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Cette société décadente aura le sort qu’elle mérite !

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Suite à un débat passionné sur la décomposition de notre société par la gent politique mensongère (plus menteurs qu’eux tu meurs !…) qui nous renvoie à l’époque de Sodome et Gomorrhe… (cf. http://wordpress.catholicapedia.net/?p=7404#comments)

N’étant pas démocrate ! et donc pas concerné (dans le sens pas intéressé !…) par ces faits politiques… j’avais pris parti de ne pas abordé ce sujet sur notre blogue ! (cf. http://wordpress.catholicapedia.net/?p=7404#comment-8121) mais le site “Le Grand RéveilRévélations pour la fin des temps —” vient de publier un article intéressant que je relaie bien volontiers.

Ndlr du CatholicaPedia : Malgré de bons articles, ce site “Le Grand RéveilRévélations pour la fin des temps –” est à lire avec précaution !

En effet, admirateurs de la prose de “Louis de Boanergès” alias Vincent Morlier (adepte de la thèse millénariste), les ou le rédacteur(s) de ce site font l’impasse sur le Règne du Christ-Roy et nous envoient prochainement directement au règne de l’Antéchrist…

Concernant Vincent Morlier, lire le document « Réponse à L’IMPUBLIABLE de Vincent Morlier, DFT (Diffusion de la Fin des Temps) » : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Reponse_a_impubliable.pdf

« Nous ne sommes pas aux temps eschatologiques. Le règne du Sacré-Cœur, tant promis, doit suivre. Là encore le vénérable Holzhauser a tout dit. Là encore nous différons avec V. M. »

 

Concernant l’Antéchrist, lire le document « À propos du RÈGNE DE L’ANTÉCHRIST » : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Regne_Antechrist.pdf

« Il n’est pas rare de lire dans nos milieux que nous sommes au temps de l’Antéchrist.

Question éminemment importante car si l‘on se trompe, les conséquences peuvent en être graves.

(…)

Nous ne partageons pas cette vision de la situation annonçant pour demain le Règne de Satan.

(…)

Rien ne confirme que le Règne de Notre-Seigneur vienne après le Règne de l’Antéchrist.

Et à notre avis il ne peut pas venir après. Il faut que le Règne de l’Antéchrist soit une vengeance complète de l’Adversaire et donc une victoire diabolique sur Notre-Seigneur Jésus-Christ. Quelle plus grande victoire que d’abattre le Règne du Sacré-Cœur et d’y succéder !

De plus, le retour prédit de Notre-Seigneur est réservé pour le jugement général. »

* * *

Cette société décadente aura le sort qu’elle mérite

 

Le 23 avril 2013 aura été une grande victoire pour les francs-maçons mondialistes qui nous gouvernent. Ce fut même un coup de maître, diaboliquement pervers, car ils ont remporté en réalité 3 victoires dans cette grande bataille entre le bien et le mal.

Passons rapidement sur le mécanisme de destruction de la civilisation chrétienne, qui est déjà bien avancé. Cette loi sur le mariage pour tous vient s’ajouter à une longue liste de lois iniques, de l’avortement à l’autorisation des recherches sur l’embryon, en passant par la séparation de l’Église et de l’État en 1905, tout ayant commencé par la loi de 1882 de Jules Ferry imposant l’école laïque. Vous voyez, ça ne date pas d’hier.

Je n’ai pas souvenir d’ailleurs que la loi Veil de 1974 autorisant l’avortement ait autant mobilisé les foules. Et pourtant, le péché était beaucoup plus grand.

Passons sur le renversement des valeurs, où le mal prend la place du bien, où le vice est dorénavant considéré comme une vertu, où la confusion est extrême. Rappelez-vous les paroles d’Isaïe (V,20) : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres. »

Passons sur cette république qui veut imposer ses valeurs laïques en lieu et place des valeurs chrétiennes, valeurs qui reposent sur la trilogie satanique et franc-maçonne de liberté, égalité, fraternité – jusqu’à concocter leur propre morale ! – pour aboutir à la résurgence de Sodome & Gomorrhe… Ils devraient se rappeler comment cette histoire s’est terminée… les deux villes détruites par le feu… en totalité… pas un n’en a réchappé.

Passons sur l’état de décomposition avancée de la société – et pas uniquement française – qui faisait dire à Raoul Auclair en 1973 (Histoire et Prophétie, NEL) : « Mais il n’est pas que la dissolution de la morale, la bestialité désormais affichée et la pornographie qui s’étale et nous provoque ; il y a aussi la dissolution de la pensée dans la philosophie ; de la parole dans la littérature ; de la forme dans la peinture et de l’harmonie dans la musique. ». Et c’était il y a 40 ans ! Que dirait-il aujourd’hui ?

Non. En réalité, les socialistes ont remporté 3 victoires :

1. Confirmation d’un État policier et totalitaire

Nous savions déjà depuis longtemps que notre système pseudo-démocratique était en réalité une ploutocratie. Les oligarques au pouvoir font ce qu’ils veulent et se fichent totalement de la volonté du peuple. Depuis presque un siècle, les médias aux ordres ont eu pour mission de faire basculer l’opinion en faveur du pouvoir : on critique les dirigeants mais personne ne remet en cause l’autorité de la république. Avec cette affaire du mariage pour tous, ils ont tombé le masque et montré que la phase II était prête : nous sommes officiellement dans un État totalitaire qui méprise le peuple, censé être souverain, et s’appuie sur la force policière pour le réprimer si jamais il avait des velléités de s’opposer à ses projets.
Donc, malgré une mobilisation du peuple jamais vue à cette échelle, la loi est passée.

2. Officialisation de l’homosexualité

Les opposants au mariage pour tous ont été roulés dans la farine. En beauté. Car cette affaire a permis de légaliser l’homosexualité sous prétexte d’homophobie. C’est-à-dire que plus personne, y compris et surtout parmi les opposants, ne s’avise de critiquer ou de dénoncer l’homosexualité. Ce qui était un comportement contre-nature, un péché grave au regard de Dieu, une perversion humaine, est devenu un comportement normal, une pratique comme une autre. Cette stratégie a permis de placer l’homophobie sur le même plan que le racisme ou l’antisémitisme. On va l’enseigner dans les écoles, dès le primaire. Bref, on en fait la promotion ; et les opposants au mariage gay acquiescent. On ne fait plus la différence entre les homosexuels, qui sont des personnes humaines pour la plupart parfaitement respectables et que notre devoir de chrétiens est d’inciter à renoncer à leur vice, et l’homosexualité, pratique abominable faisant partie des péchés graves qui offensent le plus Dieu.

3. Préparation de la guerre civile

La dialectique marxiste fonctionne très bien : thèse, antithèse, synthèse. Jusqu’à maintenant, la tactique classique consistant à créer des oppositions de toutes sortes pour nous dresser les uns contre les autres avait bien fonctionné : riches contre pauvres, patrons contre employés, blancs contre noirs, jeunes contre vieux, hommes contre femmes, enfants contre parents, fonctionnaires contre privé… la liste est aussi longue que le diable est puissant. Dans la plupart des manifestations, toujours de gauche, un certain nombre d’éléments perturbateurs (syndicalistes, voyous, casseurs) sèment le désordre et multiplient les incivilités et les dégradations. On les reconnaît facilement : ils sont encagoulés et encapuchonnés.
Cette fois-ci, pour une fois que la droite descend dans la rue, elle a droit au même traitement. Finalement, ces manifestants perturbent la république. En plus, ceux-là on peut les gazer, les matraquer, les arrêter, les placer en garde à vue, et leur mettre des amendes : ils les payent eux ! Pire : en minimisant effrontément les chiffres des manifestations, en jetant aux orties une pétition de 700 000 signatures, en les assimilant à des voyous, en embastillant plus de braves gens que de casseurs, bref en nous crachant dessus ouvertement avec la complicité des médias, ils exaspèrent le bon peuple de France. Ils créent des tensions supplémentaires et préparent le terrain à la guerre civile.

 

Alors que se passera-t-il ? Quel sera notre châtiment ? Comment expierons-nous nos crimes ? Acteurs de l’iniquité ou complices par notre passivité et notre manque de courage, nous aurons tous à répondre de nos actes et de nos pensées devant Dieu.

Quant au sort de cette république pourrie jusqu’à la moelle, je crois que Marie-Julie Jahenny a été assez explicite :

« Le feu du ciel tombera sur Sodome (probablement Paris) et principalement sur cette salle de l’enfer où se fabriquent les mauvaises lois. Elle sera engloutie et sa place sera comme une immense carrière de laquelle, jusqu’à la fin du monde, on ne pourra s’approcher sans frémissement d’horreur. »

Des paroles qui font écho à ceux de la Vierge Marie à la Salette : « Paris sera brûlé. »
Nous ne méritons pas mieux.

 

Source : http://legrandreveil.wordpress.com/2013/04/25/cette-societe-decadente-aura-le-sort-quelle-merite/

 

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 26th, 2013 at 4:28 pm

Posted in Le Grand Réveil,Sodome et Gomorrhe

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Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio

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Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
– 15 mars 2013 –

 

   Le communiqué de notre Institut daté du 11 février se terminait par ces mots : “Seule l’élection d’un vrai successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube lointaine”. Hélas la réalité – avec l’élection du 13 mars dernier – est allée plus loin que les prévisions les plus sombres. Si le Grand Orient d’Italie, et même plus cette organisation maçonnique très particulière qu’est le B’naï B’rith (Fils de l’Alliance), se sont vivement réjouis du choix fait en la personne de Jorge Mario Bergoglio, le monde catholique au contraire pleure non seulement parce qu’il est encore privé d’un vrai, authentique et légitime successeur de Pierre et vicaire du Christ, mais aussi parce que – en châtiment pour nos péchés et pour d’autres motifs insondables – celui qui occupe le Siège Apostolique est un véritable ennemi intérieur de l’Église catholique.

   En ce moment historique, et en attendant des actes objectifs qui puissent confirmer ou – plaise à Dieu – démentir les lignes précédentes, dans notre état de simples baptisés, confirmés ou prêtres de l’Église catholique, nous entendons professer la foi catholique, proposer quelques réflexions, et lancer un appel.

   Avant tout, les membres de l’Institut désirent renouveler ici publiquement et personnellement la profession de foi catholique du Concile de Trente et du premier Concile du Vatican (DH 1862-1870) et le serment antimoderniste (DH 3537-3550), et de façon particulière leur foi “dans le primat et le magistère infaillible du pontife romain”, vicaire du Christ et successeur de Pierre, auquel le Christ a confié les clés du Royaume des Cieux, la charge de confirmer ses frères dans la foi et de paître Son troupeau ; primat que le Christ a confié seulement à Pierre, et non pas de façon stable à tout le collège apostolique et encore moins au “collège épiscopal”.

   Les événements récents (renonciation de Joseph Ratzinger, élection de Jorge M. Bergoglio) ont aussi rappelé le rôle de Dieu et celui des hommes durant la vacance du Siège et l’élection d’un nouveau Pontife. Durant la vacance du Siège, l’autorité demeure toujours dans le Christ, chef invisible de l’Église, et seulement “in radice” dans le corps moral qui peut désigner le nouveau Pontife.

   Ce corps moral élit un candidat avec des actes humains propres à chacun des électeurs ; la personne élue doit ensuite accepter, non seulement en parole, mais dans la réalité, le Souverain Pontificat, ce qui exige la volonté objective et habituelle de réaliser la fin même du Pontificat et le bien de l’Église. Cette acceptation et cette intention sont elles aussi des actes humains, soumis à toutes les imperfections comme tout autre acte humain. Ces actes humains – des électeurs et de l’élu – constituent l’aspect matériel de la papauté ; papauté qui cependant ne vient pas des hommes, mais du Christ Lui-même qui gouverne, sanctifie, enseigne l’Église, de façon stable, “avec” son vicaire : “je serai avec vous…” (Matth. XXVIII, 20). Le Christ communique donc, à celui qui a été canoniquement élu et qui a réellement accepté, l’autorité qui le constitue formellement Souverain Pontife.

