20664

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘théologiens’ tag

Une invitation, une conférence prometteuse et déjà une polémique

with 76 comments

 

Une invitation, une conférence prometteuse et déjà une polémique

 

Un Raisonnement Faux

 

From : Louis REMY
Sent : Wednesday, September 09, 2015 10:48 AM
To : undisclosed-recipients:
Subject : conférence de M. Bourcier de Carbon

 

Bonjour,

Ayant été obligés de reporter en mai et juin la conférence de M. Bourcier de Carbon sur le nouveau rituel du sacre des évêques, nous avons pu enfin trouver une date convenant à tous.
Cette conférence exceptionnelle sur un sujet aussi important, aura lieu

 

Le dimanche 27 septembre 2015

14h30

Salle Loïc Merlant
Rue de la mairie
44130 Fay de Bretagne

 

Possibilité de pique-niquer sur place.

Invitez vos amis et même les contradicteurs. Il y aura toute possibilité de débattre.

À diffuser : un bon dimanche en perspective

Amicalement

 

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

 

Réponse de Laurent Morlier

 

Monsieur Rémy,

Merci pour cette invitation…

Que l’on puisse discuter du nouveau rituel 1968 du sacre des évêques et même le critiquer est certainement intéressant, mais de là à affirmer catégoriquement et décréter en quelque sorte son invalidité n’est plus légitime pour un catholique.

Je ne comprends même pas qu’une telle chose doit être rappelée et soulignée ! à des personnes qui, a priori, connaissent la doctrine catholique et ayant un minimum de données théologiques.

En effet, avant de décréter par vous-même ou suivant l’opinion de certains théologiens que ce nouveau rite est invalide “intrinsèquement”, (même sur la base d’immenses recherches) il faudrait d’abord démontrer que le pape élu en juin 1963 par un conclave valide avec des cardinaux valides, et avec un élu reconnu ensuite par toute l’Église sur toute la planète sans aucune contestation… eh bien finalement n’aurait “jamais été pape” !… Sans cette démonstration fiable et rigoureuse et qui n’existe pas (et qui ne doit pas prendre appui sur des faits postérieurs qui n’ont évidemment pas d’effet rétroactif), toute votre belle démonstration sur “l’invalidité intrinsèque” du nouveau rituel, tombe à l’eau : elle est même fausse et gravement erronée sur le plan doctrinal puisque comme chacun sait un pape validement élu ne peut pas produire un nouveau rite qui ne serait pas valide ! (voir le texte ci-joint en Annexe qui le démontre clairement) Il est donc forcément légitime et valide (à condition qu’il soit respecté sans changement).

 

Il faudrait aussi expliquer préalablement comment la succession apostolique des papes puisse être rompue depuis bientôt 60 ans et irrémédiablement puisque nous n’avons plus aucun cardinal nommé par Pie XII… Vous avez la liste détaillée ici : ils sont tous morts !

(donc plus de pape et plus d’électeurs du pape, ce qui est impossible nous dit Cajetan et avec lui tous les théologiens !) C’est une nouvelle impossibilité théologique qui ne trouve aucune explication dans vos textes, alors qu’elle est capitale pour comprendre l’ensemble du problème ! On ne peut pas détacher le problème de la validité d’un rite de la question du pape qui l’a promulgué…

Pour l’anecdote, je vous signale aussi que le Padre Pio (très conscient des infiltrations maçonniques dans l’Église) avait annoncé en 1959 “avec des fleuves de bénédictions” (5 témoins) au cardinal Montini que ce serait lui le prochain pape et qu’il devait s’y préparer… Quelques jours avant sa mort en 1968, il lui écrivit encore une lettre pleine de respect révélant savoir que son “cœur souffrait beaucoup”… Pourtant, certains sites sedevacantistes mettent Padre Pio en page d’accueil, bien en évidence… comme une référence sûre : !?

Par ailleurs, je vous signale aussi que seule une autorité légitime et vraie est en mesure d’annuler des mariages…

Que d’incohérences dans la Tradition, jusque chez les sedevacantistes !

Bref, une conférence sur ce sujet unique de la validité du nouveau rituel 1968, par un polytechnicien, pour aboutir à décréter son “invalidité intrinsèque” est une démarche irrecevable : c’est tromper les catholiques et les mener tout compte fait sur une voie de garage… non catholique !

 

Bien cordialement,

Laurent MORLIER,
Éditions D F T

 

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

 

Réponse de Louis-Hubert Remy

 

« Tout faux »

 

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups rapaces. Vous les reconnaitrez à leurs fruits ; cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? Ainsi tout arbre bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre mauvais porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Vous les reconnaitrez à leurs fruits. Matth., VII, 15-20.

 

Le premier constat qui s’impose est que nous avons un nouveau rituel du sacre des évêques. Certes il n’est jamais appliqué, car comme le nouvel ordo, à chaque nouveau sacre on invente, on modifie, on fait n’importe quoi, mais on a une référence : le document du nouveau rituel, Pontificalis Romani du 18 juin 1968 auquel tous se réfèrent.

 

Tout avait été déjà bien étudié par Coomaraswany et l’abbé Mouraux de Nancy :

Nous conseillons au lecteur de relire ce document.

 

Pour résumer voici quelques questions embarrassantes :

Pourquoi changer de rituel ? Alors que Léon XIII et Pie XII avaient fait faire d’excellents et importants travaux sur l’ancien rituel pourquoi en changer ? L’ancien rituel ne posait aucun problème et on était assuré d’avoir des évêques vraiment évêques. Pourquoi changer de rituel ?

A-t-on le droit de changer un rituel ? La question mérite d’être posée. D’après saint Pie X : http://www.a-c-r-f.com/documents/Saint_PIE_X-Ex_quo_nono.pdf : « l’Église n’a le droit de rien innover pour ce qui touche à la substance des sacrements ».

