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Mgr WILLIAMSON…un nouveau Coluche mitré !!!

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WILLY…un nouveau
Coluche mitré !!!

 

Michel Colucci, dit Coluche

 

ou quand Mgr Williamson réjouit notre fin d’année par son humour sans pareil !

 

 

Richard WilliamsonNotre Willy (inter)national est décidément un grand comique, doublé d’un grand illusionniste !!!

Comme nos évêques “tradis” ne savent plus quoi inventer pour justifier la duplicité de leur pensée (« l’homme double » généré par la secte marrane qui éclipse la Sainte Église) voilà notre Willy en quête d’explication à vertu adultérine !!! On aura donc presque tout vu, lu et entendu au sein de cette “tradition” schismatique, hérétique et blasphématoire…

Il faut reconnaître à Monseigneur, outre un certain sens de l’ironie anglo-saxonne, une dose bien ajustée de culot épiscopal pour répandre dans le landernau tradi ce genre de suggestion calamiteuse. Et tout cela parce qu’en aucun cas tout ce beau monde tradi ne peut en démordre : « par Toutatis, le « Pape » est vraiment « Pape » même s’il nous fait des bâtards dans le dos !!!! » (rires obligatoires)

Et tous ces beaux messieurs, pontifes en tête, ne craignent rien moins que — non ! pas le ridicule ! — réduire leur tradition à moins que rien en lui enlevant sa raison d’être première : convertir les marranes d’en face et retrouver leurs positions, places et prébendes légitimes au sein d’une Église enfin expurgée de ses éléments bâtardisés !!! On hésite entre le fou-rire et la consternation !

Nous revoilà donc dans le fameux et célèbre « Un pape pour deux églises » mais cette fois à la mode Willy’song pour notre plus grande détente dans ce moment festif de fin d’année !

J’en viens presque à penser que si Willy n’existait pas (s’il était toujours évêque-godillot au sein de la F$$PX, par exemple) il faudrait l’inventer ! Ils ont donc bien fait de l’expulser car par son humour atypique, Mgr W. ne rentrait plus tout à fait dans le cadre fraternellement correct d’une approche sérieuse et pragmatique du ralliement à « Rome » !!!… Et puis, sans lui, on s’ennuierait un peu !

Je prie donc à l’avance mes lecteurs aux tripes fragiles de bien vouloir me pardonner cette séquence quelque peu hilarante en ce dernier dimanche de l’an de grâce 2015. Ils n’ont qu’à considérer leurs soubresauts abdominaux comme une pénitence nécessaire et qu’ils offriront au Seigneur afin qu’Il pardonne à Willy une imagination trop fertile et un abus de l’humour épiscopal…

Mais repenchons-nous, avec prudence, sur les vaticinations de notre cher comique mitré.

Willy commence par nous dire que les comparaisons (les siennes en l’occurrence !) ne prouvent rien mais peuvent jeter beaucoup de lumière !!! Au-delà du style littéraire dont on admirera l’ambiguïté ciselée, notre « Ordinaire extraordinaire » commence très fort en nous suggérant que ses explications comparatives sont nulles mais que nous risquons d’être éblouis par la profonde lumière qu’elles produisent. Nous, on se demandera bien sûr qu’elle est la nature véritable de cette fameuse lumière. Je pressens que certains de nos lecteurs y ont déjà répondu !!!… les coquins…

Que deviendrait Willy sans ses néophytes ? car dans un bel élan d’humilité sacerdotale il nous avoue que l’idée première ne lui revient pas ! Il s’attribue néanmoins le génie de la reprise, de la mise en forme et des implications générées par cette mirifique idée…

On a presque ici, mutatis mutandis, une “histoire d’un mec”, pape de son état, telle qu’aurait pu nous la conter un Coluche (Colucci) du temps de sa splendeur. Vous remarquerez, qu’avec tous ces artistes (le Clown Blanc, Coluche, Willy l’Espiègle) on ne sort guère du monde très fermé du Cirque !!! Ils ont tous en commun une sorte d’atavisme pour la rigolade et les idées saugrenues et particulièrement tordues !

Circus Roncalli

Ça commencé le 28 octobre 1958 !

C’est donc l’histoire d’un mec (« pape » de quelque chose…) qui s’est marié avec son épouse (encore heureux par les temps qui courent du mariage gay !!!) et a fait (paraît-il….) des Zenfants légitimes. Et comme ce bougre de « pape » est un sacré farceur et coureur de jupons, voilà-t-il pas qu’il se met en tête (et pas seulement !) d’engrosser une grognasse (la secte marrane) qui lui a fait de l’œil au détour de sa promenade vaticanesque. Et, comme dit Willy, cette « comparaison bien fructueuse » a donné ce qu’elle devait donner : des p’tits bâtards, fruits de la liaison adultérine de notre dit « pape » !!!… Ce misérable pontife, incapable de réfréner sa libido (moderniste) se retrouve donc à la tête de deux familles : la légitime avec des Zenfants bien cathos (?) et la bâtarde avec des enfants illégitimes, ses petits chouchous en réalité : ce qui est le fruit du péché est bien plus excitant que ce qui est produit par une norme hypocrite que presque plus personne ne respecte…non ? Ainsi notre “papounet” va régner sur deux familles distinctes et qui pourtant proviennent d’un seul géniteur ! Ah ! que c’est beau l’amour ! On se demande d’ailleurs, au rythme où vont les mœurs pontificales, si l’on ne va pas tomber carrément dans un avenir proche dans le mariage mixte, le métissage effréné ou pire encore la polygamie la plus légaliste, vu les rapprochements amoureux de notre Clown Blanc avec ses amis musulmans… À quand un « pape » pour plusieurs « églises » ??? Bon ! Pour le moment il n’y en a que deux…enfin ça ce sont les lapins-crétins…euh….je veux dire les tradis…qui le croient fermement… Comme quoi la période de Noël est propice aux contes de fées…

Mais suivez bien : Willy croit encore aux contes pour enfants ! la preuve c’est qu’il croit que, soudain conscient des devoirs de sa paternité, “papounet” va revenir au sein de sa vraie famille afin d’exercer son autorité sur ses enfants légitimes ! Ouf ! il était temps n’est-ce pas !!! ça fait près d’un demi-siècle que ses « enfants » refusent de lui obéir !!!!! On se demande d’ailleurs bien pourquoi puisqu’il n’y a aucun doute d’après Willy sur la reconnaissance de sa paternité.

