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Archive for the ‘saint Thomas d’Aquin’ tag

Abbé Marchiset “feeneyiste”… il tombe dans l’hérésie !

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Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, intercédez pour nous…

 

 


 

Abbé Marchiset “feeneyiste”… il tombe dans l’hérésie !

Préalable :

Abbé Michel MarchisetToujours peiné de voir tomber un ami qui nous fut cher, nous lui lançons ce message pour lui éviter de se précipiter dans l’aventure du jeune trio la-foi.fr dont les seuls prénoms permettront de comprendre à qui on a à faire : Jérémie, Jonathan et David !!!

Ils ont osé traiter saint Thomas d’Aquin d’hérétique, sans savoir (mais que sait-on à trente ans !) que l’abbé Lachat, en traduisant la Somme en français avait étudié et réfuté ce qu’on attribue à saint Thomas et qui n’appartient qu’à un de ses élèves mal formé ; voir :

Ils ont osé écrire que notre ami La Franquerie, camérier secret, avait servi Paul VI, ce qu’il a toujours refusé de faire.

Ils osent refuser les études sérieuses faites sur l’oblation pure par Mgr Guérard, L-H Remy et autres et condamnent les non-una-cum.

Ils sont contre le Règne du Sacré-Cœur, se moquant bizarrement, comme les abbés Belmont et Zins qui sont de la même origine, réactualisant le cri de leurs ancêtres : nous ne voulons pas qu’Il Règne sur nous (Luc, xix, 14).

Ils nous font croire que nous sommes à la fin refusant le Règne du Sacré-Cœur !

Ils se moquent de la vocation et de la mission de la France !

Ils nous assurent, contre toute évidence que la consécration de la Russie est faite !

Sur la crise, découvrant que l’eau bout à 100 degrés, ils enfoncent des portes ouvertes depuis 50 ans et se prétendant les seuls serviteurs de la vérité.

En un mot, malgré leurs grandes déclarations de défenseur de la vérité, de ʺseuls les grands défenseurs de la véritéʺ, ils n’ont même pas l’humilité et la gratitude de reconnaitre les travaux des anciens,…

En un mot ils ne sont là, que pour combattre les ouvriers de la première heure, de refuser ce qu’ils ont difficilement prouvés,…

En un mot, ils sont là, pour engendrer divisions, pagailles, ils sont là pour détruire…

Dernière remarque : ils mettent la loupe sur le baptême de désir et de sang. Retirons cette loupe : il ne reste qu’un faux problème. Tous les gens que l’on connait, tous les gens qui se convertissent dans nos milieux savent que Hors de l’Église, pas de salut et se font baptiser par un baptême d’eau. Connaissez-vous un seul autre cas de baptême ? Connaissez-vous un seul cas concret de baptême de sang ou de désir ? Conclusion : ne croyez-vous pas que ce problème est, en pratique, un faux problème et que soulever cette question c’est de l’enfumage typique des hérétiques : mettre une loupe sur un problème qui, en pratique, n’existe pas. Enlevez la loupe, que reste-t-il ?

 

M. l’abbé Marchiset ouvrez les yeux et n’apostasiez pas. On prie pour vous.

 

 

 

Nous savions depuis quelques mois que l’abbé Michel Marchiset avait été séduit par la thèse du Père Leonard Feeney suite à la fréquentation de sa chapelle “non una cum” de Mouthier Haute-Pierre du très néfaste Jérémy le « petit pape de Genève », du site « www.la-foi.fr » dont nous vous avions mis en garde dans notre article du 18 mai 2014 :

« Le sitela foi.frest nocif pour votre foi ! »

Lien : http://wordpress.catholicapedia.net/le-site-la-foi-fr-est-nocif-pour-votre-foi/

 

Depuis quelques jours la “chute” de l’abbé Marchiset est publique… le site « www.la-foi.fr » a en effet publié le sermon de l’abbé du « Quatrième dimanche après la Pentecôte » (2014) :

Le site “la foi.fr” présente l'Abbé Marchiset

Lien : http://www.la-foi.fr/index.aspx

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Written by Cave Ne Cadas

août 22nd, 2014 at 11:16 am

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Don Luigi Villa : son dernier combat

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Don Luigi Villa

Le 19 novembre 2012, nous vous faisions part du décès de Don Luigi Villa, docteur en théologie et Directeur de “Chiesa Viva” :

« Don Luigi Villa : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père »

Don Luigi Villa

 

Don Luigi Villa : un vrai bon prêtre catholique – R.I.P.

 

 


Aujourd’hui nous vous donnons en exclusivité la traduction en français de l’article capital du Docteur Franco Adessa paru dans le “Chiesa viva” *** Septembre 2013.

Bonne lecture !

Notre traducteur professionnel et ami en retient deux faits saillants : C’est bien Don Luigi Villa qui, par son dernier écrit, aurait contraint Ratzinger à démissionner avant d’être démasqué comme grand maître de la secte des Illuminati. Paul VI – outre ses nombreuses autres « casseroles » – aurait occupé avant lui le même poste… On a beau commencer à être blasé au sujet de la secte conciliaire, on accuse quand même le coup en s’apercevant que la réalité est sans doute encore pire qu’on ne croyait !

 

* * *

 

L’Ultime Bataille de
Don Luigi Villa

 

Don Luigi Villa

Don Luigi VILLA (1918-2012)
Une photographie de Don Luigi Villa,
prise en 2012, peu de temps avant sa mort.

 

Chiesa Viva n° 463 de septembre 2013

 

par le Dr. Franco Adessa

 

Traduit d’une version espagnole par François Thouvenin pour le CatholicaPedia Blog
…du texte italien initial réalisée par Cristina Pallero pour « Non Possumus.ar »

 

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Written by Cave Ne Cadas

juin 9th, 2014 at 5:07 pm

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Le site “la foi.fr” est nocif pour votre foi !

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Le site “la foi.fr” est nocif pour votre foi !

Le site “la foi.fr” est nocif pour votre foi !

Le site la foi.fr(de création récente, oct. 2011), qui véhicule l’hérésie feeneyiste (nous y reviendrons), est dangereux car il diffuse dans notre langue les erreurs et hérésies de Michael et Peter Dimond…

Comme nous vous l’avons dit dans notre précédent article :

Jérémy, le pape de Genève du site « www.la-foi.fr » et sont

« Faux problème sur l’Una Cum / Non Una Cum »

Michael et Peter Dimond du “Monastère de la très Sainte Famille” (MHFM) [mettent en danger votre foi] car leur travail sert à commencer de comprendre l’apostasie mais ensuite pour emmener dans l’impasse (encore !!!) et chez les hérétiques : donc le lecteur averti doit s’en servir pour les bases sur l’apostasie, mais sans rester dans leurs conseils car c’est une astuce pour récupérer les sédévacantistes qui ne savent pas… Et SURTOUT le lecteur ne suivra pas leur conseils concernant les sacrements, ils envoient recevoir les sacrements d’hérétiques connus (même la confession à un prêtre valide de Vatican d’Eux) !!!

Les “frères” Dimond, des laïcs déguisés en bénédictins !!!

Encore une fois…et toujours ! des faux-semblants…pour vous séduire !!!

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L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel

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Nous diffusons aujourd’hui un bon article de Johan Livernette publié sur son blogue que nous vous recommandons.

Dommage que, comme beaucoup (et dans la fausse majorité Traditionnel en particulier) l’auteur écrive l’église conciliaire avec un E (É) majuscule !!!

Ce “É” majuscule EST blasphématoire, c’est d’attribuer le terme d’Église à une secte qui ne représente qu’elle-même et pas l’enseignement apostolique et patristique de toujours !

CatholicaPedia écrit « église Conciliaire » avec une minuscule pour le ‘é’ de ‘église’, comme la Rome de toujours l’a toujours fait à l’égard des communautés qui ne possèdent pas le Sacerdoce sacrificiel valide ni la succession apostolique.

L’église [secte] Conciliaire ne possède plus aujourd’hui le Sacerdoce sacrificiel sacramentellement valide ni même la succession apostolique, et ne mérite plus de porter le nom d’Église avec une majuscule.

 

 

* * *

 

L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel

 
Par Johan Livernette

« Les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux, car c’est du dedans qu’ils trament la ruine de l’Église ! » [1] Cette affirmation de saint Pie X n’a jamais été aussi vraie qu’en ces temps obscurs où le démon fait des ravages. Nous allons voir qu’il en fait autant dans l’église du Vatican qu’en dehors car Rome a bel et bien perdu la foi et deviendra sans doute le siège de l’Antéchrist.

 l-eglise-conciliaire

La préoccupation de toute société doit être le bien commun au sein de la population. Ceci concerne le pouvoir temporel. S’agissant du pouvoir spirituel, le but est le salut des âmes. Il est évident, aujourd’hui, que l’autorité sévissant dans l’église Conciliaire ne remplit point ses deux objectifs primordiaux : sanctifier et sauver les hommes. Ce simple constat ne peut être contredit. Remonter aux causes mériterait une étude approfondie du sujet en relatant les différents schismes de l’Église. Nous cernerons donc les grandes lignes du problème actuel dans un esprit de synthèse.

