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La réconciliation avec la F$$PX s’accélère !
La réconciliation avec la F$$PX s’accélère !
La Lettre du Clown Blanc accordant l’indulgence à l’occasion de son “Jubilé extraordinaire de la Miséricorde” du 1er septembre a surpris certains observateurs attentifs des relations qu’entretiennent le Vatican d’Eux et la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Ce document place l’année de la “Miséricorde” voulue par l’anti-Pape de la secte marrane (1) François Ø sous trois éclairages : la miséricorde pour les prisonniers, le grave problème de l’avortement, et la réconciliation avec les fils de Mgr Lefèbvre. Il va de soi que ces trois « axes » ne sont pas à mettre au même plan, car le troisième était vraiment inattendu pour le Grand monde. Le Clown Blanc François a livré là un des coups de maître dont il a le secret et qui prennent à revers tant ses détracteurs que ses admirateurs.
La miséricorde pour les criminels et les personnes ayant participé à un avortement (!!!) fait l’objet des deux principaux paragraphes… L’anti-Pape marrane est habitué des déclarations qui semblent trancher avec la détermination de ses prédécesseurs de la secte en la matière (2), et il tend la main aujourd’hui aux femmes et aux médecins qui ont pratiqué l’avortement condamné par Dieu. Les media ont remarqué cela, et ont dépeint François comme un « Pape progressiste » contraignant une majorité de “prêtres” récalcitrant à pardonner aux femmes qui se présenteraient devant eux. Cette position n’apporte d’ailleurs rien de nouveau, parce qu’en France, par exemple, beaucoup de pseudo-prêtres de la secte marrane ont déjà reçu la faculté de lever l’excommunication liée à l’avortement sans en référer à leur pseudo-évêque…
En revanche, les media n’ont pas parlé du dernier paragraphe, et non le moindre. Dans ce texte, le Clown Blanc loue d’abord la « bonne foi et pratique sacramentelle » des prêtres de la F$$PX. Une remarque intéressante car le leitmotiv était jusqu’alors de rappeler systématiquement que les sacrements délivrés par cette F$$PX étaient au moins illicites, et parfois soupçonnés d’invalidité pour certains (confessions et mariages). Affirmant son souhait de trouver « dans un proche avenir (…) les solutions pour retrouver une pleine communion avec les prêtres et les supérieurs de la Fraternité », François Ø déclare valides et licites toutes les absolutions données par les prêtres de la F$$PX au cours de son “Jubilé de la Miséricorde” : « J’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »
La nouvelle en a surpris plus d’un ! Arrêtons-nous un instant sur ces “dispositions jubilaires” concernant les prêtres de la Fraternité. Si l’on s’en tient au point de vue officiel à Rome jusque sous Ratzinger-Benoît XVI, il faudrait déduire de la décision de l’anti-Pape marrane qu’il confère à des prêtres qui demeurent apparemment frappés de suspense Conciliaire, le droit de conférer licitement un sacrement, à l’exclusion des autres. On ne peut faire plus contradictoire. Il faudrait aussi déduire que les absolutions données par ces prêtres avant et après l’année de la Miséricorde ne sont pas ou ne seront pas valides pour Eux, en l’absence d’accord intervenu entretemps…
Le Clown Blanc n’est pas plus canoniste qu’il n’est théologien. Par cet acte, François Ø témoigne surtout du peu de cas qu’il fait du formalisme juridique. Il paraît clair que, dans son esprit, s’il demeure un problème à surmonter, il s’agit moins de résoudre un schisme, que de réussir à donner un statut acceptable pour la F$$PX au sein de la secte qui éclipse l’Église. Bref, en bon jésuite, François règle les choses sous un angle “pastoral” … pour ne pas dire politique.
L’initiative du Clown Blanc François a au moins trois conséquences :
- elle associe d’une manière assez inédite la F$$PX à un événement important de l’église « Conciliaire » et manifeste que leur “Pape” considère la Fraternité comme pleinement marrane ;
- elle tend à conforter dans leur position ceux qui reçoivent régulièrement des sacrements de la part de prêtres et d’évêques de la F$$PX en ouvrant une brèche dans l’argumentation de ceux qui tiennent ces sacrements pour illicites voire invalides ;
- elle manifeste clairement la volonté du Clown Blanc d’achever le grand dessein de réconciliation voulu par Benoît 1er de Vatican d’Eux.
C’est un nouveau signe que l’anti-Pape serait prêt à aller plus loin et plus vite que son prédécesseur. Benoît 1er de Vatican d’Eux entendait réaliser cette pleine réunion de la F$$PX à l’église [secte marrane] Conciliaire sans faire l’économie de discussions et sans brader le conciliabule Vatican II (d’Eux). Quant à François, il ne souhaite pas s’embarrasser de querelles théologiques parce qu’elles lui semblent aujourd’hui dépassées… En dépit d’un profil moins classique, François Ø paraît faire moins grand cas de Vatican d’Eux que son prédécesseur.
Des sources très autorisées ont affirmé en privé que François Ø serait prêt à accorder une prélature personnelle bénéficiant de l’exemption épiscopale à la F$$PX. Concrètement, la F$$PX, contrairement aux autres instituts Ecclesia Dei, n’aurait pas à demander d’autorisation à un pseudo-évêque Marrane pour ouvrir une maison dans son “diocèse” et y délivrer les sacrements. Cette concession n’a manifestement jamais été envisagée par Benoît 1er de Vatican d’Eux. Mais la contrepartie pour la F$$PX — dont la liberté de parole, y compris au sujet du conciliabule Vatican d’Eux, ne semble pas faire peur au Clown Blanc (3) — serait d’accepter d’entrer dans le Chaos qui règne dans la secte Marrane, de cohabiter avec un “clergé” et des “fidèles” pour qui la référence conciliaire est centrale et dont les positions sont souvent beaucoup plus hétérodoxes que celles des prêtres et des fidèles de la Fraternité. Mgr Fellay lui-même a affirmé que la F$$PX respectait 95% des enseignements du concile Vatican II (d’Eux) (4). Il est clair que sur beaucoup de sujets, dont la “liturgie”, la pratique commune des “prêtres diocésains” est aux antipodes de ce que demandait le conciliabule. Que dire de la nette fidélité au Magistère (catholique s’entend !) des prêtres et des fidèles de la F$$PX s’agissant de l’avortement, de l’euthanasie, du mariage des homosexuels, de l’ordination des femmes ou de la morale sexuelle ? Sur tous ces sujets, il est aisé de trouver au sein de la secte Marrane réputée en communion avec Rome des pseudo-prêtres et des “fidèles” en totale contradiction avec l’enseignement de leur “Pape”.
(D’après un article de le Rouge & le Noir : un site internet d’information, de réflexion et d’analyse)
« FRANÇOIS, C’EST PAR TOI QUE JE MEURS !!! »
« François, c’est par Toi que je Meurs !!! »
Ce cri déchirant, mais pitoyable, vient d’être lancé par M. l’Abbé Beauvais, F$$PX, dans une longue et remarquable allocution devant la « nonciature apostolique » (sic!) à Paris…
Il faut lire intégralement cette allocution de l’Abbé qui rappelle ce que devrait rappeler tout prêtre véritablement catholique.
Hélas, mille fois hélas, la “voie sans issue” de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, s’exprime en conclusion de tous ces excellents rappels et vient comme neutraliser cette saine et opportune réaction d’un prêtre de Jésus-Christ.