 

Rappelons-nous avec Mgr Gaume dans La religion dans le temps et l’éternité :

« L’admirable économie du christianisme que nous venons d’esquisser fut l’objet particulier des entretiens du Sauveur avec Ses Apôtres pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre Sa Résurrection et Son Ascension. C’est alors qu’il leur donna l’intelligence des Écritures et qu’Il les instruisit à fond des secrets du royaume de Dieu (1) ; voilà pourquoi nous plaçons à cette époque l’explication détaillée de TOUTE Sa doctrine.

« Le Sauveur ne Se contenta pas de dire en général : Celui qui ne croira pas sera condamné ; entrant dans le détail, Il enseigna à Ses Apôtres toutes les vérités qu’ils devaient prêcher au monde et que l’homme devait croire pour s’unir avec son Rédempteur, afin de participer au bienfait de la rédemption. Les Apôtres en composèrent un abrégé.

 

Quelle était l’intention de ceux qui ont fabriqué ce nouveau rite ? Certainement d’innover et certainement pas celle de la sainte Église de toujours. Si c’était la même intention ils auraient laissé les deux rites, l’ancien et le nouveau ! En faisant un nouveau rite ils voulaient surtout supprimer l’ancien.

Il est évident que leur intention est contraire à celle de la sainte Église.

 

4° Ces graves questions commencent à nous éclairer sur ce qui s’est passé. Ce qui oblige à étudier le nouveau rituel. Pour cela nous avons les armes fournies par le Concile de Trente et ses travaux sur les sacrements, qui, complétées par celles données par Léon XIII et Pie XII, vont nous permettre de juger de la validité du nouveau rituel. Il n’y a pas besoin d’être théologien, il suffit d’étudier, tout a été expliqué. Certes il a fallu rechercher ce qui fut le combat essentiel de l’ennemi pendant plusieurs siècles pour détruire et abolir le sacerdoce.

Ce n’est pas en amateurs que l’équipe de Rore est partie pour ce combat. Il suffit de suivre leurs travaux pour le comprendre et partager leur conclusion que le nouveau rituel est ontologiquement nul. Ils ont su en tirer tous les enseignements et réfuter tous leurs contradicteurs.

On ne balaie pas par un sophisme tout à fait en dehors du sujet ce qui est évident après étude. Ils ont voulu que ce rituel soit sans effet. Leurs évêques se croient évêques, ils nous font croire qu’ils sont évêques ; ils sont évêques de la secte conciliaire mais en aucun cas évêques catholiques.

 

C’est ce que M. Bourcier de Carbon démontrera. C’est ce que personne, à ce jour, n’a pu réfuter sérieusement.

Une conclusion évidente : ce nouveau rituel ne peut venir de l’Église catholique et c’est un argument supplémentaire pour montrer que Paul VI ne peut être pape de la sainte Église.

Certes, c’est un effet rétroactif, comme vous dites, mais ce raisonnement est celui conseillé par Notre-Seigneur : vous les reconnaitrez à leurs fruits.

Déjà l’abbé Ricossa dans http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf avait prouvé que Jean XXIII ne pouvait pas être pape catholique et donc la théorie de M. Laurent Morlier ne tient pas.

Dans le passé : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Reponse_a_impubliable.pdf, j’avais réfuté son frère, Vincent. Il y a quelques mois Laurent m’avait demandé de retirer de mon site cette réponse à Vincent, me disant que sa position faisait du tort à D.F.T. Relisant avec attention mon papier et toujours d’accord sur mon écrit je l’ai laissé sur mon site.

 

J’analyse toujours pareillement la situation :

« Réflexions sur la thèse de Vincent Morlier.

« Que tous les cardinaux et évêques aient reconnu des hérétiques comme papes, me confirme qu’ils ne sont pas de l’Église Catholique. Ils sont de l’église Conciliaire. Et son principe de reconnaissance universelle, qui s’applique à l’Église Catholique, ne convient pas ici. La situation actuelle n’a jamais été vécue, et il est impossible de s’appuyer sur des événements passés pour trouver une solution. Dès le premier jour du Concile ils ont apostasié, comme l’a bien compris et dit Jean Guitton. Et donc ils n’étaient plus membres de l’Église Catholique.

« Vous me direz qu’écrire que tous les cardinaux et évêques ne sont pas membres de l’Église Catholique est un peu fort. C’est un MYSTÈRE. Un mystère qualifié D’INIQUITÉ par saint Paul, mais c’est la réalité. Vouloir chercher à résoudre la crise de l’Église (en dehors du message de La Salette), me paraît bien ambitieux et même prétentieux. Un mystère comme ce mystère d’iniquité est un grand mystère et comme tout mystère ne s’explique pas. Il se contemple. Avoir même l’idée d’essayer de trouver une solution différente de Celle qui a détruit toutes les hérésies, me paraît présomptueux (2).

« C’est aussi un CHÂTIMENT. Et cela n’est jamais dit, d’où de fausses analyses sur Vatican II, et de fausses solutions. Un châtiment, et un châtiment si important, mérite réflexion. Il est la conséquence d’un ou plusieurs péchés, les péchés des autorités, des évêques, des responsables, des théologiens, des clercs et de tout le peuple chrétien. Le vénérable Holzhauser (3) a depuis longtemps tout expliqué, précisé les responsabilités de chacun, mais qui l’enseigne, qui médite, qui réfléchit sur ces péchés que nous recommençons aujourd’hui, et surtout qui se convertit, qui rachète ?

« Cette analyse clairvoyante, accompagnée d’humilité et de repentir devrait bien plus nous occuper qu’écrire des centaines de pages inutiles et des centaines de lettres tout aussi futiles. Au lieu de chercher à expliquer l’inexplicable, soyons plutôt soucieux de conversion. Prière et pénitence, tout est dit. Dieu ne nous demande que cela.

