13019

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘romaine’ tag

QUESTIONS OBJECTIVES À MONSIEUR L’ABBÉ LAFITTE

with 48 comments

 

Questions Objectives à Monsieur l’Abbé Jean-Luc Lafitte

 

À propos d’une conférence de doctrine « L’appartenance à l’Église catholique ».

abLafitte20130908_400px

La quatrième condition énoncée pour l’appartenance à l’Église catholique serait de reconnaître le pape comme Vicaire de NSJC, mais cela est insuffisant ; Boniface VIII dans Unam Sanctam déclare qu’il est nécessaire au salut d’être soumis au Vicaire du Christ, c’est-à-dire de lui obéir quand il exerce son gouvernement, qui est distinct de l’enseignement.

Donc, première question : Jean XXIII, Paul VI,, Jean-Paul I, Jean-Paul II, Benoit XVI, François Ier furent-ils, ou sont-ils les Vicaires du Christ ?

Sachant qu’ils ont : modifiés en substance les sacrements institués par NSJC et le seul véritable sacrifice source de toutes les grâces, modifiés la doctrine en adoptant des thèses condamnées auparavant par leur prédécesseurs, qu’ils tentent de modifier la constitution divine et monarchique de l’Église, qu’ils se prostituent avec les démons des fausses religions, ils ne peuvent-être que schismatiques, et donc en dehors de l’Église. Comment peuvent-ils être alors des papes véritables ?

« Car toute faute, même un péché grave, n’a pas de soi pour résultat – comme le schisme, l’hérésie, ou l’apostasie – de séparer l’homme du Corps de l’Église » Pie XII Mystici Corporis Christi.

 

L’obéissance au Souverain Pontife n’est-elle due qu’en matière de foi et de mœurs ?

Celui qui agit comme successeur de NSJC et non comme son représentant, comme son Vicaire, peut-il être considérer comme le pape légitime, alors qu’il usurpe le pouvoir de son Maître ?

Que le pape ne soit pas infaillible à chaque fois qu’il ouvre la bouche, cela est évident, et qui pourrait être assez insensé pour soutenir une telle bêtise, mais le Magistère Ordinaire ? Cela limiterait le Vicaire du Christ à être un instrument inerte, et non humain, et c’est contraire à la constatation du progrès de l’explicitation du dépôt qui demeure le même en substance mais passe de l’implicite à l’explicite.

« Le Magistère de l’Église, établi ici-bas d’après le dessein de Dieu pour garder perpétuellement intact le dépôt des vérités révélées et en assurer la connaissance aux hommes, s’exerce chaque jour par le pontife romain et les évêques en communion avec lui » Pie XI Mortalium animos.

 

Les « marques » de l’Église, appelées dans le catéchisme notes, ne comportent pas celle de « persécution », même si cela a été souvent le lot de l’Église, ce ne peut être une note intrinsèque et distinctive, cela est un ajout personnel, de qui ?

 

Les chapelles de la « Tradition »

Unité : De foi ? De charité ?

Même sacrements ? Provenance des Saintes Huiles ?

Reconnaissent le pape, (François ?) comme Vicaire de NSJC ?

Una cum ? Non una cum ?

Même gouvernement ? Lequel ?

Même obéissance aux pasteurs légitimes ?

Qui sont les pasteurs légitimes ? À quels évêques obéissent les prêtres de ces chapelles ? Ces évêques à qui obéissent-ils ?

Prières chaque jour pour la conversion de « ces Messieurs de Rome », les intrus ? Les autorités légitimes ? Les schismatiques ?

Mgr Fellay, Mgr Tissier de Mallerais, Mgr Williamson, Mgr de Galarreta, Mgr Dolan, Mgr, Sandborn, Mgr Morello, Mgr Stuyvert,…sont-ils des pasteurs légitimes de la sainte Église catholique apostolique et romaine ? Ont-ils la même foi ? Sont-ils unis par la même charité ? Sont-ils soumis à un même gouvernement ?

 

 


 

Ndlr du CaholicaPedia Blog :

Dans cette conférence de doctrine, l’abbé Lafitte prononce des paroles plus qu’ambigües :

8’08 ; 16’59 ; 18’43 ??????? Mr l’abbé Lafitte, un “una cum” caché ???

 

de 8’08 à 8’38 :

« 4-  Reconnaitre le Pape Comme Vicaire de Notre Seigneur Jésus-Christ

« L’Église Catholique n’est pas le corps mystique du Pape, mais le Corps Mystique du Christ.

« Le Pape est Vicaire du Christ, c’est à dire représentant du Fils de Dieu sur terre et successeur du premier Pape Saint Pierre. Il n’est en aucun cas successeur de Notre Seigneur Jésus-Christ, car il serait alors lui-même Dieu. »

 

de 16’37 à 17’20 :

« Les Chapelles de la Tradition Sont-Elles Catholiques ?

« Les fidèles de nos chapelles de la Tradition :

– sont baptisés ;

– croient et professent la Foi Catholique ;

– participent aux mêmes Sacrements ;

reconnaissent le Pape comme Vicaire de Notre Seigneur Jésus-Christ. (16’49)

« Nous sommes donc pleinement Catholique ; (16’59) nous prions chaque jour pour la conversion de ces messieurs de Rome, mais n’acceptons pas les changements substantiels introduits depuis 1962 dans l’Église, parce “qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes” (Actes V, 29). »

 

de 18’25 à 19’04 :

« Conclusion

« Nous n’avons jamais prétendu être l’Église Catholique mais nous voulons de tout notre cœur lui appartenir résolument, et nous considérons comme fils soumis de la Sainte Église.

(18’43) « Nous n’appartenons pas à l’église Conciliaire, ni ne sommes de l’église de Monseigneur Lefebvre, mais un rameau bien vivant de l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique, Romaine et Persécutée, hors de laquelle nul ne peut être sauvé. »

 

 

WILLY réactive l’opération britannique de “voiture balai” de la tradition

with 2 comments

Un lecteur nous écrit…

WILLY réactive l’opération britannique
de “voiture balai” de la tradition – seconde mâchoire
.

