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F$$PX : un pas de plus vers l’apostasie…

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La fausse RésistanceR&RFrance Fidèle se retrouve “terrifiée” par les Néo-supérieurs de la Néo-F$$PX suite à une lettre de la taupe ralliériste fidèle ratzingerien herr Pfarrer Schmidberger :

(un texte important – plein de sophismes – y compris dans la pseudo réfutation – un pas de plus vers l’apostasie – et bien sûr, aucune réaction sérieuse)

 

France Fidèle Snap

 

« Normalisation »

(Régularisation)

Par M. l’abbé Franz Schmidberger de la F$$PX

 

 

Note de France Fidèle :

Alors que le fondateur de la FSSPX, Mgr Lefebvre, avait exigé des quatre évêques de ne remettre leur épiscopat entre les mains d’un pape redevenu parfaitement catholique, et ce pour éviter la désintégration de la Tradition dans le sein de l’église [secte marrane] Conciliaire, nous assistons, “terrifiés”, à la planification calculée de cette désintégration par les nouveaux supérieurs de la F$$PX sous le prétexte de “Normalisation”. Le document ci-joint a été distribué à tous les prêtres de la F$$PX il y a quelques semaines. Nous venons d’en avoir connaissance. Les clercs sans scrupules qui ont rédigés ce document ont même l’audace de présenter des arguments qui furent tous réfutés par Mgr Lefebvre (cf. document : « reconnaissance canonique, un danger pour la Foi ? »). Puisse l’Esprit de Force aider les prêtres à refuser une telle trahison.

 

Abbé Franz Schmidberger (à gauche) Mgr Fellay (à droite)

Lettre à tous les membres de la FSSPX

 

I. L’Église est un mystère. C’est le mystère de la présence de Dieu parmi nous, notre Sauveur, Dieu, qui ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive. La conversion réclame notre collaboration.

 

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Written by Cave Ne Cadas

avril 19th, 2016 at 11:07 pm

Droit de réponse & « juridiction »…

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J’ai décidé de « fermer les commentaires » pour le temps de la réflexion.

Les polémiques verbales (retransmissent par écrit dans les commentaires) deviennent exécrables.

 

Droit de réponse

 

Suite à la « fermeture des commentaires » j’ai reçu par eMail la demande de « Droit de réponse » suivante :

Monsieur,

Je vous demande ce petit droit de réponse au sujet des commentaires de votre dernier article sur le livre de Malachie Martin, à insérer dans les commentaires sous le nom de François. Merci.
 
« Je ne suis pas allé sur CatholicaPedia depuis la dispute sur le secret de La Salette où l’on a vu certains parler de mises à l’index qu’ils refusent de lire, et M. l’abbé Ricossa et l’IMBC traités de tous les noms avec des accusations gravement calomnieuses.
 
Hier soir, j’y ai fait un petit tour.
J’y vois que toutes les occasions sont bonnes de traîner dans la boue Verrua (c’est-à-dire les prêtres et évêque de l’Institut Mater Boni Consilii). 
Et avec eux, sans s’en rendre compte, aussi tous les prêtres et évêques non una cum qui adhèrent à cette Thèse.
 
Je pense, et malheureusement avec des raisons sérieuses, que la plupart de ceux qui déblatèrent au sujet de cette Thèse théologique de Mgr Guérard sur la situation de l’Eglise depuis le 7 décembre 1965, n’ont lu aucune étude sérieuse, même courte, écrite sur cette dernière (Mgr Guérard, Mgr Sanborn, l’abbé Ricossa).
 
Et je vois de plus que l’auteur de l’article répond à Chouan qui pose avec pertinacité la question de l’institution divine de la Hiérarchie de Juridiction (qui, pour les sédévacantistes complets a bel et bien disparu, semble-t-il), qu’elle est d’institution humaine.
 
Problème… :
 
Le CDC 196 :
« Dans l’Église, le pouvoir de juridiction ou de gouvernement est d’institution divine… » ……
 
Qui legit intelligat.
La théologie est en effet une science difficile et compliquée, ne vous en déplaise  qu’il faut donc étudier avec sérieux, et non pas une sorte de sport que tous peuvent pratiquer s’ils le veulent. Il semble bien que certains blogueurs la conçoivent comme un sport qui aboutit malheureusement à une simple joute verbale, de plus trop souvent calomnieuse.
Mon père était médecin, la chose qui le mettait le plus en colère (il y en a de saintes) c’était d’entendre des personnes qui parlaient et enseignaient la médecine aux autres sans l’avoir jamais étudiée. De même une des choses qui me fait le plus de peine est d’entendre des personnes enseigner la théologie sans l’avoir jamais étudiée. »
 
Merci.

 

 
Email signé.

 

*
*     *

 

Ce message m’inspire deux commentaires.