 

L’église Conciliaire n’est pas catholique

 

Depuis 1962, la liste des hérésies et renoncements de l’église Conciliaire est trop longue pour qu’on puisse en faire le tour [2]. Nous nous attacherons ici aux fondamentaux, au catéchisme de Jean-Paul II (1983) par exemple qui, dans la droite ligne de Vatican II, indique que l’Église catholique doit s’adapter à l’esprit du monde et non l’inverse. Cette trahison de principes est complétée par tant d’erreurs. Subjectivisme, évolutionnisme, liberté religieuse, œcuménisme religieux, rationalisme, naturalisme, fausse considération sur la grâce, éloge de la laïcité, négation du péché originel, de la transsubstantiation, tutoiement de Dieu, appartenance d’hommes d’Église à des sociétés secrètes… et la liste est non exhaustive. Le venin du modernisme passera inaperçu pour beaucoup, mais pas pour certains qui ne transigeront jamais sur les principes, la doctrine, la vérité face à l’erreur, car comme disait Léon XIII dans « Satis cognitum » en 1896 : « Quiconque soutient une seule de ces hérésies n’est pas catholique. »

Les ennemis de l’Église l’ont attaquée et minée de l’intérieur. Tout fidèle est actuellement orphelin d’autorité. Le modernisme a gangrené le catholicisme romain à tel point que ce dernier n’est plus catholique, puisqu’on se sépare de l’Église catholique par l’hérésie. Se faire sa propre vérité, sa religion à la carte, est devenu courant dans l’inconscient collectif. L’œcuménisme religieux est devenu l’idéologie dominante appliquée par les modernistes dirigeant Rome. Tout homme aurait la grâce, selon eux, et n’aurait plus besoin de pratiquer pour se sauver, mais juste croire pour aller au ciel. Ce postulat spirituel des plus protestants débouchera sur de terribles conséquences (divorce, dépression, débauche, mœurs dépravés…) qui sont les résultats concrets des maux de notre société.

 

Rome et la perdition des âmes

 

Lors du Concile Vatican II et sous la pression du judaïsme international (American Jewish Committee, B’naï B’rith) [3], des concessions ont été faites à la communauté juive organisée et sa religion antichrétienne. Bien pire pour les fidèles, les sacrements ont été modifiés et demeurent aujourd’hui encore invalides. À en croire un proche de Paul VI, Jean Guitton, les dés étaient jetés dès le début : « L’Église catholique est morte dès le premier jour du Concile Vatican II. Elle a fait place à l’église Œcuménique. Elle ne devrait plus s’appeler catholique mais œcuménique. » Ce drôle d’aveu nous rappelle que les conditions nécessaires pour être catholique ne sont pas remplies par l’église Conciliaire qui ne contient pas une même foi, une même hiérarchie ni les mêmes sacrements d’origine. Ainsi, cautionner cette contrefaçon de l’Église en y restant, en minimisant ses méfaits, en lui trouvant toutes les excuses imaginables, en fermant les yeux sur les innombrables erreurs qu’elle propage, sur les casseroles de ses dirigeants, c’est faire le jeu de l’ennemi tout en allant à sa perte.

Le problème de l’heure présente est profond car la conjuration antichrétienne constante. Il convient, encore et toujours, de se poser d’abord les bonnes questions afin de trouver les solutions appropriées. Comme chacun sait, on juge un arbre à ses fruits. Or quels effets produisent les discours hérétiques des dirigeants de Rome ? Quelles mœurs ont ces Catholiques suivant le catéchisme de Jean-Paul II ? Quelles conséquences a cet enseignement désastreux ? Les fidèles ont-ils la science et la piété ? La charité ? Les questions sont embarrassantes et les réponses bien cruelles. Car force est de constater que nombreux sont ceux qui ont fui le catholicisme, nombreux sont ceux qui ont perdu la foi. Nombreux sont les prêtres ayant défroqué. Nombreux sont ceux, aussi, parmi les fidèles, qui ont changé de religion, notamment suite au Concile dans les années 1960. Et donc nombreux sont ceux dont l’âme sera damnée. Non seulement les dirigeants de l’église Conciliaire les ont fait fuir, mais ils sont parvenus à dégoûter leurs fidèles du catholicisme. À tel point qu’il est ensuite très difficile de les faire revenir dans le droit chemin. Saint Pie X ira jusqu’à dire que « les modernistes sont inconvertissables ». Convertir un agnostique ou un athée au véritable catholicisme sera bien plus réalisable, surtout si celui-ci a le goût des valeurs. Ce constat est terrible. Les fidèles conciliaires devraient en avoir conscience. Car pire encore que les pitreries de Bergoglio et comme constaté précédemment, la vocation de cette “Eglise officielle” est incontestablement la perdition des âmes et c’est bien cela le plus grave. Cette conséquence catastrophique devrait inciter tout Catholique à en sortir urgemment et obligatoirement, à la combattre ardemment, sans concession ni remord.

 

Bergoglio, marionnette du lobby juif

 

Saint Pie X avait donc parfaitement raison de dire que « les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux », car c’est à cause du poison moderniste qu’ils mènent les fidèles à leur perte. Une fois ce constat établi, la solution passera par le retour à la philosophie du « penser droit » de saint Thomas d’Aquin, à la théologie officielle et infaillible de ce grand Docteur angélique et donc aux fondamentaux qui ont fait l’ordre et l’harmonie dans la société française. Sauf que renouer avec le thomisme est aujourd’hui impossible dans le fief conciliaire.

Au contraire, le nouveau « Pape » poursuit, dans la lignée de Vatican II, des Wojtyla et autre Ratzinger, l’œuvre de destruction programmée par la Synagogue de Satan [4]. Bergoglio reçut, dès son élection, les louanges du Congrès Juif Mondial, du Grand Orient italien et du B’naï B’rith, la secte transalpine déclarant : « Avec François 1er, rien ne sera plus comme avant. C’est un choix de fraternité pour une Eglise du dialogue non contaminée par les logiques et les tentations de pouvoir spirituel ». Comme le prouve le document ci-dessous, l’archevêque Bergoglio fut membre du Rotary Club (il l’est peut-être toujours) qui est affilié à la franc-maçonnerie. Il aurait dû être excommunié, ou tout du moins sanctionné, comme le précise le droit canonique de 1917 [5]. Au lieu de cela, on le retrouve à la tête de l’“Eglise romaine” après avoir été invité par le B’naï B’rith à donner une conférence dans une cathédrale de Buenos Aires [6] ! Bergoglio a aussi participé à une fête talmudique (Hanukkah) dite « judéo-chrétienne » l’an passé [7]. Il fut par ailleurs impliqué dans l’opération Condor, une série d’assassinats fomentée par la CIA en Argentine dans les années 1970 [8]. Pour couronner le tout, son ordination de prêtre était invalide puisque effectuée avec le nouveau rituel en 1968.

 

Mais aussi ridicule et anticatholique qu’il soit, Jorge Mario Bergoglio n’est pas si dangereux. Le problème de fond reste les dirigeants de l’église Conciliaire, Vatican II, le rituel d’ordination et les sacrements non valides, le catéchisme de Jean-Paul II. Nous pouvons même le considérer comme étant « utile » dans le sens où son modernisme est particulièrement marqué, ses amitiés plus que douteuses, ses antécédents des plus suspects. Il est donc plus facile à démasquer que son prédécesseur. Ami des Juifs, ennemi avéré des Catholiques traditionalistes, Bergoglio ne pourra être pris au sérieux bien longtemps, à moins d’être sourd et aveugle ou de mauvaise foi ou contaminé par le modernisme, ce que sont le plus souvent et malheureusement la plupart des fidèles de l’église Conciliaire. À ceux-là, encore plus qu’aux autres, nous rappellerons les mots si justes de Dom Guéranger : « Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre tout d’abord. » Nous leur recommanderons aussi l’étude du catéchisme de saint Pie X [9] et clamerons enfin sa devise que Rome a délibérément délaissé : « Instaurare omnia in Christo » [10].

 

Johan Livernette pour « Rivarol » le 2 avril 2013

 

 

Source : http://johanlivernette.wordpress.com/2013/04/02/leglise-conciliaire-ennemi-du-catholicisme-traditionnel/

 


 
[1] Encyclique « Pascendi » de saint Pie X en 1907.

[2] Les 202 hérésies du Concile Vatican II sont détaillées dans ce document : http://lacontrerevolution.files.wordpress.com/2013/03/hc3a9rc3a9sies-de-vatican-ii-et-de-jean-paul-ii.pdf

[3] Lire « Le judaïsme et le Vatican » de Léon de Poncins, éditions Saint-Remi.

