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La succession de Joseph Ratzinger est déjà décidée…

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Journaliste italienne

Fin de règne pour Benoît XVI ?

Publication: 15/02/2012 14h29

 vatican-un-complot-contre-benoit-xvi« Benoît XVI est la cible d’un complot » voici l’information qui, telle qu’elle était présentée à la une du journal Il Fatto [1] vendredi dernier, a fait du bruit en Italie. Le journal publiait un document confidentiel, où une plume anonyme raconte (en allemand) le voyage secret en Chine du cardinal de Palerme, Paolo Romeo. Pendant ce voyage, qui s’est déroulé en novembre dernier, le cardinal aurait déclaré qu’il ne reste plus que 12 mois à vivre à Joseph Ratzinger. « Pendant ses entretiens en Chine, détaille le papier, le cardinal Romeo a prédit la mort du pape Benoît XVI dans les 12 prochains mois. Les déclarations du cardinal ont été exposées, en tant que personne probablement informée d’un complot sérieux et délictueux, avec une telle sureté et fermeté, que ses interlocuteurs en Chine ont pensé avec effroi qu’un attentat soit programmé contre le Saint Père ». Ni plus ni moins !

De plus, le papier affirme que la succession de Joseph Ratzinger est déjà décidée : ce sera « en tous cas un candidat d’origine italienne », selon le palermitain Paolo Romeo, et même « le Saint Père […] aurait déjà choisi le cardinal Angelo Scola comme candidat, car il est le plus proche [du Pape] pour sa personnalité ». Évêque de Milan, Angelo Scola y aurait été transféré pour préparer la suite au pontificat de Benoît XVI. Les Italiens seront contents de revoir un pape italien, sans doute. Mais est-ce vrai ? Selon le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, oui. Le document est vrai, mais son contenu serait une série d’affirmations “délirantes”. Mais en Italie on doute : est-ce une “fin de règne” pour Benoît XVI ?

Voilà qu’une théorie du complot entoure le petit État dans l’État, si plein de légendes et mystères irrésolus depuis sa naissance. Les récits des journaux font penser à une sorte de vie de cour entre les murs du Vatican, faite de trahisons et de carriérisme. Les images, juste à côté, montrent la coupole de Saint-Pierre en noir sur fond orange, dans un coucher de soleil à la Dan Brown. Mais ce n’est pas un roman, c’est la vérité, parfois cachée, du Saint-Siège. De mystères, il en est plein.

Le dernier en date : la mort subite du pape Jean Paul I, un mois seulement après son élection, alors qu’il avait annoncé une réforme profonde de la hiérarchie catholique. Mais un élément teinte cette histoire d’une touche de mystère : le corps du pape n’a jamais été autopsié. Ces scénarios de polar sont ressortis en même temps que le document prouvant le complot. Ils rajoutent un peu d’ambiance…

Et comme « les disgrâces ne viennent jamais seules » (autre proverbe italien), le complot du cardinal Romeo s’insère dans un contexte où le Saint-Siège est au centre de plusieurs polémiques concernant sa transparence. La première, selon le même Fatto, la Curie refuse de donner accès aux opérations bancaires de sa propre banque, l’Institut des Œuvres Religieuses (IOR). La deuxième, le secrétaire d’État du Vatican, Tarcisio Bertone avait envoyé à Washington un cardinal qui promettait de lutter contre la corruption et les fausses facturations. Autant d’éléments obscurs et inexplicables, ainsi qu’inexpliqués, qui ont fait naître un débat. Mais il est loin. Loin de la vraie Italie, dans cet État si différent que l’on confond souvent avec la ville de Rome tout autour. Loin des problèmes des ouvriers licenciés, des jeunes qui ne trouvent pas de travail, et des plus vieux qui ne peuvent toujours pas partir à la retraite. Loin, et pourtant si proche, car en Italie les catholiques sont légion, et le Pape est plus qu’un guide spirituel. Il est le symbole d’une époque, un critère pour distinguer les années, comme pour nos grands-parents. Et les complots, le carriérisme, même dans ce petit État caché dans la Capitale, montrent une Italie en pleine régression. Un pays qui revient aux années 60, à un après-guerre où on ne gagne rien et on s’approprie tout, en l’arrachant.

 

Sur le web :

Vatican : un complot contre Benoît XVI ? – YouTube

Lalibre.be – Un complot pour assassiner Benoît XVI ?

Vatican : un complot contre Benoît XVI ? | euronews, monde

 

Source : http://www.huffingtonpost.fr/sophie-esposito/fin-de-regne-pour-benoit-_b_1278589.html

 

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Le Pape Benoît XVI est-il sous la menace d’un complot visant à l’assassiner ? C’est en tout cas ce qu’affirme ce vendredi un quotidien italien, Il Fatto Quotidiano, qui s’appuie sur un document confidentiel, daté du 30 décembre 2011, circulant au Vatican.
Commentaire du porte-parole du Saint-Siège : c’est du délire.
Certains observateurs avancent que la diffusion de ce genre de rumeurs s’inscrit dans le cadre d’une lutte de pouvoir au Vatican. (euronews.com)

 

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Angelo-Scola

Le cardinal Angelo Scola est l'un des favoris pour succéder à Benoît XVI

Toute la question est de savoir si Scola réussira à faire mentir le vieil adage selon lequel « qui entre pape au conclave, en sort cardinal… »

