Un impénitent plagiaire épiscopal !
Et pendant ce temps là………
“Willy” nous avait habitué à une théologie pour le moins charabiantesque, bizarroïde (ça rime avec “intégroïde” !) et somme toute complètement incompréhensible jusqu’à ce qu’il vienne d’ajouter l’une de ces « grâces » épiscopa-les (-liennes ?) à son palmarès : le plagiat !
Eh oui ! “Willy” nous lit et même assidument ! Son œil gauche, fixé sur une chimère, lorgne sans cesse sur nos écrits, tandis que son œil droit, procède en expert à la « reductio ad sedevacantem », afin qu’il NE puisse être dit qu’il nous ressemble un peu, même de loin !
Pris soudain d’une inspiration soudaine, il découvre la sentence de l’exorcisme de Léon XIII tout en nous gratifiant d’une autre, complètement hallucinée : « L’autorité est à l’envers, renversée » nous dit-il, pensant sans doute que Léon XIII va faire mieux passer Williamson !…
Et comme pour mieux asséner cette “vérité épiscopale” à ses lecteurs et partisans, il donne dans le registre familier et nous déclare sans rire : « L’Église (oui, la vraie !) est fichue, du sommet jusqu’en bas ! » Pour ajouter ensuite, de peur de réveiller des instincts bassement sédévacantistes :
« Je ne suis pas sédévacantiste. »
Nous serions tentés de dire : « Grâce à Dieu, Mgr, car avec vos idées “fichues” et sans dessus dessous, aucun d’entre nous ne souhaiterait vous avoir dans nos rangs ! Antilibéraux et providentialistes nous sommes, et ce n’est pas demain la veille que nous allons désapprendre à vos côtés à ne plus raisonner comme il faut et ne plus marcher droit ! »
Je passe sur la partie la plus comique de son discours, où il s’évertue à nous démontrer que le clown blanc du Vatican est vraiment le « Pape » puisqu’il n’y a personne d’autre (sic!) et que c’est impossible. Bien ! Comme l’autorité (idole de la “voie sans issue”) ne peut venir que d’en haut, il ne nous reste plus qu’à fermer notre…clapet ! Quid alors de l’autorité « d’en bas » évoquée plus haut par Mgr pour entériner la fameuse « approbation universelle » ? Avec “Willy”, nous voguons dans la sixième dimension avant que d’arriver dans la septième, celle où des mondes infinis se répondent comme autant de “principes de non contradiction”, véritables “trous noirs” de la théologie williamsonienne…
Ce qui fait que notre bien-aimé ordinaire constate, la mort dans l’âme, qu’il n’a pas et ne peut avoir l’autorité nécessaire à la conduite de la sacro-sainte “résistance”.
Nous lui suggérons (bis repetitat) de prendre rapidement sa retraite et d’aller rejoindre dans son couvent Monsieur l’Abbé de Cacqueray, avec lequel il pourra poursuivre courtoisement au sein même de la communauté monastique, des échanges âpres et vifs sur le malheur des temps et la disparition de l’autorité dans l’Église…
Enfin, après avoir évoqué la caution obligatoire de Mgr Lefebvre (dont le cercueil est le seul endroit rafraichi par temps de canicule !), Mgr donne dans le sublime ; lisez plutôt ces petits bouts de phrase qu’il faudrait proposer au patrimoine de l’humanité…déchue :
- « Je ne suis pas Mgr Lefebvre. » (on ne rit pas !)
- « Aujourd’hui, j’hésite de plus en plus à imposer même un jugement juste (sur quels critères Mgr ?) à qui que ce soit (…) »
- « Et voilà ce qu’on risque de voir de plus en plus dans l’Église, jusqu’à ce que Dieu (…) rétablisse son Pasteur » (Ah ! ça Mgr ! n’y en a-t-il pas déjà un avec un grand P ?)
- « Endossons tous notre juste châtiment : la confusion universelle ! »
- « Je n’aurai pas de problème si on n’est pas d’accord »…
Fermons le Ban !
* * *
[ Mgr Williamson – Initiative St Marcel ] « L’autorité Boiteuse »
SOURCE – Mgr Williamson – Initiative St Marcel – 1er août 2015
Le Pasteur est frappé, le troupeau dispersé.
L’autorité est à l’envers, renversée.
