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Archive for the ‘abbé Nély’ tag

Le Clown Blanc François a reçu Mgr Fellay…

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Il est minuit moins cinq Bernie Fellay !

Il est minuit moins cinq Bernie Fellay !

 

La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… nous vous disions…

 

Jorge Bergoglio, alias « Call Me Jorge »

Le Clown Blanc François a reçu Mgr Fellay le vendredi 1er avril 2016

…et ce n’est pas un poisson d’avril !!!
 

 

Le Bureau de presse du « Saint – Siège » a confirmé, le samedi 2 Avril, un article de journal d’une réunion inopinée qui a eu lieu entre l’anti-Pape « François » et le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay, au Vatican. Le journal italien Il Foglio a dévoilé l’histoire, citant des sources qui ont dit que la réunion « a été positive » et que « la compréhension est bonne » entre Fellay et François, que Bernie Fellay avait appelé « un véritable moderniste » en 2013.

Selon Il Foglio, les discussions entre le «pape» et les lefebvristes F$$PX se dirigent vers un modèle prélature personnel similaire à celle en vertu de laquelle l’Opus Dei fonctionne. La F$$PX, aussi, a confirmé la réunion, qu’elle décrit comme « privé et informel », même si elle affirme qu’elle a eu lieu le vendredi 1er Avril !!! Mgr Fellay était accompagné de son Second Adjoint Général, l’abbé Alain-Marc Nély, selon le communiqué de presse officiel de la F$$PX.

 

 
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Le Pape François a rencontré Mgr Fellay au Vatican

(RV) La Salle de presse du Saint-Siège a confirmé la rencontre entre le Pape François et Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX). La rencontre a eu lieu au Vatican le 1er avril a précisé le Saint-Siège, qui n’a pas fourni plus de détails sur cet entretien entre les deux hommes. La Fraternité confirme également cette rencontre, précisant que le pape François avait souhaité une rencontre « privée et informelle ». En décembre 2013, le Pape avait déjà brièvement salué Mgr Fellay à la Maison Sainte-Marthe, venu participer à une réunion de la commission pontificale Ecclesia Dei, l’organisme qui suit les relations entre Rome et les lefebvristes. Le lendemain matin, samedi 2 avril, Mgr Fellay a rencontré Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei, dans le cadre des relations habituelles de la FSSPX avec cette commission.

Mgr Pozzo a évoqué une rencontre de 45 minutes, « très cordiale et constructive qui représente un pas supplémentaire sur le chemin de la réconciliation que nous souhaitons«  entre Rome et les lefebvristes. Le secrétaire de la commission Ecclesia Dei a précisé que le Vatican « continuait son travail pour clarifier des questions doctrinales et disciplinaires. »

 

 

La F$$PX/MG – DICI du 04/04/16 dit la même chose…

 

 

 

Tout se déroule selon le plan prévu !

Tout se déroule selon le plan prévu !

 

 

Fuites à Menzingen : Nouvelle réunion prévue avec Rome…

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Ça bouge de tous les côtés à Menzingen…

Alors que la Fraternité envoie à Rome depuis quelques temps les CV de tous ses prêtres, pour préparer leur intégration les réunions se succèdent entre Menzingen & Rome.

Et les fuites aussi !!!

Le 2 octobre 2014, une « Note interne confidentielle de la Maison Générale » sur la suite de l’entrevue de Mgr Fellay avec « Mgr » Muller avait fuitée… (voir ci-après)

Ces jours-ci c’est une autre  « Note interne confidentielle de la Maison Générale » au sujet d’une réunion de membres de la Fraternité avec le « cardinal » Brandmüller qui vient de fuiter…

Note interne confidentielle de la Maison Générale.
Diffusion : membres prêtres
Date : le 26 novembre, 2014

Note au sujet d’une réunion de membres de la Fraternité avec le cardinal Brandmüller

Début décembre 2014 se tiendra la première des réunions qui doivent avoir lieu entre des membres de la Fraternité et des évêques. Ces entretiens, proposés par la Commission Ecclesia Dei à la suite de la rencontre entre Mgr Fellay et le cardinal Müller le mardi 23 septembre 2014 à Rome, sont des réunions informelles ; elles doivent se dérouler sans médiatisation ni publicité. Comme annoncé dans la note Interne de la Maison Générale aux prêtres du 2 octobre 2014, le choix des lieux et interlocuteurs est laissé l’initiative de la Fraternité.

Le but de la Maison Générale est de mieux faire connaitre les positions de la Fraternité à des prélats plutôt bien disposés et capable d’écouter nos arguments.

Le Cardinal Brandmüller est né en Allemagne, le 5 janvier 1929 ; il a été consacré évêque en novembre 2010 et créé cardinal la semaine suivante le 20 novembre 2010. Il est président émérite du Comité pontifical des sciences historiques. Il est un des coauteurs de l’ouvrage Demeurer dans la vérité du Christ qui réfutent les thèses hétérodoxes du cardinal Walter Kasper lors du Consistoire du 20 février 2014. Voir DICI n°301 du 20/09/14.

Cette réunion se déroulera en langue allemande à Zaitzkofen ; seront Présent Mgr Fellay. MM. les abbés Schmidberger, Frey, Udressy, Wuilloud, Caudron et Kasteleiner. Ils rencontreront le cardinal Brandmüller.

Le thème qui sera abordé sera le statut particulier du concile Vatican II — l’autorité de ses documents, sont interprétation et son caractère atypique de « concile pastoral ».

Cette note est une information interne confidentielle, elle ne doit pas être diffusée, sous aucun prétexte. La Maison Générale se chargera si nécessaire de la communication externe par un communiqué.

 

réunion Mgr Fellay et cardinal Brandmüller

 

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Written by Cave Ne Cadas

décembre 13th, 2014 at 4:55 pm

Posted in abbés anti-ralliéristes,église Conciliaire,fausse résistance,FSSPX,Néo-Résistance,Ralliement

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Visite du Supérieur de la Fraternité d’Écône (F$$PX) à La Rome apostate

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Visite du Supérieur de la Fraternité d’Écône

 

Cité du Vatican, 23 septembre 2014 (VIS). Ce matin, le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi s’est entretenu pendant deux heures avec Mgr.Bernard Fellay, Supérieur de la Fraternité sacerdotale St.Pie X, accompagné par ses Assistants l’Abbé Nikolaus Pfluger et l’Abbé Alain-Marc Nély. Le Cardinal Gerhard Ludwig Müller était accompagné du Secrétaire et du Secrétaire adjoint du dicastère Mgr.Luis Ladaria Ferrer, SJ, et Mgr.Joseph Augustine Di Noia, OP, ainsi que de Mgr.Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei. Les parties, qui ont examiné certaines questions d’ordre doctrinal et canonique, ont convenu de procéder par paliers mais dans un délai raisonnable vers le dépassement des difficultés. Et ce dans la perspective désirée d’une pleine réconciliation.

source VIS : http://www.news.va/fr/news/visite-du-superieur-de-la-fraternite-decone

« Le train pour Rome va partir… »

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Brève…

sul treno per Roma

Il y a seulement quelques semaines le Deuxième Assistant de la Fraternité aurait dit :

« Le train est en partance pour Rome et ceux qui voudront en descendre, en descendront ».