Premièrement sur la « Juridiction » :

Monsieur le théologien approuvé… je ne suis pas d’accord avec vous… (un motif de plus…) ; si la théologie « est en effet une science difficile et compliquée »…rien n’empêche un quidam, de part sa réflexion… (intelligence, mémoire, volonté) — ça vous dit François ? — de comprendre une situation compliquée erronée !…

La « Juridiction » est d’institution divine, dites-vous avec « Chouan » et le CDC (Code de Droit Canon)…

 

Le « Code de Droit Canon » n’est pas d’institution divine non plus… puisque (même si le Saint-Esprit y veillait !) il a été établi par la hiérarchie de l’Église pour sa gouvernance… (La Gouvernance est d’institution divine disais-je lien permanent)

Il est normal (en quelque sorte) que le CDC, d’institution ecclésiastique, fasse croire que la Juridiction soit d’institution divine… pour assoir son autorité ??

Mais tous les théologiens ne sont pas de cette avis. J’en ai trouvé un… (il y en a surement d’autres, je n’ai pas cherché des heures…)

Dans son livre : Cours alphabétique et méthodique de droit canon dans les rapports avec le droit Ecclésiastique : H-M (1860. 544 p.) — Michel André Abbé, chez l’Auteur et a la Librairie Catholique de F. Boullotte, 1859…, il écrit au sujet de la « HIÉRARCHIE » :

Comme il y a dans l’église deux puissances, l’une de l’ordre et l’autre de la juridiction, il y a aussi deux hiérarchies, l’une de l’ordre et l’autre de la juridiction.

La hiérarchie de l’ordre est celle qui a été établie pour former le corps de Jésus-Christ, en commémoration de sa dernière cène, à l’effet de sanctifier les fidèles intérieurement par la participation du sacrement de l’eucharistie. Cette hiérarchie est composée des clercs qui sont dans les ordres mineurs, et de ceux qui sont dans les ordres sacrés. Cette dernière hiérarchie est d’institution divine.

La hiérarchie de la juridiction est celle qui a été établie pour le gouvernement et la conduite de ces mêmes fidèles, et pour leur procurer une espèce de sanctification extérieure ; et cette hiérarchie est composée du pape, des patriarches, des primats, des métropoli­tains ou archevêques, des évêques et des autres prélats de l’Église ; elle est d’institution ecclésiastique.

La hiérarchie de l’ordre diffère de celle de la juridiction en ce que la première tend à sanctifier et à élever les fidèles dans une vie spirituelle, par la prédication de l’Évangile et par l’administra­tion des sacrements, au lieu que la hiérarchie de la juridiction tend à les sanctifier par le gouvernement ecclésiastique.   La hiérarchie de l’ordre n’attribue point la juridiction, mais seulement le pouvoir de faire les fonctions ecclésiastiques et d’administrer les sacrements, au lieu que l’autre hiérarchie attribue juridiction, et conséquem­ment le droit de faire des régiments concernant la foi et la disci­pline ecclésiastique, et de châtier les rebelles par des peines con­venables en son pouvoir. En effet, la principale fonction des mi­nistres de l’Église étant de conduire les hommes à la connaissance et au culte de Dieu, l’Église ne pouvant y parvenir sans quelque juridiction, elle a besoin de règles et de lois, de ministres qui aient le pouvoir de les faire exécuter, et de ramener, par des peines légi­times, ceux qui s’écartent de la véritable voie.

 

De la Hiérarchie

 

 

 

Comme quoi les avis sont partagés…

Mais je n’ai jamais entendu (dans les Évangiles) Notre Seigneur Jésus-Christ mettre en place une Juridiction…

Par contre je l’ai bien entendu dire, par Ses évangélistes :

16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
17 Jésus lui répondit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »

Math. 16: 16-19

« Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »

Jn 20: 21

19 Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit,
20 leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. « 

Math. 28: 19-20

…tout cela est La hiérarchie de l’ordred’institution divine.

 

* * *

 

Secondement sur la « médecine » :

Que votre père qui fut médecin (paix à son âme !) colèrait contre « les personnes qui parlaient et enseignaient la médecine aux autres sans l’avoir jamais étudiée »… est un temps (béni…mais)  révolu ! (temps où le médecin de campagne avait une certaine compétence mais surtout de l’éthique !!! potentialisée par la morale chrétienne lorsqu’il était Catholique…)

Aujourd’hui le corps médical est totalement (ou presque !!) corrompu par l’argent et de plus totalement incompétent ! Mon épouse qui fut déléguée médicale pour un grand laboratoire pharmaceutique en a fait mille fois l’expérience…

Et nous avons put nous « sauver » plusieurs fois de maladies graves — elle et moi — en n’en faisant qu’à notre tête… en recherchant les compétences (par l’Internet notamment) là où elles se trouvent dans certains milieux bannis par la « médecine officielle » ou la réglementation despotique française… (sous contrôle SS)

Votre exemple ou citation… et donc très mal venue pour moi qui ne fait pas confiance en la médecine…

Cordialement Vôtre,

Cave Ne Cadas

 

Croustillant !!!….

