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Notre Seigneur Jésus-Christ Roi

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Pour faire suite à l’article de notre cher administrateur Cave Ne Cadas d’hier… nos lecteurs se rappellerons les paroles de Sa Sainteté le Pape Pie XI lors de l’institution de la fête du Christ-Roi :

 

Pape Pie XI

 

Lettre Encyclique de
SS. Pie XI
du 11 décembre 1925
« Quas Primas »

 

«…le pouvoir et la puissance de roi doivent être attribués, au sens propre du mot au Christ dans Son humanité …et par suite, la souveraineté suprême et absolue sur toutes les créatures [L’État est une créature n.d.l.r]. Le Christ a pouvoir sur toutes les créatures. C’est d’ailleurs, Un Dogme de Foi Catholique que le Christ Jésus a été donné aux hommes à la fois comme Rédempteur, de qui ils doivent attendre leur salut, et comme Législateur, à qui ils sont tenus d’obéir… [Il a donc] un pouvoir législatif, un pouvoir judiciaire … et un pouvoir exécutif, …D’autre part, ce serait une grossière erreur de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles quelles qu’elles soient : Il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer a Son gré de toutes ces créatures.

…Son empire ne s’étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés… il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l’empire du Christ Jésus c’est, en stricte vérité, l’universalité du genre humain. Et à cet égard, il n’y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les États ; car les hommes ne sont pas moins soumis à l’autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l’unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus… …Les chefs d’États ne sauraient donc refuser de rendre — en leur nom personnel, et avec tout leur peuple — des hommages publics de respect et de soumission à la souveraineté du Christ. …La peste de notre époque c’est le laïcisme, ainsi qu’on l’appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles. …

On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations ; on refusa à l’Église le droit — conséquence du droit même du Christ — d’enseigner le genre humain, de parler des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l’autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants. Certains allèrent jusqu’à vouloir substituer à la religion divine une religion naturelle ou un simple sentiment de religiosité. …Peut-être faut-il attribuer ce désavantage à l’indolence ou à la timidité des bons ; ils s’abstiennent de résister ou ne le font que mollement ; les adversaires de l’Église en retirent fatalement un surcroît de prétentions et d’audace.

Mais du jour où tous les fidèles comprendront qu’il leur faut combattre, vaillamment et sans relâche, sous les étendards du Christ-Roi…

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 11 décembre de l’Année Sainte 1925, la quatrième de notre Pontificat, Pie XI, Pape. »

 

Portrait du Pape Pie XI par René Godard

“Portrait du Pape Pie XI” par
René GODARD, Graveur au burin et sculpteur

 

Bonne Semaine Sainte à tous… n’endurcissez pas vos cœurs !!!

Vive le Christ Roy de France !!!

Pierre Legrand

 

 

 

 

La Maternité Divine de Marie

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Nous fêtons aujourd’hui la Fête de la Maternité divine de Marie, instituée en 1931 par Pie XI à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse.

Le saint Nom de Marie

 

Et pour « Croire et Faire ce qui a toujours été Cru et Fait » dans l’Église, nous lirons aussi l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Éphésiens. Chap. V. — avec Dom Prosper Guéranger OSBpour suivre Celui qui a dit non pas Je suis la charité, mais « Je suis la Vérité »

 

À l’occasion du quinzième centenaire du concile d’Éphèse (431-1931), le Pape Pie XI a écrit l’encyclique Lux veritatis qui rappelle les trois grandes vérités de la foi catholique qui ont triomphé et pris un relief extraordinaire au cours de ce concile :
— Notre-Seigneur Jésus-Christ est un seul être, une seule personne ;
— la sainte Vierge Marie est la Mère de Dieu ;
— l’évêque de Rome, le Pape, a la primauté de magistère et de juridiction sur l’Église tout entière.

C’est au concile d’Éphèse aussi que l’impie Nestorius a été condamné et que saint Cyrille d’Alexandrie est apparu comme un champion invincible de l’orthodoxie catholique et de la sainteté.

Le Pape Pie XI saisit aussi l’occasion pour porter un jugement très sévère (sans le nommer) contre un historien calamiteux : Mgr Duchesne.

 

 


 

 

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La Maternité Divine de Marie

 

La Maternité Divine de MarieEn 431, un concile général convoqué à Éphèse proclama et définit le dogme de la Maternité divine de la très Sainte Vierge. Jusque-là, il n’avait jamais été contesté qu’il y avait deux natures en Notre-Seigneur : la nature divine et la nature humaine, mais qu’il n’y a qu’une seule personne. Notre-Dame étant la Mère de l’unique personne de Jésus-Christ, a le droit d’être appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu’elles n’aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant appelées les mères de l’homme tout entier, corps et âme. Car, si l’homme n’est homme qu’en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ n’est réellement Jésus-Christ qu’autant que Sa Divinité est unie à Son Humanité.

En 1931, à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd’hui.

La Maternité divine de Marie L’élève au-dessus de toutes les créatures. L’Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère ! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité !

« Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu’Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d’être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu. »

Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l’Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.