Régulièrement, de bonnes âmes désirent que « je fonce » et que j’assume une position d’autorité à la tête du mouvement de la “Résistance” d’aujourd’hui. Laissez-moi proposer, sans rien imposer, les raisons de ma réticence la plus sérieuse à entreprendre une telle chose.
L’autorité au sein de l’Église est « fichue », du sommet jusqu’en bas. Le Pape actuel (je ne suis pas sédévacantiste) a perdu l’esprit catholique, si jamais il l’a eu. Or, même si son élection en tant que Pape était invalide pour une raison ou une autre, elle fut entérinée par son approbation universelle comme Pape dans virtuellement toute l’Église mondiale. De toute façon, personne d’autre n’est Pape ni ne peut l’être, et donc ce dernier possède l’autorité suprême dans l’Église. Or, l’Église fut conçue par Notre-Seigneur comme une monarchie où toute l’autorité qui lui descend de Dieu passe par le Pape. En effet, par définition l’autorité ne peut venir que d’en haut. Comme le dit Jefferson dans la Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique, l’autorité conférée d’en bas peut toujours être retirée d’en bas. L’autorité d’en bas est en fait une contradiction dans les termes. Elle n’est pas dans le fond une autorité réelle.
Ainsi, à moins que ce Pape ne m’octroie l’autorité pour conduire la “Résistance”, ce qui de toute évidence est inconcevable, je n’aurais jamais l’autorité catholique officielle pour diriger les résistants. Aurais-je alors l’autorité de suppléance, étant donné l’état de nécessité ? En théorie, oui, mais l’autorité de suppléance est relativement faible. Elle vient d’en haut (de l’Église) lorsque par exemple un pénitent demande à un prêtre, dans des circonstances inhabituelles, d’entendre sa confession, c’est-à-dire lorsque normalement le prêtre n’aurait aucune juridiction pour ce faire. Ainsi, l’autorité de suppléance descend bien d’en haut, par l’Église, mais elle n’est déclenchée que par la demande d’en bas. Pas de demande, pas d’autorité de suppléance.
Prenez le cas de Monseigneur Lefebvre. Premièrement, il était très important pour lui que les statuts de la FSSPX originale fussent approuvés par l’Évêque diocésain de Genève, de Lausanne et de Fribourg. Deuxièmement, par exemple, si un prêtre de la FSSPX voulait quitter la Fraternité, à droite ou à gauche, Monseigneur n’avait aucun pouvoir de l’en empêcher ni de le punir si ce n’était qu’il n’aurait plus rien avoir à faire avec lui. Et si ce prêtre partait vers l’Église Conciliaire, il était souvent accueilli à bras ouverts, comme on peut se l’imaginer. La FSSPX sous Mgr Fellay a désiré de plus en plus être normale et a prétendu l’être, mais en vérité elle reste une structure assez faible dans la mesure où elle n’a jamais eu d’autre juridiction que celle de suppléance (c’est une raison pour laquelle Mgr Fellay souhaite tant sa réintégration au sein de l’Église officielle).
Voilà l’autorité de suppléance même pour un Monseigneur Lefebvre ! Et je ne suis pas Monseigneur Lefebvre. C’est pourquoi un certain nombre de bonnes âmes peuvent se tourner vers moi pour des conseils, comme elles le font déjà, mais je ne me sens pas à même de réclamer ne serait-ce qu’une juridiction de suppléance, à cause de l’énorme confusion qui règne dans l’Église. Aujourd’hui, j’hésite de plus en plus à imposer même un jugement juste à qui que ce soit, car les âmes sont désormais si troublées que la moindre imposition est susceptible d’augmenter la confusion plutôt que de la diminuer. « Je Frapperai le Pasteur et le Troupeau Sera Dispersé » (Zac. XIII, 3), cité par Notre-Seigneur dans le jardin de Gethsémané (S. Mat. XXVI, 31), et voilà ce qu’on risque de voir dans l’Église de plus en plus, jusqu’à ce que Dieu, dans sa miséricorde, rétablisse son Pasteur, ce qu’Il fera seulement lorsque l’humanité saura de nouveau apprécier un véritable Pasteur de Dieu. Jusqu’alors, le cadeau de Dieu d’un bon Pasteur risquerait de faire plus de mal que de bien. Donc, en attendant, endossons tous notre juste châtiment : la confusion universelle !