   C’est par un simple acte volontaire de renonciation que Joseph Ratzinger a refusé l’élection qui avait été faite en sa personne, rendant ainsi le Siège totalement vacant ; il a ainsi rendu explicite l’absence chez lui de la volonté de gouverner réellement “avec le Christ”, absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape. Analogiquement, c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat, au point que le soir de l’élection il s’est lui-même présenté, non comme Pape, mais comme “l’évêque de Rome”, selon la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale. Tous les actes de Jorge M. Bergoglio dans son archevêché de Buenos Aires attestent, sans aucun doute possible, qu’il considère son rôle en référence au dialogue interreligieux, spécialement avec le judaïsme, et à l’œcuménisme (jusqu’à se faire bénir et imposer les mains par les hérétiques), dans l’union fraternelle avec tous les ennemis de l’Église et du Christ, et dans le plus total mépris de la Tradition dogmatique, liturgique et disciplinaire de l’Église catholique. Une telle intention publique et habituelle est incompatible avec le fait d’être Pape, c’est à dire d’être una cum le chef invisible de l’Église, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Voilà l’analyse qu’il nous semble de notre devoir de faire pour comprendre la situation actuelle de l’autorité dans l’Église.

   Adressons donc notre prière à Notre-Seigneur : “Domine, salva nos, perimus” ! (Matth. VIII, 23). Seul le Seigneur, dans la médiation de Marie, peut sauver et sauvera Son Église. Nous en appelons à tous les catholiques qui se sentent encore liés à la tradition de l’Église, afin qu’ils ouvrent les yeux et rompent courageusement la communion avec ceux qui ne peuvent pas représenter Jésus-Christ et son Épouse, l’Église catholique.

   Prions enfin les saints apôtres Pierre et Paul pour qu’ils protègent l’Église romaine, et les pontifes saint Pie V et saint Pie X pour qu’ils soutiennent par leur intercession tous les défenseurs de l’Église de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

Verrua Savoia, 15 mars 2013.

 

Lire le communiqué sur le site Sodalitium.eu.

 


Note du CatholicaPedia :

Nous avons reçu ce message d’un lecteur :

Voir le communiqué de l’Institut Mater Boni Concilii :
« Non seulement Bergoglio n’est pas pape », dit-il, « parce qu’il ne veut pas
l’être mais Ratzinger ne l’a jamais été car il n’a pas voulu se charger lui
non plus du rôle de Pape » ! Mgr Fellay ne peut plus décemment continuer son
dialogue avec Rome si tant est que Bergoglio le souhaite ! Radio Notre Dame
déclare que la parenthèse Benoît 16 est refermée en ce qui concerne la messe
et la liturgie…
Bien à vous

Il est navrant de constater dans ce communiqué de Verrua que pas un mot ne soit dit sur l’invalidité sacerdotale de tous ces personnages qui constitues l’église [secte] Conciliaire !

Venant d’un Institut “non una cum”… dire de Josef Ratzinger « absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape » ou de Bergoglio « c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat » est déplorable ! Ce ne sont que des niaiseries… par rapport à la grave question de la disparition du sacerdoce (visible).

Pour les abbés de Verrua, qui ont fait des études de théologie, ne pas se soucier de ce fait évident est de l’aveuglement ! (Aveuglement spirituel ! Aveuglement péché ? Aveuglement cause du péché ? Aveuglement effet du péché ? Je ne sais, Dieu le sait…) Est-ce la thèse ?…

S’il y a bien UN motif pour être non una cum”… Franciscus c’est bien qu’il ne peut pas être pape (laïc ou diacre apostat ! et hérétique s’étant mis hors de l’Église lui-même !) et non pas parce qu’il ne veut pas se considérer comme pape !!! n’ayant pas « objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat ».

Mgr Williamson est-il un défenseur de la Foi ?

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Mgr Williamson est-il un défenseur de la Foi ?

Jamais on n’a vu Mgr Williamson attaquer Nostra Ætate et Vatican II !

Que pense Mgr Williamson de la question, lui qui n’en a jamais parlé ? Ce silence est un aveu. Rien sur l’approche théologique du problème soulevé, ce qui est indigne d’un évêque et démonstratif : Mgr Williamson est-il avant tout catholique ? Mgr Williamson est-il catholique ?

Pourquoi oublie-t-on les analyses plus ou moins récentes sur le passé et les actions de Mgr Williamson ? (voir Virgo-Maria). Dis-moi qui tu aimes, dis-moi qui tu crosses, je te dirai qui tu es !

Ayant couvert l’abbé Celier (particulièrement dans l’affaire du “Dieu Mortel”, mais aussi pendant toute sa carrière) ;

ayant couvert son compère l’abbé de Tanouarn ;

ayant couvert des prêtres sodomites ;

ayant couvert les ennemis de Rore-Sanctifica sur le grave problème des nouveaux rituels des sacres épiscopaux ;

ayant défendu des hérésies graves réfutées par Sodalitium ;

ayant propagé des thèses apparitionnistes tordues alors qu’il omettait La Salette ;

ayant neutralisé de vrais défenseurs de la vérité ;

ayant crossé violemment ceux qui s’opposaient à lui, particulièrement aux USA (l’affaire importante dite “des neufs”) mais aussi bien d’autres… ;

s’étant constamment opposé aux sédévacantistes (les seuls qu’il crosse) ;

n’ayant jamais attaqué Vatican II comme il aurait dû le faire mais mollement ;

ce Monseigneur est-il un défenseur de la Foi ? Il nous est difficile de le croire. Ses derniers agissements vont toujours dans le même sens.

 

Oublie-t-on que la première exhortation de la cérémonie du sacre est :

« L’évêque doit juger, interpréter, consacrer, ordonner, offrir, baptiser et confirmer » ? ce qui veut dire que son premier devoir est de juger.

Oublie-t-on que lors de la consécration de la tête il est dit :

« Qu’il ne fasse pas des ténèbres de la lumière, ni de la lumière des ténèbres. Qu’il n’appelle pas bien le mal, ni mal le bien » ?

Comme tout évêque, Mgr Williamson a donc des grâces d’état pour juger et discerner du bien et du mal, du vrai et du faux, qui est ami et qui est ennemi. Se tromper et aller contre la vérité connue c’est faire le péché contre le Saint-Esprit, c’est le châtiment des évêques lors du Concile Vatican II, péché irrémissible comme on l’a vu. Mgr Williamson, pertinace dans de si nombreuses “erreurs”, ne serait-il pas, lui aussi, tombé dans ce très grave péché ?

 

Alors, NON, trois fois NON à Mgr Williamson. Nous l’accusons d’avoir saboté depuis toujours l’œuvre de Mgr Lefebvre, infiltrant, couvrant, dirigeant les fossoyeurs du combat de la transmission du sacerdoce catholique. Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis.

L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque,
Monseigneur Williamson : un leurre !

Celui-ci s’est toujours positionné comme leader d’une “fausse opposition” afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » — Le piège fabien de « gestion des contraires » appliqué à la F$$PX – issu des opposants au ralliement de la F$$PX.

« Le schéma, pour ces ennemis de l’Église consiste tout simplement à prendre les devants, à positionner l’évêque britannique à la Rose comme le chef auto-proclamé, et qui a toujours été désigné comme tel par les médias à la botte des loges et des intérêts mondialistes anglo-saxons, du camp du refus du ralliement. »

(Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html)

« Cette manœuvre de l’évêque britannique protecteur et promoteur de clercs homosexuels au sein de la FSSPX, vise de façon évidente à provoquer son éviction, au nom d’une forme d’intransigeance, et afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » issu de la FSSPX. Ce 2° anneau aura pour but évident d’attirer dans sa mouvance les clercs les plus courageux et les plus résolument opposés à Vatican II et de leur faire quitter la FSSPX pour les rapprocher de lui. » (Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/011_2010/VM-2010-11-22/VM-2010-11-22-A-00-Mgr-Williamson_Chat_sorti_du_sac.html)

Lire (ou relire) les dossiers factuels de VM : Monseigneur Williamson : un leurre
(Virgo-Maria.org)

CatholicaPedia Blog : « Archive pour la catégorie ‘Mgr Williamson’ » :

http://wordpress.catholicapedia.net/?cat=29

L’extrême désarroi d’un prêtre de la F$$PX !

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Max Barret titrait jeudi dernier (23 août) par eMail : La nuque sous le couperet !

 

MAX BARRET @ barret.max@free.fr

Que de souvenirs réveillés ! Que de faits vécus par les derniers combattants d’une bataille (victorieuse) que n’ont pas eu à livrer ceux qui, lorsqu’elle faisait rage, étaient encore en culottes courtes… si toutefois ils étaient déjà nés, et qui sont désormais de la même veine que ceux qui ont défiguré l’Église et martyrisé ses plus fidèles serviteurs !… Oui, les garages, les boutiques, les usines transformées en sanctuaires sont l’œuvre de ceux que Dieu n’a pas encore rappelés… Ils ne se sont pas battus pour rien ! Ils savent encore se battre !

 

Monseigneur ! Au secours ! Ne laissez pas votre œuvre dans ce pitoyable état ! Intervenez auprès de Celle que vous avez tant aimée et servie ! Ne nous laissez pas orphelins plus longtemps !

 

 et il nous donnait la traduction (que nous n’avons pas vérifiée complétement) faite par le second forum “Tenu par des Dames”[1] :

Abbé Chazal, fsspx] Sermon du 12 août 2012

SOURCE –  Abbé Chazal, fsspx – version française par le forum « Un évêque … » – original anglais sur youtube – 12 août 2012


 

Premier sermon après la réunion de Washington DC

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Bien chers fidèles, comme vous le savez probablement pour la plupart d’entre vous, nous avons eu cette réunion à Vienne, à Washington, d’où est sortie une déclaration doctrinale signée par cinq prêtres. Vous avez été familiarisés avec le contenu de cette déclaration à travers les sermons du Père Joe Pfeiffer, mes sermons, ceux du Père Girouard et tout ce qui était sur Internet ces derniers mois. Donc, il s’agit essentiellement d’un résumé de cela.

Maintenant, il y a quelque chose de nouveau par rapport à avant. Il y a quelques mots qui surprennent tout le monde, un « corps uni de prêtres. » Que voulez-vous dire, mon Père, par « corps uni de prêtres » ? Eh bien, que se passe-t-il ici ? Nous pensions que tout serait confiné sur Internet et rien d’autre. Nous pensions que nous allions avoir un débat intellectuel en quelque sorte, et maintenant vous parlez d’un corps uni de prêtres.

C’est parce que notre religion est l’Incarnation. Nous sommes des êtres humains. Nous sommes faits de chair et de sang. Les gens ont des besoins très concrets pour leurs âmes, qui sont les sacrements : le sacrement de Pénitence, le Baptême, l’Eucharistie, l’Extrême-Onction. Nous entendons bien vous donner tout ce que le prêtre peut donner.

Vous avez besoin de voir vos prêtres en leur présence physique. Il ne suffit pas pour nous de créer des paroisses sur Internet. Les paroisses sur Internet périront, je vous le garantis. Donc, les gens ont besoin de nous voir venir à eux. Vous avez besoin de nous voir vous rendre visite. Vous avez besoin de savoir que ce n’est pas simplement quelque chose que vous avez entendu sur Internet. C’est quelque chose de réel et qui se passe dans le monde entier parce qu’il y a une résistance physique visible ailleurs dans le monde, comme les Dominicains, les Capucins, les Bénédictins en France. Chacun de ces monastères a des paroisses autour de lui, dispose d’institutions autour de lui. En d’autres endroits comme au Brésil, Dom Thomas d’Aquin a également accès à certains fidèles, et nous ne savons pas quel est le statut de la résistance en d’autres endroits.

Mais jusqu’à présent, il n’y avait pas de résistance venant de la Fraternité Saint-Pie X elle-même. C’est quelque chose de nouveau que les gens ont besoin de savoir : l’aide arrive de la Fraternité Saint-Pie X elle-même. Il est très important que maintenant personne ne puisse plus dire que c’est juste une bande de quelques moines, vous savez, surexcités ou que ce sont juste quelques prêtres surexcités, ici et là, et dont la flamme va mourir. La question fondamentale pour nous est que nous sommes officiellement chassés de la Fraternité Saint-Pie X. Nous disons que c’est notre devoir d’obéir à la loi de l’Église qui est opposée à ce que les prêtres soient instables et livrés à eux-mêmes. Ceux-ci sont appelés en droit canonique, vagusvagi, quand ils sont plusieurs. C’est-à-dire que nous ne sommes pas autorisés à nous séparer les uns des autres. La nature humaine fonctionne de cette façon : malheur à celui qui est seul parce que lorsqu’il tombera, il n’aura personne pour venir le chercher. Et surtout en tant que prêtres, nous sommes très vulnérables. C’est ce que j’ai dit dans mon document What Next, il y a deux mois.

