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L’existence de Jésus-Christ « remise en cause » !

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Breaking News
(signifiant Édition Spéciale)

Une correspondante nous adresse cette nouvelle, nous l’en remercions.

Cette information vient d’une association de soutien à Israël !!!

Tous ces contempteurs de la Chrétienté peuvent affirmer que l’eau ne bout pas à cent degréselle bout quant même à 100° !!!

Cave Ne Cadas


logo Europe Israël news
22 avril 2016

À la demande des pays Arabes et le vote de la France, l’UNESCO a voté une résolution remettant en cause l’existence de Jésus. Chrétiens réveillez vous !

Jésus chassant les marchands du Temple

Il ne s’agit pas d’un canular : L’UNESCO, sur proposition des pays arabes, a voté une résolution négationniste remettant en cause l’existence même de Jésus, voire du Christianisme, le 18 avril 2016.

Avec l’Espagne, la Slovénie, la Suède et la Russie, la France a voté favorablement cette résolution.

Ce révisionnisme musulman vise non seulement à la négation pure et simple du Judaïsme en Terre Sainte mais aussi à l’existence même du Christianisme et de Jésus Christ.

En effet, si le Monde accepte qu’il n’y ait aucun lien entre les Juifs et Jérusalem, entre les Juifs et le Mont du Temple, alors Jésus ne serait plus qu’une légende inventée.

Selon le Nouveau TestamentJésus était Juif et c’est à Jérusalem qu’il se rendit pour prier au Temple. 

Dès les évangiles de Matthieu et de Luc, nous sommes transportés à Jérusalem où sont relatées les dernières années du règne d’Hérode le Grand. Nazareth, Bethléem et, bien sûr, Jérusalem.

La capitale de David est le lieu de plusieurs épisodes des évangiles de l’enfance : la vision de Zacharie dans le Temple (Lc 1,5-23), la venue des Mages auprès d’Hérode (Mt 2,1-12) et la présentation de Jésus au Temple à 40 jours (Lc 2,22-38). Douze ans plus tard, c’est la rencontre du jeune Jésus avec les docteurs de la Loi (Lc 2,41-52).

Jésus lance en public, dans le Temple, les paroles prophétiques qui annoncent la chute de la ville et la destruction du Temple.

Le Temple est le cœur du peuple Juif : le grand lieu de la prière, des sacrifices et des grandes fêtes liturgiques. Les disciples s’extasient devant son architecture imposante : “ Maître, regarde : quelles pierres, quelles constructions ! ” (Mc 13,1).

Luc, Jésus passait le jour dans le Temple à enseigner et il sortait passer la nuit sur le mont des Oliviers ” (Lc 21,37).

Quand Jésus monte à Jérusalem, c’est pour se rendre au Temple, l’un des lieux importants de l’évangile. Jean mentionne des montées de Jésus pour les fêtes de Pâque (2,13; 11,55), des Tentes (7,2), de la Dédicace (Hanoukka : 10,22) et pour une fête Indéterminée (5,1). Jésus va prier au Temple.

L’importance de Jérusalem, ville juive, et du Temple Juif sont au centre des évangiles.

Il est donc pour le moins étrange qu’aucune autorité religieuse Chrétienne ne se soit élevée contre cette résolution révisionniste qui remet en cause tous les fondements du Christianisme et du Judaïsme.

Ainsi pour l’UNESCO, le Temple de Salomon, celui d’Hérode, n’auraient pas existé : ce ne seraient que des mythes juifs, illégitimes, auxquels il faudrait tordre le cou, à défaut de pouvoir tordre le cou de chaque Juif ?

Ce sont des tonnes et des tonnes de pierres de toutes tailles et des poussières formées par les déblais du creusement d’une vaste salle de prière sous l’esplanade des mosquées, là où se trouvait le Temple qui n’aurait jamais existé ; ce lieu où les Juifs n’auraient jamais mis les pieds pour honorer l’Éternel, ni à l’époque de Jésus, ni avant ?

Pour parachever le tout, l’UNESCO décide que le site du Mur Occidental (Mur des Lamentations) n’a aucun lien avec le Peuple juif ; le passé est abrogé par un acte bureaucratique qui accuse de mythomanie le Peuple juif, ainsi que les quatre évangiles canoniques.

