— Louis-Hubert Remy tient à faire savoir qu’il ne dirige pas CatholicaPedia —

 


 

Catholiques, rien que  fidèles catholiques, Catholiques Semper idem. Nous refusons de suivre la secte conciliaire du concile Vatican II qui professe de nombreuses hérésies condamnées par l’enseignement catholique.

Cette église Conciliaire n’est pas l’Église Catholique !

En effet, suivre les pseudos « papes » Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, Benoît XVI et François Ier et les reconnaître comme les Vicaires du Christ,  équivaut pour un catholique à perdre la Foi car ils sont apostats et enseignent une nouvelle religion anti-catholique.

La terrible prophétie de Notre Dame de la Salette est entrain de se réaliser sous nos yeux : « L’Eglise sera éclipsée… Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antichrist« .

La vertu de foi du fidèle catholique semper idem

À l’Ascension, Notre Seigneur a dit aux Apôtres : « Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ; celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné » ; il nous faut donc absolument bien comprendre cette nécessité de la foi.

Dom Guéranger nous dit que la foi est la « vertu par laquelle commence l’œuvre du salut de l’homme, et sans laquelle cette œuvre ne pourrait ni se continuer ni se conclure ». Ces propos nous rappellent le rituel du baptême : « Que demandez-vous à l’Église de Dieu » ? « La foi ». « Que vous procure la foi » ? « La vie éternelle ». Et puis nous savons que la foi est l’un des trois liens qui unit les membres de l’Église entre eux. Dom Guéranger dit à ce sujet : « Cette vertu sera le lien intime de la nouvelle société (l’Église) ; pour en devenir membre, il faudra commencer par croire ; pour en demeurer membre, il faudra ne pas cesser un seul instant de croire ». Et il ajoute cette précision : « les membres de la nouvelle société porteront le beau nom de fidèles, et l’on appellera infidèles ceux qui n’ont pas le bonheur de croire ».

Quesque la perte de la foi ?

Il s’agit aujourd’hui, dans les actions des ennemis visibles et invisibles de nos âmes, des attaques du modernisme sur la divinité et la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ ainsi que sur l’Église. Mgr Gaume, 50 ans avant l’Encyclique Pascendi de saint Pie X, écrivait : « Or, si nous suivons avec attention la marche des idées, nous reconnaîtrons sans peine que la négation de Jésus-Christ est devenue, depuis vingt-cinq ans surtout, le caractère distinctif de l’erreur. Afin d’anéantir le règne du divin Médiateur, elle s’attaque en même temps à sa divinité et à sa royauté ».

Ainsi, puisque le modernisme s’attaque, comme le démontre saint Pie X dans Pascendi, « à la racine même de la foi et à ses fibres les plus profondes », il s’avère par conséquent que le modernisme est cette négation de Notre Seigneur Jésus-Christ, de sa Royauté, des mystères divins, de l’institution et de la mission divine de l’Église.

Un passage de l’abbé Mouraux de Nancy, dans l’un de ses bulletins Bonum certamen, mérite d’être cité ici. En effet, celui-ci écrit en commentant l’analyse de saint Pie X, « que la foi moderniste conserve le mot mais détruit la chose. Elle ressemble à l’individu qui vous offre un œuf dont il a vidé le contenu avec un petit trou d’épingle. C’est toujours extérieurement un œuf, mais il est vide. La conséquence d’une telle doctrine, ajoute-t-il : on vide la foi de son contenu.

Et c’est bien ce que nous constatons, chez tous ceux qui ne sont plus catholiques que de nom. Or vider la foi de son contenu, c’est inévitablement le rejet des vérités de la foi, et c’est alors que l’on doit prendre conscience de toute la gravité du modernisme, car celui qui rejette, ne serait-ce qu’une seule vérité de la foi, comme le rappelle Léon XIII dans son encyclique Satis cognitum, perd la foi, car rejetant l’autorité même de Dieu qui ne peut ni se tromper ni nous tromper. Dom Guéranger nous dit : « Quand bien même sa rupture avec la Parole révélée n’aurait lieu que sur un seul article, il commet le plus énorme blasphème ; car, ou il se sépare de Dieu comme d’un être trompeur, ou il déclare que sa raison d’emprunt, si faible et si bornée, est au dessus de la Vérité éternelle et infinie ». Et saint Athanase dit qu’un hérétique est celui qui, abandonnant les dogmes anciens de la foi apostolique, se forge, selon le caprice de sa volonté, un symbole de la foi qu’il croit devoir suivre.