Donc, beaucoup d’idées ainsi que le plan d’action proposé [dans What Next], ne sont plus pertinents, mais certaines idées restent pertinentes, la principale étant que ces prêtres qui sont chassés, comme nous le sommes – Père Joseph et moi, le Père Hewko et tous les autres – ces prêtres ne sont pas censés rester seuls. Nous ne sommes pas censés mourir à petit feu, chacun dans notre coin. Nous sommes obligés de nous organiser parce que nous sommes des êtres humains.

Donc la question que vous pouvez poser, vous le savez, est : quelle est cette organisation ? Que signifie « Corps Uni de prêtres » ? Première question : Quel est votre nom ? Eh bien, notre nom est très simple. Notre nom est la Fraternité Saint-Pie X, parce que s’il nous est arrivé cela, c’est pour avoir tout simplement gardé la même prédication que ces 40 dernières années. Notre ambition n’est autre que continuer à dire ce que nous avons déjà dit auparavant et de respecter les règles auxquelles nous avons promis de soumettre nos vies.

Nous avons donc ce livre bleu de la Constitution de la Fraternité Saint-Pie X. Nous allons obéir aux mêmes règles. La plupart d’entre nous vont se réveiller à 6:00, ils apparaîtront à la chapelle à 6:30 et commenceront à dire Prime, après quoi, méditation d’une demi-heure, puis célébration de la messe de la même façon dont nous avons toujours célébré la messe auparavant.

On va nous demander : Faites-vous un autre groupe dissident ? Quel est votre nom ? Saint-Pie XXIII, vous savez ? Société Saint-Pie X de Saint Google ou Société de Saint-Site web ? Quel genre d’institut allez-vous commencer, [l’Institut du] Christ itinérant ? Quel est votre truc ? Non, juste : Fraternité Saint-Pie X. Qu’ils nous envoient des juristes, qu’ils nous poursuivent en justice. Laissons-les nous jeter devant les tribunaux pour traiter de cela. Je vais continuer à mettre « Fraternité Saint Pie X » après mon nom, sur mes chaussettes, si j’ai des chaussettes, parce que nous sommes FSSPX, parce que c’est justement de cela qu’il s’agit.

Il s’agit d’une division complètement différente des précédentes scissions, dans le monde de la Tradition.

Il s’agit donc d’une toute nouvelle scission différente. Alors peut-être vais-je être inclus dans la catégorie des groupes dissidents… Il s’agit d’une scission tout à fait unique. Cette division a commencé à se produire, mais pas de notre propre fait. Elle a commencé à se produire lorsque Mgr Fellay et les hauts supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X ont commencé à prêcher différemment. C’est alors que la scission a commencé.

Ensuite, ils nous jettent dehors, oui, mais ce n’est pas la même division que celle des autres. Les autres personnes qui ont fait scission sont parties. Je n’ai rien laissé. Je viens d’être jeté dehors sans même un procès équitable – qu’ils sont censés faire selon le droit canon – c’est-à-dire que lorsqu’ils me jettent dehors, ils doivent me dire pourquoi ils me jettent.

– Eh bien, ce sont vos sermons.

– Eh bien, si vous n’aimez pas mes sermons, très bien, vous savez ? Mais avant de me juger et me condamner, vous devez me dire ce qui ne va pas dans mon sermon. Peut-être, selon vous, que vous n’étiez pas en mesure de déterminer ce que vous n’aimez pas… Mais au moins vous devez me donner un semblant de justice que même Staline fournissait aux gens du goulag. Donc, mon argument est ce que si l’on veut garder un semblant d’apparence de justice, ce qui est mal à leurs yeux dans mon sermon aurait dû être relevé. Non, je suis juste jeté dehors. J’attends que tombe le couperet.

Que fais-je ensuite ? Je me contente de rester sur mes positions parce que toute mon argumentation est que rien n’a changé sous cette nouvelle apparence, rien n’a vraiment changé dans le Novus Ordo, et nous ne pouvons pas vous renvoyer dans le Novus Ordo d’où vous venez. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas notre mission. Et c’est le contraire de ce que Mgr Lefebvre nous a toujours dit jusqu’à sa mort.

Alors passons à la question suivante :

– Bien, vous êtes FSSPX, mais vous êtes un groupe de prêtres. Comment cela fonctionne entre vous ?

– Donc, je vous l’ai dit, nous suivons la règle de la FSSPX.

– Mais si vous êtes un groupe organisé de prêtres, alors vous avez un Supérieur général, un économe, un secrétaire général et tout ?

– Notre problème est que nous sommes si petits… Si nous commençons à remplir ces postes hauts placés de supérieurs de district, d’économes, d’assistants et de secrétaires, nous manquerons d’Indiens, vous savez ? Il y aura davantage de chefs indiens que d’Indiens…

Alors, que pouvons-nous faire dans ces circonstances ? Eh bien, ce que nous avons fait à Washington est tout simplement de nommer un patron qui n’est pas un Supérieur général. Ce n’est pas un supérieur de district. C’est juste une sorte de serviteur. Il est le gardien de ce qui n’est pas à lui, ce qui nous permet, en retour, de dire que Mgr Fellay reste le supérieur valide de la Fraternité Saint-Pie X et que l’abbé Rostand qui nous aime tant, reste supérieur du district des États-Unis.

 

Nous quittons donc la FSSPX officielle en place. Nous ne touchons pas la légitimité de leur position. Nous ne faisons que nous retirer de la soumission au pouvoir qu’ils ont sur nous. Nous nous retirons des actes d’obéissance envers eux, car ils mettent désormais les âmes en danger ou ils ont l’intention maintenant de vous mettre en danger, par l’intention de signer un accord avec Rome, dès que leurs six conditions boiteuses seront remplies. Nous ne pouvons pas permettre cela.

Donc, nous ne nions pas leur autorité. Nous disons simplement que maintenant il est temps pour vous, fidèles, de commencer à penser dans quel endroit sûr vous irez quand le naufrage se produira… Parce que lorsque l’accord sera signé avec Rome, lorsque nous serons placés sous Benoît XVI, lorsque nos maisons auront la possibilité d’être placées sous l’autorité des diocèses locaux, lorsque cela sera fait, vous ne serez pas différents de la messe d’indult. Vous devrez sauter hors du bateau. Vous serez obligés de sauter. Nous vous dirons de sauter.

Ce qui nous amène au point suivant : nous ne faisons pas un travail de sape de la Fraternité Saint-Pie X. Nous ne vous disons pas : quittez vos chapelles FSSPX locales. Nous ne vous le disons pas maintenant. Nous vous disons : le navire est condamné. L’ensemble de la hiérarchie supérieure de la Fraternité Saint-Pie X, que nous appelons le Chapitre Général, a approuvé cette nouvelle ligne dans ses déclarations et a confirmé son intention de nous placer sous l’autorité de Rome, à six conditions boiteuses.

Ainsi, tout le navire est maintenant en danger. À moins d’un miracle – vous savez : le grand châtiment ou bien le Pape meurt, ou le Pape se convertit, ou la troisième guerre mondiale arrive, vous connaissez, toutes ces autres possibilités – à défaut, la Fraternité Saint-Pie X va faire naufrage.

À présent, il y a une rumeur qu’il y aura, en septembre, la grande annonce d’une grande fête d’amour et de réconciliation, une sorte de hootenanny, vous savez, avec toutes les Fraternités et les Instituts d’indults et Motu Proprio, tous réunis autour de Benoît XVI, à la basilique Saint-Pierre elle-même, afin d’amener l’eau à la bouche des représentants de la FSSPX, en vue d’une signature en 2013.

Donc, c’est essentiellement ce que nous distinguons à l’horizon, sous toutes réserves, parce que – pourquoi ne pas imaginer une autre carte dans les manches de Benoît XVI : utiliser la majesté des édifices de Rome pour faire ce que nous appelons la grande réconciliation, vous savez, le grand train, orné partout de dentelles, de barrettes, de chapes et d’ornements en or, de tous les atours, des beautés des apparences traditionnelles, tous les signes extérieurs – imaginez le train, avec tous les signes extérieurs de la Tradition, qui va vers la terre La La de la Réconciliation, droit vers le pont cassé qui est en bas de la ligne de chemin de fer, non pas la première, deuxième ou troisième année, mais cinq ans plus tard…

NDLR du CatholicaPedia : Ici la traduction est très mal faite ! L’abbé Chazal dit dans son sermon en Anglais : « imagine the train with all the trappings of Tradition going to the La La Land of Reconciliation,… ». La bonne traduction est donc : « …, qui roule vers le “La La Land” de la Réconciliation,… »

En anglais, le terme la-la-land désigne un état euphorique et déconnecté de la réalité (définition Merriam-Webster)

 

Une fois l’accord signé, mes chers fidèles, rien ne va se passer. Tout baignera dans l’huile. Autrement dit, ils ne vont pas leur demander de signer le Concile Vatican II. Ils ne vont pas leur demander de dire la Nouvelle messe. Et tout comme Campos, on nous dira : Regardez, rien ne se passe. Ils ne nous demandent rien. Ils ont été fidèles à leur parole. C’est ce que nous a dit l’abbé [Philippe] Laguérie pendant cinq ans. Pendant cinq ans, il nous a dit et mis sous le nez, le fait qu’ils ne nous demandaient pas de compromis, rien. Et ils seront approuvés par Rome pendant plusieurs années, oui. Donc, il y aura cette belle hootenanny[2] [fête] traditionnelle et cette magnifique cérémonie de signature et ces cinq années de travail merveilleux, vous savez, pour répandre la Tradition dans l’Église. Et seulement alors, alors seulement, mon avertissement prendra un sens.

Et ainsi, notre but n’est pas de saper les centres de messe de la Fraternité. C’est pour vous avertir de vous préparer un lieu pour aller, soit avant la signature, si vous voulez vraiment garder les yeux ouverts, si vous voulez vraiment rester avec nous et nous aider, soit un lieu pour sauter hors du bateau lorsque la signature se réalisera effectivement ou bien un lieu de sauvetage après la signature lorsque chacun de vous dans son calendrier distinct ouvrira les yeux sur ce qui se passe réellement et voudra se mettre en sécurité quand le monstre grignotera sa chair, cinq ans après la signature de l’accord.

Et c’est pourquoi nous préparons les choses à l’avance parce que nous sommes jetés de toute façon dehors, mes chers fidèles.

Ainsi, puisque nous sommes jetés dehors, qu’allons-nous faire ? Allons-nous rester ici et puis, rien ? Nous ne sommes pas des moines. Nous sommes un clergé séculier. Notre métier, notre vocation est de prendre soin de vous. C’est ainsi que nous sauverons nos âmes. Donc, puisque nous sommes jetés dehors, de toute façon, nous devons organiser quelque chose pour vous qui est visible et qui commence déjà à vous montrer la charité sacerdotale pour votre âme. Nous voulons continuer à dépenser notre vie pour votre âme, même si cela va vraiment être un concours de beauté de garages, vous savez, d’un endroit à l’autre. Nous redémarrons à partir de garages.

– Et quoi d’autre, mon père ? Donc, nous n’avons qu’un seul patron, et il ne prétend pas être l’un de ces patrons de structure importante. Donc, fondamentalement, dans les règles de la FSSPX, nous sommes si petits et si insignifiants que nous [ne] sommes pas en mesure d’appliquer les règles administratives de notre constitution. Quand nous grossirons peut-être à 50 prêtres, alors nous nous réunirons de nouveau. Nous nous réunirons sans doute, si le Père n’y voit pas d’inconvénient, l’année prochaine, je crois. Nous aurons alors une autre réunion. Mais si nous grandissons, nous réfléchirons à nous organiser davantage.