 

Bien entendu cet évêque catholique n’acceptera Jamais de souffler mot sur l’invalidité sacramentelle Intrinsèque Radicale Et Certaine de la nouvelle “consécration épiscopale” de rite latin imposée à l’Église Catholique Romaine par Montini-Paul VI depuis le 18 juin 1968 (constitution apostoliquePontificalis Romani), soit depuis aujourd’hui 45 ans, et la Perte Irrémédiable Du Sacerdoce Sacrificiel sacramentellement valide de Melchisédek de laNouvelle et éternelle Alliancequi en découle à présent pour l’église Conciliaire apostate romaine, et la raréfaction, voire la quasi disparition, actuellement en cours du Sacerdoce Sacrificiel de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la surface de la terre.

http://www.rore-sanctifica.org
http://catholicapedia.net/pages_html/Rore-Sanctifica_Benoit.html )

 

Bien entendu, il ne s’agit là apparemment pour Mgr Richard Williamson que d’un point tout à fait secondaire, qu’il est tout à fait inutile, voire inopportun, de seulement évoquer !

Comme si la Foi catholique et son maintien dans le monde ne découlait pas des grâces de Salut du Sacerdoce Sacrificiel Valide deLa Nouvelle et Éternelle Alliance” :

Ce N’Est Pas La Foi Catholique Qui Produit Le Sacerdoce Sacrificiel Valide,
C’Est Exactement L’Inverse !

* * * * *

Lettre Ouverte Aux Prêtres De La Fraternité Saint Pie X

Source : http://www.lasapiniere.info/lettre-ouverte-aux-pretres-fsspx/

Mgr Williamson, Pâques, 31 mars 2013, Santa Cruz, Bresil

Cher confrères,

La publication récente de la Déclaration Doctrinale adressée le 15 Avril de l’année dernière par le Conseil Général de la Fraternité Saint Pie X aux autorités de l’Église à Rome confirme nos pires craintes. Il nous a fallu attendre presque un an pour savoir ce qu’elle contenait. Elle prouve une fois pour toutes que les chefs actuels de la Fraternité entendent la mener dans une direction tout autre que celle tracée pour elle par Mgr. Lefebvre, pour l’approcher des idées et des buts de Vatican II.

Vous êtes peut-être happés par le ministère quotidien, mais cette Déclaration doit retenir votre attention sérieuse. Elle signifie que les âmes dont vous êtes en tant que prêtres responsables sont soumises, à travers vous-mêmes, à des Supérieurs qui entendent les mener, avec vous-mêmes, envers et jusque dans la grande apostasie des temps modernes. On se rappelle que ce sont les supérieurs qui font les sujets et pas l’inverse. En effet, n’avons-nous pas récemment vu bon nombre de prêtres de la Fraternité, l’un après l’autre, renoncer au combat de la Foi tel que Mgr. Lefebvre le menait, pour se laisser aller à suivre le courant très fort et très différent qui coule, depuis des années, d’en haut de la Fraternité jusqu’en bas ?

Une analyse détaillée de la Déclaration ne fera que confirmer le danger caché dans chacun de ces dix alinéas, danger seulement esquissé ci-dessous :

I

La fidélité promise à « l’Église catholique » et aux « Pontifes romains » se laisse aujourd’hui facilement égarer vers l’église conciliaire en tant que telle, et vers les Pontifes conciliaires. Il faut des distinctions pour enlever l’ambiguïté.

II

Accepter ce qu’enseigne le Magistère dans Lumen Gentium # 25 peut facilement entraîner l’obligation de croire aux doctrines de Vatican II, vu surtout que la Déclaration cite en note la Profession de Foi établie par Rome en 1989.

III

1. Accepter ce qu’enseigne le troisième chapitre de Lumen Gentium sur le Collège des Évêques, signifie, malgré la « Nota Prævia », s’ouvrir à la mortelle collégialité du Concile et à la démocratisation de l’Église.

2. Reconnaître le Magistère comme seul interprète authentique de la Révélation court le risque grave de soumettre la Tradition au Concile, surtout lorsque l’interprétation de toute différence entre les deux comme étant une rupture est à rejeter (voir III, 5 ci-dessous).

3. Définir la Tradition comme « la transmission vivante de la Révélation » est très ambiguë, ambiguïté que viennent confirmer les paroles vagues sur l’Église et la citation du Verbum Dei #8 qui suivent, également ambiguës.

4. Proposer que Vatican II doive « éclairer » la Tradition en « l’approfondissant et explicitant » est tout à fait Hégélien (depuis quand les contradictoires s’explicitent-ils au lieu de s’exclure ?), et il risque de distortionner la Tradition pour l’adapter aux multiples erreurs du Concile.

5. Affirmer que les nouveautés de Vatican II doivent être interprétées à la lumière de la Tradition, mais que toute interprétation qui impliquerait qu’il y a rupture entre les deux est à rejeter, c’est de la plus pure folie (toutes les chemises doivent être bleues, mais toute chemise d’une autre couleur est à prendre pour bleue !). Cette folie n’est pas autre que celle de « l’herméneutique de la continuité » de Benoit XVI.

6. Accréditer les nouveautés de Vatican II comme étant matière légitime de discussion théologique, c’est sous-estimer gravement leur nocivité. Elles ne sont bonnes qu’à condamner.

7. Juger que les nouveaux Rites sacramentaux furent légitimement promulgués favorise gravement l’erreur. Le Nouvel Ordre de la Messe est beaucoup trop nocif au bien commun de l’Église pour être une vraie loi.

8. « Promettre de respecter » comme faisant partie du droit de l’Église le nouveau Code du Droit Canon, c’est respecter un certain nombre de lois soi-disantes qui sont directement contraires à la doctrine de l’Église.

Chers confrères, quiconque étudie ces alinéas dans le texte original doit conclure que leur auteur ou auteurs ont renoncé au combat de Mgr. Lefebvre pour la Tradition, et sont passés dans leur esprit au camp de Vatican II. Voulez-vous qu’avec vos ouailles vous soyez formés par de tels Supérieurs ?

Et qu’on ne vienne pas nous dire que les deux premiers alinéas de la Déclaration et les trois derniers suivent de près le Protocole signé par Mgr. Lefebvre le 5 mai, 1988, en sorte qu’elle reste fidèle au Fondateur. Tous nous savons que le 6 mai il a répudié ce Protocole, parce qu’il s’est rendu compte lui-même que trop de concessions y étaient faites pour que la Fraternité pût continuer de se battre pour la Tradition.