« Il est de plus en plus évident que le plan du Bon Dieu est de vomir les tièdes (Apoc. III, 16). Il ne peut supporter tous ces faux catholiques qui composent tout le temps avec l’erreur et la vérité. Il veut régner, Il régnera malgré tous Ses ennemis. Pour cela Il ne repartira pas de rien, mais avec des riens et des riens non tièdes.

« Nous ne sommes pas aux temps eschatologiques. Le règne du Sacré-Cœur, tant promis, doit suivre. Là encore le vénérable Holzhauser a tout dit. Là encore nous différons avec V. M.

« Enfin ce qui me paraît beaucoup plus grave sont vos pages 3 et 4 où vous écrivez :

p. 3 : C’est donc pourquoi j’ai trouvé nécessaire d’exposer ce que le Saint-Esprit m’a inspiré sur le sujet pour sauver devant le Trône de Dieu l’honneur du nom chrétien et afin de publier à la face de l’Église, certes fort microscopiquement sans aucun doute vus mes excessivement faibles moyens, cet exposé complet et cohérent de la question que j’ai vainement cherché en son temps.

p. 4 : Je me rends bien compte qu’elle est aussi absolument nouvelle cette solution que je vais exposer, personne n’ayant pensé à embrasser aussi simplement le problème jusqu’à présent depuis le début de la Crise de l’Église. C’est peut-être étonnant, mais qu’y puis-je, grand Dieu du Ciel ? En tous cas, ne comptez pas sur moi pour faire des complexes. Je sais parfaitement bien pourquoi le Bon Dieu m’a choisi pour révéler ces choses terribles, toutes consumées du feu mystique de l’apocalypse, j’en suis assez affreusement brûlé moi-même dans ma misère de vie pour que le poids de gloire de révéler la vérité une et entière de la Crise de l’Église ne puisse m’être préjudiciable en aucune façon… Mais ceci, qui me concerne, est mon secret et le Sien. L’important est que la VÉRITÉ règne TOUJOURS même aux temps affreux de la Passion et de la Mort mystiques de l’Église.

« Personnellement, je n’ai jamais eu d’inspirations ou de consignes venant du Ciel, mais relisant l’Imitation, livre III, ch. 22, je me demande si vous avez raison de croire que ces inspirations viennent bien du Ciel ?

« Déjà l’hypothèse de la survivance de Paul VI m’a toujours paru, depuis le début, disons aventureuse et, plus les années passent, plus elle me semble, disons aléatoire, pour ne pas dire plus. La nouvelle thèse de L’Impubliable me semble quelque peu contestable, dangereuse et par un certain côté blasphématoire.

« Que le Christ, Roy de France, et Sa Sainte Mère, nous protègent humbles, fermes et purs dans la Foi.

« Louis-Hubert REMY

« Après avoir reçu ma réponse Vincent Morlier m’annonça qu’il ne la publierait pas, qu’il ne me répondrait pas et qu’il supprimerait les passages des p. 3 et 4 que je citais…

« Il me dit pour toute explication que je ne comprenais pas la Vie Mystique de l’Église…

« Sans commentaires… »

 

J’ai écrit cela il y a plus de 10 ans. Je garde toujours la même position sur l’issue de la crise :

« La solution du problème :

« À partir de ce constat je ne cherche pas à trouver la solution théologique de la crise de l’Église. Elle est toute trouvée. La Très Sainte Vierge Marie a tout dit : une éclipse ne dure pas. Elle peut être totale, mais dans la seconde qui suivra, elle n’existera plus. Il n’y a qu’à attendre. Lire ma brochure L’Église EST éclipsée (4) :

« Mais entre temps, je ne dois pas perdre la Foi, et pour cela il suffit de croire et de faire ce qui a toujours été cru et fait. Si je meurs avant la fin de l’éclipse, je serai jugé, comme toujours, sur ma fidélité aux commandements de Dieu, sur mes actes de charité, sur mes talents et surtout sur ma Foi. Et pour garder la Foi Catholique, je dois couper avec tout ce qui n’est pas catholique et donc avec tout ce qui est conciliaire. J’obéis à Celui qui nous a enseigné : Je suis la Voie, la Vérité et la Vie, et je refuse de suivre ceux qui sont le dédale, le mensonge et la mort, si bien expliqué dans le sermon historique que Mgr Tissier a fait aux ordinations d’Écône en 2002 (5) ».

 

Plus de Papes, plus de cardinaux pour élire un Pape, écrivez-vous.

Eh bien ! ce n’est pas un problème car les vénérables Elizabeth Canori Mora (6) et Anna-Maria Taïgi ont prophétisé que saint Pierre et saint Paul viendront pour rétablir la Papauté. Ce n’est pas plus farfelu que la thèse de la survivance de Paul VI. Cela prouve aussi qu’il n’y a plus de cardinaux, qu’on peut se passer d’eux, et que seule l’intervention d’une si haute autorité empêchera tout doute sur l’élu choisi.

Ainsi parti des fruits, je remonte à l’arbre, aux faux prophètes, ce qui me permet de conclure : vous avez tout faux. Votre principe est faux car vous êtes obligé de conclure que le nouveau rituel est valide alors qu’il est clair qu’il est invalide.

Je vous réinvite à en discuter le 27 septembre.

 

Amicalement,

L-H REMY

 

P.S. Pour mon annulation de mariage, vous êtes donc plus compétent que Mgr Guérard, Mgr Lefebvre, l’abbé des Graviers et l’abbé Coache ? Ils m’auraient donc trompé ?

 

 

*
*     *

 

Philippe <abbr srcset=BOURCIER de CARBON" width="150" height="150" />Philippe BOURCIER de CARBON me donne la précision suivante :

Communiqué Rore Sanctifica du 1er Octobre 2007 :

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-10-01_Faits_Nouveaux.pdf
 

Ce communiqué a pulvérisé depuis 8 ans déjà le sophisme de Morlier.

C’est à ce communiqué, qu’il aurait du avoir lu, qu’il doit répondre et c’est ce communiqué qu’il doit tenter de réfuter !