[4] Lire « Mystère d’iniquité » de Pierre Virion, éditions Téqui.

[5] Droit canonique, 2335 : “Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimes, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au Siège apostolique.”

2336 : “En outre les clercs et les religieux qui donnent leur nom à la franc-maçonnerie ou à des associations semblables doivent être dénoncés à la S. Congrégation du S. Office.”

[6] http://www.bnaibrith.org.ar/website/contenido.asp?sys=2&id=1377

[7] http://www.youtube.com/watch?v=BkeaWNH2kCE

[8] http://www.mondialisation.ca/bergoglio-a-participe-au-silence-complice-de-leglise-avec-la-dictature-genocidaire/5327535

[9] En vente aux éditions Saint-Remi : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=171

[10] “Tout restaurer dans le Christ.”

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 5th, 2013 at 4:51 pm

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Adrien Loubier (SLB) : C’est la Guerre !

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Adrien Bonnet de Viller (alias Adrien Loubier) monte au créneau, dans son bis-mensuel “Sous la Bannière” n°162 (Juillet et août 2012), pour défendre son copain “Willy” contre les abus de pouvoir de Mgr Fellay qu’il accuse d’intelligence avec l’ennemi… (La secte Conciliaire)

Mais Adrien Loubier de Bonnet de Viller ne veut pas être “sédévacantiste” et redoute que ses affiliés de la F$$PX le considère comme tel ! (M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller a une chapelle privée dans sa propriété de Villegenon desservie une fois par mois par la F$$PX…)

Et il le souligne : « Je ne suis pas sédévacantiste. Mais il me semble que les débats qui se développent autour de cette question nous égarent sur des problèmes que nul d’entre nous n’est compétent pour résoudre. Car il n’existe aucune autorité supérieure au Pape qui puisse le juger ! »… Et toujours avec des arguments à la “MORLIER” ! Et pourquoi serions-nous incompétents pour la résoudre ?

Si la question de savoir qui peut exercer la fonction papale était simplement ou essentiellement un point de droit ecclésial, on (ou M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller) aurait raison d’affirmer que les catholiques doivent se référer au droit canonique pour résoudre le problème des « papes » postérieurs à Pie XII. En fait, le sédévacantisme serait alors rapidement vidé de son sens, car tout argument canonique par essence ne pourra jamais être employé contre un Pape (un vrai !) dans la mesure où celui-ci, étant le législateur suprême, se trouve – strictement parlant – au-dessus du droit canonique ; en tout état de cause, comme le Pape (le vrai !) n’a aucun supérieur sur terre et ne peut être jugé par quiconque au sens canonique du terme (voir Canon 1556), il serait absolument vain de s’essayer à lui intenter un procès canonique. Aucun Pape ne pourra jamais être soumis à un procès canonique, puisqu’il n’a au-dessus de lui personne qui ait pouvoir de l’y soumettre.

Si nous choisissons, toutefois, d’invoquer l’hérésie personnelle des conciliaires qui prétendent occuper le Trône papal plutôt que l’impossibilité d’assimiler l’église Conciliaire à l’Église catholique, l’argumentaire sédévacantiste contre les faux « papes » de Vatican II ne s’appuie pas essentiellement sur le droit ecclésial. Nous ne disons pas que Benoît n’est pas le Pape parce que le droit ecclésial l’empêche de l’être ; nous disons qu’il n’est pas le Pape parce que la loi divine rend la chose impossible. En effet, il n’est manifestement pas un catholique romain, puisqu’il professe non pas la foi catholique romaine, mais une foi différente ; or, quiconque ne professe pas le catholicisme romain ne peut être membre de l’Église catholique, comme nous l’apprennent les enseignements magistériels du Pape Pie XII, confirmés par le théologien van Noort. (Et il va sans dire que quiconque n’est pas membre de l’Église ne saurait a fortiori en être la tête !)

La question capitale, par conséquent, est de savoir si Benoît XVI et ses prédécesseurs de malheureuse mémoire ont professé la foi catholique, comme il est requis pour être membre de l’Église, ou s’ils ont publiquement dévié de cette foi en paroles ou en actions. Et cela, nous devons en informer M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller, c’est une question de fait, non de droit. Ont-ils professé la foi catholique, oui ou non ?

Il écrit encore :

Que m’importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? Il me suffit de voir qu’à l’évidence il prêche l’apostasie avec Assise, et l’équivalence salvatrice de toutes les religions fausses avec la seule vraie. Ce que Benoît XVI, comme ses prédécesseurs qu’il porte sur les autels, prêche par l’exemple en priant dans les synagogues, les temples protestants, ou les mosquées, et en réhabilitant les hérétiques les plus notoires comme Luther ou Calvin ! Au mépris des milliers de martyrs qu’ils ont massacrés, déshonorés et torturés !

Cela me suffit. Je dois préserver ma Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI et, selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même.

Et ceci par tous les moyens en mon pouvoir.

Le qualificatif de “sédévacantiste” est mis ici à toutes les sauces pour disqualifier et déconsidérer ceux qui veulent obéir à Dieu plutôt qu’aux antichrist qui règnent à Rome !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer. Mais ce dont je suis sûr, c’est que nous devons conserver la Foi, et combattre dans le camp de l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ, contre le camp de la religion de l’homme, qui déploie son étendard à Rome depuis le funeste concile Vatican II !

Que lui importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? C’est justement toute la différence entre un Pape et un anti-pape ! SI B16 EST PAPE, il doit lui obéir ! tout comme la F$$PX dans son entier… tout comme le moindre catholique (et comme ne le fait pas toute cette église Conciliaire !)…

Il veut préserver sa Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI ! Mais il a déjà perdu la Foi avec des raisonnements pareils et en refusant d’être “sédévacantiste” comme il l’affirme !

Peu lui importe-t-il aussi que l’église Conciliaire ne soit pas l’Église catholique ?

Peu lui importe-t-il aussi que les “sacrements” de l’église Conciliaire soient valides ou pas ?

Maurrassien et Lefebvriste, il ne juge que selon la position et la pensée de Mgr Marcel Lefebvre : « selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même » et si Mgr Lefebvre avait dit de Rome “ce sont des canaris roses”… il dirait aujourd’hui “selon le qualificatif de canaris roses que donnait Monseigneur Lefebvre” !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer ! Mais c’est le vrai problème qu’il ferait mieux d’étudier !!! Mais Adrien le bien formé (bien formé ??? comment se fait-il qu’il n’ait rien combattu ou presque, depuis 40 ans ? sur les conseils de Mgr Williamson ?) n’étudie pas… La preuve SLB reprenait n° après n° les travaux et jugements de VM. (LHR in Cahier saint Charlemagne, T_SLB-VM_1p.pdf)

Adrien Loubier de Bonnet de Viller, le spécialiste qui vient toujours, au dernier moment, au secours de la victoire ! Et en donnant des leçons à tout le monde ! (LHR in Cahier saint Charlemagne, T_SLB-VM_1p.pdf)

Plus loin, il se demande : « À qui prêter “serment” ? »

Tandis qu’aujourd’hui, la direction générale de la FSSPX à Menzingen, s’efforce depuis près d’un an de cacher ses tractations, ses “intelligences avec l’ennemi”, derrière des paravents, des secrets”, jusqu’à des serments de secrets”, comme celui qu’on a exigé des membres du chapitre général de ladite Fraternité qui vient de se tenir à Écône le 16 juillet dernier.

Personnellement, je préfère le “serment antimoderniste” que Saint Pie X exigeait de tous les prêtres, et que l’église conciliaire s’est empressée de supprimer !

Or ce serment était public !

Voudrait-on le remplacer par un serment de secret ? ou d’allégeance inconditionnelle à Monseigneur Fellay ?

Mais ne sait-il pas qu’un “serment” bien plus lourd en conséquences a cours depuis de nombreuses années dans la F$$PX ? et qui entache toutes les messes de ladite Fraternité – et aussi celles qui sont dites dans la chapelle privée d’Adrien Loubier de Bonnet de Villerde SACRILÈGE !