L’UNESCO considère ainsi que toute l’histoire du Judaïsme mais aussi du Christianisme, de Rome sont des mensonges, délirants et insensés. Les écrits relatés par Flavius Josèphe, dans son livre de plus de 1000 pages, « la guerre des Juifs » contre Rome sont également des mensonges et des fables.

Flavius rappellera que le siège de la cité « de sainteté », mené par Titus et ses légions, – lieu dont l’UNESCO décide qu’il n’a pas de lien historique avec les Juifs – coûtera un million de vies de Juifs (hommes, femmes, enfants).

Cette résolution s’inscrit dans la volonté de l’Islam et du monde Arabe de s’imposer en effaçant progressivement toute trace du Judaïsme et du Christianisme en Terre Sainte.

Déjà le 21 octobre 2015, l’UNESCO avait classé le Caveau des patriarches et la Tombe de Rachel, deux lieux saints juifs en Israël, comme des sites musulmans de l’État palestinien.

Les pays arabes ont même accusé Israël de fabriquer de fausses tombes juives à Jérusalem !

Il n’y aurait pas de « Mont du Temple » et pas de Mont Moriah – il n’y aurait que l’Esplanade des Mosquées et le Haram al Sharif ou « Noble Sanctuaire ».

On peut tout à fait considérer en bon laïc que toutes ces histoires de lieux saints ne sont que des sornettes, mais alors il faut s’abstenir de préférer une sornette à une autre, surtout lorsque l’une des sornettes précède toutes les autres de quelques millénaires.

L’un des épisodes les plus pathétiques de l’échec des négociations de paix à Camp David en 2000 était une scène largement documentée qui a vu Yasser Arafat tenter de convaincre un Bill Clinton ahuri que cette histoire de Temple juif était un mythe et qu’il n’y a en réalité aucun lien entre les juifs et Jérusalem.

Sans rentrer dans un développement théologique, il semble essentiel de rappeler ici une évidence : c’est parce que Jérusalem est sainte pour les Juifs qu’elle l’est devenue pour les Chrétiens puis pour les Musulmans.

Si le Coran est largement silencieux sur Jérusalem (le nom même de la ville n’y figure pas), la tradition islamique est truffée de références explicites au fait que le Noble Sanctuaire, la Mosquée d’Al-Aqsa et le Dôme du Rocher ont été érigés sur le lieu exact du Temple de Salomon.

Il ne serait pas venu à l’esprit du Calife Omar, qui a construit la première mosquée sur le Mont du Temple au VIIe siècle, de nier le lien consubstantiel entre ce lieu et le judaïsme. La tradition islamique rapporte que c’est même un rabbin yéménite fraîchement converti à l’islam qui lui indiqua le lieu précis de la « pierre de la fondation » sur laquelle est bâti aujourd’hui le Dôme du Rocher.

Le théologien Ibn Taymiyya (XIIIe siècle), considéré comme l’une des références religieuse centrales du courant wahhabite et salafiste, était si convaincu du lien entre ce lieu saint et les juifs qu’il s’en méfiait.

Salomon n’était pas juif mais bien musulman

L’une des preuves les plus absurdes de cette réécriture de l’histoire nous vient des revirements du WAQF, l’organisme en charge de la gestion des lieux saints musulmans à Jérusalem. Les guides publiés et distribués par le WAQF aux visiteurs avant la création de l’État d’Israël s’enorgueillissaient de cette filiation avec le premier et le deuxième Temple juif et en particulier avec la figure du roi Salomon.

Le nouveau guide publié et diffusé en 2014 nie tout lien entre le Mont du Temple ou même le Mur de Lamentations et le peuple juif…

Le comble est probablement l’affirmation dans cette dernière publication que le roi Salomon n’était pas juif mais bien… musulman (ce qui est bien sûr difficile à réconcilier avec la chronologie étant donné que son règne précède l’avènement de l’islam d’à peu près 1 500 ans.).

