RAPPEL : en cette 57è année : « Ils ont les bâtiments … Nous avons la foi »

 

Pantocrator

 

Saint Athanase a écrit la lettre suivante, au cours de la terrible persécution Ariane, à son petit troupeau (sans compromis [semper idem]) afin de l’encourager à rester encore catholiques – à persévérer dans la foi. Cette lettre est plus encore aujourd’hui, pendant cette période d’éclipse de l’Église catholique et de terrible apostasie : qui a été délibérément lancé par la Synagogue de Satan via leur coup d’État du trône pontifical au Conclave 1958.

(« … Et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ».)

 

Lettre de Saint Athanase à son troupeau

Saint Athanase, Patriarche d’Alexandrie

 

Évêque d’Alexandrie à ses fidèles (IV ème siècle) —

Que Dieu vous console !… Ce qui vous attriste aussi, c’est que les autres ont occupé les églises par violence tandis que vous, pendant ce temps, vous êtes dehors. C’est un fait, ils ont les locaux : mais vous avez la foi apostolique. Eux, ils peuvent occuper nos églises, mais ils sont hors de la vraie Foi catholique. Réfléchissez : qu’est ce qui est le plus important, le lieu ou la Foi ? La vraie foi, c’est évident. Dans cette lutte, qui a perdu, qui a gagné, celui qui garde le lieu ou celui qui garde la foi ? Le lieu, c’est vrai, est bon quand on y prêche la foi apostolique ; il est saint si tout s’y passe saintement… C’est vous qui êtes heureux, vous qui restez dans l’Église par votre foi, vous qui tenez fermement aux fondements de la foi qui vous est parvenue de la sainte Tradition apostolique et si, à maintes reprises, une jalousie exécrable a voulu l’ébranler, elle n’y a pas réussi. C’est ceux qui s’en sont détachés dans la crise présente. Personne, jamais, ne prévaudra sur notre foi, frères bien aimés. Et nous croyons que Dieu nous rendra un jour nos églises. Ainsi donc, plus ils s’acharnent à occuper les lieux de culte, plus ils se séparent de l’Église. Ils prétendent représenter l’Église ; en réalité, ils s’en expulsent eux-mêmes et s’égarent. Les catholiques fidèles à Dieu dans la sainte Tradition, même s’ils sont réduits à une poignée, voilà ceux qui sont la vraie Église de Jésus-Christ.

(Coll. Selecta SS. Eccl. Patrum, Caillau et Guillou, vol. 32, pp. 411-412)

 

 

(Lettre de Saint Athanase, Patriarche d’Alexandrie, à ses fidèles réduits à se réunir dans leurs maisons pour prier alors que les ariens occupent les églises catholiques.)

 

 

15 commentaires

  1. charles dit

    On est frappé par l’actualité inouïe de cette lettre — jusque dans sa forme ! — et pour un peu on la croirait écrite à notre époque par un saint évêque traditionaliste qui aurait pris la tête de la résistance totale, pleine et entière à l’intrus apostat…

    Et on se prend à rêver tout éveillé : ah ! si nous avions la chance d’avoir un St Athanase comme évêque de la Tradition ! ah ! comme cela nous redonnerait courage et nous arrêterions de geindre et de discourir et d’ergoter sur le malheur du temps présent et nous nous précipiterions nuit et jour aux pieds bienveillants de cet évêque là qui nous accorderait sa sainte bénédiction et offrirait pour nous un Sacrifice d’oblation pure en rémission des péchés. Ainsi serions-nous absolument sûrs d’être la vraie Église de Jésus-Christ et aurions-nous la certitude qu’un jour Dieu nous rendra nos églises…

    Hélas ! Hélas ! Hélas ! mes chers fidèles lecteurs pouvons-nous nous persuader que cette rêverie puisse avoir, même de loin, une similitude avec ce temps rude et crucifiant mais béni et sanctifié de Saint Athanase ? Malheureusement, il n’en est rien et je vais tenter très brièvement de vous le démontrer et de vous ôter toutes vos dernières illusions, car l’illusion est l’ennemi de la véritable Espérance chrétienne…