« Déclaration de Fidélité aux Positions de la Fraternité Saint Pie X ». Déclaration reconnaissant l’Autorité du « pape » en place et la validité de la « nouvelle messe », que les ordinands doivent désormais signer, à la veille du sous-diaconat, pour être Ordonnés par la FSSPX : Serment ou Pacte ?
Par un tel serment, tous les prêtres de la FSSPX s’obligent à partager et cautionner le comportement scandaleux et hérétique de NN.SS. Fellay, Tissier, Williamson et de Galarreta. Un prêtre, ancien de la FSSPX, disait que tout semble indiquer que cette Fraternité est comme « envoûtée ». Ne serait-ce pas à cause de ce serment qui est comme un pacte, et les lie à cette secte Conciliaire gnostique et diabolique ?
Ndlr : Dans sa Déclaration du 8 novembre 1979 parue dans la revue interne de la Fraternité (Cor unum, numéro 4), l’archevêque Marcel Lefebvre écrit : « la FSSPX ne peut pas tolérer dans son sein des membres qui refusent de prier pour le pape », mieux (ou plutôt pis) dans une lettre du 8 mars 1980 adressée à Jean-Paul II, il affirme : « je n’ai aucune hésitation sur la légitimité et la validité de votre élection et en conséquence je ne puis tolérer que l’on n’adresse pas à Dieu les prières prescrites par la Sainte Église pour Votre Sainteté. J’ai déjà dû sévir et continue de le faire vis-à-vis de quelques séminaristes et de quelques prêtres ». Enfin, depuis juin 1983, Mgr Lefebvre d’abord, ses successeurs ensuite, contraignent les candidats au sacerdoce, à la veille du sous-diaconat, à signer une Déclaration de fidélité aux positions de la Fraternité Saint-Pie X dans laquelle on affirme reconnaître « Jean-Paul II [puis Benoît 16 aujourd’hui] comme pape légitime de la sainte Église catholique », ainsi que « la validité des nouveaux rites » et où l’on s’engage à utiliser exclusivement les rubriques du missel et le bréviaire selon la réforme de Jean XXIII.


La sainte Messe ne peut pas aujourd’hui être célébrée « pro Ecclesia una cum Benedicto », Ratzinger étant un usurpateur et un antichrist. Il n’est pas uni à l’Église et il ne célèbre pas cette Messe. Il célèbre la Cène montinienne invalide et abominable aux yeux du Seigneur. En outre, déclarer Ratzinger una cum Ecclesia, c’est affirmer que la Messe que l’on célèbre est commandée par un hérétique. Dire que l’Église est unie à un chef hérétique, de fait hors de l’Église, dans l’acte même du Sacrifice de l’Église constitue un MENSONGE et un SACRILÈGE contre le sacrement de l’Eucharistie, sacrement de l’unité de l’Église. Communier avec un hérétique dans l’acte suprême de la liturgie relève de la communicatio in sacris. Cette participation aux rites sacrés avec un hérétique est un délit passible de l’excommunication ipso facto. Seule l’ignorance — mais Adrien a été mis au courant ! — peut excuser du péché et de la peine canonique. De fait, beaucoup de fidèles et de prêtres ignorent la gravité des Messes célébrées una cum Benedicto (encore pourrait-on leur reprocher – et NSJC ne se privera pas de leur reprocher lors de leurs justes jugements devant le Tribunal de Dieu – de n’avoir pas cherché l’information, disponible facilement aujourd’hui, depuis de nombreuses années.

Voir à ce sujet « Le Problème de l’Una cum, problème de l’heure présente »


Ensuite, sa préoccupation des dons – problème néanmoins majeur pour beaucoup de fidèles – l’entraîne, après s’être posé la question le 6 juin dernier « Détournement de Fonds ? » (voir : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=3178), à traiter encore une fois du sujet « Hold-Up sur la Fraternité » démontrant ainsi un attachement plus que particulier à l’argent !

* * *

Sinon son article est pertinent et percutant ! Je vous laisse maintenant le découvrir :

Crise dans la Tradition par Adrien Loubier

C’est la Guerre ! – “Sous la Bannière” N° 162 (Juillet et août 2012)

 

C’EST LA GUERRE

 

« Ne pensez-pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. » (Math X-34)

Voilà donc deux mille ans que le divin maître est apparu pour instaurer la guerre, et jusque dans les familles, « car l’homme aura pour ennemis ceux de sa propre maison » (Math X-36).

Des millions de martyrs en ont témoigné à travers les siècles. Les quelques périodes de paix relative n’ont été que des épisodes où le glaive des Rois ou des chevaliers a refoulé les païens et les hérésies. Mais cette guerre entre le bien et le mal, entre la Vérité et l’erreur, entre fidèles et infidèles, entre l’injustice et la justice, cette guerre dure depuis deux mille ans.

C’est la guerre entre les deux cités, sous les deux étendards, dont Saint Ignace décrit le combat dans ses exercices. D’un côté le Christ-Roi, notre chef ; de l’autre Lucifer et ses cohortes.

Il faut choisir ! De toute nécessité, car il y va du salut de notre âme ! « Car celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Math XII-30) dit le Seigneur.

Mais après 1960 années, la guerre a pris une nouvelle tournure, qui trouble et perd beaucoup d’âmes.

Lucifer, par une mystérieuse permission divine a réussi à s’infiltrer “jusqu’au plus haut sommet” de l’Église hiérarchique, et il règne désormais dans Rome même, et jusqu’au trône de Pierre, selon la prophétie de Léon XIII : « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété » (Exorcisme de Léon XIII, supplique à Saint Michel Archange).

C’est désormais à Rome même qu’est déployé l’étendard de Lucifer, et la nouvelle religion issue du funeste Concile Vatican II, et de ses non moins funestes suites et conséquences ; de l’apostasie immanente d’Assise et des conciliabules de toutes les religions. Là est le siège de la “Religion de l’Homme”.

Tandis que la religion de Dieu, celle qu’ont prêchée Notre-Seigneur Jésus-Christ, les apôtres, les Pères, les docteurs et les Saints, et le magistère des Papes d’avant le concile, ne trouve plus que les résistants de la tradition, grâce à l’héritage “de survie” de Monseigneur Lefebvre.

C’est toujours la guerre, le glaive.

Mais entre la “religion de Dieu” et la “religion de l’homme”. Entre les serviteurs du Christ-Roi que nous sommes et devons rester ; et ceux qui proposent à Rome la religion universelle de l’antéchrist sur les bases des conciliabules d’Assise.

Les deux étendards s’affrontent. Mais certains cherchent l’intelligence avec l’ennemi, l’entretiennent en sous-main, soigneusement cachée sous des secrets.

Dans le camp de la religion de l’homme, on espère infiltrer la Tradition par des promesses fallacieuses, pour faire plier et ranger son étendard… cacher le drapeau… ne plus combattre la religion de l’homme. On irait jusqu’à “promettre” de croire en Dieu, pourvu qu’on arrête de prétendre qu’Il ait des droits !

Pour la religion de l’homme, entretenir ainsi l’intelligence avec l’ennemi, ce n’est pas trahir.

C’est au contraire une tactique de combat d’une diabolique intelligence, qui gagne du temps, fait baisser les bras, entretient les illusions d’une paix impossible, divise les esprits et sème le trouble, favorise les mous, les teintés de libéralisme, les craintifs, et les opposent aux combattants clairvoyants et courageux.

Mais sous l’étendard de la religion de Dieu, dans la Tradition, l’intelligence avec l’ennemi, avec la religion de l’homme, est infiniment grave, car c’est à la tête qu’elle se manifeste et se maintient, dans les circonstances présentes.

C’est à Menzingen, chez Monseigneur Fellay et dans son entourage immédiat, que l’intelligence est entretenue avec la rome moderniste, sous couvert de Secret soigneusement entretenu, tant il est vrai que le “poisson pourrit par la tête”.

Et cette trahison capitale serait sans doute déjà réalisée sans la réaction d’une “base” qui la refuse, et veut rester fidèle à l’héritage de Monseigneur Lefebvre.

Mais elle n’en chemine pas moins !

Il est donc urgent de voir clair, et de se préparer à ce qui va suivre.

Ces réflexions me semblent nécessaires sur les axes suivants : les limites de l’obéissance, et celles de la confiance tout d’abord. Car c’est à partir de ces deux vertus qu’on cherche à endormir la vigilance des militants que nous devons être (1).

Ensuite sur les infiltrations de l’ennemi à l’intérieur des instances de la FSSPX. Enfin sur la façon dont lesdites instances exercent leur pouvoir.

 

Les limites de L’OBÉISSANCE

Je ne suis pas sédévacantiste. Mais il me semble que les débats qui se développent autour de cette question nous égarent sur des problèmes que nul d’entre nous n’est compétent pour résoudre. Car il n’existe aucune autorité supérieure au Pape qui puisse le juger !

Par contre, nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Supposons qu’une jeune fille reçoive l’ordre de son père de se prostituer. Il est évident qu’elle ne doit aucune obéissance à cet ordre. Et qu’elle doit lui résister, par tout moyen en son pouvoir, y comprit la fuite et la force si elle le peut.

Mais il serait vain pour elle, de se poser la question de savoir si son père reste son père ! Quelque criminel qu’il soit, son père restera toujours son père ! Elle peut et doit prier pour lui ; mais elle doit lui résister, car elle doit obéir à Dieu d’abord.

Que m’importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? Il me suffit de voir qu’à l’évidence il prêche l’apostasie avec Assise, et l’équivalence salvatrice de toutes les religions fausses avec la seule vraie. Ce que Benoît XVI, comme ses prédécesseurs qu’il porte sur les autels, prêche par l’exemple en priant dans les synagogues, les temples protestants, ou les mosquées, et en réhabilitant les hérétiques les plus notoires comme Luther ou Calvin ! Au mépris des milliers de martyrs qu’ils ont massacrés, déshonorés et torturés !