En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l’Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos cœurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu’avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la “Co-rédemptrice”, en la personne de saint Jean, comme les enfants qu’Il désirait La voir adopter, disant :

« Mère, voilà Votre fils ; fils, voilà votre Mère. »

Ces paroles sont comme le legs testamentaire du Christ.

« Que peut-on concevoir au-dessus de Marie ? demande saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu’a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même ? » « Il a plu à Dieu d’habiter en Vous, ô Marie, Lui dit saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S’est édifié une maison par une construction ineffable. C’est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu’Il S’est reposé et qu’Il a versé sans mesure, tous Ses trésors… »

 

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Une Mystique de La « GRANDE NOUVELLE »

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Après Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat poursuivons quelques temps avec Maurice CANIONI dans son dernier livre :

 

Dieu Sera Servi et Glorifié

Par Maurice CANIONI

(Extraits)

 

Canioni : Dieu sera servi et glorifié

 

Une Mystique de La Grande Nouvelle

par René Duvillard (1)

Le village de La Salette-Fallavaux

Le Miracle, le Message et le Mystère.

[…] Aux yeux de nos contemporains, qu’est-ce donc au juste que La Salette ? Pour beaucoup, ce n’est qu’une Montagne, un haut lieu de prière où l’on s’en va pèleriner, une thébaïde où l’on va chercher le silence et la paix. Mais encore ? C’est aussi, pour un certain nombre, un Miracle : la Vierge est apparue là-haut à deux petits bergers. Est-ce tout ? Non point. La Salette, pour les plus savants, c’est aussi un Message.

Mais nous dirons mieux encore. Outre le Miracle, outre le Message, il y a un Mystère de La Salette. Ce Mystère, on a essayé de le dénaturer en le réduisant à des proportions trop humaines. […]

ND de La Salette

Dépouillé de toute fioriture, le Mystère de La Salette, en ses données extrinsèques, nous apparaît ainsi à première vue : Marie, sur la Montagne, s’est révélée par un Miracle et nous a transmis un Message. Pour fixer ces termes en des figures et cette dialectique en un schéma imaginatif, nous pouvons recourir aux trois statues de bronze et nous approprierons le Miracle à la Vierge qui pleure, le Message à la Vierge qui parle, le Mystère à la Vierge qui monte. Ainsi, dans les profondeurs de l’ordre chronologique, le Miracle est premier, tandis que, dans les hauteurs de l’ordre métaphysique, c’est le Mystère qui prime. La Dame miraculeuse parait avant mais au-dessous de la Dame Messagère et celle-ci, quant à l’attitude, est elle-même inférieure à la Dame Mystérieuse en qui elle va se fondre. Miracle, Message et Mystère sont les trois termes d’une même Réalité, comme aussi les trois attitudes figées sont les phases d’un seul mouvement, comme enfin les statues sont les trois aspects d’une seule personne.

Un Mystère, par définition, est ineffable et inaccessible. Il révèle un ordre réel sans doute, mais auquel l’homme seul ne peut atteindre. Il recèle une vérité pure, certes, mais que celui-là même qui l’a contemplé reste impuissant à proférer. On ne peut y accéder que par approximation. On ne peut en parler que par analogie. Mais un Miracle peut être vu. Mais un Message peut être entendu.

Quiconque croit en la réalité du Miracle, quiconque espère en la réalisation du Message, peut parvenir et goûter au surréel amour du Mystère. Le Miracle nous montre la Voie. Le Message nous apporte la Vérité. Seul le Mystère, au-delà des portes de la mort, nous ouvre grande et claire la Vie. C’est là le dernier sommet de l’ascension trinitaire […I : partant du lieu le plus bas, celui des corps, on s’élève à l’ordre des esprits, pour déboucher enfin au domaine supérieur de la pure Charité.

Le Miracle touche nos sens. Le Message parle à nos intelligences. Le Miracle, en même temps qu’il exalte notre sensibilité, humilie notre raison. Le Message, bien qu’il exalte notre intelligence, nous invite à châtier le corps. Au nœud de cette étonnante réversibilité, on découvre le Mystère, lui seul qui peut être vécu dans le tréfonds de nos cœurs : alors c’est l’homme avec toutes ses facultés qui est appréhendé par le divin. Parce qu’elle nous propose simultanément un Miracle, un Message et un Mystère, La Salette, en même temps qu’une terre religieuse, est un haut lieu de l’homme total.

Le Mystère de La Salette implique une relation vitale entre l’humanité et la divinité. Il constate qu’entre l’homme et Dieu la communication est rompue à nouveau par le péché. Il vise enfin, après avoir déploré et dénoncé cette scission, à rétablir, dans un corps mystique épuisé par une chute séculaire, la circulation du sang du Christ.

D’une certaine manière, la figure miraculeuse de La Salette se présente à nos yeux comme un type, comme un modèle. La parole qui nous y est transmise possède en quelque sorte, par sa richesse doctrinale et morale, une vertu efficace. C’est pourquoi, nous dirons – étant bien entendu que nous employons ici le terme de sacrement non point dans son sens strictement théologique, mais dans une large acceptation plus humaine et liturgique –, nous dirons que le Mystère de La Salette, qui procède à la fois de la figure et de la parole, se présente à nous avec un caractère voisin du monde sacramentel.