    Nous aurions pu, nous aurions dû même, trouver en la personne de Mgr Lefebvre un nouveau St Athanase pour notre temps : comme vous le savez, il n’en fut rien ! Évitons néanmoins deux écueils et renvoyons-les dos à dos : charger Mgr de tous les maux et de toutes les fautes OU l’exonérer de tout et se pâmer sur l’œuvre accomplie. Je dirai, pour faire très court, que Mgr a réussi dans le domaine où il ne pouvait que réussir et a failli dans tous les autres. Chacun évaluera l’ampleur de la réussite et de la faillite à l’aune de sa doctrine et de son tempérament !

    Le châtiment des clercs s’accomplit avec le conciliabule de 1962 mais préexistait déjà dans l’Église et la main de Dieu menaçait de son ombre gigantesque tout un siècle apostat et tout un clergé « cloaque d’impureté ». Deux guerres mondiales n’ont pas réussi à mettre dans l’esprit de nos contemporains une once de raison… Les hommes d’Église voulaient leur Révolution en chape et en bannière…ils l’ont eue !!! même ceux qui au départ n’en n’avaient pas le moindre désir…

    Du temps de St Athanase, les apostats ont occupé les lieux saints par violence en expulsant les gens de foi……alors que dans les années soixante, il leur a suffi de rester bien tranquillement dans ces mêmes lieux sans violence aucune (du moins au début)…alors que nos bons tradis ont cru bien faire en occupant avec quelque relative violence un nombre très restreint, il est vrai, de lieux de culte (ex : St Nicolas du Chardonnet à Paris) ou en perturbant volontairement, façon commando, quelque cérémonie scandaleuse au sein de ces édifices passés à l’ennemi… (les plus âgés d’entre nous se souviendront peut-être des opérations militaires organisées, dans les années 70,  par une certaine Alliance St Michel et dirigées par un triste sire « intégriste », ancien militaire lui-même, dont l’« œuvre magistrale » fut d’instaurer officiellement le biritualisme au sein de la proche banlieue parisienne… St Athanase n’eut certainement pas approuvé ce genre de manipulation à usage de fidèles un peu trop gogos et obsédés, comme 98 % des fidèles à l’époque, par leur assistance à la messe dominicale à tout prix ! Comme nous sommes loin de l’esprit de sacrifice et de renoncement des fidèles de St Athanase !!!

    Car le châtiment planait déjà non seulement sur le clergé et ses plus hauts représentants mais aussi sur un peuple de fidèles dont toute la religion s’exprimait le dimanche à la messe dominicale et lui donnait le sentiment que rien n’avait changé, que rien ne pouvait changer et que tout rentrerait dans l’ordre tôt ou tard grâce à eux et à leurs bons prêtres… Orgueil, suffisance, consumérisme, arrogance, mondanisme et boursouflure humaine ne pouvaient donner d’autre résultat que d’oublier que la foi est un trésor qui se mérite et qui se garde ! Certes, Mgr Lefebvre avait fait tout ce qu’il pouvait dans l’ordre liturgique notamment, mais ce faisant, il était loin de se douter qu’il renforçait ainsi les travers d’un peuple chrétien qui trainait derrière lui un très lourd arriéré… Un St Athanase ça se mérite…et nous étions tous, ou presque, très loin de le mériter !!!

    Nous n’avons même pas encore le bonheur d’être réduits à la poignée (« petit reste ») dont nous parle si prophétiquement St Athanase !!! Quand je dis « bonheur » je devrais modérer ma pensée car ce bonheur ne nous sera accordé, dans ce monde ou dans l’autre, que si nous avons été trouvés fidèles à la défense et à la conservation de la foi, sans laquelle nul ne peut se sauver… Et il serait bien téméraire de se placer ou de se croire a priori comme faisant partie de cette poignée future (alors qu’elle était au présent sous St Athanase) alors que peu d’entre nous en sont véritablement dignes soit à cause d’une foi non suffisamment épurée et vive soit à cause de péchés personnels qui bloquent la grâce sanctifiante absolument nécessaire à la sanctification en ce monde.