 
 


 

[1] Il Fatto Quotidiano : http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/02/10/complotto-di-morte-benedetto-xvi/190221/
en français Google : http://translate.google.com/translate?sl=auto&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&eotf=1&u=http%3A%2F%2Fwww.ilfattoquotidiano.it%2F2012%2F02%2F10%2Fcomplotto-di-morte-benedetto-xvi%2F190221%2F

 

Pour comprendre Vatican II (d’Eux) et surtout Jean XXIII

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Pour comprendre Vatican II (d’Eux) et surtout Jean XXIII lire la meilleure étude sur ce “pape” :

http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf

LE PAPE DU CONCILE

Par M. l’Abbé Francesco Ricossa

 

Présentation et réflexions de L-H REMY

En croyant et faisant ce qui a toujours été cru et fait, on ne peut se tromper.

Ma bibliothèque contient un peu plus de 8 mètres de livres concernant le Concile et l’après-concile. En cinquante ans, je les ai tous lus. A mon sens quatre livres priment : Le Rhin se jette dans le Tibre de Ralph Witlgen, Pierre M’aimes-tu ? de l’abbé Leroux, L’Église éclipsée des Amis du Christ-Roi et Iota Unum de Romano Amerio [1].

L’étude de M. l’abbé Ricossa est de la même importance. Elle représente un très gros travail. Rien d’étonnant qu’il ait mis dix ans (1990 – 1999) pour écrire ces 23 chapitres. Par contre, on regrette qu’il n’ait pas continué depuis 10 ans, car on attendait sa conclusion !

 

Le concile Vatican II, est certainement un des événements les plus graves de toute l’Histoire, plus important que la Révolution dite française. Il a eu pour effet de remettre en question la Vérité, et pour conséquence de transmettre, au monde contemporain et donc ! à un pouvoir occulte, la chaire de Vérité confiée à la sainte Église Catholique. Il s’est ensuivi la mise en place d’une société multiraciale et religieuse en marche vers la République Universelle et la Religion Universelle, dont on commence juste à découvrir les méfaits. Quand Dieu ne règne pas par les bienfaits de Sa présence, Il règne par les méfaits de Son abscence (Cardinal Pie).

 

Revenons aux principes. Il faut toujours y revenir : ils nous permettent de ne pas errer sur le vrai, sur le faux, sur le bien, sur le mal, sur l’ami, sur l’ennemi.

— Le premier : la sainte Église catholique est divine et ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Elle est UNE, elle ne peut pas changer.

— Un second : « Celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’Il est la souveraine vérité et le motif propre de la foi ». Léon XIII, Satis cognitum

— Un troisième : saint Paul, Galates, I, 8 : « mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! »

— Et encore saint Paul, II Thimotée, IV, 1-4 : « Je t’adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne : prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d’instruction. Car un temps viendra où (les hommes) ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l’oreille leur démangeant, et ils détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables ».

— et pour finir : La Foi catholique est d’une nature telle qu’on ne peut rien lui ajouter, rien lui retrancher ; ou on la possède tout entière, ou on ne la possède pas du tout. Telle est la foi catholique : quiconque n’y adhère pas avec fermeté ne pourrait être sauvé. Symbole de saint Athanase.

 

Soulignons (en pesant chacun des termes) l’un des trois serments faits par les Papes (dont Jean XXIII) lors de leur couronnement :

« Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique ». Ainsi vécut l’Église pendant 1958 ans.

Et comment omettre la bulle à perpétuité, si actuelle avec les événements, faite par Paul IV, que j’incite le lecteur à relire : http://www.a-c-r-f.com/documents/PAUL_IV-Cum_ex_Apostolatus.pdf

 

Forts de ces repères, il nous est impossible à la lecture de cette étude de M. l’abbé Ricossa, de ne pas voir qu’avec Jean XXIII, nos ennemis ont réussi à imposer un pape à eux, – comme l’écrit l’abbé Ricossa page 70 – : « le rêve de la révolution : avoir un “Pape” de son côté ; c’était le rêve des maçons Nubius et Volpe au siècle passé ; c’était celui des modernistes, exprimé par le “Saint” de Fogazzaro. Ce rêve s’est réalisé avec Jean XXIII ».

 

Comment est-ce arrivé ? M. l’abbé Ricossa, tout au long de son travail, cite dans la biographie du futur Jean XXIII, les événements, les choix de l’abbé (sous saint Pie X), puis du Monseigneur (sous Pie XI) et enfin du Cardinal Roncalli (sous Pie XII). L’homme vit comme il pense ; et en observant : dis-moi qui tu crosses ? je te dirai qui tu es, on finit par savoir le fond de la vraie pensée d’un personnage même rusé : Roncalli s’opposera toujours à ceux qui, comme saint Pie X et Pie XII, défendront la vérité. Il sera toujours ami des ennemis de saint Pie X et de Pie XII. Je renvoie le lecteur directement aux textes de M. l’abbé Ricossa, (j’ai souligné en gras rouge), toutes les trahisons en pensées et en actes de Roncalli. C’est indiscutable, cet antipape n’aura qu’un but : choisir et imposer ceux qui furent condamnés par ses prédécesseurs afin d’imposer ce qui avait été proscrit et détruire la sainte Église.

