Archive for the ‘siège de Pierre’ tag
La sédévacantophobie…
Analyse d’un blocage mental,
la sédévacantophobie
Pourquoi tant de traditionalistes ont-ils peur du sédévacantisme ?
par Novus Ordo Watch
Pour nous, Catholiques semper idem…
La Sainte Écriture nous enseigne que lorsque Dieu Tout Puissant a créé l’homme, Il l’a créé — ainsi que toute sa progéniture — à Son image et à Sa ressemblance. « Puis Dieu dit : “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance…” » (Gen. 1 :26 ; cf. Gen. 2 :7). Par « image » et « ressemblance, il faut entendre notre intellect et notre volonté, dont la possession nous distingue des animaux (cf. Pape Léon XIII, Encyclique Exeunte Iam Anno, par. 14). Notre intellect et notre volonté appartiennent à notre âme rationnelle, que Dieu a infusée dans notre corps. La fonction de notre intellect est de savoir, et celle de notre volonté est d’aimer. Mais que devons-nous connaître et aimer ? Notre intellect nous a été donné pour connaître ce qui est vrai, et notre volonté nous a été donnée pour aimer ce qui est bien. Le vrai et le bien sont ainsi les objets attitrés de notre intellect et de notre volonté, respectivement.
Sur ce site Internet (Novus Ordo Watch,ndlr), beaucoup de choses ont trait au débat sur la nature de la crise traversée par l’Église catholique, notamment en ce qui concerne le Pontificat romain (la papauté). De par sa nature même, tout argument relève de l’intellect, dans la mesure où il fait partie de l’opération intellectuelle appelée raisonnement discursif. Autrement dit, l’argumentation a pour but d’éclairer l’intellect, lequel peut dès lors animer la volonté, mais à la seule condition qu’on n’introduise pas dans la volonté un obstacle qui l’empêche d’agir ou la gêne dans son action.
Depuis longtemps, hélas ! beaucoup de gens ne laissent plus des preuves suffisantes éclairer leur intellect ; au lieu de cela, ils refusent d’admettre que le Siège de Pierre est vacant (ou, en tout cas, qu’il n’est validement occupé ni par François, ni par Benoît XVI, bien qu’il soit possible, en théorie du moins, qu’existe un Pape valide dont — pour une raison ou pour une autre — l’existence ne peut se manifester. Avec de telles personnes, il est vain de continuer à argumenter, parce que, répétons-le, tout argument relève de l’intellect, tandis que chez les intéressés, l’obstacle réside non dans l’intellect, mais dans la volonté.
LA « GRANDE NOUVELLE » DE LA SALETTE EST-ELLE UN ORACLE DIVIN ?
Après Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat poursuivons quelques temps avec Maurice CANIONI dans son dernier livre :
Dieu Sera Servi et Glorifié
Par Maurice CANIONI
(Extraits)
INTRODUCTION
La Sainte Église est Maîtresse par son pouvoir doctrinal, sanctificateur, législatif et coercitif ; elle est Reine car toutes les nations, doivent lui être « assujetties et lui obéir (Dan. 7, 27). »
La concorde de la Sainte Église et de la puissance civile est voulue par Dieu. Elle est éminemment aimable et désirable, car elle concourt à la Gloire de Dieu, édifie le Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, facilite aux individus, aux familles, aux sociétés l’acquisition du nécessaire à la vie temporelle dans la paix sociale, et surtout à chaque personne la poursuite du salut éternel.