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Le Blog-Note de Petrus

 

SOURCE – Petrus – 10 octobre 2015

 

Dialogue entre un “ralliériste” et un “résistant”

 

Le “résistant” : Ce que fait Mgr Fellay est affreux, épouvantable. Il est en train de brader l’œuvre de Mgr Lefebvre. C’est un traître. Comment peut-il agir ainsi alors que le pape François détruit la morale familiale et conjugale, se fait photographier tout sourire avec des sodomites et des transsexuels…

Le “ralliériste” : Restez calme mon ami. Vous exagérez. Vous vous échauffez. Je vous l’affirme, Mgr Fellay est le fidèle disciple de Mgr Lefebvre qui n’a jamais voulu rompre avec Rome et le Pape. N’a-t-il pas toujours déféré aux convocations des différents dicastères romains ? N’a-t-il pas toute sa vie et jusqu’à sa mort condamné le sédévacantisme et imposé dès 1983 l’una cum au canon de la messe à tous ses prêtres ? N’a-t-il pas écrit dans une lettre à Jean Paul II en 1981 qu’il avait sévi envers les prêtres et les séminaristes qui refusaient de reconnaître l’autorité et la légitimité du pape polonais ? N’a-t-il pas négocié et signé un protocole d’accord le 5 mai 1988 avec le cardinal Ratzinger ?

Le “résistant” : Oui, mais il a renié sa signature dès le lendemain après avoir passé une nuit affreuse. Depuis Assise il avait compris qu’il n’était plus possible de rechercher et de trouver un accord avec la Rome moderniste…

Le “ralliériste” : Vous vous trompez lourdement. Assise a eu lieu en octobre 1986. Mgr Lefebvre a certes condamné cette initiative regrettable du pape Jean Paul II mais cela ne l’a pas empêché d’engager quelques mois après des négociations avec le Vatican, de recevoir à Écône avec tous les honneurs dus à son rang le cardinal Gagnon qui avait le droit à un trône lors des messes et offices auxquels il assistait à Écône, de s’entretenir avec chaleur avec les cardinaux Gagnon et Ratzinger, de signer, ce n’est pas rien, le protocole d’accord du 5 mai 1988 qui reconnaît Vatican II, le Pape Jean Paul II, la validité de la nouvelle messe et des nouveaux sacrements, le nouveau code de droit canon, qui promet l’obéissance au Saint-Siège.

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Le “résistant” : Vous ne comprenez pas qu’il a renié sa signature. Vous entendez, il l’a reniée. Reniée ! Reniée !

Le “ralliériste” : Restons raisonnable. Je me dois de vous contredire : Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce protocole. Pas plus que notre très vénérable supérieur général, Son Excellence Mgr Fellay, n’a rétracté sur le fond son préambule doctrinal du 15 avril 2012. À la vérité, des quatre évêques Mgr Fellay est probablement le plus fidèle à la pensée, à l’action et aux méthodes de notre vénéré fondateur. D’ailleurs, ne trouvez-vous pas qu’il lui ressemble : ses airs inspirés dans ses sermons ponctués de longs silences où son âme contemple les réalités célestes ? Mgr Fellay, c’est la sainteté en acte !

Le “résistant” : Ne changez pas de sujet, n’essayez pas de m’embrouiller. Mgr Lefebvre a renié sa signature quand il a compris qu’il s’était fait rouler…

Le “ralliériste” : Cessez de parler toujours de pièges. Il faut avoir confiance. Ne pensez-vous pas que le Pape puisse avoir vraiment le désir de trouver une solution satisfaisante pour tous, de clore cet épisode douloureux et d’aller de l’avant, d’avancer vers l’unité. J’aime cette expression : aller de l’avant…

Je le répète, Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce qu’il a signé. Croit-on que le saint évêque soit homme à se renier, soit une girouette guidée par le vent, un modèle d’inconstance ? Évidemment non. Ce serait gravement diffamer notre saint fondateur que de prétendre cela. Si l’accord ne s’est finalement pas fait en 1988, ce n’est pas à cause du contenu du protocole d’accord mais parce qu’on n’accordait pas à Mgr Lefebvre les garanties qu’il avait demandées : la majorité à la commission romaine chargée de la Tradition et une date certaine pour le sacre d’un évêque destiné à assurer sa succession. Le désaccord ne s’est donc pas fait sur des raisons doctrinales mais a pour origines des raisons purement pratico-pratiques, prudentielles, circonstancielles.

Le “résistant” : Reconnaissez au moins qu’à partir des sacres le saint Athanase du XXe siècle n’a plus fluctué, qu’il a durci le ton contre la Rome moderniste et refusé toute perspective d’accord…

Le “ralliériste” : Erreur, mon jeune ami. On voit que vous n’avez pas connu Mgr Lefebvre. Comment cet homme si doux, si humble, si pondéré, si romain aurait-il pu accepter l’idée d’une séparation profonde et durable avec Rome, avec le Saint-Père ? Oui ou non, dans son homélie le jour des sacres Mgr Lefebvre parle-t-il de « Notre Saint-Père le pape », oui ou non dit-il le lendemain de cette cérémonie qu’il a bon espoir qu’un accord avec Rome sera trouvé dans quatre ou cinq ans au maximum, on est à des années-lumière de la dureté que bien à tort vous lui prêtez.