L’UNESCO veut faire disparaitre la civilisation Judéo-Chrétienne

Ce sont les fondements de la civilisation Judéo-Chrétienne qui sont remis en cause avec la complicité de la diplomatie française

Cette résolution infâme, soutenue par la France, devrait soulever l’indignation de l’Église et des Chrétiens qui jusque là restent bien silencieux.

Nier tout lien entre le Judaïsme et le Mont du Temple, nier l’existence du Temple de Jérusalem où se déroula la vie de Jésus, où il pria, où il prêcha, c’est nier également l’existence même de Jésus mais aussi les fondements du Christianisme.

Sans Temple Juif à Jérusalem, tous les évangiles sont remis en cause.

Pourtant pas une seule autorité Chrétienne ne s’est élevée contre ce révisionisme historique et religieux de l’UNESCO sous la pression arabe…

Une fois de plus, seuls les Juifs dénoncent cette manipulation de l’histoire opérée par le monde arabe…

Le Dr Francis Weill écrivant au Préfet du Doubs suite au vote de cette résolution résume bien les faits :

« Ce vote est insensé : le Temple juif de Jérusalem, dont ce mur est un vestige, a été édifié environ mille ans avant notre ère. Le mur a été bâti au plus tard au  1er siècle par Hérode le Grand.

L’islam est apparu en l’an 622 de notre ère : sept siècles plus tard. Cette résolution est donc scientifiquement stupide et moralement malveillante. Elle reprend une thèse négationniste constante de l’islam, qui, pour de raisons de politique actuelle, nie toute présence juive (et donc primo-chrétienne) antique en Israël. Il y a vingt ans déjà j’ai entendu personnellement le grand mufti de Jérusalem exprimer cette position : pour lui, le Mur est le mur de soutènement de sa mosquée.

Ainsi, même si la science a prouvé qu’un objet est noir, il suffit que l’islam désire qu’il soit qualifié de blanc pour que le gouvernement français accepte de se plier à sa volonté.

Ce faisant, nos gouvernants ont installé tous les Français dans un statut de dhimmis. Ce fait est lourd de danger pour l’avenir. Ce vote n‘est pas seulement insensé ; il est indigne.

Nos forces de défense se battent contre l’islamisme conquérant. Et voilà qu’à l’UNESCO notre pays à concédé à l’État islamique une immense victoire culturelle.

Notre gouvernement a toujours proclamé sa détermination à lutter contre l’antisémitisme ; mais en l’occurrence il a apporté, sur la scène internationale, son soutien à un certain antisémitisme. »

Les Chrétiens doivent absolument dénoncer cette manipulation de l’histoire qui remet en cause l’existence même du Christ.
Chrétiens réveillez vous !

© Christian De Lablatinière pour Europe Israël News

 

 

Un impénitent plagiaire épiscopal !
Et pendant ce temps là………

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Un impénitent plagiaire épiscopal !

Dinoscopus

Et pendant ce temps là………

 

“Willy” nous avait habitué à une théologie pour le moins charabiantesque, bizarroïde (ça rime avec “intégroïde” !) et somme toute complètement incompréhensible jusqu’à ce qu’il vienne d’ajouter l’une de ces « grâces » épiscopa-les (-liennes ?) à son palmarès : le plagiat !

Mgr Richard Nelson <abbr srcset=WILLIAMSON" width="400" height="200" />

Eh oui ! “Willy” nous lit et même assidument ! Son œil gauche, fixé sur une chimère, lorgne sans cesse sur nos écrits, tandis que son œil droit, procède en expert à la « reductio ad sedevacantem », afin qu’il NE puisse être dit qu’il nous ressemble un peu, même de loin !

