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Radio Courtoisie : Le noachisme par Louis-Hubert Remy

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Radio Courtoisie

 

Libre journal de la résistance française
Emmanuel Ratierprésenté par Emmanuel Ratier
avec la participation d’Henri Dubost

 

 

Invité : Louis-Hubert Remy, historien religieux, Pierre Stadere, analyste financier, spécialiste de théologie

thème : le noachisme

Aimé Pallière : « La Religion Noachide – L’Enseignement d’Élie Benamozegh – Le Sanctuaire Inconnu – Ma Conversion au Judaïsme »

 

Aimé Pallière : La Religion Noachide

En vente :
ACRF, B.P. 2, 44140 Aigrefeuille

 

Le Libre Journal de la résistance française sur le “noachisme” du 7 janvier 2015 :

Louis-Hubert Remy

 


 

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Disputatio : THÈSE DITE DE CASSICIACUM (IV)

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Cahier.de.Cassiciacum

 

Le débat sur la Thèse dite de Cassiciacum se poursuit avec l’étude et les objections de Myra Davidoglou dans sa première partie, sans toutefois les voix autorisées (compétentes) de l’IMBC qui ne nous ont pas encore données leurs remarques (objections).

 

MYRA DAVIDOGLOU

G2-84519-192-8

ANALYSE LOGIQUE DE LA THÈSE DITE DE CASSICIACUM

 

Ière Partie : La Voie, n° 21 (printemps 1991)

 

Suite…

 

UN PAPE INCAPABLE D’ÊTRE PAPE

Revenons à son idée maîtresse de l’existence d’une papauté en puissance. Nous avons suffisamment prouvé que l’occupant du Siège, non seulement n’a jamais reçu de Dieu la forme du pontificat suprême (§ 14, § 15, § 16), mais qu’il ne peut pas la recevoir, qu’il en est incapable, et que les arguments tirés de je ne sais quelle disposition intime ou intention qui manquerait encore à l’hérétique en place pour recevoir enfin cette forme ne sont que rêveries. Ni la théologie, ni la métaphysique, ni le droit canonique, ni la coutume de l’Église n’ont rien à voir avec le roman, fût-il psychologique (§ 17 à § 26).D’ailleurs l’auteur lui-même souligne en plusieurs endroits cette incapacité de l’occupant du Siège de recevoir du Christ la forme du pontificat. « Le cardinal Montini, écrit-il, est incapable d’exercer le pouvoir pontifical, parce qu’il n’est plus un sujet qui en soit métaphysiquement capable » (61). Et ailleurs : « (L’occupant du Siège) n’est plus un sujet métaphysiquement capable de recevoir la communication d’être avec exercée par le Christ (c’est-à-dire la communication du pouvoir de la juridication suprême) ; et comme cette communication ne peut pas être reçue, elle n’est pas exercée » (62). Bref, l’auteur reconnaît explicitement que l’occupant du Siège apostolique est incapable de la forme de la papauté.

Seulement, s’il en est ainsi, le même occupant ne peut être comparé à une matière apte à recevoir cette forme « non fit quod libet ex quocumque » (63). En effet, la matière est par définition ordonnée à la forme ; elle est à son service, nous l’avons dit et redit (§ 11, § 16). Or l’auteur admet que Montini et Wojtyla sont des « loups » (62), des « progressistes, c’est- à-dire en fait des hérétiques » (8) qui « détruisent l’Église » (62). Ils ne sont donc pas, analogiquement parlant, la matière appropriée, et l’on ne saurait, sans tromper son monde, leur donner le nom de papes matériels, puisque, répétons-le une nième fois cela signifie tout simplement qu’ils peuvent recevoir de Dieu « les clefs du Royaume des cieux » (Mt XVI, 19), qu’ils en sont dignes.

Et pourtant, nous le savons, les tenants de l’hypothèse affirment que « l’occupant du Siège apostolique demeure pape matériellement » (50).

Il s’ensuit que, selon leur doctrine, l’occupant du Siège est à la fois capable et non capable de la forme du pontificat, qu’il peut et ne peut pas en même temps être pape. Or « affirmare et negare simul impossibile est. » Il est impossible de dire ensemble le oui et le non.

 

OBJECTION

Pour nier la contradiction interne à laquelle se réduit la thèse de Cassiciacum, dira-t-on que ce n’est pas sous le même rapport que l’occupant peut et ne peut pas recevoir la forme de la papauté ? qu’ici, du moins, il n’y a pas d’absurdité ?

C’est ce qui pourrait apparaître à une première lecture de certaines propositions. Lorsqu’on dit, par exemple, que l’occupant du Siège « n’est pas un sujet métaphysiquement capable de recevoir le pouvoir pontifical » (61), (62), on considère manifestement l’occupant sous le rapport métaphysique ou, comme l’auteur le dit ailleurs, théologique (53), c’est-à-dire celui de la foi (7). En revanche, en affirmant que le même occupant « demeure de droit pape matériel » (5), (50), on paraît l’envisager sous le rapport du droit. Nous disons bien : on parait l’envisager, et non : on l’envisage ; car le droit auquel on se réfère ici n’est ni le droit divin ni le droit ecclésiastique, quoiqu’on en dise par ailleurs (49). En réalité, les mots « droit » et « juridique » dont on se sert (5), (49), (50) sont vides de sens, comme il ressort de ce qui a été précédemment établi à cet égard (§ 29 à § 33 et § 20, § 22, § 23, § 31, § 38), mais pour une plus grande clarté des choses nous allons maintenant le résumer.


 

L’OCCUPANT N’EST PAS MATÉRIELLEMENT PAPE SOUS LE RAPPORT DU DROIT

L’occupant hérétique n’est pas pape en puissance ni de droit divin ni de droit ecclésiastique :

a)  de droit divin, parce que l’Esprit Saint, qui inspire la science, « fuit la fourberie » (Sap. I, 5) et qu’il est donc non moins irrationnel qu’impie de supposer qu’au conclave l’Esprit de Dieu ait choisi, pour occuper la Chaire de la vérité, un ennemi de la Sagesse de ce même Dieu, un homme dont « la pensée était radicalement viciée par le rationalisme athée » (11) comme l’auteur lui-même le constate, un adepte de « la doctrine teilhardienne qui aboutit inéluctablement au culte de l’homme, non à la religion révélée » (11). Dieu ne se moque pas de Lui-même (supra § 31, § 32, § 33, § 44) ;

b)  de droit ecclésiastique, parce que, selon le droit canonique (§ 20, § 22) et la Constitution « Vacantis apostolicæ Sedis » (38) (§ 20), si l’occupant avait été capable de la forme du pontificat, il l’aurait obtenue « de droit divin, aussitôt après l’acceptation de l’élection » (Can. 219) (§ 22), pouvant exercer « par le fait même une pleine et absolue juridiction sur l’univers entier » (38) (§ 20). L’occupant, on le sait, a consenti à cette élection. Pourtant, Dieu n’a pas « illico » fait de lui un « vrai pape » (38) ; Il ne lui a pas « aussitôt » donné « le plein pouvoir de la juridiction suprême » (Can. 219) ; Il a refusé de le connaître.