Le “résistant” : Enfin, Mgr Lefebvre a tenu des propos très durs sur les “ralliés”, sur Dom Gérard, disant qu’il ne voulait plus les voir, qu’il fallait couper tout contact avec eux, que les fidèles sous peine de faute grave ne devaient pas aller à la messe de l’Indult. Vous ne pouvez nier qu’il a dit tout cela…

Le “ralliériste” : Mais il faut remettre tout cela dans son contexte. Mgr Lefebvre qui avait du cœur a été très douloureusement touché par le fait que certains de ses anciens compagnons qu’il avait contribué à former, à aider, que pour certains il avait ordonnés, l’abandonnassent, se séparassent de lui. D’où les propos que vous évoquez mais qu’il convient de relativiser, de contextualiser. Il ne faut pas accorder une valeur absolue à des propos tenus sous le coup de l’émotion ou de l’indignation et qui ne sauraient inspirer en tout et pour toujours une ligne de conduite.

D’ailleurs, si vous regardez toute l’histoire de la Fraternité, Mgr Lefebvre a tenu des propos au moins aussi durs sur les prêtres qui l’avaient quitté (ou qu’il a chassés) pour sédévacantisme. Demandez aux neuf prêtres sédévacantistes américains en 1983 si Mgr Lefebvre les a particulièrement ménagés. Notre saint fondateur savait être ferme et énergique quand il le fallait ! Demandez à l’abbé Zins, à l’abbé Seuillot, à l’abbé Guépin, à l’abbé Belmont si Mgr Lefebvre a fait dans la dentelle pour leur dire que dans sa sainte Fraternité il ne voulait pas de brebis galeuse sédévacantiste. Notre fondateur a conféré le diaconat à l’abbé Zins puis l’a chassé pour avoir déchiré une image de Jean Paul II de sorte que l’abbé en question ne pouvait ni devenir prêtre ni se marier et se trouvait donc dans une impasse. Voyez jusqu’où allait la fermeté sur les principes de Mgr Lefebvre. Mieux vaut condamner à la misère un de ses diacres inflexibles plutôt que de mettre en doute l’autorité du pape Jean Paul II !

Là encore Mgr Fellay est parfaitement fidèle au prélat qui l’a fait prêtre et évêque : regardez avec quel sang-froid il a chassé tous les prêtres rebelles, les abbés Pinaud, Salenave, Rioult, Méramo, Cériani et tant d’autres. Il a même été jusqu’à renvoyer son confrère dans l’épiscopat, son aîné de 18 ans, le doyen des quatre évêques : Mgr Williamson. Cela m’a fait penser à Marine Le Pen excluant son père du parti qu’il a fondé et présidé pendant quarante ans. Quelle ferme autorité de notre supérieur ! Quelle belle intransigeance ! Quelle franche détermination ! Et notez bien que Mgr Fellay, s’il sait frapper à droite sait aussi sévir à gauche : regardez le sort de l’abbé Aulagnier, renvoyé par un simple fax après 33 ans de Fraternité, parce qu’il a eu le tort d’approuver trop tôt et trop bruyamment l’accord de Campos avec Rome, l’abbé Laguérie privé de couverture sociale et à qui ont été envoyés des vigiles et des chiens au prieuré de Bruges. Mgr Fellay a préféré perdre l’église Saint-Éloi plutôt que de négocier sur les principes, quel homme ! Quel grand homme ! Plutôt perdre des biens que de céder sur l’essentiel, c’est du grand saint Pie X !

Le “résistant” : Vous me dégoûtez ! Quel cynisme ! Vous ne pouvez quand même pas nier que Mgr Lefebvre est connu dans le monde entier comme l’évêque valeureux qui a résisté à Vatican II et à la révolution conciliaire…

Le “ralliériste” : Là encore les choses sont plus complexes que ce que croit votre esprit étroit. Oui ou non Mgr Lefebvre a-t-il signé tous les textes et documents de Vatican II, y compris celui sur la liberté religieuse ? Mgr Tissier dont on ne peut nier l’amour qu’il porte au vénérable archevêque a reconnu dans sa biographie parue en 2002 que, contrairement à ce qu’il avait affirmé de son vivant, Mgr Lefebvre avait signé, approuvé tout Vatican II.

Le “résistant” : Vous insinuez que notre saint fondateur était un menteur ? C’est ça, dites-le franchement. Répétez-le pour voir !

Le “ralliériste” : Menteur, comme vous y allez ! Mgr Lefebvre était animé par l’amour de la vérité. Disons seulement que dans cette affaire il a poussé jusqu’à ses extrêmes limites le concept de restriction mentale chère à nos amis jésuites… N’oublions pas non plus que Mgr Lefebvre a refusé d’apposer sa signature au Bref examen critique sur la nouvelle messe des cardinaux Ottaviani et Bacci. Toujours cette prudence surnaturelle qui le guidera toute sa vie.

Le “résistant” : Cynisme toujours ! Vous cherchez seulement à me déstabiliser !