Pris soudain d’une inspiration soudaine, il découvre la sentence de l’exorcisme de Léon XIII tout en nous gratifiant d’une autre, complètement hallucinée : « L’autorité est à l’envers, renversée » nous dit-il, pensant sans doute que Léon XIII va faire mieux passer Williamson !…

Et comme pour mieux asséner cette “vérité épiscopale” à ses lecteurs et partisans, il donne dans le registre familier et nous déclare sans rire : « L’Église (oui, la vraie !) est fichue, du sommet jusqu’en bas ! » Pour ajouter ensuite, de peur de réveiller des instincts bassement sédévacantistes :

« Je ne suis pas sédévacantiste. »

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POUR EN FINIR AVEC ABRAHAM…

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pour en finir avec Abraham

Abraham chassant Agar et Ismaël (Guercino)

Joseph Lemann, La Religion de combat

Livre premier – Le rassemblement des enfants de lumière – Chapitre deuxième

IV. Troisième catégorie d’hommes : les captifs des ombres dans la caverne, mais sans qu’ils soient enchaînés ; ils sont libres de sortir.

 

Qui sont-ils ? Pauvres idolâtres ; pauvres israélites ; pauvres musulmans. Explication sur Abraham : il n’a été que l’ombre projetée en avant de Celui qui devait venir. Loin de la belle lumière de l’Église, il y a une autre catégorie d’hommes que nous avons nommés les captifs des ombres. Il faut bien se garder, toutefois, de les confondre avec les fils de ténèbres.

Mais quoi ! après deux mille ans bientôt de christianisme, y a-t-il donc encore des infortunés épris des ombres, fascinés par des fantômes ? Hélas, oui.

Et qui donc sont ces infortunés ?

Beaucoup de pauvres idolâtres ;

Beaucoup de pauvres israélites ;

Beaucoup de pauvres musulmans ;

Captifs des ombres, disons-nous, et comment cela ? Voici :

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Written by Cave Ne Cadas

juin 13th, 2014 at 4:25 pm

Posted in Abbé de La Rocque,Abbé J. Lemann,Abraham,église Conciliaire,FSSPX,Islam,Jorge Mario Bergoglio,Judaïsme

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L’Arche de Noé et le Déluge : Preuves Historiques et Scientifiques

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L’Arche de Noé et le Déluge : Preuves Historiques et Scientifiques

 

Un Néerlandais se construit une arche de Noé

Un habitant des Pays Bas, a réalisé le rêve de sa vie en recréant une réplique exacte de la légendaire « Arche de Noé ».

Voici un très intéressant documentaire sur la réalité de la découverte de l’arche de Noê.

J’ai bien connu Navarra qui m’a donné un tout petit morceau de l’arche de Noê que je garde précieusement.

Fernand Navarra et son fils de 12 ans

Fernand Navarra accompagné de son fils de 12 ans lors de sa troisième expédition à l’Ararat en 1955

Il habitait Bordeaux et j’ai assisté au film qu’il avait fait sur l’arche.

Où en est-on aujourd’hui 55 ans après la quasi certitude de la découverte de l’arche par Fernand Navarra ?

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Bergoglio 1er – François ZérØ moderniste et hérétique

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Bergoglio 1er – François ZérØ

moderniste et hérétique

 

ImportantBergo(go)glio, « homme au langage pervers » (St Pie X) a remis officiellement le dimanche 24 novembre 2013 à 36 représentants de l’église Conciliaire et publiée mardi 26, une lettre d’Exhortation au chaos évangélique : “Evangelii Gaudium” (1) – première exhortation “apostolique” de François Ø (qui ne veut pas qu’on l’appelle François 1er) – venant clôturer officiellement l’« Année de la foi » qui avait été lancée par Benoît 1er de Vatican d’Eux (XVI) le 11 octobre 2012.

Exhortation “Evangelii gaudium”, « la joie de l’Évangile »Cette lettre ‘apostolique’ “Evangelii gaudium”, « la joie de l’Évangile » (aux ‘évêques’, ‘prêtres’, ‘diacres’, personnes ‘consacrées’ et à tous les fidèles laïcs (…ouf !) sur l’Annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui) est, non seulement très fastidieuse à lire parce qu’elle consiste en 1000 conseils “pastoraux”, qui sont des plus réformateurs et révolutionnaires

Mais elle est surtout « imprégnée jusqu’aux moelles du venin d’erreur puisé chez les adversaires de la Foi ! » (St Pie X)  de la première à la dernière ligne !

« Nous taire n’est plus de mise, » dit Saint Pie X (2), « si Nous voulons ne point paraître infidèle au plus sacré de Nos devoirs »… Nous devons donc, nous aussi dénoncer les hérésies – le pire mal qui existe sur terre –, et nous devons vous éclairer…pour que vous gardiez la Foi !