Par conséquent, l’occupant du Siège ne pouvait pas obtenir la forme de la papauté ; il en était incapable, et soutenir le contraire revient à rendre Dieu responsable de la ruine de Son Église que, dans cette supposition, il aurait positivement voulu priver de Son assistance et de Son pouvoir en la personne de l’élu légitime d’un conclave, élu capable et digne, selon la thèse, d’être le successeur du bienheureux Pierre sur qui Dieu Lui-même l’avait fondée. Si Montini était capable de la papauté, Dieu a été coupable de la lui refuser ; on ne peut pas sortir de là. Aux défenseurs de Montini et de Wojtyla de voir qui de Dieu  ou de Ses  ennemis  ils  choisissent  d’accuser  car  de la  destruction  de  la  Sainte Église quelqu’un est nécessairement coupable. Quant à nous, nous savons que « le mensonge n’a jamais été dans la bouche du Christ » (cf. Is LIII, 9) qui a dit aux Apôtres : « Voici que Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles » (Mt XXVIII 20) et à Pierre : « Je te donnerai les clefs du Royaume »(Mt XVI, 19). Dans ces choses immuables que sont les promesses, « il est impossible que Dieu nous trompe » (He VI, 18). Car Dieu seul est véridique, et tout homme, menteur.

 

Les occupants modernistes du premier Siège n’ont donc jamais été aptes à recevoir le pouvoir de la juridiction suprême ; ils n’ont jamais été des papes potentiels, ni sous le rapport de la foi, ni sous celui du droit, qu’il s’agisse du droit divin ou du droit ecclésiastique. C’est ce dernier rapport qui intéresse ici, puisque c’est du point de vue juridique (49), (64), on l’a vu (§ 48), que les partisans du système se placent pour affirmer la permanence d’une papauté potentielle sur le Siège apostolique depuis l’élection de Paul VI (50), (64). L’ordre juridique auquel ils se réfèrent « s’exprime, disent-ils, dans des lois (les lois ecclésiastiques, le Droit canon) et procède immédiatement de l’autorité visible de l’Église » (49). Ces lois ecclésiastiques (d’ailleurs non exclusives du droit divin) sur l’élection du Pontife romain sont le canon 219 et la Constitution de Pie XII (38) que nous avons longuement examinés (§ 20, § 22, § 29 à § 33, § 38, § 49 b) et qui nous ont obligés de conclure à l’invalidité des conclaves de 1963 et 1978. Encore une fois, si Montini et ses successeurs avaient été « legitime electi », légitimement élus, aux termes de ces mêmes lois ils eussent obtenu de droit divin « aussitôt » après leur acquiescement le plein pouvoir de la juridiction suprême (Can 219) (38). Or ils n’ont pas immédiatement reçu de Dieu ce pouvoir, et ce serait faire outrage à la Majesté divine que de supposer que par caprice Elle le leur ait refusé. Ils n’ont donc pas été légitimement élus. Donc ils n’étaient pas aptes à être de « vrais papes » (38), à recevoir « iure divino », de droit divin, la forme du pontificat. Il s’ensuit que sous le rapport du droit, et non seulement du droit divin mais encore du droit canonique, ces hommes ne sont pas matériellement papes et dès lors usurpent ou ont usurpé le Siège de Pierre.

 

CONCLUSION

Il faut conclure. Comme nous l’avons laissé entendre plus haut (§ 47, § 48), l’hypothèse de Cassiciacum se réduit à une contradiction interne. Il est en effet impossible qu’un même occupant du Siège apostolique (que l’on se réfère à Montini ou à Wojtyla, peu importe !) que ce même occupant soit à la fois capable et non capable de la forme du pontificat, autrement dit, que simultanément il puisse et ne puisse pas être pape, et cela sous un même rapport, ici celui du droit canonique (lequel inclut, répétons-le, des préceptes de droit divin, tel le canon 219), comme nous l’avons montré. Cette impossibilité logique absolue d’affirmer et de nier en même temps l’être d’un sujet sous un même rapport se fonde sur l’impossibilité ontologique absolue de la coexistence des contraires (65). En deux mots comme en mille : l’occupant moderniste du Siège apostolique n’est pas capable de ce dont il est incapable : être pape. C’est là une vérité évidente, une réalité qui oblige à rejeter, en vertu du principe de contradiction qui est le premier de tous les axiomes dans l’ordre de la connaissance (65), l’ensemble de la thèse dite de Cassiciacum, sans préjudice des autres motifs d’irrecevabilité signalés au cours de cette analyse.

 

Fin de la première partie…

Les lecteurs pourront se reporter au PDF ci-dessous pour lire la seconde partie de l’étude de Myra Davidoglou.

 

 

Abréviations utilisées dans les références :
G : Mgr M.L. Guérard des Lauriers, o.p.
L : Abbé Bernard Lucien
B : Abbé Hervé Belmont
CASS : « Cahiers de Cassiciacum », Études de sciences religieuses, Assoc. Saint-Herménégilde, Nice 1979-1981
AUT : « La situation actuelle de l’autorité dans l’Église », Documents de catholicité, As. Saint-Herménégilde, Nice, 1985
SLB : « Sous la Bannière », A.M. Bonnet de Viller, 18260 Villegenon
BOC : « Bulletin de l’Occident Chrétien », 92310 Sèvres
CRI : « L’exercice quotidien de la Foi dans la crise de l’Église », Oratoire N-D de la Sainte Espérance, Bordeaux 1984