Ce serait tellement ridicule – comme certains autres groupuscules l’ont fait auparavant – tellement ridicule, vous savez, d’être comme la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf ? Elle finit par exploser et tout le monde rit. Je veux dire que nous sommes déjà drôles comme nous sommes. Nous n’avons pas besoin d’augmenter le plaisir de ceux qui se moquent de nous.

Et puisque nous sommes réorganisés, nous avons créé une base, qui est Notre-Dame du Mont Carmel à Boston, dans le Kentucky. Donc, nous avons un lieu. Nous avons mis en place une adresse postale où vous pouvez nous écrire, où vous pouvez communiquer avec nous, qui est à 1730 Road N. Stillwell, Boston, Kentucky, 40107. Donc, nous avons mis en place un lieu physique. Vous souhaitez nous faire parvenir une lettre ? Vous avez un groupe, vous avez besoin d’aide, vous avez besoin de communiquer avec nous ? Vous voulez participer à une retraite de dames ou d’hommes ? Nous disposons de 20 chambres là-bas. Nous pouvons commencer la prédication de retraites. Ainsi, vous pouvez nous rendre visite.

Ce n’est pas une adresse Internet. Il s’agit d’une adresse physique et géographique où vous trouverez des prêtres qui prennent soin de votre âme à travers tout ce qui sera proposé à Notre-Dame du Mont Carmel, quelles que soient les actions que le Père Joseph Pfeiffer décide de mettre en place. Vous avez une adresse physique. Nous avons déjà mis en place un compte bancaire et d’autres formes de soutien financier du fait que, puisque nous sommes lancés, nous allons être dans les églises, nous allons gérer les écoles. Et tout, tout ce qui vient dans les caisses, nous allons le dépenser. J’avais de l’argent en excès ; je l’ai donné au Père Joe Pfeiffer aujourd’hui. Je lui ai donné et, comme d’habitude, je lui ai dit : « Je vous donne cet argent parce que je sais que vous allez le dépenser. » J’ai vu souvent le père Pfeiffer dépenser beaucoup d’argent : il a construit un grand nombre d’églises en Inde et aux Philippines. Donc, l’argent ne reste pas longtemps dans les coffres.

Nous avons donc également mis en place des comptes bancaires parce que c’est très important pour vous fidèles. Vous avez été troublés, pour la plupart d’entre vous ces derniers mois et nous croyons que c’est une grande consolation pour vous que vous sachiez que maintenant, la véritable aide concrète est là. Car la véritable aide n’est pas d’avoir deux prêtres qui crient sur Internet et de pouvoir aller sur le blog crier avec les autres. C’est une réaction compréhensible, mais elle ne mène nulle part car ce n’est pas ce que Notre-Seigneur a institué.

Notre devoir en tant que prêtres est de rester fidèles à ce que Notre-Seigneur a établi : une Église visible. Nous sommes donc une extension, un bras étendu de l’Église catholique, qui est visible, qui doit être visible. Il n’y a pas d’Église sur Internet. Notre Seigneur n’a jamais dit : « Tu es Pierre, et sur ce site je vais établir mon Église virtuelle ». Ce n’est pas ce que Notre-Seigneur a établi. Ce n’est pas ce que les gens réclament.

Quand nous exposons la situation (je l’ai vu plusieurs fois maintenant), chaque fois que nous exposons la situation aux gens, les gens se tournent vers moi et disent : Père, aidez-nous ! Revenez ! Je veux dire que ces familles en Corée, au Japon, aux Philippines et maintenant aux États-Unis, nous disent : Père, aidez-nous ! Quand reviendrez-vous ? Ils ont dit la même chose au Père De Smet, une « robe noire » [ndlr : surnom donné aux missionnaires par les indiens d’Amérique] : « Revenez, venez nous voir, soyez avec nous. »

Cela ne va pas être suffisant pour nous d’envoyer un eMail ou d’envoyer un bulletin d’information, même si nous allons avoir un bulletin d’information, entre autres. Mais ce n’est pas suffisant. Les fidèles ont besoin de nous voir en chair et en os. Donc, en gros, c’est ce qui se passe en ce qui nous concerne.

Eh bien, que dire des autres, les nombreux autres bons prêtres qui sont d’accord avec nous et qui n’ont pas encore sauté dans le train ? Ils pensent que ces trois cowboys vont vite en besogne. Qu’en est-il pour eux ? Ils viennent quand ils sont prêts. Nous ne voulons pas les forcer ou quoi que ce soit. Ils n’ont pas été eux-mêmes chassés. La plupart d’entre eux, qui ont dit la vérité ces derniers mois, sont en train d’être neutralisés. Ils sont envoyés voir les babouins au Zimbabwe. Ils sont transférés dans des endroits où ils ne parlent pas la langue. Ils sont menacés. Certains d’entre eux reçoivent des monitions canoniques. Ils se laissent intimider. Ils se taisent. Eh bien, peut-être qu’un jour, quand ils seront prêts, quand ils se rendront compte que la révolution veut vraiment les réduire au silence et les mettre de côté pour le reste de leurs jours, quand ils se rendront compte qu’ils perdent peut-être leur temps en ne souhaitant plus être visibles, quand ils se rendront compte qu’ils ont perdu la parole publique dont ils doivent user pour le salut des âmes, à chaque fois qu’ils ouvriront les yeux, ils auront un endroit où aller.

Cependant, nous ne forçons aucun d’entre eux. Mais il y a au moins un endroit préparé pour eux à Notre-Dame du Mont Carmel à Boston, dans le Kentucky. J’y ai une chambre et je peux célébrer la messe ; les repas sont servis et tout est pris en charge. Eh bien, ils ont aussi une chambre qui les attend si c’est important pour eux de continuer à pouvoir parler publiquement.

Je suis si surpris de pouvoir encore parler publiquement au bout de trois mois. Ce matin, j’ai entendu les confessions pendant une heure. Mon travail sacerdotal n’a pas été arrêté. Au contraire, davantage de gens écoutent. De plus, le fait que nous faisons ce que nous faisons aide beaucoup les autres centres de résistance visibles dans les autres pays. Le Père Thomas d’Aquin au Brésil a été ravi d’apprendre que nous avons organisé un groupe de prêtres. Les pièces du puzzle apparaissent progressivement à l’horizon, à travers le monde, ce qui nous amène au point suivant.

Que dire de ces trois évêques qui ont résisté au mois d’avril ? Que deviennent-t-ils ? Parce que, vous savez, nous avons brûlé les étapes car nous avons vu la résistance qu’opposaient les trois évêques. Eh bien, là encore, nous ne sommes pas juges de ces évêques. Pour le salut de leurs âmes, ils devront passer le flambeau, un jour ou l’autre. Je ne pense pas qu’ils se tiendront du bon côté du tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, s’ils n’ont pas passé le flambeau avant de mourir. Mais ce n’est pas à moi de déterminer le moment.

Je crois, personnellement, que nous avons besoin de souffrir dans l’obscurité, dans la confusion, pendant un certain temps. Nous devons, nous prêtres, être abandonnés pendant un certain temps, non seulement à cause de la grandeur du don, mais parce que Dieu n’accorde pas de grâces d’une telle mesure sans que nous n’ayons à payer cela. Et aussi, tout est disposé par la Divine Providence, selon le degré de libéralisme que Dieu le Père voit dans notre monde traditionnel. C’est selon la quantité de libéralisme et de fidélité qu’il y a dans le monde de la Tradition que Dieu accordera à ces évêques de sauter dans le wagon de la résistance, plus ou moins tôt ou tard. Donc, ce n’est pas à moi de décider du moment exact où l’aide épiscopale va nous rejoindre.

Dans tous les cas, il n’appartient pas à la dignité d’un évêque de sauter dans le bateau prématurément. Mais je ne pense pas qu’ils aient longtemps à attendre, parce que, objectivement, plus ils attendent, plus ils empêchent les bons prêtres et les bons fidèles de s’organiser efficacement. Plus les gens de bien sont contraints, plus cela donne du temps à l’Ennemi de dévorer, détruire et diviser. Il y aura aussi une circonstance favorable au moment de la signature de l’accord, parce qu’il y aura une résistance contre cette signature. Quand l’accord sera signé, ils vont devoir réagir d’une manière visible. Donc, l’ennemi calcule aussi cela.

Mais le fait que nous sommes à présent une organisation visible, risque de retarder la signature de l’accord parce que si Mgr Fellay signe l’accord, il a le souci que cela rejettera de nombreux fidèles vers notre résistance, cette résistance publique à ses orientations. De nombreux prêtres appelleront également le Père Joe Pfeiffer et demanderont à nous rejoindre.

Et puis, s’il signe, qu’arrivera-t-il aux trois évêques ? Ils sont en quelque sorte sous contrôle pour le moment, mais pas tout à fait sous contrôle. Mgr Williamson parle encore sur Internet. Ils veulent le jeter dehors. Ils lui montrent la porte, mais sans pour autant lui dire de partir. Et les deux autres évêques ?

Donc notre résistance est vraiment utile parce que nous ne voulons pas que Mgr Fellay signe. Même s’il devait signer, cela nous aiderait vraiment à grandir. Mais ce n’est pas notre but. Encore une fois, je le répète : Nous ne sommes pas là pour saper la Fraternité Saint-Pie X. Notre objectif principal est que les deux mille centres de messe que nous avons à travers le monde ne puissent pas devenir du jour au lendemain des centres de messe d’indult.

Mais c’est vrai que nous réclamons que les évêques viennent nous aider. C’est vrai que nous leur demandons vraiment d’aider. Et si vous pouvez nous aider à leur faire comprendre que nous sommes des êtres humains qui ont besoin des sacrements et de la totalité de la paternité qui est contenue dans le caractère épiscopal, si vous nous aidez à leur faire comprendre cela, alors ce serait bien. Ce serait vraiment une aide, parce que vous savez, un vieil évêque, c’est comme un vieil arbre chez Tolkien. Il s’agit d’un «Ent». Il ne dit rien, à moins que cela vaille la peine de le dire depuis longtemps. Et cela va prendre même encore plus longtemps de dire qu’il ne veut pas faire quelque chose à moins que cela ne prenne longtemps avant de commencer à envisager de le faire. C’est dans leur nature. Alors peut-être que les petits Hobbits peuvent donner un coup de main pour les aider à orienter ces grands cuirassés vers la ligne ennemie. Et c’est ce qui est en train de se passer en dehors de nous. Et à plus grande échelle, qu’est-ce que Dieu va faire ? Quelle est son intention ? C’est très mystérieux.

Nous sommes un reste du reste du reste du reste du reste. Mais puisque nous avons à peine démarré, nous ne pouvons pas évaluer sa petitesse et sa taille. Donc la suite des événements, nous l’abandonnons entièrement à Dieu. Nous ne pouvons pas regarder si loin.

Et je vais terminer avec notre Sainte Mère, Notre Mère Bénie qui est la femme de l’Apocalypse, chapitre 12. Nous nous souvenons de cette femme avec douze étoiles autour de la tête et la lune sous les pieds. Elle est un signe dans le ciel. Mais que fait cette femme, après tout ? Saint Jean nous dit qu’elle s’oppose au dragon, un dragon très puissant. Il a dix têtes, à la différence du serpent de la Genèse. Il a dix têtes. On [n’]a seulement qu’une seule paire de pieds. Elle ne peut piétiner dix têtes en même temps, il me semble.

Saint Jean dit que la femme va dans le désert ; c’est-à-dire qu’elle écrase sûrement la tête du diable, bien sûr, mais d’une façon différente. Cela signifie qu’elle détruit le raisonnement et les fausses raisons qui nous sont proposées, quelle que soit leur origine. Elle écrase les faux raisonnements, elle n’a rien à voir avec ces raisonnements. Et elle va dans le désert, c’est-à-dire qu’elle ne reste pas sur le terrain de l’ennemi. Maintenant, l’ennemi est furieux.