C’est pourquoi je donnerai à quiconque me le demande les raisons pour lesquelles je me comporte comme je le fais, mais plutôt que de les imposer je leur proposerai ces raisons, et de façon générale je n’aurai pas de problème si on n’est pas d’accord.
Kyrie eleison.
Et pendant ce temps là………
Notre « doulce » France se meurt, les âmes s’égarent de plus en plus, se perdent et nos élites trahissent jusqu’à la nausée la France de Clovis, de Charlemagne et de Sainte Jehanne d’Arc.
La misère spirituelle et surnaturelle est si grande, si profonde, notamment dans la jeunesse, qu’on assiste, impuissants, à la recrudescence des actes sacrilèges ou destructeurs, comme la profanation de nos cimetières par des gamins ou la destruction d’une école maternelle par de jeunes enfants.
Dans le document ci-dessous que je porte à votre attention, chers lecteurs, vous y constaterez l’inéluctable processus arithmétique d’une (re)conquête barbare, INVERSION SATANIQUE de la conquête de nos vieux pays par le christianisme dans les premiers siècles de notre ère.
Le vide laissé par l’apostasie de toutes nos vieilles nations finira par être comblé par du religieux, car la nature a horreur du vide !
Oui, pour notre plus grand malheur et châtiment, ce XXI siècle risque fort d’être religieux ou de n’être pas ! Car le retour de Notre-Seigneur ne se fera pas sans la purification nécessaire des cœurs, des âmes et des patries.
* * *
« L’esclavage, le terrorisme et l’Islam : Les Racines Historiques et la Menace Contemporaine » par le Dr. Peter Hammond
L’auteur : le Dr. Peter Hammond détient un doctorat en théologie.
Extraits de : « Slavery, terrorism, and Islam » The historical roots and contemporary threat
Traduits de l’anglais par : G. T.
Modus Operandi
L’Islam n’est pas une religion, ni un culte. Dans sa forme, c’est un mode de vie complet.
L’Islam a des composantes religieuses, légales, politiques, économiques, sociales et militaires. La composante religieuse sert à masquer toutes les autres.
L’islamisation d’un pays débute lorsqu’il y a suffisamment de musulmans à l’intérieur du pays pour commencer à revendiquer des accommodements religieux.
Lorsque les sociétés ouvertes à la diversité culturelle, à la rectitude politique et à la tolérance consentent aux demandes d’accommodements religieuses provenant de leurs communautés musulmanes, les autres composantes s’infiltrent progressivement.
Voici comment ça fonctionne :
Aussi longtemps que la population musulmane demeure autour ou inférieure à 2 %, peu importe le pays, elle sera perçue comme étant une minorité pacifique, et non comme une menace par les autres citoyens…
Entre 2 % à 5 %, le prosélytisme (la conversion) des autres minorités ethniques et des groupes marginaux commence par le recrutement des détenus dans les prisons et des jeunes marginaux faisant partie des gangs de rues…
Lorsqu’ils atteignent 5 %, les musulmans exercent déjà une influence excessive en proportion de leur pourcentage de la population. Ils feront alors de la pression pour l’introduction de produits alimentaires « halals », (propres selon les standards islamiques) assurant ainsi l’embauche de musulmans dans leur préparation. Ils augmenteront leur pression sur les chaînes alimentaires pour que celles-ci mettent ces produits en tablette les menaçant de représailles allant jusqu’à la faillite s’ils ne se soumettent pas à leurs demandes…
Rendus à ce stade, les musulmans s’infiltreront graduellement dans toutes les sphères d’influence et travailleront afin que les gouvernements en place leur permettent de se gouverner eux-mêmes (à l’intérieur de leurs enclaves « ghettos ») selon les lois de la sharia, (loi coranique) ; le but ultime des Islamistes étant d’établir la sharia dans tous les pays du monde…
Quand le nombre de musulmans approche 10 % de la population, ils accroissent le non-respect des lois allant jusqu’à les défier ouvertement afin de revendiquer des conditions de vie propres à leur culture et à leurs croyances. À Paris, nous voyons régulièrement des incendies d’autos dans les enclaves musulmanes. Toute action perçue comme étant anti-musulmane résulte dans des soulèvements de foules et des menaces, comme à Amsterdam, où l’on s’oppose violemment aux bandes dessinées de Mahomet et des films sur l’Islam. Au moment d’écrire ces lignes 12 personnes viennent d’être tuées chez “Charlie Hebdo” à Paris…