Qu’on ne dise pas non plus qu’il n’y plus de danger puisque la Déclaration a été « retirée » par le Supérieur Général. Cette Déclaration est le fruit empoisonné de toute une mentalité libérale au sommet de la Fraternité, mentalité qui n’a pas été avouée, encore moins rétractée.

Une troisième erreur est de dire qu’il n’y plus de problème, puisque aucun accord n’a été signé avec les apostats de Rome. De fait le problème est moins l’accord lui-même que le désir d’un accord qui obtiendrait pour la Fraternité la reconnaissance officielle, et ce désir-là est toujours présent. Suivant tout le monde moderne et l’église conciliaire, les chefs de la Fraternité semblent n’avoir plus aucune notion de la primauté de la vérité, en particulier de la vérité catholique.

Chers confrères, il faut supporter ce qu’on ne peut pas changer. Les chefs aveugles sont un châtiment de Dieu. Mais le moins que vous puissiez faire en face de cette Déclaration désastreuse, c’est de l’étudier pour vous-mêmes avec tout ce qui l’a précédé, sinon vous allez perdre votre Fraternité sans vous en rendre compte, tout comme la masse des catholiques ont perdu leur Église suite à Vatican II. Et une fois que vous aurez bien compris pour vous-mêmes toute l’étendue du désastre, vous devrez dire la vérité à vos ouailles de la Fraternité, à savoir le danger auquel leurs Supérieurs exposent leur foi et partant leur salut éternel. Il y va de la Foi.

À tous les membres que nous sommes de cette Fraternité dont Mgr Lefebvre a fait une forteresse mondiale de la Foi, Notre Seigneur pose la question de Jean VI, 67 : « Voulez-vous vous aussi me quitter ? »

Et à tous et à chacun d’entre vous j’offre la bénédiction épiscopale de votre serviteur dans le Christ,

+Richard Williamson,

Nova Friburgo,    Jeudi Saint,  2013.

Que soy era immaculada councepciou

without comments

« Que soy era immaculada councepciou »

 

Vous êtes toute belle, Vierge bien-aimée, et l’œil scrutateur de Dieu n’a pu découvrir en vous la moindre tâche.

« Ô Marie, conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous. »

 

Written by Cave Ne Cadas

décembre 8th, 2012 at 9:03 am

ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE (CONCILIAIRE !)

without comments

« ILS ONTTOUT DÉTRUIT »… après ils ne leur reste plus qu’à détruire totalement NOS églises que nos ancêtres ont construites :

Nous avons reçu cette information que nous commentons.

RU 33/2012 – ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE

ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE (ru, 20 août 2012)L’Eglise Catholique Romaine[1], encore grandiose jusqu’aux années du Concile Vatican II, s’écroule à pas géants. (L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !) Il y a 10 ans l’abbé de Tanoüarn pouvait encore prévenir : « La nef de l’Église tombe en ruines, bientôt il n’y en aura plus que les façades ». Bien sûr, il parlait au sens figuré. Mais aujourd’hui, même les façades cèdent, comme cette belle façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul à Québec qui fut finalement – une vingtaine d’années après la démolition de la nef – livrée aux boules et pelles démolisseuses en février 2010 en faveur d’un projet hôtelier.

   

Peu après un livre parut dans les librairies du Québec : « La démolition de la façade de Saint-Vincent-de-Paul annonce-t-elle la disparition du Catholicisme[2] au Québec ? » En France les choses ne sont guère meilleures.

Prenons un diocèse au cœur même de la France : l’Allier en Auvergne (avec les villes de Moulins, Vichy etc.). Son pseudo-évêque Mgr (Monsieur) Pascal Roland[3], a osé dire la vérité concernant les nombres et les chiffres actuels de son diocèse (conciliaire) ! Ce département a 345.000 habitants. 7500 personnes vont le dimanche à la messe[4], dit l’évêque par suite à un comptage réel de fin 2011, ce qui représente 2,2 % de la population. Sur ces 7500 fidèles il y a 71 % de femmes et 29 % d’hommes. 60% de ces fidèles ont plus de 60 ans d’âge. Pratiquement pas de fidèles entre 20 et 40 ans, avoue l’évêque. Actuellement il y a encore 94 pseudo-prêtres diocésains. Mais Mr Roland annonce à ces ouailles : compte tenu des âges et du non-renouvellement des prêtres manque de vocations et d’ordinations (conciliaire), il est pratiquement sûr que, dans les prochaines 15 années, le nombre des fidèles se réduira encore une fois de moitié, on n’aura donc plus que 1 % de la population du département fréquentant la messe du dimanche, en pleine Auvergne ! Également, dans 15 ans, le nombre de pseudo-prêtres de moins de 75 ans d’âge tombera à environ 15. Il continue : le budget du diocèse est actuellement de 4 millions Euro par an, sans dettes pour l’instant, mais dès 2015, c’est-à-dire dans 3 ans, il manqueront (sic !) 500.000 Euro. La raison invoquée ? La diminution du nombre de fidèles, et le rétrécissement de la générosité. L’ pseudo-évêque a publié ces chiffres le 23 janvier 2012, en créant une commission qui, face à cette situation dramatique du diocèse, devait soumettre des solutions pour le 1 juillet 2012. Il leur a clairement posé la question : « Que devons-nous abandonner ? » Il y aurait « des choix pastoraux douloureux » à faire (fermetures d’églises, regroupement de paroisses etc.). Il se trouve que Benoît XVI a subitement, le 15 juin 2012, nommé Mr Roland évêque de Belley-Ars. Mon-seigneur ne verra donc pas la suite de l’écroulement actuel du diocèse de l’Allier. Et l’Allier n’est qu’un exemple.

Une Église Catholique (L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !) qui ne comptera plus que 1% de la population en France ? C’est une église (conciliaire) sans nef ni façade, c’est une église abattue, (qui a) apostasiée, en cours de dissolution[5]. Voilà la vérité. D’autant plus il est incompréhensible comment Rome peut refuser actuellement un accord avec les fidèles de la Tradition (F$$PX), en exigeant d’eux au préalable l’acceptation totale et absolue d’un Concile Vatican II par suite duquel cette catastrophe s’est produite en France, en Europe, et presque dans le monde entier.

