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Grand Jubilé du Puy : Marion Sigaut : Marie, Reine de France

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Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay

puy-en-velay

Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.

 

Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.

 

Notre-Dame de France, le Puy-en-Velais

Le jeudi 31 mars 2016, Marion Sigaut a donné une conférence sur « Marie, Reine de France » :

 

 

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Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :

Jubilé 1932, procession de La Vierge Noire

Le Grand Jubilé 1932 de Notre-Dame du Puy-en-Velay

 

 

 

Quand Jésus demande pardon…les con(s)ciliaires et “tradis”-Ecclesia Dei n’en reviennent pas !

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Quand Jésus demande pardon
les con(s)ciliaires et “tradis”-Ecclesia Dei n’en reviennent pas !

 

Yves Daoudal, de son vrai nom Hervé Kerbourc’h, ou de plume Hervé Pennven… qui a participé au quotidien “catholique”-rallié-Conciliaire et nationaliste “Présent” jusqu’en décembre 1998, époque à laquelle il est devenu ensuite éditorialiste de l’hebdomadaire “National-Hebdo” (disparu en juillet 2008), était un fidèle de Jean-Marie Le Pen, avant de s’éloigner du Front national…

Yves Daoudal

Il a été rédacteur en chef de la revue catholique traditionaliste maurassienne “La Pensée Catholique” (1). Il est le rédacteur en chef de “Reconquête”, la revue du Centre Henri et André Charlier, dont il est vice-président, et de Chrétienté-Solidarité.

Qualifiant de géants les “papes” Jean-Paul II et Benoît XVI, il est en revanche très critique à l’égard de Paul VI. Il ne croit pas que le Pape soit forcément désigné par l’Esprit Saint et donc le meilleur possible mais plutôt comme l’affirmait le “Cardinal” Joseph Ratzinger en 1997 dans le périodique L’Avvenire :

« Probablement l’unique sécurité qu’il offre (l’Esprit Saint) est que la chose ne puisse être complètement ruinée. Il y a trop d’exemples de Papes que l’Esprit-Saint n’aurait évidemment pas choisis. » (2)

 

En parfait tradi-rallié, il s’offusque du blasphème du Clown Blanc, le 27 décembre, jour selon la néo-liturgie de la « fête de la Sainte Famille » : Commentant l’« escapade » de Jésus à 12 ans, il a « supposé » que, face au « reproche » de Marie, Jésus a fait « des excuses à ses parents », pour montrer que ce sont des moments qui « se transforment en opportunité de croissance, en occasion de demander pardon et de le recevoir ».

 

Encore un adepte de l’Autrement dit : Alors !allons’y fratresNous « reconnaissons » les papes post-Vatican II comme de vrais papes, mais nous leur « résistons » !… position “R&R”, organisé par Mgr Lefebvre et la Fraternité Saint-Pie X ; position de la néo-F$$PX de Bernie Fellay “R&R” (Reconnaître & Résister) qui les place tous dans « La Religion Marrane » de Vatican d’Eux qui est double – comme tout ce qui est marrane – et faite de tous (les “tradis”-Ecclesia Dei jusqu’à y compris la F$$PX).

Ndlr du CatholicaPedia : Nous avons coloré volontairement les majuscules blasphématoires que les auteurs utilisent dans leur langage néo-conciliaire-traditionnel

La position “ R & R ” est une Voie sans issue !

RIP Recognize & Resist (Reconnaître & Résister)

Le CatholicaPedia.net

 

 

 

Le Blog d'Yves Daoudal

J’avoue qu’il y a désormais assez longtemps que je n’ai pas lu un texte de François. Ma religion est faite, si j’ose dire, et je ne suis pas masochiste. Raison de plus pour ne rien voir de ce qu’il a pu dire autour de Noël. J’en étais resté à son dépôt de chaussures devant la divinité climatique le premier dimanche de l’Avent.

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Mons. Andrés Morello : In Memoriam S. Excia. Robert Fidelis McKenna O.P.