Mgr. Williamson « Commentaire Eleison » – Numéro CCCLXVII – 367

Rome

 

 

abbé Nély et Ratzinger, 2006

 

LE PERROQUET DE SURESNES EXCOMMUNIÉ !

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Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer les frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du CrayLa Sapinière (.info) nous donne ici un florilège de ses débordements dans la presse et l’Internet.

 

Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny, alias Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)

Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny, alias Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)

 

 

Catalogue des étrangetés de M. Jacques-Régis du Cray suivi du Décret de son excommunication

 

M. Jacques-Régis du Cray est un jeune historien devenu théologien du net et censeur de la Tradition. Sous divers noms, ce membre de GREC écrit très librement un peu partout : Fecit, Forum Catholique, Si scires…, Credidimus Caritati, Fideliter, La Porte Latine, Rorate Coeli…

1.      Il adultère les textes de Mgr Lefebvre

Pour lui :

« la période la plus célèbre de la vie de Mgr Lefebvre nous a paruhistoriquement parlantsecondaire. » [La Porte Latine, 18 septembre 2012]

La résistance à la révolution dans l’Église et l’opération survie seraient donc secondaire historiquement parlant. De qui se moque-t-on ?

M. Jacques-Régis du Cray, comme DICI d’ailleurs, ne fait référence à Mgr Lefebvre que sur des textes d’avant 1988. En bref, on loue et fait connaître « l’opération suicide » et on occulte « l’opération survie ». Sa mémoire est donc très sélective :

« Vous parlez de la dénonciation de sectes maçonniques ou sataniques au Vatican qui serait absolument nécessaire à vos yeux. Il me semble qu’elle relève justement d’un argumentaire périlleux dans la mesure où nous n’avons pas de preuves d’une grande évidence. Je n’ai guère enquêté moi-même et je n’ai pas trouvé la littérature complotiste très convaincante. Il y a certes un faisceau de soupçons qui montre que l’influence néo-moderniste au sein de l’Église est le fruit de l’ennemi commun plus que celui du Saint Esprit. Et des personnes mesurées comme NN.SS. Fellay ou de Galarreta ne se perdent pas dans ce genre d’explications qui font sombrer les esprits dans un complotisme les desservant généralement. D’une certaine manière, peu importe si la personne a fait un pacte avec le démon ou non. Le problème, c’est qu’elle nuit à l’Église et à la société. C’est ainsi que procédait Mgr Lefebvre. » [Ennemond – Fecit, 30 juillet 2012]

Avant d’écouter Mgr Lefebvre, notez bien que ces phrases assassines veulent sous-entendre que Mgr Tissier de Mallerais et Mgr Williamson ne sont pas « des personnes mesurées ». Voyons maintenant le sens de la mesure chez Mgr Lefebvre.

« Je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église. Je pense que l’on peut, que l’on doit même croire que l’Église est occupée par cette contre-Église que nous connaissons bien et que les papes ont condamnée tout au long des siècles. Et plus les choses s’éclairent, et plus nous nous apercevons que ce programme a été élaboré dans les loges maçonniques et qu’il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican. […] La liberté religieuse, c’est une idée maçonniqueLa déclaration des Droits de l’Homme, l’œcuménismeidées maçonniquesLaïcisation des Étatsidée maçonnique ! Ce sont des idées maçonniques ! Ils finissent par être au service de la Franc-maçonnerie, et je vous assure qu’on a vraiment cette impression et de plus en plus à Rome. » (Mgr Lefebvre, Écône, 27 janvier 1986.)

M. Jacques-Régis du Cray se surpasse quand il prétend justifier l’abbé Bertrand Lundi portant, lors de son ordination par Mgr Fellay, une chasuble brodée aux armes de Benoît XVI sous le spécieux prétexte que le Samedi Saint 1980, Mgr Lefebvre avait béni un cierge pascal portant les armes de Jean-Paul II qui était au début de son pontificat.

« En arborant le blason pontifical, l’abbé Lundi est dans la continuité de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et de son fondateur. » [Ennemond – Le Forum Catholique, 31 janvier 2013]

Là encore de qui se moque-t-on ? À quand une image du bienheureux Jean-Paul II pour le pèlerinage de Chartres ?

2.      Il juge nos évêques avec une étrange légèreté.

Ce jeune homme dit de Mgr Tissier de Mallerais qu’il n’a ni « le charisme d’un leader ni l’entièreté » qu’on lui prête. Au sujet de Mgr de Galarreta : « il est discret » et « ne revendique absolument aucun pouvoir. » [Ennemond, Fecit, 19-01-2012].

« Mgr Lefebvre est un pragmatique. La seule exigence qu’il ait laissée, c’est pour les évêques la fidélité au supérieur général. » [Ennemond – Fecit, 23 avril 2012]

La seule ? Dans sa Lettre aux futurs Évêques, Mgr Lefebvre parle bien de soumission au « Supérieur Général » mais « dans la foi catholique de toujours ». Il précisait aussi de « déposer la grâce de l’épiscopat » dans les mains d’un « successeur de Pierre parfaitement catholique ». Que devaient donc faire nos trois évêques face à Mgr Fellay qui voulait se soumettre à Benoît XVI qui n’était pas « parfaitement catholique » ? Être fidèles au supérieur général ou lui résister ?

En ce qui concerne Mgr Williamson, c’est la suspicion et le dénigrement habituel. Mais pour Mgr Fellay, notre jeune homme ne tarit pas d’éloges.