La conséquence alors pour ceux qui rejettent ainsi l’autorité de Dieu et choisissent leurs opinions, c’est de tomber inéluctablement dans l’erreur. Dom Guéranger, là encore, signale cette chute. « La foi étant le premier lien qui unit surnaturellement l’homme à Dieu, dit-il, lien dont la rupture entraîne une séparation complète, celui qui, après avoir joui de ce lien, aura le malheur de le rompre en rejetant la Parole divine pour y substituer une doctrine contraire, aura commis le plus grand des crimes. On l’appellera hérétique, c’est-à-dire celui qui se sépare ; et les fidèles verront sa ruine avec terreur ».

Et n’allons surtout pas croire que la FSSPX et tous ses satellites qui lui sont soumise soit exempte de ce danger. Car en ce qui concerne le 9ème article du Credo : Je crois la sainte Église catholique, lorsque l’on prétend que celle-ci pourrait par son magistère enseigner l’erreur, lorsque l’on persiste à contester son Magistère, l’on commence à se détourner de cet article du Credo pour se tourner vers des fables.

Les évènements actuels concernant la FSSPX et tous ses satellites qui lui sont soumise, viennent donc nous faire comprendre une fois de plus la justesse des propos de Dom Guéranger lorsque, s’adressant aux fidèles catholiques, il dit de « mettre tous leurs soins à garder pure leur intelligence non moins que leur volonté, dans ces jours mauvais. Car la lumière n’aura point alors à subir seulement les assauts des fils de ténèbres étalant leurs perverses doctrines ; elle sera plus encore, peut-être, amoindrie et faussée par les défaillances des enfants de lumière eux-mêmes sur le terrain des principes, par les atermoiements, les transactions, l’humaine prudence des prétendus sages ».

Ces mêmes évènements actuels confirment également la vision de la Vénérable Anne-Catherine Emmerich, vision citée par Mgr Delassus dans la Mission posthume de sainte Jeanne d’Arc, à savoir qu’avant la déroute de la Franc Maçonnerie, la Vénérable parle d’une restauration entreprise par le clergé et les bons fidèles, mais avec peu de zèle. Ces prêtres et ces fidèles lui semblaient n’avoir « ni confiance, ni ardeur, ni méthode. Ils travaillaient comme s’ils ignoraient complètement de quoi il s’agissait, et c’était déplorable ». C’est la situation ainsi que la position et le ralliement actuels de la fausse majorité traditionnelle (FSSPX).

Par contre lorsque l’on réfléchi sur ce manque de confiance, ce manque de méthode, comment ne pas reconnaître, au contraire, dans les auteurs antilibéraux, les Maîtres zélés, confiants, hardis, méthodiques, et sachant de quoi il s’agit. Aussi devons-nous persévérer dans ce combat de la foi, selon le plan de Dieu, ce plan de Dieu dont nous avons les éléments dans l’Apocalypse de saint Jean, ainsi que les justes interprétations par le Bienheureux Holzhauser et le Père de Clorivière.

La majorité des clercs refusant, se moquant même de la solution surnaturelle à ce combat de la foi, persévérons malgré cela dans la vraie foi. L’Oraison Collecte de la Messe pour la fête de saint Pierre Canisius (au 27 avril), nous faisait précisément demander à Dieu, qui avait armé de courage et de science pour la défense de la foi catholique ce saint confesseur et Docteur de l’Église, d’accorder aux fidèles de persévérer dans la vraie foi.

Alors persévérons dans la foi ; portons le beau nom de fidèles catholiques. Ne rentrons pas dans la dialectique de l’ennemi. N’acceptons pas d’autres adjectifs qualificatifs. L’adjectif « sédévacantiste » a été inventé pour disqualifier les fidèles qui demeurent dans la foi catholique et qui voyant la ruine des hérétiques les fuient avec terreur, pour reprendre les propres termes de Dom Guéranger.

N’employons que les termes qui conviennent à la foi catholique. Ne disons pas, s’il s’agit d’en parler : « les fidèles de l’église Conciliaire », puisque précisément ils ne sont point selon la foi catholique ; de même ne parlons point de fidèles de telle ou telle Fraternité, ralliée ou en voie de ralliement, puisque ceux-ci clercs ou laïcs sont dans une situation qui n’est point catholique. Parlons alors de membres, clercs ou laïcs, de chacune de ces positions. Demeurons fidèles catholiques, catholiques semper idem, c’est tout simplement dans ce sens que nous sommes toujours et comme il se doit, unis entre nous, comme le furent tous les fidèles depuis 2000 ans, par le lien de la foi, rejetant toute relation, et encore plus, toute communion et compromission avec l’hérétique. Notre Seigneur accorde des grâces ainsi que des protections spéciales aux confesseurs de la foi !