Papy papeOui, mais voilà… Papy pape préfère ses enfants illégitimes…c’est comme ça…la transgression ça attire et ça subjugue…même et surtout les « papes adultérins » ! Ce pauvre père est donc déchiré : d’un côté il veut récupérer ses enfants légitimes qui fondent en quelque sorte sa raison d’être et d’un autre côté il ne veut pas déshériter ses enfants adultérins car il a noué avec eux des relations privilégiées d’autant que ces dits enfants ont moins de mal à l’accepter comme « père » car ils sentent bien que ce père les aime d’un amour très spécial et est plus proche d’eux de cœur à cause de l’amour qu’il porte à leur mère et qu’il préfère – et de loin – à son épouse légitime… Ah ! les hommes ! C’est comme ça ! Ils ont le diable au corps et ne veulent pas changer !!!!

Ya quand même un gros problème : c’est que les Zenfants légitimes se mettent à fréquenter et apprécier leurs « frères et sœurs » fruits de la liaison adultérine de leur père… Willy nous dit qu’alors ils n’en sortiront pas indemnes…et pour cause !!! Quand on a le même père, le cœur finit toujours par parler et les sentiments de vaincre tous les préjugés et préventions sociales et mondaines. Que voulez-vous, les enfants ont tous besoin d’un père (et d’une mère aussi !) et quand celui-ci se prostitue (Willy dixit) , il y a malaise de part et d’autre des deux « familles »…

On peut bien sûr s’interroger sur ce que recouvre la « véritable autorité » de ce père sur ses « vrais » enfants… Ne serait-elle pas un peu légaliste ? Les enfants adultérins eux ne se posent pas cette question, ils aiment leur père parce que c’est leur père même s’ils ne portent pas le même nom !!! La bonne-femme engrossée d’ailleurs n’en demande pas plus : elle sait qu’elle ne sera jamais acceptée par l’épouse légitime !!!… Elle fera donc tout son possible afin que le père de ses enfants ne revienne jamais dans le giron de sa femme légitime…

Il est heureux que Willy, qui nous aura bien fait rigoler, nous dise qu’en fin de compte cette comparaison est boiteuse puisqu’il y a loin d’une vraie famille à une famille « théorique » (Willy dixit!) comme le sont ces deux « églises », la Catholique et la … »néo-moderniste »…comme ils disent… On se demande en passant ce que je viens faire le préfixe « néo«  là dedans……mais bof ! On est là pour rire et non pour ergoter !!! Merci WILLY !!!!!!!!!!!!

Tu as bien parlé, évêque : « Confusion quasi-inextricable en pratique ». Quelle clairvoyance !!!! Super ! on garde notre « équilibre » !!!…

 

Bonne et sainte fin d’année chers amis lecteurs !

Pierre Legrand

 

 

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MONSEIGNEUR WILLIAMSON VOIT CE QUE NUL N’A JAMAIS VU

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Mgr Williamson, dans son “Eleison Comments” Numéro CCCLXXIV – 374 (Français) sur les « Papes Faillibles » professe de nouvelles hérésies :

 


 

Monseigneur Williamson Voit ce que Nul n’a Jamais Vu

Par Osko de Radio Cristiandad

 

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Ne se satisfaisant plus d’émettre ses railleries habituelles, Mgr Williamson a décidé de publier un point de vue carabiné dans son ELEISON 374, et il nous semble déraper complètement désormais. Il y expose sa THÈSE d’une manière plus précise que d’ordinaire, car son intention – inhabituelle pour lui – paraît être de défendre avec une véhémence accrue, non seulement la thèse Anti-Sédévacantiste, mais aussi la légitimité de la position soutenue par ceux qui croient toujours que l’église Conciliaire et officielle EST l’Église catholique.

En cela, il s’apparente à la « ligne médiane », qui est de plus en plus erratique, à la néo-FSSPX, qui se rapproche sans cesse de Rome (autre parallèle pour la collection de l’abbé Ceriani) et des conciliaires, qui sont de plus en plus apostats, bien qu’ils aient évidemment l’illusion d’être catholiques, de penser en catholiques et d’agir en catholiques, car il croient que la Doctrine catholique EST la doctrine du conciliabule Vatican II, que l’on peut être moderniste tout en restant catholique et que l’œcuménisme conciliaire est catholique. C’est pourquoi ils trouvent génial d’assister aux cultes protestants, de semer des oliviers de la paix ici ou là en compagnie des Juifs et des musulmans, ainsi que d’organiser des « rencontres interreligieuses » à Assise, des « matches de football interreligieux », des « journées de réflexion interreligieuses », des « messes interreligieuses », etc. etc. Tout cela, nous le savons, et nous en sommes écœurés.

Ah, j’oubliais : en plus, ils croient que les « messes » conciliaires du Novus Ordo sont catholiques… N’est-ce pas, Mgr Williamson ? À moins que vous ne vous hasardiez à affirmer sans équivoque qu’Elles ne le sont pas ?

Autrement dit, ils croient TOUS que Bergoglio est pape, alors que nous autres croyons que non, point final. Là est toute la différence entre eux et nous.

Ils croient qu’un pape peut être un zozo apostat, alors que nous autres croyons que non.

Ils croient que l’église Conciliaire est l’Église catholique de toujours, alors que nous autres croyons que non.

C’est pourquoi le présent article relatif au numéro 374 d’ELEISON a pour objet de réfuter les dires de Mgr Williamson en insistant sur ce que nous y percevons comme étant des incohérences ou des contradictions ; il vise même à aller au-delà en démontrant que le système préconisé présente un danger pour ceux qui l’adoptent.