3.      Il favorise un culte malsain de la personnalité

« Pour ma part, je sais gré à Mgr Fellay de son commandement équilibré de ces dernières années qui a permis que la messe soit rendue aux prêtres du monde entier, qui a permis que la Fraternité soit affranchie d’une étiquette infamante. Certains le trouvent peut-être un peu lent dans ses décisions, mais le temps qu’il consacre à la réflexion est très profitable. Je dois dire que si d’autres devaient être à sa place, je ne sais pas ce qu’ils auraient donné. Être chef ne s’improvise pas. Pour gouverner, il faut être un homme de prière. Il faut savoir gérer des hommes, savoir gérer de l’argent. Dans le cas de la FSSPX, il faut être polyglotte. Il faut également avoir des notions de droit canon et de théologie. Mgr Lefebvre s’étonnait lui-même au soir de sa vie de voir ces talents réunis dans la personne de ce jeune évêque. Sans doute a-t-il des défauts, mais il est une des rares personnes à réunir toutes les qualités pour gouverner une structure comme la Fraternité. » [Ennemond – Fecit, 7 octobre 2012]

Les trois autres évêques ne sont-ils pas eux aussi « homme de prière » ayant « des notions de droit canon et de théologie » et « polyglotte » ? Pour gouverner, faut-il être aussi un homme de mensonge et de compromis ? Il semble que M. du Cray adopte la stratégie de La Porte Latine ou de Nouvelles de Chrétienté : Plus les défaillances et la duplicité du Supérieur Général apparaissent au grand jour, moins on répond aux arguments et plus on augmente le nombre et la taille des photographies de Mgr Fellay dans les publications.

4.      Il défend malhonnêtement un pape moderniste

Pour M. Jacques-Régis du Cray, parler de « la Rome fornicatrice » relève de la « dérive verbale et théologique ».

« L’un des prêtres formant cette petite mouvance a parlé dans l’une de ses dernières déclarations de « la Rome fornicatrice ». Au-delà de l’impossibilité à éprouver un amour pour RomeRome éternelle qui, à moins d’être sédévacantiste, se perpétue en la personne de Benoît XVIson auteur montre qu’il a malheureusement franchi la ligne rouge de ce qui est permis. » [Ennemond – Le Forum Catholique, 26 décembre 2012 : “Cette réaction de Mgr Williamson n’agit qu’à la marge…”]

Mgr Lefebvre a-t-il lui aussi, dans sa Lettre aux futurs Évêques, « franchi la ligne rouge de ce qui est permis » en parlant :

« de la Rome antichrist. Cette Rome moderniste et libérale, poursuivant son œuvre destructrice du Règne de Notre Seigneur comme le prouvent Assise et la confirmation des thèses libérales de Vatican II sur la liberté religieuse » ? (29 août 1987)

M. Jacques-Régis du Cray sait remarquer l’hétérodoxie du cardinal Martini qui ne se réfère dans ses écrits à :

« aucune allusion au paradis ou à l’enfer », qui n’emploie « dans les centaines de pages qu’une seule fois l’expression ‘péché originel’ et, lorsqu’il le fait, ce n’est pas pour signifier le péché d’Adam, mais pour qualifier ‘la rupture quasi définitive avec Israël, rupture qui est vraiment le péché originel commis au début de l’Église’ » (Côme de Prévigny – Fideliter – novembre/décembre 2012)

Mais pourquoi alors encense-t-il le philosémite Benoît XVI oubliant que ce dernier est tout aussi hétérodoxe ? Quand il s’agit de Benoît XVI, il parle de « différends » et non plus « d’hétérodoxies ». Malgré cette mémoire sélective, il n’hésite pas à donner des leçons de romanité :

« Si le seul nom ou l’image du vicaire de Jésus Christ, malgré les différends qui peuvent être réels, suscitent une répulsion plus qu’un sentiment filial, il y a danger. » [Ennemond – Fecit, 8 janvier 2013]

On lit aussi sous la plume de notre théologien du ralliement les délires suivants :

« C’était le 29 août 2005. À l’époque, deux communiqués, l’un de Rome, l’autre de Menzingen, indiquaient à l’unisson qu’il était convenu de « procéder par étapes » dans la résolution des problèmes. […] Au printemps 2012, la détermination de Benoît XVI semble être telle que la FSSPX n’aura peut-être même pas la possibilité de choisir. Le statut va lui tomber dessus, de gré ou de force. Le pape désire sa régularisation de manière résolue, qu’elle accepte le Concile ou non, qu’elle continue à rejeter la nouvelle messe ou pas. Sans doute ne partage-t-il pas la pensée de Marcel Lefebvre et de ses disciples, selon laquelle la liberté religieuse porte un coup fatal à l’esprit missionnaire. […] En régularisant la Fraternité, alors même que les discussions doctrinales ont échoué, il laisse tout de même entendre qu’on peut être d’Église et ne pas épouser les idées du dernier concile, paraissant du coup optionnel comme la nouvelle messe l’est depuis cinq ans. » [Côme de Prévigny – Rorate Caeli, 23 avril 2012]

Peut-on tordre la vérité avec plus de cynisme ? Des lunettes roses font voir à notre théologien le monde à l’envers ! Car c’est la messe catholique qui est devenu optionnelle depuis qu’elle est extraordinaire ! Comment peut-il aussi laisser entendre qu’on peut être d’Église en épousant les idées du dernier concile. Quand il dit que Benoît XVI ne « partage pas la pensée de Marcel Lefebvre et de ses disciples » sur « la liberté religieuse », pourquoi oublie-t-il de préciser que cette pensée est celle de l’Église et que Benoît XVI s’oppose à la pensée de l’Église catholique ?

5.      Il favorise les accordistes

« L’abbé Simoulin, directeur de 1988 à 1996 à la suite de l’abbé Lorans, a même assisté en compagnie de l’abbé Schmidberger aux derniers instants du fondateur. » « Les supérieurs du séminaire sont ceux qui l’ont vraiment connu de très près et qui ont reçu le plus d’indications pour l’avenir ». [Ennemond – Fecit, 14 mai 2012]

Qu’est que cela prouve sur leur fidélité aujourd’hui dans le combat doctrinal et antilibéral ? Et les trois évêques opposés à la politique de Mgr Fellay n’ont-ils pas eux aussi « vraiment connu de très près » Mgr Lefebvre et n’ont-ils pas eux aussi « reçu des indications pour l’avenir » ? Voilà le genre de venin que distille ce jeune homme qui manipule l’opinion par des futilités sentimentales.