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Written by Cave Ne Cadas

février 3rd, 2014 at 10:24 pm

Posted in église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (II)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 2 (a) —

Réponse au bulletin
n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance
juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

LA VOIX DES FRANCS CATHOLIQUES N°25, des éditions Saint-Remi est parue début juillet.

ÉDITORIAL

Notre récente publication de la traduction française originale de l’excellent ouvrage du père Fahey était l’occasion de vous présenter ce nouvel auteur, « le Delassus de langue anglaise », le révérend père Denis Fahey (1883 – 1954). Toutes les personnes qui s’intéressent de près au règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ devraient lire attentivement cet ouvrage, qui manifeste un véritable esprit catholique antilibéral, en ce sens que non seulement il expose la doctrine catholique sur l’organisation de la société, mais aussi il étudie le propre camp de l’ennemi et ses méthodes. La faiblesse des catholiques qui fait la grandeur des méchants, provient souvent de l’ignorance de l’organisation et des méthodes de « la synagogue de Satan ».

 R. P. Denis FAHEY : « Le Corps Mystique du Christ et la Réorganisation de la Société » : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201262

* * *

Notre maison d’édition et sa ligne éditoriale ont été prises à partie dans une polémique privée dévoilée au public par M. l’abbé Belmont dans son bulletin « paroissial ». Que le lecteur ne s’étonne pas si nous y consacrons un article, au-delà de la querelle des personnes il y trouvera une enrichissante réflexion, et nous le devions pour y défendre la vérité sur trois points essentiels battus en brèche : la tentative de recourir à un évêque conciliairele dénigrement de Mgr Gaume que le célèbre abbé Darras qualifiait de père de l’Église ((« Gaume est un Père de l’Église, digne de figurer même parmi les docteurs. » Abbé Darras, Histoire de l’Église, Louis Vivès, 1888, tome 42, pp., disponible aux ESR.)) – et la négation de la mission divine de la France. Les ESR ont en effet à cœur de dénoncer l’église Conciliaire issue de Vatican II comme une contre-église n’ayant plus rien de l’Église catholique, agent actif du gouvernement mondial bientôt en place. Ayant publié les œuvres complètes de Mgr Gaume et un grand nombre d’auteurs sur la mission divine de la France, nous nous devions de vous donner des arguments pour vous permettre de juger des appréciations de M. l’abbé Belmont ((Il nous est particulièrement pénible d’avoir à nous opposer ainsi à un prêtre que nous apprécions par ailleurs pour son réel dévouement sacerdotal.)).

 

Bruno Saglio,

Directeur de la Revue et des ESR.

La Voix des Francs Catholiques

Numéro 25
Juillet 2012

 

Réponse au bulletin

n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance

juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

M. l’abbé Belmont a rendu publique une lettre privée d’un de ses confrères – sans lui en demander la permission – en masquant son identité toutefois, qui lui faisait un certain nombre de remarques[1], mais dans laquelle les éditions Saint-Remi et ma personne sont directement impliquées et nommées. Nous répondrons à trois points sur lesquels M. l’abbé Belmont a tenu à s’exprimer et se justifier, car ces trois points touchent directement le combat de la vérité que notre maison d’édition et notre revue La Voix des Francs Catholiques entendent mener. Au moins cette lettre aura eu le mérite de crever un abcès qui gonflait de plus en plus.

1er point : sa justification pour encourager certains de ses fidèles à recevoir la confirmation dans le rite traditionnel, d’un évêque conciliaire, sacré avant Vatican II.

2ème point : son rejet d’un certain nombre d’auteurs catholiques éminents publiés aux éditions Saint-Remi, en particulier Mgr Gaume.

3ème point : son rejet de la mission divine de la France.

 

I.

Est-il permis de recourir ainsi aux sacrements d’un évêque sacré avant Vatican II avec mandat[2], mais qui « a participé à Vatican II ; il en a reçu les actes ; il a accepté les réformes, notamment liturgiques, qui s’en sont suivies ; il l’a appliqué dans les deux diocèses où il a résidé, et même, dit-on, avec une certaine force ; il n’a pas désavoué ce qui précède.[3] » ?