Nous traiterons de ce dernier point en dernier, dans une sorte d’annexe.

Et si certains de nos lecteurs trouvent notre ton quelque peu agressif, il nous faudra leur répondre qu’ils ont raison, mais que s’il ne l’est pas davantage, c’est parce que nous avons eu la prudente idée de lire ce numéro d’ELEISON muni d’un grand verre de bon whisky, confortablement installé dans notre fauteuil, avec en musique de fond la belle « Suite bergamasque » de Claude Debussy (1), qui a la particularité de nous apaiser, tout comme le whisky (bénis soient donc l’une et l’autre).

 

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Written by Cave Ne Cadas

septembre 20th, 2014 at 12:12 pm

San Lorenzo de Call Me Jorge… ou quand le foot devient religion…

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Document TF1 : San Lorenzo, ou quand le foot devient religion

 

 

Moins connu que Boca Juniors et River Plate, San Lorenzo est l’autre grand club de Buenos Aires. Soutenu par “Pape” François, le Cyclone a remporté cette année pour la première fois la Copa Libertadores, la Ligue des champions d’Amérique du Sud. Téléfoot était dans les coulisses de cette victoire historique. Plongez au cœur de la passion du football argentin, entre ferveur et folie.

Source de la vidéo :

 

En Images. Le “Pape” soulève le trophée de son club de cœur

 

Pendant l’audience générale, le “Pape” s’est vu présenter le trophée de la Copa Libertores par les joueurs de son club de cœur, San Lorenzo, dont il est “socios” depuis le plus jeune âge.

La visite au Vatican a été programmée dès le succès du club de San Lorenzo acquis. Le vice-président du club argentin et animateur-vedette de télévision, Marcelo Tinelli, avait annoncé durant les célébrations d’après-match qu’une délégation se rendrait au Vatican pour présenter la Coupe au pape, supporteur de ce club fondé par un prêtre.

 San Lorenzo apporte la Copa Libertadores à son supporteur : pape François

« Je le vis (le titre) avec joie mais ce n’est pas un miracle, non ! », avait précisé avec humour le pseudo-souverain pontife au moment de la victoire de San Lorenzo en finale.

(AFP/Gabriel Bouys)

San Lorenzo apporte la Copa Libertadores à son supporteur : pape François

Les responsables du club argentins et plusieurs joueurs présents ont longuement salué le “pape” qui a pris l’immense coupe en métal argenté dans ses mains, et a reçu des joueurs plusieurs maillots aux couleurs rouge et bleue du club, qu’il a déployés devant lui. Puis il s’est livré de bonne grâce à une photo de groupe, entouré des joueurs.

(AFP/Gabriel Bouys)

 

« Pour moi, San Lorenzo est l’équipe dont toute ma famille était supporteur. Mon père jouait dans l’équipe de basket. Et quand on était enfants, on allait aussi parfois avec Maman » au stade, a raconté le “Pape”.

 

L’anti-Pape est sur tous les fronts. De retour de son déplacement historique en Asie, le pseudo-souverain pontife a tenu mercredi comme à son habitude l’audience générale au Vatican. François Ø a eu le bonheur et la surprise de voir apparaître une partie de l’effectif de son club de cœur, « San Lorenzo de Almagro » de Buenos Aires, avec dans les mains le trophée de la Copa Libertadores (l’équivalent de la Ligue des Champions en Amérique latine) remporté de haute lutte contre le club paraguayen de Nacional d’Asuncion.

Avant de s’envoler pour la Corée du sud la semaine précédente, l’anti-Pape avait alors confié : « aujourd’hui est un jour spécial », en référence à la finale qui devait se tenir quelques heures plus tard.

LeParisien.fr

 

* * *

 

San Lorenzo apporte la Copa Libertadores à son supporteur : pape François

 

San Lorenzo apporte la Copa Libertadores à son supporteur : pape FrançoisUne délégation du club San Lorenzo de Buenos Aires a apporté mercredi à pape François, tifoso depuis son enfance de cette équipe, la Copa Libertadores remportée pour la première fois de son histoire, a constaté mercredi l’AFP à l’audience générale.

Les responsables du club et plusieurs joueurs présents ont longuement salué l’anti-pape qui a pris l’immense coupe en métal argenté dans ses mains, et a reçu des joueurs plusieurs maillots aux couleurs rouge et bleue du club, qu’il a déployés devant lui. Puis il s’est livré de bonne grâce à une photo de groupe, entouré des joueurs.

San Lorenzo de Almagro de Buenos Aires a battu en finale mercredi dernier les Paraguayens du Club Nacional d’Asuncion, une première dans l’histoire du club fétiche de Bergoglio.

Le vice-président du club argentin et animateur-vedette de télévision, Marcelo Tinelli, avait annoncé durant les célébrations d’après-match qu’une délégation se rendrait au Vatican pour présenter la Coupe au “pape” Conciliaire, supporteur de ce club fondé par un prêtre.

« Vous faites partie de mon identité », a d’ailleurs lancé François Ø durant l’audience aux joueurs de San Lorenzo. Avant de s’envoler pour la Corée du Sud mercredi, François Ø avait lâché : « aujourd’hui est un jour spécial », en référence à la finale.

Puis, dans l’avion qui le ramenait de Séoul, l’anti-pape avait estimé qu’ « après la deuxième place (de l’Argentine) au Brésil (lors du Mondial, ndlr), c’était une bonne nouvelle ».

« Je le vis avec joie mais ce n’est pas un miracle, non ! », avait-il cependant précisé avec humour.

« Pour moi, San Lorenzo est l’équipe dont toute ma famille était supporteur. Mon père jouait dans l’équipe de basket. Et quand on était enfants, on allait aussi parfois avec Maman » au stade, avait-il raconté.