Dans ce contexte l’UNEC (Union des Nations de l’Europe Chrétienne)[6] vient d’envoyer une lettre personnelle au Saint Père actuel, consistant de ces simples phrases (traduites de l’allemand) : « Très Saint Père, Dieu Vous donne aujourd’hui la possibilité de dépasser Votre échec avec Mgr Lefèbvre. L’église (conciliaire) doit pouvoir aimer une spiritualité qui veut être à 100 % fidèle à la Tradition. Accordez s.v.p., avant votre trépas, à la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X une place entière dans l’église (conciliaire) mortellement malade ! » Exaudi nos Domine.

 

–  O.A.M.D.G.  –

 

RU 33/2012 DÉPÊCHE HEBDOMADAIRE DE NOUVELLES CHRÉTIENNES

 Disponible pour le moment uniquement en français. Sans copyright (mais mentionnez « ru » s.v.p.).

« RU », le service de presse du réseau UNEC, BP 70114, F-95210 St-Gratien



 

[1] L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !

[2] L’église Conciliaire n’est pas le Catholicisme !

[3] http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/brola.html

[4] « cynaxe » ou un « repas »

[5] « ILS ONTTOUT DÉTRUIT »… après ils ne leur reste plus qu’à détruire NOS églises, que nos ancêtres ont construites :
http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2006/CSI-2006-01-16-A00-Ils_ont_tout_detruit_F.pdf

Comment un Pape, vrai successeur de Pierre, assuré de l’assistance de l’Esprit-Saint, peut-il présider à la destruction de l’ÉGLISE, la plus profonde et la plus étendue de son histoire en l’espace de si peu de temps, ce qu’aucun hérésiarque n’a jamais réussi à faire ?

[6] Apostate et ralliériste !

M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (III)

with 6 comments

M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 3 —

QUELQUES RÉFLEXIONS FAISANT SUITE À LA CAUSERIE DE L’ABBÉ BELMONT DU 26/6/2012

 

M. l’abbé Belmont a donné, le 26 juin dernier, une causerie qu’il a qualifiée d’« amicale » sur son Blog Quicumque, avec la présentation suivante :

Les catholiques de tradition à la croisée des chemins

Causerie amicale par Monsieur l’Abbé Hervé Belmont

le mardi 26 juin à 20h30 dans les chais du

Château La Prioulette

(à Saint-Maixant, face au château Malagar)

Le contenu et le ton de cette causerie ont été très « soft », car son but était de porter un regard extérieur sur des transactions et des négotiations (sic!) qui ne faisaient que révéler impasses et contradictions.

Dans l’assemblée (modeste) étaient présents des auditeurs qui « débarquaient » au profit desquels il fallait présenter progressivement les enjeux.

La conclusion que j’aurais voulu que chacun en tire étaient : il faut aimer l’Église, il faut étudier sa doctrine, il faut rejeter l’erreur et l’« esprit politique » (de politique ecclésiastique) pour vivre de la foi, de l’espérance et de la charité.

Venez et voyez (ou plutôt écoutez).


Écoutez ici la causerie de l’abbé Hervé Belmont : [audio:http://catholicapedia.net/audio/2012-06-26_ab-Belmont_causerie.mp3|titles=Causerie amicale|artists=Mr l’Abbé Hervé Belmont]

Un correspondant, ingénieur de formation, nous a adressé son analyse que nous publions ci-dessous, en le remerciant chaleureusement :

Quelques réflexions faisant suite à la causerie de l’Abbé Belmont du 26/6/2012.

par Un ingénieur.

 

Gaude Maria Virgo, cunctas haereses, sola interemisti
(Trait de la messe Salve Sancta Parens)

 

La causerie du 26 juin 2012 est dans l’ensemble d’un bon niveau, l’Abbé Belmont répondant avec précision et assurance aux questions qui lui sont posées. On y trouve néanmoins certaines affirmations auxquelles aucun catholique ne devrait adhérer. Bien qu’elles aient été faites dans l’exercice difficile d’un discours oral, traduisent-elles la pensée exacte de l’Abbé Belmont ?

 

1) Est-il illégal de défendre la foi ?

À la minute [21’50], l’abbé Belmont soutient qu’il ne faut pas « faire semblant d’être dans la légalité (…) Nous sommes dans l’illégalité, parce que nous voulons défendre la foi ». Par la légalité, l’abbé Belmont entend la conformité au droit canon de l’Église, puisqu’il trouve grotesque l’usage du droit canon par la FSSPX, comme motif d’exclure Mgr Williamson. Tandis que, par ailleurs, la FSSPX fait fi du droit canon vis à vis de Ratzinger (alias Benoît XVI) qu’elle reconnaît comme pape.

Or, affirmer que nous sommes dans l’illégalité (vis à vis du droit de l’Église) parce que nous voulons garder la foi (c’est-à-dire rester catholiques) est une erreur. En effet, le droit canon de l’Église catholique, apostolique et romaine, ne peut s’appliquer qu’aux catholiques (il a pour objectif de faciliter le salut des âmes).

Dire le contraire serait absurde. Tout le monde comprend que le code de la route ne s’applique qu’à ceux qui empruntent le réseau routier français ne s’applique pas aux automobilistes d’Argentine. De même, il ne viendrait à personne l’idée de dire que la loi de l’Église est en vigueur chez les bouddhistes ou les mahométans (même s’il est à souhaiter qu’ils se convertissent et qu’elle s’applique à eux). Le droit canon de l’Église catholique ne peut s’appliquer qu’à ceux qui sont encore catholiques, c’est-à-dire qui sont restés fidèles à l’enseignement et à la pratique de l’Église de toujours.