6.      Il favorise la recherche perpétuelle d’un accord pratique

Bien placé et directement informé, il écrit sans la moindre hésitation :

« Entre Rome et Menzingenl’accord était virtuellement conclu. Benoît XVI l’avait rêvéles cardinaux l’auraient fait. » [Côme de Prévigny – Rorate Caeli, 26 juin 2012] « Tous les journaux avaient eux-mêmes titré que le texte de Mgr Fellay avait été validé et que c’était désormais une question de jours. » [Ennemond – Fecit, 21 octobre 2012]

Après avoir rappelé les propos de l’abbé Nély le 21 juin sur l’échec de l’accord, il précise :

« Il me semble que le pape, qui a misé gros dans cette affaire ne se satisfera pas, au bout de douze années de pourparlers, d’une issue que tous prédisaient imminente. À cet égard, on relira la conclusion du communiqué de la FSSPX qui se termine ainsi : « À l’issue de cette réunion, il a été souhaité que se poursuive le dialogue qui permettra d’aboutir à une solution pour le bien de l’Église et des âmes. »  [Ennemond, Fecit, 22 juin 2012]

Pour lui

« le problème est politique » « car il relève d’un rapport de force entre la partie progressiste de la Curie et la partie conservatrice. L’une refuse à tout prix la reconnaissance de la FSSPX, l’autre la souhaite ». [Ennemond – Fecit, 6 août 2012]

Mais les deux parties sont modernistes et conciliaires. Attribuer le retournement de situation à l’aile progressiste c’est tromper les lecteurs sur le modernisme profond des conservateurs et de Benoît XVI qui sont tous attachés à Vatican II. Malgré ce fait, il pronostique :

« Les générations de progressistes disparaissent, leurs successeurs plus conservateurs montent dans la hiérarchie et le travail de sauvegarde assuré par la Fraternité Saint-Pie X est toujours plus reconnu. Un jour ou l’autre les deux lignes vont se croiser ». [Rorate Coeli, Côme de Prévigny 12-04-2012]

Nous sommes donc dans un dialogue perpétuel :

« Il est vrai que le 13 juin dernier, le cardinal William Levada avait remis à Mgr Bernard Fellay supérieur de la FSSPX, un texte à ratifier. Contre toute attente, alors que les pronostics étaient optimistes, des exigences nouvelles et surprenantes étaient ajoutées au texte et faisaient l’impasse sur neuf mois de pourparlers. […] Le dernier communiqué de la FSSPX indique qu’elle va transmettre une déclaration à Rome. Ce texte va sans doute servir de fondement aux prochaines relations. Ceux qui pensent qu’il en est le point final, que les responsables de la Fraternité ont définitivement abandonné l’idée de mettre fin aux injustices qui les accablent et celle de restaurer pleinement la Tradition de l’Église à Rome, risquent d’en être pour leurs frais dans les jours et semaines qui viennent. » [Côme de Previgny – Rorate Caeli, 15 juillet 2012]

Toutes ces interventions officieuses et personnelles révèlent en fait la pensée officielle de la Maison Générale. M. Jacques-Régis du Cray remarque avec finesse :

« La déclaration du chapitre général ne parle pas du moment opportun d’un accord. Elle dit simplement qu’en attendant ce retour, la Fraternité conservera (régularisée ou non) la Tradition constante de l’Église comme guide. Le problème de la régularisation est disjoint et la déclaration ne fait pas du retour à la Tradition la condition à la résolution canonique. » [Ennemond – Fecit, 6 août 2012]

Et cerise sur le gâteau :

« Dans un entretien à une chaîne allemande, Mgr Müller parle de la FSSPX et des relations du S.-Siège avec elle, et Reuters titre : “Rupture des discussions entre le Vatican et les traditionalistes”. Pourtant, quand on lit ses réponses, on a bel et bien l’impression qu’il envisage tout de même une régularisation ». [Ennemond – Fecit – 5 octobre 2012]

Conclusion

Menzingen n’hésite pas à mettre en garde les fidèles contre Internet, contre les sites résistants, les forums… Certes tout cela n’est pas sans danger. Mais quand il s’agit de M. Jacques-Régis du Cray, il semble que tout danger disparaisse pour la simple raison qu’il défend la ligne courbe de Menzingen. Il a accès aux archives de la Fraternité grâce à l’abbé Lorans qui le guide et le téléguide. Il peut caricaturer prêtres et évêques, il n’a aucune sanction à craindre. Il peut juger de tout et de tous, il peut manipuler et déformer sans vergogne, il peut parler comme un prophète puisqu’il en sait plus que n’importe quel prêtre, car pour lui il n’y a pas de secret. Il est la voix de son maître : l’abbé Lorans, chargé de la communication de la Fraternité.

Récemment les supérieurs des États-Unis, de Pologne et d’Italie ont menacé et parfois privé de sacrements des fidèles qui relayaient des informations manifestant les ambiguïtés, les défaillances et les duplicités de la Maison Générale. La Sapinière, elle, se souvient de l’exhortation de notre fondateur dans sa « Lettre aux futurs Évêques » :

« Je vous conjure de demeurer attachés à la Fraternité sacerdotale St Pie X […] vous souvenant de cette parole de saint Paul aux Galates (I-8/9) : “Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème. ».

Puisque aucun supérieur ne se décide à faire taire ce jeune homme égaré, La Sapinière doit se résoudre à jeter l’anathème contre ce fauteur de libéralisme qui travaille à un ralliement de la Tradition à la Rome antichrist d’où le décret d’excommunication suivant :

Décret d’Excommunication de
Jacques-Régis du Cray

 

À l’Université d’été de la FSSPX en août 2012, à côté de l’abbé Celier

Jacques-Régis du Cray, historien séjournant à Paris, s’est rendu coupable à maintes reprises du péché public de libéralisme en publiant de nombreuses et dangereuses réflexions sur Internet et ailleurs. Ce fait est universellement connu. (Que l’on se rapporte au Catalogue des étrangetés de M. Jacques-Régis du Cray annexé au décret).

Pour écouler son poison libéral et se créer de nouveaux partisans, il n’a point hésité à imiter les méthodes modernistes :

« Le même multipliera ses pseudonymes, pour mieux tromper, par la multitude simulée des auteurs, le lecteur imprudent. » (Pie X, Pascendi)

M. Jacques-Régis du Cray se nomme en effet Ennemond, mais aussi Côme de Prévigny… et parfois il reste anonyme.

Ce jeune homme a pris l’habitude de parler, d’écrire avec plus de liberté qu’il ne convient à un catholique. Peut-être en est-il venu à se persuader qu’en cela il sert Dieu et l’Église : en réalité, il les offense, moins peut-être par ses œuvres mêmes que par l’esprit qui l’anime et par le concours qu’il prête aux audaces des libéraux.

