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F$$PX : un pas de plus vers l’apostasie…
La fausse Résistance “R&R” “ France Fidèle ” se retrouve “terrifiée” par les Néo-supérieurs de la Néo-F$$PX suite à une lettre de la taupe ralliériste fidèle ratzingerien herr Pfarrer Schmidberger :
(un texte important – plein de sophismes – y compris dans la pseudo réfutation – un pas de plus vers l’apostasie – et bien sûr, aucune réaction sérieuse)
« Normalisation »
(Régularisation)
Par M. l’abbé Franz Schmidberger de la F$$PX
Note de France Fidèle :
Alors que le fondateur de la FSSPX, Mgr Lefebvre, avait exigé des quatre évêques de ne remettre leur épiscopat entre les mains d’un pape redevenu parfaitement catholique, et ce pour éviter la désintégration de la Tradition dans le sein de l’église [secte marrane] Conciliaire, nous assistons, “terrifiés”, à la planification calculée de cette désintégration par les nouveaux supérieurs de la F$$PX sous le prétexte de “Normalisation”. Le document ci-joint a été distribué à tous les prêtres de la F$$PX il y a quelques semaines. Nous venons d’en avoir connaissance. Les clercs sans scrupules qui ont rédigés ce document ont même l’audace de présenter des arguments qui furent tous réfutés par Mgr Lefebvre (cf. document : « reconnaissance canonique, un danger pour la Foi ? »). Puisse l’Esprit de Force aider les prêtres à refuser une telle trahison.
Lettre à tous les membres de la FSSPX
I. L’Église est un mystère. C’est le mystère de la présence de Dieu parmi nous, notre Sauveur, Dieu, qui ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive. La conversion réclame notre collaboration.
« FRANÇOIS, C’EST PAR TOI QUE JE MEURS !!! »
« François, c’est par Toi que je Meurs !!! »
Ce cri déchirant, mais pitoyable, vient d’être lancé par M. l’Abbé Beauvais, F$$PX, dans une longue et remarquable allocution devant la « nonciature apostolique » (sic!) à Paris…
Il faut lire intégralement cette allocution de l’Abbé qui rappelle ce que devrait rappeler tout prêtre véritablement catholique.
Hélas, mille fois hélas, la “voie sans issue” de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, s’exprime en conclusion de tous ces excellents rappels et vient comme neutraliser cette saine et opportune réaction d’un prêtre de Jésus-Christ.
VOIES SANS ISSUES" width="400" height="224" />
Il serait trop long et fastidieux de soumettre mes lecteurs à une analyse trop détaillée de toutes les assertions de l’Abbé. Une simple lecture attentive leur suffira, d’autant que nous partageons toutes les affirmations de l’Abbé dans ce qu’elles sont représentatives de la foi catholique de toujours, semper idem…
Je ne vais donc pas trop m’étendre sur le sujet et me contenterai de leur proposer, à titre de mémoire réflexive, un simple rappel des grandes lignes de force de cette allocution, avec de temps à autre quelques observations personnelles en ma couleur. Le lecteur s’attachera d’une part à méditer sur la portée essentiellement éducative de ces rappels doctrinaux, mais d’autre part aussi sur les contradictions plus ou moins apparentes qui ressortent des rappels de l’Abbé. Voici donc ce que j’ai retenu pour l’essentiel (chacun est libre bien sûr d’avoir une autre grille de lecture que la mienne !) :
1/ le démantèlement de la morale familiale et conjugale et ce, non plus par des gouvernements fantoches et impies comme le nôtre, mais par les plus hautes autorités “catholiques”. Nous savons, de certitude de foi, que cela est impossible dans l’Église et que de telles autorités n’ont plus RIEN de catholique !
2/ (…) et au final l’apostasie générale (…) Sans commentaire !
3/ « Ce synode pourrait avoir de graves conséquences sur la vie de l’Église et de la société ». (Abbé Bouchacourt)
4/ c’est tout à l’honneur de Civitas et de son président d’organiser ces trois journées de 3, 10 et 17 octobre…
5/ (…) si les “autorités” ecclésiastiques suivent la sagesse du monde et ses méthodes, finissant par trahir Notre Seigneur Jésus-Christ et son Évangile comme son Magistère de toujours, et conduisant l’Église et la société à leur perte (…) La conclusion normale serait de dire que de telles autorités ne peuvent être et/ou ne sont plus catholiques…
6/ Ce qui est un mal est bientôt considéré comme indifférent, puis comme un bien, puis comme la norme.
7/ Dans la fausse liberté ou licence, il y a décadence de la personnalité. On est dominé, on est de plus en plus une chose et de moins en moins un homme, un chrétien.
8/ le “Pape” vient de sortir deux décrets Motu Proprio qui révisent la procédure de déclaration de nullité de mariage. Il l’avait annoncé, il n’y a pas eu de Commission officielle comme les “évêques” l’avaient demandée. Ces décrets ont pour but de faciliter les annulations…
9/ Il y a eu des protestations de “cardinaux”, d’ “évêques”, mais mollement.
10/ Le “Pape” a donc pris les devants et montre sans état d’âme sa volonté de faire bouger les choses, voire de tout chambouler. « la foi du Pape est toujours révolutionnaire ». (François Zéro)
11/ En aucun cas nous n’écouterons sa voix (celle du “Pape” !) en ce domaine… Et pourtant c’est VOTRE “PAPE” !!!
12/ Non, ce n’est pas en passant sous silence la vérité doctrinale auprès des pécheurs que la grâce leur sera retrouvée, pas plus qu’en démolissant cette Vérité de manière à ne plus lui conférer le sens traditionnel auquel l’Église s’est toujours tenue.
13/ le “Pape” François a rappelé au début du “synode” quelques éléments doctrinaux, il ne peut être passé sous silence qu’en s’appuyant sur le sinistre “cardinal” Walter Kasper, le “Pape” veuille favoriser la possibilité d’une deuxième chance pour ceux dont le premier mariage religieux a été un échec. (…) tentative, non seulement inédite mais scandaleuse et catastrophique, de justifier l’adultère, l’état d’adultère (…)
14/ Malheur à vous donc, “ecclésiastiques” hypocrites (ce sont des laïcs déguisés en clercs), parce que vous fermez alors, au nez des hommes, le royaume des cieux par une pastorale qui n’est qu’hypocrisie et lâcheté !
15/ voilà cinquante ans que la “pastorale” conciliaire fait l’impasse sur la doctrine…
16/ Qui aurait pu imaginer cette révolution “doctrinale” qui se prépare sous couvert de “pastorale” ?
17/ c’est le “concile” Vatican II qu’il faut dénoncer. Concile catholique alors ? Si non, ne parlons que de « conciliabule » M. l’Abbé !!!
18/ À l’objectivité de la prudence, par conséquent, se substitue peu à peu la subjectivité de la conscience, origine du chaos actuel dans la pensée moderne et, hélas aujourd’hui, dans la pensée des hommes d’Église les plus hauts placés.
19/ (…) scandale, elle (« l’Église » !!!) prône l’accueil des invertis en tant que tels et n’appelle plus à la conversion, à la pénitence, au combat contre des tendances désordonnées et peccamineuses.
20/ « Comment des hommes d’Église (sic !) peuvent-ils trouver des valeurs positives ou des sujets d’édification dans de tels vices qui sont autant de situations de péché ? ». (Abbé Thouvenot) Trouvez la réponse…………!