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Monseñor Andrés Morello nous adresse, pour publication, les deux Lettres suivantes :

 

Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe

† Monseñor Andrés Morello

 

Son Excellence Monseigneur Robert Fidelis McKenna

 

8 juillet 1927 – 16 décembre 2015

 

Robert Fidelis McKenna O.P.

In Memoriam

 

 

Mgr Robert Fidelis McKenna

 

 

Le seize de ce mois, peu de temps avant la nuit la plus paisible et la plus sacrée de l’histoire, Son Excellence Monseigneur F. McKenna a rendu son âme à Dieu, Seigneur et Juge de chaque homme. Tout ce qui est passager et accidentel, tout les aléas pouvant surgir dans la vie de quelqu’un, tout ce qui est arrivé de grave à la Sainte Église au cours des dernières décennies, tout cela s’est effacé devant l’accès de son âme à l’éternité.

Tout homme – sauf ceux qui furent si intimement proches du Sauveur durant Sa vie mortelle – est redevable à Dieu. Le jugement d’une vie entière et, par-dessus tout, la détermination d’un destin éternel sont des choses qui appartiennent exclusivement à Dieu, mais ceux d’entre nous ayant connu les êtres qui ne sont plus ici-bas et sur lesquels s’est refermé le rideau de l’éternité peuvent du moins porter témoignage, afin que le souvenir des disparus resplendisse dans notre mémoire.

Mgr McKenna fut un prêtre, un évêque, un religieux. Ceux qui ont bénéficié de son sacerdoce savent combien il a œuvré pour soutenir les âmes chrétiennes confiées à ses soins, de même que tous ceux qui recouraient à ses services de près ou de loin. Il fut aussi un évêque qui, pour répondre aux besoins des temps que nous vivons, s’attachait à conserver la Foi intacte face au modernisme, à multiplier les prêtres et à préserver l’épiscopat catholique, contribuant ainsi avec succès à la pérennité de l’Église. Il fut enfin un religieux, et tous ceux d’entre nous qui l’ont connu peuvent témoigner qu’il l’était dans toute sa conduite comme dans sa manière de penser et de travailler. Tant son sacerdoce que son épiscopat furent marqués par son état de religieux, grâce auquel jamais il ne cherchait à se mettre en valeur ou à jouer un rôle de premier plan, se bornant à accomplir ses devoirs au service de la Vérité. Mgr McKenna a œuvré à la préservation du trésor de la vie religieuse avec ses sœurs, en aidant d’autres religieux, en soutenant – aussi longtemps que ses forces le lui permirent – les Dominicains de Lawrence (Massachusets) et en promettant d’aider au maintien de notre famille religieuse, avec tous les autres membres de l’Alliance des Évêques Catholiques (composée des évêques McKenna, Oravec, Vida Elmer, Hesson et Martinez), ce qui témoignait d’une volonté dont nous lui serons toujours reconnaissants.

La vie d’un homme de bien laisse derrière elle des leçons qui restent porteuses d’enseignements alors même que l’intéressé ne nous console plus de sa présence.

Devant son exemple, faisons le bien. Enseignons la bonne doctrine et faisons de notre vie quotidienne le meilleur de nos arguments.

Prions avec confiance pour que l’âme de Mgr McKenna soit dès maintenant et à jamais intimement proche de Dieu. Puisse Notre Seigneur bénir cette âme et toutes les nôtres.

Saint Noël !

Patagonie, 19 décembre 2015

† Mgr Andrés Morello

 

Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 

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Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe

† Monseñor Andrés Morello

 

À tous les membres de la Compagnie,

à nos fidèles et amis

21 décembre 2015

Saint Thomas, Apôtre

 

Dieu vous bénisse,

Par la grâce de Dieu, nous voici déjà aux portes de Noël, tout près des jours sacrés au cours desquels le Sauveur de l’humanité S’est rapproché de nous.

Ce Noël-ci arrive au milieu d’un monde qui devient chaque jour plus confus, plus violent et plus impitoyable. Ce monde dans lequel un jeu d’intérêts et d’ambitions personnels — dont nous avons une certaine notion, mais qu’il nous est difficile de discerner dans son ensemble — amène beaucoup de gens à parler de paix sans jamais s’efforcer vraiment de travailler à l’instaurer.