Comme le répète plusieurs fois M. l’abbé Ricossa ses actes n’étaient pas ceux d’un catholique, mais ceux d’un franc-maçon. Roncalli n’était plus un catholique.

Or pour être le Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Pape de la SAINTE Église, il y a deux conditions :

a) être un homme ; b) être catholique.

La seconde condition n’étant pas respectée, Jean XIII est un anti-pape et son concile, un conciliabule. Ce conciliabule a mis en place une nouvelle église, l’église Conciliaire, qui a ses papes, les papes conciliaires : Paul VI, Jean-Paul I, Jean-Paul II, Benoît XVI, tous faux papes, anti-papes.


 

Toute notre Foi le crie, tout depuis cinquante ans le prouve : Rome a perdu la Foi [2], la sainte Église est éclipsée [3]. Et tout ce qui vient de Rome depuis 50 ans est à rejeter, même les réformes liturgiques (comme les suivent la Fraternité Saint-Pie-X, M. l’abbé Belmont, etc. ! ! !) : la sordide, l’infecte, la répugnante église Conciliaire ne peut se confondre avec la sainte Église Catholique. Voilà la seule conclusion catholique !

Pourquoi M. l’abbé Ricossa attend-il dix ans pour conclure ? Aurait-il une autre conclusion ? Certes il y a encore beaucoup, beaucoup à écrire, serait-ce que sur le problème essentiel de l’invalide nouveau rituel des sacres qui permit la destruction quasi complète du sacerdoce [4].

Mais aveuglé par la thèse de Cassisiacum [5], et son indocilité à la sainte Vierge Marie, qui dans le message de La Salette, a tout expliqué (http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Eglise_EST_eclipsee.pdf), finira-t-il dans l’ambiguïté, dans l’omission et voire : dans le mensonge ?

Il n’y a qu’une vérité. Craignons de manquer à la Vérité. Prions pour nos prêtres.

 


 
[1]  http://www.a-c-r-f.com/documents/WILTGEN_Le-Rhin-se-Jette-dans-le-Tibre;http://catholicapedia.net/Documents/abbe_leroux/abbe_LEROUX_Pierre-M.aimes-tu.pdf ;

complétés par les documents : http://www.a-c-r-f.com/documents/VAQUIE-Concile_mechants.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/JEAN_XXIII_et_VATICAN_II_Sous_feux_Pentecote_luciferienne.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAMBER-Reforme_liturgique.pdf ;

http://catholicapedia.net/Documents/Dormann_Johannes/DORMANN-Etrange_theologie_JPII_esprit_Assise.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/MICHAEL_SIMON-Satan_dans_lEglise.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/RIEGNER-Ne_jamais_desesperer_ch4.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/AGNOLI-Maconnerie_conquete_Eglise.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/VACANT-Magistere_ordinaire_universel.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/C.LEROUX_JEAN-XXIII-Initiateur-du-Changement-dand-L.Eglise.pdf

[2] « L’Eglise Catholique est morte dès le premier jour du Concile Vatican II. Elle a fait place à l’église œcuménique. Elle ne devrait plus s’appeler Catholique mais œcuménique » confidence de Jean Guitton, un expert en la matière, à sa secrétaire, Mlle Michèle Reboul.

[3] http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Eglise_EST_eclipsee.pdf et http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR_date_de_l.eclipse.pdf

[4] Un ami, l’âme du travail de Rore sanctifica (http://www.rore-sanctifica.org/), démontre que le combat de la messe permit à l’ennemi d’occulter ce qui aurait dû être le vrai combat.

Il a une excellente image : pendant qu’on luttait pour sauver la pomme (la sainte messe), l’ennemi abattait le pommier (le sacerdoce). Il a fallu plus de trente cinq ans pour découvrir les dégâts, dégats malheureusement irréversibles.

Mais entre-temps, s’il y eut de bons combattants pour défendre la sainte messe, on éduqua une génération de sans-nerfs, et il n’y a plus de combattants pour sauver le sacerdoce, même parmi ceux qui en ont la charge.

[5] Qui n’est plus la thèse de Mgr Guérard des Lauriers. En juin 1985, à Lyon, je lui posai la question : quelle est la valeur des actes d’un « pape materialiter », il me répondit : nulle.  J’ajoutai : donc la thèse s’éteint dans le temps. Il approuva. Et la thèse, – qui n’était qu’une hypothèse -, réfutée depuis longtemps, est devenue obsolète : http://www.a-c-r-f.com/documents/soda-13_Mgr-G-de-L.pdf. La thèse de Cassisiacum n’est plus celle de Mgr Guérard, mais celle de Verrua qui trahit Mgr Guérard, prétendant lui être fidèle et le trahit encore plus en rejetant le message de La Salette : Mgr Guérard était un dévot fidèle de La Salette.

Pour M. l’abbé Ricossa, il semble que la valeur des actes d’un « pape materialiter » soit efficace, puisque la « thèse », cinquante ans après est toujours d’actualité. Elle a même évolué puisque du « pape materialiter », elle passe à « l’église materialiter ». Si la secte conciliaire est matériellement l’Eglise Catholique. Alors ? nous, que sommes-nous ?