21/ En appliquant maintenant aux mœurs l’esprit et la “théologie” nouvelle du “concile” Vatican II, qui substitue l’adoration de la créature à celle du Créateur et se tourne vers une exaltation de la dignité presque infinie de la personne humaine, c’est tout l’anthropocentrisme du “concile” Vatican II qui s’impose, c’est-à-dire l’évacuation de toute référence à Dieu pour ne considérer que l’homme dans son indépendance. Comment ces abominations pourraient-elles provenir de l’Église ? C’est IMPOSSIBLE !
22/ (…) Ce fut chose faite quant à la “foi” au “concile” Vatican II. (…) Les fruits sont terriblement amers.
23/ Vatican II n’a pas terminé ses ravages. Sans commentaire !
24/ Et c’est ainsi que le “pape” François continue 1789. C’est qu’en effet la révolution ne s’arrête pas tant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs.
25/ la “pastorale” conciliaire a déplacé son objet. (…) elle exalte l’homme en cherchant à le diviniser sans purification, au rabais, le diviniser sans Dieu mais pour en faire un dieu.
26/ Nous crions aujourd’hui à la trahison, une trahison où la foi cède la place à tout un pathos sentimental. (…) la doctrine et la liturgie ont été quasiment réduites en miettes. Quel constat !!!…
27/ Il ne peut y avoir opposition entre miséricorde et Vérité.
28/ (dans la secte conciliaire) cette miséricorde est entendue comme une sorte d’humanitarisme universel qui prétend unir les hommes, non plus sur Jésus-Christ et la Vérité, mais sur les droits de l’homme et des peuples, dans un mondialisme multi culturaliste et œcuméniste.
29/ La miséricorde dévoyée est la pire des choses.
30/ « Qui suis-je pour juger ? » (…) Une telle affirmation est l’indice d’une incompréhension de ce qu’est la compassion. (M. l’Abbé oublie de rappeler, même si tout le monde le sait, que cette interrogation est de « son pape » François Zéro !!!)
31/ la compassion est donc potentiellement dangereuse puisqu’elle peut favoriser non seulement le bien mais aussi le mal.
32/ Parler donc de compassion qui ne juge pas est une contradiction dans les termes (…) Il n’existe pas de plus grande cruauté…
33/ Alors, par pitié, Très “Saint” Père, (…) parlez-nous de Jésus-Christ Sauveur du monde, de grâce parlez-nous en “Pape”… Très “Saint” Père, vos actes et vos paroles font de nous des affamés (…) Sans commentaire !!!
Note de fin : Un “évêque” italien, “Mgr” Lorenzo Ghizzoni, vient d’autoriser la F$$PX à célébrer dès le deuxième dimanche d’octobre deux messes dans une paroisse de son diocèse. (…) “Mgr” Ghizzoni ne passait pourtant pas pour un ami du Motu proprio Summorum Pontificum (sic !) … (…) C’est donc une bonne nouvelle (…) (Riposte Catholique dixit !) Bientôt en France ?
Encore une fois, sans commentaire !!!!!
La F$$PX infidèle à la Foi Catholique
D’où Vient la Quasi Stagnation Sinon Même la Régression de la Fraternité Saint Pie X ?
Réponse : De Ses Hérésies !
La FSSPX se proclame fidèle à la Tradition. Elle est hélas infidèle à la Foi Catholique.
Elle l’est en enseignant que les papes ne sont infaillibles que très rarement, seulement lorsqu’ils proclament solennellement un dogme …de manière rarissime, et qu’ils peuvent parfois enseigner l’hérésie, même à toute l’Église …puisque c’est ce que firent Roncalli puis Montini et successeurs que la FSSPX tient pour vrais papes. La FSSPX récuse ainsi le Magistère infaillible défini par le Concile Vatican (I) et cru depuis toujours. Elle l’est en enseignant que des papes comme Honorius et Libère ont enseigné l’erreur, ce qui a été démenti par le Concile de Vatican (I) et ce que dément chaque année la fête de Saint Damase longtemps l’adjoint du pieux pape Libère.
Elle l’est lorsqu’elle enseigne que Montini (moderniste, œcuméniste et laïciste hissé sur le siège de Pierre par la complicité du frère maçon Roncalli et de ses nominations d’hérétiques modernistes comme “Cardinaux”), lui qui parapha de son autorité les décrets hérétiques de “Vatican II” (d’Eux) et détruisit la Messe et le sacrement de l’Ordre… était vrai pape légitime ; que le sont de même ses successeurs élus par ses faux cardinaux nommés par ce Montini invalide et par son prédécesseur franc-maçon et leurs successeurs, qui maintiennent ces hérésies pour doctrine officielle (hérésies condamnées solennellement par le Pape Pie X, dont la FSSPX se réclame pourtant, et avant lui par tous ses prédécesseurs Paul IV, Innocent III, saint Pie V, Clément XII, Pie VI, Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII). Elle cautionne comme papes revêtus de l’onction du Saint Esprit ces pontifes judéo-maçons usurpateurs qui enseignent le Clergé et les structures de l’Église dans des hérésies et les sacrilèges, proclament de fausses béatifications, et font le jeu du Judaïsme antichrist, donc radicalement opposés aux devoirs et enseignements du Magistère.
Elle l’est lorsque elle tient Roncalli pour pape légitime, lui franc-maçon et Rose-Croix qui opéra le renversement hérétique de la papauté et changea ses pratiques, rites et dogmes pour ceux de la Maçonnerie ; ce maçon∴, excommunié par le Magistère depuis Clément XII, un Pape dont la FSSPX piétine donc allègrement l’édit et ceux de ses successeurs, en ayant reconnu le maçon∴ Roncalli pour pape prétendu validement élu, bien qu’il n’ait jamais renié ses attaches maçonniques qui le mettaient hors de l’Église selon le Droit Divin, et en ayant adopté ses réformes liturgiques ! La FSSPX tient donc pour sans valeur pérenne les anathèmes et l’excommunication latæ sentenciæ portés par le Magistère contre les francs-maçons et assimilés, qui par leur adhésion à la secte renient l’appartenance au Corps du Christ.
Elle l’est lorsqu’elle prétend rappeler la Bulle Quo Primum du Pape saint Pie V sur la messe tridentine, mais tient pour sans valeur les anathèmes de cette bulle contre qui porterait atteinte à cette Messe, ce que fit Montini en l’interdisant ; la FSSPX qui pose en traditionaliste méprise donc la validité et la pérennité des condamnations solennelles du Magistère.
Elle l’est lorsqu’elle dédaigne les condamnations de la Bulle Cum ex apostolatus de Paul IV affirmant nulle et sans valeur toute élection, même obtenue à l’unanimité du Conclave et reconnue de toute l’Église, d’un “pape” qui prétendrait s’écarter du Magistère, ce que firent les Roncalli, Montini et successeurs, Ratzinger et celui d’aujourd’hui, bulle qui déclare et affirme nulles les décisions de tels usurpateurs illicites, que la FSSPX affirme néanmoins à ses prêtres et ses fidèles être Papes de l’Église, et dont elle reconnaît la hiérarchie !