Comme en tout sacrement, si l’on nous permet de poursuivre l’analogie, nous pouvons discerner dans le Mystère de La Salette deux éléments constitutifs inséparables : un élément sensible, c’est-à-dire, le Miracle ou le Fait extraordinaire avec ses suites non moins merveilleuses dont la figure est le témoin ; un élément intelligible, c’est-à-dire le contenu du Message ou la Parole de Marie.

Bien qu’elle soit infiniment supérieure à un signe, l’Apparition n’en a pas moins une valeur exemplaire. Et le Message de son côté, ne peut-il avoir dans nos âmes, ainsi que sur les corps malades l’eau de la source, une vertu qui opère ?

Le Message de La SaletteAujourd’hui, dans les sphères catholiques, le Fait de La Salette, n’est plus discuté. En revanche, l’accord est loin d’être parfaitement réalisé quant à l’interprétation de la Parole. Bien plus, nombre de croyants, voire dévots à La Salette, négligent assez fréquemment, à leur insu, la Parole pour le Fait : tels ces fidèles trop nombreux qui s’approchent des sacrements sans en retirer le fruit. On admire avec les yeux du corps, on enregistre, on ressent, mais l’âme n’est point attentive, ni perméable, ni réceptive. On satisfait un besoin d’activité, mais on néglige de satisfaire au précepte d’amour. On oublie que La Salette n’est pas seulement une émouvante Apparition mais aussi, mais surtout, l’annonce pathétique d’une Grande Nouvelle. Par une telle lacune, une fois de plus, nous allons à l’encontre du vœu de la Vierge, puisque nous sacrifions aux radieuses réalités, qui séduisent notre instinct, les austères valeurs qui pourraient nourrir nos esprits.

Pour employer encore une fois le vocabulaire même du Christ nous sommes entrés dans la Voie, mais nous n’avons pas fait le pas qui doit nous conduire à la Vérité. Avouons-le très simplement : si nous sommes montés à La Salette, n’était-ce pas d’abord pour y jouir et nous y consoler au souvenir d’un beau Miracle ? Mais lorsque, rassérénés, nous en sommes redescendus, étions-nous à ce point affligés de la douleur de Notre Mère, que nous fussions convaincus d’être porteurs d’un tragique Message dont l’urgence fit battre plus vite nos cœurs et nous priva de toute quiétude ?

Nous ne le répéterons jamais assez, ce qui est primordial dans le Mystère de La Salette, ce n’est pas le Miracle, c’est le Message. Sans doute est-il nécessaire, avant de parvenir à l’intelligence du Message, que nous passions, en humbles pèlerins, par le culte et le sentiment du Miracle. Avant de s’essayer à comprendre, il convient, sinon de s’abêtir, du moins de s’humilier. Mais ce n’est là qu’un passage : ainsi, pour prier il ne faut pas s’en tenir à « prendre de l’eau bénite » […] mais s’étudier ensuite à élever son âme.

Le Miracle nous met en appétit ; il n’est là que pour captiver nos facultés intérieures : c’est un appât. Le Message a de quoi combler notre indigence ; il a pour fin de libérer nos facultés supérieures : c’est une nourriture. En bref, le Miracle est comme l’entrée d’un festin dont le Message est le met consistant. À la fin de ce repas, tel un dessert, le Mystère est au palais des convives comme la chair d’un fruit précieux, comme le nectar de l’ultime coupe d’allégresse.

Le Miracle n’est que l’introduction pédagogique au Message et la préparation lointaine au Mystère. Il est remarquable que ce soit à des enfants qu’ait été réservé l’honneur tout gratuit du Miracle. Mais la lourde responsabilité de recevoir le Message incombe à la grande humanité adulte. À qui sera-t-il donc donné de contempler le Mystère et d’en balbutier quelques mots ? Aux convertis peut-être, à ces vieux hommes endurcis redevenus, par la grâce mariale, petits enfants.

Au risque d’y rencontrer des paroles dures, qui viendront sur l’abcès de nos cœurs trancher comme un bistouri, relisons de nouveau, méditons le surprenant Message. Essayons d’en esquisser une brève analyse afin d’en mieux découvrir le sens et d’en pressentir mieux toute l’immense portée : alors peut-être il nous sera donné, comme aux deux enfants qui mangeaient avec délice les paroles de la Belle Dame – selon l’expression même et le geste de Saint Jean dans son Apocalypse, auquel fut donné l’ordre de manger le Livre –, d’y trouver nourriture mystique.

 

 

 

Source du livre : https://books.google.fr/books?id=R8MnCQAAQBAJ&dq=%C3%89dition++++AEMC&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

 

À suivre…

 

 


[1] René Duvillard, La Grande Nouvelle de La Salette, ch. III : “Une mystique de la Grande Nouvelle”, p. 61-68, Ed. de la Revue Les Alpes, Grenoble, 1946.

René Duvillard, La Grande Nouvelle de La Salette

 

 

LA « GRANDE NOUVELLE » DE LA SALETTE EST-ELLE UN ORACLE DIVIN ?