Le “ralliériste” : Je cherche à vous apaiser mon ami. Je suis plein d’optimisme pour l’avenir de l’Église. Cessons, comme le disait saint Jean XXIII, de se laisser influencer par les « prophètes de malheur ». Ne voyez-vous pas des signes de renouveau dans l’Église ? Certes tout n’est pas parfait ici-bas mais sachons voir et analyser les signes positifs. Ne nous laissons pas aller à l’amertume et au zèle amer. Évitons le durcissement du cœur et les infatuations de l’orgueil. Ouvrons-nous, accueillons avec joie, avec gratitude, avec émerveillement le geste paternel de Sa Sainteté le Pape François qui a jugé valides et licites les absolutions conférées par nos prêtres pendant toute l’Année de la miséricorde fêtant les 50 ans de la clôture du concile Vatican II. Rendons grâces au Seigneur pour cette merveilleuse nouvelle.

De même que Mgr Fellay avait fait chanter des Magnificat après le Motu Proprio de 2007 libérant la messe tridentine, des Te Deum en 2009 pour la levée des excommunications, chantons des Salve Regina solennels pour ce geste courageux de notre Saint-Père car d’évidence il s’agit d’un troisième miracle de Notre-Dame.

Comme l’avait déclaré notre supérieur général qui sait infailliblement reconnaître les miracles tant il est saint et inspiré, le Motu Proprio et la levée des excommunications étaient d’évidence des miracles de Notre-Dame qui a récompensé notre bien aimée Fraternité de ses croisades du Rosaire que le si zélé et si spirituel abbé Lorans avait fort justement qualifié dans Nouvelles de chrétienté de « nouvelle bataille de Lépante ». Le courageux abbé Lorans que les mauvaises langues appellent méchamment « le petit caniche à rubans de Mgr Fellay » fait toujours dans l’excellence mais ce jour-là il s’était surpassé. C’est ça : la nouvelle bataille de Lépante ! J’en ai des frissons tellement c’est beau ! Avec l’abbé Lorans nous respirons l’air des cimes !

Le “résistant” : Arrêtez, vous blasphémez ! Instrumentaliser la Mère de Dieu afin de mener à bien une opération de ralliement-apostasie à l’église Conciliaire, il n’y a rien de plus vomitif ! Vous devriez avoir honte ! Mgr Lefebvre a toujours combattu l’église Conciliaire, lui ! Et il ne s’abritait pas derrière la Sainte Vierge pour justifier ses rares pourparlers avec Rome !

Le « ralliériste » : Mgr Lefebvre avait un même amour de la Sainte Vierge que Mgr Fellay. Pensez, après les sacres, il avait changé le célèbre adage catholique « Ubi Petrus, ibi Ecclesia » en « Ubi Maria, ibi Ecclesia ». Là où est Marie, là est l’Église. Quelle merveille ! Quel grand théologien ! Le fil conducteur entre Mgr Lefebvre et Mgr Fellay, c’est ce même amour de Dieu, du Pape et de la Sainte Vierge, cette même fidélité à une ligne droite, ce refus permanent du double discours et de la manipulation des esprits.

Par ailleurs, si le saint fondateur d’Écône avait toujours combattu l’église Conciliaire comme vous le prétendez, croyez-vous qu’il se serait rendu de bonne grâce aux convocations des cardinaux Seper et Ratzinger à la Congrégation pour la doctrine de la foi, croyez-vous qu’il aurait été voir toutes affaires cessantes Paul VI en 1976 et Jean Paul II dès son élection en 1978 ? Croyez-vous qu’il aurait demandé et obtenu les autorisations nécessaires pour la fondation de la Fraternité Saint-Pie X, pour l’érection de son séminaire international en 1970 ? Mgr Lefebvre a toujours reconnu l’autorité du pape et des dicastères romains, ainsi que celle des évêques résidentiels et des curés de paroisse. Telle est la réalité.

Lorsqu’il parle d’église Conciliaire, il fait allusion à l’esprit libéral voire moderniste qui a envahi une partie plus ou moins importante, selon les moments, de la hiérarchie mais il n’a jamais nié publiquement la légitimité ni l’autorité de cette hiérarchie. À ses yeux, l’église Conciliaire n’est pas une entité autonome et distincte de l’Église catholique. Pensez autrement, c’est être sédévacantiste, ce que Mgr Lefebvre n’a jamais été.

Le “résistant” : Bien que mes amis et moi rejetions le sédévacantisme par fidélité à Mgr Lefebvre qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, reconnaissons quand même que dans son sermon à Écône, à Pâques 1986, évoquant le futur rassemblement à Assise organisé par le pape Jean Paul II, notre fondateur dit bien que dans quelques semaines ou quelques mois il sera peut-être obligé de reconnaître publiquement que le pape n’est pas le pape car on ne peut pas à la fois être la tête de l’Église et être hérétique formel ? À un moment donné Mgr Lefebvre s’est donc bien posé sérieusement la question !

Le “ralliériste” : Mais là encore vous accordez une importance exagérée à une citation tirée de son contexte. Pour comprendre Monseigneur, il faut prendre en compte la totalité de ses écrits, de ses homélies, de ses conférences et de ses interviews, on ne peut isoler telle ou telle citation.

Si vraiment il fallait accorder une grande importance aux propos que vous évoquez, Mgr Lefebvre aurait fait des déclarations solennelles allant dans ce sens le jour d’Assise ou à sa suite. Or jusqu’à sa mort, cinq ans après, il n’a jamais redit de telles choses qui, notez-le, étaient sous une forme interrogative, explorative et nullement affirmative et sentencieuse.