Mais ne découvrons-nous pas, page 14 de ce texte, que Mgr Duchesne fut un historien « materialiter » mais pas « formaliter » ! ! ! M. l’abbé Ricossa est-il un homme « materialiter » ou « formaliter » ? ? ? Il semblerait que son intelligence ne soit que « materialiter » !

L’abbé Gommar DePauw, Fondateur en 1964 du Mouvement Traditionaliste Catholique

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Le site TRADITIO COMMUNIQUE :

 

Luciani-Jean-Paul 1er avait nommé l’abbé Gommar DePauw à la tête d’une commission vaticane chargée d’abroger le Novus Ordo et de rendre à l’Église la Messe Traditionnelle en Latin

 

   

Le “Pape” Jean-Paul I-Luciani et l’abbé Gommar DePauw
Fondateur en 1964 du Mouvement Traditionaliste Catholique.

Nouvellement élu, JPI aurait téléphoné à DePauw pour qu’il vienne à Rome
prendre la présidence de la Commission du Vatican pour l’abrogation du Novus Ordo
et pour restaurer la Messe Latine Traditionnelle.
Mais JPI est décédé avant que la Commission ne puisse être annoncée
L’abbé DePauw était un prêtre indépendant qui n’avait rien à voir avec la F$$X

 

 

Un « expert » travaillant pour le quotidien italien La Stampa semble avoir quelque peu manqué d’inspiration dernièrement. Il avait déjà annoncé comme une certitude que Benoît-Ratzinger accueillerait la néo-Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X dans la secte conciliaire en la Fête de la Pentecôte, le dimanche 27 mai 2012. Or, cela ne s’est pas produit, bien au contraire : Ratzinger a finalement retrouvé assez de fermeté conciliaire pour dire à Fellay que si la néo-FSSPX n’acceptait pas le caractère doctrinaire du concile moderniste Vatican II, tout serait rompu. Fellay espérait louvoyer suffisamment autour de la doctrine catholique pour réussir quand même son ralliement, mais les trois autres évêques et les supérieurs de district ont opposé un « Nein » retentissant à ses idées de braderie, de sorte qu’il a dû faire retraite et repartir la queue entre les jambes dans son bunker suisse de Menzingen.

Le 26 août 2012, ce même « expert » fut surpris à émettre une autre demi-vérité. À l’occasion du centenaire de la naissance de Luciani-Jean-Paul 1er, le 17 octobre 2012, il cita le secrétaire de Luciani, selon qui celui-ci voulait « réparer la déchirure » entre la FSSPX et l’église Conciliaire. L’« expert » en question  ignore apparemment que Luciani avait des ambitions bien supérieures à cela, puisqu’il entendait restaurer la Messe traditionnelle en latin dans l’Église tout entière. Il ressort d’informations datant de son élection, en 1978, que Luciani songeait à une personnalité surprenante pour l’aider à accomplir cette prouesse. Peu après le 26 août 1978, donc une fois élu, il téléphona à celui qui avait fondé en 1964 le Mouvement traditionaliste catholique, à savoir l’abbé Gommar DePauw, lui demandant de venir à Rome pour y prendre la tête d’une Commission du Vatican qui serait chargée d’abroger le Novus Ordo et de rendre à l’Église la Messe traditionnelle en latin. Mais trente-trois jours plus tard, Luciani mourait avant que la création de cet organe ait pu être annoncée.

 

Les références académiques de l’abbé DePauw rivalisaient avec celles de Fulton Sheen. DePauw était en effet titulaire de trois licences importantes : droit canonique, théologie morale et histoire de l’Église. Il avait aussi un diplôme d’humanités classiques (avec mention), et il était docteur en droit canonique. En outre, c’était un homme d’action. Il interrompit ses études pour aller faire office d’infirmier sur le champ de bataille de Dunkerque, au début de la Deuxième Guerre Mondiale, et il fut capturé par les nazis, mais il réussit à s’évader à leur barbe de son camp de prisonniers. L’abbé DePauw émigra ensuite aux États-Unis, où des membres de sa famille étaient installés depuis la Guerre d’Indépendance. Après avoir passé son doctorat de droit canonique, il devint professeur et doyen des études au séminaire primatial des États-Unis, situé à Emmitsburg, dans le Maryland, non loin de Baltimore.

Entre 1962 et 1965, l’abbé DePauw participa au deuxième Concile œcuménique du Vatican comme peritus, c’est-à-dire comme expert et conseiller théologique, ainsi que comme procurateur. Il y fut promu prélat, mais son humilité l’empêcha d’en jamais utiliser le titre ou revêtir l’habit. Cependant, l’abbé DePauw entendait fort distinctement les sonnettes d’alarme qui résonnaient autour de lui durant le Concile. Il vit de près comment les modernistes pirataient ce dernier. Il quitta donc son poste, décidé à lutter contre ce qu’il percevait de manière prophétique comme une tempête à venir : la substitution du Novus Ordo à l’Église catholique romaine. L’abbé DePauw entrevit de manière tout aussi prophétique la conquête progressive de son séminaire par les pervers qui infiltreraient ensuite tous les séminaires conciliaires, où ils allaient promouvoir la sodomie et la pédophilie.