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Après Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat poursuivons quelques temps avec Maurice CANIONI dans son dernier livre :

 

Dieu Sera Servi et Glorifié

Par Maurice CANIONI

(Extraits)

 

Canioni : Dieu sera servi et glorifié

 

INTRODUCTION

La Sainte Église est Maîtresse par son pouvoir doctrinal, sanctificateur, législatif et coercitif ; elle est Reine car toutes les nations, doivent lui être « assujetties et lui obéir (Dan. 7, 27). »

La concorde de la Sainte Église et de la puissance civile est voulue par Dieu. Elle est éminemment aimable et désirable, car elle concourt à la Gloire de Dieu, édifie le Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, facilite aux individus, aux familles, aux sociétés l’acquisition du nécessaire à la vie temporelle dans la paix sociale, et surtout à chaque personne la poursuite du salut éternel.

Veuillot par NadarDans L’illusion libérale, Louis Veuillot décrit admirablement cette alliance des deux forces : la tiare et l’épée, la parole de Vérité et le bras séculier :

« La société chrétienne, dans l’état normal, se maintient et s’étend au moyen de deux forces qui doivent être distinctes non séparées, unies non confondues, subordonnées non égales. L’une est la tête, l’autre le bras ; l’une est la parole suprême et souveraine du pontife, l’autre la puissance sociale. La société chrétienne étant premièrement et avant tout chrétienne, soumet tout à cette première loi ; et elle met toutes choses en leur place, parce qu’elle met d’abord à sa place son seul vrai Seigneur et Maitre, Jésus-Christ. Elle le met à sa place souveraine dans la société comme tous les fidèles le mettent à sa place souveraine dans les âmes [et dans la famille] ; et de là naissent l’ordre, la liberté, l’unité, la grandeur, la justice, l’empire, la paix. Ainsi, à travers et malgré les déchirements suscités par les passions de l’infirmité humaine, se forma dans sa variété magnifique cette communauté de l’Europe qu’on pût appeler la République ou même la Famille chrétienne ; œuvre merveilleuse, brisée par l’hérésie lorsque la paix intérieure et le progrès des arts lui promettaient la gloire d’étendre au genre humain tout entier le bienfait de la Rédemption. […] Ces deux pouvoirs unis, distincts et subordonnés, par lesquels la société chrétienne se régit, c’est ce que l’on appelle les deux glaives. Car la parole ne serait rien, si elle ne pouvait être, à certain moment, aussi un glaive. La mansuétude du Christ a voulu deux glaives pour que la répression tombât plus tardive et pût être prévenue. Le premier glaive, celui qui ne déchire que les ténèbres, demeure au pouvoir patient et infailliblement éclairé du Pontife. L’autre, le glaive matériel, est dans la main du représentant de la société, et afin qu’il n’erre pas, il doit obéir au commandement du Pontife. C’est le Pontife qui le fait sortir du fourreau et qu’il y fait rentrer. Son office est de réprimer l’erreur agressive, une fois définie et condamnée, de la lier, de l’abattre ; de donner protection à la vérité, soit qu’elle ait besoin de se défendre, soit qu’elle se trouve dans la nécessité d’attaquer à son tour. La main séculière doit faire passage à la vérité, assurer la liberté de ses enseignements, garder au loin la vie de ses ambassadeurs et de ses disciples (1). »

La Révolution de 1789 a déclenché le paroxysme de la guerre à mort entre les deux postérités (Gen. 111, 15). Dans le but d’instaurer l’imperium de Satan sur les nations et sur l’humanité, les gouvernants qui en sont issus pervertissent les cœurs et les intelligences par les lois et l’instruction, corrompent le christianisme par les modes et les principes maçonniques, instrumentalisent l’Église pour l’affaiblir, l’isoler du peuple chrétien et l’éliminer. Confronté au mépris, à la haine et à la violence des États antichristiques, le Saint-Siège proclama fidèlement la Vérité mais, en pratique, fit preuve d’esprit de conciliation et, au prix de grands sacrifices, « pour le bien et la paix du monde », dira Pie XI, pactisa avec ses ennemis.

On dévoile ici une plaie que d’aucuns préféreraient sans doute laisser ensevelie sous la poussière des archives de la petite histoire ! Cependant, hier, aujourd’hui et demain sont un, et le courage de la vérité de l’histoire du temps passé est garant de celui de la vérité de l’heure présente. Depuis le Concordat de 1801, sous la contrainte des gouvernants issus de la Révolution, le Vatican, par volonté de résignation et d’accommodement, a laissé se distendre jusqu’à la rupture l’amarre qui retenait la société chrétienne solidement fixée au Port, c’est-à-dire le Droit chrétien public fondé sur la théologie et la loi ecclésiastique. Cette politique vaticane généra ce que l’on peut dénommer une antithèse entre la Parole de Vérité et les actes relevant des rapports avec la puissance civile antichrétienne.