VOIES SANS ISSUES" width="400" height="224" />
Il serait trop long et fastidieux de soumettre mes lecteurs à une analyse trop détaillée de toutes les assertions de l’Abbé. Une simple lecture attentive leur suffira, d’autant que nous partageons toutes les affirmations de l’Abbé dans ce qu’elles sont représentatives de la foi catholique de toujours, semper idem…
Je ne vais donc pas trop m’étendre sur le sujet et me contenterai de leur proposer, à titre de mémoire réflexive, un simple rappel des grandes lignes de force de cette allocution, avec de temps à autre quelques observations personnelles en ma couleur. Le lecteur s’attachera d’une part à méditer sur la portée essentiellement éducative de ces rappels doctrinaux, mais d’autre part aussi sur les contradictions plus ou moins apparentes qui ressortent des rappels de l’Abbé. Voici donc ce que j’ai retenu pour l’essentiel (chacun est libre bien sûr d’avoir une autre grille de lecture que la mienne !) :
1/ le démantèlement de la morale familiale et conjugale et ce, non plus par des gouvernements fantoches et impies comme le nôtre, mais par les plus hautes autorités “catholiques”. Nous savons, de certitude de foi, que cela est impossible dans l’Église et que de telles autorités n’ont plus RIEN de catholique !
2/ (…) et au final l’apostasie générale (…) Sans commentaire !
3/ « Ce synode pourrait avoir de graves conséquences sur la vie de l’Église et de la société ». (Abbé Bouchacourt)
4/ c’est tout à l’honneur de Civitas et de son président d’organiser ces trois journées de 3, 10 et 17 octobre…
5/ (…) si les “autorités” ecclésiastiques suivent la sagesse du monde et ses méthodes, finissant par trahir Notre Seigneur Jésus-Christ et son Évangile comme son Magistère de toujours, et conduisant l’Église et la société à leur perte (…) La conclusion normale serait de dire que de telles autorités ne peuvent être et/ou ne sont plus catholiques…
6/ Ce qui est un mal est bientôt considéré comme indifférent, puis comme un bien, puis comme la norme.
7/ Dans la fausse liberté ou licence, il y a décadence de la personnalité. On est dominé, on est de plus en plus une chose et de moins en moins un homme, un chrétien.
8/ le “Pape” vient de sortir deux décrets Motu Proprio qui révisent la procédure de déclaration de nullité de mariage. Il l’avait annoncé, il n’y a pas eu de Commission officielle comme les “évêques” l’avaient demandée. Ces décrets ont pour but de faciliter les annulations…
9/ Il y a eu des protestations de “cardinaux”, d’ “évêques”, mais mollement.
10/ Le “Pape” a donc pris les devants et montre sans état d’âme sa volonté de faire bouger les choses, voire de tout chambouler. « la foi du Pape est toujours révolutionnaire ». (François Zéro)
11/ En aucun cas nous n’écouterons sa voix (celle du “Pape” !) en ce domaine… Et pourtant c’est VOTRE “PAPE” !!!
12/ Non, ce n’est pas en passant sous silence la vérité doctrinale auprès des pécheurs que la grâce leur sera retrouvée, pas plus qu’en démolissant cette Vérité de manière à ne plus lui conférer le sens traditionnel auquel l’Église s’est toujours tenue.
13/ le “Pape” François a rappelé au début du “synode” quelques éléments doctrinaux, il ne peut être passé sous silence qu’en s’appuyant sur le sinistre “cardinal” Walter Kasper, le “Pape” veuille favoriser la possibilité d’une deuxième chance pour ceux dont le premier mariage religieux a été un échec. (…) tentative, non seulement inédite mais scandaleuse et catastrophique, de justifier l’adultère, l’état d’adultère (…)
14/ Malheur à vous donc, “ecclésiastiques” hypocrites (ce sont des laïcs déguisés en clercs), parce que vous fermez alors, au nez des hommes, le royaume des cieux par une pastorale qui n’est qu’hypocrisie et lâcheté !
15/ voilà cinquante ans que la “pastorale” conciliaire fait l’impasse sur la doctrine…
16/ Qui aurait pu imaginer cette révolution “doctrinale” qui se prépare sous couvert de “pastorale” ?
17/ c’est le “concile” Vatican II qu’il faut dénoncer. Concile catholique alors ? Si non, ne parlons que de « conciliabule » M. l’Abbé !!!
18/ À l’objectivité de la prudence, par conséquent, se substitue peu à peu la subjectivité de la conscience, origine du chaos actuel dans la pensée moderne et, hélas aujourd’hui, dans la pensée des hommes d’Église les plus hauts placés.
19/ (…) scandale, elle (« l’Église » !!!) prône l’accueil des invertis en tant que tels et n’appelle plus à la conversion, à la pénitence, au combat contre des tendances désordonnées et peccamineuses.
20/ « Comment des hommes d’Église (sic !) peuvent-ils trouver des valeurs positives ou des sujets d’édification dans de tels vices qui sont autant de situations de péché ? ». (Abbé Thouvenot) Trouvez la réponse…………!
21/ En appliquant maintenant aux mœurs l’esprit et la “théologie” nouvelle du “concile” Vatican II, qui substitue l’adoration de la créature à celle du Créateur et se tourne vers une exaltation de la dignité presque infinie de la personne humaine, c’est tout l’anthropocentrisme du “concile” Vatican II qui s’impose, c’est-à-dire l’évacuation de toute référence à Dieu pour ne considérer que l’homme dans son indépendance. Comment ces abominations pourraient-elles provenir de l’Église ? C’est IMPOSSIBLE !
22/ (…) Ce fut chose faite quant à la “foi” au “concile” Vatican II. (…) Les fruits sont terriblement amers.
23/ Vatican II n’a pas terminé ses ravages. Sans commentaire !
24/ Et c’est ainsi que le “pape” François continue 1789. C’est qu’en effet la révolution ne s’arrête pas tant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs.
25/ la “pastorale” conciliaire a déplacé son objet. (…) elle exalte l’homme en cherchant à le diviniser sans purification, au rabais, le diviniser sans Dieu mais pour en faire un dieu.
26/ Nous crions aujourd’hui à la trahison, une trahison où la foi cède la place à tout un pathos sentimental. (…) la doctrine et la liturgie ont été quasiment réduites en miettes. Quel constat !!!…
27/ Il ne peut y avoir opposition entre miséricorde et Vérité.
28/ (dans la secte conciliaire) cette miséricorde est entendue comme une sorte d’humanitarisme universel qui prétend unir les hommes, non plus sur Jésus-Christ et la Vérité, mais sur les droits de l’homme et des peuples, dans un mondialisme multi culturaliste et œcuméniste.
29/ La miséricorde dévoyée est la pire des choses.
30/ « Qui suis-je pour juger ? » (…) Une telle affirmation est l’indice d’une incompréhension de ce qu’est la compassion. (M. l’Abbé oublie de rappeler, même si tout le monde le sait, que cette interrogation est de « son pape » François Zéro !!!)
31/ la compassion est donc potentiellement dangereuse puisqu’elle peut favoriser non seulement le bien mais aussi le mal.
32/ Parler donc de compassion qui ne juge pas est une contradiction dans les termes (…) Il n’existe pas de plus grande cruauté…
33/ Alors, par pitié, Très “Saint” Père, (…) parlez-nous de Jésus-Christ Sauveur du monde, de grâce parlez-nous en “Pape”… Très “Saint” Père, vos actes et vos paroles font de nous des affamés (…) Sans commentaire !!!
Note de fin : Un “évêque” italien, “Mgr” Lorenzo Ghizzoni, vient d’autoriser la F$$PX à célébrer dès le deuxième dimanche d’octobre deux messes dans une paroisse de son diocèse. (…) “Mgr” Ghizzoni ne passait pourtant pas pour un ami du Motu proprio Summorum Pontificum (sic !) … (…) C’est donc une bonne nouvelle (…) (Riposte Catholique dixit !) Bientôt en France ?
Encore une fois, sans commentaire !!!!!
“COMING OUT” au Vatican !!!
“Coming Out” au Vatican !!!
Les faux prêtres de la secte tombent les masques…. et c’est très bien !
Chers amis lecteurs,
J’ai beaucoup hésité à parler de ce sujet très délicat qui heurte la pudeur tout autant que la foi des fidèles que nous sommes ou tentons du moins d’être, avec la grâce de Dieu, dans ce monde si chaotique et inversé. Car en parler en tant que personne privée, hors du cadre très normé de la morale et de ses condamnations sans appel, risque de faire naître chez certaines âmes sensibles ou suspicieuses des réactions quelque peu …diversifiées ! On verra bien !