    Nous sommes donc bien à plaindre ! Nous pouvons bien sûr crier vers le Ciel qu’il nous accorde un St Athanase…mais ce serait peine perdue si nous ne passons pas d’abord par la pénitence acceptée et vécue — y compris au niveau liturgique — et par la reconnaissance que sans notre Mère du Ciel le Seigneur Son Fils restera sourd à nos misérables prières…

    Alors quand on voit l’état de la « tradition » et la mentalité générale qui règne parmi ses fidèles, il y a de quoi se faire du souci et ne pas verser dans l’optimisme béat !

    Je note enfin une chose : mine de rien, chers lecteurs, en ce début de l’an de grâce 2015, on vient (moi et quelques autres) de vous livrer plein de recettes pour devenir, être ou rester des « catholiques fidèles à Dieu dans la sainte Tradition » comme disait St Athanase…

    Alors à vos marmites et tabliers ! Le temps presse et la table du Seigneur n’est pas encore dressée……

    Sursum Corda !
     

    • morin dit

      Vous parlez de « bienveillance » de St Athanase, je pense que vous en parlez à propos de ses ouailles.

      Relisez bien le texte et vous y verrez aussi de la « bienveillance » envers ceux qui se sont accaparé les édifices religieux.

      Vous y trouvez une condamnation sévère et sans appel des profanateurs, sans les nommer, sans les injurier, seulement une comparaison entre le bien et le mal, le vrai et le faux.

      Cette déclaration de St Athanase a vraiment une forme extraordinaire, une sainte forme serais je tenté de dire.

      • Edouard Marie Laugier dit

        Cher Morin,

         

        Pourriez vous s’il vous plait, nous citer le passage où selon vous Saint Athanase est bienveillant envers les occupants profanateurs.

         

        Merci d’avance
         

        • morin dit

          Pouvez vous me citer un passage où St Athanase cite le nom d’une personne, le calomnie, où il le dénigre avec des mots méchants ???

          Ce texte est un chef d’œuvre d’amour de ses ennemis (comme le demande d’ailleurs le Christ, cf plus bas les citations de Ludovicus) un sens parfait de la psychologie humaine.

          Vous n’avez pas remarqué que dans une contestation il y a des meneurs et des suiveurs.

          Les meneurs sont indéboulonnables, les suiveurs sont souvent des girouettes.

          Si vous attaquez la contestation en fustigeant les meneurs avec des mots très durs, vous endurcissez les suiveurs qui ne voient que des attaques contre des personnes dans vôtre action au lieu d’y voire une attaque contre la mauvaise action ou pensée du groupe. DANS CE CAS VOUS NE FAITES QUE SOLIDARISER PLUS FORTEMENT LES SUIVEURS AUX MENEURS.

          Si comme St Athanase vous rappelez des vérités, vous dites pour quelles raisons théologiques l’action entreprise est mauvaise, vous allez concentrer l’attention des suiveurs sur la théologie, le bien, le mal, le bon, le  mauvais et non pas sur la personne des meneurs. Ainsi vous avez plus de chance de désolidariser les suiveurs des meneurs.

          LES MENEURS SANS LES SUIVEURS NE SONT PLUS RIEN ET VOUS AVEZ UNE CHANCE D’ÉTEINDRE LE MOUVEMENT SÉDITIEUX

           

  2. Ludovicus dit

    Ils ont les églises, mais avons nous la foi ?

    C’est vous qui êtes heureux, vous qui restez dans l’Église par votre foi, vous qui tenez fermement aux fondements de la foi…

    Ni lefebvristes, ni guérardiens, ni barbaraïstes, ni guépiniens, ni belmontistes, ni dolaniste, ni sandborniens…catholiques fidèles, de par la grâce de Dieu.
     