 Escudo de San Lorenzo de Almagro

(Belga)

 

 

ÉCLAIRCISSEMENTS AU SEIN DE LA FAUSSE RÉSISTANCE :
Mgr Williamson a parlé …

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Éclaircissements Au Sein De La Fausse Résistance :

Monseigneur Williamson A Parlé

Par Osko de Radio Cristiandad


Mgr Williamson a parlé …

 L'abbé Hugo Ruiz Vallejo (g), Mgr Richard Williamson et l'abbé François Chazal (d)

Une Plus Grande Clarté Dans La Fausse Résistance

 

« Romains, mes amis, mes concitoyens, écoutez-moi ! Je viens enterrer César, non le louer. »
William Shakespeare, « Jules César » ; discours de Marc-Antoine

« L’ironie exige un minimum de bagage culturel »
Lu sur la Toile…

« J’y vais en avion, pas en train… »
Charly Garcia  (1)

 

 

Aux impostures habituelles de certains prêtres de la fausse Résistance (comme celle – commentée par nos soins – de l’abbé Trincado, avec son grossier et ridicule panégyrique de la « naissance » de cette fausse résistance à Chihuahua) ; à l’habitude qu’ont les prêtres en question de ne pas considérer comme une farce ce qui s’est passé au sein de la FSSPX depuis la création du GREC ; au fait qui en découle, à savoir que la forteresse de Menzingen est aux mains de « ralliéristes » libéraux et doctrinalement déformés ; aux ingérences d’un sioniste tel que Maximilian Krah dans la gestion financière et la consultation juridique de la FSSPX ; à une série considérable d’autres affaires troubles, il faut ajouter à présent la dernière sortie de Monseigneur Williamson.

Les prêtres et les fidèles de la fausse Résistance pourront difficilement éviter de relier toutes ces questions à l’inexplicable leadership que Monseigneur Williamson exerce sur ledit secteur.

Mgr Williamson est l’un des QUATRE évêques auxquels Mgr Fellay faisait allusion en déclarant avec le plus grand sérieux : « Vous allez rire, mais au fond, nous sommes d’accord entre nous ».

 

Or pour autant qu’on sache, nul n’a eu l’idée de se poser la question suivante :

Au fait, sur quels sujets les quatre évêques seraient-ils d’accord entre eux ?

 

Voyons cela.

 

Celui qui écrit ces lignes ne saurait répondre à la question ci-dessus, et moins encore à celle de savoir si l’« accord » entre les QUATRE évêques est complet, ou bien s’il existe des nuances entre eux.

Sauf sur un point qui se trouve être crucial et que l’on ne saurait passer sous silence.

Nous savons que si Mgr Fellay se rendait en courant pour Rome, Mgr Williamson (pour paraphraser un chanteur argentin du genre facétieux) s’y rendrait en avion.

Il y a là une nuance, voire une différence qui est nettement à l’avantage de Mgr Fellay, ou plutôt au détriment de Mgr Williamson.

Comme on dit familièrement : « Il n’y courrait pas, il y volerait ».

L’explication est peut-être à chercher dans le fait que des deux, Mgr Fellay est de loin le plus proche de Rome sur les plans non seulement idéologique, mais aussi géographique, alors que Mgr Williamson est devenu nettement plus itinérant et qu’exiger de lui qu’il courre ou qu’il marche risquerait de passer pour un manque de respect de notre part vis-à-vis de son âge.

De mon côté, je n’aurais guère les moyens de lui offrir une montgolfière en guise de moyen de transport.

 

Mgr Williamson et Mgr Fellay n’en sont pas moins en parfaite communion d’idées quant au « pontificat » de Jorge Mario Bergoglio, qu’ils perçoivent exactement de la même manière.

J’irai jusqu’à dire qu’à un certain moment, Mgr Fellay s’est montré plus critique que son confrère anglais à l’égard de « François ».

Non seulement le chef résolu (ou félin ?) de la fausse Résistance (plus évidemment fausse que toute autre) persiste à dire qu’il n’a ni autorité, ni juridiction, mais il soutient que l’une et l’autre sont aux mains de Bergoglio et de ses acolytes, et – cerise sur le gâteau – il admet qu’il irait se soumette à l’hérétique contumace qui gouverne depuis Sainte-Marthe, à la seconde même où il recevrait le moindre signal d’amitié de sa part.

C’est un peu comme si saint Athanase était allé rendre une visite (tardive, bien sûr, faute d’avion) à Arianus après lui avoir reconnu un pouvoir Légitime sur l’Église du Christ.

Si je me souviens bien, le saint patriarche affirmait : « Ils ont les églises, mais nous avons la Foi », ce qui signifiait – me semble-t-il – Quelque Chose De Très Important.

Et ce ne serait pas pareil aujourd’hui ?

Ah, bien sûr que non ! L’Arianisme n’est pas du tout la même chose que le Modernisme qui règne à Rome depuis des décennies.

Bien sûr que n’est pas pareil, car le Modernisme est infiniment pire et plus pervers que l’arianisme !

En effet, si l’Arianisme plaçait Hors de l’Église ceux qui le professaient, tel est beaucoup plus le cas encore du Modernisme, dont saint Pie X a affirmé que c’était l’égout collecteur de toutes les hérésies, y compris le credo arien.

On est donc là en présence d’un exercice de logique, et du genre le plus élémentaire.

Nous sommes confrontés aux autorités de l’église Conciliaire, qu’il est impossible de qualifier de Catholique pour la simple raison qu’elle professe une foi qui n’est Pas Catholique. Bergoglio l’a d’ailleurs dit lui-même : « Dieu n’est pas catholique », ce que chacun peut entendre à sa manière, comme tout ce que dit Bergoglio, sauf les choses qu’il exprime en toute clarté, à savoir celles qui affirment la prédominance du pouvoir juif pour le compte duquel travaille ce sixième « pape » conciliaire.