D’éminentes personnalités laïques ou religieuses, y compris dans nos rangs, ont rappelé toutes les condamnations multiséculaires des personnes qui se livrent sans vergogne et sans retenue à ce qu’il faut bien nommer un vice contre-nature. Le rôle modeste que je me suis imparti ici n’est donc pas de rappeler une énième fois toutes ces condamnations, mais de tenter d’aborder ce problème sous un éclairage spécifique et propre à parvenir à expliquer à toutes les âmes de bonne volonté ce qui fait l’un des fonds du problème.
Certes nous sommes en principe entre adultes et aucun sujet ne doit rester secret (j’ai volontairement écarté le terme “tabou” !) tant que l’éclairage qu’on en donne reste « ad majorem Dei gloriam » et dans la voie étroite d’une charité bien comprise. Tout ce qui touche au plus intime de l’âme et du cœur humain suscite des remous secrets qu’on ne saurait trop manier avec la plus grande précaution.
Pour entrer dans le vif du sujet et faire comprendre à mes lecteurs l’une des nombreuses composantes du problème, je suis bien conscient de m’adresser à des lecteurs très majoritairement respectueux des condamnations de l’Église et aussi très majoritairement “hétérosexuels” dans leur choix de vie et le témoignage de leur existence qu’ils veulent conformes à la loi naturelle, tout simplement.
N’étant pas complètement naïf, je suis également conscient qu’il se trouvera peut-être parmi mes lecteurs quelques rares personnes qui ne se reconnaîtront pas dans cette majorité naturelle, voulue par Dieu, parce qu’elles feront partie d’une minorité infime qui aura plutôt tendance à se définir comme invertie ou pour le moins comme étant sujette à des pensées ou tendances qualifiées de vicieuses car contre-nature. Que l’on me suive bien : il m’importe peu de me poser la question de savoir si ces personnes très minoritaires ont construit leur vie affective sur un énorme déni ou si elles ont pris le problème à bras le corps en adoptant autant que faire se peut les remèdes spirituels et surnaturels recommandés par l’Église.
On juge l’arbre à ses fruits ! Que de mariages ratés ou bradés même au bout de plusieurs décennies sans que le commun des mortels ne devine ce qui a motivé la rupture. Il arrive souvent, et j’en ai lu des témoignages, qu’une jeunesse dissipée refleurisse beaucoup plus tard sur une terre ingrate et empoisonnée car trop longtemps négligée… L’on m’objectera que les personnes normales divorcent aussi à tour de bras et/ou se séparent à tour de bras ! L’objection n’est ni sérieuse ni honnête. Dans ce premier cas, il y a adultère, comportement pervers (avec ou sans enfants) ou grave incompatibilité d’humeurs susceptibles de motiver séparation ou divorce (rassurons-nous plus pour longtemps puisque François Zéro est plutôt pour la nullité du mariage !!!). En ce cas qui fait les frais de cet état des choses ? La morale religieuse…et les enfants !!!
Alors que dans le second cas, même si les raisons apparentes peuvent éventuellement paraître les mêmes (“adultère gay” (!), incompatibilité d’humeur, perversions diverses, etc…) la causalité profonde, c’est à dire la déviance originelle, n’est évidemment pas de même nature que dans le cas d’un couple classique ! On peut aussi dire que tous les invertis n’ont ni “vocation” au “mariage” (“gay” c’est à dire blasphématoire) ni à la “vie apairée”, pour reprendre un lexique plus conforme à la réalité et à la morale !…
Car le problème n’est pas celui de leur tendance, qui ne regarde que leur for interne, ou de leurs chutes, qui ne regardent que leur confesseur (sauf s’il y a scandale public !), mais celui de savoir si ces personnes ont assez de pudeur chrétienne pour garder en elles-mêmes un secret de bon aloi, dont les vertus sont évidentes à tout catholique digne de ce nom. D’aucuns viendront m’opposer peut-être qu’un secret dans le domaine psycho-affectif est à même de générer moult dérèglements, complexes, frustrations et atteintes neuro-physiologiques. Ben voyons !
Me refusant à entrer dans des domaines piégés comme la psychanalyse ou la psychologie, je répondrai que l’humanité a toujours vécu avec bien des frustrations de toutes sortes, conséquences du péché originel, et que le pourcentage des personnes “atteintes” a toujours été bien inférieur à l’intérêt général qu’ont eu toutes les sociétés raisonnables à défendre la loi naturelle et l’ordre social garant de la survie de l’espèce. La société chrétienne ayant parvenu malgré bien des fluctuations à un équilibre relativement satisfaisant pour le plus grand nombre.
Le politique laïque et révolutionnaire ayant généré le phénomène du communautarisme, les invertis les plus radicaux n’ont pas échappé à cette volonté subversive de reconnaissance de leurs soi-disant droits par une société politique elle-même déliquescente…
Ainsi, le secret multiséculaire, individuel et collectif, a-t-il été de plus en plus banni par les porteurs officiels de la conscience “gay” et remplacé par des bannières arc-en-ciel, symbole visible d’une transmutation-inversion quasi-totale : l’impudeur avait cédé la place à la pudeur !!! La « fierté gay » avait remplacé la honte de se savoir démasqué ! La nouvelle église néo-catholique n’échapperait pas non plus à cette formidable mutation.
Qu’on me permette alors une légère digression métaphysico-religieuse : le cloaque d’impureté décrit à La Salette qualifie d’abord, n’en doutons pas, le pourrissement intellectuel et doctrinal des prêtres de Jésus-Christ, accompagné, de temps à autre, par un pourrissement au niveau des mœurs.
Dans des temps disons catholiques, un prêtre aux tendances constitutionnellement inverties, soit ne parvenait pas à la prêtrise, soit accomplissait son ministère dans le renoncement accepté et vécu comme une pénitence car l’aide de l’Église était ce qu’il rencontrait de mieux et de plus efficace tout au long de sa vie. Dispensatrice des grâces de pureté et de chasteté, l’Église n’était pas avare de remèdes pour ses prêtres.
Dans la secte conciliaire, l’ambiance délétère du relativisme doctrinal et du scandale liturgique instaurés par le conciliabule, agit comme un « accélérateur de particules communautaires ». Non seulement ses faux prêtres ne jouissent d’aucune des grâces si spécifiques et merveilleuses du sacerdoce, mais ils se trouvent comme exaltés dans leurs différences (et particulièrement ceux qui sont invertis) par une hiérarchie conciliaire apostate et criminelle.
Alors ne nous étonnons pas que certains, mus par une certaine cohérence intellectuelle, fassent en toute connaissance de cause leur “coming out” ! Dans l’institution religieuse (on ne peut plus parler d’Église stricto sensu) les mutations sont lentes et se font toujours avec un peu de retard par rapport à la société civile.
La logique du prochain synode (“d’Eux !”) voudrait que ces mutations soient entérinées par une majorité de clercs progressistes. Malheureusement, il n’en sera pas ainsi et les leurres diaboliques feront leur office de frein circonstanciel.
Sur un plan stratégique, c’est sans doute cette crainte que les choses ne bougent pas assez vite, qui ont déclenché chez ce théologien (voir l’article du Figaro) de la Curie Romaine (!) le désir d’accélérer le processus en donnant l’ “exemple” !!! Il est même allé jusqu’à s’afficher en public (et en col romain !) avec son compagnon devant les caméras du monde entier.
Oui, la réserve chrétienne a vraiment cédé le pas à l’indécence conciliaire !
J’ose espérer bénéficier de l’indulgence de mes fidèles lecteurs pour un article assez court vu l’ampleur des problèmes qu’il soulève. D’avance je les en remercie.
Pierre Legrand.