De ces affirmations non-catholiques de la FSSPX s’ensuivent d’autres conséquences : sa doctrine sur la cène de Paul VI dite “nouvelle messe”, œuvre de protestants, que la FSSPX tient pour « peut-être bien valide lorsque bien dite ! » (doctrine enseignée à Écône et sur un document de Mgr Lefebvre distribué au Pointet au début des années 1990) cela, en dépit du document officiel d’institution de cette néo-cène qui en a évacué tout sens sacrificiel, a supprimé l’Offertoire et une partie des paroles de la Consécration du vin… et en contradiction avec l’enseignement de Léon XIII que les prières annexes donnant son sens au sacrement (ici l’Offertoire catholique Tridentin et celui des autres rites catholiques) sont absolument nécessaires à la réalisation valide du sacrement.
Ne voulant pas reconnaître ses erreurs concernant les prétendus papes de “Vatican II” (d’Eux), la FSSPX tient pour valide le changement radical du Pontifical opéré en 1968 par le juif Montini, instituant un rite sans valeur de sacrement et qui donc mit fin au sacerdoce institué par Notre Seigneur Jésus-Christ !
La FSSPX enseigne donc que la hiérarchie de l’église de Vatican II est bien celle de l’Église catholique (!) alors que ces “évêques” et “cardinaux” sont des modernistes et des maçons∴, nommés par un pouvoir invalide et nul (Bulle de Paul IV), et ont reçu (Ratzinger et son successeur inclus) un pseudo rite de sacre sans valeur sacramentelle, comme ce fut attesté et démontré par le délégué apostolique de l’église Syro-Chaldéenne Catholique auprès du Vatican en 2005 à Mr Bourcier de Carbon. (Cf. VM N°247 et CIRS 31/03/07)
Comment affirmer à la fois : « Montini détruisit l’Église plus vite et plus complètement que Luther » comme déclara Mgr Lefebvre, et en même temps affirmer qu’il est pape de l’Église ; à la fois que la néo-messe est « valide, mais mauvaise« et que tout en étant celle du pape qu’ils reconnaissent, il ne faut pas y aller ! : incohérence, absurde et scandaleuse, et vrai blasphème contre le Saint-Esprit.
Les enseignements de la FSSPX, clairs comme un jour d’épais brouillard, ses mensonges politiques et ses grossières erreurs libérales frappant d’incohérence et de contradictions tout son enseignement ont entraîné le retour à l’église moderniste judaïsante de Vatican II de centaines de ses prêtres.et de dizaines de milliers de fidèles catholiques via les scissions de la Fraternité Saint-Pierre et les abandons individuel ; elles continueront leur œuvre de sape de la Foi aussi longtemps que la FSSPX les maintiendra. Elles ont complètement brouillé le sens catholique de ses prêtres et fidèles, qui ne savent plus et ne se soucient même plus de savoir si un Pape est faillible ou infaillible dans son enseignement solennel à toute l’Église (bulles, rescrits sur la Foi, les rites, la morale, les béatifications, etc.). Comme des modernistes et des maçons∴, la FSSPX est allée jusqu’à tronquer le livre du Père de Clorivière qu’elle réédita pour en supprimer l’affirmation de l’infaillibilité du pape, exposée par le docte jésuite comme une évidence catholique soixante-dix ans avant la proclamation du dogme.
Qui nie une vérité catholique perd toute la FOI. La FSSPX n’est donc pas catholique. Nulle surprise que son apostolat soit stérile, qu’elle ait enregistré un nombre très élevé de défaillances et défections des prêtres qu’elle a ordonnés, soit par défroquage, soit par passage à la secte moderniste que la FSSPX confond avec l’Église. Le tissu d’incohérences et d’erreurs de la société lefébriste explique au moins en partie ces défaillances. La FSSPX par son hérésie mène inéluctablement les fidèles au ralliement avec les modernistes.
Que ses prêtres étudient la doctrine et le Magistère, et ils rejetteront les erreurs et hérésies enseignées à Écône et obstinément maintenues par leur néfaste direction.
Que ceux qui veulent être ordonnés prêtres catholiques cherchent ce sacrement auprès d’évêques strictement orthodoxes dans la Foi comme il s’en trouve aux USA ou ailleurs.
Il est gravissime d’envoyer étudier au Séminaire d’Écône des jeunes désirant se destiner à la cléricature où il leur sera inculqué des notions non catholiques qui les marqueront à vie.
Nous signalons enfin que tous les évêques lefébristes, Mgr Williamson inclus plus encore, professent la même non-foi concernant l’infaillibilité pontificale, et que s’adresser à eux revient à s’adresser à des protestants !
Qui n’a pas la foi même sur un seul point du dogme n’est pas catholique (Léon XIII, Satis cognitum) : il est donc vain de multiplier les actes de piété, prières et pèlerinages avec la FSSPX, puisqu’elle s’obstine à nier le dogme de l’infaillibilité pontificale. Qu’elle se mette donc d’abord en règle avec la FOI et qu’elle évince ceux qui l’ont dévoyée, notamment sa direction actuelle et ceux des responsables de district soutiens de la même fausse doctrine. Tant que ses prêtres n’auront pas compris ces vérités premières, il est inconvenant de leur confier des messes à célébrer et d’aider financièrement cette société (F$$PX), ce qui reviendrait à aider l’hérésie moderniste d’Écône à se perpétuer et se diffuser.
La FSSPX dénonce de manière tonitruante les effets – les hérésies du conciliabule Vatican II (d’Eux) – pour en cacher les vraies causes, les vrais responsables : la montée sur le trône de Pierre d’apostats vendus à l’adversaire pour trahir et transformer l’Église, Roncalli et Montini fondateurs d’une église Maçonnique qui désormais s’auto perpétue – et avant eux les vrais géniteurs de “Vatican II” (d’Eux) que furent les trois papes complices de l’hérésie moderniste successeurs de Pie X.
Le Bon Dieu est très patient mais ne permet pas que l’on se moque de Lui.
Que les prieurs y réfléchissent.
Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X
Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X
ou florilège des aberrations d’un laïc déguisé en pontife de la secte conciliaire…
Dans un long article, M. l’Abbé Jean-Pierre Boubée (F$$PX) nous dresse un petit catalogue hallucinant de notre Bergoglio, clown jésuite et moderniste qui « mène la barque de Pierre sur les récifs » (JP. Boubée dixit !).
J’ai résumé pour vous la substantifique moelle de ce travail clérical afin de mieux mettre en relief l’aberration criminelle qui consiste, pour les évêques et prêtres de la F$$PX à qualifier ces personnages apostats du titre de catholique et de leur attribuer toute l’autorité dont ils sont ipso facto déchus en raison même de leur apostasie.
Mes éventuels petits commentaires sont en vert.
1/ le pape François ébranle les certitudes les mieux établies de l’Église catholique.
Comme vous le constatez, ça commence très fort !!!
2/ Bergoglio admire Henri de Lubac et Michel de Certeau.
et l’Abbé nous dit : « cela ne laisse pas présager d’une forte orthodoxie »
C’est le moindre que l’on puisse dire !!!
3/ Bergoglio fait plus penser à un vieux curé de campagne qu’à un Souverain Pontife…
Oui, sauf que nos curés de campagne avaient la foi catholique dans leur immense majorité ! Cette comparaison est pour le moins inadéquate…
4/ Bergoglio dit que l’esprit missionnaire est une pompeuse absurdité.
Quoi d’étonnant de la part d’un apostat ?
5/ Bergoglio est résolument œcuméniste sans état d’âme.