On peut toujours s’obstiner à croire ce que l’on veut et parvenir à y croire, mais cela ne change rien aux faits, car les faits sont têtus, quand bien même ils nous déplaisent. Enfin…

 

 Mgr Fellay et Mgr Williamson

Mgrs Fellay et Williamson, deux des quatre évêques qui sont d’accord entre eux « au fond », le sont sur davantage de points qu’ils ne veulent bien l’admettre, mais on s’en tiendra ici aux deux points suivants :

a. L’un et l’autre croient que Bergoglio Est Pape et que l’église Conciliaire est l’Église Visible, donc qu’elle est l’Église Catholique.

b. L’un et l’autre iraient très vite s’agenouiller devant le Faux Pape François (faux pour bien des raisons, parmi lesquelles ses constantes incartades médiatiques relevant de la sensiblerie et de la farce, si peu seyantes à la fonction papale, les hérésies sortant à répétition de sa bouche « pontificale », ses multiples faits et gestes hérétiques, ses innombrables déclarations, écrits et actions hétérodoxes, etc.)

 

Par conséquent, et au-delà du débat concernant la vacance ou la non-vacance du siège pontifical, nous soutenons ce qui suit :

Eu égard à ce qui précède, outre tout ce que nous avons vu antérieurement, nous considérons comme vérifié et démontré sans le moindre doute que les deux évêques font le jeu de la Synagogue de Satan, qui est derrière Bergoglio comme elle était derrière tous les autres « papes » conciliaires.

Mgr Fellay est un libéral modéré, tourmenté par l’impression terriblement inconfortable d’être excommunié, ou du moins de n’être « pas en parfaite communion » avec celui qu’il considère comme un vrai Pape.

De son côté, Mgr Williamson, qui vient de l’anglicanisme et a été un libéral (deux choses qu’il reconnaît lui-même), ne ressent pas autant le fait d’être séparé de ce que lui aussi considère comme étant l’Église et le Pape. Néanmoins, sa position est deux fois plus périlleuse que celle de Mgr Fellay, pour cette raison justement, et elle est en outre plus ambiguë.

Enfin, force est de souligner qu’il y a là un tout, que les deux évêques, ou plutôt les Quatre évêques n’apportent pas la plus petite garantie d’agir en défense de la vraie foi.

 

Intéressons-nous maintenant aux suiveurs de Mgr Williamson.

On comprendra que nous soyons presque obligés de parler d’eux à propos de la fausse Résistance, parce qu’ils ont adopté l’étiquette « Résistance » en suivant un Faux Résistant (Mgr Williamson) et qu’il se trouve parmi eux des gens qui n’ont rien ou presque de Résistant, comme on l’a déjà dit.

Mais nous allons voir à présent que dans la mesure où Mgr Williamson a laissé entendre à travers tous ses propos, et sans le moindre doute possible, d’une part que Bergloglio est Pape à ses yeux et que ce dernier est donc celui qui exerce le pouvoir de Lier comme de Délier dans l’Église du Christ, d’autre part que de cet homme – moderniste corrompu et corrupteur de la foi et des âmes – émane (selon Mgr Williamson, manifestement) Toute Juridiction, ceux qui militent dans les rangs de la Fausse Résistance (laquelle – nous le redisons – se révèle Plus Fausse qu’Aucune Autre) ont le choix entre deux voies, et pas une de plus :

a. continuer à suivre l’évêque anglais sur le chemin de l’apostasie et se soumettre aux apostats romains qui détruisent la foi ;

b. ou bien se séparer sans hésitation de la Fausse Résistance en quittant le sillage de ces évêques et prêtres Fourvoyés.

Certes, ils ont aussi une option c. :

De même qu’il existe une médecine et des thérapies « alternatives », une architecture « alternative », une musique « alternative », des voies de circulation « alternatives », etc., il semble que certains prêtres, un peu combinards et amis de la « modération », qu’ils confondent sciemment avec la Prudence, sont enclins à adopter des positions « Alternatives ».

Nous voulons parler des curés qui « font de la politique », qui pratiquent une sorte de « prosélytisme » mal compris, c’est-à-dire sans essayer de faire de vrais Prosélytes, mais en se cherchant simplement des Alliés et des Sympathisants.

Peut-être est-ce pour cela qu’ils s’efforcent de ne pas « perdre de paroissiens » et se contentent d’être entourés d’un bon nombre de « sympathisants » et d’« alliés ».

Ils devraient pourtant savoir que les Alliés ne le sont que de circonstance et pour des motifs conjoncturels, mais ne sont pas attachés aux mêmes intérêts de fond ni n’agissent sous l’empire de la même charité, de la même foi, de la même espérance qu’eux.

Les Sympathisants sont certes une excellente chose dans les clubs de football, mais à fuir dans les domaines de la foi et de la religion.

C’est pourquoi, chers « résistants » regroupés au sein de la fausse Résistance, il est temps pour vous de donner un signal clair en vous écartant des évêques et des prêtres qui ne cessent de louvoyer dans cette ample marge d’ambiguïté et de modérantisme.

Il est facile d’exécrer Mgr Fellay pour sa trahison évidente de l’œuvre de la Tradition, et il nous semble non moins facile d’exécrer également Mgr Williamson, car celui-ci a laissé tomber l’énormité suivante, qui a peut-être échappé à des oreilles inattentives :

 

Si… si… si… par un miracle quelconque, le Pape François m’appelait la semaine prochaine et me disait :

« — Excellence, vous et moi avons eu nos divergences, mais je vous autorise maintenant à fonder une fraternité. Allez donc de l’avant pour le bien de l’Église.

« — Saint Père, verriez-vous un inconvénient à me mettre cela par écrit et à ce que je vienne à Rome pour y chercher le document signé de votre main ?

« — Mais pas du tout. »

Alors, je sauterais dans le prochain vol pour Rome. Je sauterais dans le prochain vol pour Rome !

Mais je n’ai pas autorité pour cela.

Monseigneur Williamson, conférence donnée à Post Falls, Idaho (États-Unis)

 

Il est temps que les fidèles s’expriment avec clarté et exigent de leurs prêtres des définitions non moins claires quant aux questions traitées dans le présent article, eu égard notamment aux déclarations de Mgr Williamson.