(Dans l’article ci-dessous, le langage est totalement conciliaire, faisant croire qu’il s’agit de l’Église catholique)
Au Vatican le coming out médiatique d’un prêtre fait scandale
PAPA SUPERSTAR
Nos confrères de Radio Cristiandad (La Voz de la Tradición Católica) ont publié le 30 janvier dernier, un article d’Osko, (l’auteur de l’article) intitulé « Un « Papa » SuperStar » suite à la « Une » de la revue rock emblématique Rolling Stone sur Bergo(go)glio 1er.
Cet article nous a apparu assez intéressant et amusant pour vous en proposer la traduction en français…
Sortie prochaine d’un opéra-rock :
Papa SuperStar
Le « Pape » SuperStar
Et pourquoi pas ? Puisqu’on a déjà connu un « opéra » irrespectueux et à coup sûr blasphématoire consacré au personnage de Jésus-Christ (ou ce que les jobards entendent par Jésus-Christ), pourquoi ne pas mettre en scène un opéra-rock dont les superstars seraient les pseudo-papes conciliaires ?
Le surréalisme de l’Abbé Arnold Trauner (f$$px – sédévac pratic’)
Dans cet article qui relève du surréalisme le plus absolu, l’Abbé Trauner invente de nouveaux concepts afin de donner une “ligne de conduite” à tous ceux qui, dans la Fraternité St Pie X veulent rester fidèles à la ligne de conduite de Mgr Lefebvre. Nous avons commenté en vert, surligné ou souligné tous les passages qui nous paraissent les plus significatifs de ce rêve éveillé traditionaliste. Chacun jugera ensuite en conscience, mais malgré cette nouvelle posture, aux formes séduisantes et intransigeantes (en apparence) l’on est légitimement en droit de redouter qu’il n’y ait aucun changement de “substance doctrinale” au sein de la FSSPX et ses différentes chapelles d’opposition. Lorsqu’un arbre est empoisonné et se meurt, ce sont toutes les branches qui sont malades et finissent tôt ou tard par mourir…
Pierre Legrand
L’abbé Trauner explique ses raisons de
quitter la Fraternité
Pour un « sédévacantisme pratique »
définition et application de ce concept
L’abbé Trauner, explique plusieurs points importants de la situation actuelle de l’Église et de la Fraternité saint Pie X et donne une ligne de conduite. (Pragmatisme, quand tu nous tiens…) Cette ligne de conduite est-elle révolutionnaire et schismatique (sic!) ou bien la sagesse même (sagesse toute humaine) ? Cette ligne de conduite est-elle différente de ce que Mgr Lefebvre prêchait à la fin de sa vie ? (poser la question, c’est y répondre !)
Mais voici la réponse qui ne tarde pas ! :
Avec l’Immaculée (1) pense que cette vision est très sage et ne diverge en rien de la ligne de Mgr Lefebvre dans son Itinéraire spirituel : « C’est donc un devoir strict pour tout prêtre voulant demeurer catholique de se séparer (une séparation c’est différent d’un divorce !) de cette Eglise conciliaire (vous noterez le E majuscule !!! Blasphématoire !), tant qu’elle ne retrouvera pas la tradition du Magistère de l’Église et de la foi catholique. » (Itinéraire spirituel, 1990, p. 29). Il s’agit de rester séparés entièrement de Rome tant qu’elle n’a pas donné des preuves fortes et évidentes de sa conversion entière… (Nous y voilà ! les mêmes erreurs engendrent les mêmes conséquences, y compris sémantiques) Cependant, l’abbé Trauner donne à cette attitude un nom qui peut faire peur (Ah ! et pour quelle raison ? devinez…) à certains : le sédévacantisme pratique. (Car nous allons le voir plus loin, il s’agit d’un leurre puisque le sédévacantisme “pratique” est un faux sédévacantisme !!!)
Définissons le sédévacantisme pratique. Est-ce un sédévacantisme doctrinal (qui s’oppose donc au sédévacantisme “pratique” !) déguisé ? (nous savons que tout déguisement dans la Sainte Église est le signe du démon, symbole du loup déguisé en agneau…) Cela veut-il dire que nous considérons que le pape n’est pas le pape ? Non, cela ne veut pas dire cela. Sur le plan doctrinal (sic!), nous ne voulons pas trancher ce problème théologique qui sera tranché plus tard par le saint pape qui reviendra après cette crise, quand la Russie sera consacrée et convertie. En attendant, nous suivons sur ce point de doctrine la fameuse lettre du 28 février 2009 de Mgr Tissier de Mallerais à l’abbé Schoonbroodt (2) :
Cher Monsieur le Curé, j’admets très bien qu’un prêtre, que des fidèles, aient des doutes sur la validité d’un pape tel que Jean-Paul II ou Benoît XVI ; Mgr Lefebvre n’en a-t-il pas eu parfois ? Mais pas plus que notre vénéré fondateur, je ne veux faire de ce doute légitime (faux-cul clérical qui se retranche derrière son fondateur !) un cheval de bataille ou une justification (ainsi sommes-nous heureux d’apprendre que l’attitude “pratique” de ce prélat n’a en fait aucune justification !) de mon action. Mon action se fonde toute entière sur le devoir du combat de la foi, selon saint Paul. (Et par voie de conséquence le devoir du combat de la foi, lui aussi, n’a qu’une justification “pratique” et hiérarchique – l’obéissance au fondateur – mais aucune justification doctrinale ! Aveugles conducteurs d’aveugles….)
Donc le sédévacantisme pratique n’est pas un sédévacantisme théorique (entre temps on évacue le terme “doctrinal” trop compromettant) déguisé. D’ailleurs, Avec l’Immaculée pense qu’il est beaucoup plus probable (que voilà une saine théologie !) que François soit pape et le considère comme tel, malgré ses hérésies… ( !!! donc rien de substantiellement différent sur le fond avec ceux qui, dans la FSSPX, veulent continuer à dialoguer avec Rome)
Ce qui est important, c’est de savoir quelle attitude avoir vis-à-vis de Rome en attendant sa conversion. En effet, que le pape soit le pape ou qu’il ne le soit pas, notre attitude doit être strictement la même : nullam partem avec les hérétiques. (Cette pensée véritablement monstrueuse montre à quel point ces clercs sont rigoureusement incapables d’abandonner les erreurs mortelles de leur secte schismatique !) Nullam partem, c’est-à-dire : « n’avoir aucune part ». « Aucune part » (mais si Rome est, malgré tout, restée catholique – hypothèse non niée absolument –, cette attitude est Impossible précisément à un catholique qui doit rester soumis au Pontife Romain ; ces clercs jouent leur sacerdoce et leur salut au poker !!! c’est dramatique !) : c’est-à-dire non seulement n’avoir aucun accord pratique avec Rome mais aussi n’avoir aucune discussion, aucune relation, tant que Rome n’a pas donné des signes de conversion multiples et évidents qui consisteront en :
— l’abrogation solennelle de Vatican II, du nouveau Magistère, de la nouvelle Messe (3), des nouveaux rites des sacrements, du nouveau Notre-Père, des nouveaux exorcismes etc. (rêvez messieurs les clercs… mais pendant que vous rêvez les apostats entraînent des millions d’âme dans la perdition…)
— le retour à la messe de saint Pie V (et non à une messe hybride “façon abbé Célier”) (4). Retour à tous les anciens rituels et anciennes prières et à l’ancien magistère. (Retour sous Pie XII (5) ou St Pie V, ??!…)
— condamnation des réunions d’Assise et de toutes les réunions interreligieuses, la condamnation de l’Islam, du protestantisme et des autres fausses religions,
— la réhabilitation du serment anti-moderniste, (et que faites-vous de votre propre serment secret au sein même de votre fraternité ?)
— l’abrogation du nouveau code de droit canon et le retour à l’ancien,
— le renvoi de la totalité de la Curie romaine et son remplacement en totalité par des personnes appartenant à la tradition sans compromission etc. (Ah….que de bonnes places à prendre en perspective….!)