Il ne fait en cela que suivre les pères du conciliabule Vatican II…
6/ Bergoglio est injuste envers les siècles de chrétienté, nous dit l’Abbé.
Il pratique un socialisme christianisant et est favorable à l’éradication de toute forme de pouvoir temporel.
7/ Bergoglio détruit les repères moraux du Bien et du Mal.
Et ils appellent cet homme un « Pontife » ???
8/ Bergoglio infuse dans l’esprit des fidèles une confusion morale ou amorale propre au modernisme, en pratiquant le tour de force rhétorique qui permet de confondre tous les domaines et de justifier tous les désordres.
Et ils appellent ce personnage « Votre Sainteté » ?
9/ Bergoglio confond regard de Dieu (sur nos personnes) et jugement de Dieu (sur nos actions) et blasphème en laissant entendre que Dieu aime l’action mauvaise ou le péché.
Refus de juger, cet usurpateur ne peut remplir une mission catholique !
10/ Bergoglio pratique la méthode jésuitique qui consiste à répondre à une question par une autre question. Ce faisant il entraîne l’interlocuteur vers une interrogation existentielle qui le culpabilise.
Ce vrai « pape d’eux » est un redoutable…jésuite !!!
11/ Bergoglio, comme tout bon moderniste, est centré sur l’homme et son contexte. Tout l’ordre divin disparaît alors.
12/ Bergoglio, comme tout bon progressiste affirme que proclamer des certitudes serait une « transmission désarticulée », alors que l’essentiel c’est de prêcher l’amour.
Pour cet apostat, toute certitude dogmatique relève de « l’orgueil et de la maladresse » !
13/ Dans une vision obstinément phénoménologique, Bergoglio nie la distinction entre l’ordre des substances et celui des accidents. Cette tournure d’esprit est au service de la révolution qui ébranle les certitudes de Foi et de raison au profit d’un devenir annoncé comme meilleur.
Qu’attendre d’autre d’un moderniste jésuite et d’un progressiste bon teint ?
14/ Bergoglio privilégie le « peuple de Dieu » au détriment de la hiérarchie.
Avec Bergoglio le « sentire cum Ecclesia » devient affectif et fondé sur une expérience communautaire.
Qu’attendre d’autre de la part d’un antipape révolutionnaire ?
15/ Pour Bergoglio, ce qui est « vieux » n’est plus adapté à l’existentiel !
Bergoglio nie le rôle de la Tradition et bafoue par là même l’influence surnaturelle de l’Esprit Saint.
Progressisme révolutionnaire…du passé faisons table rase…!
16/ Bergoglio partage un certain illuminisme avec le theilardisme.
Ténébreuse alliance de la gnose et du modernisme….
Après cette énumération édifiante de l’Abbé Boubée, on peut réellement s’interroger sur la véritable localisation du mystère d’iniquité : ceux qui se mettent gravement en dehors de l’Église, de par leur modernisme et progressisme forcené, ou ceux qui, comme les traditionalistes insultent leur Dieu en nous disant depuis si longtemps que ces gens-là sont toujours l’Église et qu’ils conservent toute leur autorité apostolique…à laquelle les traditionalistes s’empressent d’ailleurs de désobéir lorsqu’ils le jugent nécessaire selon leurs propres critères qu’ils croient être ceux de l’Église…?
Après avoir lu tout cela, poser la question n’est-ce pas y répondre ?
La simplicité de la foi l’exige.
Jérôme Bourbon : un demi-siècle après Vatican d’Eux
L’église Conciliaire
n’est pas
l’Église Catholique !
Ils ont… tout détruit
L’Église de Dieu ne peut pas s’être trompé pendant 2000 ans
L’Église de Dieu ne peut ni se tromper, ni nous tromper
Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3064 en vente dès demain, nous donne la très bonne analyse suivante sur le cataclysme de Vatican d’Eux, depuis ces cinquante derniers ans :
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations et encadré sont de nous.
Rivarol n°3064 du 12/10/2012
Les cinquante ans de Vatican II : un demi-siècle cataclysmique
Cinquante ans se sont écoulés depuis ce jour d’octobre 1962 qui vit la réunion dans la basilique Saint-Pierre de Rome de 2381 évêques venus du monde entier (pays communistes excepté) à l’appel de Jean XXIII pour la cérémonie d’ouverture du « Second Concile œcuménique », qui allait s’éterniser jusqu’au 8 décembre 1965. Si l’on devait répertorier les principaux événements du XXe siècle, Vatican II y figurerait à l’évidence tant il a occasionné dans les consciences, les mœurs et les institutions des bouleversements fondamentaux dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure. Cette assemblée d’évêques qui, à la différence des vingt conciles œcuméniques de Nicée à Vatican I, n’a pas défini ni explicité des dogmes, n’a pas procédé par canons et anathèmes, a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes. Est-ce un hasard si les sectateurs de Vatican II ont parlé dès le début, tel le cardinal Benelli, d’« église conciliaire » ou comme Paul VI de « nouvelle Pentecôte » ? De même, le cardinal Suenens remarquait-il que « Vatican II, c’est 1789 dans l’Église », tandis que le Père Congar ajoutait éloquemment que par le concile « l’Église avait accompli pacifiquement sa révolution d’Octobre ». Expressions qui démontrent que Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité.
Le culte de l’homme
Le concile a introduit une nouvelle manière de se situer par rapport à Dieu. Prétendant que l’homme a changé, les Pères conciliaires en déduisent qu’il faut aussi modifier le rapport de l’homme à Dieu en passant du théocentrisme à l’anthropocentrisme. Inversion radicale des fins : la religion n’est plus au service de Dieu mais au service de l’humanité. « L’homme est la seule créature de Dieu créée pour elle-même », « L’homme est le centre et le sommet de toutes choses » ose clamer la constitution Gaudium et Spes. Et Paul VI, dans son ahurissant discours de clôture de Vatican »II, ira jusqu’à dire : « La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion — car c’en est une — de l’homme qui se fait Dieu. […] Nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme ».
Si ce dernier est la fin et le sommet de tout, il faut évidemment repenser toute la théologie catholique. L’église conciliaire se définit comme un moyen, une institution (parmi beaucoup d’autres), un signe au service de l’homme. C’est la fameuse théorie de l’Église-sacrement. Jean Paul II pourra ainsi dire que « l’Église a révélé l’homme à lui-même », ou encore que « l’homme est le chemin de l’Église ». Si tel est le cas, l’on comprend que la liturgie ait alors pour objectif de célébrer l’humanité, sujet du rite sacré et du sacerdoce. D’où les autels retournés vers l’assemblée des fidèles dont le prêtre n’est que l’animateur, la nouvelle messe n’étant pas hiérarchique mais démocratique. D’où le rejet du caractère propitiatoire du saint sacrifice de la messe. La « messe de Luther » (dixit Mgr Lefebvre) dont des études détaillées ont prouvé les origines non seulement protestantes mais talmudiques, se définit comme la « synaxe sacrée des fidèles », ainsi que l’affirme l’article 7 du Novus Ordo Missae de Paul VI. La célébration dite de l’eucharistie n’est plus le mémorial de la croix mais celui de la cène. C’est la doctrine de la messe-repas.
