait qu’Il est La Vérité, on sait qu’Il est La Voie, on sait qu’Il est La Vie, le Solus Sanctus, le Solus Dominus, le Solus Altissimus. On sait qu’Il est notre Roi, on sait qu’Il régnera malgré tous Ses ennemis et qu’Il triomphera.

Merci à tous ceux qui ont merveilleusement travaillé sur le linceul, qui nous en ont fait découvrir toutes les richesses mais surtout MERCI à vous, MADAME. Vous êtes compétente, obstinée, courageuse.

Vous êtes la grande Dame que méritait cette grande cause.

Louis-Hubert Remy [4]

Le radiocarbone face au Linceul de Turin

p. 255-257.

« Quis cutodet custodes ? » ou : « Felix qui potuit rerum cognoscere causas »

Ici je m’interroge : pour quelle raison, malgré la profusion de détails recueillis par les disciplines les plus diverses prouvant qu’il était bien l’authentique linge funéraire du Christ, son image est restée une énigme. Pourquoi les spécialistes C 14 ont-ils maintenu contre toute vraisemblance que le Linceul datait du Moyen Âge ? Pourquoi leurs déclarations ont-elles été si largement médiatisées, alors que celles des contestataires n’étaient pas entendues ?

Upinsky, qui a analysé les raisons du rejet de l’authenticité dans son livre « L’énigme du Linceul. La prophétie de l’an 2000 » (Fayard, 1998) considère qu’il est le « révélateur d’un dysfonctionnement fondamental du catholicisme, d’une contradiction majeure entre l’Église et son principe fondateur » (p. 210). Bref, l’Église serait — tout comme le Synagogue autrefois — incapable aujourd’hui de reconnaître son Messie.

Mais si bon nombre de prêtres tournent délibérément le dos au Saint Suaire, leur attitude découle d’autres dysfonctionnements : celui de notre science et de notre civilisation qui ont toutes deux rejeté Dieu.

Le vers de Virgile en exergue veut rappeler que les Anciens — et tous les peuples de la Terre — avaient les yeux tournés vers le Ciel. Un songe, un nuage, un buisson ardent étaient autant de symboles divins qu’ils ont su interpréter et qui nourrissent encore notre vie spirituelle. Or aujourd’hui Dieu (qui d’autre que Lui ?) a voulu révéler à notre malheureuse génération ce que nul œil n’avait encore vu : « l’image visible du Dieu invisible » écrite en traits de feu. Et elle n’a rien vu, car elle ne voyait qu’elle… Ni que ce feu était celui de l’Amour car il n’y avait pas de place pour l’Amour dans leurs cœurs endurcis. Elle n’a pas vu non plus qu’une porte s’était ouverte dans le Ciel. Parce qu’il y a longtemps qu’elle ne regardait plus vers le Ciel non plus.

Me voici arrivée au terme de ma longue quête « aux frontières de l’Absolu » et en mesure de répondre à la question : « quis custodet custodes » ? Mon étude, qui a dépassé largement le cadre de l’expertise scientifique que je m’étais primitivement assignée démontre que notre époque vit sur des erreurs dramatiques d’évaluation. En fait, elle s’est trompée d’Absolu. Paradoxalement, pour le Linceul qui a enveloppé le corps du Christ, ce n’est pas la date radiocarbone qui a servi de référence, mais des « croyances » abusivement présentées comme « rigoureusement scientifiques » et pourtant incapables de traiter rationnellement et méthodiquement le problème qu’il pose.

L’important est de comprendre enfin le vrai message de la Relique : le catholicisme n’est pas — comme on a voulu nous le faire croire — un système idéologique en habits sacrés, vieillot et quelque peu ridicule. L’événement fondateur de la religion chrétienne — la Résurrection — n’est pas un mythe. C’est la « science radiocarbone » qui fait au contraire partie intégrante d’un système idéologique ridicule et dépassé qui est en train de mener les esprits et les sociétés à une asphyxie totale. Qui sera le plus fort ? À la place de l’establishment, je me méfierais, le combat impudent contre la vérité présente à long terme des risques considérables… En attendant : « l’énigme continue ». Car nous devons nous en rendre compte : le débat autour du Saint Suaire n’est pas uniquement scientifique, mais aussi religieux. Ou plutôt il est à la fois intégralement scientifique et intégralement théologique, il rassemble dans une même exigence : la recherche de la vérité, deux ordres de connaissances, distinctes, non contradictoires et même complémentaires du service du réel c’est-à-dire de la Vérité. « Qui me voit voit le Père… Et vous qui dites-vous que Je suis ?… » Cette question durera tant que la Terre durera.