1. G CASS 1, p. 12 et 16.
2. L AUT p. 9
3. G Cass 1, p. 37.
4. Ibid. p. 36, n° 3.
5. G CASS 1, p. 36, n° 21 – B CRI, p. 22 – L AUT, p. 27.
6. G CASS 1, p. 21.
7. L AUT p. 9 et 11.
8. G SLB, Suppl. au N° 8, Nov/Déc. 1986, p. 10.
9. G CASS 1, p. 36, n° 2.
10. Cardinal Montini, « Religion et travail, » 27 mars 1960, Turin, Doc. Cath. 19/06/1960, n° 1330 – Voir l’étude de ce texte dans la Voie n° 9, p. 13 sq.
11. G CASS 1, p. 107 et 108.
12. L CASS 2, p. 85.
13. Ibid. p. 86.
14. S. Robert Bellarmin, « De Romano Pontifice » Lib. II, cap. XXX.
15. « Déclaration de Mgr Guérard des Lauriers, » BOC n° 84, Octobre 1983.
16. G CASS 1 p. 79 et 82.
17. S.Th. Ia, 12, 8.
18. « De mente vel intentione, utpote per se quiddam est interius, Ecclesia non iudicat ; at quatenus extra proditur iudicare ea debet » Léon XIII, Encycl. « Apostolicæ curæ », 13 septembre 1896, Denz. 3318.
19. « De Romano Pontifice, » op. cit. Lib. II, cap. XXX.
20. Cf. Aristote, « Physique, » II, 2, 194 b 9 et passim.
21. Aristote, « De anima, » II, 2, 414 a 25.
22. S. Augustin, « De natura boni, » XVIII, 18.
23. Xavier Da Silveira, « La Messe de Paul VI : qu’en penser ? » : « C’est une opinion commune que l’élection d’une femme, d’un enfant, d’un dément ou de ceux qui ne sont pas membres de l’Église, c’est-à-dire les non baptisés, les apostats, les hérétiques et les schismatiques, est nulle par la loi divine. »
Sipos-Galos, « Enchiridion luris Canonici » : « Eligi potest (sc P.R.) quodlibet masculum, usu rationis pollens, membrum Ecclesiae. Invalide ergo eligerentur feminæ, infantes, habituali amentia laborantes, non baptizati, hæretici, schismatici. Pour être élevé au Souverain Pontificat il faut donc être « de sexe masculin, avoir l’usage de sa raison et être membre de l’Église. Sont donc invalides les élections de femmes, d’enfants, de déments, de non baptisés, d’hérétiques et de schismatiques ».
Plöchl, « Lexikon für Theologie und Kirche », 1963, T. VIII, col. 60/63 : « Wählbar ist ein getaufter, männlicher, rechtgläubiger Katholik, ausgenomen Unnmündige u. Geisteskranke » Est donc éligible « un catholique baptisé, de sexe masculin, orthodoxe, à l’exception des mineurs et des aliénés ».
Après la doctrine commune des théologiens et canonistes, il convient de rappeler l’enseignement du Magistère. Le pape Paul IV, dans sa Constitution apostolique « Cum ex Apostolatus Officio », du 15 février 1559, définit comme nulle, non valide et de nul effet l’élection d’un homme qui a dévié de la foi catholique. Voir notre étude dans La Voie, N° 6, 7, 9, 10, 11, 12, « Portrait d’un papabile : J.B. Montini ».
24. G CASS 1, p. 88, 107, 108.
25. Ibid. p. 88.
26. L AUT, p. 31.
27. Karol Wojtyla, « Aux sources du renouveau », Étude sur la mise en œuvre du Concile Vatican II, Le Centurion, Paris 1981 – Édition originale parue en langue polonaise sous le titre « U podstaw odnowy, Studium o realizacji Vaticanum II », Krakow 1972.
28. G CASS 1, p. 36, n° 3 et note 21 – L AUT p. 53.
29. G CASS 1, p. 37 et note 22.
30. L CASS 2, p. 86 et passim.
31. G CASS 1, p. 9, 12, 16 et 68 à 71.
32. Ibid. p. 90.
33. Cf. S. Th. 1, 48, 4.
34. L CASS 2, p. 84.
35. L CASS 2, p. 86 – G CASS 1, p. 76 et 78 b) 1.
36. G CASS 1, p. 50.
37. S.Th. I – II, 6, 1.
38. Constitution « Vacantis apostolicæ Sedis », 8 décembre 1945, AAS Pie XII, T. VII, p. 276.
Cap. VII, 101 : « Hoc consensu prestito intra terminum, quatenus opus sit, pendenti arbitrio Cardinalium per maiorem voto- rum numerum determinandun, illico electus est verus Papa, atclue actu plenam absolutamque iurisdictionem supra totum orbem acquirit et exercere potest ».
Cap. VI, 99 : « Electum vero haeredem et Successorem Nostrum rogamus, ne numeris arduitate deterritus ab eodem su- beundo se retrahat, at potius divinae voluntatis consilio humiliter se subiiciat : nam Deus qui imponit onus, manun etiam Ipse supponet, ne ei ferendo sit impar ; is enim qui oneris est auctor, Ipse est administrationis adiutor ; et ne sub magni- tudine gratiae succumbat infirmus, dabit virtutem qui contulit dignitatem. »
39. Voir notre série d’articles « Portrait d’un papabile » dans La Voie, N° 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12.
40. S.Th. I-II, 111, 1.
41. Ainsi saint Jean nous dit-il que Caïphe « en qualité de grand Prêtre prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation, et non seulement pour la nation, mais encore afin de ramener à l’unité les enfants de Dieu dispersés  » (XI, 51, 52), mais, précise l’Évangéliste, Caïphe « ne dit pas cela de lui-même, mais parce qu’il était grand prêtre cette année là » (Ibid.). Nous lisons aussi dans le Catéchisme du Concile de Trente : « Les biens qui sont communs à tous (dans l’Eglise) ne sont pas seulement les dons qui nous rendent justes et agréables à Dieu. Ce sont encore les grâces gratuites, comme la science, le don de prophétie, le don des langues et des miracles et les autres dons de même nature. Ces privilèges, qui sont accordés quelquefois même aux méchants, ne se donnent jamais pour un intérêt personnel, mais pour le bien et l’édification de toute l’Eglise » (Cap. X, § 1O).
On peut encore consulter saint Thomas d’Aquin, S. Th. I-II, 111, 1, sol. 2 et 3.
42. S. Augustin, « De gratia et libero arbitrio, » cap. 17 – S. Th. I-II, 111, 2 – Concile de Trente, sess. VI, cap .7, Denz. 798, 799, 819.
43. S. Augustin, Sermo 169.
44. S. Th. I-II, 111, 4.
45. G CASS 1, p. 48, 49.
46. S. Th. I-II, 110, 4, concl. I-II, 111, 5, sol. 2.
47. S. Thomas d’Aquin, « La grâce, » Ed. du Cerf , Paris 1961, Note explicative de Ch.-V. Héris O.P. n° 55, p. 290, 291.
48. G CASS 1, p. 108 – G CASS 3-4, p. 144.
49. L AUT p. 27 – B CRI p. 22.
50. L AUT p. 28.
51. Ibid. p. 18 et 53.
52. G CASS 1, p. 37.
53. Ibid. p. 22.
54. G CASS 3-4, p. 144.
55. G CASS 1, p. 23.
56. Cf. F.-J. Thonnard, A.A, « Précis de philosophie, » Desclée & Cie, Paris 1960, p. 112.
57. G CASS 1, p. 108.
58. Aristote, « Anal. pr. » II, 16.
59. Régis Jolivet, « Traité de philosophie, » Ed. Emmanuel Vitte, Paris 1965, p. 129 sq.
60. Paul IV, Const. « Cum ex Apostolatus Officio, » 1559.
61. G CASS 1, p. 39.
62. G CASS 1, p. 56 et 92, note 66.
63. Saint Thomas d’Aquin, Comment. d’Aristote, « In XII Métaph. »
64. L AUT p. 53.
65. Cf. Aristote, Métaphysique, G 3, 1005 b 10 à 35 et G 4, 1006 a 1 à 15.