La servante du Mondialisme
Selon cette nouvelle théologie, ce n’est plus l’Église catholique qui est le royaume de Dieu mais l’humanité tout entière. La mission de l’église conciliaire sera alors de préparer l’avènement de ce royaume temporel vers lequel convergent toutes les religions puisque le genre humain tend en effet à une unité croissante dont les signes sont « la socialisation de toutes choses, le partage des richesses, la revendication des droits de l’homme ». Le rôle de la nouvelle église se réduit à hâter ce processus d’unification. C’est ainsi que se justifient le dialogue inter-religieux, l’œcuménisme libéral, lesquels sont au service d’une paix en devenir. D’où des rassemblements syncrétistes comme Assise ou cathodiques comme les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) destinés, selon les desseins de l’ONU, à préparer l’avènement d’un mondialisme politico-religieux, c’est-à-dire d’un gouvernement mondial et d’une religion elle-même mondiale confinée dans le rôle d’animatrice de la démocratie universelle. Dans ce schéma, la royauté sociale de Jésus-Christ apparaît évidemment obsolète. Aussi l’église conciliaire se rallie-t-elle d’enthousiasme à la laïcité de l’État et au besoin l’impose par la force comme en Espagne (1967) et en Colombie (1973) qui, à la demande expresse de Paul VI, abandonnent leurs constitutions catholiques.
Cette unité spirituelle du genre humain se décline en différents degrés de communion, en multiples cercles concentriques ; les consciences sont plus ou moins éclairées par la foi mais personne ne saurait être exclu, car « d’une certaine manière, le Christ s’est uni à tout homme » (Gaudium et Spes). Plus besoin alors d’être baptisé et de croire pour être sauvé. La question du salut et de la damnation a perdu toute urgence et même tout sens. Et en effet la pastorale conciliaire fait l’économie du péché originel et de la déchéance de la nature humaine. Le salut n’est jamais qu’une prise de conscience personnelle, l’homme affirmant son extraordinaire dignité.
C’est dire que Vatican II est en rupture totale non seulement avec la Tradition catholique mais plus généralement avec la religion catholique puisque ce concile consiste à exalter la personne humaine et à assurer l’unité du genre humain.
La genèse du Concile
Quel est le déroulement des événements qui a conduit à une telle révolution copernicienne ? En fait, tout débute, dix-neuf jours après la mort de Pie XII, avec l’élection à soixante-dix-sept ans, au onzième tour de scrutin, le 28 octobre 1958, du patriarche de Venise Angelo Giuseppe Roncalli. Ce dernier qui, de façon très révélatrice, prend le nom d’un antipape du Moyen Age impliqué dans le grand schisme d’Occident, Jean XXIII, entend rompre spectaculairement avec les grandes orientations définies par Pie XII. Roncalli met en œuvre une stratégie qui aboutira à ce qu’il appellera « l’aggiornamento » c’est-à-dire à la révolution dans l’Église.
À peine élu, celui qui sera appelé par les media « le bon pape Jean » ((Lire l’étude, malheureusement non terminée, de l’abbé Ricossa sur le « le bon pape Jean » : http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf)) reçoit significativement les plus vifs encouragements des principaux ennemis de l’Église catholique. Yves Marsaudon dans son livre L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition écrit ainsi : « Nous eûmes tout d’abord la très grande joie de recevoir dans les 48 heures un accusé de réception à nos respectueuses félicitations. Pour nous c’était une grande émotion, mais pour beaucoup de nos amis ce fut un signe ». De même, Jean XXIII reçoit les félicitations du grand rabbin d’Israël Isaac Herzog, de l’archevêque anglican Geoffroy Fischer, de Paul Robinson, président des églises fédérées et enfin du chef de l’église orthodoxe russe, le patriarche Alexis.
Dès le 25 janvier 1959, soit moins de trois mois après son élection, Roncalli annonce publiquement de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs la convocation du « Second concile œcuménique du Vatican ». Pie XII avait lui aussi songé à réunir une telle assemblée, mais, devant les dangers de l’entreprise, il s’était rapidement ravisé : « J’entends autour de moi des novateurs, disait-il, qui veulent démanteler la Chapelle sacrée, détruire la flamme universelle de l’Église, rejeter ses ornements, lui donner le remords de son passé historique… Un jour viendra où le monde civilisé reniera son Dieu, où l’Église doutera comme Pierre a douté. Elle sera tentée de croire que l’homme est devenue Dieu, que son Fils n’est qu’un symbole, une philosophie comme tant d’autres, et dans les églises, les chrétiens chercheront en vain la lampe rouge où Dieu les attend, comme la pécheresse criant devant le tombeau vide : où l’ont-ils mis ? » (Mgr Roche : Pie XII devant l’Histoire).
Pie XII et Jean XXIII étaient tous les deux au courant de cette situation pré-révolutionnaire dans l’Église, mais alors que le premier ne voulait pas céder aux sirènes des nouveautés, le second au contraire brûlait de tout transformer. Appeler à la convocation d’un concile le 25 janvier 1959 n’était à cet égard pas un acte innocent, puisque cette date marquait la clôture de la semaine de prières pour l’unité des chrétiens. Le concile à venir ne serait donc pas œcuménique (c’est-à-dire universel, comme le furent les vingt conciles de Nicée à Vatican I), mais œcuméniste. Au reste, dès l’année suivante, le 5 juin 1960, Jean XXIII crée un Secrétariat pour l’unité des chrétiens dont il confie la direction au cardinal Bea, lequel est directement à l’origine du décret sur l’œcuménisme de Vatican II qui rompt radicalement avec le magistère antérieur. ((Ne jamais oublier l’importance d’Elie Benamozegh, le vrai Père de Vatican II : LE SANCTUAIRE INCONNU par Aimé Palliere ))
Dans son discours d’ouverture, Jean XXIII tient un discours qui fit sensation et dans lequel il disait sa “foi” en l’avenir et dans le progrès. À cinquante ans de distance, cet optimisme tapageur apparaît totalement déplacé. Qu’on en juge : « Dans la situation actuelle de la Société, certains ne voient que ruines et calomnies ; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré, par rapport aux siècles passés… Il nous semble nécessaire de dire notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin… Il faut que l’Église se tourne vers les temps présents qui entraînent de nouvelles voies à l’apostolat catholique ».
Une rupture radicale
Dès lors, le décor était en place, pour la plus grande révolution que l’Église ait subie depuis sa naissance. Parmi les 2381 évêques présents, seuls quelque trois à quatre cents Pères conciliaires (dont Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer) tentèrent de résister aux assauts des modernistes en se regroupant au sein du Cœtus internationalis patrum, mais ce combat ne fut hélas pas couronné de succès, tant la minorité activiste était habile dans la manipulation des masses, experte dans les formules volontairement équivoques, d’autant, et c’est là l’essentiel, qu’elle pouvait s’appuyer sur un allié indispensable en la personne de Jean XXIII puis à partir de 1963 de son successeur Paul VI.