La complète inversion des valeurs — tant celles du christianisme que celles du simple bon sens — ne fait qu’ajouter à la violence ambiante. En acceptant des choses qui vont à l’encontre de leur identité, de leur nature et de leur inclination logique, les hommes suivent des voies qui les conduisent automatiquement à l’immodestie et à l’indécence, à la débauche et à l’abjection, comme à la perte de toute sérénité, de toute quiétude, des facultés de sain raisonnement et du respect mutuel.

Dans les relations sociales, on ne voit que confusion et égoïsme, et dans les relations internationales ne règne que l’ambition.

Au lieu d’être le dictateur des normes, le phare servant à écarter les âmes des écueils, l’exemple de la conduite à tenir, l’église officielle s’est ouverte à tous les normes du monde, et en acceptant ces dernières, de même que la manière de parler du monde, elle a perdu la paix, donc aussi l’ordre et la capacité de pacifier comme de mettre de l’ordre.

Parmi toute cette confusion dans les idées, les expressions et la conduite, parmi les non-croyants et même les croyants, la règle suprême est toujours l’Évangile, car c’est lui qui recèle ce qu’il nous faut croire et enseigner, de même que la manière dont nous devons vivre. Tout ce qui nous détourne ou nous sépare de cette règle doctrinale et morale n’est ni chrétien, ni catholique. Il s’agit non seulement d’enseigner ce que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné, mais de le faire fidèlement et avec l’intention et la manière de Jésus-Christ. Son intention était d’honorer Son Père et de sauver les âmes ; Sa manière était évangélique et vertueuse comme celle de nul autre, ce qui Lui permettait de dire : « Apprenez de moi » (saint Matthieu, 11 : 29).

Apprenons la leçon que Notre Seigneur nous a donnée, et comme Lui, traversons cette vie en faisant le bien. (cf. saint Marc, 7 : 27).

Dieu vous bénisse et vous permette de passer un Saint Noël.

† Mgr Andrés Morello

 

Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 

 

Droit de réponse & « juridiction »…

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J’ai décidé de « fermer les commentaires » pour le temps de la réflexion.

Les polémiques verbales (retransmissent par écrit dans les commentaires) deviennent exécrables.

 

Droit de réponse

 

Suite à la « fermeture des commentaires » j’ai reçu par eMail la demande de « Droit de réponse » suivante :

Monsieur,

Je vous demande ce petit droit de réponse au sujet des commentaires de votre dernier article sur le livre de Malachie Martin, à insérer dans les commentaires sous le nom de François. Merci.
 
« Je ne suis pas allé sur CatholicaPedia depuis la dispute sur le secret de La Salette où l’on a vu certains parler de mises à l’index qu’ils refusent de lire, et M. l’abbé Ricossa et l’IMBC traités de tous les noms avec des accusations gravement calomnieuses.
 
Hier soir, j’y ai fait un petit tour.
J’y vois que toutes les occasions sont bonnes de traîner dans la boue Verrua (c’est-à-dire les prêtres et évêque de l’Institut Mater Boni Consilii). 
Et avec eux, sans s’en rendre compte, aussi tous les prêtres et évêques non una cum qui adhèrent à cette Thèse.
 
Je pense, et malheureusement avec des raisons sérieuses, que la plupart de ceux qui déblatèrent au sujet de cette Thèse théologique de Mgr Guérard sur la situation de l’Eglise depuis le 7 décembre 1965, n’ont lu aucune étude sérieuse, même courte, écrite sur cette dernière (Mgr Guérard, Mgr Sanborn, l’abbé Ricossa).
 
Et je vois de plus que l’auteur de l’article répond à Chouan qui pose avec pertinacité la question de l’institution divine de la Hiérarchie de Juridiction (qui, pour les sédévacantistes complets a bel et bien disparu, semble-t-il), qu’elle est d’institution humaine.
 