Cela me suffit. Je dois préserver ma Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI et, selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même.

Et ceci par tous les moyens en mon pouvoir.

Le qualificatif de “sédévacantiste” est mis ici à toutes les sauces pour disqualifier et déconsidérer ceux qui veulent obéir à Dieu plutôt qu’aux antichrist qui règnent à Rome !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer. Mais ce dont je suis sûr, c’est que nous devons conserver la Foi, et combattre dans le camp de l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ, contre le camp de la religion de l’homme, qui déploie son étendard à Rome depuis le funeste concile Vatican II !

Dans cet affrontement, dans cette guerre, le camp de la Tradition s’appuie aujourd’hui sur quelques couvents fidèles, et principalement sur la Fraternité que nous avons héritée de la salutaire réaction de son vénéré fondateur : Monseigneur Marcel Lefebvre. Et sur les quatre évêques qu’il a sacrés en 1988.

Or Monseigneur Fellay, qui se maintient à la tête de la FSSPX, entretient depuis quelques années l’intelligence avec l’ennemi ! Il ne rêve que de “prélature”, d’accords pratiques, c’est-à-dire de “ralliements” mal déguisés sous des secrets de polichinelle. C’est une trahison !

Trahison contre l’héritage du fondateur.

Trahison contre les autres évêques, contre ses prêtres, contre ses fidèles ; parmi lesquels il sème la division entre les libéraux, qui accepteraient une fausse paix, et les antilibéraux qui veulent avant tout défendre la Foi, et servir sous l’étendard du Christ-Roi !

Le général Patton expliquait à ses troupes qu’elles devaient craindre leurs généraux. “Car, s’ils sont bons, et que vous êtes mauvais, ils vous botteront le c… Mais s’ils sont mauvais, même si vous êtes bons, c’est l’ennemi qui vous bottera le c…”

Le général Patton n’est peut-être pas une référence ecclésiastique mais pourtant, un théologien de renom me disait un jour que rien ne devait céder le pas au “bon sens” pas même ladite théologie. Et les propos du général Patton que je viens de citer relèvent du pur bon sens, aussi indispensable que l’ordre des faits sur lesquels il s’appuie.

Cependant, il en est de même, jusque dans l’ordre ecclésiastique. Car lorsque le chef de celui-ci, fut-il général des jésuites, ou supérieur d’une congrégation, ou abbé d’un monastère bénédictin, devient “mauvais”, ses inférieurs deviendront, peu ou prou, sujets à l’ennemi, qui se chargera de leur botter le derrière, ou de les entraîner à sa suite !

Le patriarche des moines d’Occidents, Saint Benoît lui-même, le prévoit dans sa règle au chapitre LXIV (64) (de l’établissement de l’abbé) :

« Si, par malheur, il arrivait que la communauté tout entière élût à l’unanimité une personne complice de ses dérèglements, lorsque ces désordres parviendront à la connaissance de l’Évêque au diocèse duquel appartient ce lieu, ou des Abbés et des chrétiens du voisinage, qu’ils empêchent le complot des méchants de prévaloir, et qu’ils pourvoient eux-mêmes la maison de Dieu d’un dispensateur fidèle, assurés qu’ils en recevront une bonne récompense, s’ils le font pour un motif pur et par le zèle de Dieu, de même qu’ils commettraient un péché s’ils s’y montraient négligents. »

Remarquez ici les instances auxquelles Saint Benoît fait appel pour résorber la crise du monastère, ou de la congrégation, et rétablir un ordre malheureusement perturbé.

C’est d’abord l’Évêque. Dans la triste affaire Fellay, il y en a trois à qui il appartient d’intervenir ; et qui l’ont fait.

Puis, des abbés. C’est-à-dire des supérieurs de congrégations proches. Dans ladite affaire, deux ou trois supérieurs de congrégation sont intervenus, on le sait !

Quant aux chrétiens du voisinage, ils ne comportent pas que des “chiens muets” !

Quoi qu’il en soit le texte de Saint Benoît que nous venons de citer ne peut être pris pour la prédication d’une révolte, ou d’une invitation à la contestation. Qui le croirait quand ces lignes sont au chapitre 64 de la règle édictée par saint Benoît pour ses moines ? Règle qui commence, dès les premières lignes de son prologue par ces mots : « À toi donc s’adresse en ce moment ma parole, qui que tu sois, qui, renonçant à tes propres volontés pour militer sous le vrai roi, le Seigneur Jésus-Christ, prends en main les puissantes et glorieuses armes de l’OBÉISSANCE. »

L’OBÉISSANCE ?

C’est tout le fondement de la spiritualité bénédictine. Pourtant, 64 chapitres plus loin, pour parer aux abus possibles de cette “obéissance”, Saint Benoît fait appel aux Évêques, aux autres abbés, et aux “chrétiens du voisinage” ! Sous peine de “péché”, et sous la promesse d’une “bonne récompense”, pourvu qu’on le fasse pour “un motif pur et pour le zèle de Dieu”.

Pourquoi ?

Parce que, précise Saint Bernard « Ce n’est pas une obéissance lépreuse, ni une patience de chien qu’on attend de vous ; l’obéissance est cette nourriture délectable dont le Seigneur nous dit qu’elle est de faire la volonté de son Père. »

Et le même Saint Bernard ajoute la condition : « Je suppose naturellement que cet homme (le supérieur) n’ordonne rien qui soit contraire à la loi de Dieu ; si un tel cas se produisait, l’unique règle qu’on pourrait suivre serait à mon avis celle que donne l’apôtre Pierre : il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes » (Act V-29)

Ainsi, quel que soit mon supérieur, fût-il Monseigneur Fellay, fût-il le Pape, ou même un “ange venu du Ciel” (2), s’il me demande d’adhérer au modernisme, à l’œcuménisme, à Assise ou à la nouvelle messe, je dois lui refuser l’obéissance et la réserver à Dieu.

Sinon, l’obéissance aux hommes devient un péché ! Et même le simple “Chrétien du voisinage” que je suis a le devoir de résister aux actes tyranniques d’un “supérieur”, fût-il évêque !

Et Dieu sait, depuis le Concile, (et même avant !) à combien de centaines d’évêques nous avons dû résister pour conserver la FOI ! Alors, un de plus ou un de moins… !

 

Nature et limite de la CONFIANCE

Pour le langage courant, la confiance, c’est l’espérance ferme en quelqu’un, ou quelque chose, qui ne nous trompera pas. C’est notoirement le fondement de l’obéissance envers son supérieur en qui l’on espère qu’il nous conduira dans le droit chemin de la Vérité. Si la confiance vient à se perdre, que deviendra l’obéissance ? Et si des motifs graves viennent à ébranler l’obéissance ou à la rendre impossible, où la confiance pourra-t-elle subsister ?

Pourtant, la confiance n’est-elle pas un sentiment, sinon un besoin naturel à l’homme ?

Oh, de se confier, noble et douce habitude,

Non ! mon cœur n’est point né pour vivre en solitude. (3)

Mais à qui se fier ? Prenons garde aux conseils de la sagesse ; car “maudit l’homme qui se confie dans l’homme”.

En somme, la confiance se mérite !

Surtout dans une guerre comme celle qui se livre en notre temps, entre l’Église de Jésus-Christ, Dieu et Homme, et l’église de l’homme issue de Vatican II.

Dans cette guerre, nous devons combattre pour la défense de la Foi, et celle-ci étant devenue notre “Bien commun” à tous, évêques, prêtres et fidèles ont un droit absolu de connaître les phases de ce combat ; tout dialogue, tout engagement, tout traité doit être connu de tous ; c’est la condition évidente de la confiance, condition pour chacun de son obéissance !

Ainsi procédait Monseigneur Lefebvre dans son combat providentiel contre les “antichrist” qui “découronnaient” à Rome le Christ-Roi !

Aucun de ceux qui l’ont connu ne pourrait ici me contredire !

Avec Monseigneur Lefebvre, tout était clair, transparent, limpide, public. Il répondait à toutes les lettres, même de simples fidèles, même à ses contradicteurs. Pour que “nul n’en ignore”, il convoquait la presse, les médias, la télé ! (J’y fus plusieurs fois). Il en écrivait des livres, publiait ses discours… (ceux-là même qui gênent aujourd’hui les instances de Menzingen, qui va jusqu’à faire des procès devant les tribunaux païens de la république dite française à ceux qui osent les publier à nouveau !)

 

Une procédure scandaleuse !

Un petit éditeur français ((NDR : Les Éditions Saint-Remi, voir ESR :

1): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons.html

2): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C1.html

3): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C2.html

4): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C3.html)) s’est avisé il y a peu, d’éditer en trois volumes l’intégrale des sermons, conférences, discours et interviews de Monseigneur Lefebvre.