 

 

 

  • Vous pouvez télécharger la Constitution de Pie XII sur la vacance du Siège apostolique et l’élection du Pontife romain, « Vacantis apostolicæ Sedis » en Latin ou en Français.

 

Vous pouvez également commander le livre aux Éditions Saint-Remi :

G2-84519-192-8Analyse Logique et Théologique de la Thèse Dite de Cassiciacum, ou considérations sur l’état actuel

Pour expliquer la situation actuelle de l’Église face aux agissements hérétiques des derniers prétendus papes, certains ont tenté une explication, c’est la thèse de Cassiciacum. Selon cette thèse ces « papes » seraient matériellement pape, mais pas formellement, et conserveraient un droit à la papauté en cas de conversion. Myra Davidoglou, montre que cette opinion s’oppose aux arguments tirés de la théologie, de la philosophie et de l’histoire. En annexe : La Bulle de Paul IV et autres documents.

http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201397


 

Le débat va se terminer ici ; nous publierons tous les arguments pour une disputatio en toute courtoisie (sans anathème, calomnie, provocation ni animosité etc.) reçus en commentaire ou par eMail…

 

* * *

 

Depuis l’élaboration de la Thèse dite de Cassiciacum par Mgr Michel-Louis Guérard des Lauriers, O.P. (1898-1988) (voir la revue Cahiers des Cassiciacum, n°1 [1979], pp. 7-99) et l’étude [1991] de Myra Davidoglou (1923-2001), le temps a passé, l’invalidité des sacrements de l’église Conciliaire qui éclipse l’Église catholique a fait son œuvre… (voir le site du CIRS : Rore-Sanctifica.org).

Depuis cette époque aussi, on a mieux compris le « message de La Salette » et sa présentation de la crise : « l’Église sera éclipsée », d’où la conclusion qui s’impose : s’il y a éclipse, il y a deux astres et l’astre qui éclipse l’Église ne peut être l’Église Catholique, ce qui veut dire que la secte gnostique conciliaire n’est pas l’Église Catholique.

Selon le témoignage de L-H Remy :

Mgr Guérard, que l’auteur de ces lignes a très bien connu, lui a confirmé que les actes d’un « Pape matérialiter » sont nuls (comme précisé ci-dessous) et que donc la thèse s’éteignait dans le temps. Ce temps est arrivé, puisque l’occupant actuel du siège de Rome n’est pas évêque.

Nous sommes convaincu que si Mgr Guérard avait connu cette approche, éliminant le problème du « Pape » pour souligner le problème des deux églises, il l’aurait accepté. Comme il avait dit : « c’est là la solution ! », quand il avait découvert la prophétie de la Vénérable Elizabeth Canori Mora annonçant que Saint Pierre Choisit Alors Le Nouveau Pape : http://www.a-c-r-f.com/documents/HOLZHAUSER-Interpretation_Apocalypse.pdf

Et comme le nouveau rite est invalide, les « occupants » (du Siège apostolique) ne sont plus que des « figurants » !

LHR : Quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?
Je répète : quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?

Ayant posé cette question à Mgr Guérard, il m’avait répondu : NULLE.
Et je lui ai rétorqué : donc la thèse s’éteint dans le temps.
Il me répondit : évidemment.

OUI, c’est évident ! La thèse est obsolète depuis la mort du dernier cardinal nommé par Pie XII.

L’abbé Ricossa, Mgr Styuvert, les abbés de Verrua, ne répondent jamais à cette question.

D’autant plus qu’ils ont fait évoluer la thèse du pape materialiter à l’Église materialiter.

Le dernier cardinal nommé par Pie XII, Mgr Paul-Emile Léger, est mort le 13 novembre 1991.
La Thèse dite de Cassiciacum s’est éteinte matériellement (« évidemment » dixit Mgr Guérard) ce jour là…

Et depuis lors, nous avons eu Josef Ratzinger alias « Benoît XVI » qui n’était pas « évêque »…

Et ensuite, Jorge Mario Bergoglio alias « pape François » qui n’est même pas prêtre !

Et comme le nouveau rite est invalide, et comme il n’y a plus de « légitimement élus » ; les « occupants » (du Siège apostolique) ne sont plus que des « figurants » !

 

L'Église est éclipsée...

 

Pour conclure : Nous sommes tout à fait d’accord avec la notion « Papa materialiter / formaliter » dans l’Église en ordre… Et elle est éternelle ! (elle ne s’éteint dans le temps) Puisque l’élu est l’élu d’un Conclave valide.

Le rapport qui existe entre la personne physique du Pape et le charisme papal, se trouve clairement précisé au moyen de la distinction : MATERIALITERFORMALITER.