Et c’est très intéressant : elle va dans le désert afin de trouver de la nourriture pour son enfant. Est-ce vous trouvez beaucoup de choses qui poussent dans le désert, vous ? Avez-vous déjà vu pousser des citrouilles en Arabie Saoudite ? Non. Rien ne pousse en ces lieux. Alors, pourquoi devrions-nous trouver de la nourriture dans un endroit où il ne pleut pas ? Eh bien, c’est parce que vous trouvez Dieu quand vous quittez le monde. Qu’est-ce qui se passe au bout d’un certain temps lorsque vous quittez les grandes églises, les institutions et tout le reste ? Peut-être que nous avons été infectés par le libéralisme. Je veux dire qu’il y a d’autres endroits du monde où le libéralisme et la mondanité sont beaucoup plus grands qu’aux États-Unis. Mais le libéralisme est également rampant aux États-Unis. Partout dans nos centres, il y a eu une infiltration de libéralisme. Et c’est pourquoi la femme de l’Apocalypse prend régulièrement son enfant dans le désert où il n’y a rien, où tout doit être démarré à nouveau.

Le désert signifie la chapelle-garage, la nécessité de tout reconstruire. Et les anciens de nos chapelles diront : « oui, vous vous souvenez, il y a 40 ans c’était exactement la même chose, vous savez ? Et puis, ils nous appelaient désobéissants de même. C’est le même scénario qui se reproduit. »

Et puisque le diable ne peut pas combattre la dame sur son champ de bataille, il envoie une grande marée, il envoie de grands fleuves, de grandes eaux. La grande marée dont parle saint Jean dans l’Apocalypse, je crois que c’est le monde moderne, ce grand flux du libéralisme, toutes les choses qui nous entourent, par lesquelles il balaie les gens, par la seule puissance de cette marée. Mais puisque le désert est sans eau, il absorbe cette marée qui ne peut noyer la femme de l’Apocalypse, car le désert est très sec.

Nous devons rester à l’écart du monde et de l’esprit du monde : mes petits enfants, n’aimons pas ce monde et les choses qui sont dans ce monde. Ne vous laissez pas duper par la majesté des choses ou leurs institutions. Comme Jérémie le disait aux Hébreux : « Vous comptez sur la majesté du temple. Vous dites : « le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur. » »

Ne mettez pas votre confiance dans les institutions humaines. Dans l’institution divine de l’Église, oui, mais pas dans les institutions humaines. C’est pourquoi, lorsque Salomon a construit le temple, Dieu lui a dit : Tu vois ce temple, toutes ces choses ? Je détruirai le temple, Je détruirai le mur extérieur du sanctuaire, Je détruirai la ville, Je raserai ton palais royal, tout partira en fumée, si tu ne m’es pas fidèle.

Nous ne sommes pas adeptes des guerres, des institutions, de la sécurité de nos organismes bancaires, de notre dispositif juridique, des grandes écoles que nous avons construites, du film merveilleux que nous faisons sur Mgr Lefebvre, de nos publications et bla bla bla bla. Nous ne sommes pas dépendants de cela. Si nous avions besoin de cela, alors nous devrions revenir au Novus Ordo, où les institutions sont beaucoup plus grandes et beaucoup plus impressionnantes.

Nous sommes des disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ et de son message. S’il s’avère que le message de Notre Seigneur est mis en péril par les chefs de la FSSPX officielle, alors nous devons aller dans le désert à nouveau. Et ils peuvent toujours essayer de nous envoyer leurs eaux, leur force institutionnelle qu’ils ont expérimentée pendant 40 ans. Ils peuvent toujours essayer. Nous sommes maintenant dans ce désert, et nous nous réorganisons et faisons les canots de sauvetage, des canots de sauvetage, des canots de sauvetage, des canots de sauvetage, parce que l’Église catholique à bien des égards est un canot de sauvetage. C’est l’arche de Noé.

Et quand le jour viendra au bout d’un certain temps, parce que c’est l’histoire de l’Église, qu’une traîtrise survienne, le canot de sauvetage sortira de cette petite bouteille flottant sur l’océan et fera partie de l’histoire de l’Église.

Comment l’arbre de l’humanité se flétrit, nous ne le savons pas. Notre-Dame parle d’un grand sursis, d’un grand triomphe. Comme ce triomphe était grand au début du livre des Macchabées, et c’était juste le fait d’une seule famille… Il y a donc un sursis à venir, et ce sera un immense triomphe. Ce ne peut pas être un triomphe s’il n’est pas contre toute attente, sinon, ce n’est pas un triomphe, mais une simple victoire, une victoire ennuyeuse et médiocre. Notre-Dame a promis une victoire spectaculaire parce que Notre-Seigneur veut l’honorer. Il veut lui montrer quelque chose qui la glorifie vraiment. Il est déterminé à cela.

Et c’est pourquoi nous résistons. Notre résistance repose sur la puissance de la femme de l’Apocalypse, celle qui écrase la tête en tout temps ; comme Jahel, elle prend le clou de la tente et elle cloue Sisara sur le terrain, comme celle qui a tué Abimélec, elle lui jette une meule de moulin sur la tête, et comme Judith, elle lui coupe la tête.

Dès que nous voyons un faux raisonnement quelle que soit son origine, ce n’est pas l’origine du raisonnement que nous respectons. Dès que nous voyons la tête du diable, c’est-à-dire son raisonnement, sa façon de penser, sa façon de brouiller les concepts, comme ils l’ont fait dans la Déclaration en utilisant l’expression « le Magistère continu de l’Église, » nous ne savons pas à quel Magistère cela fait référence. Mgr Lefebvre, au contraire, faisait toujours clairement la distinction entre les deux Magistères opposés. Dès que nous voyons ce flou, cette pensée diabolique de brouillage de la clarté du concept, nous l’écrasons !

Et ce n’est pas grave si cela vient de la bouche de Mgr Fellay. Ce n’est pas grave si c’est Mgr Fellay lui-même qui excuse Vatican II cinq fois en trois mois. Cela n’a pas d’importance pour nous.

L’abbé Hewko lui a écrit, et Mgr Fellay a répondu : Eh bien, je prends mon temps, je suis prudent et sage. Donc il dit au fond : je ne rétracte pas ces déclarations. Je ferai probablement plus que cela, plus tard dans la même ligne.

Ainsi, ces déclarations sont issues de notre bien-aimé Supérieur, mais nous les écrasons parce que nous suivons Notre Sainte Mère, qui n’a rien à voir avec ces faux raisonnements. Et si cela signifie que nous devons la suivre dans le désert une fois de plus, tout comme nos ancêtres et nos pères l’ont fait – nous nous en souvenons, certains d’entre nous se souviennent comment c’était – si ces jours nous sont imposés, nous devons y faire face pour l’amour de Notre Sainte Mère.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.


 

NDLR du CatholicaPedia : Commentaires reçus par ailleurs :

Pitoyable !!! L’extrême désarroi d’un prêtre de la FSSPX !…

Et dire qu’ils sont un « corps uni » de la même veine…. Cela fait frémir !….

Il ne sortira jamais rien de bon de ces prêtres “formés” à Écône !… Déjà Mgr Lefebvre voulait tout refaire « comme avant » le Concile…

« Malheureusement cette tragédie apocalyptique n’a pas servi de leçon à ceux qui ont voulu résister aux hérétiques conciliaires. Au lieu de se former aux méthodes subversives modernes et apprendre à contrer les manœuvres révolutionnaires des clercs en soutane, Mgr Lefebvre et ses jeunes prêtres dont il a voulu s’entourer exclusivement, ont voulu tout refaire “comme avant” le Concile. En particulier, ils ont repris les livres liturgiques qui avaient cours juste avant le concile, c’est-à-dire la liturgie des francs-maçons Béa, Bugnini et Roncalli. Si le conciliable de “Vatican d’eux” a pu être réalisé, c’est que l’Église était complètement paralysée, chloroformée, infiltrée, neutralisée “avant le Concile”. Le remède ne consistait pas, comme n’a cessé de le répéter Mgr Lefebvre, de refaire “comme avant”, mais de reprendre les bons principes catholiques pour les appliquer sans compromission, de manière antilibérale.

« Bien au contraire, cette résistance fut molle, indécise et surtout incohérente. Mgr Lefebvre tantôt louait et encourageait ses prêtres antilibéraux, tantôt il les blâmait et même les renvoyait de sa Fraternité pour prouver à Rome qu’il n’était pas “sédévacantiste” et même qu’il détestait ces gens-là ! L’ennemi a évidemment très vite repéré cette faiblesse et s’est engouffré dedans. Il n’a eu de cesse de discréditer tous ceux qui, à l’extérieur de la Fraternité comme à l’intérieur, luttaient contre les incohérences doctrinales de Mgr Lefebvre et rappelaient le dogme de l’infaillibilité du Pape et de son magistère. »

(Abbé Grossin – La Tour de David – juillet 2012)

* * *

Il n’y a pas grand-chose à faire hormis prier pour eux bien sûr ! Ce sont les fruits amers du châtiment car ce serait une erreur de penser que le châtiment s’applique d’abord aux conciliaires !

Pour eux pas besoin d’autre châtiment que de se trouver ipso facto hors de l’Église par leur apostasie, hérésie et modernisme.

Plus j’avance en âge et plus j’analyse les textes historiques du traditionalisme (tout particulièrement en France) plus je me persuade que ce châtiment de Dieu touche d’abord tous ces traditionalistes plus ou moins libéraux et mondains, tous ces fidèles consommateurs de sacrements (dont nous-mêmes avons sans doute été très coupablement à certaine époque), tous ces évêques et prêtres qui se croient l’Église et qui se sont glorifiés plus ou moins dans leurs œuvres au lieu de tirer les nécessaires et crucifiantes conclusions que même la Rome apostate leur suggérait à de multiples reprises et notamment à Mgr Lefebvre dont la responsabilité est immense en ce domaine …lui-même victime relative (car je ne juge pas Mgr au for interne) des erreurs qui ont envahi notre Sainte Mère l’Église depuis le XIXème siècle.

L’Église, épouse immaculée de Notre-Seigneur, ne saurait souffrir le moindre double langage et la moindre ambiguïté de pensée. Les traditionalistes lui ont montré leur mépris car leur esprit appartenait déjà au monde…et la réponse de Dieu ne s’est pas fait attendre !!!

Ces prêtres méritent en toute justice ce qui leur arrive mais nous devons supplier le Ciel de leur faire miséricorde car il en va de leur salut éternel dans la mesure où leur ordination est parfaitement valide.

 


[1] NDLR du CatholicaPedia : Après le premier forum “Tenu par des Dames” (Te Deum) , un second s’est levé…(Un évêque s’est levé!) avec Gentiloup (alias Coeur de Chouan) au commande et InDominoSperavi (entre autres) et bien d’autres de la Gente féminine !

Gentiloup ne peut pas vivre sans parler sur un forum.

Elle avait quitté le FC. ; Elle était venue sur le LFC. ; Puis elle a quitté le LFC. ; Et ensuite elle est revenue sur le FC. : Elle est passée par FECIT ; ET elle a créé lefebvristes.forum-box.com « Un évêque s’est levé ! »… le forum personnel d’une ancienne de FECIT, du FC, du LFC, etc…

Elle est anti-sédévacantiste et elle croit qu’elle va sauver la F$$PX de toutes velléités de ralliement ( ! ) :

« Ce forum je le répète pour la énième fois a été créé, non pour encourager la division, mais au contraire pour sauver en même temps que la FSSPX, toutes les âmes des fidèles. »

Pour mieux la situer :

Sujet : Gentiloup !

Gentiloup sur le LFC a écrit : Vous savez ce qui est agaçant, avant j’ai assez longtemps participé à des forums prétendument catholiques mais où des protestants ne cessaient de protester.

Avec les sédévacantistes j’ai l’impression de me retrouver avec les mêmes sectaires, toujours à brandir citations sur citations pour prouver tout et son contraire. C’est usant.

Puisque vous parlez de secte, sur ce forum j’ai l’impression d’être en présence d’une secte sédévacantiste.

C’est exactement les mêmes procédés, jusque dans le détail et le besoin autoritaire de convaincre à coup d’enfilades de citations.

Citation : Je vais zapper tout ce qui vient des sedevacs car il n’y a rien de sanctifiant à en tirer.

_______________________________

Chaussis : Je connais (un peu !) Gentiloup, et le problème, partagé avec beaucoup d’autres, est de fonctionner “au sentiment” !