Lorsqu’ils atteignent 20 % de la population, les pays d’accueils connaissent des manifestations de violence déclenchées la plupart du temps pour des peccadilles, la formation de milices djihadistes, des tueries, des incendies d’églises chrétiennes et de synagogues juives…
À 40 %, les nations expérimentent les massacres sporadiques, les attaques terroristes à répétition, et la guérilla militaire sans répit…
À partir de 60 %, les nations vivent la persécution sans retenue des citoyens non-musulmans (infidèles) de toutes religions (incluant les musulmans qui ne se conforment pas à l’idéologie intégriste), le nettoyage ethnique, l’utilisation de la loi de la sharia comme arme de répression, et l’application de la « jizya » (taxe des infidèles)…
Au-delà de 80 %, l’intimidation est incessante, l’oppression et le djihad violent sévit impunément, le nettoyage ethnique est étatisé allant jusqu’au génocide. Les intégristes chassent ou éliminent tous les infidèles (non-convertis) car les pays qu’ils occupent doivent être 100 % musulman…
Lorsqu’ils atteignent l’objectif ultime et que la population est devenue musulmane à 100 %, cela est supposé selon eux conduire à : « Dar-es-Salaam », la maison Islamique de la Paix. Tous les habitants sont musulmans, les madrasas sont les seules écoles, et le Coran est la seule parole…
Mais malheureusement, la paix ne survient jamais, car dans ces pays, musulmans à 100%, les plus radicaux exerçant un contrôle total et le pouvoir absolu satisfont leur soif insatiable de sang en tuant leurs coreligionnaires qui sont moins radicaux qu’eux…
« Avant l’âge de neuf ans, j’avais appris le canon qui régit la vie arabe. C’était moi contre mon frère : moi et mon frère contre mon père, ma famille contre les cousins du clan; le clan contre la tribu, la tribu contre le monde, et nous tous contre l’infidèle ».
Leon Uris, “The Haj”.
C’est important de comprendre que dans certains pays, avec des populations musulmanes nettement inférieures à 100% comme la France, que les gens qui vivent dans ces enclaves (ghettos), sont musulmans à 100% ; cette population vit ainsi sous la loi de la sharia. La police nationale française n’entre même pas à l’intérieur de ces enclaves. Il n’y a pas non plus de cours judiciaires d’état, ni d’écoles, ni de facilités religieuses non-musulmanes. En pareille situation, les musulmans n’intègrent pas la communauté élargie. Les enfants fréquentent la madrasa, ils n’apprennent que le coran. Le seul fait d’avoir des contacts avec des infidèles est passible de la peine de mort. Conséquemment, dans certains endroits dans certains pays, les Imams musulmans et les extrémistes exercent plus de pouvoir que les autorités élues et les forces policières…
Aujourd’hui, plus de 2 milliards de musulmans constituent 28 % de la population mondiale. Cependant, le taux de natalité chez les musulmans dépasse et ce, de beaucoup, les taux de natalité des chrétiens, hindous, bouddhistes, juifs, et de tous les autres croyants ou non-croyants. Les musulmans dépasseront ainsi 50% de la population mondiale avant la fin du siècle.
Veuillez s’il-vous-plaît, transmettre cette information à tous ceux parmi vos proches qui s’inquiètent avec raison de l’avenir sombre qui attend les prochaines générations si nous n’avons pas le courage et la force morale pour renverser ce courant religieux maléfique pour l’humanité. C’est aussi votre combat !
« Un conciliateur c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé. »
Winston Churchill
« La seule condition au triomphe du mal, c’est l’inaction des gens de bien. »
Edmund Burke
Source des Statistiques 2014 : http://www.muslimpopulation.com/
« Aux évêques validement sacrés mais sans mandat apostolique, tant le pape Pie VI que le pape saint Pie X donnent le titre non pas de Monseigneur, mais de pseudo-episcopus. » (Voir Caritas du 13 avril 1791 et la bulle d’excommunication d’Arnold Harris Matthew du 15 février 1911.)
On vous a déjà dit Éric…
Que cela n’était valable… que dans l’Église « en ordre »…
C’est vous qui décrété ou le Saint Magistère ?