Expliquons le en considérant un « cas concret »,
Le Cardinal E. PACELLI est l’élu d’un Conclave valide. Il n’est pas encore Pape. Cependant, à la différence de tous les autres Cardinaux, le Cardinal Pacelli et lui seul est en disposition ultime à devenir Pape : tout comme, au cours d’une génération, la matière qui va devenir celle de l’engendré est en disposition ultime à recevoir la forme de celui-ci. On peut donc dire, par analogie, que la personne physique élue par un Conclave supposé valide est constituée Pape MATERIALITER ; et cela, ipso facto : À LA CONDITION CEPENDANT que ladite personne physique NE soit PAS hypothéquée d’un OBEX demeuré occulte et suspendant en elle l’état normal de l’élection.
Le Cardinal E. PACELLI accepte l’élection. Il reçoit, en l’acte même de cette acceptation, la Communication exercée par le Christ en faveur de Pierre et des Successeurs de Pierre (Jn XXI 15-17). Le Cardinal E. PACELLI est donc constitué Vicaire de JÉSUS-CHRIST. Et comme, être Vicaire de J.C., c’est TRÈS PRÉCISÉMENT EN CELA que consiste le fait d’être Pape, on dit que la même personne physique, savoir le Cardinal E. PACELLI, qui était Pape seulement MATERIALITER en vertu de l’élection devient Pape FORMALITER en l’acte même où il accepte l’élection. Il y a cependant, pour la seconde étape (FORMALITER), une condition sine qua non ; et cela, tout comme pour la première étape (MATERIALITER). Cette condition est évidente, et elle est la suivante : Il faut que, au moment même où le Cardinal E. PACELLI affirme extérieurement accepter l’élection, IL NE POSE PAS intérieurement d’une manière occulte un OBEX qui l’ait empêché de RECEVOIR la Communication promise et exercée par le Christ. S’il s’était avéré ultérieurement qu’un tel OBEX eût existé lors de l’acte d’acceptation, le Cardinal E.PACELLI n’eût été, à aucun moment Pape FORMALITER.

La distinction FORMALITERMATERIALITER entendue comme on vient de l’exposer a été utilisée par saint Robert Bellarmin. Cette distinction, et les deux conditions sine qua non qu’on vient de préciser, s’imposent d’ailleurs, de par la métaphysique du « sens commun », et en vertu du DROIT NATUREL fondé sur cette métaphysique, exigé par elle ; et, par conséquent sous-jacent même au droit divin, a fortiori au droit canonique et au droit purement ecclésial.

Mgr Guérard in SODALITIUM n° 13, mars 1988, p. 18-34 « INTERVIEW DE MONSEIGNEUR GUÉRARD DES LAURIERS »

 

Written by Cave Ne Cadas

juillet 1st, 2013 at 2:36 pm

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Les pitreries du “papeFrançois” ouvrent les yeux de nombreux fidèles

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À l’heure ou les pitreries du “papeFrançois” ouvrent les yeux de nombreux fidèles de la “fausse majorité traditionnelles” (dixit M. l’abbé Marchiset) et de ralliés comme Yves Daoudal, qui sur son Blogue fait la recension de celles-ci et écrivait le 14 mars :

En moins de 24 heures, le nouveau pape aura multiplié les gestes de rupture.

et :

Il est le premier pape à paraître au balcon de Saint-Pierre de Rome sans aucun ornement liturgique, et ne daigne revêtir une étole que pour la bénédiction urbi et orbi, récitée et non chantée.

Il commence son allocution par « Bonsoir » et la termine par « Bonne nuit », comme tous ces prêtres réfractaires à tout esprit liturgique qui commencent la grand-messe par « Bonjour à tous » et la terminent par « Bon dimanche ».

* * *

Après que le nouveau“papeFrançois”, comme la rumeur en court sur les médias italiens, a lancer au cérémoniaire pontifical, qui lui présentait la mozette du Souverain Pontife, héritage de la pourpre impériale : « Le carnaval est fini ! »

Le premier Angelus du pape François (Premier dimanche de la Passion)

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Le pape François est apparu dimanche 17 mars à midi à sa fenêtre place Saint-Pierre pour son premier Angélus devant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes. « Bonjour. Après notre première rencontre de mercredi, je suis heureux de vous saluer ce dimanche, le jour du Seigneur (…) sur une place qui grâce aux médias a les dimensions du monde » , a-t-il déclaré, après avoir été accueilli par une clameur à son apparition au balcon de ses futurs appartements privés au 3e étage du palais apostolique.

« Bon dimanche et bon appétit », a-t-il conclu, fidèle à son style empreint de simplicité et de bonhomie.

Contrairement à l’habitude de ses prédécesseurs, il a achevé l’Angélus sans saluer la foule dans différentes langues.

Nous vous proposons deux lectures importantes qui sont les deux premières au Top 10 des téléchargements sur notre site du CatholicaPedia.net :

Downloads (Top 10)

À Quoi Sert Le Pape ?

par Monseigneur GAUME

Les Prêtres Ordonnés Suivant Le Nouveau Rite Sont-Ils Prêtres ?

Les Évêques Sacrés Suivant Le Nouveau Rite Sont-Ils Évêques ?

 

Ce second texte est capital, écrit en 2003, avec des citations de Bonum Certamen écrites de 1981 à 1992 ; soit 15-25 ans avant les travaux du CIRS (Rore Sanctifica) , il explique la situation actuelle avec le pitre “papeFrançois” qui est démuni de toute grâce sacerdotale !

Après le concile Vatican II, Paul VI a modifié le rite de tous les sacrements. Une réforme aussi générale est pour le moins risquée. En effet, si quelque chose d’essentiel a été modifié, le nouveau rite n’est plus efficace, il ne produit plus la grâce, car il n’est plus le rite que le Christ a institué.

En a-t-il été ainsi dans la réforme du sacrement de l’ordre ? Cette question est de la plus grande importance, car, dans ce cas, la transmission du sacerdoce ne serait plus assurée. Les conséquences en seraient incalculables :

plus de sacerdoce catholique, plus d’eucharistie : il faut un prêtre validement ordonné pour dire la messe ;

plus de sacerdoce, plus de sacrement de pénitence pour remettre les péchés ;

plus d’extrême-onction pour aider les mourants ;

plus de confirmation pour les baptisés.

Par la destruction de ce seul sacrement, l’église Conciliaire ne serait plus l’Église du Christ : elle serait une secte de plus parmi beaucoup d’autres.

Sans être le plus grand de tous les sacrements, celui de l’ordre est indispensable à l’Église. Il est en effet la source de presque tous les autres sacrements. Sans évêque catholique, les hommes pourraient encore être baptisés et se marier religieusement, mais c’en serait fait de toute vie sacramentelle, en particulier du saint sacrifice de la messe et de la présence réelle du Christ dans son état de victime immolée et offerte. Sans sacerdoce valide, l’Église du Christ ne serait plus qu’une secte et rien d’autre.

* * *

Bonum Certamen n° 58, septembre-octobre 1981

Les Hommes Ordonnés, En France, Depuis 1968, Sont-Ils Prêtres ?

Angoissante Question ; Tragique Réponse !

* * *

Bonum Certamen n° 59, novembre-décembre 1981

Aurons-Nous Encore Longtemps Des Évêques Validement Sacrés ?