Il faudrait des études détaillées — et ces dernières décennies n’en ont pas manqué — pour analyser, disséquer, commenter les quelque deux milles pages de documents signés par les Pères conciliaires et “promulgués” par Paul VI le 7 décembre 1965 et pour expliquer l’absence d’autorité et de légitimité de Vatican II et des hommes en blanc qui s’en réclament. On peut à bon droit considérer que Vatican II était en fait un conciliabule, et non un vrai concile, tant ces décrets ont rompu avec le magistère traditionnel. Il est clair que Vatican II a voulu faire passer l’Église du théocentrisme à l’anthropocentrisme. Rien à cet égard n’est plus parlant que le discours de clôture de Paul VI : « L’Église du concile s’est aussi beaucoup occupé de l’homme, de l’homme tel qu’en réalité il se présente à notre époque, l’homme vivant, l’homme tout entier occupé de soi, l’homme qui se fait non seulement le centre de tout ce qui l’intéresse, mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité. L’humanisme laïc et profane, enfin, est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le concile. La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion — car c’en est une — de l’homme qui se fait Dieu. Qu’est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver, mais cela n’a pas eu lieu. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du concile. Une sympathie sans bornes l’a envahi tout entier. La découverte des besoins humains (et ils sont d’autant plus grands que le fils de la terre s’est fait plus grand) a absorbé l’attention du concile. Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme. Nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme. »
“1789 dans l’Église”
On ne saurait mieux dire que les hiérarques de l’Église ont renoncé à être un signe de contradiction, en s’ouvrant totalement au monde c’est-à-dire à l’erreur, au mensonge et à l’apostasie, tournant le dos aux injonctions de l’Apôtre Saint Jacques qui dans son Épître s’écrie fortement : « Adultères, ne savez-vous pas que l’amitié du monde, c’est l’inimitié contre Dieu ? Quiconque veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Par là même, l’Église catholique s’éclipsait, était mise au tombeau, cédant la place à l’église conciliaire et à sa « révolution d’Octobre ».
De fait Vatican II a réussi à mettre en application la devise de la révolution : la “liberté” s’est introduite par la liberté religieuse ou liberté des religions qui met sur le même plan l’erreur et la vérité, promeut la laïcité de l’État et nie le règne social de Jésus-Christ ; l’ “égalité” s’insinue par la collégialité et le vénéneux principe de l’égalitarisme démocratique (dans ce schéma l’évêque n’est plus le maître dans son diocèse avec les conférences épiscopales, le curé dans sa paroisse avec les conseils paroissiaux, etc.) ; enfin la “fraternité” s’accomplit sous la forme de l’œcuménisme libéral qui embrasse toutes les erreurs et les hérésies et tend la main à tous les ennemis de l’Église catholique, à commencer par les juifs considérés comme « frères aînés ». L’église conciliaire va même jusqu’à enseigner que l’Ancienne Alliance est toujours valable et qu’elle n’a pas été abrogée par la Nouvelle Alliance, ce qui est une façon de dire, si l’on est logique, que la venue du Christ sur terre, sa Passion, sa mort et sa Résurrection étaient finalement inutiles. ((Le livre de l’abbé Leroux, préface par Mgr Lefebvre, Pierre M’aimes-tu ?, mérite d’être cité. C’est certainement un des meilleurs livres-critique de Vatican d’eux !))
L’académicien Jean Guitton, confident et ami de Paul VI, aimait à répéter que Vatican II marquait la disparition (au moins apparente) de l’Église catholique et sa substitution par l’église œcuménique romaine. De fait, la nouvelle église conciliaire ne possède aucune des quatre notes qui permettent de reconnaître à coup sûr l’Église catholique : elle n’est ni une puisqu’elle est démocratique et pluraliste (à chaque prêtre son hérésie), ni sainte puisqu’elle a profondément altéré les sacrements en créant de nouveaux rites douteux voire invalides pour la plupart (sujet essentiel dont on ne se préoccupe pas assez), s’acharnant ainsi à obstruer les canaux de la grâce sanctifiante, ni catholique puisqu’elle est œcuméniste et qu’elle rompt radicalement avec le magistère antérieur, ni apostolique puisqu’elle n’a pas la foi des Apôtres.
Dans une volonté satanique de destruction, on s’en est même pris aux congrégations religieuses dont les constitutions ont toutes été profondément modifiées, y compris celle des Chartreux qui n’avait pourtant jamais été remaniée depuis son fondateur saint Bruno. Et les églises elles-mêmes sont transformées : au maître-autel tourné vers Dieu se substitue une simple table orientée vers l’assemblée ; le prêtre (ou ce qui en tient lieu) étant réduit au rôle d’animateur et de président d’une cérémonie sécularisée. Les confessionnaux sont délaissés et font souvent l’office de placards à balais. La chaire est supprimée ou délaissée, manière symbolique de renoncer au pouvoir d’enseignement de l’Église, car dans la religion conciliaire nous ne sommes plus dans le schéma de l’Église maîtresse de vérité enseignant au monde la voie, la vérité et la vie mais dans celui d’une église enseignée par le monde, apprenant à son contact, réagissant à l’unisson. Il s’agit de mettre en place les conditions d’un mondialisme politico-religieux ; dans le nouvel ordre mondial les religions mises sur un pied d’égalité ne sont en effet que de simples animatrices et de zélés propagandistes de la démocratie universelle et de ses idoles : la déclaration des droits de l’homme, le philosémitisme, la tolérance érigée en absolu, le laïcisme, la liberté de conscience et de culte, l’antiracisme unilatéral et obligatoire, la lutte acharnée contre toutes les discriminations, mêmes naturelles et légitimes. ((Et surtout l’abandon de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ !))
De nouvelles orientations politiques
D’où les orientations politiques d’une nouvelle église, compagnon de route du communisme, du socialisme, de la franc-maçonnerie, des organisations juives et antiracistes, bref des ennemis traditionnels et séculaires de l’Église catholique. Dès lors, il n’est rien d’étonnant à ce que l’épiscopat français ait toujours pris violemment position contre la droite nationale, préférant soutenir les forces responsables de l’avortement légalisé et remboursé, du délitement de la famille, de l’instauration du PACS, de la généralisation de la pornographie et de la luxure. Rien de surprenant non plus si cette nouvelle église, après avoir favorisé la décolonisation et montré beaucoup plus de mansuétude pour les assassins et les porteurs de valise du FLN que pour les rapatriés et les partisans de l’Algérie française, soit un des bruyants soutiens de l’immigration massive, essentiellement mahométane, qui ne cesse de se déverser sur notre pays et notre continent. Après avoir trahi Dieu et son Évangile, ces hiérarques ont logiquement trahi leur patrie.
Vatican II, qui est resté muet sur le communisme au moment où il faisait encore des millions de morts, a mis en œuvre l’ouverture au monde qui est en fait une ouverture unilatérale à la gauche. D’où la théologie de la libération en Amérique du Sud. D’où la sympathie incessante manifestée envers le marxisme, le gauchisme (qu’on se souvienne de la déclaration des évêques de France approuvant chaleureusement mai 1968), le féminisme (l’épiscopat moderniste s’est réjoui en 2000 de l’adoption de la parité), l’invasion étrangère. Car la religion de Vatican II consiste à embrasser, et si possible à devancer, toutes les modes, à s’adapter au monde moderne et à s’agenouiller, émerveillée, devant l’Humanité déifiée. Faible avec les forts, les délinquants, les immigrés “sans-papiers”, elle est impitoyable envers les faibles, les persécutés, les délaissés. Pas un seul prélat n’a dénoncé le traitement infligé naguère au nonagénaire Maurice Papon ou aux révisionnistes criblés d’amendes et mis en prison. Pas un seul mitré ne s’est démarqué des campagnes de haine contre le président du Front National, pas même lors des manifestations de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2002 où étaient scandés entre autres charmants slogans « pour Le Pen une balle, pour le FN une rafale », « Crève charogne », « Le Pen facho, salaud, le peuple aura ta peau ». Au contraire, la nouvelle église se veut en pointe dans le combat antiraciste, antifasciste et antirévisionniste. Car s’il est tout à fait permis dans l’église conciliaire de contester des vérités de foi ou des préceptes moraux, en revanche on ne badine pas avec le dogme holocaustique, comme en témoigne l’affaire Williamson. Mieux vaut pour un séminariste nier la virginité perpétuelle de Marie que d’exprimer un doute sur la Shoah. Servante de l’Humanité, la contre-église de Vatican II est en effet l’un des gardiens vigilants de la contre-religion de l’Holocauste. L’église qui n’est plus catholique est devenue démocrato-holocaustique, la nature ayant horreur du vide. Or, la Shoah ou la Croix, il faut choisir !