Or, la secte conciliaire n’est PAS l’Église catholique. Comment le code de droit canonique pourrait-il s’appliquer aux hérétiques et apostats de la secte conciliaire ? Ils s’en sont d’ailleurs forgé un nouveau sur-mesure (en 1983) pour épouser leur hérésie…

De toute évidence, au sein de l’Église, dans les temps troublés que nous vivons, il n’est pas facile de dire ce qui s’applique ou non du code de droit canon. Comme le souligne l’Abbé Belmont dans sa causerie, la hiérarchie catholique a disparu (ce que l’Abbé Belmont oublie de dire, c’est que cette disparition est un châtiment de Dieu sur les mauvais clercs, à cause de péchés en amont. Quels sont ces péchés ?), et, comme l’autorité est une composante essentielle du droit, il n’est pas toujours aisé pour un Catholique de savoir de qu’il faut faire. Comment le code de droit canon peut-il encore s’appliquer dans l’Église ? Prenons une comparaison simple avec le code de la route et supposons qu’un bombardement nucléaire fasse disparaître toutes les autoroutes françaises. On peut sans se tromper affirmer que la partie du code de la route concernant les autoroutes ne s’appliquera plus temporairement, parce qu’il est sans objet. Par contre, le code concernant les routes départementales et nationales pourra encore être appliqué. De même, pour le droit canonique, on peut dire que ce qui touche la juridiction ordinaire ne s’applique plus temporairement, mais que les dispositions du droit canon pour les périodes extraordinaires s’appliquent au cas par cas.

Quant à Mgr Fellay et aux autres membres de la FSSPX, ils seraient en droit d’invoquer les articles du droit canon qui s’appliquent dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, s’ils n’étaient pas eux-mêmes, hélas, hérétiques (en effet, comme ils professent des hérésies sur le neuvième article du Credo, et sur l’infaillibilité pontificale, ils ne font plus ipso-facto partie de l’Église, et le droit canon ne les concerne plus). L’hérésie de la FSSPX constitue la raison essentielle de l’absurdité de leur recours à un droit canon qui leur est étranger. L’Abbé Belmont a raison lorsqu’il affirme que la position de la FSSPX est contradictoire du point de vue logique, et qu’il est absurde et pathétique de voir la FSSPX « faire semblant d’être dans la légalité », mais n’oublions pas que le péché de la FSSPX est avant tout son hérésie, qui a pour conséquence funeste cet horrible aveuglement dans tous les domaines (les billevesées canoniques fraternitaires sont la conséquence de ce foudroyant aveuglement).

 

Quelques réflexions maintenant pour ceux qui penseraient (j’espère qu’il n’y en a plus), que la secte conciliaire est “matériellement” l’Église catholique. Où peut-on classer le code de droit canon, dans la matière ou la forme de l’Église ? Si l’on considère que ce code fait partie de la matière de l’Église, il faut alors reconnaître que les erreurs graves qu’il contient (notamment la collégialité) font partie de la matière de l’Église, donc que l’Église est matériellement hérétique. Mais si le droit canonique (celui de 1917) fait partie de la forme, on doit alors reconnaître que la secte conciliaire n’a plus rien de commun avec ce droit (puisque selon la thèse, elle n’est plus “formellement” l’Église catholique). Donc, même dans cette logique étrange, vouloir garder la foi, ce n’est pas être dans l’illégalité !

 

2) De la certitude de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux.

À la minute [1:02:00] et suivantes, l’abbé Belmont continue :

« Pour ce qui est de la nouvelle messe, est-ce que je crois à la validité de la nouvelle messe ? Non, sans en avoir la certitude absolue. Je ne crois pas et je vais vous en donner la raison. Saint Thomas d’Aquin dit : c’est la foi, la foi de l’Église catholique, qui fait l’efficacité des sacrements, qui met en relation Jésus-Christ, qui est la source de l’efficacité des sacrements, avec le signe sacramentel. C’est la foi de l’Église. Quand le ministre d’un sacrement veut faire ce que fait l’Église, c’est qu’il veut faire ce qui est la foi de l’Église, c’est un acte de foi ; et qui est inscrit dans le rite de l’Église, qui est une profession de foi. Et le nouvel Ordo de Paul VI est un rite qui est protestant. Ce n’est pas moi qui le dit ; il a été confectionné avec l’aide de six protestants ; il y a des tas de pasteurs protestants qui ont dit, quand il est paru : Ah ! Autrefois on ne pouvait pas célébrer la messe (…) mais maintenant on le peut tout à fait.

(…) C’est un rite protestant, les paroles de la consécration ont été changées, et, hasard, les mêmes changements que Luther avait fait, c’est-à-dire la suppression de l’incise Mysterium fidei dans les paroles de la consécration du vin, et l’adjonction du Quod pro vobis tradetur, qui sera livré pour vous, dans les paroles de la consécration du pain. Faisant de ces paroles un récit historique, qui est historiquement exacte peut-être, mais ce n’est pas la question… Ce n’est maintenant plus des paroles sacramentelles, des paroles efficaces, une action qui se passe ici, maintenant, sur l’autel où le sacrifice de Jésus-Christ est offert. Luther avait l’Offertoire en abomination, on a supprimé l’Offertoire, remplacé par une présentation des dons, et qui n’est plus du tout ce sacrifice commencé par lequel les fidèles s’unissent au Sacrifice de N-S-J-C. Luther disait qu’il faut que ce soit la liturgie de la parole qui prenne le dessus. C’est clair que c’est ce qui s’est passé. Alors la nouvelle messe est vraiment le fruit le pire de Vatican II, parce que c’est un fruit qui est réellement protestant d’intention. Il s’agit d’aligner le rite de la messe sur la conception qu’en avaient les protestants. Alors je ne crois pas, je n’en ai pas la certitude absolue, parce que je ne suis pas le Bon Dieu, je ne suis pas infaillible. Si vous m’apportez une hostie consacrée à la nouvelle messe et que vous me dites : marchez dessus ! Je ne marcherai pas dessus. Évidemment. Mais, je ne crois pas que c’est valide.

(…) C’est la conclusion d’un raisonnement, ce n’est pas une évidence directe.

(…) Le rite de la consécration épiscopale a été bouleversé par Vatican II. C’est même le premier sacrement qui a subi de plein fouet la réforme liturgique, où on a dénaturé le rôle du sacerdoce. Et alors, il y a ce problème : ces nouveaux rites, qui ne sont pas traditionnels, qui ne sont pas promulgués par la véritable autorité de l’Église, sont-ils valides ? Et bien, je pense que non. Je n’en sais rien absolument, mais je pense que non.