— Et bien évidemment, le signe final : consécration de toute urgence de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, en union avec les évêques (lesquels ???!) du monde entier (???) dont beaucoup seront renvoyés (sic!) auparavant. Tous ceux qui refuseraient de faire correctement cette consécration seraient également immédiatement chassés ainsi que tous ceux qui refuseraient les réformes ci-dessus. (Allez ! tout le monde dehors !!! eh bien il est à craindre qu’il ne reste plus personne dans l’Église église Conciliaire !!!!!)
Pourquoi exiger ces conditions ? Parce que la sainte Vierge nous enseigne dans les règles du discernement des esprits qu’elle a donné à saint Ignace : on ne dialogue pas, on ne discute pas avec le démon. (Donc Rome EST le démon et le “pape” son grand prêtre !) Et l’histoire depuis 40 ans nous a confirmé ce sage (sic!) conseil : à chaque fois que la Fraternité ou un groupement de la Tradition a discuté avec Rome, il (lui) a fallu signer des ambiguïtés ou des erreurs graves et cela c’est toujours terminé par l’affaiblissement de la Tradition au profit de la Rome conciliaire qui récupérait une partie des nôtres. (Qui ne le sont donc plus ! faut-il rire ou pleurer ? on atteint le sommet du grotesque de la pensée cléricale…)
Les enfants de lumière, naïfs et candides, (vous ne nous le faites pas dire messieurs les clercs !!!) ne sont pas de taille (ah ça non ! cet article en est la meilleure démonstration !) à lutter avec des francs-maçons rompus à toutes les ruses. La seule façon d’être protégés d’eux, c’est de couper entièrement les ponts tant qu’ils n’auront pas donné les signes de conversion (nous y revoilà ! le malade revient à son vomissement !) énoncés ci-dessus. Sinon, c’est sûr que nous nous ferons encore tromper. (Pour être sûr, C’est Sûr !)
Il en va de nos discussions avec Rome comme du démon (savourez…savourez….) :
Rome et le démon sont comme un gros chien féroce attaché à un pieu. Ils n’ont pas le pouvoir de nous nuire tant que nous restons hors de leur portée en fuyant les occasions de péché et les discussions. Ils peuvent juste nous attirer de loin par les tentations, les appels enjôleurs et faussement amicaux. Si nous n’y prêtons pas l’oreille, rien ne nous arrivera. (Ces laïcs et ces clercs sont non seulement aveugles mais téméraires et imprudents : ce sont des vierges folles !) ; si nous faisons comme Ève, que nous nous rapprochons et que nous commençons à discuter avec le serpent sous apparence de bien, « pour le convertir » (alors comment faire pour convertir les autres démons que sont les “papes de Rome” si l’on ne peut discuter avec eux ??? Quel mystère !), nous sommes perdus. (Hélas, c’est à craindre !) Dieu nous retirera sa protection et livrés à nos propres forces, nous ne ferons pas le poids contre les forces des ténèbres. (Ça c’est sûr !)
L’abbé Trauner affirme aussi clairement que ce serait un péché (à cause de son schisme ?!) pour les prêtres de rester plus longtemps dans la Fraternité saint Pie X sans rien dire publiquement. (Eh ! oui en effet c’est impossible ! comme de se dire publiquement non una cum !…) C’est aussi ce que nous pensons.
Nous, fidèles, avons des problèmes de conscience graves à rester en communio in sacris (aller à la même messe et recevoir les sacrements) avec des gens qui trouvent que la Déclaration doctrinale du 15 avril n’a rien de mauvais (6). Tous ceux qui pensent cela sont en fait des Ecclesia Dei. (Quelle merveilleuse trouvaille mesdames et messieurs les abbés d’Avec L’Immaculée ! c’est pour nous dire ça que vous avez quitté la Frat ?!) Mgr Lefebvre disait que nous ne pouvions pas être en communio in sacris avec les Ecclesia Dei à cause, non de leur liturgie (qui est bonne), mais de leurs idées. (Ce qui ne veut pas dire que les vôtres sont meilleures, messieurs…) Or, Mgr Fellay et tous les prêtres qui soutiennent la DQA sont de parfaits Ecclesia Dei, dans les idées. (Nous sommes heureux de l’apprendre !)
Quant à Mgr Tissier, Fr Morgan et l’abbé de Cacqueray, ils nous disent que la DQA était mauvaise mais en même temps, ils condamnent ceux qui la combattent… (allez comprendre en effet !!! ) Ils soutiennent Mgr Fellay qui trouve bonne cette infâme déclaration. (Il l’a défendue dans le Cor Unum 104). Et ils applaudissent à la déclaration du 27 juin 2013 qui n’ose même pas réaffirmer que la nouvelle messe est illégitime (“invalide” vous écorcherait sans doute votre cléricale bouche !?) et qui réaffirme par contre le principe d’un accord pratique avec Rome… (Comme c’est amusant ! je viens de m’apercevoir que tout est Pratique dans la Fraternité !!!)
Mgr Tissier, l’abbé de Cacqueray et Fr Morgan sont donc d’accord avec le principe (??? pratique ?!) d’un accord avec un hérétique, François, qui souhaite que le Ramadan apporte beaucoup de fruits spirituels (mais pas de grâces ??? ) aux musulmans (à Lampedusa), qui affirme au discours du pré-conclave qu’il est mondain d’affirmer que l’Église catholique détient la vérité (c’est vrai ça, ça ne se fait plus !), et qui ne croit pas en la multiplication des pains ! (quand je vous dis que la secte conciliaire finira par mourir de faim !!!) Et pour se dédouaner de cette accusation, l’abbé de Cacqueray dit que si François concluait un accord avec nous en nous autorisant à le critiquer, (petite question en passant : François Bergoglio est-il maso ???) cela signifierait qu’il est converti ! Cela suffit ! Assez de bêtises ! (ah oui alors !!) Cette affirmation est tellement naïve (tu l’as dit et tu en as dit aussi d’autres !) et enfantine qu’on a peine à croire en la sincérité (un critère moral de premier choix…) de celui qui profère ces énormités… (Tout le problème est là !!!)
Le salut est donc dans la fuite. (Ah oui ! réflexion faite, après avoir lu tout ça, je n’ai qu’une envie moi aussi : Prendre la Fuite !) Nous demandons instamment à nos bons (sic!) prêtres de faire de nouveaux centres (una cum ? ou non una cum ?) de messe. (Ainsi la boucle est bouclée chers abbés… vous allez redevenir ce que vous n’avez jamais cessé d’être : des distributeurs schismatiques de sacrements !!! Dieu jugera. Oremus.)
Source de cette Pièce d’anthologie : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/08/labbe-trauner-explique-ses-raisons-de.html
Et c’est avec ça qu’ils veulent « sauver ce qu’il est encore possible de sauver de la Fraternité », les pÔvres…
F$$PX : Voie sans issue !!!
* * *
La Sapinière – LaSapiniere.info
le 9 août 2013
« Je suis l’appel à quitter ma maison spirituelle »
— Abbé Arnold Trauner FSSPX
[1] Ndlr : Site d’opposition au ralliement de la F$$PX créé au mois d’août 2012 (avec comme but de “sauver ce qu’il est encore possible de sauver de la Fraternité” (!!!) ) par une transfuge du Forum de la GentilLoup : “Un évêque s’est levé”, créé lui aussi en d’opposition au ralliement de la F$$PX en juillet 2012 par une ancienne de FECIT et du FC.