Toutefois, on conservait l’espoir que, séduit peut-être par l’amour de la nouveauté plutôt qu’entraîné par la perversité d’esprit, il se conformerait à la réalité et aux amicales réflexions ; et c’est pourquoi l’on n’avait pas recouru jusqu’ici à des sanctions. Mais le contraire s’est produit ; Non seulement il n’a pas renoncé à son libéralisme, mais il n’a pas craint de le confirmer avec opiniâtreté dans de nouvelles prises de positions. Dernièrement sur le forum catholique, le 18 mars 2013, celui-ci a eu l’impudence de comparer saint Pie X à Jean-Paul Ier, à Benoît XVI et à François.

« Prenons garde, disait notre théologien du net, à ce qu’une déception d’autant plus marquée qu’elle est due au regret de perdre le pontife Joseph Ratzinger fasse déborder nos sentiments vers l’amertume. Dieu a donné saint Pie X en son temps, il l’a repris. Aujourd’hui il donne François Ier. Et il le retirera quand bon lui semblera. […] Tout est entre les mains de Dieu. Il me semble qu’un catholique doit savoir considérer avant tout dans le successeur de Pierre la personne qu’on nomme ‘notre Saint Père le Pape’. Voir dans les pontifes romains des saints avant que l’Église ne se prononce, ou voir en eux des apostats, en usurpant des prérogatives qui ne nous appartiennent pas, c’est malheureusement déjà sortir du droit chemin. »

Il est donc pleinement établi qu’il s’obstine dans son errance. En conséquence, la Congrégation de la Sapinière, pour ne pas manquer à sa mission, prononce une sentence d’excommunication, nommément et personnellement, contre l’historien Jacques-Régis du Cray. Elle le déclare solennellement excommunié. Par suite, il est à éviter et tous doivent l’éviter.

En conséquence, nos Vénérables Frères, les prieurs et prêtres de la Fraternité Sacerdotale saint-Pie-X veilleront à prendre sans autre retard des mesures efficaces. Outre le refus de la communion à M. Jacques-Régis du Cray pour péché grave et public de libéralisme, ils veilleront à ne plus lui permettre d’écrire dans nos revues (Fideliter…) et l’empêcheront de prendre la parole dans nos organisations (Universités d’été de Saint-Malo…). Nous les prions et les conjurons de ne pas souffrir que l’on puisse trouver le moins du monde à redire, en une matière si grave, à leur vigilance, à leur zèle et à leur fermeté.

 

Le Notaire de la Sapinière

 

Source : http://www.lasapiniere.info/catalogue-des-etrangetes-de-m-jacques-regis-du-cray-suivi-du-decret-de-son-excommunication/

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 8th, 2013 at 9:51 pm

Posted in J.R. du Cray

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La F$$PX prépare l’après Benoît XVI

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Par une Lettre Ouverte tranchante, Trente-sept prêtres du District de France viennent d’écrite à Mgr Fellay pour lui dire ces quatre vérités bien en face… et ainsi donc préparer toute la Fraternité Saint-Pie X à la succession de Benoit XVI, quelle qu’elle soit !

Cette L.O. a été publiée sur le site (récemment ouvert) LaSapiniere.info le 28 février 2013, jour de la démission du “PDG mondialiste” de la multinationale vaticane.

Elle est pleine de révélations et d’anecdotes croustillantes venant de prêtres hostiles au ralliement :

(Les accentuations sont de nous)

Lettre à Mgr Fellay

SWITZERLAND-RELIGION-CATHOLICS-VATICAN-FUNDAMENTALISM-FELLAY

* * *

À Mgr Fellay

 

Excellence,

Comme vous l’écriviez récemment « les liens qui nous unissent sont essentiellement surnaturels ». Cependant, vous preniez soin de nous rappeler, à juste titre, que les exigences de la nature ne doivent pas être oubliées pour autant. « La grâce ne détruit pas la nature ». Parmi ces exigences, il y a la véracité. Or nous sommes bien obligés de constater qu’une partie des problèmes auxquels nous avons été confrontés ces derniers mois viennent d’un manquement grave à cette vertu.

Il y a dix ans, vous disiez comme Mgr Tissier de Mallerais :

« Jamais je n’accepterai de dire : “Dans le concile, si on interprète bien, oui peut-être quand même, qu’on pourrait le faire correspondre avec la Tradition, on pourrait trouver un sens acceptable.” Jamais je n’accepterai de dire ça. Ça serait un mensonge, il n’est pas permis de dire un mensonge, même s’il s’agissait de sauver l’Église. » (Gastines, 16 septembre 2012)

Mais depuis vous avez changé au point d’écrire :

« L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière. » (St-Joseph-des-Carmes, 5 juin 2012)

À Brignoles, en mai 2012, vous avez parlé de ce document qui « convenait à Rome » mais qu’il « faudra expliquer chez nous parce qu’il y a des déclarations qui sont tellement sur la ligne de crête que si vous êtes mal tourné ou selon que vous mettez des lunettes noires ou roses, vous les voyez comme ceci ou cela ». Depuis, vous vous êtes justifié de la manière suivante :

« Si nous pouvons accepter d’être “condamnés” pour notre rejet du modernisme (qui est vrai), nous ne pouvons accepter de l’être parce que nous adhérions aux thèses sédévacantistes (ce qui est faux), c’est ce qui m’a conduit à rédiger un texte “minimaliste” qui ne prenait en compte qu’une seule des deux données et qui, de ce fait, a pu prêter à confusion chez nous. » (Cor Unum 102)

« Ce texte, évidemment, quand je l’ai écrit, je pensais qu’il était suffisamment clair, que j’avais réussi suffisamment à éviter les… – comment est-ce qu’on dit ? – les ambiguïtés. Mais force…, disons les faits sont-là, je suis bien obligé de voir que ce texte était devenu un texte qui nous divisait, nous dans la Fraternité. Ce texte bien évidemment je le retire. » (Écône 7 septembre 2012)

Vous êtes donc un incompris qui, par condescendance, retirez un texte très délicat que des esprits étroits ont été incapables de comprendre. Cette version des faits est habile mais est-elle juste ? Retirer un document et rétracter une erreur doctrinale ne sont pas formellement la même chose. De plus, invoquer les « thèses sédévacantistes » pour justifier ce document « minimaliste » qui « convenait à Rome » semble fort déplacé quand dans le même temps, et depuis plus de treize années, vous autorisez un confrère à ne plus citer le nom du pape au canon après lui avoir confié que vous compreniez son choix devant la scandaleuse signature d’un document commun entre Catholiques et Protestants.