Une fois qu’il eut quitté son poste prestigieux au séminaire, l’abbé DePauw se rendit à New York. Là, dans l’immeuble de la Pan American, il prit l’initiative courageuse de célébrer en public et sans « permission » la Messe traditionnelle en latin, défiant ainsi ouvertement les autorités conciliaires. En tant que docteur de droit canonique, l’abbé DePauw fut le premier à rendre public le fait que la nouvelle messe était invalide et non catholique en vertu de la Bulle papale Quod primum du Pape Pie V, position qui est devenue depuis le bastion doctrinal du catholicisme traditionnel.

Quatre ans après, il fonda la chapelle de l’Ave Maria à Westbury, Long Island (New York) qui, ouverte le 23 juin 1968, devint la première et la seule paroisse catholique romaine traditionnelle à fonctionner publiquement aux États-Unis, en dehors de la structure conciliaire. Au cours de sa longue vie, jamais l’abbé DePauw ne se vendit d’aucune manière à l’église Conciliaire, quelles qu’en soient les conséquences pour lui. Il n’avait aucune association avec la FSSPX. C’était un prêtre indépendant.

L’abbé DePauw utilisait de façon géniale les moyens de communication moderne pour faire de la publicité au Mouvement Traditionaliste Catholique. Singulièrement, il eut l’idée lumineuse de placer la Messe traditionnelle en latin, comme « publicité » de plus d’une demi-heure, sur au moins douze stations de radio arrosant les zones métropolitaines américaines. En ces jours sombres qui faisaient suite à Vatican II, le salut des catholiques traditionnels passa par « la Messe dominicale radiophonique [qui] vous est retransmise depuis la chapelle de l’Ave Maria à Westbury, Long Island ». Cette messe fut ensuite diffusée dans le monde entier par la radio, les ondes courtes et l’Internet.

Si Luciani-Jean-Paul 1er avait vécu assez longtemps pour donner suite à son intention de nommer l’abbé DePauw à la tête d’une Commission chargée de restaurer la Messe traditionnelle en latin, ce prêtre remarquable, fondateur de notre mouvement, dont la FSSPX et les publications pseudo-traditionalistes ne parlent jamais, aurait changé la face de l’Église. Avec ce courage qui lui avait permis de combattre et – à son niveau – de vaincre les nazis, il n’aurait pas laissé les bureaucrates du Vatican s’opposer à sa restauration de la Messe traditionnelle en latin. Que l’on ne s’y trompe pas : au Vatican, l’abbé DePauw aurait mis à genoux les veules ecclésiastiques de l’église Conciliaire tout aussi efficacement que Jules César a fait plier les barbares d’Europe sous le joug de Rome.

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120829

Traduction : CatholicaPedia.net

 

Site du CATHOLIC TRADITIONALIST MOVEMENT : http://www.latinmass-ctm.org/

 

 

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NDLR du CaholicaPedia : Nous sommes un peu septiques sur le fait que JPI aurait voulu restauré la Messe Traditionnelle en Latin. En effet, JPI était moderniste et hérétique bien avant sont élection comme anti-pape de la secte conciliaire !

Voir pour cela l’excellente analyse des Frères Dimond sur le site La Foi : La Vraie Liberté … :

Les scandales et les hérésies de Jean-Paul I

De Frère Michael Dimond et Frère Peter Dimond – du livre : “La Vérité : ce qui est vraiment arrivé à l’Église Catholique après Vatican II”

 

Lien : http://la-foi.fr/secte/antipapes/jean_paul1.aspx

Attention : Nous exprimons néanmoins de sérieuses réserves quant à la position des Frères Dimond qui bien qu’ayant fait de sérieuses études sur les hérésies de Vatican II et sur les anti-papes qui se succèdent à Rome depuis 1958, sont disciples de Feeney, jésuite américain, qui a été excommunié par Pie XII parce qu’il ne reconnaissait la possibilité de se sauver avec le seul baptême de désir ou le seul baptême de sang.

Pour Leonard Feeney, le baptême de sang et le baptême de désir sont des innovations hérétiques, tous les êtres humains non baptisés ne sont pas sauvés, mais vont directement en enfer. Il fut excommunié en 1953 par le pape Pie XII pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité ecclésiale, mais pour ses partisans, l’excommunication n’est pas valide en raison d’un vice de forme.

Sédévacantiste notoire, le Frère Michael Dimond, O.S.B., du Monastère de la Sainte Famille, NY, USA, a établi une liste des ‘202 hérésies de Vatican II’ et des ‘101 hérésies de Jean-Paul II’.

Nous reconnaissons la valeur profonde de leur travail sur la secte de Vatican d’Eux et sur la Sede vacante (sedes vacans) mais nous ne les recommandons pas sur leur doctrine et en particulier sur les problèmes de la messe, de l’una cum, de la confession, de la sexualité, etc…

 

M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (II)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 2 (a) —

Réponse au bulletin
n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance
juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

LA VOIX DES FRANCS CATHOLIQUES N°25, des éditions Saint-Remi est parue début juillet.

