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LE SEDEVACANTISME, où la malhonnêteté du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”
Suite à notre article du 16 décembre (2014)… « Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse” » dans lequel nous vous promettions de revenir en détail sur ce texte du Sel de la Terre N° 79 qui a déjà été réfuté de longue date… et sur l’incompétence de ce Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontré et démonté… aussi bien par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques, Rore Sanctifica) que par Louis-Hubert Remy des ACRF (Amis du Christ Roi de France)… Où il en était de même pour l’abbé Gleize, démontré et démonté… aussi bien par Virgo-Maria et Bruno Saglio des ESR (Éditions Saint-Remi)…
Nous vous proposons de commencer par la réfutation de LHR basée sur Le Sel de la Terre, n° 36, de mars 2001 qui était la première édition de ce « petit catéchisme ». La deuxième édition parue dans le Sel de la Terre N° 79 , fut, selon les BonsHommes d’Avrillé, revue et notablement augmentée, en tenant compte des débats et des objections suscités par la première édition… (fausse allégation !)
Lisez jusqu’au bout chers lecteurs… le plus croustillant est dans le dernier tiers de cet article…
Rivarol : Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”
Jérôme BOURBON, dans le dernier “Rivarol” – N° 3152 du 31/7/2014 – à recueilli les propos de l’abbé Anthony CEKADA sur Bergo(go)glio.
Nota : Bien que l’abbé Cekada a publié en son temps une étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 (cf. Rore-Sanctifica) il est désolant que dans cette publication de RIVAROL celui-ci, tout en défendant la position sédévacantiste, ne précise pas (et entretient même la confusion) que l’église Conciliaire est une entité différente de l’Église catholique.
L’abbé Cekada a réalisé son étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 suite aux travaux du Comité International Rore Sanctifica :
S’il dit bien que cette Église (en utilisant justement un “É” majuscule blasphématoire !) n’est pas catholique, que « ce que dit Bergoglio n’est pas catholique »… « qu’il ne faut pas suivre Bergoglio pour rester catholique »… à aucun moment il ne précise que cette église n’est pas l’Église Catholique !
A-t-il compris le problème de l’éclipse ?
Nous regrettons donc que dans l’article que vous allez lire ci-dessous la typographie ne vous aide pas a définir clairement lorsqu’il parle de l’église Conciliaire ou de l’Église catholique… (Le problème peu venir aussi de Jérôme Bourbon & de Rivarol, auquel cas nous les encourageons à être plus précis !)
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3152 du 31/7/2014 au 3/9/2014
Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”
ÉCLAIRCISSEMENTS AU SEIN DE LA FAUSSE RÉSISTANCE :
Mgr Williamson a parlé …
Éclaircissements Au Sein De La Fausse Résistance :
Monseigneur Williamson A Parlé
Par Osko de Radio Cristiandad
Mgr Williamson a parlé …
Une Plus Grande Clarté Dans La Fausse Résistance
« Romains, mes amis, mes concitoyens, écoutez-moi ! Je viens enterrer César, non le louer. »
William Shakespeare, « Jules César » ; discours de Marc-Antoine
« L’ironie exige un minimum de bagage culturel »
Lu sur la Toile…
« J’y vais en avion, pas en train… »
Charly Garcia (1)
Aux impostures habituelles de certains prêtres de la fausse Résistance (comme celle – commentée par nos soins – de l’abbé Trincado, avec son grossier et ridicule panégyrique de la « naissance » de cette fausse résistance à Chihuahua) ; à l’habitude qu’ont les prêtres en question de ne pas considérer comme une farce ce qui s’est passé au sein de la FSSPX depuis la création du GREC ; au fait qui en découle, à savoir que la forteresse de Menzingen est aux mains de « ralliéristes » libéraux et doctrinalement déformés ; aux ingérences d’un sioniste tel que Maximilian Krah dans la gestion financière et la consultation juridique de la FSSPX ; à une série considérable d’autres affaires troubles, il faut ajouter à présent la dernière sortie de Monseigneur Williamson.
Les prêtres et les fidèles de la fausse Résistance pourront difficilement éviter de relier toutes ces questions à l’inexplicable leadership que Monseigneur Williamson exerce sur ledit secteur.