Il est temps qu’ils prennent position (nous faisons-nous des illusions ? Peut-être…)

Seuls les fidèles qui adhèrent fermement à la vraie foi peuvent faire en sorte que les prêtres timorés et excessivement « prudents » adoptent la position doctrinale et la pratique qu’appellent les moments historiques, voire méta-historiques que la Grâce de Dieu nous donne de vivre actuellement.

Se trouve-t-il, au sein de ce que nous appelons la « fausse résistance », des fidèles capables de comprendre la situation et d’agir dans le sens indiqué ci-dessus ?

 

 

 

***

 

Source : Osko: Mayor Claridad En La Falsa ResistenciaMons. Williamson Ha Hablado | Radio Cristiandad

 

Traduction Le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 


[1] Chanteur et musicien argentin contemporain.

 

Des faussaires sans foi ni loi
ou la monstrueuse dérive doctrinale des clercs de la FSSPX

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Des faussaires sans foi ni loi
ou la monstrueuse dérive doctrinale des clercs de la FSSPX

 

Abbé Thierry <abbr>GAUDRAY</abbr>Monsieur l’Abbé Gaudray nous donna en septembre 2013 l’enseignement « traditionnel » (nous verrons comme il devient ambigu dans la pensée de ces clercs) de l’Église sur l’infaillibilité des canonisations. Les tours de passe-passe sont nombreux comme vous allez le voir !

Les “canonisationsbergogliennes approchant, j’ai cru opportun de revenir sur ce sujet brûlant et qui va être de plus en plus d’actualité.

Comme il faut absolument maintenir le « dogme » central que les « papes » conciliaires de la secte du même nom sont toujours catholiques et donc vrais Pontifes Romains, l’Abbé arrange à la sauce traditionaliste l’arrivée imminente des futurs canonisationspar François Bergoglio.

Après avoir rappelé que la sainteté est une des notes de l’Église (la vraie, donc avec un É majuscule !) l’Abbé nous fait un bref historique de la solennité qui entoure une canonisation. Il prend bien soin de nous préciser que la solennité d’une canonisation est l’indice de son infaillibilité ! Argument spécieux car c’est un peu comme si on disait que la solennité de la liturgie de la messe est l’indice ou le garant de sa validité et de la pureté de son oblation ! Il y a là, en forme de vérité, une petite inversion dans le raisonnement démonstratif de ce prêtre car tout ce qui brille n’est pas or et tout ce qui est or ne brille pas nécessairement.

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Vatican d’EUX : La nouvelle curie de Bergo(go)glio prend forme…

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Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome

Journal du Vatican / Voici comment la nouvelle curie prend forme

La réforme d’ensemble est encore à venir. Mais, pour le moment, pape François avance à sa guise. En semant la terreur chez les nombreux dirigeants qui sont encore en attente d’être confirmés dans leurs fonctions. Les développements de l’affaire Chaouqui.

par Sandro Magister

magister

Ndr du CatholicaPedia Blog : Sandro Magister est un “vaticaniste” conciliaire… comme tel, son langage est faussé par le fait que l’église Conciliaire n’est plus (pas) l’Église catholique ! Nos lecteurs habituels connaissent les « pièges » de ce langage mais nous mettons en garde le lecteur novice ou occasionnel (conciliaire peut-être ???) qui  pourrai penser que l’église Conciliaire soit l’Église catholique ; que le pape soit Pape ; que les évêques soient Évêques ; que les prêtres soient Prêtres…etc. etc. etc. Alors qu’il n’en est rien ! et que depuis la réforme Pontificalis Romani du 18 juin 1968 « Le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. » (abbé Yves Maury)

Ce langage truqué désigne donc : l’église Conciliaire pour l’Église catholique : un pape conciliaire pour un laïc déguisé en Pape portant une soutane blanche : un évêque conciliaire pour un laïc déguisé en Évêque portant une soutane (colorée quand il en porte une…) ; un prêtre conciliaire pour un laïc déguisé en Prêtre portant la soutane ou pas… etc.

 

Cité du Vatican, le 22 octobre 2013 – Avec pape François une “révolution évangélique” s’est amorcée, a déclaré de manière péremptoire, à la fin du mois d’août, l’Uruguayen Guzman Carriquiry Lecour, secrétaire de la commission pontificale pour l’Amérique latine et par conséquent le laïc le plus élevé en grade au Vatican, très lié au souverain pontife actuel depuis des années.

L’un des effets de cette “révolution” peut être perçu dans la série de décisions prises à un rythme rapide par l’évêque de Rome dans le but de modeler une curie romaine à son image et à sa ressemblance, qui donne ainsi suite à ce qui lui a été demandé par une bonne partie des cardinaux qui l’ont élu.

En effet, même si Jorge Mario Bergoglio continue à préférer se définir comme “évêque de Rome” et à signer uniquement du simple nom de François sans faire suivre celui-ci des lettres “PP” qui signifient pape, il se comporte, en ce qui concerne le gouvernement des organes centraux de l’Église, d’une manière nettement plus décidée que son prédécesseur Benoît XVI.

 

Deux exemples illustrent bien ce changement de rythme.

 

Lorsque Joseph Ratzinger fut élu pape, il avait probablement déjà en tête le nom de celui qui serait son secrétaire d’état. Mais celui qu’il avait choisi, le cardinal Tarcisio Bertone, ne succéda à Angelo Sodano que le 15 septembre de l’année suivante, dix-sept mois plus tard.

À la fin du mois de septembre, le cardinal Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a raconté à la chaîne de télévision catholique canadienne « Salt and Light » que, lorsqu’il fut invité à déjeuner, le 17 mars dernier, par pape Bergoglio qui avait été élu quatre jours plus tôt, celui-ci avait déjà en tête, lui aussi, le nom du nouveau secrétaire d’état. Et en effet, le 15 octobre dernier, après sept mois seulement de pontificat, le cardinal Bertone a été remplacé par l’archevêque vénitien Pietro Parolin (qui prendra matériellement possession de son poste dès qu’il aura surmonté les suites d’une intervention – « sans gravité » selon le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican – qu’il a subie au service de chirurgie hépatobiliaire de l’hôpital de Padoue).