Philippe Bourcier de Carbon

 

 


[1] Act., i, 3. Tel est aussi le sentiment de saint Léon : « Non ergo ii dies qui inter Resurrectionem Domini Ascènsionemque fluxerunt, otioso transiere decursu, sed magna in his confirmata sacramenta, magna sunt revelata mysteria ». Serm. 1, de Ascens. C’est bien Notre-Seigneur Jésus-Christ et Lui seul qui a enseigné les apôtres sur les sacrements.

[2] Il en est qui vont même jusqu’au délire : les conclavistes qui croient en la solution ridicule d’élire un pape.

[3] Attention ! ne pas lire l’édition abrégée et expurgée, de Jacques Monnot : Révélation du passé et de l’avenir, 1978, toujours disponible. Elle a été si mal faite, qu’elle rend Holzhauser incompréhensible et même ridicule. J’ai fait rééditer l’édition complète d’Holzhauser aux Éd. Saint Remi.

[4] http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ennemi_le_plus_subtil.pdf

[5] http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_TISSIER_Sermon-de-Econe-2002.pdf

[6] http://www.a-c-r-f.com/documents/CANORI_MORA-Vision.pdf :

Après ce terrible châtiment, je vis tout à coup le ciel s’éclaircir. Saint Pierre descendit de nouveau, vêtu pontificalement, accompagné par des anges qui chantaient des hymnes à sa gloire, le reconnaissant ainsi comme prince de la terre. Je vis ensuite descendre du ciel l’apôtre saint Paul qui, par ordre de Dieu, parcourut l’univers, enchaîna les démons, et les ayant amenés devant saint Pierre, celui-ci leur ordonna de rentrer dans les cavernes ténébreuses d’où ils étaient sortis.

Alors parut sur la terre une belle clarté, qui annonçait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent devant le trône du prince des apôtres, le petit troupeau qui était resté fidèle à Jésus-Christ. Ces bons et fervents chrétiens lui présentèrent leurs hommages respectueux, et bénissant Dieu, remercièrent l’apôtre de les avoir préservés de la ruine générale, et d’avoir conservé et soutenu l’Église de Jésus-Christ, en ne permettant pas qu’elle fût entraînée par les fausses maximes du monde. Le saint choisit alors le nouveau Pontife. L’Église fut ensuite reconstituée, les ordres religieux rétablis, et les maisons des chrétiens ressemblaient aux maisons religieuses, tant étaient grands la ferveur et le zèle pour la gloire de Dieu.

Ce fut de cette manière que s’accomplit, en un moment, l’éclatant triomphe de l’Église catholique. Elle était louée, estimée et vénérée de tous. Tous se donnèrent à elle en reconnaissant le Souverain-Pontife pour Vicaire de Jésus-Christ.

 

 

Written by Louis-Hubert REMY

septembre 14th, 2015 at 11:37 pm

Nouvelle Réfutation des « coquins d’Avrillé »…

with 16 comments

 

Encore eux ! toujours eux !

« Sel de la terre » n° 91 – Hiver 2014-2015

« Sel de la terre » n° 91 – Hiver 2014-2015

 

p. 174-175 (article non signé)

Quand les prêcheurs se sont vus obligés de contredire publiquement le pape…

 

Les DOMINICAINS sont combattants de la foi. C’est leur vocation dans l’Église. Lorsque la foi est en danger, ils ont le devoir spécial de parler. Parfois, c’est un devoir crucifiant, mais c’est leur mission : ils ne peuvent rejeter leur croix propre.

C’était à Avignon, au temps du pape Jean XXII, ami et protecteur de l’Ordre Dominicain, et qui avait canonisé saint Thomas d’Aquin. En Allemagne et en Italie, les Frères Prêcheurs se faisaient les défenseurs intrépides du Saint-Siège, en face des prétentions de l’empereur Louis de Bavière. Cela avait déclenché contre eux les plus terribles persécutions : chassés de leurs couvents, maltraités, tournés en dérision, les religieux erraient comme des proscrits dans les campagnes, où les habitants n’osaient même pas leur prêter abri.

Les choses en étaient là lorsqu’un incident malheureux mit l’Ordre entre le marteau et l’enclume : le pape, pour lequel les frères enduraient mille persécutions, se mit à défendre publiquement une thèse des plus hasardeuses. Pour Jean XXII, s’appuyant sur quelques textes patristiques peu clairs, les âmes ne jouiraient pas de la vision béatifique qu’après la résurrection générale. Il avait beau déclarer que c’était une opinion personnelle qu’il soumettait au jugement de l’Église, il avait pour cette opinion toute la tendresse exclusive d’un père, et il se mit à la défendre avec une ténacité peu commune. Il y eut de grands remous, jusqu’à la cour du roi de France (Philippe VI) et à l’Université de Paris. Certains clercs se prirent à défendre le pape et en reçurent quelques avantages. Le maitre de l’Ordre, Barnabé de Verceil, arrivant à Avignon en plein tumulte, eut la franchise et le courage de manifester publiquement son étonnement et sa désapprobation d’une telle nouveauté doctrinale. Le pape le punit en lui interdisant de rentrer dans son pays – l’Italie. Deux Maitres en théologie de notre ordre, ayant pris le relais de leur Supérieur général pour défendre la vérité, furent jetés en prison.

Lutter à la fois contre l’empereur et contre le pape, contre un pape qui jusqu’ici les aimait et avait été leur protecteur, jamais les Prêcheurs ne s’étaient trouvés en pareille situation. Il faut dire qu’ils surent tenir l’équilibre : défendre le Saint-Siège en ce en quoi il devait être défendu, et sauver en même temps la vérité compromise par une opinion personnelle du successeur de Pierre, au risque de paraitre ingrats envers leur bienfaiteur. Louis de Bavière fut si émerveillé du dévouement désintéressé des frères que, malgré sa haine contre eux, il ne put s’empêcher de les admirer et de dire publiquement : « Vraiment, cet Ordre est bien l’Ordre de la Vérité ».

