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La réconciliation avec la F$$PX s’accélère !

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La réconciliation avec la F$$PX s’accélère !

Le Clown Blanc François Ø

 

La Lettre du Clown Blanc accordant l’indulgence à l’occasion de son “Jubilé extraordinaire de la Miséricorde” du 1er septembre a surpris certains observateurs attentifs des relations qu’entretiennent le Vatican d’Eux et la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Ce document place l’année de la “Miséricorde” voulue par l’anti-Pape de la secte marrane (1) François Ø sous trois éclairages : la miséricorde pour les prisonniers, le grave problème de l’avortement, et la réconciliation avec les fils de Mgr Lefèbvre. Il va de soi que ces trois « axes » ne sont pas à mettre au même plan, car le troisième était vraiment inattendu pour le Grand monde. Le Clown Blanc François a livré là un des coups de maître dont il a le secret et qui prennent à revers tant ses détracteurs que ses admirateurs.

La miséricorde pour les criminels et les personnes ayant participé à un avortement (!!!) fait l’objet des deux principaux paragraphes… L’anti-Pape marrane est habitué des déclarations qui semblent trancher avec la détermination de ses prédécesseurs de la secte en la matière (2), et il tend la main aujourd’hui aux femmes et aux médecins qui ont pratiqué l’avortement condamné par Dieu. Les media ont remarqué cela, et ont dépeint François comme un « Pape progressiste » contraignant une majorité de “prêtres” récalcitrant à pardonner aux femmes qui se présenteraient devant eux. Cette position n’apporte d’ailleurs rien de nouveau, parce qu’en France, par exemple, beaucoup de pseudo-prêtres de la secte marrane ont déjà reçu la faculté de lever l’excommunication liée à l’avortement sans en référer à leur pseudo-évêque…

En revanche, les media n’ont pas parlé du dernier paragraphe, et non le moindre. Dans ce texte, le Clown Blanc loue d’abord la « bonne foi et pratique sacramentelle » des prêtres de la F$$PX. Une remarque intéressante car le leitmotiv était jusqu’alors de rappeler systématiquement que les sacrements délivrés par cette F$$PX étaient au moins illicites, et parfois soupçonnés d’invalidité pour certains (confessions et mariages). Affirmant son souhait de trouver « dans un proche avenir (…) les solutions pour retrouver une pleine communion avec les prêtres et les supérieurs de la Fraternité », François Ø déclare valides et licites toutes les absolutions données par les prêtres de la F$$PX au cours de son “Jubilé de la Miséricorde” : « J’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année Sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le Sacrement de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint Pie X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés. »

La nouvelle en a surpris plus d’un ! Arrêtons-nous un instant sur ces “dispositions jubilaires” concernant les prêtres de la Fraternité. Si l’on s’en tient au point de vue officiel à Rome jusque sous Ratzinger-Benoît XVI, il faudrait déduire de la décision de l’anti-Pape marrane qu’il confère à des prêtres qui demeurent apparemment frappés de suspense Conciliaire, le droit de conférer licitement un sacrement, à l’exclusion des autres. On ne peut faire plus contradictoire. Il faudrait aussi déduire que les absolutions données par ces prêtres avant et après l’année de la Miséricorde ne sont pas ou ne seront pas valides pour Eux, en l’absence d’accord intervenu entretemps…

Le Clown Blanc n’est pas plus canoniste qu’il n’est théologien. Par cet acte, François Ø témoigne surtout du peu de cas qu’il fait du formalisme juridique. Il paraît clair que, dans son esprit, s’il demeure un problème à surmonter, il s’agit moins de résoudre un schisme, que de réussir à donner un statut acceptable pour la F$$PX au sein de la secte qui éclipse l’Église. Bref, en bon jésuite, François règle les choses sous un angle “pastoral” … pour ne pas dire politique.

L’initiative du Clown Blanc François a au moins trois conséquences :

  • elle associe d’une manière assez inédite la F$$PX à un événement important de l’église « Conciliaire » et manifeste que leur “Pape” considère la Fraternité comme pleinement marrane ;
  • elle tend à conforter dans leur position ceux qui reçoivent régulièrement des sacrements de la part de prêtres et d’évêques de la F$$PX en ouvrant une brèche dans l’argumentation de ceux qui tiennent ces sacrements pour illicites voire invalides ;
  • elle manifeste clairement la volonté du Clown Blanc d’achever le grand dessein de réconciliation voulu par Benoît 1er de Vatican d’Eux.