Mais si vous voulez tout savoir, je vais vous dire pourquoi Mgr Lefebvre a tenu ces propos ce jour-là : quatre prêtres du district italien de la Fraternité qui dirigeaient la revue Sodalitium (créée en 1984 avec la bénédiction de Mgr Lefebvre) venaient de quitter la FSSPX, en décembre 1985, et de fonder à Turin un petit Institut qui existe toujours, l’Institut Mater Boni Consillii (IMBC). Plusieurs séminaristes d’Écône, scandalisés par Assise, étaient alors tentés de les rejoindre. En bon politique, Mgr Lefebvre a fait cette déclaration pour les rassurer, les neutraliser. L’opération a parfaitement fonctionné : ils sont tous restés au séminaire d’Écône, sauf un séminariste italien, l’abbé Giugni qui a rejoint l’IMBC en décembre 1986. Mais notre fondateur n’avait aucune intention, la suite l’a prouvé, de déclarer la vacance du Saint-Siège.

On l’oublie souvent : Mgr Lefebvre était aussi un grand politique. Il savait être diplomate, pragmatique et rusé. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, c’est bien connu.

Le “résistant” : Mais si Mgr Lefebvre était vraiment l’homme que vous décrivez, je ne sais plus quoi penser. Le sédévacantisme est une erreur et un péché nous a-t-on répété depuis 40 ans et le ralliement à l’église Conciliaire m’apparaît comme une trahison du combat de la foi. Je ne sais plus à quel saint me vouer.

Le « ralliériste » : Détendez-vous et faites confiance au successeur légal et légitime de Mgr Lefebvre. Mgr Fellay est son digne héritier. Même prudence de gouvernement, même habileté, même sens de l’équilibre, même attitude raisonnable fuyant toute extrémité, même force surnaturelle, même amour des principes mâtiné de pragmatisme, même intransigeance envers les prêtres déviants, même sainteté éclatante, même humilité, même zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, même réussite matérielle, mêmes mimiques, même élocution et mêmes chauffeurs pour les conduire… à Rome. Cette Rome d’où nous venons et où nous retournons sous l’autorité du bon pape François qui, par humilité, ne juge ni les gays ni les transsexuels.

Du haut du Ciel Mgr Lefebvre peut-être fier de Mgr Fellay et de tous ses prêtres : nous lui sommes restés fidèles. Merci, Monseigneur, d’avoir placé des saints à la tête de votre œuvre. Merci, merci, merci !

 

Petrus

 

 

Le naufrage de la Fraternité par Fellay

Le naufrage de la Fraternité Saint-Pie X par Fellay

 

« Ab Ecclesia »« Ab Maria »

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Pour faire suite à notre article « La destruction du sacerdoce : le but de Vatican d’Eux… », nous vous proposons une réflexion de Monseigneur L.M. Guérard des Lauriers :

 

« Ab Ecclesia »« Ab Maria »

 

Mgr Michel-Louis Guérard des Lauriers

 

 

*
*     *

 