Le point essentiel par lequel M. l’abbé Belmont va essayer de justifier un tel recours va consister à dire que l’adhésion à Vatican II et ses réformes, même pendant longtemps, de la part d’un évêque prince de l’Église[4], ne constitue pas un motif d’hérésie ou de schisme, et que finalement on peut rester parfaitement catholique tout en adhérant à Vatican II et ses réformes.[5]

Or si Mgr Lefebvre a fondée son œuvre et s’est opposé à Paul VI c’est bien précisément parce qu’il considérait que l’église Conciliaire issue de Vatican II n’était plus l’Église Catholique :

« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. »[6]

 

M. l’abbé Belmont affirme : « pour déclarer qu’il n’est plus catholique, il faudrait savoir dans quelle mesure il sait et veut professer une religion qui s’écarte de la religion catholique sur des doctrines ou des pratiques qui relèvent de la foi. »[7]

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des musulmans :

« L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. »

 

Quel odieux blasphème hérétique que ce décret ! Regarder avec estime les musulmans ! qui adorent un faux dieu abominable. Il n’y a pas besoin d’être théologien pour voir que cette proposition est odieusement contraire à la Foi. Voyez ce qu’en dit le docteur de l’Église saint Alphonse de Liguori :

« Pour ce qui est de la religion Mahométane, tout le monde sait qu’elle n’est autre chose qu’un mélange grotesque de judaïsme et d’hérésies, dont le propagateur fut un homme vil, impudique et voleur, je veux dire Mahomet, qui, avec le concours d’une infâme canaille de sa trempe, séduisit les peuples pour leur faire embrasser une foi et une loi mieux faites pour les bêtes que pour les hommes. Mahomet faisait sonner bien haut que sa religion lui avait été révélée de Dieu, comme il l’écrit lui-même dans son Coran ; mais il suffit de lire ce Coran pour reconnaître que tout ce qu’il renferme est un tissu de fables, d’inepties et d’impiétés. »[8]

 

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des juifs :

« Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Juifs, le saint Concile veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel. Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. S’il est vrai que l’Église est le nouveau Peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Écriture. Que tous donc aient soin, dans la catéchèse et la prédication de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ. »

 

Quelle estime l’Église doit-elle avoir de la synagogue de Satan ? Voilà renié l’enseignement de l’Église qui affirme que ce peuple perfide (per fide : qui a perdu la Foi) est le peuple déicide, et que demeure sur lui ce châtiment qu’il a invoqué lui-même « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu XXVII, 25). Saint Thomas d’Aquin en fait le commentaire suivant dans La Chaîne d’Or[9] : « Cette imprécation pèse encore aujourd’hui sur les Juifs, et le sang du Seigneur s’attache à eux jusqu’à ce jour. »

Les Juifs, incrédules envers la divinité du Christ, constitueront après la chute de Jérusalem un judaïsme talmudique, rabbinique et pharisaïque qui, plus qu’une religion proprement dite, sera en fait une lignée extrêmement hostile au christianisme comportant des thèses qui se traduisent par une extraordinaire violence comme on peut en juger : « Tous les chrétiens doivent être tués sans en excepter les meilleurs » [Zohar I, 219 b] ; « Le meilleur parmi les Goïm mérite d’être mis à mort » [Abhodah Zarah 26 b Tosephoth] ; « Efface la vie du chrétien et tue-le. C’est agréable à la Majesté Divine comme celui qui offre un don d’encens » [Sepher Or Israël, 177 b], violence qui se fera même horriblement blasphématoire et insultante envers le Christ : « Fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère » [Kallah, 1b. (18b)] ; « Mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente » [Zohar III, (282)] ; « Le fils de Pandira, un soldat romain » [Abhodah Zarah II] ; « À la veille de la Pâque a été pendu. Quarante jours avant cela cette proclamation a été faite : Jésus doit être lapidé à mort parce qu’il a pratiqué la sorcellerie » [Sanhedrin 43a] ; « Jésus est dans l’enfer, bouillant dans des “excréments chauds” » [Gittin 57a], et la Vierge Marie, dont le caractère immonde et l’abjecte grossièreté haineuse, nous invitent à ne pas y insister d’avantage. Ceci explique pourquoi, selon le pape Pie IX dans sa lettre Encyclique Etsi multa luctuosa (1873), les Juifs représentent aujourd’hui la “Synagogue de Satan”.[10]