Dans L’illusion libérale, Louis Veuillot décrit admirablement cette alliance des deux forces : la tiare et l’épée, la parole de Vérité et le bras séculier :
« La société chrétienne, dans l’état normal, se maintient et s’étend au moyen de deux forces qui doivent être distinctes non séparées, unies non confondues, subordonnées non égales. L’une est la tête, l’autre le bras ; l’une est la parole suprême et souveraine du pontife, l’autre la puissance sociale. La société chrétienne étant premièrement et avant tout chrétienne, soumet tout à cette première loi ; et elle met toutes choses en leur place, parce qu’elle met d’abord à sa place son seul vrai Seigneur et Maitre, Jésus-Christ. Elle le met à sa place souveraine dans la société comme tous les fidèles le mettent à sa place souveraine dans les âmes [et dans la famille] ; et de là naissent l’ordre, la liberté, l’unité, la grandeur, la justice, l’empire, la paix. Ainsi, à travers et malgré les déchirements suscités par les passions de l’infirmité humaine, se forma dans sa variété magnifique cette communauté de l’Europe qu’on pût appeler la République ou même la Famille chrétienne ; œuvre merveilleuse, brisée par l’hérésie lorsque la paix intérieure et le progrès des arts lui promettaient la gloire d’étendre au genre humain tout entier le bienfait de la Rédemption. […] Ces deux pouvoirs unis, distincts et subordonnés, par lesquels la société chrétienne se régit, c’est ce que l’on appelle les deux glaives. Car la parole ne serait rien, si elle ne pouvait être, à certain moment, aussi un glaive. La mansuétude du Christ a voulu deux glaives pour que la répression tombât plus tardive et pût être prévenue. Le premier glaive, celui qui ne déchire que les ténèbres, demeure au pouvoir patient et infailliblement éclairé du Pontife. L’autre, le glaive matériel, est dans la main du représentant de la société, et afin qu’il n’erre pas, il doit obéir au commandement du Pontife. C’est le Pontife qui le fait sortir du fourreau et qu’il y fait rentrer. Son office est de réprimer l’erreur agressive, une fois définie et condamnée, de la lier, de l’abattre ; de donner protection à la vérité, soit qu’elle ait besoin de se défendre, soit qu’elle se trouve dans la nécessité d’attaquer à son tour. La main séculière doit faire passage à la vérité, assurer la liberté de ses enseignements, garder au loin la vie de ses ambassadeurs et de ses disciples (1). »
La Révolution de 1789 a déclenché le paroxysme de la guerre à mort entre les deux postérités (Gen. 111, 15). Dans le but d’instaurer l’imperium de Satan sur les nations et sur l’humanité, les gouvernants qui en sont issus pervertissent les cœurs et les intelligences par les lois et l’instruction, corrompent le christianisme par les modes et les principes maçonniques, instrumentalisent l’Église pour l’affaiblir, l’isoler du peuple chrétien et l’éliminer. Confronté au mépris, à la haine et à la violence des États antichristiques, le Saint-Siège proclama fidèlement la Vérité mais, en pratique, fit preuve d’esprit de conciliation et, au prix de grands sacrifices, « pour le bien et la paix du monde », dira Pie XI, pactisa avec ses ennemis.
On dévoile ici une plaie que d’aucuns préféreraient sans doute laisser ensevelie sous la poussière des archives de la petite histoire ! Cependant, hier, aujourd’hui et demain sont un, et le courage de la vérité de l’histoire du temps passé est garant de celui de la vérité de l’heure présente. Depuis le Concordat de 1801, sous la contrainte des gouvernants issus de la Révolution, le Vatican, par volonté de résignation et d’accommodement, a laissé se distendre jusqu’à la rupture l’amarre qui retenait la société chrétienne solidement fixée au Port, c’est-à-dire le Droit chrétien public fondé sur la théologie et la loi ecclésiastique. Cette politique vaticane généra ce que l’on peut dénommer une antithèse entre la Parole de Vérité et les actes relevant des rapports avec la puissance civile antichrétienne.
Cette « fine diplomatie », menée opiniâtrement durant près de 150 ans, a sapé la résistance des autorités religieuses et celle des fidèles à la grande SÉDUCTION de la fin du temps des Nations (Lc. 21, 24). Elle a favorisé et accéléré la « défaite des saints » (Apoc. 13,7) en soumettant les baptisés, constitutionnellement, juridiquement, socialement, aux « pouvoirs établis » tous imbus « des valeurs et des principes » sataniques de la Révolution. Tôt ou tard, « les chefs, les conducteurs du peuple » devaient butter sur l’alternative, soit d’une remise en ordre RADICALE afin d’œuvrer réellement pour le règne social et politique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, soit de fuir en avant en définissant, formulant, en principes et en droit, leur transmutation du royaume de Dieu en paradis socialiste et démocratique. La deuxième voie a été choisie en Vatican II qui a réalisé les épousailles des Princes de l’Église avec la démocratie de la maçonnerie universelle et transmué la religion de Jésus-Christ en un diabolique syncrétisme religieux. Contra factum non valet argumentum.