Tous ces « sites d’opposition au ralliement » (de la F$$PX) ont comme point commun la « tare » (congénitale) de la Frat’…à savoir : la peur du “sédévacantisme” ; les graves erreurs – hérésies – concernant le Magistère de l’Église et la juridiction universelle du pape ; le fait que le Pape peut “se tromper” ou enseigner “l’erreur” ! Etc. etc. etc…
Ils ne veulent rien changer quant à la position de la F$$PX. Ils veulent seulement en changer la tête !…
[2] Ndlr : Ils savent utiliser le sédévacantiste curé Schoonbroodt lorsque c’est à leur avantage… Source VM qui plus est ! http://virgo-maria.info/wordpress/2009/06/20/mgr-tissier-fsspx-avoue-quil-existe-un-doute-legitime-sur-la-validite-dun-pape-tel-que-benoit-xvi/
[3] Ndlr : Remarquez le “M” majuscule à messe, comme si la “nouvelle messe” (synaxe)* était la sainte Messe !…
*Définition : Synaxe – Église Catholique [Conciliaire] en France :
www.eglise.catholique.fr/ressources-annuaires/lexique/definition.html?…?
Synaxe. du grec sunaxis : réunion liturgique. Assemblée des fidèles réunis pour la prière.
[4] Ndlr : « Pipaule » (Pie-Paul) : Virgo-Maria N° 226 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/002_2007/VM-2007-02-25/VM-2007-02-25-B-00-Revolution_liturgique_des_infiltres_V2.htm
[5] Ndlr : Pie XII versus Bugnini (1962) ou vs 1950 ?
[6] Ndlr : Et être en communio in sacris avec l’« una cum fámulo tuo Papa nostro Franciscus » ? Voir : Le problème de l’Una cum
La F$$PX prépare l’après Benoît XVI
Par une Lettre Ouverte tranchante, Trente-sept prêtres du District de France viennent d’écrite à Mgr Fellay pour lui dire ces quatre vérités bien en face… et ainsi donc préparer toute la Fraternité Saint-Pie X à la succession de Benoit XVI, quelle qu’elle soit !
Cette L.O. a été publiée sur le site (récemment ouvert) LaSapiniere.info le 28 février 2013, jour de la démission du “PDG mondialiste” de la multinationale vaticane.
Elle est pleine de révélations et d’anecdotes croustillantes venant de prêtres hostiles au ralliement :
(Les accentuations sont de nous)
Lettre à Mgr Fellay
* * *
À Mgr Fellay
Excellence,
Comme vous l’écriviez récemment « les liens qui nous unissent sont essentiellement surnaturels ». Cependant, vous preniez soin de nous rappeler, à juste titre, que les exigences de la nature ne doivent pas être oubliées pour autant. « La grâce ne détruit pas la nature ». Parmi ces exigences, il y a la véracité. Or nous sommes bien obligés de constater qu’une partie des problèmes auxquels nous avons été confrontés ces derniers mois viennent d’un manquement grave à cette vertu.
Il y a dix ans, vous disiez comme Mgr Tissier de Mallerais :
« Jamais je n’accepterai de dire : “Dans le concile, si on interprète bien, oui peut-être quand même, qu’on pourrait le faire correspondre avec la Tradition, on pourrait trouver un sens acceptable.” Jamais je n’accepterai de dire ça. Ça serait un mensonge, il n’est pas permis de dire un mensonge, même s’il s’agissait de sauver l’Église. » (Gastines, 16 septembre 2012)
Mais depuis vous avez changé au point d’écrire :
« L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière. » (St-Joseph-des-Carmes, 5 juin 2012)
À Brignoles, en mai 2012, vous avez parlé de ce document qui « convenait à Rome » mais qu’il « faudra expliquer chez nous parce qu’il y a des déclarations qui sont tellement sur la ligne de crête que si vous êtes mal tourné ou selon que vous mettez des lunettes noires ou roses, vous les voyez comme ceci ou cela ». Depuis, vous vous êtes justifié de la manière suivante :
« Si nous pouvons accepter d’être “condamnés” pour notre rejet du modernisme (qui est vrai), nous ne pouvons accepter de l’être parce que nous adhérions aux thèses sédévacantistes (ce qui est faux), c’est ce qui m’a conduit à rédiger un texte “minimaliste” qui ne prenait en compte qu’une seule des deux données et qui, de ce fait, a pu prêter à confusion chez nous. » (Cor Unum 102)
« Ce texte, évidemment, quand je l’ai écrit, je pensais qu’il était suffisamment clair, que j’avais réussi suffisamment à éviter les… – comment est-ce qu’on dit ? – les ambiguïtés. Mais force…, disons les faits sont-là, je suis bien obligé de voir que ce texte était devenu un texte qui nous divisait, nous dans la Fraternité. Ce texte bien évidemment je le retire. » (Écône 7 septembre 2012)
Vous êtes donc un incompris qui, par condescendance, retirez un texte très délicat que des esprits étroits ont été incapables de comprendre. Cette version des faits est habile mais est-elle juste ? Retirer un document et rétracter une erreur doctrinale ne sont pas formellement la même chose. De plus, invoquer les « thèses sédévacantistes » pour justifier ce document « minimaliste » qui « convenait à Rome » semble fort déplacé quand dans le même temps, et depuis plus de treize années, vous autorisez un confrère à ne plus citer le nom du pape au canon après lui avoir confié que vous compreniez son choix devant la scandaleuse signature d’un document commun entre Catholiques et Protestants.
Mgr Tissier de Mallerais confiait à un confrère que cette « Lettre du 14 avril » ne devrait jamais être publiée, car, selon lui, vous seriez « définitivement discrédité et probablement contraint à la démission. » Ce qui confirme l’avertissement charitable de Mgr Williamson : « pour la gloire de Dieu, pour le salut des âmes, pour la paix intérieure de la Fraternité et pour votre propre salut éternel, vous feriez mieux de démissionner vous-même comme Supérieur Général, que de m’exclure. » (Londres, le 19 octobre 2012). Pourtant, vous avez pris cela pour une provocation ouverte et publique.
Mais quand Mgr de Galarreta déclare, le 13 octobre 2012 à Villepreux, cette phrase incroyable qu’on peut entendre mais non lire car la transcription en ligne de La Porte Latine l’a omise : « Il est presque impossible que la majorité des Supérieurs de la Fraternité – après discussion franche, analyse à fond de tous les aspects, de tous les tenants et aboutissants –, il est impensable que la majorité se trompe dans une matière prudentielle. Et si cela par hasard, par un impossible arrive et bien tant pis de toute façon on va faire ce que la majorité pense », à Menzingen, le Secrétaire Général, l’abbé Thouvenot, a écrit qu’il « exposait avec recul et élévation les événements de juin dernier ».
Comment la Fraternité a-t-elle pu tomber si bas ? Mgr Lefebvre, lui, écrivait : « Au jour du jugement, Dieu nous demandera si nous avons été fidèles et non si nous avons obéi à des autorités infidèles. L’obéissance est une vertu relative à la Vérité et au Bien. Ce n’est plus une vertu mais un vice si elle se soumet à l’erreur et au mal. » (Mgr Lefebvre, Lettre du 9 août 1986). Et l’abbé Berto, lui, écrivait en 1963 : « on doit voir plus loin que le bout de son nez, et ne pas se figurer qu’on a droit au Saint-Esprit comme ça sur commande, du moment qu’on est en Concile ».
Lors de la conférence du 9 novembre 2012 à Paris, un prieur vous a demandé : « à la sortie de la retraite sacerdotale deux confrères m’ont accusé d’être en révolte contre votre autorité parce que je manifestais de la satisfaction au sujet du texte de l’abbé de Cacqueray contre Assise III. Qu’en est-il ? » Votre réponse fut : « J’ignorais qu’il y avait des choses pareilles dans la Fraternité. C’est moi qui ai demandé cette déclaration. D’ailleurs elle a été publiée avec mon autorisation. Je suis tout à fait d’accord avec l’abbé de Cacqueray. » Or pendant la retraite des sœurs à Ruffec, vous avez confié à six confrères que vous n’étiez pas d’accord avec le texte de l’abbé de Cacqueray. Vous vous êtes d’ailleurs plaint à lui des reproches que le cardinal Levada, pendant 20mn, vous avait faits à ce sujet. Si vous lui avez donné l’autorisation de la publication c’était, expliquiez-vous, pour ne pas paraître partial… mais que personnellement vous désapprouviez le contenu que vous jugiez excessif. Qui donc, Monseigneur, utilise des moyens « foncièrement subversifs » ? Qui donc est révolutionnaire ? Qui nuit au bien commun de notre société ?