* * *

Bonum Certamen n° 118, novembre-décembre 1991

L’Ordinal De Paul VI Est Invalide

parce qu’il est la copie servile de l’ordinal anglican
« L’Ordination ne transmet pas le sacerdoce ; mais seulement la mission » (Mgr Vilnet)

A – Étude de la Prêtrise

* * *

Bonum Certamen n° 119, janvier-février 1992

L’Ordinal De Paul VI Est Invalide

B – Étude de l’Épiscopat

 


 

Le blog d’Yves Daoudal

13 mars 2013 :

« François Ier »… : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/13/francois-ier.html

14 mars 2013 :

Du cardinal Bergoglio au pape François : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/14/du-cardinal-bergoglio-au-pape-francois.html

Bergoglio, décembre 2002 : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/14/bergoglio-decembre-2002.html

C’est le plus urgent ? : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/14/c-est-le-plus-urgent.html

Ça continue : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/14/ca-continue.html

16 mars 2013 :

Trois ou quatre petites choses sur Jorge Bergoglio : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/16/trois-ou-quatre-petites-choses-sur-jorge-bergoglio.html

Les Franciscains du pape François : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/16/les-franciscains-du-pape-francois.html

Tout va pour le mieux. Et encore mieux que cela. : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/16/tout-va-pour-le-mieux-et-encore-mieux-que-cela.html

Le pape François et les évangéliques : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/16/le-pape-francois-et-les-evangeliques.html

 

Pierre Hillard : Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?

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Notre ami Pierre Hillard – docteur en science politique et spécialiste du mondialisme –, porte ici dans cet article, un regard catholique sur les évènements qui se profilent à Rome.

Il est à noter que Pierre Hillard porte à la connaissance du grand publique (sur un site populaire de journalistes attachés à leur indépendance, Boulevard Voltaire) ce problème capital de l’invalidité des nouveaux rites de l’église Conciliaire et de « Pontificalis Romani » qu’a ardemment porté à bout de bras le curé Paul Schoonbroodt en patronnant les études du CIRS (Comité international Rore Sanctifica).

 

Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?

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sedevacantisme

Pierre Hillard

Docteur en science politique et essayiste.

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Alors qu’il fuyait Rome par la via Appia, Saint-Pierre rencontra le Christ qui venait en sens inverse. À la célèbre question « Quo vadis Domine ? », Celui-ci répondit qu’Il allait se faire crucifier une seconde fois. Comprenant sa faiblesse, Saint-Pierre fit demi-tour pour offrir le reste de sa vie terrestre en sacrifice pour le bien de l’Église.

Il semblerait que les traditions se perdent. Benoît XVI, préférant terminer sa vie en pèlerin, vient de démissionner. Par là-même, il désacralise la fonction. Son départ fera désormais jurisprudence. En raison des rivalités profondes entre cardinaux, le nouveau pape pourra être « remercié » aussi vite qu’un président du Conseil de la IIIe République. Les raisons officielles (santé, âge…), mais surtout les raisons officieuses seront utilisées pour changer d’employé. L’Église se démocratise et le naturalisme s’impose. Cette tendance est héritée en droite de ligne de Vatican II. Ce concile, dont le but a été d’adapter l’Église au monde, a permis de reconnaître, dans des formules lourdes de conséquences, les droits de l’homme comme la référence incontournable. Ainsi le pape Jean XXIII qui, dans son encyclique « Pacem in terris », en 1963, rappela l’importance d’une « autorité publique de compétence universelle » ainsi que la Déclaration des droits de l’homme de 1948 : « Nous considérons cette Déclaration comme un pas vers l’établissement d’une organisation juridico-politique de la communauté mondiale. » Les hommes d’Église s’engageaient dans le Nouvel Ordre Mondial et les principes d’une religion universelle.

Cependant, dans la foulée de Vatican II, un autre événement d’une importance inouïe intervint. Paul VI, dans un document du 18 juin 1968, décida — sans souci aucun de la tradition — d’un nouveau rituel des ordinations pour les prêtres et des sacres pour les évêques : le « Pontificalis Romani ». Depuis des siècles, le rituel permettant le passage de l’état de laïc à celui de prêtre, comme celui de prêtre à l’état d’évêque, était codifié. Sans jamais soulever le moindre problème. Cerise sur le gâteau, Pie XII usant de son pouvoir suprême et infaillible affirma, par la Constitution Apostolique du 30 novembre 1947, le caractère définitif et irréformable du rite d’ordination. On peut s’étonner de la modification radicale d’un rituel qui a fait ses preuves, d’autant plus que le nouveau ressemble comme deux gouttes d’eau au rituel d’ordination des prêtres anglicans. Or, ce dernier fut condamné d’une manière infaillible par Léon XIII dans son encyclique « Apostolicae Curae » en 1896. Même si le nouveau rituel a désormais cours, des théologiens réputés affirment son invalidité en raison de ses liens avec l’anglicanisme. Quand d’éminents théologiens s’opposent pour affirmer ou infirmer la validité d’un rituel, le catholique peut être désorienté car ne possédant pas les connaissances théologiques nécessaires pour y voir clair. Dans ce cas, la sagesse de l’Église enseigne que le doute invalide

Aujourd’hui, l’essentiel du clergé mondial existe selon la nouvelle forme. Or, s’il est faux, cela veut dire que nous avons affaire à de simples laïcs déguisés en prêtres, en évêques ou en cardinaux. Plus exactement, nous observons un dégradé : Jean-Paul II (ordonné en 1946 et sacré évêque en 1958 selon le rituel classique) ; Benoît XVI (ordonné en 1951 selon le rituel classique mais sacré évêque selon le nouveau rite en 1977)… ne serait pas évêque. Si nous continuons dans cette voie, le nouveau pape choisi par les cardinaux – à condition d’avoir été ordonné et sacré par le nouveau rite après 1968 – ne sera ni prêtre, ni évêque. Nous aurons affaire un simple laïc déguisé en pape. Dans ce cas, cela signifiera l’extinction de la succession apostolique inaugurée par Saint-Pierre.

Même si la Sainte Vierge à La Salette (1846) a affirmé que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist », et que « l’Église sera éclipsée », nous devons nous rappeler qu’après de nombreuses épreuves, selon les paroles du Christ : « Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre Elle [l’Église] »… Ouf !

Pierre Hillard, le 4 mars 2013

 

Source : http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/aurons-nous-affaire-a-un-simple-laic-deguise-en-pape,13312

 

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”

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Au moment où le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse  ((« Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39))Évangile de ce 1er dimanche après la Pentecôte —, s’entête a vouloir être “reconnu” par la Rome conciliaire, nous vous présentons un document capital – sorti des archives – des Dominicains d’Avrillé qui montre clairement ce qui s’est succédé depuis l’année 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.