D’autre part pape Ratzinger, qui a une très grande sensibilité liturgique, attendit presque deux ans et demi avant de changer de maître des cérémonies pontificales. Il appela à Rome le Génois Guido Marini, dernier diacre caudataire du cardinal ultraconservateur Giuseppe Siri, en remplacement de son presque homonyme Piero Marini, ancien secrétaire et fidèle d’Annibale Bugnini, le véritable architecte de la réforme liturgique postconciliaire, qu’un Paul VI « repentant » envoya finir ses jours dans la lointaine nonciature de Téhéran. Et lorsque, en octobre 2008, Benoît XVI nomma également cinq nouveaux consulteurs du service des cérémonies pontificales, il choisit des ecclésiastiques ayant une sensibilité traditionnelle semblable à celle de Marini (Guido).

En revanche pape Bergoglio, qui d’ailleurs ne semble pas mettre la liturgie au nombre de ses priorités, a profité immédiatement du fait que les consulteurs choisis par son prédécesseur étaient arrivés au terme de leur mandat de cinq ans. Et c’est ainsi que, au bout de sept mois de pontificat seulement, il a voulu – ce qui est significatif – les remplacer tous. En allant jusqu’à rappeler au service l’une des victimes du changement intervenu cinq ans plus tôt, le père Silvano M. Maggiani, chef de service à la congrégation pour le culte divin et allié historique de Marini (Piero).

D’autre part s’il est vrai que Benoît XVI a changé au bout de quelques mois de pontificat le secrétaire de la congrégation pour le culte divin, en transférant au diocèse d’Assise le titulaire de l’époque, l’archevêque Domenico Sorrentino, qu’il considérait comme n’étant pas en harmonie avec sa propre sensibilité liturgique, il est tout aussi vrai que, dans le même laps de temps, pape François a déjà transféré à des postes de moindre importance non pas une mais bien trois personnalités de haut niveau : le cardinal Mauro Piacenza, l’archevêque Guido Pozzo et l’évêque Giuseppe Sciacca, considérés comme figurant parmi les plus “ratzingeriens” de la curie romaine en ce qui concerne la sensibilité théologico-liturgique.

Ces brusques changements d’affectation ne comportant pas de promotion, ainsi que le fait que, dans leur très grande majorité, les titulaires des postes de direction n’ont encore été confirmés que provisoirement – « donec aliter provideatur » – ont créé au sein de la curie un climat généralisé de terreur que n’atténue guère le qualificatif d’“évangélique” appliqué à la « révolution » en cours.

Bien évidemment, dans un climat de ce genre, le plus grand danger est d’être accusé d’être un agent ou un complice de toute action de résistance contre-révolutionnaire, qu’elle soit réelle ou imaginaire.

 

*

 

Un exemple éclairant à cet égard, même s’il est mineur, est celui de la jeune Francesca Immacolata Chaouqui, que le pape a nommée membre de la commission consultative en charge des activités économico-financières du Vatican, sur les indications du secrétaire de cette commission, Mgr Angel Lucio Vallejo Balda, qui fait partie de la fraternité sacerdotale de la Sainte-Croix, Opus Dei. Il ne semble pas vraisemblable – mais cela a pourtant été écrit – que la dame en question ait été invitée à plusieurs reprises à prendre des repas avec le pape. Il apparaît, en revanche, que sa cote n’a pas été entamée par les articles qui – entre autres – l’indiquaient comme étant la source de tweets insultants pour le cardinal Bertone et l’accusaient d’avoir violé le secret auquel elle était tenue en diffusant par e-mail des documents confidentiels concernant la commission.

chaouqui

Il y a en effet au Vatican des gens qui sont arrivés à la conviction que cette dame est victime d’un complot “contre-révolutionnaire” et que ses tweets et son courrier e-mail ont été manipulés par le biais de manœuvres provenant de Grande-Bretagne. Il n’y a pas grand monde pour ajouter foi à cette version qui fait penser à un film d’espionnage mais, en l’absence d’un signal clair du pape à ce sujet, la majeure partie des membres de la curie aime mieux faire semblant d’y croire. Notamment afin de ne pas connaître, dans le monde ecclésiastique, un destin semblable à celui que semble avoir connu, dans le monde des médias, le chroniqueur qui avait fourni les principaux détails à propos de l’affaire Chaouqui et dont la signature semble avoir disparu du quotidien et de l’hebdomadaire qui avaient publié ses articles documentés.

 

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Pour en revenir à des questions – peut-être – plus sérieuses, on peut ajouter que l’importante nomination du Brésilien Ilson de Jesus Montanari, 54 ans, appartenant au clergé du diocèse de Ribeirão Preto (dans l’état de São Paulo), au poste de secrétaire de la congrégation pour les évêques a également été révolutionnaire à sa manière.

Révolutionnaire non pas tant en raison de la relative jeunesse de celui qui a été nommé. Ses quatre prédécesseurs immédiats ont été appelés à ce poste respectivement à 72, 71, 64 et 71 ans ; mais en 1990 Francis J. Rigali, qui était alors archevêque et président de l’académie pontificale ecclésiastique, fut lui aussi nommé à ce poste à 54 ans.

Ni en raison du fait que Montanari n’est pas encore évêque. Giovanni Battista Re ne l’était pas non plus quand il fut nommé en 1987, à l’âge de 53 ans, par Jean-Paul II. Et Ernesto Civardi ne l’était pas davantage quand il fut choisi en 1967, à l’âge de 61 ans, par Paul VI.