C’est un nouveau signe que l’anti-Pape serait prêt à aller plus loin et plus vite que son prédécesseur. Benoît 1er de Vatican d’Eux entendait réaliser cette pleine réunion de la F$$PX à l’église [secte marrane] Conciliaire sans faire l’économie de discussions et sans brader le conciliabule Vatican II (d’Eux). Quant à François, il ne souhaite pas s’embarrasser de querelles théologiques parce qu’elles lui semblent aujourd’hui dépassées… En dépit d’un profil moins classique, François Ø paraît faire moins grand cas de Vatican d’Eux que son prédécesseur.

Des sources très autorisées ont affirmé en privé que François Ø serait prêt à accorder une prélature personnelle bénéficiant de l’exemption épiscopale à la F$$PX. Concrètement, la F$$PX, contrairement aux autres instituts Ecclesia Dei, n’aurait pas à demander d’autorisation à un pseudo-évêque Marrane pour ouvrir une maison dans son “diocèse” et y délivrer les sacrements. Cette concession n’a manifestement jamais été envisagée par Benoît 1er de Vatican d’Eux. Mais la contrepartie pour la F$$PX — dont la liberté de parole, y compris au sujet du conciliabule Vatican d’Eux, ne semble pas faire peur au Clown Blanc (3) — serait d’accepter d’entrer dans le Chaos qui règne dans la secte Marrane, de cohabiter avec un “clergé” et des “fidèles” pour qui la référence conciliaire est centrale et dont les positions sont souvent beaucoup plus hétérodoxes que celles des prêtres et des fidèles de la Fraternité. Mgr Fellay lui-même a affirmé que la F$$PX respectait 95% des enseignements du concile Vatican II (d’Eux) (4). Il est clair que sur beaucoup de sujets, dont la “liturgie”, la pratique commune des “prêtres diocésains” est aux antipodes de ce que demandait le conciliabule. Que dire de la nette fidélité au Magistère (catholique s’entend !) des prêtres et des fidèles de la F$$PX s’agissant de l’avortement, de l’euthanasie, du mariage des homosexuels, de l’ordination des femmes ou de la morale sexuelle ? Sur tous ces sujets, il est aisé de trouver au sein de la secte Marrane réputée en communion avec Rome des pseudo-prêtres et des “fidèles” en totale contradiction avec l’enseignement de leur “Pape”.

(D’après un article de le Rouge & le Noir : un site internet d’information, de réflexion et d’analyse)

 

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Written by Cave Ne Cadas

janvier 4th, 2016 at 1:46 pm

Posted in Abbé de La Rocque,Call Me Jorge,église Conciliaire,FSSPX,Jorge Mario Bergoglio,Jubilé de la Miséricorde,Juridiction,R & R (Reconnaître & Résister),Ralliement,Vatican d'Eux

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« Ab Ecclesia »« Ab Maria »

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Pour faire suite à notre article « La destruction du sacerdoce : le but de Vatican d’Eux… », nous vous proposons une réflexion de Monseigneur L.M. Guérard des Lauriers :

 

« Ab Ecclesia »« Ab Maria »

 

Mgr Michel-Louis Guérard des Lauriers

 

 