Le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse.

La Fraternité Saint Pie X, quant à elle, après s’être opposée et avoir fouetté Campos et l’IBP, encoure les mêmes erreurs…

Les ralliés et leur échec

Nous présentons la Table des matière de ce document de 44 pages. La seule lecture de cette table, comme nous l’avons dit précédemment, montre clairement ce qui s’est succédé depuis les années 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.

Le couvent d'Avrillé

Les Dominicains d’Avrillé font une bonne étude de la crise, mais comme toujours, ils n’abordent pas le grand problème de Vatican II (d’Eux !) – à savoir : Les nouveaux sacrements ! et en particulier le « sacre des “évêques” » Conciliaires. Ils refusent l’étude de Pontificalis Romani sur l’invalidité des nouveaux sacrements comme l’a démontré d’une façon irréfutable – et jamais réfuté ! – le Comité international Rore Sanctifica (CIRS).

Ils ont volontairement publié dans leur revue des arguments gravement erronés (qui furent d’ailleurs en partie ceux-là mêmes utilisés par les modernistes pour justifier en 1968 le changement opéré) pour défendre la validité du nouveau rituel et ainsi soutenir la légitimité de l’église Conciliaire et de ses pontifes.

Malgré les réfutations factuelles et argumentées qui leur ont été adressées (www.rore-sanctifica.org), ils ne sont JAMAIS revenus sur leurs erreurs, préférant soutenir la thèse fallacieuse et impie du « sacerdoce probable » développée par Mgr Fellay.

C’est pourquoi, s’ils venaient aujourd’hui à refuser l’accord entre le Vatican et la FSSPX sans revenir sur leurs graves erreurs qui ont contribué grandement à cette progressive et insidieuse intégration de l’œuvre de Mgr Lefebvre au sein de l’église Conciliaire dépourvue de sacrements valides, les dominicains d’Avrillé confirmeraient, de fait, le double-jeu qui a été le leur (en lien avec le très douteux Mgr Williamson, au blason épiscopal rose-croix) : celui de vouloir neutraliser la « réaction » afin de la maintenir dans des positions qui ne sont absolument pas catholiques !

À ce propos, nous vous invitons à lire ou relire le dossier de nos confrères de Résistance-Catholique, sur les troublantes connections entre les dominicains d’Avrillé et certains cercles mondialistes et maçonniques dans lequel ils exposent et dénoncent les trois thèses fallacieuses défendues par le monastère dominicain (réputé théologiquement sûr !) et sa revue Le Sel de la Terre :

– L’authenticité du 3e secret de Fatima publié par le Vatican le 26 mai 2000 (Le Sel de la terre n°53, été 2005) ;

– La validité du nouveau rituel de consécration épiscopale (Le Sel de la Terre, n°54, automne 2005) ;

– La thèse d’une hiérarchie pour deux Églises (Le Sel de la Terre n°59,  hiver 2006-2007).

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-07-26_D_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_DE-KERGORLAY.pdf

 

 

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”,
par les Dominicains de Avrillé

Table des matières

 

Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés

I – L’œuvre de Mgr Lefebvre

I.1. L’œuvre de Mgr Lefebvre jusqu’en 1988 : maintenir la Tradition

I.2. Continuer cette œuvre après sa mort

Dans l’esprit de foi

Il est nécessaire de mettre la Tradition à l’abri des influences modernistes et libérales

La Tradition ne peut continuer qu’avec un ou plusieurs évêques

Ces évêques doivent avoir les mêmes principes que Mgr Lefebvre pour continuer l’œuvre dans le même esprit

Le sermon du 29 juin 1987

I.3. Attitude de Rome

Réaction de Rome

Mgr Lefebvre tente un accord avec réticence

Les bons fidèles craignaient cet accord

Visite du cardinal Cagnon : approbation de l’œuvre

I.4. Mgr Lefebvre refuse tout accord avec Rome

Le désaccord vient d’une opposition de doctrine avouée par les évêques

Le désaccord vient non seulement des erreurs doctrinales mais aussi de la perversité de leur esprit …et de leur manque d’honnêteté

Rome ne veut pas la même chose que lui

Mgr Lefebvre se donne les moyens de continuer l’œuvre : « opération survie », les sacres de 1988

I.5. D’autres acceptent un accord avec Rome

Ils pensent trouver dans cet accord les garanties suffisantes pour continuer la Tradition : confiance sans fondement

Les communautés qui ont passé cet accord avec Rome

On les appelle « ralliés »

II – Les intentions

II.1. Mgr Lefebvre

Remettre en honneur la Tradition et lui redonner dans l’Église la place qui lui est due

Examiner si Rome veut sincèrement protéger la Tradition

II.2. Rome

Réconciliation et non pas reconnaissance de la Tradition comme voulait Mgr Lefebvre

Faire rallier tous les traditionalistes à Rome

Pleine communion ecclésiale qui inclut la collaboration des ralliés sous la direction des évêques diocésains et qui détermine la composition de la commission romaine

C’est autre chose qu’une question de rite : toute une conception de l’Église

Dans ce cadre deux tendances sont manifestes

Il faut penser comme tous les évêques, reconnaître l’orthodoxie de la nouvelle messe et adhérer au concile Vatican II

Fidélité à la Tradition vivante

II.3. Les ralliés

Ils ne veulent pas pleinement suivre la Tradition

Être dans l’obéissance

Être dans la légalité (situation canonique régulière) ; être relevé des censures

Être dans l’Église ; l’Église est visible

Travailler dans l’Église à ce que la Tradition retrouve son droit de cité

C’est l’Église qui sauve et non nous qui sauvons l’Église

S’opposer à l’esprit de parti et au schisme

Garder ses amitiés ; faire cesser les divisions et les souffrances

S’ouvrir

Favoriser l’apostolat et l’afflue des vocations en ôtant les obstacles apparents de schisme

Être un pont entre Rome et la Fraternité Saint Pie X

Les laïcs sont incompétents pour juger de certaines choses religieuses ; ils prennent leur bien où ils peuvent

III – Les termes de l’accord : le Motu proprio du 2 juillet 1988

III.1. Un fondement sentimental et non doctrinal

III.2. Première conséquence : l’œcuménisme liturgique

III.3. Deuxième conséquence : de l’œcuménisme liturgique à l’œcuménisme doctrinal

Dérive progressive

La pleine acceptation de l’œcuménisme pratiqué par Jean-Paul II

La pleine acceptation des principes sous-jacents à cette pratique

III.4. La réponse du pape Pie XI

III.5. Tradition vivante

Sens des mots

Novateurs

Infaillibilité

IV – Un accord pratique ?