L’Église a perdu sa suprématie sur les Peuples, les Nations et les États quand elle a été privée de son bras séculier. « La force à sa place et faisant son office, voilà l’état régulier. […] Il faudrait (…) donner avec joie tout son sang pour remettre la force dans son sens légitime, pour l’attacher au seul service du droit. La force doit protéger, affermir, venger le plus grand, le plus illustre, le plus nécessaire droit de l’homme, qui est de connaitre et de servir Dieu ; elle doit mettre l’Église à même de dispenser ce droit à tout homme sur la terre. N’abandonnons pas cette vérité que le catholique libéral jette et noie dans le courant, avec tant d’autres (2). »
L’impuissance grandissante du Saint-Siège, sa collusion avec les ennemis du Christ-Roi, l’asservissement des nations chrétiennes aux puissances antichristiques, triple cause instrumentale de l’apostasie générale, étaient-ils inéluctables, irrémédiables ? Mysterium iniquitatis !
Pourquoi s’étonner ? C’est notre histoire depuis la fin du 17ème siècle, résumée dans la « grande nouvelle » apportée à La Salette. La sainte foi sera oubliée, le relâchement pour le service de Dieu sera universel ; les méchants se livreront à toutes sortes de crimes : le blasphème, la profanation du dimanche, la violation de l’abstinence et du jeûne, l’oubli de la prière ; les gouvernants se ligueront pour combattre Jésus-Christ ; les bruits de guerre rempliront la terre ; les mauvais livres abonderont, personne ne s’entendra plus, on ne verra qu’homicides ; une fausse lumière accumulera les ténèbres sur toute la terre, le Saint-Siège perdra la foi et l’Église sa visibilité ; de grands malheurs s’abattront sur l’humanité à la mesure de ses crimes qui percent la voûte des cieux. Nous sommes les témoins et les acteurs de ce drame de la fin des temps brossé par la Vierge à grands traits bibliques. Les hommes s’inquiètent et s’angoissent pour leur avenir ; ils espèrent un libérateur, un homme providentiel qui remettrait de l’ordre dans la maison de l’humanité : Satan se rendra roi du monde en la personne de l’Antéchrist.
Mais alors, le dernier jour du monde serait-il proche ? La Très Sainte Vierge ne le laisse pas entendre. Au contraire, elle promet le Règne de Dieu après la purification universelle et le renouvellement de toutes choses.
CHAPITRE I
La « Grande Nouvelle »
de la Salette
Est-Elle un Oracle Divin ?
« Et Bien, Mes Enfants.
Vous le Ferez Passer à Tout Mon Peuple »
Dans le cours de cette étude, nous appliquerons fréquemment les paroles de Notre-Dame de La Salette aux évènements et à la tragique situation ecclésiale actuelle. Nous pensons en effet qu’il y aurait grande imprudence et sûrement inconvenance, sinon du mépris envers la divine Marie, de ne pas éclairer par ses avertissements la « crise affreuse » que nous traversons, et de ne pas voir en eux une confirmation du jugement théologique que nous devons porter sur ce drame sans précédent. Certains clercs et laïcs, bien que se disant dévots de La Salette, se récrieront : Le Message de la Vierge de La Salette n’est pas un oracle divin, il n’est qu’une révélation privée ; par conséquent nous sommes tenus à certaines réserves dans son utilisation et son interprétation ; on ne peut, sans analogies imprudentes ou prophétisme de mauvais aloi, en voir la réalisation dans l’évolution ecclésiale du dernier siècle et demi, ni l’appliquer aux gravissimes et inouïs désordres actuels.
LE SEDEVACANTISME, où la malhonnêteté du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”
Suite à notre article du 16 décembre (2014)… « Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse” » dans lequel nous vous promettions de revenir en détail sur ce texte du Sel de la Terre N° 79 qui a déjà été réfuté de longue date… et sur l’incompétence de ce Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontré et démonté… aussi bien par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques, Rore Sanctifica) que par Louis-Hubert Remy des ACRF (Amis du Christ Roi de France)… Où il en était de même pour l’abbé Gleize, démontré et démonté… aussi bien par Virgo-Maria et Bruno Saglio des ESR (Éditions Saint-Remi)…
Nous vous proposons de commencer par la réfutation de LHR basée sur Le Sel de la Terre, n° 36, de mars 2001 qui était la première édition de ce « petit catéchisme ». La deuxième édition parue dans le Sel de la Terre N° 79 , fut, selon les BonsHommes d’Avrillé, revue et notablement augmentée, en tenant compte des débats et des objections suscités par la première édition… (fausse allégation !)