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Mes très chers frères, nous allons souligner l’opportunité de la fête que nous célébrons eu égard à la situation dans laquelle se trouve l’Église. Nous avons déjà dit ensemble que, selon le Concile de Trente, la Messe est offerte « ab ecclesia per Sacerdotes ». Per Sacerdotes, c’est inéluctable, puisque la force sacramentelle du sacrifice exige un sacerdoce ministériel. Mais il y a également, primordialement, ab ecclesia, c’est-à-dire toute messe, en droit, est impérée par l’Église et donc en fait par celui qui a l’Autorité dans l’Église. En sorte que le sacrifice qui est offert, qui est substantiellement celui du Christ, reste même à l’intérieur de l’Église, en ce qui concerne l’Église expressément le sacrifice du Christ, et ainsi c’est d’ailleurs l’unité du sacrifice qui se trouve assurée : toute messe est en droit offerte ab ecclesia par intimation du Pape, cela par la hiérarchie et par les pouvoirs qui sont communiqués aux prêtres. Or actuellement ce point est clos ; et si cette chose n’est pas sensible, elle n’en est pas moins très très grave. C’est l’économie de l’Église elle-même, qui se trouve mise en cause, et c’est en fait l’unité du sacrifice qui est également compromise, sur un point secondaire, il est vrai, mais enfin il n’y a pas de détail dans les choses de Dieu, et cela donc, nous devons en souffrir ; il y a un manque, il y a un état de privation dans toutes messes, même celles qui sont les plus correctes, les plus conformes à ce qu’elles doivent être, il y a dans toutes messes un état de déficience, une privation eu égard à cette intimation absente. Et nous pouvons dans ces circonstances extrêmes, auxquelles il n’y a pas de remède, pas de remède humain sur ce point, nous pouvons nous tourner vers la Très Sainte Vierge : « habeamus cum fiducia » adressons-nous à Elle avec confiance ; il n’est pas question de dire qu’il ait un remplacement parce que l’ordre sacramentel est l’ordre sacramentaire, et donc l’Église en tant qu’institution ne peut pas être remplacée par autre chose qu’elle-même, c’est le drame que nous vivons, mais cependant il y a une suppléance ; s’il n’y a pas remplacement il peut y avoir suppléance, c’est-à-dire l’effet qui est produit par l’intimation de l’Église, la conséquence de l’ « ab ecclesia » peut très bien être réalisée par la Très Sainte Vierge même, et d’une manière plus précise, par Dieu, il suffit pour le comprendre de revenir à l’origine des choses, à la source des choses : comment Jésus fonde-t-il l’Église, c’est à une communication qui est issue de Lui-même, a d’abord primordialement pour objet Lui-même. Lui-même en état de sacrifice. Et puis, cette communication constitue par ordre les membres de l’Église et parmi eux, ceux qui ont pouvoir, plus précisément de perpétuer l’Église. Eh ! bien Jésus donne aux prêtres, aux évêques, au Pape, donne prise par le pouvoir qu’Il leur communique ; Il leur donne prise sur cette communication même dans laquelle Il fonde l’Église. Et donc il y a premièrement, en vertu du sacerdoce, une prise sur la communication physique que Jésus fait de Lui-même, c’est le sacrifice de la Messe, et il y a par l’épiscopat une prise sur les membres de l’Église qui sont le corps mystique du Christ. Et cela donc c’est pour ainsi dire irrécupérable ; c’est-à-dire que cela ne peut être que comme cela. Et cependant cette communication que Jésus exerce, et qu’Il exerce par les prêtres à qui Il donne pouvoir sur sa propre communication ; cette communication, elle appartient à la Très Sainte Vierge en droit. Cela est un mystère que nous devons adorer ; Tout ce qui émane de Jésus, parce que Lui-même procède de Marie, et parce qu’Il a voulu associer la Très Sainte Vierge à sa propre œuvre rédemptrice, à cause de cela, tout ce qui émane de Lui en droit, émane d’Elle. Et donc, la prise que Jésus a communiquée à Son Église sur ce qui émane de Lui, et qui constitue l’Église ; cette sorte d’autoréflexion en Sa personne et de l’Église elle-même, parce que l’Église prend possession d’elle-même en vertu du pouvoir que Dieu exerce sur elle, cela c’est vrai ici en un autre sens plus intime, plus personnel, plus caché. Cette communication sur laquelle l’Église a prise, sur laquelle le Pape, les évêques, les prêtres ont prise sur cette communication Marie a prise, Elle d’abord. C’est ce mystère qu’aujourd’hui nous devons contempler. Et s’il y a une déficience, actuellement, dans l’état de privation, dans la prise de conscience que l’Église fait de son propre privilège, nous pouvons bien penser que la Très Sainte Vierge le sait, le porte, qu’Elle le vit, et par conséquent, quant à l’effet qui est produit, quant à la conséquence qui doit résulter de cette prise de possession de la communication exercée par le Christ par l’Église, quant à l’effet donc, la Très Sainte Vierge arrange ; Elle fait comme si, Elle fait que les choses soient comme si. Il suffit que nous lui demandions, que nous nous tournions vers Elle, et je ne vous apprends rien, tous nous savons cela, mais cependant ce point, même parmi les traditionalistes est un peu obscur ; on ne fait pas attention à cela, et cependant c’est peut-être le point le plus important parce que c’est le culte même de Dieu qui est là en cause ; c’est la splendeur du Sacrifice, c’est l’économie du Sacrifice qui se trouve mis en état de dégradation, et l’una-cum ne fait que se greffer là-dessus, pour ainsi-dire, la querelle de l’una-cum est une question parasite, pour ainsi-dire, par rapport à celle de la doctrine que nous venons de rappeler. Eh ! bien, la Très Sainte Vierge est là, et puisque nous ne pouvons pas dire que la messe soit « ab Ecclesia », nous pouvons, nous devons dire qu’elle soit : « ab Maria ». La Très Sainte Vierge assiste autrement par le lien personnel qu’elle a avec Notre-Seigneur, elle a prise sur cette même communication qui est pour l’Église constituante, constituante pour l’Église, aussi bien de chaque fidèle que de ceux qui, dans l’Église exercent des fonctions. La Très Sainte Vierge Marie a prise sur tout cela ; Elle est Mère, Elle est Mère de l’Église, Elle est Mère des fidèles, Elle est Mère de ceux qui ont pouvoir dans l’Église, Elle est Mère de tous et de chacun et donc Elle a prise sur cette communication… Et donc Elle est qualifiée, et dans son cœur. On peut imaginer un dialogue pour dire à Jésus l’hommage de ces messes que nous célébrons ; c’est lui qui en donne la substance, mais l’hommage des messes doit revenir d’abord à Lui, Il est l’auteur et le consommateur de la foi, Il est l’auteur et le consommateur du sacrifice. Eh ! bien, cette valeur d’hommages propres, les messes ne l’ont plus par la voie hiérarchique, par la voie de l’Église, parce qu’ils ne sont pas proclamés et, affirmés ; ils ne peuvent pas être vécus en étant : « ab Ecclesia ». Ce qui leur manque du côté de l’Église, provisoirement éclipsée, c’est la Très Sainte Vierge Marie qui peut le leur rendre. Encore une fois, ce n’est pas un remplacement, c’est une suppléance. Nous pouvons observer que la Très Sainte Vierge opère dans son cœur maternel l’accueil et le désir de ses enfants frustrés, parce que son Cœur est d’abord, en premier lieu, et Elle supplée par les sentiments de son Cœur, par sa fidélité, par sa veille, par sa prière, par la continuation de la Corédemption qu’Elle a acquise dans le ciel, par tout cela, Elle fait que chaque messe qui, provisoirement ne peut pas être « ab Ecclesia », chaque messe soit : « ab Maria ».