Dans « l’Église en ordre »…c’est le Magistère…
Subjectivisme mon cher Cave !
Notre Dame de la Salette a dit aussi que les hommes voudront se guider par eux-mêmes !!!
Vous confondez désordre des hommes et la Ste Église de notre Seigneur qui est toujours en ordre avec sont St droit Canon et Saint Magistère infaillible !
« Dans l’Église catholique il ne peut y avoir de sacre légitime que s’il est conféré par un mandat apostolique. » (Le Pape Pie VI, lettre apostolique Caritas, 13 avril 1791.)
« Qui de vous oserait occuper le ministère même d’un petit prince de ce monde sans son mandat ? » (S. Bernard, Tract. de Convers. ad Clericos, cap. XIX.)
« Le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au souverain Pontife par le droit divin, les évêques le reçoivent du même droit mais seulement à travers le Successeur de saint Pierre, vis-à-vis duquel non seulement les fidèles mais tous les évêques sont tenus à l’obéissance respectueuse et au lien de l’unité. » (Le Pape Pie XII, Ad Sinarum gentem, 7 octobre 1954)
Dans « l’Église en ordre »…
…je ne vais pas reprendre toute l’argumentation… nous en avons déjà largement parlé !!!
Tout a été dit…
Mon cher Éric,
De toute façon, reconnaissons que tout se passe, comme par un juste retour des choses, comme si nos évêques « tradis » se comportaient en pseudo-évêques !
OU BIEN ces évêques se comportent comme s’ils étaient toujours dans une Église en ordre, c’est à dire une Église Catholique, mais alors se pose pour eux le problème évoqué par le Cardina l Billot : pourquoi, s’ils appartiennent vraiment à l’Église dont ils se réclament, ne peuvent-ils obtenir, en toute justice, le pouvoir de juridiction auquel ils ont droit ??? Statut insoutenable et qui mène tout droit à la schizophrénie ! En effet, s’ils sont, comme ils le prétendent, toujours dans l’église-(secte), ils ne peuvent exercer licitement leur ministère épiscopal sans référer celui-ci à l’autorité dont émane la juridiction ! Il leur est impossible de sortir de cette aporie.
OU BIEN, dans l’hypothèse (uniquement validée par les « semper idem ») où nous considérons qu’il n’y a plus d’Église hiérarchiquement constituée, celle-ci étant éclipsée, ET remplacée par une secte aux leurres très puissants, car intégrateurs des principales normes et codes canoniques de l’Église éclipsée, et qui, en aucune manière ne saurait être confondue avec l’Église de Notre-Seigneur, le problème se pose pour des évêques validement (jusqu’à preuve du contraire !) sacrés, de savoir si une quelconque notion d’épikie ou autre peut leur donner ce pouvoir temporaire de s’attribuer un pouvoir extraordinaire de juridiction pour la gouvernance des âmes en temps de très grande calamité…et d’éclipse de l’Église…
En fait tout se passe, comme si les évêques de l’une ou l’autre hypothèse avaient décidé en chœur, ou presque, de balayer d’un revers d’étole cette hypothèse combattue, il est vrai, par l’immense majorité des théologiens, docteurs et pieux savants de l’Église (donc obligatoirement en ordre !) .
Sur un plan purement pratique et pragmatique, il ne faudra donc pas s’étonner que tous ces évêques renoncent a priori, et sans même avoir depuis des lustres déclenché un débat théologique de fond, à un pouvoir dont ils savent craignent ou supposent, faute de mieux, ne pas (pouvoir) posséder !!! Nous en avons un exemple tragi-comique avec Son Excellence Mgr Williamson, peut-être un peu moins faux-cul que les autres, parce qu’il est plus…« atypique » (restons gentils !) et aussi plus « vieux »…et que, à y regarder de plus près, tout cela le dépasse y compris la « résistance » qu’il a lui même initiée…et dont il refuse obstinément de prendre la tête…!