ÉDITORIAL

Notre récente publication de la traduction française originale de l’excellent ouvrage du père Fahey était l’occasion de vous présenter ce nouvel auteur, « le Delassus de langue anglaise », le révérend père Denis Fahey (1883 – 1954). Toutes les personnes qui s’intéressent de près au règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ devraient lire attentivement cet ouvrage, qui manifeste un véritable esprit catholique antilibéral, en ce sens que non seulement il expose la doctrine catholique sur l’organisation de la société, mais aussi il étudie le propre camp de l’ennemi et ses méthodes. La faiblesse des catholiques qui fait la grandeur des méchants, provient souvent de l’ignorance de l’organisation et des méthodes de « la synagogue de Satan ».

 R. P. Denis FAHEY : « Le Corps Mystique du Christ et la Réorganisation de la Société » : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201262

* * *

Notre maison d’édition et sa ligne éditoriale ont été prises à partie dans une polémique privée dévoilée au public par M. l’abbé Belmont dans son bulletin « paroissial ». Que le lecteur ne s’étonne pas si nous y consacrons un article, au-delà de la querelle des personnes il y trouvera une enrichissante réflexion, et nous le devions pour y défendre la vérité sur trois points essentiels battus en brèche : la tentative de recourir à un évêque conciliairele dénigrement de Mgr Gaume que le célèbre abbé Darras qualifiait de père de l’Église ((« Gaume est un Père de l’Église, digne de figurer même parmi les docteurs. » Abbé Darras, Histoire de l’Église, Louis Vivès, 1888, tome 42, pp., disponible aux ESR.)) – et la négation de la mission divine de la France. Les ESR ont en effet à cœur de dénoncer l’église Conciliaire issue de Vatican II comme une contre-église n’ayant plus rien de l’Église catholique, agent actif du gouvernement mondial bientôt en place. Ayant publié les œuvres complètes de Mgr Gaume et un grand nombre d’auteurs sur la mission divine de la France, nous nous devions de vous donner des arguments pour vous permettre de juger des appréciations de M. l’abbé Belmont ((Il nous est particulièrement pénible d’avoir à nous opposer ainsi à un prêtre que nous apprécions par ailleurs pour son réel dévouement sacerdotal.)).

 

Bruno Saglio,

Directeur de la Revue et des ESR.

La Voix des Francs Catholiques

Numéro 25
Juillet 2012

 

Réponse au bulletin

n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance

juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

M. l’abbé Belmont a rendu publique une lettre privée d’un de ses confrères – sans lui en demander la permission – en masquant son identité toutefois, qui lui faisait un certain nombre de remarques[1], mais dans laquelle les éditions Saint-Remi et ma personne sont directement impliquées et nommées. Nous répondrons à trois points sur lesquels M. l’abbé Belmont a tenu à s’exprimer et se justifier, car ces trois points touchent directement le combat de la vérité que notre maison d’édition et notre revue La Voix des Francs Catholiques entendent mener. Au moins cette lettre aura eu le mérite de crever un abcès qui gonflait de plus en plus.

1er point : sa justification pour encourager certains de ses fidèles à recevoir la confirmation dans le rite traditionnel, d’un évêque conciliaire, sacré avant Vatican II.

2ème point : son rejet d’un certain nombre d’auteurs catholiques éminents publiés aux éditions Saint-Remi, en particulier Mgr Gaume.

3ème point : son rejet de la mission divine de la France.

 

I.

Est-il permis de recourir ainsi aux sacrements d’un évêque sacré avant Vatican II avec mandat[2], mais qui « a participé à Vatican II ; il en a reçu les actes ; il a accepté les réformes, notamment liturgiques, qui s’en sont suivies ; il l’a appliqué dans les deux diocèses où il a résidé, et même, dit-on, avec une certaine force ; il n’a pas désavoué ce qui précède.[3] » ?

Le point essentiel par lequel M. l’abbé Belmont va essayer de justifier un tel recours va consister à dire que l’adhésion à Vatican II et ses réformes, même pendant longtemps, de la part d’un évêque prince de l’Église[4], ne constitue pas un motif d’hérésie ou de schisme, et que finalement on peut rester parfaitement catholique tout en adhérant à Vatican II et ses réformes.[5]

Or si Mgr Lefebvre a fondée son œuvre et s’est opposé à Paul VI c’est bien précisément parce qu’il considérait que l’église Conciliaire issue de Vatican II n’était plus l’Église Catholique :

« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. »[6]

 

M. l’abbé Belmont affirme : « pour déclarer qu’il n’est plus catholique, il faudrait savoir dans quelle mesure il sait et veut professer une religion qui s’écarte de la religion catholique sur des doctrines ou des pratiques qui relèvent de la foi. »[7]

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des musulmans :

« L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. »

 

Quel odieux blasphème hérétique que ce décret ! Regarder avec estime les musulmans ! qui adorent un faux dieu abominable. Il n’y a pas besoin d’être théologien pour voir que cette proposition est odieusement contraire à la Foi. Voyez ce qu’en dit le docteur de l’Église saint Alphonse de Liguori :