Je crois comprendre la remarque, parce que j’ai connu (un peu) cette gente.. Gentiloup…

Pour elle, le primat de l’existence, c’est l’espérance, mais l’espérance vu du coté “sentiment humain” ;

Donc, elle se berce d’illusions en se persuadant que, grâce à BXVI, l’Église est en voie d’être sauvée !!! Alors que, dans l’optique sédévac, le monde pécheur va à son châtiment, antichrist ratsingeriens en tête : c’est trop désespérant !

Donc, pour elle : sanctification = espoir sentimental d’une résurrection de l’église, grâce au héros BXVI, et sédévac = catastrophe désespérante = pas de sanctification !!!

Alors, invitons cette brave historienne à se remémorer les passages dramatiques de l’histoire, qui ont été les plus glorieux pour la sainteté de l’église, grâce à ses martyrs, par exemple !

quoi de plus désespérant, à vues humains, que de finir dans la gueule des lions, et sur les cornes des taureaux furieux ???

« deux amours ont bâti deux cités… » le grand St augustin a toujours raison : il faut choisir !!!!!!!! le confort du conformisme ratsingérien du Monde immonde, ou l’inconfort « désespérant » de la fidélité à la Seule et Pure Vraie Foi….

[2] NDLR du CatholicaPedia : La Hootenanny est un rassemblement de musiciens folk de caractère festif aux États-Unis.Woody Guthrie et Pete Seeger baptisèrent ainsi leurs réunions musicales hebdomadaires à New York dans les années 50. Joan Baez a justement comparé les Hootenannies pour la musique folk aux jam sessions pour le jazz. En plus de la musique, on y trouve des buffets et des lectures de poésie. Les Hootenannies sont aussi l’occasion de forums et de débats sur des problèmes socio-politiques.

« Hootenanny » est devenu le nom d’une émission de musique folk pendant les années 1960 sur la chaîne américaine CBS. (Source wikipedia.org)

M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (III)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 3 —

QUELQUES RÉFLEXIONS FAISANT SUITE À LA CAUSERIE DE L’ABBÉ BELMONT DU 26/6/2012

 

M. l’abbé Belmont a donné, le 26 juin dernier, une causerie qu’il a qualifiée d’« amicale » sur son Blog Quicumque, avec la présentation suivante :

Les catholiques de tradition à la croisée des chemins

Causerie amicale par Monsieur l’Abbé Hervé Belmont

le mardi 26 juin à 20h30 dans les chais du

Château La Prioulette

(à Saint-Maixant, face au château Malagar)

Le contenu et le ton de cette causerie ont été très « soft », car son but était de porter un regard extérieur sur des transactions et des négotiations (sic!) qui ne faisaient que révéler impasses et contradictions.

Dans l’assemblée (modeste) étaient présents des auditeurs qui « débarquaient » au profit desquels il fallait présenter progressivement les enjeux.

La conclusion que j’aurais voulu que chacun en tire étaient : il faut aimer l’Église, il faut étudier sa doctrine, il faut rejeter l’erreur et l’« esprit politique » (de politique ecclésiastique) pour vivre de la foi, de l’espérance et de la charité.

Venez et voyez (ou plutôt écoutez).


Écoutez ici la causerie de l’abbé Hervé Belmont : [audio:http://catholicapedia.net/audio/2012-06-26_ab-Belmont_causerie.mp3|titles=Causerie amicale|artists=Mr l’Abbé Hervé Belmont]

Un correspondant, ingénieur de formation, nous a adressé son analyse que nous publions ci-dessous, en le remerciant chaleureusement :

Quelques réflexions faisant suite à la causerie de l’Abbé Belmont du 26/6/2012.

par Un ingénieur.

 

Gaude Maria Virgo, cunctas haereses, sola interemisti
(Trait de la messe Salve Sancta Parens)

 

La causerie du 26 juin 2012 est dans l’ensemble d’un bon niveau, l’Abbé Belmont répondant avec précision et assurance aux questions qui lui sont posées. On y trouve néanmoins certaines affirmations auxquelles aucun catholique ne devrait adhérer. Bien qu’elles aient été faites dans l’exercice difficile d’un discours oral, traduisent-elles la pensée exacte de l’Abbé Belmont ?

 

1) Est-il illégal de défendre la foi ?

À la minute [21’50], l’abbé Belmont soutient qu’il ne faut pas « faire semblant d’être dans la légalité (…) Nous sommes dans l’illégalité, parce que nous voulons défendre la foi ». Par la légalité, l’abbé Belmont entend la conformité au droit canon de l’Église, puisqu’il trouve grotesque l’usage du droit canon par la FSSPX, comme motif d’exclure Mgr Williamson. Tandis que, par ailleurs, la FSSPX fait fi du droit canon vis à vis de Ratzinger (alias Benoît XVI) qu’elle reconnaît comme pape.

Or, affirmer que nous sommes dans l’illégalité (vis à vis du droit de l’Église) parce que nous voulons garder la foi (c’est-à-dire rester catholiques) est une erreur. En effet, le droit canon de l’Église catholique, apostolique et romaine, ne peut s’appliquer qu’aux catholiques (il a pour objectif de faciliter le salut des âmes).

Dire le contraire serait absurde. Tout le monde comprend que le code de la route ne s’applique qu’à ceux qui empruntent le réseau routier français ne s’applique pas aux automobilistes d’Argentine. De même, il ne viendrait à personne l’idée de dire que la loi de l’Église est en vigueur chez les bouddhistes ou les mahométans (même s’il est à souhaiter qu’ils se convertissent et qu’elle s’applique à eux). Le droit canon de l’Église catholique ne peut s’appliquer qu’à ceux qui sont encore catholiques, c’est-à-dire qui sont restés fidèles à l’enseignement et à la pratique de l’Église de toujours.

Or, la secte conciliaire n’est PAS l’Église catholique. Comment le code de droit canonique pourrait-il s’appliquer aux hérétiques et apostats de la secte conciliaire ? Ils s’en sont d’ailleurs forgé un nouveau sur-mesure (en 1983) pour épouser leur hérésie…

De toute évidence, au sein de l’Église, dans les temps troublés que nous vivons, il n’est pas facile de dire ce qui s’applique ou non du code de droit canon. Comme le souligne l’Abbé Belmont dans sa causerie, la hiérarchie catholique a disparu (ce que l’Abbé Belmont oublie de dire, c’est que cette disparition est un châtiment de Dieu sur les mauvais clercs, à cause de péchés en amont. Quels sont ces péchés ?), et, comme l’autorité est une composante essentielle du droit, il n’est pas toujours aisé pour un Catholique de savoir de qu’il faut faire. Comment le code de droit canon peut-il encore s’appliquer dans l’Église ? Prenons une comparaison simple avec le code de la route et supposons qu’un bombardement nucléaire fasse disparaître toutes les autoroutes françaises. On peut sans se tromper affirmer que la partie du code de la route concernant les autoroutes ne s’appliquera plus temporairement, parce qu’il est sans objet. Par contre, le code concernant les routes départementales et nationales pourra encore être appliqué. De même, pour le droit canonique, on peut dire que ce qui touche la juridiction ordinaire ne s’applique plus temporairement, mais que les dispositions du droit canon pour les périodes extraordinaires s’appliquent au cas par cas.

Quant à Mgr Fellay et aux autres membres de la FSSPX, ils seraient en droit d’invoquer les articles du droit canon qui s’appliquent dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, s’ils n’étaient pas eux-mêmes, hélas, hérétiques (en effet, comme ils professent des hérésies sur le neuvième article du Credo, et sur l’infaillibilité pontificale, ils ne font plus ipso-facto partie de l’Église, et le droit canon ne les concerne plus). L’hérésie de la FSSPX constitue la raison essentielle de l’absurdité de leur recours à un droit canon qui leur est étranger. L’Abbé Belmont a raison lorsqu’il affirme que la position de la FSSPX est contradictoire du point de vue logique, et qu’il est absurde et pathétique de voir la FSSPX « faire semblant d’être dans la légalité », mais n’oublions pas que le péché de la FSSPX est avant tout son hérésie, qui a pour conséquence funeste cet horrible aveuglement dans tous les domaines (les billevesées canoniques fraternitaires sont la conséquence de ce foudroyant aveuglement).

 

Quelques réflexions maintenant pour ceux qui penseraient (j’espère qu’il n’y en a plus), que la secte conciliaire est “matériellement” l’Église catholique. Où peut-on classer le code de droit canon, dans la matière ou la forme de l’Église ? Si l’on considère que ce code fait partie de la matière de l’Église, il faut alors reconnaître que les erreurs graves qu’il contient (notamment la collégialité) font partie de la matière de l’Église, donc que l’Église est matériellement hérétique. Mais si le droit canonique (celui de 1917) fait partie de la forme, on doit alors reconnaître que la secte conciliaire n’a plus rien de commun avec ce droit (puisque selon la thèse, elle n’est plus “formellement” l’Église catholique). Donc, même dans cette logique étrange, vouloir garder la foi, ce n’est pas être dans l’illégalité !

 

2) De la certitude de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux.

À la minute [1:02:00] et suivantes, l’abbé Belmont continue :

« Pour ce qui est de la nouvelle messe, est-ce que je crois à la validité de la nouvelle messe ? Non, sans en avoir la certitude absolue. Je ne crois pas et je vais vous en donner la raison. Saint Thomas d’Aquin dit : c’est la foi, la foi de l’Église catholique, qui fait l’efficacité des sacrements, qui met en relation Jésus-Christ, qui est la source de l’efficacité des sacrements, avec le signe sacramentel. C’est la foi de l’Église. Quand le ministre d’un sacrement veut faire ce que fait l’Église, c’est qu’il veut faire ce qui est la foi de l’Église, c’est un acte de foi ; et qui est inscrit dans le rite de l’Église, qui est une profession de foi. Et le nouvel Ordo de Paul VI est un rite qui est protestant. Ce n’est pas moi qui le dit ; il a été confectionné avec l’aide de six protestants ; il y a des tas de pasteurs protestants qui ont dit, quand il est paru : Ah ! Autrefois on ne pouvait pas célébrer la messe (…) mais maintenant on le peut tout à fait.

(…) C’est un rite protestant, les paroles de la consécration ont été changées, et, hasard, les mêmes changements que Luther avait fait, c’est-à-dire la suppression de l’incise Mysterium fidei dans les paroles de la consécration du vin, et l’adjonction du Quod pro vobis tradetur, qui sera livré pour vous, dans les paroles de la consécration du pain. Faisant de ces paroles un récit historique, qui est historiquement exacte peut-être, mais ce n’est pas la question… Ce n’est maintenant plus des paroles sacramentelles, des paroles efficaces, une action qui se passe ici, maintenant, sur l’autel où le sacrifice de Jésus-Christ est offert. Luther avait l’Offertoire en abomination, on a supprimé l’Offertoire, remplacé par une présentation des dons, et qui n’est plus du tout ce sacrifice commencé par lequel les fidèles s’unissent au Sacrifice de N-S-J-C. Luther disait qu’il faut que ce soit la liturgie de la parole qui prenne le dessus. C’est clair que c’est ce qui s’est passé. Alors la nouvelle messe est vraiment le fruit le pire de Vatican II, parce que c’est un fruit qui est réellement protestant d’intention. Il s’agit d’aligner le rite de la messe sur la conception qu’en avaient les protestants. Alors je ne crois pas, je n’en ai pas la certitude absolue, parce que je ne suis pas le Bon Dieu, je ne suis pas infaillible. Si vous m’apportez une hostie consacrée à la nouvelle messe et que vous me dites : marchez dessus ! Je ne marcherai pas dessus. Évidemment. Mais, je ne crois pas que c’est valide.

(…) C’est la conclusion d’un raisonnement, ce n’est pas une évidence directe.

(…) Le rite de la consécration épiscopale a été bouleversé par Vatican II. C’est même le premier sacrement qui a subi de plein fouet la réforme liturgique, où on a dénaturé le rôle du sacerdoce. Et alors, il y a ce problème : ces nouveaux rites, qui ne sont pas traditionnels, qui ne sont pas promulgués par la véritable autorité de l’Église, sont-ils valides ? Et bien, je pense que non. Je n’en sais rien absolument, mais je pense que non.