Car au fond pas un seul d’entre eux ne croient ni au retour imminent du Christ (après de très durs châtiments) ni à la réalité de l’ÉCLIPSE de l’Église. L’attraction démoniaque de la secte, les attire d’autant plus qu’il n’y a qu’elle, selon eux, qui puisse leur rendre, à terme, la seule chose qui leur manque : le pouvoir de JURIDICTION ! C’est pour cette raison sans doute que le malheureux Williamson, à bout de souffle, résume la réalité de l’apostasie générale à une « CONFUSION » confondant ainsi à dessein l’effet avec la ou les causes… Et c’est aussi pour cette raison qu’ils sont quasi-unanimes sur la conversion (opérée par eux of course!!!) souhaitée, nécessaire et hypothétique de ceux d’en face !!! On voit donc clairement l’absurdité intrinsèque de telles positions !
Sans prétendre, chers lecteurs, résoudre ce problème de la juridiction de « nos » évêques, même d’un iota (je laisse ce soin aux théologiens du futur…) , je dis que la crise inouïe que nous vivons depuis plus d’un demi-siècle ne pourra pas se comprendre si l’on intègre pas dans quelque solution théologique que ce soit, une sérieuse économie du châtiment qui nous attend tous et en premier les clercs consacrés et les meilleurs d’entre eux : les successeurs de St Pierre.
P.S. : il ne servirait de rien , comme jadis en son temps, de ressortir des dizaines de citations toutes plus édifiantes les unes que les autres, (voir notamment le site « Te Deum » : infraction de la loi divine !) sur le pouvoir de juridiction, puisque TOUTES sans exception aucune, s’appliquent à des cas uniquement possibles dans une Église dite en ordre.
Petite observation supplémentaire pour tous ceux qui auraient la tête dure ou feraient semblant de ne pas comprendre la problématique de l’Église éclipsée :
Dire seulement que l’Église est éclipsée, reviendrait à dire, outre que cela amoindrirait la portée et l’intensité du châtiment, qu’il n’y a plus rien d’autre à sa place, que tout n’est que mirage et que donc cette Église éclipsée garde toutes ses prérogatives, toutes ses structures intactes et reste seule maîtresse de ses pouvoirs y compris le pouvoir de juridiction et qu’en plus cela suppose que cette « Église » a véritablement un chef visible (Paul VI ? Notre-Seigneur ?) capable d’être un « pontife » agissant et à part entière. Ainsi pourrait-on légitimement redouter, avec un Billot ou d’autres auteurs encore plus antilibéraux (!) , que la porte ne soit ouverte à toutes les folies rétrogrades, toutes les expériences intégroïdes, toutes les auto-proclamations, toutes les tentatives de conclavisme, tous les replis sectaires des nostalgiques du passé et toutes les initiatives les plus incohérentes…des uns ou des autres !
Il n’est donc PAS POSSIBLE, si l’on se dit semper idem, de nier la réalité de l’existence de la SECTE CONCILIAIRE ou de faire comme si, en pratique, elle n’existait pas ! Justement parce que l’Église de Notre-Seigneur a été ÉCLIPSEE PAR une contre-Église, une église-singe de Satan, une contrefaçon diabolique dont chaque structure usurpe celles de la Sainte Église de toujours.
Pour qu’un astre soit éclipsé, M. de La Palice nous dit qu’il ne peut s’éclipser lui-même : il lui faut un autre astre, en apparence plus brillant, plus efficace et plus en osmose avec le « monde » : celui du Prince de ce monde !
On ne lutte pas à armes égales si l’on a quelque part que ce soit avec cet astre là ! Un seul regard vers lui suffit à détourner celui, miséricordieux, de Notre-Seigneur et à courroucer gravement Son Père.
Si nos prêtres et nos évêques renoncent à leurs pouvoirs, s’ils hésitent même à nous imposer en tant que Pasteurs ce qu’ils croient être juste pour nous, pauvres brebis dispersées, nous partons vaincus d’avance et nous ne serons plus protégés surnaturellement de l’influence préternaturelle de ce monde pour lequel le Christ n’a pas prié !
Alors de grâce ! Ne dissocions jamais l’Église éclipsée de celle, qui n’est qu’une misérable secte diabolique, qui a réussi, par un juste jugement de Dieu, à l’éclipser.
Charles fait une très bonne et fine analyse.
Notons que Mgr Williamson pointe (involontairement) le manque de voix clairement audibles contestant la possession du Souverain Pontificat par François et en conclut, à tord, que celui-ci possède la Souveraine Autorité, se condamnant par cela lui-même puisqu’il ne s’y soumet pas.