Lisez jusqu’au bout chers lecteurs… le plus croustillant est dans le dernier tiers de cet article…
Petrus : Pour en finir avec 40 ans de lefebvrisme (version corrigée)
Notre cher « Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus » nous rapporte (avec son humour habituel) dans son commentaire la dernière (très bonne) publication de “Petrus” — alias Jérôme Bourbon (ou vis et versa) sur Le Forum Catholique :
Aloooors !
Elle est en communion PLEINE ou pas ??? la Lefebvreuse fraternité d’écône …pas !!!
Tu veux c´est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J´en f´rai pas une maladie
Oui mais voilà réponds-moi
Non ou bien oui
C´est comme ci ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas »
Tandis que le séducteur juif « napoléonien » Zemmour fait son beurre sur « le suicide français de sa république »,
le Très Catholique Bourbon fait seulement le sien pour la Gloire de l’Église éclipsée.
Du grand, du très GRAND Petrus comme je l’aime, Docteur eschatologique avec la mention Summa cum laude, à consommer sans modération.
Les lefebvro-conciliaires en ont la chiasse, sévère !!!
Pour en finir avec 40 ans de lefebvrisme !
QUARANTE ANS. Voilà tout juste quarante ans que Mgr Lefebvre publiait sa célèbre déclaration du 21 novembre 1974.
Dans Itinéraires, Jean Madiran était allé jusqu’à écrire qu’elle était « la charte de l’Église militante ». Elle est en réalité le principal acte fondateur du lefebvrisme et tous ceux qui se réclament du fondateur d’Écône aujourd’hui encore font totalement leur cette déclaration. C’est le cas de Suresnes et de Menzingen qui ont commémoré le quarantième anniversaire de cette déclaration en la relayant sur les sites Internet de La Porte latine et de Dici. Les dissidents anti-fellaysiens de l’Union sacerdotale Marcel Lefebvre (USML) se réclament, eux aussi, ouvertement, de cette déclaration. Le Père Bruno, coordinateur national de l’USML, a placé ce même texte sur le site officiel de l’Union, France fidèle, et écrit que « ce texte magnifique est la charte de notre combat. (…) Nous faisons nôtre (cette déclaration) ».
Jérôme Bourbon dans RIVAROL :
La “canonisation” de Vatican II !
Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3139 du 2 mai, publie un article sur la mascarade de dimanche : Saint Fric priez pour Eux…
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous. (Sauf le dernier paragraphe, en gras dans le texte)
Rivarol n°3139 du 2/5/2014
La “canonisation” de Vatican II !
La Question pris la main dans le pot de confiture des mesquineries politico-religieuses
Suite à un nouvel article anti-sédévacantistes du 13 février 2014 « Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes », et aux très violentes attaques (notamment à l’adresse d’Édouard-Marie Laugier et de Louis-Hubert Remy) du blogue “La Question” , …de la réactivation de ses “Grands Gourous exterminateurs de sédévacantistes”, sur les positions anti-sédévacantistes de ce malheureux Williamson…..qui s’épuise à démontrer l’indémontrable !… Nous sommes heureux de vous présenter l’article suivant d’un nouveau contributeur au CatholicaPedia Blog : Iéschoua (1) incorrect (un ami lecteur de longue date) qui va nous démonter que pour ces Grands Prêtres idolâtres du blogue “La Question”, les Lagomer, Gerdil, Calixte et Cie… L’Église n’est pour eux qu’un parti, et l’essentiel est que les fidèles respectent les devoir de tout titulaires de carte d’adhésion, et finalement demeurent encartés…
La Rédaction du CatholicaPedia
[1] Iéschoua — tel fut le nom authentique d’un rabbi galiléen qui mourut vers l’an 29 en Judée, et que l’on appelle aujourd’hui Jésus.