(…) Les sacrements ont besoin de certitude. J’ai besoin de la certitude que je suis prêtre. Et cette certitude, je l’ai par l’Église. J’ai été ordonné par Mgr Lefebvre, qui est un véritable évêque de l’Église, nommé par Pie XII, et l’Église garantit la continuité du sacerdoce depuis les Apôtres. C’est dans le catéchisme de Saint Pie X, tout simplement. L’Église garantit l’identité de la doctrine et des pouvoirs de l’Église. A partir du moment où par le rite (ou d’un autre moyen), je me sépare de cette continuité, de cette apostolicité, je ne sais plus. Les sacrements ont besoin de certitude. Il faut que je puisse donner ma foi à la présence réelle, que je puisse donner ma foi au sacerdoce, j’ai besoin de certitude. Et le propre de Vatican II, c’est d’avoir introduit, au minimum l’incertitude partout. On bouleverse tout avec un esprit protestant qu’on déclare, et la certitude est partie.

(…) L’incertitude dans le domaine sacramentel, c’est la même chose que l’invalidité. Si je ne suis pas sûr, je m’abstiens.

(…) Que sont réellement (ces nouveaux prêtres) ? Je ne sais pas. »

 

On touche ici une lacune de l’abbé Belmont et de la majeure partie des prêtres dits de Tradition. On continue à nous faire croire que la question de l’invalidité du nouveau rituel ne serait pas absolument tranchée, qu’il y aurait essentiellement un problème dans l’intention de ceux qui l’ont conçu, et chez les ministres conciliaires, et que, comme il est difficile de juger de l’intention, et comme on n’est pas le Bon Dieu, on ne pourrait pas conclure définitivement. On joue avec les probabilités ! Or il n’y a des vérités que l’on peut affirmer avec vérité et certitude, même si elles sont la « conclusion d’un raisonnement », parce que précisément la mise en lumière de ces vérités s’appuie sur la foi catholique, sur le magistère de l’Église de toujours. Je suis aussi sûr de l’existence de l’adorable Trinité que si j’en avais la claire vision au Ciel, parce que l’Église me l’enseigne, et qu’assistée par le Saint-Esprit, elle ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Non, les « ténèbres de la foi » n’empêchent point les certitudes du domaine de la foi !

Par ailleurs, certes nous avons besoin de la certitude de la validité des sacrements, mais nous avons aussi besoin de la certitude de l’invalidité des faux-sacrements !

Or, cela fait maintenant plusieurs années que l’équipe Rore Sanctifica a publié sa démonstration très solide de l’invalidité ontologique du rituel des sacres épiscopaux, et que cette étude est connue mais superbement ignorée par ceux qui devrait se l’approprier complètement (hors l’Abbé Cekada et quelques autres), et en diffuser le contenu et les conclusions. Oui, nous sommes sûrs que le nouveau rituel des sacres épiscopaux est invalide. Ce serait manquer de foi en N-S-J-C que de penser le contraire. Tout changement substantiel dans la matière, la forme ou l’intention rend le rituel modifié invalide. On en est sûr ! C’est de foi. Or c’est ce qui s’est passé dans le cas des consécrations épiscopales, avec toutes les conséquences cataclysmiques que cela entraîne : les prêtres ne sont plus prêtres, et donc pendant la nouvelle messe de la secte conciliaire (je devrais dire la synaxe), le pain et le vin restent du pain et du vin, et la Sacrifice adorable de N-S-J-C n’est pas renouvelé. « Que sont réellement ces nouveaux prêtres ? ». Des laïcs à convertir !

 

À force d’avoir peur de se tromper sur la validité des sacrements, on en perd la foi dans les sacrements. Ce qui fait que l’Église garantit la continuité de la doctrine et des sacrements, c’est qu’elle a toujours conservé avec un soin jaloux, ce dépôt qui lui a été confié par N-S-J-C. L’Église a toujours su qu’elle n’était pas propriétaire des sacrements, qu’Elle n’en est que dépositaire. Les sacrements constituent une partie essentielle du trésor que l’Époux a confié à l’Épouse. Et le diable essaie de dérober ce trésor à l’Épouse, en le remplaçant pas un faux, une contrefaçon sans aucune valeur !

 

Or que fait l’abbé Belmont (comme beaucoup de ses confrères) sinon anesthésier les fidèles et les empêcher de prendre conscience de ce fait absolument crucial de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux, qui est un faux mise en place par Satan et ses suppôts ? Où est ce soin jaloux qu’il devrait porter non seulement à dire ce qui est, mais aussi à dire ce qui ne peut pas être. L’ennemi tente de détruire le sacerdoce, et les prêtres le laissent détruire, en considérant que c’est un problème secondaire, insoluble ou que Dieu seul peut connaître. L’ennemi tente d’abattre le pommier, mais on continue quand même à s’occuper des pommes, soit parce qu’on ne voit pas l’ennemi s’attaquer au pommier, soit parce qu’on doute qu’il puisse être en train d’abattre le pommier, soit encore parce que Dieu seul peut avoir la certitude absolue qu’il est en train d’abattre le pommier. Quel scepticisme !

 

Il me semble que l’abbé Belmont, après avoir brillamment démontré, dans sa causerie, la nécessité de l’étude et les énormes lacunes actuelles, devrait convenir sans peine de son devoir (et de celui de tout prêtre catholique) d’étudier cette question précise à fond, parce qu’elle fait partie du fondement même du sacerdoce catholique. Et, dans le cas où il maintiendrait sa position actuelle (ce qu’à Dieu ne plaise), l’honnêteté intellectuelle et la soumission que nous devons tous avoir pour la vérité, l’obligerait, en quelque sorte, à démontrer au préalable que l’équipe de Rore Sanctifica s’est trompée, ou que les arguments qu’elle avance ne sont pas probants…

 

Par ailleurs, psychologiquement, en raison de prise de position aussi “douteuses” de leur prêtre, que ferait la majeure partie des fidèles si (par exemple) les prêtres valides et fidèles venaient à disparaître du sol français (ce qui est en passe de se produire), sinon se tourner vers ces (faux)-sacrements probablement parfois valides à en croire certains clercs. Après tout, si on n’est pas absolument certains qu’ils sont invalides, on n’est pas non plus absolument certains qu’ils ne puissent pas être valides de temps à autre. Et combien alors s’abstiendront dans le doute ? Combien, par le passé, ont fait le bon choix devant de semblables dilemmes ? La peur de manquer, d’être privé de tout, fera, comme toujours, son effet. Sauf que cette fois-ci, il sera trop tard, on nous aura volé (au moins localement) nos bijoux de famille !