Mgr Tissier de Mallerais confiait à un confrère que cette « Lettre du 14 avril » ne devrait jamais être publiée, car, selon lui, vous seriez « définitivement discrédité et probablement contraint à la démission. » Ce qui confirme l’avertissement charitable de Mgr Williamson : « pour la gloire de Dieu, pour le salut des âmes, pour la paix intérieure de la Fraternité et pour votre propre salut éternel, vous feriez mieux de démissionner vous-même comme Supérieur Général, que de m’exclure. » (Londres, le 19 octobre 2012). Pourtant, vous avez pris cela pour une provocation ouverte et publique.

Mais quand Mgr de Galarreta déclare, le 13 octobre 2012 à Villepreux, cette phrase incroyable qu’on peut entendre mais non lire car la transcription en ligne de La Porte Latine l’a omise : « Il est presque impossible que la majorité des Supérieurs de la Fraternité – après discussion franche, analyse à fond de tous les aspects, de tous les tenants et aboutissants –, il est impensable que la majorité se trompe dans une matière prudentielle. Et si cela par hasard, par un impossible arrive et bien tant pis de toute façon on va faire ce que la majorité pense », à Menzingen, le Secrétaire Général, l’abbé Thouvenot, a écrit qu’il « exposait avec recul et élévation les événements de juin dernier ».

Comment la Fraternité a-t-elle pu tomber si bas ? Mgr Lefebvre, lui, écrivait : « Au jour du jugement, Dieu nous demandera si nous avons été fidèles et non si nous avons obéi à des autorités infidèles. L’obéissance est une vertu relative à la Vérité et au Bien. Ce n’est plus une vertu mais un vice si elle se soumet à l’erreur et au mal. » (Mgr Lefebvre, Lettre du 9 août 1986). Et l’abbé Berto, lui, écrivait en 1963 : « on doit voir plus loin que le bout de son nez, et ne pas se figurer qu’on a droit au Saint-Esprit comme ça sur commande, du moment qu’on est en Concile ».

Lors de la conférence du 9 novembre 2012 à Paris, un prieur vous a demandé : « à la sortie de la retraite sacerdotale deux confrères m’ont accusé d’être en révolte contre votre autorité parce que je manifestais de la satisfaction au sujet du texte de l’abbé de Cacqueray contre Assise III. Qu’en est-il ? » Votre réponse fut : « J’ignorais qu’il y avait des choses pareilles dans la Fraternité. C’est moi qui ai demandé cette déclaration. D’ailleurs elle a été publiée avec mon autorisation. Je suis tout à fait d’accord avec l’abbé de Cacqueray. » Or pendant la retraite des sœurs à Ruffec, vous avez confié à six confrères que vous n’étiez pas d’accord avec le texte de l’abbé de Cacqueray. Vous vous êtes d’ailleurs plaint à lui des reproches que le cardinal Levada, pendant 20mn, vous avait faits à ce sujet. Si vous lui avez donné l’autorisation de la publication c’était, expliquiez-vous, pour ne pas paraître partial… mais que personnellement vous désapprouviez le contenu que vous jugiez excessif. Qui donc, Monseigneur, utilise des moyens « foncièrement subversifs » ? Qui donc est révolutionnaire ? Qui nuit au bien commun de notre société ?

Le 9 novembre 2012 à Paris, nous avons entendu un confrère vous demander : « Je fais partie de ceux qui ont perdu confiance ! Combien y a-t-il de lignes de conduite dans la Fraternité maintenant… » Vous avez répondu : « C’est une grave blessure. Nous avons subi une grave épreuve. Il faudra du temps ». Devant cette réponse fuyante, un autre prieur vous a demandé alors : « Récusez-vous votre réponse à vos trois confrères évêques… » Votre réponse fut encore floue : « Oui, quand je la relis, il me semble qu’il y a quelques petites erreurs. Mais en fait pour vous aider à comprendre, sachez que cette lettre n’est pas une réponse à leur courrier, mais à des difficultés que j’avais eues avec chacun d’entre eux séparément. J’ai beaucoup d’estime pour Mgr Williamson, même de l’admiration, il a des coups de génies dans la lutte contre Vatican II, c’est une grosse perte pour la Fraternité et elle arrive au pire moment… » Mais qui donc est responsable de son exclusion ? En privé, vous dites beaucoup de choses : « j’étais en guerre », « Rome ment »…, mais vous n’avez jamais publié le moindre Communiqué officiel pour dénoncer ces prétendus mensonges. Pire, récemment, à propos de l’ultimatum du 22 février, vous avez cautionné officiellement le mensonge du Vatican.

Votre langage est devenu interminablement confus. Cette manière ambiguë de s’exprimer n’est pas louable comme l’écrivait le Père Calmel : « J’ai toujours eu en horreur les expressions molles ou fuyantes, qui peuvent être tirées dans tous les sens, auxquelles chacun peut faire dire ce qu’il veut. Et elles me sont d’autant plus en horreur qu’elles se couvrent d’autorités ecclésiastiques. Surtout ces expressions me paraissent une injure directe à celui qui a dit : “Je suis la Vérité… Vous êtes la lumière du monde…. Que votre parole soit oui si c’est oui, non si c’est non…” »

Monseigneur, vous et vos Assistants avez été capables de dire tout et son contraire sans peur du ridicule.

L’abbé Nély, en avril 2012, de passage à Toulouse déclarait à une douzaine de confrères que « si les relations doctrinales avec Rome ont échoué c’est parce que nos théologiens ont été trop rentre-dedans » mais il disait à l’un de ces théologiens : « Vous auriez pu être plus incisif. »

Vous-même, le 9 novembre 2012, vous nous avez affirmé : « Je vais vous faire rire, mais je pense vraiment que nous, les quatre évêques, nous sommes du même avis. » Alors que six mois auparavant vous leur écriviez : « à la question cruciale entre toutes, celle de la possibilité de survivre dans les conditions d’une reconnaissance de la Fraternité par Rome, nous n’arrivons pas à la même conclusion que vous. »

Dans la même conférence de retraite à Écône, vous déclarez : « Je vous avoue que je n’ai pas estimé aller contre le chapitre [de 2006] en faisant ce que j’ai fait. » Puis quelques instants après au sujet du Chapitre de 2012 : « si c’est le Chapitre qui traite, c’est une loi qui vaut jusqu’au prochain Chapitre. » Quand on sait qu’en mars 2012, sans attendre le prochain Chapitre, vous avez détruit la loi de celui de 2006 (pas d’accord pratique sans solution doctrinale), on s’interroge sur la sincérité du propos.