Comment tout cela se termina-t-il ?

Barnabé de Verceil n’en vit pas la fin sur cette terre. Il mourut en exil (à cause du pape) à Paris, au couvent Saint Jacques, le 10 janvier 1332.

Le trouble continuant à grandir, le roi de France demanda à l’université de Paris de trancher la question. Le 19 décembre 1333, vingt-neuf maitres en théologie réunis par Philippe VI au château de Vincennes, déclarèrent en sa présence et en présence d’une nombreuse assemblée de princes, d’évêques, de religieux, de fideles, que les âmes exemptes ou délivrées du purgatoire jouissaient de la vision béatifique de l’essence divine. Ils envoyèrent au pape une lettre pleine de soumission et de déférence, ne jugeant pas sa personne*, insistant même – pour le ménager – sur le fait qu’il avait toujours considéré son opinion comme privée, mais affirmant sans ambigüité qu’il n’était pas possible de la soutenir au nom de l’Église. Jean XXII fit une rétractation solennelle de sa thèse sur son lit de mort, un an plus tard, le 3 décembre 1334, en présence de cardinaux et prélats, et de notaires publics**.

 

* Ils n’en avaient pas le pouvoir : le pape ne peut être jugé par personne de son vivant. « Le premier siège n’est jugé par personne » (canon 1556 du code de Droit canon de 1917).

** Nous nous sommes inspirés, pour cet article, de l’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86.

Fin de citation de l’article du Sel de la terre

 

 

* * *

 

Réponse d’un simple laïc à l’article mensonger et calomniateur des dominicains (?) d’Avrillé, car : « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce qu’étant la Vérité même vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. » (Acte de Foi)

 

Mes Pères,

N’ayant pas et n’ayant pas pu vérifier dans l’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86, je ne sais ce que vous entendez par : Nous nous sommes inspirés, où commence, où finit l’inspiration ? Qu’avez-vous ou que n’avez-vous pas trafiqué ? Vous connaissant on peut s’attendre à tout !

 

 

 

Certains se scandaliseront des propos tenus contre des religieux d’un ordre si prestigieux et si saint …dans le passé. La vraie question à se poser est : par qui le scandale arrive ? Et donc malheur à qui ?

 

Read the rest of this entry »

Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse”… (suite)
où la malhonnêteté du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”

with 24 comments

 

Sel de la Terre N° 79Suite à notre article du 16 décembre (2014)… « Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse” » dans lequel nous vous promettions de revenir en détail sur ce texte du Sel de la Terre N° 79 qui a déjà été réfuté de longue date… et sur l’incompétence de ce Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontré et démonté aussi bien par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques, Rore Sanctifica) que par Louis-Hubert Remy des ACRF (Amis du Christ Roi de France)… Où il en était de même pour l’abbé Gleize, démontré et démonté aussi bien par Virgo-Maria et Bruno Saglio des ESR (Éditions Saint-Remi)…

Nous vous proposons de poursuivre par la (longue) réfutation de M. l’abbé Francesco Ricossa « “Le Sel de la terre” et le sédévacantisme » parue dans « Sodalitium » n°52 de janvier 2002.

Page-001_Soda-F52

Cet article de l’abbé Ricossa vaut pour la démonstration de l’incompétence du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontrée mais met en évidence également ce qui nous oppose à l’abbé…

En effet, dans son article, l’abbé Ricossa – qui feint ignorer que le Frère Pierre-Marie (comme il l’appelle) EST “Dominicus” – commet l’erreur typique des partisans de la thèse de Verrua qu’il impose à ses troupes…

La Thèse de Cassisiacum n’est plus celle de Mgr Guérard, mais celle de Verrua qui trahit Mgr Guérard, prétendant lui être fidèle et le trahit encore plus en rejetant le message de La Salette : Mgr Guérard était un dévot fidèle de La Salette.

Mgr Guérard, que LHR a très bien connu, lui a confirmé que les actes d’un Pape « matérialiter » sont nuls et que donc sa thèse s’éteignait dans le temps. Ce temps est arrivé, puisque depuis Ratzinger l’occupant du siège de Rome n’est plus évêque… et que l’occupant actuel du siège de Rome – Bergoglio – n’est même plus prêtre…

Rappelons qu’LHR ayant posé à Mgr Guérard la question :

 

quelle est la valeur des actes d’un Pape materialiter ?
il lui répondit :
nulle.
LHR enchaînant de suite :
donc la thèse s’éteint dans le temps.
Mgr Guérard lui répondit :
OUI.

 

Depuis, on a mieux compris le message de La Salette et sa présentation de la crise : l’Église sera éclipsée, d’où la conclusion qui s’impose : s’il y a éclipse, il y a deux astres et l’astre qui éclipse l’Église ne peut être l’Église Catholique, ce qui veut dire que la secte gnostique conciliaire n’est pas l’Église Catholique.

Mais l’abbé Ricossa rejette le message de La Salette et pour lui il n’y a pas de différence entre la secte conciliaire et l’Église catholique.

Nous sommes convaincu que si Mgr Guérard avait connu cette approche, éliminant le problème du « Pape » pour souligner le problème des deux églises, il l’aurait accepté.

Pour M. l’abbé Ricossa, la valeur des actes d’un « pape materialiter » sont efficace, puisque la « Thèse », cinquante ans après les événements, est toujours d’actualité.

Elle a même évolué puisque du « pape materialiter », elle est passée à « l’église materialiter ».

Pour lui la secte conciliaire est matériellement l’Église Catholique :

Dans la perspective de la Thèse en effet, se profilent plusieurs issues possibles à une situation apparemment désespérée :

a) Jean-Paul II (ou son successeur) pourrait rejeter publiquement Vatican II, en devenant formellement le Souverain Pontife ; ou bien,

b) des évêques résidentiels, après avoir rejeté Vatican II et fait en vain des monitions à Jean-Paul II (ou à son successeur), pourraient également en constater la pertinacité et élire canoniquement un successeur.