 

3) Le problème de l’absence de foi chez les évêques.

À la minute [1:09:00], l’abbé Belmont affirme qu’« il y a encore des évêques qui font réellement partie de la hiérarchie de l’Église, parce qu’ils ont reçu un mandat apostolique pour en faire partie ; maintenant, il y en a peut-être qui ont perdu la foi… ».

Cette affirmation est inversée. Un évêque ne peut “réellement” faire partie de la hiérarchie de l’Église que s’il a la foi (s’il a perdu la foi, ipso-facto il a quitté l’Église, et a fortiori sa hiérarchie). La question devrait plutôt être : y a-t-il encore des évêques catholiques (c’est-à-dire qui professent encore en parole et en actes la foi catholique de toujours) qui ont reçu un mandat apostolique par une autorité légitime ? En reste-t-il encore ? Dieu seul le sait.

L’affirmation de l’Abbé Belmont est cohérente avec son absurde recours à un évêque apostat pour faire des confirmations (ce qui a été réfuté dans le dernier numéro de la Voix des Francs).

 

In Christo et Maria.

* * *

Nous sommes curieux de voir si M. l’abbé Belmont va répondre à cette très bonne analyse de notre correspondant… Nous lui ouvrons nos colonnes ! Va-t-il répondre ? Lui qui pense que « la vérité est peut-être ailleurs » !

Monsieur l’abbé, étudiez Rore-Sanctifica (les livres sont tout près de chez-vous ! demandez au directeur des Éditions Saint-Remi que vous connaissez si bien… vous n’aurez pas de port à payer.) avec toute votre science et venez nous donner vos arguments si vous avez des réfutations pertinentes à formuler.

Cave Ne Cadas

 

 

 

Written by Cave Ne Cadas

août 18th, 2012 at 5:48 pm

Posted in Abbé Belmont,Courrier des Lecteurs,Invalidité nouveaux sacrements

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Un lecteur de DICI qui ne s’en laisse pas conter !

without comments

Un correspondant nous envoie son analyse sur l’auto-interview de Mgr Fellay après le Chapitre Général d’ « Affaires-Louches » de sa « Petite église de la néo-F$$PX ».

Nous la publions volontiers, ci-dessous :

Analyse d’un fidèle sur l’auto-interview de Mgr Fellay après le Chapitre

Le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à « l’apostasie silencieuse »

DICI : Comment s’est déroulé le Chapitre général ? Dans quelle atmosphère ?

Mgr Fellay : Dans une atmosphère assez chaude, parce que le mois de juillet est particulièrement torride, en Valais ! Mais dans une atmosphère très appliquée, sur le fond, car les membres du Chapitre ont pu échanger en toute liberté, comme il convient dans une telle réunion de travail.

« En toute liberté » : on voit bien ça d’ici… Avec la même liberté que celle reconnue aux trois autres évêques de s’exprimer par écrit comme ils ont jugé nécessaire de le faire conjointement ? Ou encore que celle laissée au plus « remuant » d’entre eux, exclu du Chapitre ? Ou encore que celle dont peuvent user des prêtres et des fidèles sèchement remis au pas ou carrément virés des prieurés ?

DICI : Les relations avec Rome ont-elles été traitées ? N’y avait-il pas de questions interdites ? Les dissensions qui se sont manifestées au sein de la FSSPX, ces derniers temps, ont-elles pu être apaisées ?

Mgr Fellay : Cela fait beaucoup de questions ! Au sujet de Rome, nous sommes vraiment allés au fond des choses, et tous les capitulants ont pu prendre connaissance du dossier complet. Rien n’a été mis de côté, il n’y a pas de tabou entre nous. Je me devais d’exposer précisément l’ensemble des documents échangés avec le Vatican, ce qui avait été rendu difficile par le climat délétère de ces derniers mois. Cet exposé a permis une discussion franche qui a éclairé les doutes et dissipé les incompréhensions. Cela a favorisé la paix et l’unité des cœurs, et c’est très réjouissant.

Du temps de Mgr Lefebvre, il n’y avait pas de tabou, non seulement « entre nous » (le clergé), mais aussi vis-à-vis des fidèles. « Climat délétère » : la faute à qui ?… A-t-on vraiment dissipé tous les « doutes » et toutes les « incompréhensions » des participants ? Y compris ceux des neuf qui ont voté contre l’exclusion de Mgr Williamson ?  « La paix et l’unité des cœurs » vont-elles – oui ou non – dans le sens d’un ralliement quelconque ?… Là encore, on laisse les lecteurs de la Pravda-DICI dans le « doute » et l’« incompréhension », selon le célèbre mot d’ordre non dit et non écrit de la néo-Fraternité : « Payez, priez et taisez-vous ».


DICI : Comment voyez-vous les relations avec Rome après ce chapitre ?

Mgr Fellay : Toutes les ambiguïtés ont été levées chez nous. Nous ferons très prochainement parvenir à Rome la position du Chapitre qui nous a donné l’occasion de préciser notre feuille de route en insistant sur la conservation de notre identité, seul moyen efficace pour aider l’Eglise à restaurer la Chrétienté. Car, comme je vous l’ai dit récemment, « si nous voulons faire fructifier le trésor de la Tradition pour le bien des âmes, nous devons parler et agir » (voir entretien du 8 juin 2012). Nous ne pouvons garder le silence devant la perte de la foi généralisée, ni devant la chute vertigineuse des vocations et de la pratique religieuse. Nous ne pouvons nous taire devant « l’apostasie silencieuse » et ses causes. Car le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à cette « apostasie silencieuse » que même Jean-Paul II constatait, en 2003.

L’ « apostasie silencieuse » dont parlait santo Subito (expert en la matière), à qui la doit-on, sinon à la Rome apostate et hérétique qui éclipse l’Église depuis un demi-siècle au moins ? Comment peut-on être naïf au point de compter sérieusement sur elle – qui l’a suscitée, organisée, institutionnalisée et imposée Urbi et Orbi – pour rétablir la Tradition ? Est-ce qu’on ne se moquerait pas un tout petit peu des fidèles en essayant de leur faire avaler l’énorme bobard selon lequel il suffirait d’être réintégré au sein de ce cloaque d’iniquité pour le purifier et le ramener à la vraie Foi comme au bon apostolat ? Les « prêtres ouvriers » avaient bien essayé de convertir le monde du travail… Total, ils sont devenus communistes ! Toutes les congrégations « tradi » qui se sont ralliées à Rome ont dû manger leur chapeau une fois plongées dans le cloaque conciliaire, et rien ne laisse espérer qu’il n’en irait pas de même avec la FSSPX, bien au contraire !