Les causes de ce bouleversement
Reste évidemment à se demander comment un tel bouleversement a été possible et pourquoi il a suscité si peu de résistances. Il n’y a pas de réponse simple à ces questions. On peut à bon droit incriminer le rôle de la puissance juive et de son bras armé la franc-maçonnerie. Qu’on songe par exemple à la lettre écrite par un haut-dignitaire de la Haute-Vente des Carbonari en 1844 et qui tomba providentiellement entre les mains de Léon XII : « Nous devons arriver au triomphe de la révolution par un pape. Or donc pour nous assurer un pape dans les proportions exigées, il s’agit d’abord de lui former une génération digne du règne dont nous rêvons. Laissons de côté la vieillesse et l’âge mûr ; allez à la jeunesse et, si possible, jusqu’à l’enfance… C’est à la jeunesse qu’il faut aller, c’est elle que nous devons entraîner sans qu’elle s’en doute, sous le drapeau des sociétés secrètes. Une fois votre réputation établie dans les collèges, les gymnases, dans les universités et dans les séminaires, une fois que vous aurez capté la confiance des professeurs et des étudiants, faites que ceux qui principalement s’engagent dans la milice cléricale aiment à rechercher vos entretiens… Cette réputation donnera accès à nos doctrines au sein du jeune clergé, comme au fond des couvents. Dans quelques années, ce jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions : il gouvernera, il administrera, il jugera, il formera le conseil du souverain, il sera appelé à choisir le Pontife qui doit régner et ce Pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera plus ou moins imbu des principes humanitaires que nous allons commencer à mettre en circulation… Que le clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous la bannière des clefs apostoliques. Tendez vos filets comme Simon Barjona ; tendez-les au fond des sacristies, des séminaires et des couvents plutôt qu’au fond des mers et, si vous ne précipitez rien, nous vous promettons une pêche plus miraculeuse que la sienne. […] Infiltrez le venin dans les cœurs choisis à petites doses et comme par hasard ; puis à la réflexion, vous serez étonnés vous-mêmes de votre succès. […] Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde. […] Ce que nous devons demander avant tout, ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins. Glissez dans les esprits les germes de nos dogmes, que prêtres et laïcs se persuadent que le christianisme est une doctrine essentiellement démocratique ».
Mais l’explication par les puissances occultes, pour pertinente qu’elle soit, n’épuise pas le sujet. On ne peut passer sous silence l’état du monde au moment où les Pères conciliaires se réunissent en 1962. La victoire en 1945 des démocraties alliées à l’Union soviétique a incontestablement créé un environnement très défavorable à l’épanouissement de l’Église et des valeurs chrétiennes. L’hédonisme généralisé, l’individualisme exacerbé, l’égalitarisme forcené, le matérialisme radical de la démocratie libérale et du communisme athée ne pouvaient à terme qu’influer négativement sur les hommes d’Église comme sur l’ensemble des catholiques. Plus généralement, le fait que les institutions n’étaient plus chrétiennes depuis assez longtemps dans la quasi-totalité des pays du globe, et singulièrement dans la plupart des pays d’Europe, n’était pas non plus de nature à accroître l’influence de l’Église. Vatican II s’inscrit dans un monde déjà fortement déchristianisé et meurtri par deux sanglantes guerres mondiales. En un siècle et demi, la Révolution Française a eu le temps d’instiller le poison de ses idées pernicieuses à l’Europe entière, sinon à toute la terre, venin prolongé par la victoire du protestantisme anglo-saxon et du communisme athée en 1945. Enfin, la domination chaque jour plus insolente de la techno-science a créé un environnement très défavorable au rayonnement de l’Église. Sans doute conviendrait-il de remonter à la Renaissance et à son humanisme pour expliquer la genèse des idées qui ont triomphé au concile. Si l’Église a résisté aux assauts du protestantisme au XVIe, du jansénisme au XVIIe, du naturalisme philosophique au XVIIIe, du libéralisme au XIXe et du modernisme dans la première moitié du XXe siècle, c’est cette dernière hérésie, stigmatisée par saint Pie X dans sa magistrale encyclique Pascendi (1907), qui finit par séduire la quasi-totalité de la hiérarchie catholique.
Les fruits vénéneux de l’ “aggiornamento”
Les fruits de cette subversion religieuse et politique, doctrinale et pastorale ne se sont pas fait attendre : effondrement des vocations religieuses et sacerdotales, affaissement de la pratique religieuse, montée vertigineuse de l’indifférentisme religieux, du relativisme moral, du scepticisme philosophique. Depuis 1960 environ, les nouvelles générations sont élevées dans une totale ignorance de la religion ; la transmission ne se fait plus. Le dépôt de la foi n’a pas été gardé par ceux qui avaient le devoir sacré de le conserver. Dès lors, rien de surprenant si depuis un demi-siècle que l’Église catholique est au tombeau, occupée, occultée et éclipsée par le modernisme triomphant et que nous vivons donc des temps antéchristiques, la société s’est complètement décomposée, liquéfiée. En cinquante ans, le monde a plus changé qu’en deux millénaires. Nous avons quitté la civilisation édifiée par des siècles d’efforts, de sacrifices, de dévouement pour une barbarie infiniment pire que celle de jadis. Notre monde a rejeté avec obstination la vérité connue. Or, comme le prophétisait le cardinal Pie, « lorsque le Bon Dieu ne règne pas par sa présence, il règne par toutes les calamités liées à son absence ».
Naguère même ceux qui n’étaient pas chrétiens, même ceux qui faisaient profession de rejeter bruyamment le Christ et sa loi, étaient comme malgré eux imprégnés des valeurs chrétiennes. Ils savaient ce que voulaient dire la parole donnée, l’honneur, la fidélité, le courage, la politesse, l’héroïsme, la vertu. Aujourd’hui tous les mots sont pipés. Chez un enfant de sept ans le mot “amour” est déjà irrémédiablement souillé. L’homme moderne n’est plus relié à rien, sinon à son téléphone portable et à Internet. Toute référence transcendantale lui est étrangère. En voulant supprimer Dieu, on a par là-même supprimé la morale. D’où un déferlement de haine, de violence et de nihilisme. D’où des familles divisées, éclatées, décomposées, recomposées. D’où des enfants abandonnés à eux-mêmes. D’où la déferlante de la drogue et de la pornographie. D’où le triomphe satanique de toutes les inversions : mariage homosexuel, théorie du gender, vomitives Gay Pride réunissant chaque année un plus grand nombre de participants, etc. D’où le recours massif à des antidépresseurs et à des anxiolytiques, à des psychiatres et à des mages. D’où la contagion des suicides. D’où le règne du néant, le triomphe insolent du mensonge et de Mammon. Nous vivons en ce moment trois épisodes de l’Ancien Testament : la tour de Babel, le veau d’or et Sodome et Gomorrhe. Comment croire que si l’Église catholique n’avait pas été trahie par ceux-là mêmes qui avaient charge ici-bas de présider à sa pérennité nous en serions là ?