(…) Les sacrements ont besoin de certitude. J’ai besoin de la certitude que je suis prêtre. Et cette certitude, je l’ai par l’Église. J’ai été ordonné par Mgr Lefebvre, qui est un véritable évêque de l’Église, nommé par Pie XII, et l’Église garantit la continuité du sacerdoce depuis les Apôtres. C’est dans le catéchisme de Saint Pie X, tout simplement. L’Église garantit l’identité de la doctrine et des pouvoirs de l’Église. A partir du moment où par le rite (ou d’un autre moyen), je me sépare de cette continuité, de cette apostolicité, je ne sais plus. Les sacrements ont besoin de certitude. Il faut que je puisse donner ma foi à la présence réelle, que je puisse donner ma foi au sacerdoce, j’ai besoin de certitude. Et le propre de Vatican II, c’est d’avoir introduit, au minimum l’incertitude partout. On bouleverse tout avec un esprit protestant qu’on déclare, et la certitude est partie.

(…) L’incertitude dans le domaine sacramentel, c’est la même chose que l’invalidité. Si je ne suis pas sûr, je m’abstiens.

(…) Que sont réellement (ces nouveaux prêtres) ? Je ne sais pas. »

 

On touche ici une lacune de l’abbé Belmont et de la majeure partie des prêtres dits de Tradition. On continue à nous faire croire que la question de l’invalidité du nouveau rituel ne serait pas absolument tranchée, qu’il y aurait essentiellement un problème dans l’intention de ceux qui l’ont conçu, et chez les ministres conciliaires, et que, comme il est difficile de juger de l’intention, et comme on n’est pas le Bon Dieu, on ne pourrait pas conclure définitivement. On joue avec les probabilités ! Or il n’y a des vérités que l’on peut affirmer avec vérité et certitude, même si elles sont la « conclusion d’un raisonnement », parce que précisément la mise en lumière de ces vérités s’appuie sur la foi catholique, sur le magistère de l’Église de toujours. Je suis aussi sûr de l’existence de l’adorable Trinité que si j’en avais la claire vision au Ciel, parce que l’Église me l’enseigne, et qu’assistée par le Saint-Esprit, elle ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Non, les « ténèbres de la foi » n’empêchent point les certitudes du domaine de la foi !

Par ailleurs, certes nous avons besoin de la certitude de la validité des sacrements, mais nous avons aussi besoin de la certitude de l’invalidité des faux-sacrements !

Or, cela fait maintenant plusieurs années que l’équipe Rore Sanctifica a publié sa démonstration très solide de l’invalidité ontologique du rituel des sacres épiscopaux, et que cette étude est connue mais superbement ignorée par ceux qui devrait se l’approprier complètement (hors l’Abbé Cekada et quelques autres), et en diffuser le contenu et les conclusions. Oui, nous sommes sûrs que le nouveau rituel des sacres épiscopaux est invalide. Ce serait manquer de foi en N-S-J-C que de penser le contraire. Tout changement substantiel dans la matière, la forme ou l’intention rend le rituel modifié invalide. On en est sûr ! C’est de foi. Or c’est ce qui s’est passé dans le cas des consécrations épiscopales, avec toutes les conséquences cataclysmiques que cela entraîne : les prêtres ne sont plus prêtres, et donc pendant la nouvelle messe de la secte conciliaire (je devrais dire la synaxe), le pain et le vin restent du pain et du vin, et la Sacrifice adorable de N-S-J-C n’est pas renouvelé. « Que sont réellement ces nouveaux prêtres ? ». Des laïcs à convertir !

 

À force d’avoir peur de se tromper sur la validité des sacrements, on en perd la foi dans les sacrements. Ce qui fait que l’Église garantit la continuité de la doctrine et des sacrements, c’est qu’elle a toujours conservé avec un soin jaloux, ce dépôt qui lui a été confié par N-S-J-C. L’Église a toujours su qu’elle n’était pas propriétaire des sacrements, qu’Elle n’en est que dépositaire. Les sacrements constituent une partie essentielle du trésor que l’Époux a confié à l’Épouse. Et le diable essaie de dérober ce trésor à l’Épouse, en le remplaçant pas un faux, une contrefaçon sans aucune valeur !

 

Or que fait l’abbé Belmont (comme beaucoup de ses confrères) sinon anesthésier les fidèles et les empêcher de prendre conscience de ce fait absolument crucial de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux, qui est un faux mise en place par Satan et ses suppôts ? Où est ce soin jaloux qu’il devrait porter non seulement à dire ce qui est, mais aussi à dire ce qui ne peut pas être. L’ennemi tente de détruire le sacerdoce, et les prêtres le laissent détruire, en considérant que c’est un problème secondaire, insoluble ou que Dieu seul peut connaître. L’ennemi tente d’abattre le pommier, mais on continue quand même à s’occuper des pommes, soit parce qu’on ne voit pas l’ennemi s’attaquer au pommier, soit parce qu’on doute qu’il puisse être en train d’abattre le pommier, soit encore parce que Dieu seul peut avoir la certitude absolue qu’il est en train d’abattre le pommier. Quel scepticisme !

 

Il me semble que l’abbé Belmont, après avoir brillamment démontré, dans sa causerie, la nécessité de l’étude et les énormes lacunes actuelles, devrait convenir sans peine de son devoir (et de celui de tout prêtre catholique) d’étudier cette question précise à fond, parce qu’elle fait partie du fondement même du sacerdoce catholique. Et, dans le cas où il maintiendrait sa position actuelle (ce qu’à Dieu ne plaise), l’honnêteté intellectuelle et la soumission que nous devons tous avoir pour la vérité, l’obligerait, en quelque sorte, à démontrer au préalable que l’équipe de Rore Sanctifica s’est trompée, ou que les arguments qu’elle avance ne sont pas probants…

 

Par ailleurs, psychologiquement, en raison de prise de position aussi “douteuses” de leur prêtre, que ferait la majeure partie des fidèles si (par exemple) les prêtres valides et fidèles venaient à disparaître du sol français (ce qui est en passe de se produire), sinon se tourner vers ces (faux)-sacrements probablement parfois valides à en croire certains clercs. Après tout, si on n’est pas absolument certains qu’ils sont invalides, on n’est pas non plus absolument certains qu’ils ne puissent pas être valides de temps à autre. Et combien alors s’abstiendront dans le doute ? Combien, par le passé, ont fait le bon choix devant de semblables dilemmes ? La peur de manquer, d’être privé de tout, fera, comme toujours, son effet. Sauf que cette fois-ci, il sera trop tard, on nous aura volé (au moins localement) nos bijoux de famille !

 

3) Le problème de l’absence de foi chez les évêques.

À la minute [1:09:00], l’abbé Belmont affirme qu’« il y a encore des évêques qui font réellement partie de la hiérarchie de l’Église, parce qu’ils ont reçu un mandat apostolique pour en faire partie ; maintenant, il y en a peut-être qui ont perdu la foi… ».

Cette affirmation est inversée. Un évêque ne peut “réellement” faire partie de la hiérarchie de l’Église que s’il a la foi (s’il a perdu la foi, ipso-facto il a quitté l’Église, et a fortiori sa hiérarchie). La question devrait plutôt être : y a-t-il encore des évêques catholiques (c’est-à-dire qui professent encore en parole et en actes la foi catholique de toujours) qui ont reçu un mandat apostolique par une autorité légitime ? En reste-t-il encore ? Dieu seul le sait.

L’affirmation de l’Abbé Belmont est cohérente avec son absurde recours à un évêque apostat pour faire des confirmations (ce qui a été réfuté dans le dernier numéro de la Voix des Francs).

 

In Christo et Maria.

* * *

Nous sommes curieux de voir si M. l’abbé Belmont va répondre à cette très bonne analyse de notre correspondant… Nous lui ouvrons nos colonnes ! Va-t-il répondre ? Lui qui pense que « la vérité est peut-être ailleurs » !

Monsieur l’abbé, étudiez Rore-Sanctifica (les livres sont tout près de chez-vous ! demandez au directeur des Éditions Saint-Remi que vous connaissez si bien… vous n’aurez pas de port à payer.) avec toute votre science et venez nous donner vos arguments si vous avez des réfutations pertinentes à formuler.

Cave Ne Cadas

 

 

 

Written by Cave Ne Cadas

août 18th, 2012 at 5:48 pm

Posted in Abbé Belmont,Courrier des Lecteurs,Invalidité nouveaux sacrements

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (II)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 2 (a) —

Réponse au bulletin
n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance
juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

LA VOIX DES FRANCS CATHOLIQUES N°25, des éditions Saint-Remi est parue début juillet.

ÉDITORIAL

Notre récente publication de la traduction française originale de l’excellent ouvrage du père Fahey était l’occasion de vous présenter ce nouvel auteur, « le Delassus de langue anglaise », le révérend père Denis Fahey (1883 – 1954). Toutes les personnes qui s’intéressent de près au règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ devraient lire attentivement cet ouvrage, qui manifeste un véritable esprit catholique antilibéral, en ce sens que non seulement il expose la doctrine catholique sur l’organisation de la société, mais aussi il étudie le propre camp de l’ennemi et ses méthodes. La faiblesse des catholiques qui fait la grandeur des méchants, provient souvent de l’ignorance de l’organisation et des méthodes de « la synagogue de Satan ».

 R. P. Denis FAHEY : « Le Corps Mystique du Christ et la Réorganisation de la Société » : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201262

* * *

Notre maison d’édition et sa ligne éditoriale ont été prises à partie dans une polémique privée dévoilée au public par M. l’abbé Belmont dans son bulletin « paroissial ». Que le lecteur ne s’étonne pas si nous y consacrons un article, au-delà de la querelle des personnes il y trouvera une enrichissante réflexion, et nous le devions pour y défendre la vérité sur trois points essentiels battus en brèche : la tentative de recourir à un évêque conciliairele dénigrement de Mgr Gaume que le célèbre abbé Darras qualifiait de père de l’Église ((« Gaume est un Père de l’Église, digne de figurer même parmi les docteurs. » Abbé Darras, Histoire de l’Église, Louis Vivès, 1888, tome 42, pp., disponible aux ESR.)) – et la négation de la mission divine de la France. Les ESR ont en effet à cœur de dénoncer l’église Conciliaire issue de Vatican II comme une contre-église n’ayant plus rien de l’Église catholique, agent actif du gouvernement mondial bientôt en place. Ayant publié les œuvres complètes de Mgr Gaume et un grand nombre d’auteurs sur la mission divine de la France, nous nous devions de vous donner des arguments pour vous permettre de juger des appréciations de M. l’abbé Belmont ((Il nous est particulièrement pénible d’avoir à nous opposer ainsi à un prêtre que nous apprécions par ailleurs pour son réel dévouement sacerdotal.)).

 

Bruno Saglio,

Directeur de la Revue et des ESR.

La Voix des Francs Catholiques

Numéro 25
Juillet 2012

 

Réponse au bulletin

n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance

juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

M. l’abbé Belmont a rendu publique une lettre privée d’un de ses confrères – sans lui en demander la permission – en masquant son identité toutefois, qui lui faisait un certain nombre de remarques[1], mais dans laquelle les éditions Saint-Remi et ma personne sont directement impliquées et nommées. Nous répondrons à trois points sur lesquels M. l’abbé Belmont a tenu à s’exprimer et se justifier, car ces trois points touchent directement le combat de la vérité que notre maison d’édition et notre revue La Voix des Francs Catholiques entendent mener. Au moins cette lettre aura eu le mérite de crever un abcès qui gonflait de plus en plus.

1er point : sa justification pour encourager certains de ses fidèles à recevoir la confirmation dans le rite traditionnel, d’un évêque conciliaire, sacré avant Vatican II.

2ème point : son rejet d’un certain nombre d’auteurs catholiques éminents publiés aux éditions Saint-Remi, en particulier Mgr Gaume.

3ème point : son rejet de la mission divine de la France.

 

I.