Cette « fine diplomatie », menée opiniâtrement durant près de 150 ans, a sapé la résistance des autorités religieuses et celle des fidèles à la grande SÉDUCTION de la fin du temps des Nations (Lc. 21, 24). Elle a favorisé et accéléré la « défaite des saints » (Apoc. 13,7) en soumettant les baptisés, constitutionnellement, juridiquement, socialement, aux « pouvoirs établis » tous imbus « des valeurs et des principes » sataniques de la Révolution. Tôt ou tard, « les chefs, les conducteurs du peuple » devaient butter sur l’alternative, soit d’une remise en ordre RADICALE afin d’œuvrer réellement pour le règne social et politique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, soit de fuir en avant en définissant, formulant, en principes et en droit, leur transmutation du royaume de Dieu en paradis socialiste et démocratique. La deuxième voie a été choisie en Vatican II qui a réalisé les épousailles des Princes de l’Église avec la démocratie de la maçonnerie universelle et transmué la religion de Jésus-Christ en un diabolique syncrétisme religieux. Contra factum non valet argumentum.

L’Église a perdu sa suprématie sur les Peuples, les Nations et les États quand elle a été privée de son bras séculier. « La force à sa place et faisant son office, voilà l’état régulier. […] Il faudrait (…) donner avec joie tout son sang pour remettre la force dans son sens légitime, pour l’attacher au seul service du droit. La force doit protéger, affermir, venger le plus grand, le plus illustre, le plus nécessaire droit de l’homme, qui est de connaitre et de servir Dieu ; elle doit mettre l’Église à même de dispenser ce droit à tout homme sur la terre. N’abandonnons pas cette vérité que le catholique libéral jette et noie dans le courant, avec tant d’autres (2). »

L’impuissance grandissante du Saint-Siège, sa collusion avec les ennemis du Christ-Roi, l’asservissement des nations chrétiennes aux puissances antichristiques, triple cause instrumentale de l’apostasie générale, étaient-ils inéluctables, irrémédiables ? Mysterium iniquitatis !

Pourquoi s’étonner ? C’est notre histoire depuis la fin du 17ème siècle, résumée dans la « grande nouvelle » apportée à La Salette. La sainte foi sera oubliée, le relâchement pour le service de Dieu sera universel ; les méchants se livreront à toutes sortes de crimes : le blasphème, la profanation du dimanche, la violation de l’abstinence et du jeûne, l’oubli de la prière ; les gouvernants se ligueront pour combattre Jésus-Christ ; les bruits de guerre rempliront la terre ; les mauvais livres abonderont, personne ne s’entendra plus, on ne verra qu’homicides ; une fausse lumière accumulera les ténèbres sur toute la terre, le Saint-Siège perdra la foi et l’Église sa visibilité ; de grands malheurs s’abattront sur l’humanité à la mesure de ses crimes qui percent la voûte des cieux. Nous sommes les témoins et les acteurs de ce drame de la fin des temps brossé par la Vierge à grands traits bibliques. Les hommes s’inquiètent et s’angoissent pour leur avenir ; ils espèrent un libérateur, un homme providentiel qui remettrait de l’ordre dans la maison de l’humanité : Satan se rendra roi du monde en la personne de l’Antéchrist.

Mais alors, le dernier jour du monde serait-il proche ? La Très Sainte Vierge ne le laisse pas entendre. Au contraire, elle promet le Règne de Dieu après la purification universelle et le renouvellement de toutes choses.

 

CHAPITRE I

 

La « Grande Nouvelle »
de la Salette
Est-Elle un Oracle Divin ?

 

Notre-Dame de La Salette

« Et Bien, Mes Enfants.
Vous le Ferez Passer à Tout Mon Peuple »

 

Dans le cours de cette étude, nous appliquerons fréquemment les paroles de Notre-Dame de La Salette aux évènements et à la tragique situation ecclésiale actuelle. Nous pensons en effet qu’il y aurait grande imprudence et sûrement inconvenance, sinon du mépris envers la divine Marie, de ne pas éclairer par ses avertissements la « crise affreuse » que nous traversons, et de ne pas voir en eux une confirmation du jugement théologique que nous devons porter sur ce drame sans précédent. Certains clercs et laïcs, bien que se disant dévots de La Salette, se récrieront : Le Message de la Vierge de La Salette n’est pas un oracle divin, il n’est qu’une révélation privée ; par conséquent nous sommes tenus à certaines réserves dans son utilisation et son interprétation ; on ne peut, sans analogies imprudentes ou prophétisme de mauvais aloi, en voir la réalisation dans l’évolution ecclésiale du dernier siècle et demi, ni l’appliquer aux gravissimes et inouïs désordres actuels.

 

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Written by Cave Ne Cadas

juillet 11th, 2015 at 11:00 pm

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Jésus Sauveur et Grand Prêtre de l’Humanité

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Jésus Sauveur

Jésus Sauveur

Et Grand Prêtre de l’Humanité

 

Nous donnons ici un résumé des idées théologiques nécessaires à la bonne intelligence de tous les Offices consacrés au culte de Jésus-Christ Prêtre et Sauveur. Nous grouperons ces idées sous les titres suivants : Le sacrifice invisible. – Le péché. – La rédemption. – Le sacrifice du Calvaire. – Le sacrifice eucharistique. – Jésus Prêtre.