Des temps Apocalyptiques et AntéChristiques
Enfin, l’on peut se demander si Vatican II ne marque pas le point final d’un incessant recul de l’Église catholique depuis plusieurs siècles. Au XIe siècle, l’Orient quittait la communion de l’Église romaine avec le schisme orthodoxe ; au XVIe l’hérésie protestante emportait la moitié de l’Europe ; le jansénisme pervertissait le XVIIe ; le naturalisme de la philosophie des Lumières bouleversait au XVIIIe les fondements mêmes de la société, le libéralisme politique et philosophique combattu par le Syllabus et tous les papes, de Pie VI à Pie XII, marquait de sa détestable empreinte le XIXe et fort logiquement le modernisme fut et demeure l’hérésie du XXe et du début de ce XXIe siècle. Pourtant, malgré les coups qui lui étaient infligés, malgré ses reculs et ses défaites, l’Église ne baissait pas les bras. Ce qu’elle perdait en Europe, elle le gagnait grâce à l’évangélisation du nouveau monde puis grâce aux missions en Asie et en Afrique. De nouvelles congrégations religieuses, d’autres instituts enseignants voyaient le jour.
La nouveauté depuis 1960, c’est qu’il ne s’agit plus d’une crise de croissance mais bel et bien d’une crise de conscience. Si Vatican II a été possible, et s’il y eut hélas si peu de réactions, c’est sans doute finalement parce que les croyances étaient devenues superficielles, sinon factices, purement extérieures. Beaucoup brûlaient de se défaire d’une morale jugée ringarde, de dogmes contraires à l’esprit progressiste et rationaliste, d’une obéissance au Christ et à sa loi vécue comme excessivement coercitive.
Vient alors une ultime question : comment sortir de cette crise ? Il semble vain d’espérer un retour des modernistes à la foi catholique qui ont commis la faute irrémissible de combattre la vérité connue, péché contre le Saint-Esprit, et qui refusent de voir les désastres que leurs hérésies et leur apostasie ne cessent d’engendrer. De plus, les modernistes ont réussi à neutraliser quasiment toutes les résistances, les groupes dits traditionalistes se ralliant les uns après les autres à la Rome apostate ou brûlant de trouver un accord avec ceux-là mêmes qui détruisent la foi. Avant eux, la quasi-totalité des évêques conservateurs regroupés dans le Cœtus internationalis patrum avaient fini par accepter Vatican II et les réformes qui en sont issues, en signant d’abord les décrets du conciliabule en 1965 et en appliquant la révolution conciliaire dans leur diocèse respectif.
La crise effroyable que nous vivons a une évidente dimension eschatologique, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour l’ignorer. Si Saint Paul a prédit à Timothée que « les jours viendraient où les hommes ne supporteraient plus la sainte doctrine », si le cardinal Pie a prophétisé que « l’Église serait réduite à des dimensions individuelles et domestiques », si la Sainte Vierge a dit à Mélanie à La Salette que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist », s’il est dit dans la version intégrale de l’Exorcisme de Léon XIII « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété, en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé », si avec la synaxe de Paul VI nous voyons « l’abomination de la désolation dans le lieu saint » (Matthieu XXIV, 15), il est non moins vrai que le Christ, chef de l’Église, a promis à l’institution qu’il a fondée l’indéfectibilité et c’est fort de cette promesse divine que malgré les ténèbres actuelles, les ruines qui partout s’accumulent, les chrétiens fidèles gardent au cœur une invincible espérance surnaturelle. Sûrs que le retour du Christ qui détruira l’Antéchrist « par le souffle de sa bouche » (2 Thessaloniciens II, 8) lors de la Parousie rendra à chacun ce qui lui est dû et mettra un terme définitif aux temps apocalyptiques que nous vivons.
Jérôme BOURBON.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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Le curé Schoonbroodt († RIP) enterré avec le concours de la FSSPX
Jeudi 31 mai, Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt a été enterré – nonobstant ses convictions profondes et sa volonté – dans « le rite extraordinaire » de l’église Conciliaire, “le service commémoratif” – comme ils disent – et l’inhumation dans le cimetière de Steffeshausen a été “célébrée” par son frère – apostat – Jean Schoonbroodt.
Beaucoup d’amis et de fidèles, non una cum, de l’abbé Paul Schoonbroodt ayant boycotté cette cérémonie en union avec le « serpent » ((Dans une interview donnée au site ripoublik.com, Pierre Hillard révélait que Mgr Lefebvre surnommait Ratzinger « le serpent ».)) de la Rome conciliaire, c’est néanmoins près de deux cent personnes de Steffeshausen ((De nombreuses personnes sont totalement ignorantes du problème de l’una-cum et le monde entretien l’illusion que l’église Conciliaire est l’église officielle catholique !)) et de la région qui ce sont réunies dans le petit village de la province de Liège. Quelques fidèles non una cum ont méanmoins tenu à être présent, mais ils ont suivi la cérémonie en dehors de l’église. Le concours de la police avait d’ailleurs était demandé pour cet événement. De nombreux membres et amis de la Fraternité Saint-Pie X de Belgique et de l’étranger ont également participé à la cérémonie, le District du Benelux ayant annoncé le décès de Monsieur le curé dans sa Feuille d’annonces liturgiques hebdomadaire de l’Église Saint-Joseph à Bruxelles.
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Monsieur le Curé Schoonbroodt, était le dernier « excommunié » par l’église Conciliaire – pour péché d’intégrisme – pour avoir assisté aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988. Tout comme NN.SS. Lefebvre et Castro Mayer, il en était fier !
Il était aussi poursuivi, AU PÉNAL, par ce MÊME Mgr Fellay, pour avoir diffusé les sermons du consécrateur de Mgr Fellay, à savoir Mgr Lefebvre.
L’abbé Schoonbroodt était le seul prêtre catholique dans le monde poursuivi devant les tribunaux, au pénal – depuis juin 2011 – de la part des représentants de la FSSPX (à Suresnes ; par l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, et M. Maximilien Krah). Il était accusé d’avoir fait circuler sur Internet des sermons de Mgr Lefebvre, dans leur version intégrale non expurgée de ses critiques contre l’église Conciliaire apostate et son modernisme résolu.
L’abbé Schoonbroodt était aussi le seul prêtre catholique dans le monde ayant défendu le sujet de la grave question de la disparition du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Il a approuvé les travaux du Comité international Rore Sanctifica (CIRS) et Lancé le combat de préservation du Sacerdoce par sa Déclaration solennelle du 17 octobre 2011 ; il y travaillait toujours et s’apprêtait à d’autres actions. La Providence en a décidé autrement.
Monsieur le Curé Schoonbroodt a fondé en 1977, le Carmel de Quiévrain, avec Mgr Lefebvre et sa sœur la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit.
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Abbé Paul Schoonbroodt – Déclaration solennelle
BRF online – Steffeshausen: Pfarrer Paul Schoonbroodt beigesetzt
Les vidéos de l’abbé Paul Schoonbroodt ; plus