Problème… :
 
Le CDC 196 :
« Dans l’Église, le pouvoir de juridiction ou de gouvernement est d’institution divine… » ……
 
Qui legit intelligat.
La théologie est en effet une science difficile et compliquée, ne vous en déplaise  qu’il faut donc étudier avec sérieux, et non pas une sorte de sport que tous peuvent pratiquer s’ils le veulent. Il semble bien que certains blogueurs la conçoivent comme un sport qui aboutit malheureusement à une simple joute verbale, de plus trop souvent calomnieuse.
Mon père était médecin, la chose qui le mettait le plus en colère (il y en a de saintes) c’était d’entendre des personnes qui parlaient et enseignaient la médecine aux autres sans l’avoir jamais étudiée. De même une des choses qui me fait le plus de peine est d’entendre des personnes enseigner la théologie sans l’avoir jamais étudiée. »
 
Merci.

 

 
Email signé.

 

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Ce message m’inspire deux commentaires.

Premièrement sur la « Juridiction » :

Monsieur le théologien approuvé… je ne suis pas d’accord avec vous… (un motif de plus…) ; si la théologie « est en effet une science difficile et compliquée »…rien n’empêche un quidam, de part sa réflexion… (intelligence, mémoire, volonté) — ça vous dit François ? — de comprendre une situation compliquée erronée !…

La « Juridiction » est d’institution divine, dites-vous avec « Chouan » et le CDC (Code de Droit Canon)…

 

Le « Code de Droit Canon » n’est pas d’institution divine non plus… puisque (même si le Saint-Esprit y veillait !) il a été établi par la hiérarchie de l’Église pour sa gouvernance… (La Gouvernance est d’institution divine disais-je lien permanent)

Il est normal (en quelque sorte) que le CDC, d’institution ecclésiastique, fasse croire que la Juridiction soit d’institution divine… pour assoir son autorité ??

Mais tous les théologiens ne sont pas de cette avis. J’en ai trouvé un… (il y en a surement d’autres, je n’ai pas cherché des heures…)

Dans son livre : Cours alphabétique et méthodique de droit canon dans les rapports avec le droit Ecclésiastique : H-M (1860. 544 p.) — Michel André Abbé, chez l’Auteur et a la Librairie Catholique de F. Boullotte, 1859…, il écrit au sujet de la « HIÉRARCHIE » :

Comme il y a dans l’église deux puissances, l’une de l’ordre et l’autre de la juridiction, il y a aussi deux hiérarchies, l’une de l’ordre et l’autre de la juridiction.

La hiérarchie de l’ordre est celle qui a été établie pour former le corps de Jésus-Christ, en commémoration de sa dernière cène, à l’effet de sanctifier les fidèles intérieurement par la participation du sacrement de l’eucharistie. Cette hiérarchie est composée des clercs qui sont dans les ordres mineurs, et de ceux qui sont dans les ordres sacrés. Cette dernière hiérarchie est d’institution divine.

La hiérarchie de la juridiction est celle qui a été établie pour le gouvernement et la conduite de ces mêmes fidèles, et pour leur procurer une espèce de sanctification extérieure ; et cette hiérarchie est composée du pape, des patriarches, des primats, des métropoli­tains ou archevêques, des évêques et des autres prélats de l’Église ; elle est d’institution ecclésiastique.

La hiérarchie de l’ordre diffère de celle de la juridiction en ce que la première tend à sanctifier et à élever les fidèles dans une vie spirituelle, par la prédication de l’Évangile et par l’administra­tion des sacrements, au lieu que la hiérarchie de la juridiction tend à les sanctifier par le gouvernement ecclésiastique.   La hiérarchie de l’ordre n’attribue point la juridiction, mais seulement le pouvoir de faire les fonctions ecclésiastiques et d’administrer les sacrements, au lieu que l’autre hiérarchie attribue juridiction, et conséquem­ment le droit de faire des régiments concernant la foi et la disci­pline ecclésiastique, et de châtier les rebelles par des peines con­venables en son pouvoir. En effet, la principale fonction des mi­nistres de l’Église étant de conduire les hommes à la connaissance et au culte de Dieu, l’Église ne pouvant y parvenir sans quelque juridiction, elle a besoin de règles et de lois, de ministres qui aient le pouvoir de les faire exécuter, et de ramener, par des peines légi­times, ceux qui s’écartent de la véritable voie.