     

    Symbole de saint Athanase

    Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, garder la foi catholique, que chacun doit conserver intégrale et inviolée, sous peine indubitable d’éternelle perdition. Voici donc la foi catholique :

     

    Il nous faut vénérer un seul Dieu dans la Trinité, et la Trinité dans l’unité, sans confondre les personnes ni séparer la substance. Car autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l’Esprit-Saint. Et pourtant le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont un dans la divinité, égaux dans la gloire, coéternels dans la majesté.

    Tel est le Père, tel est le Fils, et tel est l’Esprit-Saint. Le Père est incréé, le Fils est incréé, l’Esprit-Saint est incréé.

    Le Père est immense, le Fils est immense, l’Esprit-Saint est immense.

    Le Père est éternel, le Fils est éternel, l’Esprit-Saint est éternel. Et pourtant il n’y a pas trois éternels, mais un seul éternel. Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé, et un seul immense. De même le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant, l’Esprit-Saint est tout-puissant. Et pourtant il n’y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant.

    De même le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu. Et pourtant il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.

    De même Seigneur est le Père, Seigneur est le Fils, Seigneur est l’Esprit-Saint. Et pourtant il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.

    Car de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chaque personne prise à part est Dieu et Seigneur, ainsi la religion catholique nous défend de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.

    Le Père n’a été fait par personne, ni créé, ni engendré. Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré. L’Esprit-Saint est du Père et du Fils, non pas fait, ni créé, ni engendré, mais procédant des deux.

    Il n’y a donc qu’un Père, et non trois Pères, un Fils, et non trois Fils, un Esprit-Saint, et non trois Esprit-Saints.

    Et dans cette Trinité rien n’est avant ou après, rien n’est plus grand ou moins grand, mais en tout les trois personnes sont réciproquement coéternelles et coégales.

    En sorte que de toute manière, comme on l’a dit plus haut, il nous faut vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dans l’unité.

    Qui donc veut être sauvé doit ainsi penser de la Trinité. Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi à l’Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est donc d’une foi droite que nous croyions et confessions que notre Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu est Dieu et homme. Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles ; et il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère. Dieu parfait et homme parfait, consistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.

    Égal au Père selon sa divinité, inférieur au Père selon son humanité. Et qui, bien que Dieu et homme, n’est pas deux, mais un seul Christ. Un, non par un changement de la divinité en chair, mais par l’assomption de l’humanité en Dieu. Un tout-à-fait, non par le mélange de la substance, mais par l’unité de la personne : car de même que l’âme raisonnable et la chair ne sont qu’un seul homme, de même Dieu et l’homme ne sont qu’un seul Christ, qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, siège à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.

    À son avènement tous les hommes doivent ressusciter avec leurs corps, et rendre compte de leurs propres actes. Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle; mais ceux qui auront fait le mal, au feu éternel.

    Telle est la foi catholique, que chacun doit croire fidèlement et fermement, sous peine de ne pouvoir être sauvé.

     

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit comme il était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.

     

    Le programme est simple : Soyez parfaits comme votre Père est parfait :

     

    Heureux, vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous !
    Heureux, vous qui avez faim
    maintenant, car vous serez rassasiés !
     
    Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez !
    Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’ils vous excommunieront et insulteront, et proscriront votre nom comme mauvais à cause du Fils de l’homme. Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez de joie, car voici que votre récompense est grande dans le ciel : c’est ainsi en effet que leurs pères traitaient les prophètes.
     
    Mais malheur à vous, les riches, car vous tenez votre consolation !
    Malheur à vous, qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim !
    Malheur à vous, qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes !
    Malheur à vous, quand tous les hommes diront du bien de vous ; car c’est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes !
     
    Mais à vous qui m’écoutez je dis :
    Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,
    bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
    À celui qui te frappe sur une joue, présente encore l’autre ; et à celui qui t’enlève ton manteau, n’empêche pas de prendre aussi ta tunique.
     
    Donne à quiconque te demande, et à qui t’enlève ce qui est à toi, ne réclame point.
     
    Et ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux.
     
    Et si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Aussi bien, les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
    Et si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi en font autant.
    Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Des pécheurs aussi prêtent à des pécheurs, afin de recevoir l’équivalent.
     
    Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour
     ; et votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, lui qui est bon pour les ingrats et les méchants.  
     
    Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux
    .
     
    Lc 6, 20-36

     

     

    • Edouard Marie Laugier dit

      Ni lefebvristes, ni guérardiens, ni barbaraïstes, ni guépiniens, ni belmontistes, ni dolaniste, ni sandborniens…catholiques fidèles, de par la grâce de Dieu.

       

      Ni Zinsinien, ni Legrandiste non plus …
       

  3. Edouard-Marie Laugier dit

    En effet « ils » ( « Eux » ) ont les bâtiments et nous avons la Foi.

    Hélas, 3 fois hélas, il en est certains dans nos milieux Catholiques Semper Idem qui ont aussi des bâtiments, érigés à grands frais (les nôtres bien souvent) et qui finissent n’importe comment, mal, très mal, et, sinon sans la Foi, avec une « position » de crise complètement libérale.

    Illusoire donc de penser que tout va bien y compris dans le milieu « sédévacantiste » et plus précisément en ce qui nous concerne Catholique Semper Idem. Tout ceci n’est pas très nouveau.
    Cela permet de nous demander ce que Dieu peut réellement agréer ou non dans tout cela. Bien téméraire qui pourrait le dire.

    Mais puisque le sujet est : « Ils ont les bâtiments, nous avons la Foi », vient une épineuse question :
    Quid des destructions d’églises par ceux, qui, n’ayant plus la Foi mais les bâtiments, se séparent même de certains bâtiments (vente d’église pour en faire des hôtels) ou les laissent détruire par l’occupant laïcard ?

    Faut-il réellement s’indigner de la destruction d’une église, qu’elle soit « quelconque », c’est à dire récente (19e ou 20e) ou un peu plus ancienne mais hélas non « classée » et donc non protégée par les monuments historiques… ?

    Beaucoup s’en étonnent et s’en indignent même, disant que c’est scandaleux de détruire ainsi les lieux de culte, le patrimoine, l’identité, etc de notre pays.

    Pour ma part je ne verse pas une larme pour cela, avec un froid cynisme qui peut être me condamne, mais cela ne m’émeut plus.

    Une église sert à célébrer la Sainte Messe, c’est à dire LE culte agréable à Dieu, tel qu’il était célébré dans toute les églises jusqu’à l’introduction  (voir peut être même un peu avant aux environs de 1962) de la cène de Montini, blasphématoire et désagréable — le mot est faible — épouvantable à Dieu.
    Ces églises là ne servant plus, depuis des décennies, à ce pourquoi elles étaient consacrées, il n’est pas du tout étonnant et même parfaitement normal que Dieu permette qu’elles soient rasés.
    Ne détruisait-il pas Lui même les Temples de l’Ancien Testament, pourtant construit pour sa Gloire par les tribu de Grand Prêtres dépositaires alors du Sacerdoce ?

    Je suis persuadé que nous devons accepter que l’ennemi, autant que Dieu le lui « permet », détruise ce patrimoine et laisse ce pays de France, LA Patrie choisie par Dieu de préférence à TOUTE les autres (y compris la sainte Espagne, la Savoie etc. etc.), devenir aussi fade et laïcarde que possible.
    Le renouveau, le Relèvement n’en sera que plus grandiose, Dieu se reconstruira  un Monde tel qu’Il Lui plaira.

     

  4. lt dit

    Bonjour !! Bonne année 2015 !

    Je recherche « l’homélie » qui a été récitée lors de la « béatification de Paul VI ». En effet, ce n’est pas que je pense qu’on puisse y trouver un guide pour la Foi mais  c’est qu’en l’écoutant alors en direct à la radio et pour partie en cours de route pour aller à la Sainte Messe, que j’avais pensé alors, que c’était non pas une homélie digne de ce nom mais plutôt un discours de type politique, soit : doté d’un double langage perceptible. J’aimerais donc le vérifier en détail. Remerciements d’avance.

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