Voilà pourquoi les princes catholiques de toute la chrétienté, avec l’appui de l’autorité de l’Église se sont appliqués au cours des siècles à contenir les juifs pour les empêcher d’accéder aux postes de direction des états, afin d’éviter leur plan de corruption. Les juifs n’ont eu de cesse de tenter d’infiltrer les cours royales par le mensonge et le vice, et ils y sont parvenus, pour, après avoir détruit les monarchies, infiltrer ensuite l’Église elle-même et aboutir à la situation actuelle[11]. Ils ont maintenant les pleins pouvoirs avec une organisation démocratique internationale et une église conciliaire à leurs ordres, qui prône la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

Nous pourrions continuer avec bien d’autres hérésies contenues dans Vatican II. Sur quatre points au moins, les enseignements du concile Vatican II sont tellement en contradiction logique avec les déclarations du magistère traditionnel antérieur qu’il est impossible de les interpréter dans la ligne des autres enseignements déjà contenus dans les documents antérieurs du magistère de l’Église. Vatican II a donc rompu l’unité du magistère, dans la mesure où il a rompu avec l’unité de son objet.

 

Ces quatre points sont les suivants.

La doctrine de la liberté religieuse, telle qu’elle est exprimée au n. 2 de la déclaration Dignitatis humanæ, contredit les enseignements de Grégoire XVI dans Mirari vos et ceux de Pie IX dans Quanta cura, ainsi que ceux de Léon XIII dans Immortale Dei et ceux de Pie XI dans Quas primas.

La doctrine de l’église Conciliaire, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de la constitution Lumen gentium, contredit les enseignements de Pie XII dans Mystici corporis et dans Humani generis.

La doctrine relative à l’œcuménisme, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de Lumen gentium et au n. 3 du décret Unitatis redintegratio, contredit les enseignements de Pie IX dans les propositions 16 et 17 du Syllabus, ceux de Léon XIII dans Satis cognitum et ceux de Pie XI dans Mortalium animos.

La doctrine de la collégialité, telle qu’elle est exprimée au n. 22 de la constitution Lumen gentium, y compris le n. 3 de la Nota prævia, contredit les enseignements du concile Vatican I sur l’unicité du sujet du pouvoir suprême dans l’Église et la constitution Pater æternus.

 

Nous pourrions aussi énumérer les comportements hérétiques des anti-papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul I, Jean-Paul II et  Benoît XVI, leur participation active à des faux cultes, que Mgr Q. A. ne peut pas ignorer.

Par conséquent comment peut-on recevoir les sacrements (même dans le bon rite) d’un évêque qui adhère publiquement à Vatican II et ses réformes ? Par cette adhésion non reniée, il est séparé de l’Église. La première des charités envers cet évêque qui s’est laissé entraîner et convaincre par l’ennemi, serait de lui remettre sous les yeux les hérésies de Vatican II et l’invalidité des nouveaux rituels sacramentaux issus de Vatican II, afin qu’il y renonce définitivement. Une confession franche de la Foi catholique est devenue nécessaire au for externe (le for interne pour faire plaisir à tel ou tel sensibilité traditionnelle ne suffit pas), afin de rejoindre l’Église Catholique. Recourir à cet évêque passé dans le camp ennemi sans ces conditions minimales, constitue un contre-témoignage de la Foi catholique.[12]

Enfin M. l’abbé Belmont prétend que l’église Conciliaire n’est pas une secte : « il n’existe pas une société religieuse qui un beau jour s’est constituée en entité indépendante et qui a pris le nom d’église Conciliaire ; il n’y a pas une sorte de pseudo ou quasi corps mystique antagoniste de l’Église catholique : le corps mystique du diable peut-être ? Faire de l’église Conciliaire une société religieuse pleinement constituée, ayant un être propre, un statut juridique, c’est faire œuvre d’imagination. »[13]