On aurait pu croire que l’équipe dirigeante de la FSSPX à Menzingen aurait eu à cœur depuis longtemps de faire éditer cette collection ?

Que non point ! Bien au contraire !

Au mépris des conseils de l’apôtre des gentils, qui ordonne de ne pas porter devant les tribunaux des païens, des querelles ou différents entre chrétiens, les despotes établis à Menzingen sont venus de Suisse Allemande assigner l’éditeur des textes de Monseigneur Lefebvre devant les tribunaux de la république dite française, pour lui faire interdire et “saisir” cette édition !

Ceci sur l’argument insensé que les droits d’auteurs seraient propriété de la FSSPX ! Alors qu’il s’agit de discours et de conférences publics, enregistrés, publiés et diffusés de toutes parts ! Non seulement cette édition n’apportait rien que l’on n’ait pu déjà connaître, mais son seul intérêt était d’en présenter une collection complète, mis en ordre par date.

Mais cette édition contrariait les thèses de Menzingen et du livre de l’abbé Célier, selon lesquelles Monseigneur Lefebvre ne parlerait plus aujourd’hui comme il parlait de son vivant. Supposition commode pour trahir sa pensée et ses actes vingt-cinq ans après sa disparition.

Cette scandaleuse procédure, (en dehors de son caractère et de son coût) prouve à l’évidence une chose très grave !

C’est que l’équipe de Menzingen, pour entretenir “l’intelligence avec l’ennemi” et préparer sa trahison, fait tout pour museler et faire taire le fondateur de la Fraternité !

Cette triste équipe collabore ainsi à confirmer l’excommunication (nulle et injuste), mais cependant jamais levée et subsistante, de Monseigneur Lefebvre ! Car le droit canon interdit de publier les écrits et discours d’un excommunié !

Nous sommes bien ici en présence d’une scandaleuse trahison, dont la honte dégouline sur la mitre de Monseigneur Fellay.

 

À qui prêter “serment” ?

Tandis qu’aujourd’hui, la direction générale de la FSSPX à Menzingen, s’efforce depuis près d’un an de cacher ses tractations, ses “intelligences avec l’ennemi”, derrière des paravents, des secrets”, jusqu’à des serments de secrets”, comme celui qu’on a exigé des membres du chapitre général de ladite Fraternité qui vient de se tenir à Écône le 16 juillet dernier (4).

Personnellement, je préfère le “serment antimoderniste” que Saint Pie X exigeait de tous les prêtres, et que l’église conciliaire s’est empressée de supprimer !

Or ce serment était public !

Voudrait-on le remplacer par un serment de secret ? ou d’allégeance inconditionnelle à Monseigneur Fellay ?

Croirait-on, par cette mesure illusoire, étouffer les rumeurs, quand on ne fait que les multiplier ?

Oublierait-on les propres paroles du Sauveur lui-même : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu » ? (Math X-26).

Or ce qui est en jeu (particulièrement dans ledit chapitre), c’est la Foi, notre bien commun à tous ; et encore les biens que tant de fidèles ont confiés à l’œuvre de Monseigneur Lefebvre !

Ce qui était en jeu, c’était un débat sur les “dialogues” avec Rome ; sur les propositions qui se cachent sous les “secrets”.

« Entre en société avec nous, n’ayons qu’une même bourse pour nous tous », prophétisait Salomon (Prov. I-14).

Souvenons-nous des conseils de la Sagesse :

« Mon fils, si les pécheurs (les modernistes) t’attirent par leurs caresses, ne te laisse pas gagner par eux » (Prov. I-10).

Serons-nous rassurés par la “Déclaration du Chapitre général de la FSSPXpublié le 19 juillet 2012 sur son site ?

Oui, en partie. Surtout à cause de la référence qu’il donne aux paroles de Monseigneur Lefebvre :

« Enfin nous nous tournons vers la Vierge Marie, elle aussi jalouse des privilèges de son divin Fils, jalouse de sa gloire, de son Règne sur la terre comme au Ciel. Combien de fois elle est intervenue pour la défense, même armée, de la Chrétienté contre les ennemis du règne de Notre-Seigneur ! Nous la supplions d’intervenir aujourd’hui pour chasser les ennemis de l’intérieur qui tentent de détruire l’Église plus radicalement que les ennemis de l’extérieur. Qu’elle daigne garder dans l’intégrité de la foi, dans l’amour de l’Église, dans la dévotion au successeur de Pierre, tous les membres de la Fraternité Saint Pie X et tous les prêtres et fidèles qui œuvrent dans les mêmes sentiments, afin qu’elle nous garde et nous préserve tant du schisme que de l’hérésie.

Que Saint Michel archange nous communique son zèle pour la gloire de Dieu et sa force pour combattre le démon.

Que saint Pie X nous fasse part de sa sagesse, de sa science et de sa sainteté pour discerner le vrai du faux et le bien du mal, dans ces temps de confusion et de mensonge ». (Monseigneur Marcel Lefebvre, Albano, 19 octobre 1983)

Mais d’autres passages de ladite déclaration ne laissent pas que de nous inquiéter.

Ainsi, dans le troisième alinéa, nous lisons cette vérité que “le pouvoir suprême de gouvernement sur toute l’Église revient au pape seul, vicaire de Jésus-Christ”. Oui ! Mais de quelle Église ? La seule Église de Jésus-Christ ? Ou bien l’église conciliaire ?

Est-ce avec cette dernière que le Chapitre général a “défini et approuvé des conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique” ? (2è alinéa)

Et lesquelles ? C’est un secret !

Qu’on le veuille ou non, cela sent à plein nez la “prélature” dont rêve Monseigneur Fellay. “L’intelligence avec l’ennemi” semble bien devoir perdurer !

Quant à la garantie de la convocation préalable d’un “chapitre extraordinaire délibératif”, quel sera son poids réel quand on sait que n’y prendront part que ceux qui seront désignés et choisis par le despote qui règne à Menzingen !

 

HOLDUP SUR LA FRATERNITÉ

Fasse le ciel que tout ce que je vais écrire soit le fruit de mon imagination !

Mais je ne suis pas pour deux sous imaginatif ; carence qui m’a empêché de faire fortune en écrivant des romans policiers, à l’eau de rose, ou sentimentalo-libidineux.

Ce que je sais, je le sais ! Ce qu’on me dit, je le vérifie ! Ce qu’on me transmet je le recoupe ! (surtout quand cela vient par inter-pas toujours-net.)

Depuis 40 ou 50 ans, l’œuvre de Monseigneur Lefebvre a drainé, en France d’abord, en Europe ensuite, et dans le monde, d’importants capitaux que la charité des fidèles lui a donnés, transmis ou légués, pour la défense de la Foi, et contre les déviations de ceux qui ont manipulé et détourné le Concile Vatican II. Dans cette guerre qui en résulte, ces Biens constituent l’infrastructure du combat de la Tradition.

Car dans une guerre, il faut la stratégie, mais aussi l’intendance, l’infrastructure…

La stratégie, c’est l’affaire des généraux et des officiers. En l’occurrence, dans notre résistance, ce furent les conseils de Monseigneur Lefebvre, transmis par les prêtres qu’il a ordonnés ou sacrés, (dont plusieurs l’ont trahi en se ralliant à la Rome apostate pour un statut canonique aussi mensonger qu’illusoire).

Mais une troupe ne peut aller au combat sans armes, sans munitions, sans véhicules, sans bâtiments pour dire la messe, ou faire l’école, ou sans hôpitaux pour les blessés ni maisons de retraite ; sans propriétés pour permettre à des moines ou à des moniales de soutenir les prêtres par leurs prières ; sans maisons pour accueillir ceux qui doivent refaire leurs forces par des retraites avant de retourner au combat ; supprimez donc tout cela !

Que restera-t-il ? Des généraux et des soldats qui n’auront pas même de quoi se vêtir ?

L’ennemi ne le sait que trop bien !

En 1793, il s’est approprié par la violence les biens de l’Église ! En lui permettant en 1801, par un funeste concordat, de survivre par elle-même, grâce à la charité des fidèles.

Entre 1895 et 1905, il a de nouveau chassé les congrégations, et s’est à nouveau approprié par la violence les biens de l’Église.

Et en 1970, c’est par l’intérieur de l’Église elle-même, que la révolution réalisée dans un Concile (89 dans l’Église), s’est de nouveau approprié les biens que les fidèles confiants lui avaient légués ; et chassé les fidèles de leurs églises, et jeté à la rue les prêtres fidèles.

Et voici qu’aujourd’hui se prépare, en grand SECRET, une nouvelle appropriation, (ou expropriation ?) des biens qu’ont accumulés, depuis 40 ou 50 ans, la charité des fidèles de la Tradition, qu’ils ont légués à l’œuvre de Monseigneur Lefebvre.

Car les “accords pratiques” (sans accords doctrinaux !) qui ont failli (provisoirement !) être signés par Monseigneur Fellay, comportaient explicitement la remise des biens de la FSSPX sous l’autorité de Benoît XVI et des évêques ordinaires des lieux où elle est implantée !