En tous cas, les personnes nommées aux différents sièges épiscopaux (ou au cardinalat) occupent toujours, même si ce n’est que matériellement (sans autorité) ces dignités, et assurent ainsi la continuité de la hiérarchie et la pérennité de l’Église

(F. RICOSSA, L’abbé Paladino et la “Thèse de Cassiciacum”. Réponse au livre : “Petrus es tu ?”, CLS, Verrua Savoia, p. 32, note 45.)

Read the rest of this entry »

Written by Cave Ne Cadas

janvier 7th, 2015 at 1:01 pm

Posted in Abbé Ricossa,Dominicains d'Avrillé,Dominicus,Le Sel de la Terre,Père Pierre-Marie,sedevacance,Sel de la Terre,Sodalitium,Thèse de Cassiciacum

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

LE SEDEVACANTISME, où la malhonnêteté du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”

with 144 comments

 

Sel de la Terre N° 79Suite à notre article du 16 décembre (2014)… « Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse” » dans lequel nous vous promettions de revenir en détail sur ce texte du Sel de la Terre N° 79 qui a déjà été réfuté de longue date… et sur l’incompétence de ce Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontré et démonté aussi bien par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques, Rore Sanctifica) que par Louis-Hubert Remy des ACRF (Amis du Christ Roi de France)… Où il en était de même pour l’abbé Gleize, démontré et démonté aussi bien par Virgo-Maria et Bruno Saglio des ESR (Éditions Saint-Remi)…

Nous vous proposons de commencer par la réfutation de LHR basée sur Le Sel de la Terre, n° 36, de mars 2001 qui était la première édition de ce « petit catéchisme ». La deuxième édition parue dans le Sel de la Terre N° 79 , fut, selon les BonsHommes d’Avrillé, revue et notablement augmentée, en tenant compte des débats et des objections suscités par la première édition… (fausse allégation !)

Lisez jusqu’au bout chers lecteurs… le plus croustillant est dans le dernier tiers de cet article…

Read the rest of this entry »

Written by Cave Ne Cadas

décembre 20th, 2014 at 8:39 am

Posted in Congrégations Amies de la FSSPX,Dominicus,Infaillibilité de l’Église,Le Mystère d'iniquité,Louis-Hubert REMY,Père Pierre-Marie,Polémique,Problème de l'Una Cum,sedevacance,Sel de la Terre,Thèse de Cassiciacum

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Mise au point de l’abbé Anthony Cekada sur l’hérésie appelée « feeneyisme »

with 10 comments

Monsieur l’abbé Anthony Cekada nous a remercié (notre ami traducteur tout particulièrement !) d’avoir effectué la traduction et la publication en français de son étude sur l’hérésie appelée « feeneyisme »« Baptême de désir et Principes Théologiques ». Il a par la même occasion souhaité y inclure une note destinée aux lecteurs de langue française :

 

Baptême de désir et Principes Théologiques

(2000)

 

Abbé Anthony Cekada

par l’abbé Anthony Cekada

Note à l’attention des lecteurs francophones [2014] : pour des traditionalistes francophones, l’expression « hérésies américaines » évoque tout naturellement l’américanisme, condamné par Léon XIII, ainsi que la notion de liberté religieuse proposée par le jésuite John Courtney Murray, puis adoptée par Vatican II.

On connaît moins en Europe l’hérésie appelée « feeneyisme », d’après le nom du jésuite bostonien Leonard Feeney (1897-1978). Apparu en réaction au libéralisme des jésuites de l’université de Harvard dans les années quarante et cinquante, le feeneyisme était censé avoir découvert la « véritable » signification de l’enseignement Extra Ecclesiam nulla salus (Hors de l’Église, point de salut), signification dont ses adeptes prétendaient qu’elle avait été « déformée » par les théologiens catholiques des siècles durant. Les « feeneyistes » en vinrent à nier l’enseignement catholique sur le baptême de désir et le baptême de sang.

Né dans l’atmosphère puritaine de la Nouvelle-Angleterre protestante, le feeneyisme a toujours été une hérésie « de laïcs ». Il n’a réuni autour de lui qu’une poignée de partisans dans le clergé catholique des États-Unis, car même le plus ignorant des prêtres catholiques américains savait, d’une part qu’il était impossible de nier des doctrines contenues dans le catéchisme et enseignées depuis des siècles par les théologiens catholiques, d’autre part qu’on pouvait encore moins prétendre que la « véritable » signification de la doctrine « Extra Ecclesiam nulla salus » fut restée cachée aux catholiques pendant des siècles pour n’être découverte qu’en 1940 par des laïcs de Boston !

Bien que leurs idées eussent été condamnées en 1949 par une lettre du Saint-Office, les feeneyites ont initialement réussi, dans une certaine mesure, à infiltrer le mouvement traditionaliste en Amérique après Vatican II. En tant que jeunes prêtres membres de la FSSPX dans les années soixante-dix, nous avons eu plusieurs occasions de rencontrer des feeneyites qui tentaient secrètement de répandre leurs erreurs au sein des congrégations.

Durant ces années, les propagateurs les plus visibles des erreurs feeneyites étaient associés au St. Benedict Center, situé en Nouvelle-Angleterre. Aujourd’hui, malheureusement, leurs erreurs reçoivent une audience bien supérieure de la part du « frère » Michael Dimond, du Most Holy Family « Monastery », institution se composant uniquement de lui-même et de son frère de sang, ni l’un ni l’autre n’ayant reçu la moindre formation théologique. De crainte que le nom de cette organisation n’évoque aux fidèles français des visions de Solesmes ou de Fontgombault, force est d’avertir ceux-ci que l’essentiel de la vie monastique « bénédictine » des deux frères se passe sur YouTube et sur un site Internet. Omne ignotum pro magnifico !… Bien que le « frère » Dimond se qualifie de « sédévacantiste », les lecteurs français doivent savoir aussi que les prêtres sédévacantistes d’Amérique, de quelque sensibilité qu’ils se réclament (et nous sommes nombreux), répudient ses opinions.