Le 9 novembre 2012 à Paris, nous avons entendu un confrère vous demander : « Je fais partie de ceux qui ont perdu confiance ! Combien y a-t-il de lignes de conduite dans la Fraternité maintenant… » Vous avez répondu : « C’est une grave blessure. Nous avons subi une grave épreuve. Il faudra du temps ». Devant cette réponse fuyante, un autre prieur vous a demandé alors : « Récusez-vous votre réponse à vos trois confrères évêques… » Votre réponse fut encore floue : « Oui, quand je la relis, il me semble qu’il y a quelques petites erreurs. Mais en fait pour vous aider à comprendre, sachez que cette lettre n’est pas une réponse à leur courrier, mais à des difficultés que j’avais eues avec chacun d’entre eux séparément. J’ai beaucoup d’estime pour Mgr Williamson, même de l’admiration, il a des coups de génies dans la lutte contre Vatican II, c’est une grosse perte pour la Fraternité et elle arrive au pire moment… » Mais qui donc est responsable de son exclusion ? En privé, vous dites beaucoup de choses : « j’étais en guerre », « Rome ment »…, mais vous n’avez jamais publié le moindre Communiqué officiel pour dénoncer ces prétendus mensonges. Pire, récemment, à propos de l’ultimatum du 22 février, vous avez cautionné officiellement le mensonge du Vatican.
Votre langage est devenu interminablement confus. Cette manière ambiguë de s’exprimer n’est pas louable comme l’écrivait le Père Calmel : « J’ai toujours eu en horreur les expressions molles ou fuyantes, qui peuvent être tirées dans tous les sens, auxquelles chacun peut faire dire ce qu’il veut. Et elles me sont d’autant plus en horreur qu’elles se couvrent d’autorités ecclésiastiques. Surtout ces expressions me paraissent une injure directe à celui qui a dit : “Je suis la Vérité… Vous êtes la lumière du monde…. Que votre parole soit oui si c’est oui, non si c’est non…” »
Monseigneur, vous et vos Assistants avez été capables de dire tout et son contraire sans peur du ridicule.
L’abbé Nély, en avril 2012, de passage à Toulouse déclarait à une douzaine de confrères que « si les relations doctrinales avec Rome ont échoué c’est parce que nos théologiens ont été trop rentre-dedans » mais il disait à l’un de ces théologiens : « Vous auriez pu être plus incisif. »
Vous-même, le 9 novembre 2012, vous nous avez affirmé : « Je vais vous faire rire, mais je pense vraiment que nous, les quatre évêques, nous sommes du même avis. » Alors que six mois auparavant vous leur écriviez : « à la question cruciale entre toutes, celle de la possibilité de survivre dans les conditions d’une reconnaissance de la Fraternité par Rome, nous n’arrivons pas à la même conclusion que vous. »
Dans la même conférence de retraite à Écône, vous déclarez : « Je vous avoue que je n’ai pas estimé aller contre le chapitre [de 2006] en faisant ce que j’ai fait. » Puis quelques instants après au sujet du Chapitre de 2012 : « si c’est le Chapitre qui traite, c’est une loi qui vaut jusqu’au prochain Chapitre. » Quand on sait qu’en mars 2012, sans attendre le prochain Chapitre, vous avez détruit la loi de celui de 2006 (pas d’accord pratique sans solution doctrinale), on s’interroge sur la sincérité du propos.
Un de vos confères dans l’épiscopat à Villepreux nous invitait à « ne pas dramatiser. Le drame serait d’abandonner la Foi. Il ne faut pas demander une perfection qui n’est pas de ce monde. Il ne faut pas pinailler sur ces questions. Il faut voir si l’essentiel est là ou non. »
Il est vrai, vous n’êtes pas devenu mahométan (1er commandement), vous n’avez pas pris femme (6e commandement), vous avez simplement malmené la réalité (8e commandement). Mais l’essentiel est-il toujours là quand les ambiguïtés touchent au combat de la foi ? Personne ne vous demande une perfection qui n’est pas de ce monde. On peut bien concevoir qu’on se trompe devant le mystère d’iniquité, puisque même les élus pourraient être trompés, mais personne ne peut accepter un langage double. Certes, la grande apostasie, prédite par l’Écriture, ne peut que nous troubler. Qui peut prétendre être indemne des pièges du diable ? Mais pourquoi nous avoir trompés ? À tout péché miséricorde, bien sûr. Mais où sont les actes qui manifestent la conscience, le regret et la réparation des erreurs ?
Vous avez dit devant les prieurs de France : « je suis fatigué des querelles de mots ». Là est peut-être le problème. Qui vous empêche d’aller vous reposer à Montgardin et d’y goûter les joies de la vie cachée ? Rome a toujours utilisé un langage clair. Mgr Lefebvre également. Vous aussi par le passé. Mais aujourd’hui, vous entretenez une confusion en identifiant indûment “l’Église catholique, la Rome éternelle” et “l’Église officielle, la Rome moderniste et conciliaire”. Or, en aucun cas, vous ne pouvez changer la nature de notre combat. Si vous ne voulez plus accomplir cette mission, vous devez, ainsi que vos Assistants, renoncer à la charge que la Fraternité vous a confiée.
En effet, l’abbé Pfluger dit publiquement souffrir de l’irrégularité canonique de la Fraternité. Il a confié à un confrère en juin 2012 « avoir été ébranlé par les discussions doctrinales ». En sortant de sa conférence à Saint Joseph des Carmes, il disait de manière méprisante à qui voulait l’entendre : « Dire qu’il y en a encore qui ne comprennent pas qu’il faut signer ! » Le 29 avril 2012 à Hattersheim, après avoir avoué que « les événements passés ont prouvé que les différences concernant la question doctrinale ne peuvent être comblées », il faisait part de sa crainte « de nouvelles excommunications ». Mais comment peut-on craindre l’excommunication de modernistes déjà excommuniés par l’Église ?
L’abbé Nély à l’occasion d’un repas pour les bienfaiteurs à Suresnes annonçant que « le Pape avait mis un terme au rapport avec la Fraternité en demandant la reconnaissance de la Messe et de Vatican II… » rajoutait que « Mgr Fellay était sur son petit nuage, il était impossible de l’en faire redescendre ». Mais l’abbé Nély n’a-t-il pas lui aussi signé la monstrueuse lettre aux trois évêques ? N’a-t-il pas été lui aussi « sur son petit nuage » quand, de passage à Fanjeaux, il déclara à la Supérieure Générale inquiète au sujet d’un ultimatum de Rome : « Non rassurez-vous, tout va bien avec Rome, leurs canonistes nous aident à préparer les statuts de la prélature… »
Pouvez-vous dire, en conscience que Vous et vos Assistants avez assumé vos responsabilités ? Après tant de propos contradictoires et néfastes comment prétendre encore gouverner ? Qui a nui à l’autorité du Supérieur Général, si ce n’est vous-même et vos Assistants ? Comment prétendre nous parler justice après l’avoir lésée ? « Quelle vérité peut sortir de la bouche du menteur ? » (Eccli. 34, 4). Qui a semé la zizanie ? Qui a été subversif en usant du mensonge ? Qui a scandalisé prêtres et fidèles ? Qui a mutilé la Fraternité en diminuant sa force épiscopale ? Que peut bien être une charité sans l’honneur et la justice ?