Un de vos confères dans l’épiscopat à Villepreux nous invitait à « ne pas dramatiser. Le drame serait d’abandonner la Foi. Il ne faut pas demander une perfection qui n’est pas de ce monde. Il ne faut pas pinailler sur ces questions. Il faut voir si l’essentiel est là ou non. »

Il est vrai, vous n’êtes pas devenu mahométan (1er commandement), vous n’avez pas pris femme (6e commandement), vous avez simplement malmené la réalité (8e commandement). Mais l’essentiel est-il toujours là quand les ambiguïtés touchent au combat de la foi ? Personne ne vous demande une perfection qui n’est pas de ce monde. On peut bien concevoir qu’on se trompe devant le mystère d’iniquité, puisque même les élus pourraient être trompés, mais personne ne peut accepter un langage double. Certes, la grande apostasie, prédite par l’Écriture, ne peut que nous troubler. Qui peut prétendre être indemne des pièges du diable ? Mais pourquoi nous avoir trompés ? À tout péché miséricorde, bien sûr. Mais où sont les actes qui manifestent la conscience, le regret et la réparation des erreurs ?

Vous avez dit devant les prieurs de France : « je suis fatigué des querelles de mots ». Là est peut-être le problème. Qui vous empêche d’aller vous reposer à Montgardin et d’y goûter les joies de la vie cachée ? Rome a toujours utilisé un langage clair. Mgr Lefebvre également. Vous aussi par le passé. Mais aujourd’hui, vous entretenez une confusion en identifiant indûment “l’Église catholique, la Rome éternelle” et “l’Église officielle, la Rome moderniste et conciliaire”. Or, en aucun cas, vous ne pouvez changer la nature de notre combat. Si vous ne voulez plus accomplir cette mission, vous devez, ainsi que vos Assistants, renoncer à la charge que la Fraternité vous a confiée.

En effet, l’abbé Pfluger dit publiquement souffrir de l’irrégularité canonique de la Fraternité. Il a confié à un confrère en juin 2012 « avoir été ébranlé par les discussions doctrinales ». En sortant de sa conférence à Saint Joseph des Carmes, il disait de manière méprisante à qui voulait l’entendre : « Dire qu’il y en a encore qui ne comprennent pas qu’il faut signer ! » Le 29 avril 2012 à Hattersheim, après avoir avoué que « les événements passés ont prouvé que les différences concernant la question doctrinale ne peuvent être comblées », il faisait part de sa crainte « de nouvelles excommunications ». Mais comment peut-on craindre l’excommunication de modernistes déjà excommuniés par l’Église ?

L’abbé Nély à l’occasion d’un repas pour les bienfaiteurs à Suresnes annonçant que « le Pape avait mis un terme au rapport avec la Fraternité en demandant la reconnaissance de la Messe et de Vatican II… » rajoutait que « Mgr Fellay était sur son petit nuage, il était impossible de l’en faire redescendre ». Mais l’abbé Nély n’a-t-il pas lui aussi signé la monstrueuse lettre aux trois évêques ? N’a-t-il pas été lui aussi « sur son petit nuage » quand, de passage à Fanjeaux, il déclara à la Supérieure Générale inquiète au sujet d’un ultimatum de Rome : « Non rassurez-vous, tout va bien avec Rome, leurs canonistes nous aident à préparer les statuts de la prélature… »

Pouvez-vous dire, en conscience que Vous et vos Assistants avez assumé vos responsabilités ? Après tant de propos contradictoires et néfastes comment prétendre encore gouverner ? Qui a nui à l’autorité du Supérieur Général, si ce n’est vous-même et vos Assistants ? Comment prétendre nous parler justice après l’avoir lésée ? « Quelle vérité peut sortir de la bouche du menteur ? » (Eccli. 34, 4). Qui a semé la zizanie ? Qui a été subversif en usant du mensonge ? Qui a scandalisé prêtres et fidèles ? Qui a mutilé la Fraternité en diminuant sa force épiscopale ? Que peut bien être une charité sans l’honneur et la justice ?

Nous savons que l’on nous reprochera de ne pas respecter les formes en vous écrivant ainsi publiquement. Notre réponse sera alors celle du Père de Foucauld au Général Laperrine : « J’avais cru en entrant dans la vie religieuse que j’aurais surtout à conseiller la douceur et l’humilité ; avec le temps, je crois que ce qui manque le plus souvent, c’est la dignité et la fierté. » (Lettre du 6 déc. 1915). Et à quoi bon vous écrire en privé quand on sait qu’un confrère courageux et lucide a dû attendre quatre ans pour avoir un courrier de vous et ce fut non pour y lire des réponses mais des injures. Quand un Supérieur de District attend toujours l’accusé de réception de sa lettre de dix-sept pages envoyée à la Maison Générale, il semble que Menzingen n’a plus d’autre argument que le volontarisme : « sic volo, sic iubeo, sit pro ratione voluntas ».

Monseigneur, ce que nous vivons en ce moment est odieux. La droiture évangélique a été perdue : Est est, non, non. Le Chapitre de 2012 n’a en rien clarifié la situation. L’abbé Faure, un capitulant, nous a récemment mis en garde publiquement contre « les lettres et déclarations des actuels supérieurs de la Fraternité ces derniers mois » ? Un autre capitulant a confié à un confrère : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. J’ai été catastrophé par le niveau de réflexion de certains capitulants. »

Vos interventions et celles de vos Assistants sont troubles et laissent croire que vous n’avez opéré qu’un simple recul stratégique.