 

De la Hiérarchie

 

 

 

Comme quoi les avis sont partagés…

Mais je n’ai jamais entendu (dans les Évangiles) Notre Seigneur Jésus-Christ mettre en place une Juridiction…

Par contre je l’ai bien entendu dire, par Ses évangélistes :

16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
17 Jésus lui répondit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »

Math. 16: 16-19

« Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »

Jn 20: 21

19 Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit,
20 leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. « 

Math. 28: 19-20

…tout cela est La hiérarchie de l’ordred’institution divine.

 

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Secondement sur la « médecine » :

Que votre père qui fut médecin (paix à son âme !) colèrait contre « les personnes qui parlaient et enseignaient la médecine aux autres sans l’avoir jamais étudiée »… est un temps (béni…mais)  révolu ! (temps où le médecin de campagne avait une certaine compétence mais surtout de l’éthique !!! potentialisée par la morale chrétienne lorsqu’il était Catholique…)

Aujourd’hui le corps médical est totalement (ou presque !!) corrompu par l’argent et de plus totalement incompétent ! Mon épouse qui fut déléguée médicale pour un grand laboratoire pharmaceutique en a fait mille fois l’expérience…

Et nous avons put nous « sauver » plusieurs fois de maladies graves — elle et moi — en n’en faisant qu’à notre tête… en recherchant les compétences (par l’Internet notamment) là où elles se trouvent dans certains milieux bannis par la « médecine officielle » ou la réglementation despotique française… (sous contrôle SS)

Votre exemple ou citation… et donc très mal venue pour moi qui ne fait pas confiance en la médecine…

Cordialement Vôtre,

Cave Ne Cadas

 

La Victoire de la Foi !

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La Victoire de la Foi !

 

C’est au Jour Mauvais que nous devons nous revêtir de l’armure de Dieu pour le Combat de la Foi.

Dans son encyclique, Léon XIII nous donne toutes les recettes pour distinguer ceux qui sont en dehors de l’Église et ceux qui ne le sont pas….

 

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Chers amis lecteurs,

Le 19 octobre 2015, Louis-Hubert REMY (lien permanent) nous incitait, dans un message posté sur notre site favori (CatholicaPedia pour nous, “DiabolicaPedia” pour d’autres… !) à Chercher l’Erreur…celle du traditionalisme bon teint et majoritaire, l’œil véritablement fixé sur une chimère, celle d’une secte conciliaire hérétique et apostate qui serait néanmoins bien catholique (et conservatrice !), quoique (parfois !) révolutionnaire, et destinée, en vertu des décrets traditionalistes, à se convertir par la grâce des mêmes et, subséquemment, par celle de Dieu ! (qui n’aime tant que les croyants qui bafouent le principe de non-contradiction !)

Fort de tous ces éléments, nous nous sommes mis à (re)lire de près cette fameuse encyclique Satis Cognitum – (S.C.) de S.S. Léon XIII, étrangement occultée, “oubliée”, par les dits traditionalistes, et avons eu pour finalité de démasquer ce qui pouvait bien avoir déplu si fort à nos frères dans la foi traditionnelle pour qu’ils adoptent de concert et quasi à l’unisson cette conspiration du silence. Cette analyse de texte ne pouvait se contenter d’être par trop formelle, répétitive ou scolaire, au risque de lasser nos lecteurs. Aussi avons-nous pris le parti non seulement de mettre en relief tous les traits saillants de ce monstrueux déni traditionaliste, mais aussi de tenter de les relier par une sorte de fil logique, comme un grand ouvrage de dame dont le fil de trame servirait à maintenir la cohésion apparente de tout le reste…

Et ce que nous avons découvert nous semble assez explicite pour le temps présent… L’on ne dira jamais assez que, sur certains points, le pontificat de Léon XIII fut véritablement prophétique !

(on s’attachera tout particulièrement à méditer sur les passages en gras, en italique ou en couleurs)

Ce bien modeste travail ne servirait de rien s’il n’avait pour principale vertu et objectif de donner à la mémoire de nos lecteurs une vision synthétique et globale des traits saillants de cette encyclique mais aussi d’essayer de leur montrer le fil de trame « subliminal » qui constitue le véritable drame du traditionalisme aux XXème et XXIème siècles.