Nous savons que l’on nous reprochera de ne pas respecter les formes en vous écrivant ainsi publiquement. Notre réponse sera alors celle du Père de Foucauld au Général Laperrine : « J’avais cru en entrant dans la vie religieuse que j’aurais surtout à conseiller la douceur et l’humilité ; avec le temps, je crois que ce qui manque le plus souvent, c’est la dignité et la fierté. » (Lettre du 6 déc. 1915). Et à quoi bon vous écrire en privé quand on sait qu’un confrère courageux et lucide a dû attendre quatre ans pour avoir un courrier de vous et ce fut non pour y lire des réponses mais des injures. Quand un Supérieur de District attend toujours l’accusé de réception de sa lettre de dix-sept pages envoyée à la Maison Générale, il semble que Menzingen n’a plus d’autre argument que le volontarisme : « sic volo, sic iubeo, sit pro ratione voluntas ».
Monseigneur, ce que nous vivons en ce moment est odieux. La droiture évangélique a été perdue : Est est, non, non. Le Chapitre de 2012 n’a en rien clarifié la situation. L’abbé Faure, un capitulant, nous a récemment mis en garde publiquement contre « les lettres et déclarations des actuels supérieurs de la Fraternité ces derniers mois » ? Un autre capitulant a confié à un confrère : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. J’ai été catastrophé par le niveau de réflexion de certains capitulants. »
Vos interventions et celles de vos Assistants sont troubles et laissent croire que vous n’avez opéré qu’un simple recul stratégique.
Fin 2011, un Assistant avec un confrère “accordiste” avaient cherché à estimer le nombre de prêtres, en France, qui refuseraient un accord avec Rome. Leur résultat : sept. Menzingen était rassuré. En mars 2012, vous avez confié que M. Guenois du Figaro était un journaliste très bien informé et que sa vision des choses était juste. Or son article disait : « Qu’on le veuille ou non, le pape et Mgr Fellay veulent un accord non doctrinal mais ecclésial ». En mai 2012, vous avez confié aux Supérieurs des bénédictins, des dominicains et des capucins : « On sait qu’il y aura de la casse, mais on ira jusqu’au bout ». En juin l’accord ecclésial fut impossible. Pourtant, en octobre 2012, de passage au prieuré de Bruxelles, des prêtres diocésains, invités par l’abbé Wailliez, vous ont manifesté leur souhait de voir un accord entre Rome et la Fraternité. Vous les avez rassurés par ces mots : « oui, oui, ça va se faire bientôt » ? C’était trois mois après le chapitre de juillet.
Monseigneur, vous avez le devoir en justice de dire la vérité, de réparer les mensonges et de rétracter les erreurs. Faites-le et tout rentrera dans l’ordre. Vous savez comment André Avellin, au XVIe siècle, est devenu un grand saint après avoir eu honte d’un mensonge qu’il avait commis par faiblesse. Nous voulons simplement que vous deveniez un grand saint.
Excellence, nous ne voulons pas que l’Histoire retienne de vous que vous êtes l’homme qui avez défiguré et mutilé la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.
Soyez assuré, Excellence, de notre totale fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre,
Le 28 février 2013,
Trente-sept prêtres du District de France
Communiqué de la Sapinière au sujet de « La Lettre à Mgr Fellay »
N’en déplaise à M. Jacques-Régis du Cray, la lettre à Mgr Fellay du 28 février 2013 a bien été écrite par des prêtres du district de France.
M. Ennemond (Jacques-Régis du Cray) qui prétend bien connaître la FSSPX a affirmé qu’aucun de ses prêtres n’auraient pu agir ainsi. Il se trompe tout simplement, tous les prêtres ne ressemblent pas nécessairement à l’abbé Lorans ou à l’abbé Célier. Des intervenants de son forum Fecit ont cru devoir blâmer notre anonymat. La chose est risible quand on sait comment M. Jacques-Régis du Cray en use et en abuse.
M. Jacques-Régis du Cray a aussi mis en doute notre courage. L’anonymat n’est pas nécessairement un signe de lâcheté. Pour résister publiquement aux mensonges de notre Supérieur Général nous jugeons opportun de ne pas quitter la Fraternité. Comme le rappelait Mgr Lefebvre à Dom Thomas d’Aquin, prieur du Monastère Santa Cruz, au Brésil, suite au ralliement de Dom Gérard : « Les biens de l’Église appartiennent au Christ Roi et il ne faut pas les brader ni les laisser tomber entre les mains des ennemis de son règne universel ».
L’anonymat n’est pas une fuite de la croix comme le pense M. l’abbé de Cacqueray dans un fax interne envoyé à tous les prêtres du district le 1er mars 2013. La croix nous la portons. Elle est même lourde. Depuis quelques temps la méditation des angoisses du cœur de NSJC face à la trahison de Judas s’est faite plus profonde et a renouvelé notre vie intérieure sacerdotale.
Nous avons entendu de la part des libéraux et des ralliéristes des cris d’horreur devant notre lettre. Nous les comprenons sans les approuver. Ils avaient une idole qu’ils prenaient pour un saint et ils se rendent compte que c’est un menteur. Ils voulaient que sa politique de ralliement à la Rome moderniste soit sainte parce qu’ils partageaient son libéralisme. Plutôt que de se soumettre aux faits, ils ont préféré les nier. Ils ne veulent pas voir les mensonges car ils ne veulent pas conclure que cette politique libérale ne vient pas du bon esprit.
Oui, le libéralisme est un péché qui finit par rendre aveugle. Ces cris d’horreur ne sont que des cris hypocrites. On s’offusque d’une lettre anonyme qui dénonce des tromperies répétées d’un supérieur envers ses inférieurs en matière grave mais on ne veut pas s’offusquer du mensonge lui-même. C’est le monde à l’envers. Pour eux la subversion consiste non à mentir mais à dénoncer le mensonge. Quelle étrange morale!
M. l’abbé de Cacqueray, qui n’est pas un libéral mais qui est de nouveau victime de sa bienveillance, dans le fax interne nous reproche notre « procédé objectivement destructeur. » Mais qu’est-ce qui est objectivement destructeur : mentir ou dénoncer le mensonge ?
M. l’abbé de Cacqueray trouve « grotesque » le nombre de trente-sept prêtres adhérant à cette lettre. Cela nous étonne, car il sait mieux que quiconque que le nombre de prêtres qui lui ont manifesté leur perte totale de confiance envers le Supérieur Général et son Conseil dépasse ce chiffre. De plus la valeur des faits avérés de cette lettre ne dépend pas des signataires mais des témoins oculaires dignes de foi, mentionnés de façon circonstanciée. Enfin, M. l’abbé de Cacqueray trouve-t-il aussi grotesque le jugement de ce capitulant : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. » ?
M. l’abbé de Cacqueray nous invite à avoir une attitude « franche et respectueuse » envers les supérieurs. Nous lui demandons alors combien de temps faudra-t-il encore supporter que l’on nous mente et que l’on trompe les fidèles?
Excellences, MM. les abbés, chers fidèles, une version originale reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, que nous devions lire en chaire, disait :
« Le décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle j’exprimais notre attachement « à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est l’Église catholique », y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : ‘‘Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel nous émettons des réserves.’’»
Mais quelques jours après, ce passage est devenu :
« Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile ‘différent des autres’. »
Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel ayant travaillé toute la nuit s’était trompé.
Mais en définitive, après avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui figure sur tous les sites de la Fraternité, … Aujourd’hui on sait que c’est bien le premier texte qui représentait la pensée de Mgr Fellay puisqu’il cherche à se soumettre à l’Eglise concrète. Le jeudi 29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la diplomatie de Monseigneur Fellay”. On y lit :
« Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’« opinion publique » épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans tous les prieurés du monde une « lettre aux fidèles » (24 janvier 2009), contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves ». Cette formulation provoqua une telle levée de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui etc. » C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/ (en français Google ICI)
Mgr Fellay et la communication de la Maison Générale ont menti par le passé, ils ont encore menti récemment dans leur communiqué, pourquoi devrions-nous croire qu’ils cesseront de le faire à l’avenir ? Ce scandale et cette mascarade n’ont que trop duré. Ils doivent cesser et ils cesseront.
La Sapinière