Je crois savoir que les feeneyites se servent désormais de l’Internet pour répandre leurs erreurs dans le monde francophone. C’est pourquoi un ami a fait en sorte que l’article ci-après soit traduit en français pour le bénéfice de nos amis traditionalistes francophones.

 

L’article fait état d’un dossier comprenant des photocopies des travaux de docteurs de l’Église et de théologiens concernant le baptême de désir et le baptême de sang. Nous espérons pouvoir en mettre prochainement une version pdf sur l’Internet.

Je tiens enfin à ajouter, à l’adresse de nos lecteurs francophones, l’avis pratique que voici : étant donné que (comme le démontre l’article ci-après), l’erreur sous-jacente des feeneyites tient à ce qu’ils rejettent les critères fondamentaux dont use la théologie catholique pour séparer la vérité de l’erreur, il est inutile d’argumenter avec eux sur la signification de textes particuliers (Boniface VIII, le Concile de Florence, etc.), car il n’existe tout bonnement aucun terrain de discussion commun avec eux. Les feeneyites vivent en effet sur une planète théologique fonctionnant selon ses propres règles, de sorte que débattre avec eux au sujet de la signification d’une déclaration magistérielle revient, malheureusement, à débattre des mérites d’une symphonie de Mozart avec un Martien sourd.

 


 


 

L’abbé Cekada nous a, par la même occasion, transmis un document complémentaire :

 

Le baptême de désir, un acte de parfaite charité ou contrition

 

Question : En ce qui concerne le baptême de désir et de sang, lorsque j’aborde ce sujet avec un prêtre sur un site Internet traditionaliste en disant que j’y crois, on me taxe d’hérésie. Lorsque, sur un autre site Internet traditionaliste, je dis que je n’y crois pas, on me taxe d’hérésie aussi.

Je suis très sérieux. Je ne sais que penser à ce sujet. Si seulement je connaissais la vérité entière, je n’aurais plus aucun doute, car jamais de toute ma vie, je n’ai douté de la plus petite chose qu’on m’avait enseignée en matière de foi.

Qu’en est-il de la doctrine « Hors de l’Église, point de salut » ? On m’a appris que si des catholiques apostats ne réintégraient pas l’Église avant de mourir, ils allaient en enfer ; que les protestants, les musulmans, les Juifs, etc. allaient en enfer s’ils n’entraient pas dans l’Église avant leur mort ; que si Dieu voulait qu’une âme se sauve, Il lui envoyait un « prêcheur » pour le faire entrer dans l’Église catholique. On m’a appris la nécessité d’aller au-devant des âmes pour les conduire à la vérité de l’Église catholique. Je ne suis pas certain même de cette partie de la foi que l’on m’a enseignée quand j’étais enfant.

Les cinq derniers papes disent qu’on n’a pas besoin d’être catholique pour être sauvé, que les protestants, les Juifs et d’autres encore n’ont pas besoin de se convertir avant leur mort, etc.

Si ce qu’on m’a appris concernant cette doctrine est faux, je me demande bien ce qu’on m’a encore appris de faux quand j’étais enfant. Peut-être que je ne connais pas du tout ma foi catholique. Comprenez-vous le dilemme qui est le mien ?

J’ai toujours accepté tout ce qu’on m’a enseigné sur ma foi quand j’étais enfant sans me poser la moindre question ni éprouver le moindre doute, et je ne pouvais tolérer ceux qui ne croyaient pas tout en ne se posant aucune question. Je pourrais accepter que le baptême de sang et de désir est une vérité si seulement je savais que c’est bel et bien une vérité.

 

RÉPONSE : Ne soyez pas malheureux si vous ne vous souvenez pas de tout ce qu’on vous a appris. Personne ne le peut !

Le baptême de désir et le baptême de sang étaient bel et bien enseignés dans les anciens catéchismes. C’est l’un des signes indiquant qu’un enseignement appartient au magistère ordinaire universel, et les catholiques sont donc tenus d’y adhérer.

Aucun théologien catholique n’enseigne que ces doctrines sont contraires à l’enseignement « Hors de l’Église, point de salut ».

 

Q. : Vous me dites donc qu’il est juste de croire dans le baptême de désir et de sang et qu’il n’y a rien là qui aille à l’encontre de la doctrine « Hors de l’Église catholique, point de salut » ?

R. : C’est exact. Tel n’est pas le cas. Les mêmes théologiens qui enseignent cette doctrine enseignent également l’autre.

 

Q. : Alors, les âmes des protestants, des Juifs, etc. que Dieu n’a pas mis en contact avec la vraie Foi vont-elles au paradis si les intéressés ont vécu dignement selon leurs religions respectives ?

N’est-ce pas là une des hérésies enseignées par Benoît XVI, qui dit que les protestants, les Juifs, etc. n’ont pas besoin de se convertir à la foi catholique ?

R. : Vous ne comprenez pas. Il n’y a là aucun baptême de désir, et ce n’est pas cela que signifie la doctrine en question.

 

Voici une explication du baptême de désir donnée par le Père Felix Cappello S.J., qui était un théologien d’avant Vatican II :

 

Felix Maria Cappello, sj, Confesseur et Canoniste« L’expression “baptême de l’esprit” ou “baptême de désir” [flaminis seu desiderii] désigne un acte de parfaite charité ou contrition, comportant un souhait au moins implicite de recevoir le sacrement. “Car le cœur de l’homme”, écrit saint Thomas, “est poussé par le Saint Esprit à croire en Dieu et à L’aimer, ainsi qu’à se repentir de ses péchés”.