« Pour ce qui est de la religion Mahométane, tout le monde sait qu’elle n’est autre chose qu’un mélange grotesque de judaïsme et d’hérésies, dont le propagateur fut un homme vil, impudique et voleur, je veux dire Mahomet, qui, avec le concours d’une infâme canaille de sa trempe, séduisit les peuples pour leur faire embrasser une foi et une loi mieux faites pour les bêtes que pour les hommes. Mahomet faisait sonner bien haut que sa religion lui avait été révélée de Dieu, comme il l’écrit lui-même dans son Coran ; mais il suffit de lire ce Coran pour reconnaître que tout ce qu’il renferme est un tissu de fables, d’inepties et d’impiétés. »[8]

 

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des juifs :

« Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Juifs, le saint Concile veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel. Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. S’il est vrai que l’Église est le nouveau Peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Écriture. Que tous donc aient soin, dans la catéchèse et la prédication de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ. »

 

Quelle estime l’Église doit-elle avoir de la synagogue de Satan ? Voilà renié l’enseignement de l’Église qui affirme que ce peuple perfide (per fide : qui a perdu la Foi) est le peuple déicide, et que demeure sur lui ce châtiment qu’il a invoqué lui-même « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu XXVII, 25). Saint Thomas d’Aquin en fait le commentaire suivant dans La Chaîne d’Or[9] : « Cette imprécation pèse encore aujourd’hui sur les Juifs, et le sang du Seigneur s’attache à eux jusqu’à ce jour. »

Les Juifs, incrédules envers la divinité du Christ, constitueront après la chute de Jérusalem un judaïsme talmudique, rabbinique et pharisaïque qui, plus qu’une religion proprement dite, sera en fait une lignée extrêmement hostile au christianisme comportant des thèses qui se traduisent par une extraordinaire violence comme on peut en juger : « Tous les chrétiens doivent être tués sans en excepter les meilleurs » [Zohar I, 219 b] ; « Le meilleur parmi les Goïm mérite d’être mis à mort » [Abhodah Zarah 26 b Tosephoth] ; « Efface la vie du chrétien et tue-le. C’est agréable à la Majesté Divine comme celui qui offre un don d’encens » [Sepher Or Israël, 177 b], violence qui se fera même horriblement blasphématoire et insultante envers le Christ : « Fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère » [Kallah, 1b. (18b)] ; « Mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente » [Zohar III, (282)] ; « Le fils de Pandira, un soldat romain » [Abhodah Zarah II] ; « À la veille de la Pâque a été pendu. Quarante jours avant cela cette proclamation a été faite : Jésus doit être lapidé à mort parce qu’il a pratiqué la sorcellerie » [Sanhedrin 43a] ; « Jésus est dans l’enfer, bouillant dans des “excréments chauds” » [Gittin 57a], et la Vierge Marie, dont le caractère immonde et l’abjecte grossièreté haineuse, nous invitent à ne pas y insister d’avantage. Ceci explique pourquoi, selon le pape Pie IX dans sa lettre Encyclique Etsi multa luctuosa (1873), les Juifs représentent aujourd’hui la “Synagogue de Satan”.[10]

Voilà pourquoi les princes catholiques de toute la chrétienté, avec l’appui de l’autorité de l’Église se sont appliqués au cours des siècles à contenir les juifs pour les empêcher d’accéder aux postes de direction des états, afin d’éviter leur plan de corruption. Les juifs n’ont eu de cesse de tenter d’infiltrer les cours royales par le mensonge et le vice, et ils y sont parvenus, pour, après avoir détruit les monarchies, infiltrer ensuite l’Église elle-même et aboutir à la situation actuelle[11]. Ils ont maintenant les pleins pouvoirs avec une organisation démocratique internationale et une église conciliaire à leurs ordres, qui prône la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

Nous pourrions continuer avec bien d’autres hérésies contenues dans Vatican II. Sur quatre points au moins, les enseignements du concile Vatican II sont tellement en contradiction logique avec les déclarations du magistère traditionnel antérieur qu’il est impossible de les interpréter dans la ligne des autres enseignements déjà contenus dans les documents antérieurs du magistère de l’Église. Vatican II a donc rompu l’unité du magistère, dans la mesure où il a rompu avec l’unité de son objet.

 

Ces quatre points sont les suivants.

La doctrine de la liberté religieuse, telle qu’elle est exprimée au n. 2 de la déclaration Dignitatis humanæ, contredit les enseignements de Grégoire XVI dans Mirari vos et ceux de Pie IX dans Quanta cura, ainsi que ceux de Léon XIII dans Immortale Dei et ceux de Pie XI dans Quas primas.

La doctrine de l’église Conciliaire, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de la constitution Lumen gentium, contredit les enseignements de Pie XII dans Mystici corporis et dans Humani generis.

La doctrine relative à l’œcuménisme, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de Lumen gentium et au n. 3 du décret Unitatis redintegratio, contredit les enseignements de Pie IX dans les propositions 16 et 17 du Syllabus, ceux de Léon XIII dans Satis cognitum et ceux de Pie XI dans Mortalium animos.

La doctrine de la collégialité, telle qu’elle est exprimée au n. 22 de la constitution Lumen gentium, y compris le n. 3 de la Nota prævia, contredit les enseignements du concile Vatican I sur l’unicité du sujet du pouvoir suprême dans l’Église et la constitution Pater æternus.

 

Nous pourrions aussi énumérer les comportements hérétiques des anti-papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul I, Jean-Paul II et  Benoît XVI, leur participation active à des faux cultes, que Mgr Q. A. ne peut pas ignorer.