Est-ce le fruit de l’imagination ? Un nouveau concile hérétique Vatican II, un nouveau droit canon hérétique, un nouveau catéchisme reprenant les hérésies de Vatican II, des nouveaux rituels invalides, le tout dans une pratique perpétuelle d’œcuménisme, de communicatio in sacris avec les faux cultes des fausses religions, de références à tous les théologiens modernistes condamnés à l’avance par saint Pie X, et la suprême allégeance au peuple déicide. L’église Conciliaire n’est autre que cette organisation qui a pris naissance avec le concile Vatican II et ses réformes liturgiques qui ne sont pas catholiques, et elle constitue en cela une secte parfaitement définie, qui répand la doctrine condamnée du modernisme “égout collecteur de toutes les hérésies”, qui éclipse la véritable Église Catholique.

 


 

[1] Il s’agit de M. l’abbé Jean-Luc Lafitte qui nous autorise à le nommer, dont la lettre a été approuvée par M. l’abbé Guépin chez qui il est hébergé.

[2] Sacré en 1961, donc mandat de Jean XXIII. On peut se poser la question de la valeur d’un mandat de Jean XXIII, que nous mettons au rang des antipapes. On peut se reporter à l’étude de l’abbé Ricossa sur Jean XXIII publiée dans plusieurs n° de la revue Sodalitium.

[3] Abbé Belmont, bulletin Notre-Dame de la sainte Espérance (NDLSE) n°269. Oratoire Notre Dame de la Sainte Espérance, 3 allée de la Sérénité, 33490 Saint-Maixant.

[4] De la part d’un simple fidèle on pourrait être plus indulgent, car on peut supposer un certain degré d’ignorance non-coupable, mais il n’est pas possible d’invoquer l’ignorance non-coupable pour un évêque en matière de dogme.

[5] « Rien ne permet d’affirmer catégoriquement que Mgr C. Q-A. a quitté l’Église catholique. Ni par apostasie, car il n’a jamais voulu abandonner le nom chrétien ; ni par schisme parce qu’il n’est jamais entré dans une secte identifiée ; ni par hérésie, parce qu’il n’a pas proclamé qu’il refuse de croire ce que Jésus-Christ nous enseigne par l’Église. Celui qui voudrait l’affirmer qu’il a abandonné l’Église d’une de ces trois manières devrait le démontrer. » Abbé Belmont, NDLSE n°269

[6] Mgr Lefebvre dans sa lettre de 1976 Quelques réflexions à propos de la ‘supens adivinis’. Mgr Lefebvre déclarait aussi clairement, à propos du concile Vatican II : « Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Église du passé, est un Concile schismatique. » (Mgr Lefebvre, le Figaro, le 4 août 1976.)

[7] Abbé Belmont, NDLSE n°269.

[8] Saint Alphonse et l’Islam, éd. Saint-Remi, p. 18, extrait du Traité Les Vérités de la Foi, Partie III, Chap. XI.

[9] La Chaine d’Or, tome I, p. 570, éd. St-Remi.

[10] Nous renvoyons le lecteur au catalogue des ESR sur le thème judéo-maçonnerie extrêmement fourni.

[11] Lire par exemple La Conjuration Antichrétienne de Mgr Delassus, 1 grand volume 438 p. 40 €, ou Deux Mille Ans de Complot contre l’Église de Maurice Pinay, 2 vol. 907 p., 48 €, disponibles aux ESR.

[12] Les vendéens pendant la révolution, plutôt que de recourir aux prêtres schismatiques de leur paroisse, risquaient leur vie pour recevoir les sacrements des prêtres non-jureurs cachés dans les bois. Notons que le schisme des prêtres jureurs était quelque peu moins grave que les hérésies modernistes de Vatican II.

[13] Abbé Belmont, NDLSE n°269.
 


 

À suivre


Written by Cave Ne Cadas

août 17th, 2012 at 4:28 pm

Posted in Abbé Belmont,église Conciliaire,La Voix des Francs

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