 

Mgr L.M. Guérard des Lauriers

 

 

L’AUTORITÉ BOITEUSE ?

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L’Autorité Boiteuse ?

 

 

Le Pasteur est frappé, le troupeau dispersé.

Le Pasteur est frappé, le troupeau dispersé.

L’autorité est à l’envers, renversée. 

 

Mgr Williamson nous rappelle avec humilité et vérité que toute autorité vient d’en-haut, concedo ; qu’il n’a pas de juridiction, concedo ; que la juridiction de suppléance est faible et relative, concedo ; que le Pape est pape par l’approbation universelle de toute l’Église, dubio que tous croient que l’archevêque de Canterbury est archevêque n’empêche nullement qu’il soit un simple laïque, que ce Pape ait perdu l’esprit catholique s’il l’a jamais eu, pose le grave problème de ceux qui ne dénoncent pas, qui ne reprennent pas, qui n’osent pas trancher, qui laisse planer le doute. Personne d’autre n’est pape, ni ne peut l’être, concedo ; donc ce dernier possède l’autorité suprême, nego. Imaginons un Pape qui applique les consignes de la maçonnerie pour la destruction de l’Église, qui fait un pacte avec ses pires ennemis, conserve-t-il l’autorité ?

Mgr Lefebvre - Sacres 1988

En 1987 un an avant les sacres Mgr Lefebvre parlait « d’apostasie pratique », « d’apostasie de fait », de cardinaux « quittant l’Église » ; 28 années après les choses se sont-elles améliorées ?

Seul l’abbé de Nantes eut le courage de dénoncer avec vigueur et précision les erreurs de Paul VI et de Jean-Paul II dans ses Liber accusationis, depuis quasiment rien n’a été fait, alors que la situation est encore pire, quelle responsabilité. Maintenant la plupart ne cherchent qu’à être reconnus par cette fausse église qui prêche une nouvelle religion maçonnique et conduit les âmes en Enfer, et certains prélats nous déclarent même que l’autorité est renversée, mais qu’elle est l’autorité.

Le pape a-t-il l’autorité pour démolir l’Église ? Pour pactiser avec ses pires ennemis ? Pour promouvoir à des postes importants des sodomites ? Pour prêcher une nouvelle religion, maçonnique, œcuménique, écologique… ? A-t-il l’autorité pour égarer les fidèles et les mener en Enfer ? Pour ne pas remplir la mission que Notre Seigneur lui a confiée ?

Mgr Richard Nelson Williamson

Est-il nécessaire d’avoir une juridiction pour défendre la foi, pour dénoncer les ennemis, les pervertisseurs de la foi ? Pour cela la simple confirmation ne suffit-elle pas ?

Il apparait en fait, que les anti-sédévacantiste, les anti-sédéoccupétistes, sont les complices objectifs de la maçonnerie occupant l’Église.

Christe Eleison

Ludovicus