Dans cette démarche, nous entendons nous inspirer non seulement de la fermeté doctrinale de Mgr Lefebvre, mais aussi de sa charité pastorale. L’Eglise a toujours considéré que le meilleur témoignage en faveur de la vérité était donné par l’union des premiers chrétiens dans la prière et la charité. Ils ne faisaient « qu’un seul cœur et qu’une seule âme », nous disent les Actes des Apôtres (4, 32). Le bulletin de liaison interne de la Fraternité Saint-Pie X s’intitule Cor unum, c’est un idéal commun, un mot d’ordre pour tous. Aussi nous nous séparons avec force de tous ceux qui ont voulu profiter de la situation pour semer la zizanie, en opposant les membres de la Fraternité les uns aux autres. Cet esprit-là ne vient pas de Dieu.

Qui a opposé les membres de la Fraternité les uns aux autres en invitant le diable à dîner sans même se munir d’une longue cuiller, sinon la clique dirigeante actuelle, avec ses éléments gnostiques et maçonniques infiltrés en son sein ? Qui cherche à faire croire que la charité consiste à commencer par se taire quand on voit la vérité menacée ? Alors que tout chrétien sait qu’il ne peut y avoir de vraie charité sans la vérité et que celle-ci doit être criée sur les toits, surtout quand elle est en danger ?

DICI : Que vous inspire la nomination de Mgr Ludwig Müller à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ?

Mgr Fellay : L’ancien évêque de Ratisbonne, où se trouve notre séminaire de Zaitzkofen, ne nous apprécie pas, ce n’est un secret pour personne. Après l’acte courageux de Benoît XVI en notre faveur en 2009, il n’avait guère paru vouloir collaborer dans le même sens, et nous traitait comme des parias ! C’est lui qui déclarait alors que notre séminaire devrait être fermé et que nos étudiants devraient aller dans les séminaires de leur région d’origine, avant d’affirmer sans détour : « Les quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X doivent tous démissionner » ! (voir entretien dans Zeit Online du 8 mai 2009).

Mais plus important et plus inquiétant pour nous est le rôle qu’il va devoir assumer à la tête de la Congrégation de la Foi qui doit défendre la foi, dont la mission propre est de combattre les erreurs doctrinales et les hérésies. Car plusieurs textes de Mgr Müller sur la transsubstantiation véritable du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ, sur le dogme de la virginité de Marie, sur la nécessité pour les non-catholiques d’une conversion à l’Eglise catholique… sont plus que discutables ! Sans aucun doute, ils auraient fait autrefois l’objet d’une intervention de la part du Saint-Office dont est issue la Congrégation de la Foi qu’il préside aujourd’hui.

Qui a nommé cet être abject (est-il seulement prêtre ?) à la place de Levada – qui le vaut presque –, sinon notre cher « Saint-Père », si conservateur, si ami de la Tradition, si soucieux de rendre à cette dernière la place qui aurait toujours dû être la sienne ?… « Quand le doigt montre la lune, l’imbécile regarde le doigt »…

DICI : Comment se présente l’avenir de la Fraternité Saint-Pie X ? Dans son combat pour la Tradition de l’Eglise, est-elle toujours sur une ligne de crête ?

Mgr Fellay : Plus que jamais nous devons effectivement garder cette ligne de crête fixée par notre vénéré fondateur. C’est une ligne difficile à tenir, mais absolument vitale pour l’Eglise et le trésor de sa Tradition. Nous sommes catholiques, nous reconnaissons le pape et les évêques, mais devons avant tout conserver inaltérée la foi, source de la grâce du Bon Dieu. Il faut par conséquent éviter tout ce qui pourrait la mettre en danger, sans pourtant nous substituer à l’Eglise catholique, apostolique et romaine. Loin de nous l’idée de constituer une Eglise parallèle, exerçant un magistère parallèle !

« Nous reconnaissons le pape et les évêques », nous nous prosternons même devant eux à l’occasion, mais nous faisons volontiers le contraire de ce qu’ils prescrivent, continuant ainsi à commettre le péché originel de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, qui repose sur l’ambiguïté. Si le pape est le pape, il faut lui obéir en tout, car il est infaillible. S’il n’est pas infaillible, c’est qu’il n’est pas le pape, et il faut le dénoncer comme imposteur : « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non, tout le reste vient du démon ». Or, des « papes » manifestement faillibles depuis cinquante ans, avec une aussi impressionnante continuité anti-apostolique, que peuvent-ils être, sinon des antipapes, qu’il importe de dénoncer et de combattre à tout prix comme tels en exposant leur apostasie et leur hérésie par tous les moyens ?

Mgr Lefebvre a très bien expliqué cela, il y a plus de trente ans : il n’a voulu que transmettre ce qu’il avait reçu de l’Eglise bimillénaire. Et c’est tout ce que nous voulons à sa suite, car ce n’est qu’ainsi que nous pourrons aider efficacement à « restaurer toutes choses dans le Christ ». Ce n’est pas nous qui romprons avec Rome, la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité. Pour autant il serait irréaliste de nier l’influence moderniste et libérale qui s’exerce dans l’Eglise depuis le concile Vatican II et les réformes qui en sont issues. En un mot, nous gardons la foi dans la primauté du Pontife romain et dans l’Eglise fondée sur Pierre, mais nous refusons tout ce qui contribue à l’« autodestruction de l’Eglise », reconnue par Paul VI lui-même, dès 1968.

Qu’ajouter, sinon que la vacuité et l’inanité d’un tel raisonnement est consternante non seulement sur le plan de la foi, mais aussi sur celui de la seule raison ?…

Daigne Notre-Dame, Mère de l’Eglise, hâter le jour de son authentique restauration !

AMEN ! Et que Notre-Dame veuille bien commencer par restaurer un peu de jugeote à la tête de la Fraternité !…

Source : Dici n° 258