Fin 2011, un Assistant avec un confrère “accordiste” avaient cherché à estimer le nombre de prêtres, en France, qui refuseraient un accord avec Rome. Leur résultat : sept. Menzingen était rassuré. En mars 2012, vous avez confié que M. Guenois du Figaro était un journaliste très bien informé et que sa vision des choses était juste. Or son article disait : « Qu’on le veuille ou non, le pape et Mgr Fellay veulent un accord non doctrinal mais ecclésial ». En mai 2012, vous avez confié aux Supérieurs des bénédictins, des dominicains et des capucins : « On sait qu’il y aura de la casse, mais on ira jusqu’au bout ». En juin l’accord ecclésial fut impossible. Pourtant, en octobre 2012, de passage au prieuré de Bruxelles, des prêtres diocésains, invités par l’abbé Wailliez, vous ont manifesté leur souhait de voir un accord entre Rome et la Fraternité. Vous les avez rassurés par ces mots : « oui, oui, ça va se faire bientôt » ? C’était trois mois après le chapitre de juillet.

Monseigneur, vous avez le devoir en justice de dire la vérité, de réparer les mensonges et de rétracter les erreurs. Faites-le et tout rentrera dans l’ordre. Vous savez comment André Avellin, au XVIe siècle, est devenu un grand saint après avoir eu honte d’un mensonge qu’il avait commis par faiblesse. Nous voulons simplement que vous deveniez un grand saint.

Excellence, nous ne voulons pas que l’Histoire retienne de vous que vous êtes l’homme qui avez défiguré et mutilé la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.

Soyez assuré, Excellence, de notre totale fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre,

 

Le 28 février 2013,
Trente-sept prêtres du District de France

 

Mise à jour du 4 mars 2013 :

Communiqué de la Sapinière au sujet de « La Lettre à Mgr Fellay »

N’en déplaise à M. Jacques-Régis du Cray, la lettre à Mgr Fellay du 28 février 2013 a bien été écrite par des prêtres du district de France.

M. Ennemond (Jacques-Régis du Cray) qui prétend bien connaître la FSSPX a affirmé qu’aucun de ses prêtres n’auraient pu agir ainsi. Il se trompe tout simplement, tous les prêtres ne ressemblent pas nécessairement à l’abbé Lorans ou à l’abbé Célier. Des intervenants de son forum Fecit ont cru devoir blâmer notre anonymat. La chose est risible quand on sait comment M. Jacques-Régis du Cray en use et en abuse.

M. Jacques-Régis du Cray a aussi mis en doute notre courage. L’anonymat n’est pas nécessairement un signe de lâcheté. Pour résister publiquement aux mensonges de notre Supérieur Général nous jugeons opportun de ne pas quitter la Fraternité. Comme le rappelait Mgr Lefebvre à Dom Thomas d’Aquin, prieur du Monastère Santa Cruz, au Brésil, suite au ralliement de Dom Gérard : « Les biens de l’Église appartiennent au Christ Roi et il ne faut pas les brader ni les laisser tomber entre les mains des ennemis de son règne universel ».

L’anonymat n’est pas une fuite de la croix comme le pense M. l’abbé de Cacqueray dans un fax interne envoyé à tous les prêtres du district le 1er mars 2013. La croix nous la portons. Elle est même lourde. Depuis quelques temps la méditation des angoisses du cœur de NSJC face à la trahison de Judas s’est faite plus profonde et a renouvelé notre vie intérieure sacerdotale.

Nous avons entendu de la part des libéraux et des ralliéristes des cris d’horreur devant notre lettre. Nous les comprenons sans les approuver. Ils avaient une idole qu’ils prenaient pour un saint et ils se rendent compte que c’est un menteur. Ils voulaient que sa politique de ralliement à la Rome moderniste soit sainte parce qu’ils partageaient son libéralisme. Plutôt que de se soumettre aux faits, ils ont préféré les nier. Ils ne veulent pas voir les mensonges car ils ne veulent pas conclure que cette politique libérale ne vient pas du bon esprit.

Oui, le libéralisme est un péché qui finit par rendre aveugle. Ces cris d’horreur ne sont que des cris hypocrites. On s’offusque d’une lettre anonyme qui dénonce des tromperies répétées d’un supérieur envers ses inférieurs en matière grave mais on ne veut pas s’offusquer du mensonge lui-même. C’est le monde à l’envers. Pour eux la subversion consiste non à mentir mais à dénoncer le mensonge. Quelle étrange morale!

M. l’abbé de Cacqueray, qui n’est pas un libéral mais qui est de nouveau victime de sa bienveillance, dans le fax interne nous reproche notre « procédé objectivement destructeur. » Mais qu’est-ce qui est objectivement destructeur : mentir ou dénoncer le mensonge ?

M. l’abbé de Cacqueray trouve « grotesque » le nombre de trente-sept prêtres adhérant à cette lettre. Cela nous étonne, car il sait mieux que quiconque que le nombre de prêtres qui lui ont manifesté leur perte totale de confiance envers le Supérieur Général et son Conseil dépasse ce chiffre. De plus la valeur des faits avérés de cette lettre ne dépend pas des signataires mais des témoins oculaires dignes de foi, mentionnés de façon circonstanciée. Enfin, M. l’abbé de Cacqueray trouve-t-il aussi grotesque le jugement de ce capitulant : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. » ?

M. l’abbé de Cacqueray nous invite à avoir une attitude « franche et respectueuse » envers les supérieurs. Nous lui demandons alors combien de temps faudra-t-il encore supporter que l’on nous mente et que l’on trompe les fidèles?

Excellences, MM. les abbés, chers fidèles, une version originale reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, que nous devions lire en chaire, disait :
« Le décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle j’exprimais notre attachement « à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est l’Église catholique », y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : ‘‘Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel nous émettons des réserves.’’»

Mais quelques jours après, ce passage est devenu :
« Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile ‘différent des autres’. »

Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel ayant travaillé toute la nuit s’était trompé.
Mais en définitive, après avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui figure sur tous les sites de la Fraternité, … Aujourd’hui on sait que c’est bien le premier texte qui représentait la pensée de Mgr Fellay puisqu’il cherche à se soumettre à l’Eglise concrète. Le jeudi 29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la diplomatie de Monseigneur Fellay”. On y lit :

« Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’« opinion publique » épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans tous les prieurés du monde une « lettre aux fidèles » (24 janvier 2009), contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves ». Cette formulation provoqua une telle levée de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui etc. » C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/ (en français Google ICI)

Mgr Fellay et la communication de la Maison Générale ont menti par le passé, ils ont encore menti récemment dans leur communiqué, pourquoi devrions-nous croire qu’ils cesseront de le faire à l’avenir ? Ce scandale et cette mascarade n’ont que trop duré. Ils doivent cesser et ils cesseront.

La Sapinière

Written by Cave Ne Cadas

mars 1st, 2013 at 9:50 pm

Posted in FSSPX,Opposition au Ralliement

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