IV.1. Attitude subversive

IV.2. Se soumettre volontairement aux autorités romaines : se mettre sous influence moderniste

IV.3. Intégrer la Tradition dans le système moderniste : le pluralisme

V – Confirmation : l’accord de Campos

Être reconnus par Rome

Le concile Vatican II « à la lumière de la Tradition »

La nouvelle messe

Avec le pape collaborer au combat contre les erreurs !

Omission de la profession publique de la foi

VI – Confirmation : l’Institut du Bon Pasteur

Les premiers membres

Réconciliation

La messe

Évolutionnisme et pluralisme

Conclusion

VII – La participation à la messe chez les ralliés

Un exemple

Quelques notions

Retour sur l’exemple

Application : participation à la messe chez les ralliés

Un autre exemple à méditer

Un attrape-nigauds ! ce que Mgr Lefebvre pensait de la messe chez les ralliés ou de la messe à indult

Mgr Lefebvre aux fidèles du Canada

VIII – Conclusion

VIII.1. Rectitude d’intention

VIII.2. Vivre de foi, non de sentiment

VIII.3. Soumission à la sagesse, vraie obéissance

Soumission à la sagesse divine

Obéissance

Conseils des saints

 

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”, par les Dominicains de Avrillé

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Written by Cave Ne Cadas

juin 4th, 2012 at 5:19 pm

Posted in Dominicains d'Avrillé,FSSPX,Opposition au Ralliement

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Le curé Schoonbroodt († RIP) enterré avec le concours de la FSSPX

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Jeudi 31 mai, Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt a été enterré – nonobstant ses convictions profondes et sa volonté – dans « le rite extraordinaire » de l’église Conciliaire, “le service commémoratif” – comme ils disent – et l’inhumation dans le cimetière de Steffeshausen a été “célébrée” par son frère – apostat – Jean Schoonbroodt.

Beaucoup d’amis et de fidèles, non una cum, de l’abbé Paul Schoonbroodt ayant boycotté cette cérémonie en union avec le « serpent » ((Dans une interview donnée au site ripoublik.com, Pierre Hillard révélait que Mgr Lefebvre surnommait Ratzinger « le serpent ».)) de la Rome conciliaire, c’est néanmoins près de deux cent personnes de Steffeshausen ((De nombreuses personnes sont totalement ignorantes du problème de l’una-cum et le monde entretien l’illusion que l’église Conciliaire est l’église officielle catholique !)) et de la région qui ce sont réunies dans le petit village de la province de Liège. Quelques fidèles non una cum ont méanmoins tenu à être présent, mais ils ont suivi la cérémonie en dehors de l’église. Le concours de la police avait d’ailleurs était demandé pour cet événement. De nombreux membres et amis de la Fraternité Saint-Pie X de Belgique et de l’étranger ont également participé à la cérémonie, le District du Benelux ayant annoncé le décès de Monsieur le curé dans sa Feuille d’annonces liturgiques hebdomadaire de l’Église Saint-Joseph à Bruxelles.

Une Messe de requiem est prévue à Bruxelles par Monsieur l’abbé Jacques-Marie Seuillot, le lundi 4 juin à 9h00.

Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire
DROGENBOS (1620) : Rue Longue n°40.
 (Sud de Bruxelles, voir le plan sur Google maps)

* * *

Paul Schoonbroodt dans son église du Sacre-Cœur

Monsieur le Curé Schoonbroodt, était le dernier « excommunié » par l’église Conciliaire – pour péché d’intégrisme – pour avoir assisté aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988. Tout comme NN.SS. Lefebvre et Castro Mayer, il en était fier !

Il était aussi poursuivi, AU PÉNAL, par ce MÊME Mgr Fellay, pour avoir diffusé les sermons du consécrateur de Mgr Fellay, à savoir Mgr Lefebvre.

L’abbé Schoonbroodt était le seul prêtre catholique dans le monde poursuivi devant les tribunaux, au pénal – depuis juin 2011 – de la part des représentants de la FSSPX (à Suresnes ; par l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, et M. Maximilien Krah). Il était accusé d’avoir fait circuler sur Internet des sermons de Mgr Lefebvre, dans leur version intégrale non expurgée de ses critiques contre l’église Conciliaire apostate et son modernisme résolu.

L’abbé Schoonbroodt était aussi le seul prêtre catholique dans le monde ayant défendu le sujet de la grave question de la disparition du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Il a approuvé les travaux du Comité international Rore Sanctifica (CIRS) et Lancé le combat de préservation du Sacerdoce par sa Déclaration solennelle du 17 octobre 2011 ; il y travaillait toujours et s’apprêtait à d’autres actions. La Providence en a décidé autrement.

Monsieur le Curé Schoonbroodt a fondé en 1977, le Carmel de Quiévrain, avec Mgr Lefebvre et sa sœur la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit.

* * *

Abbé Paul Schoonbroodt – Déclaration solennelle

Déclaration de Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt

Steffeshausen
Diocèse de Liège
Belgique

A tous les Evêques, prêtres et fidèles, catholiques

En raison de l’abandon de la Foi par la Rome œcuméniste et les institutions qui s’y rattachent, j’ai décidé de lancer le combat de préservation du Sacerdoce et de la messe catholiques à la lumière de mon expérience de professeur, de curé et de prêtre pendant 53 ans, et d’en être le porte-parole.

En invoquant la protection de la Très Sainte Vierge Marie, j’ai décidé d’accomplir ce que la mort inopinée de Mgr Lefebvre a interrompu prématurément et de mettre un point final à la question de l’invalidité du Sacerdoce et des sacrements instaurés par Montini-Paul VI.

Au cours des prochains mois, à la lumière de mon expérience sacerdotale et de la faveur du miracle eucharistique qui m’a été accordée, je ferai une succession de déclarations publiques, écrites et orales, pour montrer où en est l’Eglise actuellement, dire le chemin à suivre et placer les prêtres et les fidèles devant leur devoir dans la situation actuelle d’apostasie générale, d’éclipse de l’Eglise et de disparition organisée du Sacerdoce.

Je confie notre combat au Sacré Cœur de Jésus apparu à Sainte Marguerite-Marie dans la Sainte Hostie.

17 octobre 2011, fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Steffeshausen
Eglise du Sacré Cœur de Jésus
Curé Paul Schoonbroodt

 

BRF online – Steffeshausen: Pfarrer Paul Schoonbroodt beigesetzt

Les vidéos de l’abbé Paul Schoonbroodt ; plus