Mais, à cette époque, Re était déjà présent à la curie depuis seize ans et il y avait huit ans qu’il était assesseur, c’est-à-dire numéro trois, de la secrétairerie d’état. Quant à Civardi, il travaillait depuis 1934 à la sacrée congrégation consistoriale (l’ancien nom de la congrégation pour les évêques) et il en était sous-secrétaire depuis 1965.

En revanche Mgr Montanari travaille à la congrégation pour les évêques depuis à peine cinq ans, en qualité de simple attaché de secrétairerie de seconde classe. Il effectue donc un bond qui ne semble pas avoir de précédents. Et qui paraît préluder à des changements radicaux concernant la trentaine de cardinaux et d’évêques qui composent actuellement la congrégation et qui, eux aussi, sont tous suspendus au « donec aliter provideatur ».

Il semble évident que la nomination du nouveau numéro deux de la “fabrique” d’évêques est un choix très personnel de Bergoglio, qui a dû faire la connaissance du prêtre brésilien lorsqu’ils logeaient tous les deux à la Domus Internationalis Paulus VI de la via della Scrofa, résidence habituelle du cardinal archevêque de Buenos Aires quand il venait à Rome et résidence de Montanari depuis que celui-ci travaille à la curie.

C’est dans cette même Domus de la via della Scrofa que Bergoglio a fait la connaissance de Mgr Battista Ricca, directeur de cette résidence ainsi que de la maison Sainte-Marthe au Vatican, qu’il a promu au rang de prélat « ad interim » de l’IOR, par un geste très personnel qui a suscité l’étonnement parmi les nonces qui avaient eu Ricca comme collaborateur et qui en avaient dénoncé à Rome les comportements répréhensibles.

 

*

 

Enfin une mesure qui, sans être révolutionnaire, est tout de même surprenante, est l’élévation à la dignité épiscopale – rendue publique le 15 octobre – du nouveau secrétaire général du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le père Fernando Vérgez Alzaga, nommé le 30 août.

Cette mesure ne s’explique pas tant par le fait que l’ecclésiastique en question est un religieux espagnol membre des Légionnaires du Christ : ce n’est pas pour cette raison que le pape l’a choisi, mais parce qu’il le connaît depuis l’époque où Vérgez était le secrétaire particulier du cardinal argentin Eduardo Pironio, pour qui Bergoglio avait beaucoup d’estime.

Ce qui est inhabituel, en revanche, c’est la lettre par laquelle le pape a voulu expliquer l’ordination épiscopale de Vérgez.

Certains y ont vu une “excusatio non petita” ayant pour but de justifier l’attribution de l’épiscopat à un ecclésiastique particulièrement apprécié par le pape, même s’il exerce une fonction éminemment administrative à laquelle, en principe, on n’aurait plus tendance – d’après les intentions attribuées à Bergoglio lui-même – à associer la dignité épiscopale.

Pour d’autres observateurs, en revanche, la lettre expliquerait la valeur avant tout pastorale de cette nomination, à la lumière du fait que le gouvernorat compte des milliers d’employés qui doivent faire l’objet d’un suivi y compris dans le domaine spirituel, contrairement aux autres secrétaires “administratifs” qui ne sont pas encore évêques, comme ceux de l’APSA [Administration du patrimoine du siège apostolique] et de la préfecture des affaires économiques, qui n’ont pas une charge pastorale analogue.

Quelle que soit la véritable interprétation de la lettre de François, reste le fait que le secrétaire général du gouvernorat a reçu formellement, à partir de maintenant, une espèce de juridiction spirituelle sur les employés du Vatican, alors que, depuis la naissance de l’État de la Cité du Vatican, il était prévu à cet effet un vicaire général du pape chargé des fidèles qui se trouvent à l’intérieur des murailles léonines. Celui-ci se trouve être actuellement l’archiprêtre de la basilique vaticane, le cardinal Angelo Comastri.

Il s’agit en tout cas, pour cette affaire, d’un petit détail de la « révolution évangélique » entreprise à la curie par pape Bergoglio.

Le plus important est encore à venir.

Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350628?fr=y

 

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À propos des affaires Ricca et Chaouqui, d’autres détails sur www.chiesa :

> Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur (26.8.2013)

Et sur le blog Settimo Cielo :

> Francesca Immacolata Chaouqui si confessa due volte (18.9.2013)

Sandro Magister termine l’article de son blogue italien par cette anecdote :

chaouqui

Parmi ses titres vantés, Chaouqui évite, cependant, d’inclure l’honneur mérité qui lui a été décerné en Août par l’Association Américaine Go-Topless :

« Go-Topless félicite Francesca Chaouqui, la seule assistante féminine nommé par le Vatican, d’avoir montré librement son torse nu. Il est temps de mettre fin à des millénaires de valeurs “morales” répressives imposées par l’Église catholique. Les droits topless (seins nus) égaux constitutionnels impliquent une véritable séparation de l’Église et de l’État ! Jour Go-Topless, le 25 août 2013 ».

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À propos des changements introduits jusqu’à présent à la curie romaine :

> Focus VATICAN

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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.

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Les derniers trois articles de www.chiesa :

18.10.2013
> Non au prosélytisme. Oui à la mission
Le premier est « une solennelle sottise », a dit pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l’expansion missionnaire de l’Église, racontées aujourd’hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu’ici ignorés.

15.10.2013
> Martini pape. Le rêve devenu réalité
Jésuite, archevêque de Milan et cardinal, il fut, au cours des pontificats de Wojtyla et de Ratzinger, celui de leurs opposants qui faisait le plus autorité et qui était le plus applaudi. Ses fidèles voient aujourd’hui en François l’homme qui a recueilli son héritage. Et qui le met en pratique.

11.10.2013
> Les aumônes et la liturgie, telles que François les veut
Il a envoyé son aumônier à Lampedusa parmi les réfugiés. Il a jeté le trouble chez les personnes attachées à la tradition. Le cri d’alarme d’un liturgiste « ratzingerien »

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Pour d’autres informations et commentaires, voir le blog que tient Sandro Magister, uniquement en italien :

> SETTIMO CIELO

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22.10.2013