 

 

Le Pape Léon <abbr srcset=XIII" width="300" height="252" />

 

Préliminaires

 

Le thème central de Satis cognitum est l’« Unité de l’Église » (de unitate ecclesiae).

Léon XIII nous rappelle tout d’abord que l’Église est à la fois spirituelle et extérieure donc nécessairement visible. Composée de membres de chair et de sang, cette Église, dont les apôtres ont accompli la mission d’enseigner, accomplit sa propre mission par des paroles et des actes sensibles. C’est en effet par ses actes que l’Église est animée par un principe de vie surnaturelle. « Car on croit de cœur pour la justice, mais on confesse de bouche pour le salut. » (Rom.,10)

Ainsi pour qu’il y ait unité il faut nécessairement que « les parties visibles tirent leur force et leur vie des dons surnaturels et autres éléments invisibles » (Léon XIII).

On ne peut imaginer que l’Église chancelle, nous dit encore Léon XIII, puisque c’est le Christ qui est sa tête et qu’on n’imagine pas que le Christ puisse en effet chanceler !

Le Pontife s’interroge alors gravement sur l’Église : quelle unité a voulu lui donner son fondateur, c’est à dire Notre-Seigneur ?

L’édifice mystique que l’on nomme “Église” ne peut être qu’une seule et même Église puisque Notre-Seigneur la fait Sienne lorsqu’il dit « Je bâtirai Mon Église ». Cela exclut radicalement toute notion de sectes, de communautés disparates et distinctes, car ce serait porter atteinte au cœur même de cette unité que le Christ a voulu comme un « sommet de la perfection ».

« La mission de l’Église est donc de répandre au loin parmi les hommes et d’étendre à tous les âges le Salut opéré par Jésus-Christ. » (S.C.)

Ainsi cette mission a deux caractéristiques incontournables : la durabilité et la perpétuité.

Afin d’assurer cette durabilité et cette perpétuité, la divine Providence a fait descendre sur ses disciples « l’Esprit de Vérité » pour assurer au genre humain la sainteté sur terre, et le bonheur éternel au Ciel.

 

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Deux écoles pour sainte Jeanne d’Arc : la catholique et l’universitaire

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Tableaux de Jeanne d’Arc

Louis-Hubert Remy, défenseur de l’école johannique catholique, a donné une conférence sur sainte Jeanne d’Arc à Saint Benoît-sur-Loire ce 20 juin dernier :

Louis-Hubert Remy, défenseur de l’école johannique catholique

Deux écoles pour sainte Jeanne d’Arc :
la catholique et l’universitaire ;
leur opposition fondamentale
.

« Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jehanne d’Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi ».

S.S. Pie XII, 25 juin 1956.

Jeanne d’Arc

 

 

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La Vraie Mission de Sainte Jehanne d'Arc

Un livre à s’offrir, à offrir ; de préférence à : ACRF BP 2, 44140 Aigrefeuille, 30€ franco

 

 

21 juin 1429 . À Saint Benoît-sur-Loire, Jeanne, Dieu et le roi : la triple donation

Abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire

La triple donation de Jeanne d’Arc : 21 juin 1429

Le 21 juin 1429, donc Jehanne dit à Charles : « Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ? » Le Roi hésite, puis consent. « Sire, donnez-moi votre royaume ». Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l’ascendant surnaturel de la jeune fille : « Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume ». (1 ère donation)
Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu’un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi ; après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu’il avait fait : « Voici le plus pauvre chevalier de France : il n’a plus rien ». Puis aussitôt après, très grave et s’adressant aux secrétaires : « Écrivez, dit-elle :
Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ » (2 ème donation).
Et bientôt après : « Jésus rend le royaume à Charles ». (3 ème donation)

À lire ces lignes, on comprend mieux pourquoi le marquis de la Franquerie a pu notamment dédier son livre “La mission divine de la France” « À Jeanne la Pucelle, Martyre pour la France et pour le Roi et héraut de la Royauté Universelle du Christ ».