Est-il permis de recourir ainsi aux sacrements d’un évêque sacré avant Vatican II avec mandat[2], mais qui « a participé à Vatican II ; il en a reçu les actes ; il a accepté les réformes, notamment liturgiques, qui s’en sont suivies ; il l’a appliqué dans les deux diocèses où il a résidé, et même, dit-on, avec une certaine force ; il n’a pas désavoué ce qui précède.[3] » ?

Le point essentiel par lequel M. l’abbé Belmont va essayer de justifier un tel recours va consister à dire que l’adhésion à Vatican II et ses réformes, même pendant longtemps, de la part d’un évêque prince de l’Église[4], ne constitue pas un motif d’hérésie ou de schisme, et que finalement on peut rester parfaitement catholique tout en adhérant à Vatican II et ses réformes.[5]

Or si Mgr Lefebvre a fondée son œuvre et s’est opposé à Paul VI c’est bien précisément parce qu’il considérait que l’église Conciliaire issue de Vatican II n’était plus l’Église Catholique :

« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. »[6]

 

M. l’abbé Belmont affirme : « pour déclarer qu’il n’est plus catholique, il faudrait savoir dans quelle mesure il sait et veut professer une religion qui s’écarte de la religion catholique sur des doctrines ou des pratiques qui relèvent de la foi. »[7]

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des musulmans :

« L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. »

 

Quel odieux blasphème hérétique que ce décret ! Regarder avec estime les musulmans ! qui adorent un faux dieu abominable. Il n’y a pas besoin d’être théologien pour voir que cette proposition est odieusement contraire à la Foi. Voyez ce qu’en dit le docteur de l’Église saint Alphonse de Liguori :

« Pour ce qui est de la religion Mahométane, tout le monde sait qu’elle n’est autre chose qu’un mélange grotesque de judaïsme et d’hérésies, dont le propagateur fut un homme vil, impudique et voleur, je veux dire Mahomet, qui, avec le concours d’une infâme canaille de sa trempe, séduisit les peuples pour leur faire embrasser une foi et une loi mieux faites pour les bêtes que pour les hommes. Mahomet faisait sonner bien haut que sa religion lui avait été révélée de Dieu, comme il l’écrit lui-même dans son Coran ; mais il suffit de lire ce Coran pour reconnaître que tout ce qu’il renferme est un tissu de fables, d’inepties et d’impiétés. »[8]

 

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des juifs :

« Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Juifs, le saint Concile veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel. Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. S’il est vrai que l’Église est le nouveau Peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Écriture. Que tous donc aient soin, dans la catéchèse et la prédication de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ. »

 

Quelle estime l’Église doit-elle avoir de la synagogue de Satan ? Voilà renié l’enseignement de l’Église qui affirme que ce peuple perfide (per fide : qui a perdu la Foi) est le peuple déicide, et que demeure sur lui ce châtiment qu’il a invoqué lui-même « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu XXVII, 25). Saint Thomas d’Aquin en fait le commentaire suivant dans La Chaîne d’Or[9] : « Cette imprécation pèse encore aujourd’hui sur les Juifs, et le sang du Seigneur s’attache à eux jusqu’à ce jour. »

Les Juifs, incrédules envers la divinité du Christ, constitueront après la chute de Jérusalem un judaïsme talmudique, rabbinique et pharisaïque qui, plus qu’une religion proprement dite, sera en fait une lignée extrêmement hostile au christianisme comportant des thèses qui se traduisent par une extraordinaire violence comme on peut en juger : « Tous les chrétiens doivent être tués sans en excepter les meilleurs » [Zohar I, 219 b] ; « Le meilleur parmi les Goïm mérite d’être mis à mort » [Abhodah Zarah 26 b Tosephoth] ; « Efface la vie du chrétien et tue-le. C’est agréable à la Majesté Divine comme celui qui offre un don d’encens » [Sepher Or Israël, 177 b], violence qui se fera même horriblement blasphématoire et insultante envers le Christ : « Fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère » [Kallah, 1b. (18b)] ; « Mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente » [Zohar III, (282)] ; « Le fils de Pandira, un soldat romain » [Abhodah Zarah II] ; « À la veille de la Pâque a été pendu. Quarante jours avant cela cette proclamation a été faite : Jésus doit être lapidé à mort parce qu’il a pratiqué la sorcellerie » [Sanhedrin 43a] ; « Jésus est dans l’enfer, bouillant dans des “excréments chauds” » [Gittin 57a], et la Vierge Marie, dont le caractère immonde et l’abjecte grossièreté haineuse, nous invitent à ne pas y insister d’avantage. Ceci explique pourquoi, selon le pape Pie IX dans sa lettre Encyclique Etsi multa luctuosa (1873), les Juifs représentent aujourd’hui la “Synagogue de Satan”.[10]

Voilà pourquoi les princes catholiques de toute la chrétienté, avec l’appui de l’autorité de l’Église se sont appliqués au cours des siècles à contenir les juifs pour les empêcher d’accéder aux postes de direction des états, afin d’éviter leur plan de corruption. Les juifs n’ont eu de cesse de tenter d’infiltrer les cours royales par le mensonge et le vice, et ils y sont parvenus, pour, après avoir détruit les monarchies, infiltrer ensuite l’Église elle-même et aboutir à la situation actuelle[11]. Ils ont maintenant les pleins pouvoirs avec une organisation démocratique internationale et une église conciliaire à leurs ordres, qui prône la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

Nous pourrions continuer avec bien d’autres hérésies contenues dans Vatican II. Sur quatre points au moins, les enseignements du concile Vatican II sont tellement en contradiction logique avec les déclarations du magistère traditionnel antérieur qu’il est impossible de les interpréter dans la ligne des autres enseignements déjà contenus dans les documents antérieurs du magistère de l’Église. Vatican II a donc rompu l’unité du magistère, dans la mesure où il a rompu avec l’unité de son objet.

 

Ces quatre points sont les suivants.

La doctrine de la liberté religieuse, telle qu’elle est exprimée au n. 2 de la déclaration Dignitatis humanæ, contredit les enseignements de Grégoire XVI dans Mirari vos et ceux de Pie IX dans Quanta cura, ainsi que ceux de Léon XIII dans Immortale Dei et ceux de Pie XI dans Quas primas.

La doctrine de l’église Conciliaire, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de la constitution Lumen gentium, contredit les enseignements de Pie XII dans Mystici corporis et dans Humani generis.

La doctrine relative à l’œcuménisme, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de Lumen gentium et au n. 3 du décret Unitatis redintegratio, contredit les enseignements de Pie IX dans les propositions 16 et 17 du Syllabus, ceux de Léon XIII dans Satis cognitum et ceux de Pie XI dans Mortalium animos.

La doctrine de la collégialité, telle qu’elle est exprimée au n. 22 de la constitution Lumen gentium, y compris le n. 3 de la Nota prævia, contredit les enseignements du concile Vatican I sur l’unicité du sujet du pouvoir suprême dans l’Église et la constitution Pater æternus.

 

Nous pourrions aussi énumérer les comportements hérétiques des anti-papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul I, Jean-Paul II et  Benoît XVI, leur participation active à des faux cultes, que Mgr Q. A. ne peut pas ignorer.

Par conséquent comment peut-on recevoir les sacrements (même dans le bon rite) d’un évêque qui adhère publiquement à Vatican II et ses réformes ? Par cette adhésion non reniée, il est séparé de l’Église. La première des charités envers cet évêque qui s’est laissé entraîner et convaincre par l’ennemi, serait de lui remettre sous les yeux les hérésies de Vatican II et l’invalidité des nouveaux rituels sacramentaux issus de Vatican II, afin qu’il y renonce définitivement. Une confession franche de la Foi catholique est devenue nécessaire au for externe (le for interne pour faire plaisir à tel ou tel sensibilité traditionnelle ne suffit pas), afin de rejoindre l’Église Catholique. Recourir à cet évêque passé dans le camp ennemi sans ces conditions minimales, constitue un contre-témoignage de la Foi catholique.[12]

Enfin M. l’abbé Belmont prétend que l’église Conciliaire n’est pas une secte : « il n’existe pas une société religieuse qui un beau jour s’est constituée en entité indépendante et qui a pris le nom d’église Conciliaire ; il n’y a pas une sorte de pseudo ou quasi corps mystique antagoniste de l’Église catholique : le corps mystique du diable peut-être ? Faire de l’église Conciliaire une société religieuse pleinement constituée, ayant un être propre, un statut juridique, c’est faire œuvre d’imagination. »[13]

Est-ce le fruit de l’imagination ? Un nouveau concile hérétique Vatican II, un nouveau droit canon hérétique, un nouveau catéchisme reprenant les hérésies de Vatican II, des nouveaux rituels invalides, le tout dans une pratique perpétuelle d’œcuménisme, de communicatio in sacris avec les faux cultes des fausses religions, de références à tous les théologiens modernistes condamnés à l’avance par saint Pie X, et la suprême allégeance au peuple déicide. L’église Conciliaire n’est autre que cette organisation qui a pris naissance avec le concile Vatican II et ses réformes liturgiques qui ne sont pas catholiques, et elle constitue en cela une secte parfaitement définie, qui répand la doctrine condamnée du modernisme “égout collecteur de toutes les hérésies”, qui éclipse la véritable Église Catholique.

 


 

[1] Il s’agit de M. l’abbé Jean-Luc Lafitte qui nous autorise à le nommer, dont la lettre a été approuvée par M. l’abbé Guépin chez qui il est hébergé.

[2] Sacré en 1961, donc mandat de Jean XXIII. On peut se poser la question de la valeur d’un mandat de Jean XXIII, que nous mettons au rang des antipapes. On peut se reporter à l’étude de l’abbé Ricossa sur Jean XXIII publiée dans plusieurs n° de la revue Sodalitium.

[3] Abbé Belmont, bulletin Notre-Dame de la sainte Espérance (NDLSE) n°269. Oratoire Notre Dame de la Sainte Espérance, 3 allée de la Sérénité, 33490 Saint-Maixant.

[4] De la part d’un simple fidèle on pourrait être plus indulgent, car on peut supposer un certain degré d’ignorance non-coupable, mais il n’est pas possible d’invoquer l’ignorance non-coupable pour un évêque en matière de dogme.

[5] « Rien ne permet d’affirmer catégoriquement que Mgr C. Q-A. a quitté l’Église catholique. Ni par apostasie, car il n’a jamais voulu abandonner le nom chrétien ; ni par schisme parce qu’il n’est jamais entré dans une secte identifiée ; ni par hérésie, parce qu’il n’a pas proclamé qu’il refuse de croire ce que Jésus-Christ nous enseigne par l’Église. Celui qui voudrait l’affirmer qu’il a abandonné l’Église d’une de ces trois manières devrait le démontrer. » Abbé Belmont, NDLSE n°269

[6] Mgr Lefebvre dans sa lettre de 1976 Quelques réflexions à propos de la ‘supens adivinis’. Mgr Lefebvre déclarait aussi clairement, à propos du concile Vatican II : « Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Église du passé, est un Concile schismatique. » (Mgr Lefebvre, le Figaro, le 4 août 1976.)

[7] Abbé Belmont, NDLSE n°269.

[8] Saint Alphonse et l’Islam, éd. Saint-Remi, p. 18, extrait du Traité Les Vérités de la Foi, Partie III, Chap. XI.

[9] La Chaine d’Or, tome I, p. 570, éd. St-Remi.

[10] Nous renvoyons le lecteur au catalogue des ESR sur le thème judéo-maçonnerie extrêmement fourni.

[11] Lire par exemple La Conjuration Antichrétienne de Mgr Delassus, 1 grand volume 438 p. 40 €, ou Deux Mille Ans de Complot contre l’Église de Maurice Pinay, 2 vol. 907 p., 48 €, disponibles aux ESR.

[12] Les vendéens pendant la révolution, plutôt que de recourir aux prêtres schismatiques de leur paroisse, risquaient leur vie pour recevoir les sacrements des prêtres non-jureurs cachés dans les bois. Notons que le schisme des prêtres jureurs était quelque peu moins grave que les hérésies modernistes de Vatican II.

[13] Abbé Belmont, NDLSE n°269.
 


 

À suivre


Written by Cave Ne Cadas

août 17th, 2012 at 4:28 pm

Posted in Abbé Belmont,église Conciliaire,La Voix des Francs

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