Par conséquent comment peut-on recevoir les sacrements (même dans le bon rite) d’un évêque qui adhère publiquement à Vatican II et ses réformes ? Par cette adhésion non reniée, il est séparé de l’Église. La première des charités envers cet évêque qui s’est laissé entraîner et convaincre par l’ennemi, serait de lui remettre sous les yeux les hérésies de Vatican II et l’invalidité des nouveaux rituels sacramentaux issus de Vatican II, afin qu’il y renonce définitivement. Une confession franche de la Foi catholique est devenue nécessaire au for externe (le for interne pour faire plaisir à tel ou tel sensibilité traditionnelle ne suffit pas), afin de rejoindre l’Église Catholique. Recourir à cet évêque passé dans le camp ennemi sans ces conditions minimales, constitue un contre-témoignage de la Foi catholique.[12]

Enfin M. l’abbé Belmont prétend que l’église Conciliaire n’est pas une secte : « il n’existe pas une société religieuse qui un beau jour s’est constituée en entité indépendante et qui a pris le nom d’église Conciliaire ; il n’y a pas une sorte de pseudo ou quasi corps mystique antagoniste de l’Église catholique : le corps mystique du diable peut-être ? Faire de l’église Conciliaire une société religieuse pleinement constituée, ayant un être propre, un statut juridique, c’est faire œuvre d’imagination. »[13]

Est-ce le fruit de l’imagination ? Un nouveau concile hérétique Vatican II, un nouveau droit canon hérétique, un nouveau catéchisme reprenant les hérésies de Vatican II, des nouveaux rituels invalides, le tout dans une pratique perpétuelle d’œcuménisme, de communicatio in sacris avec les faux cultes des fausses religions, de références à tous les théologiens modernistes condamnés à l’avance par saint Pie X, et la suprême allégeance au peuple déicide. L’église Conciliaire n’est autre que cette organisation qui a pris naissance avec le concile Vatican II et ses réformes liturgiques qui ne sont pas catholiques, et elle constitue en cela une secte parfaitement définie, qui répand la doctrine condamnée du modernisme “égout collecteur de toutes les hérésies”, qui éclipse la véritable Église Catholique.

 


 

[1] Il s’agit de M. l’abbé Jean-Luc Lafitte qui nous autorise à le nommer, dont la lettre a été approuvée par M. l’abbé Guépin chez qui il est hébergé.

[2] Sacré en 1961, donc mandat de Jean XXIII. On peut se poser la question de la valeur d’un mandat de Jean XXIII, que nous mettons au rang des antipapes. On peut se reporter à l’étude de l’abbé Ricossa sur Jean XXIII publiée dans plusieurs n° de la revue Sodalitium.

[3] Abbé Belmont, bulletin Notre-Dame de la sainte Espérance (NDLSE) n°269. Oratoire Notre Dame de la Sainte Espérance, 3 allée de la Sérénité, 33490 Saint-Maixant.

[4] De la part d’un simple fidèle on pourrait être plus indulgent, car on peut supposer un certain degré d’ignorance non-coupable, mais il n’est pas possible d’invoquer l’ignorance non-coupable pour un évêque en matière de dogme.

[5] « Rien ne permet d’affirmer catégoriquement que Mgr C. Q-A. a quitté l’Église catholique. Ni par apostasie, car il n’a jamais voulu abandonner le nom chrétien ; ni par schisme parce qu’il n’est jamais entré dans une secte identifiée ; ni par hérésie, parce qu’il n’a pas proclamé qu’il refuse de croire ce que Jésus-Christ nous enseigne par l’Église. Celui qui voudrait l’affirmer qu’il a abandonné l’Église d’une de ces trois manières devrait le démontrer. » Abbé Belmont, NDLSE n°269

[6] Mgr Lefebvre dans sa lettre de 1976 Quelques réflexions à propos de la ‘supens adivinis’. Mgr Lefebvre déclarait aussi clairement, à propos du concile Vatican II : « Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Église du passé, est un Concile schismatique. » (Mgr Lefebvre, le Figaro, le 4 août 1976.)

[7] Abbé Belmont, NDLSE n°269.

[8] Saint Alphonse et l’Islam, éd. Saint-Remi, p. 18, extrait du Traité Les Vérités de la Foi, Partie III, Chap. XI.

[9] La Chaine d’Or, tome I, p. 570, éd. St-Remi.

[10] Nous renvoyons le lecteur au catalogue des ESR sur le thème judéo-maçonnerie extrêmement fourni.

[11] Lire par exemple La Conjuration Antichrétienne de Mgr Delassus, 1 grand volume 438 p. 40 €, ou Deux Mille Ans de Complot contre l’Église de Maurice Pinay, 2 vol. 907 p., 48 €, disponibles aux ESR.

[12] Les vendéens pendant la révolution, plutôt que de recourir aux prêtres schismatiques de leur paroisse, risquaient leur vie pour recevoir les sacrements des prêtres non-jureurs cachés dans les bois. Notons que le schisme des prêtres jureurs était quelque peu moins grave que les hérésies modernistes de Vatican II.

[13] Abbé Belmont, NDLSE n°269.
 


 

À suivre


Written by Cave Ne Cadas

août 17th, 2012 at 4:28 pm

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