Et nous ne savons que trop ce que sont et ce que valent lesdits “ordinaires du lieu” !

Qui ne sont peut-être ni évêques, ni prêtres, si j’en crois les doutes sérieux que Monseigneur Lefebvre lui-même émettait de son vivant sur les ordinations et les sacres dans les nouveaux rites issus de Vatican II !

Hold-up sur la Fraternité !

Hold-up sur notre “bien commun” pour la défense de la Foi ?

Ce n’est pas encore fait ?

Mais nous sommes au bord ! Et c’est un devoir de parler, avant qu’il ne soit trop tard !

Puissent les prophéties de Jérémie empêcher le porte-plume de Monseigneur Fellay d’apposer sa signature dans un accord trompeur consacrant ledit Hold-up !

Qu’il se souvienne du sort de “la perdrix qui couve des œufs qu’elle n’a pas pondus” !… (Jer. XVII-11)

 

DE TEL-AVIV À MENZINGEN

C’est ainsi que l’on peut constater sur Internet le compte rendu d’un événement fort intéressant. Il s’agit d’une collecte de fonds, organisée à New-York en septembre 2010, par les “Amis américains de l’université de Tel-Aviv”.

Les participants sont des anciens de l’Université de Tel-Aviv, qui collectent des fonds pour aider les Juifs de la Diaspora à se rendre dans l’État d’Israël pour fréquenter l’université de Tel-Aviv. Dans les photographies figure un certain avocat nommé Maître Maximilien Krah.

Ce n’est certes qu’un détail ? Mais on peut aussi savoir que le même Maître Maximilien Krah est membre, à Dresde, en Allemagne de l’Est, du parti libéral, pro-avortement, pro-homosexuel, l’Union chrétienne démocrate (CDU), parti dirigé par “Angela Merkel”, la, chancelière, dont la carrière prendrait ses racines dans la STASI (5).

Dans une documentation, Maître Krah est présenté dans l’éditorial d’une publication du CDU, comme une “sorte de Chrétien”. Selon des sources diverses, il fréquenterait la chapelle Saint Pie V de la FSSPX à Dresde.

Maître Maximilien Krah fut choisi par Monseigneur Fellay pour assurer la défense de Monseigneur Williamson, et sans rentrer dans les détails de la triste affaire que l’on connaît, il faut savoir que c’est lui qui choisit pour cette “défense” (?) Maître Matthias Lossmann, membre du parti “Die Grünen” (les verts). Parti pro-féministe, pro-homosexuel, pro-avortement, dont un membre éminent est un certain Daniel Cohn-Bendit, bien connu en France pour son rôle de vedette dans la révolution culturelle de mai 68.

Pour se défendre, Monseigneur Williamson fut obligé de braver les foudres de Monseigneur Fellay, en prenant un autre avocat, grâce aux arguments duquel il finit par gagner son procès.

Quant à la carrière dudit Maître Krah, elle ne s’arrête pas là. Commandité par Monseigneur Fellay, il est à ce jour “délégué au conseil d’administration” de la société “AG Dello Sarto”, dont le président est Monseigneur Fellay, et dont les membres du conseil sont le premier assistant l’abbé Niklaus Pfluger, et son économe Frère Emeric Baudot.

En fait, la société “AG Dello Sarto” spécule sur les fonds de la Fraternité FSSPX, dans les marchés financiers, ce qui suppose de pratiquer l’usure ! C’est une société commerciale, enregistrée le 13 janvier 2009, qui a émis 100 actions de 1000 Francs Suisses.

Quant au carnet de chèques, deux signatures sont requises : celle de Monseigneur Fellay, et celle d’un laïc, Maître Maximilien Krah. Tous les autres sont tenus d’agir sous la co-signature de Monseigneur Fellay et de Maître Krah !

Voilà une situation bien étrange, qui conduit à se poser bien des questions. Lesquelles ont été posées à Monseigneur Fellay.

Il y est constaté les faits suivants :

I) La disparition brutale d’importants articles théologiques sur les sites de districts de la FSSPX concernant le judaïsme et le rôle crucial joué par nos “frères aînés” (comme Monseigneur Fellay les a appelés cette année) dans les finances, la franc-maçonnerie et le communisme : aucun n’aurait pu être taxé d’ “antisémites” selon les normes que l’Église catholique a honorées de tout temps.

2) Monseigneur Williamson est constamment et publiquement dénigré, humilié et insulté grossièrement.

3) Le journal gauchiste, Der Spiegel, a été choisi pour des interviews soigneusement arrangées et des histoires destinées à faire bouillir la marmite dans “l’affaire Williamson” et contribuer ainsi à la “marginalisation” de l’évêque.

4) Un article scandaleux et erroné publié dans un magazine américain de la FSSPX, “The Angeles”, dans lequel les fidèles ont appris qu’un rabbin talmudique était un saint, et que ledit rabbin a positivement contribué à la préparation de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ et à la conversion de Saint Paul.

L’auteur de l’article, constatant la confiance donnée par Monseigneur Fellay à Maître Krah, tant sur le plan financier que juridique, a cru devoir formuler comme suit les questions que l’on peut légitimement poser au supérieur général de la FSSPX :

Votre Excellence :

1) Saviez-vous que Maximilien Krah, disposant actuellement d’un pouvoir et d’une influence considérables dans des domaines importants du fonctionnement interne de la FSSPX, était Juif quand vous lui avez donné votre confiance ?

2) Qui a introduit, ou recommandé, Maximilien Krah en sa qualité d’avocat de la Fraternité Saint Pie X ?

3) Si vous n’étiez pas au courant des antécédents et des relations politiques de Krah, pourquoi n’a-t-il pas fait l’objet d’une enquête approfondie avant d’être introduit au sein de la FSSPX et de ses activités internes ?

4) Pourquoi Krah, qui n’est pas un clerc de la FSSPX ou même un associé de longue date de la Fraternité, possède-t-il un tel pouvoir dans la gestion des fonds de la FSSPX ?

5) Qui sont les actionnaires de Dello Sarto AG ? Sont-ils tous des membres du clergé de la FSSPX ou de congrégations affiliées ? Les actions sont-elles transférables par achat ? En cas de décès, de démission ou de défection d’un actionnaire, comment les actions sont-elles distribuées ? Qui, dans chacun de ces cas, a le pouvoir de conférer, de désigner, de vendre ou de disposer autrement de ces actions ? Vous ? Le gestionnaire ? Les membres du Conseil ? Le Conseil Général ?

6) Pourquoi la Fraternité Saint Pie X s’est-elle engagée dans des activités financières, ce qui peut être normal dans la société moderne, mais ce qui n’est guère susceptible d’être en conformité avec l’enseignement de l’Église concernant l’argent, sa nature, son utilisation et sa fin ?

7) Pourquoi a-t-on autorisé Krak à faire bouillir la marmite dans “l’affaire Williamson” par l’organisation d’entrevues et d’histoires pour le magazine Der Spiegel ?

Comment un chrétien-démocrate est-il censé agir comme intermédiaire dans les contacts avec un journal de gauche peu recommandable ?

8) Pourquoi Krah est-il autorisé à imposer à votre frère dans l’épiscopat un avocat appartenant au parti d’extrême-gauche Die Grünen ?

9) Pourquoi votre frère dans l’épiscopat est-il menacé d’expulsion de la FSSPX pour avoir seulement embauché un avocat qui était réellement intéressé à la lutte contre l’accusation injuste et ridicule de l’incitation ? N’est-ce pas le cas que ceux qui appartiennent à la Maison de la Foi passent avant ceux qui sont au dehors ?

10) Pouvez-vous expliquer pourquoi votre attitude publique envers Monseigneur Williamson a changé, pourquoi vous l’avez constamment rabaissé en public, bien qu’il n’ait à aucun moment et en aucune façon riposté ?

11) Que comptez-vous faire au sujet de M. Krah qui jouit d’une grande influence par sa position au sein de la Fraternité, mais qui ne peut pas sérieusement être considéré comme quelqu’un ayant le meilleur intérêt de la Tradition catholique à cœur ? Allez-vous vous prononcer sur cette question aussi rapidement que vous l’avez fait à l’égard de Monseigneur Williamson ?

 

Voilà une série de questions graves que tous ceux qui, par leurs dons et leurs legs ont contribué à l’accumulation des biens de la FSSPX peuvent légitimement poser !

Car leurs générosités n’ont eu pour but que de combattre pour le maintien d’une cellule de fidélité à l’Église de toujours, et non de voir ainsi partir en fumée leurs efforts dans des spéculations foireuses de la fortune vagabonde et apatride des banques internationales dont on ne sait que trop à qui elles profitent !