Mes très chers frères, nous allons souligner l’opportunité de la fête que nous célébrons eu égard à la situation dans laquelle se trouve l’Église. Nous avons déjà dit ensemble que, selon le Concile de Trente, la Messe est offerte « ab ecclesia per Sacerdotes ». Per Sacerdotes, c’est inéluctable, puisque la force sacramentelle du sacrifice exige un sacerdoce ministériel. Mais il y a également, primordialement, ab ecclesia, c’est-à-dire toute messe, en droit, est impérée par l’Église et donc en fait par celui qui a l’Autorité dans l’Église. En sorte que le sacrifice qui est offert, qui est substantiellement celui du Christ, reste même à l’intérieur de l’Église, en ce qui concerne l’Église expressément le sacrifice du Christ, et ainsi c’est d’ailleurs l’unité du sacrifice qui se trouve assurée : toute messe est en droit offerte ab ecclesia par intimation du Pape, cela par la hiérarchie et par les pouvoirs qui sont communiqués aux prêtres. Or actuellement ce point est clos ; et si cette chose n’est pas sensible, elle n’en est pas moins très très grave. C’est l’économie de l’Église elle-même, qui se trouve mise en cause, et c’est en fait l’unité du sacrifice qui est également compromise, sur un point secondaire, il est vrai, mais enfin il n’y a pas de détail dans les choses de Dieu, et cela donc, nous devons en souffrir ; il y a un manque, il y a un état de privation dans toutes messes, même celles qui sont les plus correctes, les plus conformes à ce qu’elles doivent être, il y a dans toutes messes un état de déficience, une privation eu égard à cette intimation absente. Et nous pouvons dans ces circonstances extrêmes, auxquelles il n’y a pas de remède, pas de remède humain sur ce point, nous pouvons nous tourner vers la Très Sainte Vierge : « habeamus cum fiducia » adressons-nous à Elle avec confiance ; il n’est pas question de dire qu’il ait un remplacement parce que l’ordre sacramentel est l’ordre sacramentaire, et donc l’Église en tant qu’institution ne peut pas être remplacée par autre chose qu’elle-même, c’est le drame que nous vivons, mais cependant il y a une suppléance ; s’il n’y a pas remplacement il peut y avoir suppléance, c’est-à-dire l’effet qui est produit par l’intimation de l’Église, la conséquence de l’ « ab ecclesia » peut très bien être réalisée par la Très Sainte Vierge même, et d’une manière plus précise, par Dieu, il suffit pour le comprendre de revenir à l’origine des choses, à la source des choses : comment Jésus fonde-t-il l’Église, c’est à une communication qui est issue de Lui-même, a d’abord primordialement pour objet Lui-même. Lui-même en état de sacrifice. Et puis, cette communication constitue par ordre les membres de l’Église et parmi eux, ceux qui ont pouvoir, plus précisément de perpétuer l’Église. Eh ! bien Jésus donne aux prêtres, aux évêques, au Pape, donne prise par le pouvoir qu’Il leur communique ; Il leur donne prise sur cette communication même dans laquelle Il fonde l’Église. Et donc il y a premièrement, en vertu du sacerdoce, une prise sur la communication physique que Jésus fait de Lui-même, c’est le sacrifice de la Messe, et il y a par l’épiscopat une prise sur les membres de l’Église qui sont le corps mystique du Christ. Et cela donc c’est pour ainsi dire irrécupérable ; c’est-à-dire que cela ne peut être que comme cela. Et cependant cette communication que Jésus exerce, et qu’Il exerce par les prêtres à qui Il donne pouvoir sur sa propre communication ; cette communication, elle appartient à la Très Sainte Vierge en droit. Cela est un mystère que nous devons adorer ; Tout ce qui émane de Jésus, parce que Lui-même procède de Marie, et parce qu’Il a voulu associer la Très Sainte Vierge à sa propre œuvre rédemptrice, à cause de cela, tout ce qui émane de Lui en droit, émane d’Elle. Et donc, la prise que Jésus a communiquée à Son Église sur ce qui émane de Lui, et qui constitue l’Église ; cette sorte d’autoréflexion en Sa personne et de l’Église elle-même, parce que l’Église prend possession d’elle-même en vertu du pouvoir que Dieu exerce sur elle, cela c’est vrai ici en un autre sens plus intime, plus personnel, plus caché. Cette communication sur laquelle l’Église a prise, sur laquelle le Pape, les évêques, les prêtres ont prise sur cette communication Marie a prise, Elle d’abord. C’est ce mystère qu’aujourd’hui nous devons contempler. Et s’il y a une déficience, actuellement, dans l’état de privation, dans la prise de conscience que l’Église fait de son propre privilège, nous pouvons bien penser que la Très Sainte Vierge le sait, le porte, qu’Elle le vit, et par conséquent, quant à l’effet qui est produit, quant à la conséquence qui doit résulter de cette prise de possession de la communication exercée par le Christ par l’Église, quant à l’effet donc, la Très Sainte Vierge arrange ; Elle fait comme si, Elle fait que les choses soient comme si. Il suffit que nous lui demandions, que nous nous tournions vers Elle, et je ne vous apprends rien, tous nous savons cela, mais cependant ce point, même parmi les traditionalistes est un peu obscur ; on ne fait pas attention à cela, et cependant c’est peut-être le point le plus important parce que c’est le culte même de Dieu qui est là en cause ; c’est la splendeur du Sacrifice, c’est l’économie du Sacrifice qui se trouve mis en état de dégradation, et l’una-cum ne fait que se greffer là-dessus, pour ainsi-dire, la querelle de l’una-cum est une question parasite, pour ainsi-dire, par rapport à celle de la doctrine que nous venons de rappeler. Eh ! bien, la Très Sainte Vierge est là, et puisque nous ne pouvons pas dire que la messe soit « ab Ecclesia », nous pouvons, nous devons dire qu’elle soit : « ab Maria ». La Très Sainte Vierge assiste autrement par le lien personnel qu’elle a avec Notre-Seigneur, elle a prise sur cette même communication qui est pour l’Église constituante, constituante pour l’Église, aussi bien de chaque fidèle que de ceux qui, dans l’Église exercent des fonctions. La Très Sainte Vierge Marie a prise sur tout cela ; Elle est Mère, Elle est Mère de l’Église, Elle est Mère des fidèles, Elle est Mère de ceux qui ont pouvoir dans l’Église, Elle est Mère de tous et de chacun et donc Elle a prise sur cette communication… Et donc Elle est qualifiée, et dans son cœur. On peut imaginer un dialogue pour dire à Jésus l’hommage de ces messes que nous célébrons ; c’est lui qui en donne la substance, mais l’hommage des messes doit revenir d’abord à Lui, Il est l’auteur et le consommateur de la foi, Il est l’auteur et le consommateur du sacrifice. Eh ! bien, cette valeur d’hommages propres, les messes ne l’ont plus par la voie hiérarchique, par la voie de l’Église, parce qu’ils ne sont pas proclamés et, affirmés ; ils ne peuvent pas être vécus en étant : « ab Ecclesia ». Ce qui leur manque du côté de l’Église, provisoirement éclipsée, c’est la Très Sainte Vierge Marie qui peut le leur rendre. Encore une fois, ce n’est pas un remplacement, c’est une suppléance. Nous pouvons observer que la Très Sainte Vierge opère dans son cœur maternel l’accueil et le désir de ses enfants frustrés, parce que son Cœur est d’abord, en premier lieu, et Elle supplée par les sentiments de son Cœur, par sa fidélité, par sa veille, par sa prière, par la continuation de la Corédemption qu’Elle a acquise dans le ciel, par tout cela, Elle fait que chaque messe qui, provisoirement ne peut pas être « ab Ecclesia », chaque messe soit : « ab Maria ».