Car il est impossible de comprendre le message du Linceul sans revenir aux Écritures, dont il est le témoin muet mais bien réel. Qu’on me permette quelques citations pour terminer : « Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières parlé jadis par les Prophètes à nos pères, Dieu, en cette fin des jours nous a parlé par le Fils… resplendissement de Sa gloire et empreinte de Sa substance… » (He, i, 1). L’apôtre Paul, qui a écrit ces lignes voici quelque deux millénaires, précise ailleurs que le temps où il vit n’est pas vraiment le dernier. Il va se poursuivre jusqu’à ce que le « mystère d’iniquité » déjà alors à l’œuvre soit pleinement accompli. Lors de ces temps-là, qui précéderont le second avènement du Christ, l’apôtre Pierre nous met notamment en garde contre les « faux docteurs » qui séviront alors. Ils seront « audacieux, arrogants », ils « blasphémeront ce qu’ils ignorent » et Pierre annonce qu’ils sont « voués à la perdition », car à cause d’eux, « la voie de la vérité sera blasphémée » explique-t-il (Pi, ii, 2).

Et, dans l’Apocalypse, le Christ dit à Jean qu’il « vomit les tièdes ». Or, ceux qui peupleront l’Église de Laodicée (la dernière…) seront « ni chauds ni froids » et pleins d’autosatisfaction. Ils se croiront riches alors qu’ils sont « pauvres, aveugles et nus ». Il leur recommande « d’acheter du collyre afin d’y voir clair ». (Ap. Jean, iii, 14.) C’est donc que les sommités qui n’ont pas reconnu l’image du Christ manquaient de ce collyre, dont ils avaient oublié la recette, bien connue pourtant, et qui est indiquée dans les Écritures : « Enfants des hommes, pourquoi avez-vous le cœur appesanti ? Pourquoi recherchez-vous la vanité et aimez-vous le mensonge ? » (Ps. iv.)

Pourquoi le Christ « par qui tout a été fait » a-t-il voulu parler aux scientifiques de notre temps et leur montrer Sa « gloire » ? Pourquoi n’ont-ils rien vu, sinon du « sang de cochon », alors qu’il « frappait à leur porte » ? Nous voici confrontés à nouveau au « mystère d’iniquité » et, comme lors de Son premier avènement, « les Siens ne L’ont pas reçu »… Pourquoi est-il dit que dans les derniers temps, ces grands esprits « mépriseront les gloires » (en effet rien de plus plat que leurs commentaires… ) ? Et pourquoi est-il encore dit que lors des cataclysmes qui précéderont le second avènement « tout ce qui est glorieux sera protégé » ? (Is. iv, 1). Serions-nous donc à la fin des temps ?

Il est certain que le message du Linceul de Turin a été conçu pour les hommes de notre temps et que leur science matérialiste est responsable de leur aveuglement. Je souhaite que ce livre les aide à pénétrer dans la gloire de l’« ongoing mystery » et qu’ils comprennent enfin la richesse infinie de son message afin qu’ils puissent chanter avec le psalmiste : « La lumière de Votre visage est gravée sur nous, Seigneur, Vous avez mis la joie dans mon cœur » (Ps. 4).

Aubignan, Noël 1998, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche.


[1] En vente à DPF, BP 1, Chiré 86. Évidemment un livre à lire.

[2] AA Upinsky Linceul.de.Turin.info.

[3] La plus prétentieuse et la plus destructrice est la théorie de l’évolution, théorie incapable de montrer un seul exemple d’ossements justifiant les époques intermédiaires. S’il y en avait un début de preuve, les musées seraient remplis de ces squelettes transitoires.

[4] LHR Amis du Christ Roi de France (ACRF).

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Written by Cave Ne Cadas

avril 14th, 2010 at 3:45 pm

Réfutation par Bruno Saglio (ESR) des erreurs de l’abbé Gleize (FSSPX)

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Nous revenons sur la dernière publication de la  revue La Voix des Francs Catholiques, N° 16 des Éditions Saint-Remi, dans laquelle Monsieur Bruno Saglio corrige les erreurs de l’abbé Jean-Michel Gleize présenté comme un « gros travailleur et particulièrement intelligent » par le site www.summorum-pontificum.fr ! de tendance Ecclesia Dei-pro-Benoît-XVI.

Nous pouvons constater effectivement son « niveau de compétence » dans ses allégations sur l’Infaillibilité Pontificale, sur le pape Honorius et sur Saint Libère – toujours la même rengaine coté FSSPX ! – :

Jean-Michel Gleize

Jean-Michel Gleize démontre à la fois son ignorance et son manque de respect scrupuleux de la probité intellectuelle.

Dans la revue (FSSPX) VU DE HAUT, N° 14, automne 2008, l’abbé Gleize, dans son désir de vouloir insinuer que les Papes légitimes ont pu, dans le passé, se tromper en matière de Foi ou en des domaines touchant à la Foi, a publié un article où il ne craint pas de ressusciter les fausses allégations historiques et les arguments et commentaires fallacieux et controuvés, brandis déjà il y a plus de 130 ans avec impudence par les ennemis hérétiques de la constitution dogmatique Pastor aeternus qui a défini le Dogme de l’Infaillibilité pontificale, et qui fut promulguée en 1870 par le Pape Pie IX lors du Concile Vatican I à Rome.