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Veilleurs de “La Manif Pour Tous” : Voie de garage …ou pire !

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Issus du mouvement “La Manif Pour Tous”,

Les Veilleurs s’étendent

Il y a une semaine, le mouvement des Veilleurs naissait. Quelques dizaines de jeunes sur les pelouses de l’esplanade des Invalides manifestaient dans le calme jusqu’à minuit et demi. Puis les veillées se sont renouvelées, chaque soir, avec de plus en plus de succès.

Au programme : chants et lectures de textes philosophiques et poétiques. Maître mot : la non violence. Tous unis dans cette même certitude que la plus grande des forces est une force intérieure, preuve de bon sens et de sagesse face à la gravité de la situation.

23-avril-nouvelle-carte-france

(…)

Copyright © 2013 La Manif Pour Tous

La Manif Pour Tous est un mouvement spontané, populaire et pacifique qui, au-delà des sensibilités religieuses, partisanes et sexuelles, dépasse toutes les diversités pour préserver l’unité paritaire de la filiation humaine garantie par le droit français dans le mariage civil.

La Manif Pour Tous condamne tout acte violent, toute expression d’homophobie ou d’intolérance quelle qu’en soit la forme.

Elle dénonce toute personne ou organisation qui détournerait son nom, son logo ou l’image de ses dirigeants
ou porte-parole.

 

http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/280-les-veilleurs-s-etendent


 

Cyril Brun — le délégué général de l’Institut éthique et politique Montalembert à Paris — écrivait dans une Tribune libre de Nouvelles de France, le 22 avril 2013 :

La France se met en veille et se couvre de lumières chaque soir davantage. C’est Notre-Dame de Fourvière qui doit être contente ! Au cœur de la nuit froide et glaciale que traverse l’Homme aujourd’hui, des îlots d’espérance réchauffent les cœurs de centaines, de milliers de jeunes et de moins jeunes. Cette France ne se met pas en veille comme on se tient en retrait pour attendre son heure, elle est en veille active. Et comme une peau de chagrin inversée, elle gagne du terrain, illuminant chaque nuit un peu plus le cœur et l’âme de ceux qui se laissent rejoindre par la paix et le beau. Face à l’escalade de la violence, nos veilleurs marquent une pause…

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/22-04-2013/la-victoire-silencieuse-des-veilleurs-le-beau-eleve-lame-et-fait-le-bien

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Et Patrice de Plunkett écrivait lui, sur son blogue :

Sur France Inter, les débatteurs constataient l’absence d’incidents à Paris et l’émergence du phénomène des Veilleurs : courant jeune, gandhiste, et immunisé radicalement contre… la “radicalisation”. Pour en savoir plus sur les Veilleurs : voir leur compte Twitter ici. Quant à la “radicalisation”, c’est la sempiternelle alliance entre la place Beauvau et les provocateurs. En 1968, les provocateurs d’une extrême droite pseudo-étudiante parlaient d’aller “reconquérir la Sorbonne” pour le compte du SAC : le carnage fut évité de peu. En 2013, les provocateurs d’une extrême droite pseudo-familialiste parlent (un peu trop fort) “d’aller à l’Élysée”, etc. On voit d’où souffle le vent, et pour gonfler quelle manche à air… Félicitons les responsables de la Manif-pour-tous d’avoir su, hier, exfiltrer les infiltrés : l’image de ces manifs redevient elle-même, les journalistes sont forcés de l’admettre.

http://plunkett.hautetfort.com/archive/2013/04/22/serenite-fermete-non-violence-les-veilleurs-sont-la-veritabl.html

Twitter : https://twitter.com/VeilleursParis

Facebook : https://www.facebook.com/pages/Les-Veilleurs/487976067936709

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Voie de garage …ou pire !

 

Témoignage Veilleurs :

Un correspondant nous écrit :

Vous trouverez ci-dessous le témoignage d’un couple de quinquagénaires de notre famille, suivie d’une réponse suffisamment générale pour concerner tous les “cathos” qui suivent le mouvement. Devant la séduction mortelle qu’exercent ces “veilleurs”, peut-être serait-il bon de la diffuser largement si vous la jugez pertinente.

In Christo

 

Voici notre témoignage pour avoir participé à 2 soirées de Veilleurs aux Invalides :

Les textes lus sont d’auteurs parfois aux antipodes, allant d’Aristote à Soljenitsyne, en passant par des auteurs de tous bords. Ils sont choisi quand ils incarnent l’esprit de résistance face au mépris des lois naturelles inscrites au cœur de tout homme, « l’amour de ses racines et de son Pays », « l’exaltation du courage » et « l’opposition à la force injuste de la Loi ». D’où les références à Solidarnoïsc et Gandhi.

Dans l’esprit d’Axel et Alix, la force pacifique de la Veillée, le chant de l’Espérance, ou des Partisans, ont pour but de pouvoir nourrir la force de chacun sur le long terme, à pouvoir supporter un jour l’interpellation, voire plus si le Pouvoir resserre son étreinte. Pour cela, les fondateurs souhaitent pérenniser leur initiative et choisissent volontairement l’illégalité du lieu et du moment de la Veillée.