 

Mgr L.M. Guérard des Lauriers

 

 

L’AUTORITÉ BOITEUSE ?

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L’Autorité Boiteuse ?

 

 

Le Pasteur est frappé, le troupeau dispersé.

Le Pasteur est frappé, le troupeau dispersé.

L’autorité est à l’envers, renversée. 

 

Mgr Williamson nous rappelle avec humilité et vérité que toute autorité vient d’en-haut, concedo ; qu’il n’a pas de juridiction, concedo ; que la juridiction de suppléance est faible et relative, concedo ; que le Pape est pape par l’approbation universelle de toute l’Église, dubio que tous croient que l’archevêque de Canterbury est archevêque n’empêche nullement qu’il soit un simple laïque, que ce Pape ait perdu l’esprit catholique s’il l’a jamais eu, pose le grave problème de ceux qui ne dénoncent pas, qui ne reprennent pas, qui n’osent pas trancher, qui laisse planer le doute. Personne d’autre n’est pape, ni ne peut l’être, concedo ; donc ce dernier possède l’autorité suprême, nego. Imaginons un Pape qui applique les consignes de la maçonnerie pour la destruction de l’Église, qui fait un pacte avec ses pires ennemis, conserve-t-il l’autorité ?

Mgr Lefebvre - Sacres 1988

En 1987 un an avant les sacres Mgr Lefebvre parlait « d’apostasie pratique », « d’apostasie de fait », de cardinaux « quittant l’Église » ; 28 années après les choses se sont-elles améliorées ?

Seul l’abbé de Nantes eut le courage de dénoncer avec vigueur et précision les erreurs de Paul VI et de Jean-Paul II dans ses Liber accusationis, depuis quasiment rien n’a été fait, alors que la situation est encore pire, quelle responsabilité. Maintenant la plupart ne cherchent qu’à être reconnus par cette fausse église qui prêche une nouvelle religion maçonnique et conduit les âmes en Enfer, et certains prélats nous déclarent même que l’autorité est renversée, mais qu’elle est l’autorité.

Le pape a-t-il l’autorité pour démolir l’Église ? Pour pactiser avec ses pires ennemis ? Pour promouvoir à des postes importants des sodomites ? Pour prêcher une nouvelle religion, maçonnique, œcuménique, écologique… ? A-t-il l’autorité pour égarer les fidèles et les mener en Enfer ? Pour ne pas remplir la mission que Notre Seigneur lui a confiée ?

Mgr Richard Nelson Williamson

Est-il nécessaire d’avoir une juridiction pour défendre la foi, pour dénoncer les ennemis, les pervertisseurs de la foi ? Pour cela la simple confirmation ne suffit-elle pas ?

Il apparait en fait, que les anti-sédévacantiste, les anti-sédéoccupétistes, sont les complices objectifs de la maçonnerie occupant l’Église.

Christe Eleison

Ludovicus

 

 

 

Un impénitent plagiaire épiscopal !
Et pendant ce temps là………

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Un impénitent plagiaire épiscopal !

Dinoscopus

Et pendant ce temps là………

 

“Willy” nous avait habitué à une théologie pour le moins charabiantesque, bizarroïde (ça rime avec “intégroïde” !) et somme toute complètement incompréhensible jusqu’à ce qu’il vienne d’ajouter l’une de ces « grâces » épiscopa-les (-liennes ?) à son palmarès : le plagiat !

Mgr Richard Nelson <abbr srcset=WILLIAMSON" width="400" height="200" />

Eh oui ! “Willy” nous lit et même assidument ! Son œil gauche, fixé sur une chimère, lorgne sans cesse sur nos écrits, tandis que son œil droit, procède en expert à la « reductio ad sedevacantem », afin qu’il NE puisse être dit qu’il nous ressemble un peu, même de loin !

Pris soudain d’une inspiration soudaine, il découvre la sentence de l’exorcisme de Léon XIII tout en nous gratifiant d’une autre, complètement hallucinée : « L’autorité est à l’envers, renversée » nous dit-il, pensant sans doute que Léon XIII va faire mieux passer Williamson !…

Et comme pour mieux asséner cette “vérité épiscopale” à ses lecteurs et partisans, il donne dans le registre familier et nous déclare sans rire : « L’Église (oui, la vraie !) est fichue, du sommet jusqu’en bas ! » Pour ajouter ensuite, de peur de réveiller des instincts bassement sédévacantistes :

« Je ne suis pas sédévacantiste. »

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