« Ainsi, le baptême de désir sert à justifier quelqu’un en lieu et place du baptême proprement dit, car (ainsi qu’il est écrit dans notre traité sur la pénitence) en dehors du sacrement effectivement reçu, la contrition parfaite est en elle-même [per se] une disposition immédiate à la justification…

« … le baptême de désir [in voto] a lieu quand est présente l’intention au moins implicite de le recevoir [le sacrement du baptême] ; cette intention est contenue dans l’acte de charité ou de contrition, pour autant qu’elle constitue une volonté générale de satisfaire à tous les commandements divins et d’employer tous les moyens divinement institués comme étant nécessaires au salut. » (Tractatus Canonico-Moralis de Sacramentis, 4ème éd. [Rome : 1945] 1 : 110, 112.)

 

Autrement dit, le baptême de désir est identifié à un acte de parfaite charité ou contrition.

 

Q. : Qu’en est-il, dans ces conditions, du principe selon lequel nous devons aller au-devant des protestants, des Juifs, etc. pour les convertir et les faire entrer dans l’Église catholique, hors de laquelle il n’y a pas de salut ? Dans mes jeunes années, Dieu m’a envoyé au-devant de beaucoup d’âmes pour les amener, en « prêchant », à entrer dans l’Église catholique.

R. : Il va de soi que nous devons continuer à agir ainsi.

 

Après tout, combien de catholiques et – a fortiori de non-catholiques ont la contrition parfaite ?

Par conséquent, il faut poursuivre sans cesse l’apostolat missionnaire consistant à prêcher et à convertir les âmes à l’unique vraie foi.

 

 

 

Abbé Marchiset “feeneyiste”… il tombe dans l’hérésie !

with 89 comments

 

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, intercédez pour nous…

 

 


 

Abbé Marchiset “feeneyiste”… il tombe dans l’hérésie !

Préalable :

Abbé Michel MarchisetToujours peiné de voir tomber un ami qui nous fut cher, nous lui lançons ce message pour lui éviter de se précipiter dans l’aventure du jeune trio la-foi.fr dont les seuls prénoms permettront de comprendre à qui on a à faire : Jérémie, Jonathan et David !!!

Ils ont osé traiter saint Thomas d’Aquin d’hérétique, sans savoir (mais que sait-on à trente ans !) que l’abbé Lachat, en traduisant la Somme en français avait étudié et réfuté ce qu’on attribue à saint Thomas et qui n’appartient qu’à un de ses élèves mal formé ; voir :

Ils ont osé écrire que notre ami La Franquerie, camérier secret, avait servi Paul VI, ce qu’il a toujours refusé de faire.

Ils osent refuser les études sérieuses faites sur l’oblation pure par Mgr Guérard, L-H Remy et autres et condamnent les non-una-cum.

Ils sont contre le Règne du Sacré-Cœur, se moquant bizarrement, comme les abbés Belmont et Zins qui sont de la même origine, réactualisant le cri de leurs ancêtres : nous ne voulons pas qu’Il Règne sur nous (Luc, xix, 14).

Ils nous font croire que nous sommes à la fin refusant le Règne du Sacré-Cœur !

Ils se moquent de la vocation et de la mission de la France !

Ils nous assurent, contre toute évidence que la consécration de la Russie est faite !

Sur la crise, découvrant que l’eau bout à 100 degrés, ils enfoncent des portes ouvertes depuis 50 ans et se prétendant les seuls serviteurs de la vérité.

En un mot, malgré leurs grandes déclarations de défenseur de la vérité, de ʺseuls les grands défenseurs de la véritéʺ, ils n’ont même pas l’humilité et la gratitude de reconnaitre les travaux des anciens,…

En un mot ils ne sont là, que pour combattre les ouvriers de la première heure, de refuser ce qu’ils ont difficilement prouvés,…

En un mot, ils sont là, pour engendrer divisions, pagailles, ils sont là pour détruire…

Dernière remarque : ils mettent la loupe sur le baptême de désir et de sang. Retirons cette loupe : il ne reste qu’un faux problème. Tous les gens que l’on connait, tous les gens qui se convertissent dans nos milieux savent que Hors de l’Église, pas de salut et se font baptiser par un baptême d’eau. Connaissez-vous un seul autre cas de baptême ? Connaissez-vous un seul cas concret de baptême de sang ou de désir ? Conclusion : ne croyez-vous pas que ce problème est, en pratique, un faux problème et que soulever cette question c’est de l’enfumage typique des hérétiques : mettre une loupe sur un problème qui, en pratique, n’existe pas. Enlevez la loupe, que reste-t-il ?

 

M. l’abbé Marchiset ouvrez les yeux et n’apostasiez pas. On prie pour vous.

 

 

 

Nous savions depuis quelques mois que l’abbé Michel Marchiset avait été séduit par la thèse du Père Leonard Feeney suite à la fréquentation de sa chapelle “non una cum” de Mouthier Haute-Pierre du très néfaste Jérémy le « petit pape de Genève », du site « www.la-foi.fr » dont nous vous avions mis en garde dans notre article du 18 mai 2014 :

« Le sitela foi.frest nocif pour votre foi ! »

Lien : http://wordpress.catholicapedia.net/le-site-la-foi-fr-est-nocif-pour-votre-foi/

 

Depuis quelques jours la “chute” de l’abbé Marchiset est publique… le site « www.la-foi.fr » a en effet publié le sermon de l’abbé du « Quatrième dimanche après la Pentecôte » (2014) :

Le site “la foi.fr” présente l'Abbé Marchiset

Lien : http://www.la-foi.fr/index.aspx

Read the rest of this entry »

Written by Cave Ne Cadas

août 22nd, 2014 at 11:16 am

Posted in Abbé Cekada,Abbé Marchiset,Baptêmes,feeneyisme,Frères Dimond,hérésies,ignorance invincible,Infaillibilité de l’Église

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,