Nous, catholiques, pouvons donc rejoindre ce concept en proposant au micro les auteurs que nous aimons et souhaitons faire connaitre, à toutes les personnes présentes…. Nous le vivons donc comme une intuition positive dont peut se servir, là aussi, la Providence.

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« Les veillées ne sont pas religieuses et parmi les veilleurs, il y a de tout, des juifs, des musulmans… », insiste Charles. « Ce n’est pas directement religieux, mais par le silence, la lecture, il y a une dimension intérieure que l’on peut qualifier de spirituelle », analyse pourtant Guillaume de Prémare, l’un des acteurs de La Manif pour Tous, catholique revendiqué et dont deux des enfants sont engagés dans le mouvement des veilleurs. « Et, même s’il ne s’agit pas d’une stratégie d’évangélisation pensée, leur paix intérieure peut contribuer à évangéliser les cœurs ».

 

Ceux qui suivent ces “veilleurs” ont-ils oublié les grands enseignements de Notre-Seigneur,

« Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire ». Rien, c’est à dire RIEN, rien de durable, rien de vrai, et surtout, surtout rien pour la vie éternelle, la seule Vraie Vie. « À quoi sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? »  À quoi sert de faire reculer une loi si les droits de Notre-Seigneur continuent à être bafoués, la Foi obscurcie, les âmes perdues, … Comment pensez-vous pouvoir donner de la force aux gens sans Celui qui donne la Force, le Saint Esprit !!! Les païens aussi ont eu leurs héros, mais cela ne leur a servi de rien, de RIEN pour le salut éternel. C’est pour le salut qu’il faut être héroïque, pour le témoignage de la Vérité, et c’est pour cela que les chrétiens sont morts en martyrs, en témoins !

« Là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, Je suis au milieu d’eux ». JE, c’est-à-dire Dieu lui-même. Et que sont ces centaines de personnes, et que seraient des milliers, qui ne se réunissent pas au nom de Notre-Seigneur, mais de la Démocratie, de l’Humanité ? Leur action est vaine et une insulte à Notre-Seigneur qui « s’est humilié lui-même en faisant preuve d’obéissance jusqu’à la mort, et la mort sur la croix. C’est aussi pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom  afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre  et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Deux ou trois armés du signe de la Croix seront toujours plus puissants qu’une armée, car « Je suis au milieu d’eux ».

« Celui qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père qui est au ciel ». Pour faire du nombre on abaisse l’étendard du Christ, on rougit d’affirmer que ces lois contre-nature le sont parce qu’elles se dressent contre la Loi de Dieu. On se met à la remorque de ceux qui se revendique d’être sans Dieu. Comme si on pouvait arriver à quelque chose sans la grâce. « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ. » (Saint Paul)

La loi naturelle ne tient sa puissance et ne doit être défendue que parce qu’elle vient de Dieu, de qui vient tout ce qui est bon. Le nom de Jésus n’est pas consensuel, il peut même être compromettant, donc on le dissimule derrière de faux-prophètes qui annoncent à la terre une paix humaine, une évolution positive du genre humain, (nous avons lu les textes des veilleurs, sur leur blog ; sous un apparent enthousiasme, une exaltation sentimentale, ce ne sont que des mensonges de faux-prophète de l’Humanité qui trouve le Bonheur hors de Dieu « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi », à l’exemple de cette citations de Chaplin (une parmi tant d’autres)  « Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous ! » Non, la libération a eu lieu, une fois pour toute, avec le sacrifice de Notre-Seigneur, et elle se poursuit dans le combat contre le Mal, c’est-à-dire, le Démon, le Monde et nous-même ; le bonheur ne se trouve ni dans l’amour universel, ni dans la raison, ni dans le progrès, ni dans la démocratie. « Sans Moi vous ne pouvez rien faire ! »

« Il n’est pas opportun de marcher sous la bannière du Christ, de rebuter ainsi les âmes de bonne volonté » ? Tout d’abord à cela Notre-Seigneur répond « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène, et elles entendront ma voix. »

Les âmes de bonne volonté entendent la voix de Notre-Seigneur, encore faut-il que quelqu’un leur fasse entendre… À ceux qui utilisent cet argument, il sera donné la fameuse réponse du Cardinal Pie à Napoléon III : « Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu, je n’ai qu’à m’incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis un évêque, et comme évêque je leur réponds : le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner ? Eh bien ! alors, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer ». Les actions qui n’ont pas pour but le règne de Notre-Seigneur n’ont que des triomphes éphémères, et ne mènent qu’au chaos social.

Saint Paul nous dit exactement contre qui nous luttons et comment lutter :

« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l’air. C’est pourquoi prenez l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais, et après avoir tout surmonté, rester debout. Soyez donc fermes, les reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de justice, et les sandales aux pieds, prêts à annoncer l’Évangile de paix. Et surtout, prenez le bouclier de la foi, par lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin. Prenez aussi le casque du salut, et le glaive de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications ; et pour cela, veillez avec une persévérance continuelle et priez pour tous les saints… »

Ces gouvernements passagers ne sont que des pantins aux mains du prince de ce monde, c’est donc contre lui qu’il faut lutter, et avec des armes surnaturelles !