 

DE L’ARBITRAIRE À LA TYRANNIE

Celui qui gouverne une société, quelle qu’elle soit, doit le faire dans le respect du droit des personnes qui la constituent et de leur bien commun. Selon l’adage ancien : “Salus populi suprema lex”. (le salut du peuple est la loi suprême)

Mais celui qui gouverne sans droit : “Ille qui non jure principatur” ; celui qui régit contre le bien commun de ses sujets, qui abuse de son autorité par des mesures arbitraires, celui-là mérite le nom de Tyran !

C’est le cas de Monseigneur Fellay, qui se maintient au pouvoir dans la FSSPX par toutes sortes de mesures arbitraires en se fondant sur une obéissance, qui n’est due qu’à des ordres légitimes.

Ainsi par exemple les mesures par lesquelles il prétend réduire au silence d’autres évêques, qui ont autant de droit que lui de parler ; en utilisant contre eux un droit canon que seul un procès canonique pourrait rendre applicable, après audition des prévenus, et jugement rendu par un tribunal régulièrement constitué !

Monseigneur Cauchon avait plus de respect des formes dans son tribunal inique, que Monseigneur Fellay n’en a pour prétendre exclure un évêque dont les prédications gênent ses “intelligences avec l’ennemi”, ou faire taire ceux qui prêchent avec courage et clarté contre Vatican II et le modernisme !

Ces prétentions d’usage du droit canon sont du reste particulièrement ridicules, puisque Monseigneur Fellay dirige une société dépourvue de statut canonique ! Ce que nous confirmait un peu plus haut la déclaration du récent Chapitre présidé par ledit Monseigneur Fellay, où l’on a débattu des “Conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique”. Aveu de l’absence de cette dernière !

Non moins arbitraires les décisions récentes de suspendre les ordinations de certains candidats aux ordres, quelques jours avant, au motif que leurs supérieurs ont manifesté leur opposition avec les “accords pratiques” envisagés par le despote de Menzingen !

Non moins arbitraires les décisions prises dans la valse estivale des mutations à laquelle nous assistons depuis quelques années, au terme desquelles nous voyons les prêtres les plus antilibéraux expédiés aux antipodes, tandis que ceux qui sont acquis aux espérances secrètes dudit Monseigneur Fellay sont méthodiquement placés aux postes clefs.

Arbitraires aussi les blâmes ou les réductions au silence de ceux qui parlent encore contre le Concile, la nouvelle messe, le modernisme, etc…

De tout cela résulte une sorte de terrorisme ecclésiastique de type “stalinien” ! (Le mot n’est pas de moi, mais de certains religieux qui en ont été victimes)

Le tout dans l’utilisation du secret, alors que ce qui est en question c’est la FOI dont la défense et les moyens de l’assurer constituent notre Bien commun à tous, du plus grand des évêques au plus humble des fidèles.

 

Le droit à la résistance

Alors que faire ?

Devons-nous être des “chiens muets”, nous taire, accepter sans broncher ces abus de pouvoir, et se résigner à voir une nouvelle fois les meilleurs de nos prêtres jetés à la rue, comme nous l’avons vu dans les années 1970 ? Mais cette fois dans un “ralliement” qui consommerait la trahison de l’œuvre de Monseigneur Lefebvre ?

Ou avons-nous le droit de résistance ?

Pourquoi ne pas demander son avis à Saint Thomas d’Aquin, notre docteur commun ?

« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, parce qu’ordonné non au bien public, mais au bien particulier du gouvernement… Aussi le renversement de ce régime n’a pas le caractère d’une sédition, hors le cas où le renversement du régime tyrannique se ferait avec un tel désordre, qu’il entraînerait pour le pays plus de dommages que la tyrannie elle-même. Mais c’est bien plutôt le tyran qui est séditieux, lui qui entretient discordes et séditions dans le peuple qui lui est soumis, afin de pouvoir plus sûrement le dominer » (6).

Le docteur angélique indique ainsi clairement que c’est le gouvernement tyrannique qui est l’agresseur. Tandis que le peuple, la communauté, ne fait qu’user du droit de légitime défense, qui appartient aux sociétés comme aux individus.

Dans le “de regimine principum”, le même saint Thomas précise :

« Il semble que c’est plutôt par l’autorité publique que l’on doit s’opposer à la tyrannie des princes, et non par l’entreprise de quelques particuliers. Parce que, d’abord, si une société a le droit de se donner un roi, elle a également celui de le déposer ou de tempérer son pouvoir, s’il en abuse tyranniquement Et il ne faut pas croire que cette autorité agisse d’une manière injuste en chassant un tyran qu’elle s’est donnée (…) parce qu’en se conduisant en mauvais prince dans le gouvernement de l’État, il a mérité que ses sujets brisassent le pacte d’obéissance ».

Nous avons le droit de résister !

Et comme il y va du service et de l’honneur du Christ-Roi de nous opposer aux trahisons qui veulent nous compromettre avec “l’église de l’homme”, c’est notre devoir.

Ceux qui en auront le courage seront-ils assez nombreux pour sauver l’œuvre de Monseigneur Lefebvre ?

Je l’ignore !

Mais, avec la grâce de Dieu, s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !

« Qui diligitis Dominum, odite matum » (Psaume 96)

(Vous qui aimez le Seigneur, haïssez le mal)

 

 

D’AUTRES VOIX S’ÉLÈVENT

Nous ne sommes pas seuls à parler contre des accords piégés, et à mettre en garde sur les dangers qui guettent les structures de la Tradition. Malgré une certaine léthargie qui endort bon nombre d’entre nous, ceux qui réfléchissent ont à leur disposition de nombreux moyens d’information.

On trouvera ci-après les titres de nombreux textes, presque tous disponibles par Internet. Ceux qui les désirent peuvent nous les demander en photocopie, en joignant 30 cm d’Euros par page, frais d’envoi compris.

(Les lettres des évêques ont été publiées par nous dans SLB 161, et ne sont pas mentionnées ci-dessous)

Cette liste n’est pas exhaustive, car d’autres documents ont pu nous échapper.

(…)


 

C’est la Guerre ! – “Sous la Bannière” N° 162 (Juillet et août 2012)

 


[1] Militant terme de théologie. “Qui appartient à la milice de Jésus-Christ” (Dictionnaire Limé).

[2] Saint Paul : “qu’il soit anathème” !

[3] André Chénier Eleg.12

[4] Site officiel du district de France le 16 juillet 2012

[5] Police secrète de l’ex-Allemagne de l’Est

[6] Somme théologique IP XLII a.2, ad 3″.

 


Written by Cave Ne Cadas

septembre 17th, 2012 at 3:56 pm

Posted in Adrien Loubier,FSSPX

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Une lectrice écrit : Fellay a abandonné les Croisades du Rosaire

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Une lectrice écrit : Fellay a abandonné les Croisades du Rosaire
et a décidé de lancer une nouvelle « croisade de l’obéissance »

 

Envoyé par Barbara

 

            Chers Pères de TRADITIO,

À l’attention de vos lecteurs des États-Unis : Yves Rostand, Supérieur du district des États-Unis, y fait actuellement la tournée des popotes en prêchant dans les chapelles un évangile de l’obéissance à Bernie Fellay. Car Fellay a laissé tomber les croisades du Rosaire et décidé de lancer une nouvelle « croisade de l’obéissance ». Et Rostand use de la même propagande ainsi que des mêmes manuels pour faire en sorte que la néo-FSSPX entre en « union œcuménique » avec la secte conciliaire.

Je suis passée de l’église Conciliaire à la néo-FSSPX. D’après mon expérience personnelle, quand l’église Conciliaire organisait des « séances de prise de parole », ces dernières servaient à répertorier les biens immeubles en vue d’une future braderie-fusion (il s’agissait surtout de biens historiques d’avant Vatican II), et l’on s’en servait aussi pour tester les résistances éventuelles des gens. Rostand roule-t-il pour Fellay en évaluant les sites de la néo-FSSPX destinés à être vendus en prévision de la fusion avec la secte conciliaire ? Je n’en serais pas autrement surprise.

Qui ne dit mot consent, et l’indifférence est un péché. C’est le silence qui nous a amené Vatican II et les crimes pédophiles du clergé conciliaire. C’est le silence qui nous a amené la perversion de la “messe” invalide du Novus Ordo. Pour ma part, je quitte la néo-FSSPX, parce que j’en ai assez de Fellay et de son clergé, qui gardent le silence sur les crimes pédophiles et qui s’en rendent donc complices.

 

Réponse des Pères de TRADITIO

L’obéissance au mal n’est pas une vertu, c’est un péché. C’est ce qu’enseigne saint Thomas d’Aquin, Docteur universel de l’Église. Mais Bernie Fellay, Supérieur-Dictateur de la néo-F$$PX, semble avoir séché ses cours de théologie dogmatique catholique. Il était sans doute trop occupé à additionner – tel un roi Midas – les sous du trésor de la Fraternité ((NDR : $$, F$$PX…)), avec sa visière de comptable vissée au-dessus des yeux.

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120820

Traduction : CatholicaPedia.net