Dans cet article, il est conduit, pour les besoins de sa cause, à mettre en doute fallacieusement la fiabilité des plus grands historiens de l’Église tels Darras et Rohrbacher, et dans cette tentative démontre à la fois son ignorance et son manque de respect scrupuleux de la probité intellectuelle.

Il est pourtant professeur à Écône, et membre de la prétendue « commission théologique » de la Fraternité saint Pie X : il a en effet été chargé par Mgr Fellay – lequel a déjà montré récemment lui aussi sa profonde ignorance et sa malhonnêteté intellectuelle sur ce même sujet historique – des prétendues « négociations doctrinales » avec la Rome moderniste, « œcuménique » mondialiste maçonnique de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

L’éditeur Bruno Saglio, ancien séminariste d’Écône, lui répond et le réfute comme il le mérite dans le dernier numéro de la revue « La Voix des Francs catholiques », n°16, avril 2010 : voici cette réponse de Bruno Saglio, l’article de l’abbé Gleize étant placé en annexe.

Source : Virgo-Maria.org

Précisons que Bruno Saglio a été renvoyé du séminaire d’Écône pour n’avoir pas accepté le Serment (ou pacte ?) de « Déclaration de Fidélité aux Positions de la Fraternité Saint Pie X ».

Par un tel serment, tous les prêtres de la FSSPX s’obligent à partager et cautionner le comportement scandaleux et hérétique de NN.SS. Fellay, Tissier, de Galarreta et Williamson. Un prêtre, ancien de la FSSPX, disait que tout semble indiquer que cette Fraternité est comme « envoûtée ». Ne serait-ce pas à cause de ce serment qui est comme un pacte, et les lient à cette secte Conciliaire gnostique et diabolique ?

Télécharger La Voix des Francs Catholiques, N° 16

Resurrexit Sicut Dixit

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Alleluia !

Resurrexit sicut dixit

« Surrexit Christus, spes mea »

« Le Christ est ressuscité, il est mon espérance »

( Séquence de Pâques )

Nous vous proposons la lecture d’un sermon de Pâques de Monsieur l’abbé Paul Schoonbroodt, de Steffeshausen en Belgique, qui aujourd’hui garde toute son actualité.

Ce sermon fut publié par la revue EINSICHT en avril 2003.

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Written by Cave Ne Cadas

avril 4th, 2010 at 12:00 am

La Sainte Face de Nostre Seigneur Jhesucrist

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Considérons Jésus, le Dieu de toute sainteté, mort pour nous, et admirons la douceur et la force de son amour.

Image de la Sainte Face de Notre Seigneur Jésus-Christ

Considérons l’action héroïque de Sainte Véronique, cette sainte femme, qui s’est avancée à travers la foule des soldats pour voir son divin Maître. Elle l’aperçoit tout couvert de crachats, de poussière, de sueur et de sang.

Un tel spectacle attendrit son âme jusqu’aux larmes, et, son amour la mettant au-dessus de toute crainte, elle s’approche de Jésus, essuie ce visage défiguré, cette auguste face qui ravit tous les Saints, devant laquelle les Anges se couvrent de leurs ailes, ne pouvant en soutenir l’éclat.

Ô Jésus, le plus beau des enfants des hommes, nous vous adorons, et, prosternés devant votre divine Majesté, nous vous supplions d’oublier toutes nos offenses, et de rendre à notre âme son ancienne beauté, qu’elle a perdu par le péché.

Written by Cave Ne Cadas

avril 2nd, 2010 at 6:30 pm

Les Gauloises et les Gaulois à la Passion de Jésus

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Nous vous proposons en ce Vendredi saint, une Conférence donnée à Marseille dans l’église de Notre-Dame du Mont, le Vendredi Saint, 31 mars 1893, par Monsieur l’abbé Henry Bolo.

Je dédie ce modeste opuscule à l’auditoire d’hommes qui se pressait autour de la chaire de Notre-Dame du Mont, le 31 mars 1893. L’énorme affluence provoquée par la simple annonce du sujet qui devait être traité, l’intérêt admirablement soutenu avec lequel la foule a suivi, deux heures durant, les démonstrations assez arides que je vais essayer de reproduire, ont bien montré, ce jour-là, que le patriotisme et la foi vivent de la même vie, dans les âmes françaises, et que le sentiment religieux durera chez nous, aussi longtemps que l’amour de la patrie.

Et comment l’amour de la patrie se refroidirait-il dans un beau pays comme la France ?

Ce 3 avril 1893, HENRY BOLO.

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