« 25 ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que c’est le péché qui est la cause de tous les maux »

 

« Et toi, Capharnaüm, est-ce que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras abaissée jusqu’aux enfers ; car si les miracles qui ont été faits dans tes murs, avaient été faits dans Sodome, elle serait restée debout jusqu’à ce jour.

Du reste, je te le dis, il y aura, au jour du jugement, moins de rigueur pour le pays de Sodome que pour toi. » Matthieu 11 v 23-24

Qui sera le plus lourdement jugé ? Les sodomites qui revendiquent ou les chrétiens apostats qui après avoir pendant deux mille ans vu s’étendre le règne de Dieux, avoir bu le lait de la doctrine de la Sainte Église, avoir bénéficié de toutes les grâces méritées par Notre-Seigneur se sont retournés contre leur Créateur et leur Sauveur. C’est pour cela qu’il faut veiller, pour rappeler au monde que Notre-Seigneur est Roi, par droit d’héritage et de conquête, et que Lui seule rendra au monde la paix. Encore une fois protester contre des lois infâmes n’a aucun sens puisqu’elles ne sont que le fruit de l’apostasie. Souvenez-vous des avertissements de Notre-Dame, à chacune de ses apparitions. « Le bras de mon Fils… » « Mais PRIEZ mes enfants » « Prière et Pénitence »

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne la donne pas comme la donne le monde » non, “ leur paix intérieur ” ne vient pas de Dieu, ce n’est donc pas la paix, c’est une illusion de paix, c’est un calme de l’esprit, c’est de l’auto suggestion, de l’effet de foule, du psycho-affectif, ce n’est pas la Paix, et d’elle ne peut venir le Bonheur qui n’est qu’en Dieu. C’est la paix de la mort, des âmes qui s’endorment dans une paix illusoire, LOIN DE DIEU.

 

« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »

“ Évangéliser les cœurs ” ? L’Évangile s’adresse à l’intelligence d’abord « Allez, enseignez toutes les nations… » et c’est l’intelligence qui s’humilie devant l’insondable mystère de Dieu, dans une adoration d’amour, la Charité. « Si vous ne redevenez comme de petits enfants… » Le propre de l’enfance n’est pas le sentimentalisme mais son aptitude à la confiance aimante et totale envers son père. Mais si l’enfant ne connaît pas son père, il peut accorder cette confiance à un autre, un homme qui le mènerai au mal.

« Mon Dieu je crois fermement toutes les Vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce qu’étant la Vérité même vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper »

Sans parler de toutes les condamnations de l’Église pour ce genre d’actions concertés avec des non-catholiques. La Foi est notre trésor le plus précieux, il ne faut pas mettre la lumière sous le boisseau.

 

 

Enfin, le pire de tout, mêler à ces textes de faux prophètes des textes catholiques !!! Pour les faire connaître ! Et ainsi ancrer les gens dans cette idée mortifère qu’entre un Saint François et un Gandhi il n’y qu’une différence de culture, qu’un saint n’est qu’un « veilleur », qu’on peut témoigner héroïquement de « l’amour » quelque soit la religion, alors qu’il n’y a qu’une seule vraie religion, qu’un seul salut, que les saints étaient animés, non par « l’amour de l’Humanité » mais par la Charité : l’Amour de Dieu par-dessus tout, et du prochain pour l’amour de Dieu.

Vous allez conforter dans l’erreur mortelle ceux que vous prétendez « évangéliser », leur fermer toute espoir d’atteindre la Vérité.

Il n’y a qu’un salut et il est en Dieu.

Toutes les solutions humaines, appuyées sur l’homme seul sont vouées à l’échec, et leur petites victoires ne font souvent que les enfoncer dans l’erreur, dans l’orgueil, les détourner davantage de Dieu.

 

Que faire alors ?

Notre-Seigneur le dit aussi, explicité par la Sainte Église :

Vous qui avez été appelés à connaître la Vérité, à faire partie du Royaume « Laissez les morts enterrer les morts », « Chercher d’abord le royaume de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît », « Si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? », « La lumière n’est pas faite pour être mise sous le boisseau, mais sur le lampadaire afin qu’elle éclaire toute la maison », « J’ai eu peur car vous êtes un maître dur et cruel, alors j’ai enterré mon talent. »

Et Notre-Dame à La Salette : « Combattez, enfants de Lumière, petit reste qui y voyez ».

Alors, veillez oui, mais pour Notre-Seigneur et ses droits, pas pour les droits de l’homme.

 

« VEILLEZ ET PRIEZ, pour ne pas entrer en tentation. Voici l’heure et la puissance des ténèbres » ! (Matt 26)

 

« C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. » (Matt 17.19-21)

 

« De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs.

De cette manière, vous attirerez la Paix sur votre Patrie. » L’ange du Portugal aux trois enfants.

 

 

Written by Cave Ne Cadas

mai 15th, 2013 at 6:40 pm

Posted in La Manif Pour Tous,Sodome et Gomorrhe

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