Mgr Williamson est l’un des QUATRE évêques auxquels Mgr Fellay faisait allusion en déclarant avec le plus grand sérieux : « Vous allez rire, mais au fond, nous sommes d’accord entre nous ».
Or pour autant qu’on sache, nul n’a eu l’idée de se poser la question suivante :
Au fait, sur quels sujets les quatre évêques seraient-ils d’accord entre eux ?
Voyons cela.
Celui qui écrit ces lignes ne saurait répondre à la question ci-dessus, et moins encore à celle de savoir si l’« accord » entre les QUATRE évêques est complet, ou bien s’il existe des nuances entre eux.
Sauf sur un point qui se trouve être crucial et que l’on ne saurait passer sous silence.
Nous savons que si Mgr Fellay se rendait en courant pour Rome, Mgr Williamson (pour paraphraser un chanteur argentin du genre facétieux) s’y rendrait en avion.
Il y a là une nuance, voire une différence qui est nettement à l’avantage de Mgr Fellay, ou plutôt au détriment de Mgr Williamson.
Comme on dit familièrement : « Il n’y courrait pas, il y volerait ».
L’explication est peut-être à chercher dans le fait que des deux, Mgr Fellay est de loin le plus proche de Rome sur les plans non seulement idéologique, mais aussi géographique, alors que Mgr Williamson est devenu nettement plus itinérant et qu’exiger de lui qu’il courre ou qu’il marche risquerait de passer pour un manque de respect de notre part vis-à-vis de son âge.
De mon côté, je n’aurais guère les moyens de lui offrir une montgolfière en guise de moyen de transport.
Mgr Williamson et Mgr Fellay n’en sont pas moins en parfaite communion d’idées quant au « pontificat » de Jorge Mario Bergoglio, qu’ils perçoivent exactement de la même manière.
J’irai jusqu’à dire qu’à un certain moment, Mgr Fellay s’est montré plus critique que son confrère anglais à l’égard de « François ».
Non seulement le chef résolu (ou félin ?) de la fausse Résistance (plus évidemment fausse que toute autre) persiste à dire qu’il n’a ni autorité, ni juridiction, mais il soutient que l’une et l’autre sont aux mains de Bergoglio et de ses acolytes, et – cerise sur le gâteau – il admet qu’il irait se soumette à l’hérétique contumace qui gouverne depuis Sainte-Marthe, à la seconde même où il recevrait le moindre signal d’amitié de sa part.
C’est un peu comme si saint Athanase était allé rendre une visite (tardive, bien sûr, faute d’avion) à Arianus après lui avoir reconnu un pouvoir Légitime sur l’Église du Christ.
Si je me souviens bien, le saint patriarche affirmait : « Ils ont les églises, mais nous avons la Foi », ce qui signifiait – me semble-t-il – Quelque Chose De Très Important.
Et ce ne serait pas pareil aujourd’hui ?
Ah, bien sûr que non ! L’Arianisme n’est pas du tout la même chose que le Modernisme qui règne à Rome depuis des décennies.
Bien sûr que n’est pas pareil, car le Modernisme est infiniment pire et plus pervers que l’arianisme !
En effet, si l’Arianisme plaçait Hors de l’Église ceux qui le professaient, tel est beaucoup plus le cas encore du Modernisme, dont saint Pie X a affirmé que c’était l’égout collecteur de toutes les hérésies, y compris le credo arien.
On est donc là en présence d’un exercice de logique, et du genre le plus élémentaire.
Nous sommes confrontés aux autorités de l’église Conciliaire, qu’il est impossible de qualifier de Catholique pour la simple raison qu’elle professe une foi qui n’est Pas Catholique. Bergoglio l’a d’ailleurs dit lui-même : « Dieu n’est pas catholique », ce que chacun peut entendre à sa manière, comme tout ce que dit Bergoglio, sauf les choses qu’il exprime en toute clarté, à savoir celles qui affirment la prédominance du pouvoir juif pour le compte duquel travaille ce sixième « pape » conciliaire.
On peut toujours s’obstiner à croire ce que l’on veut et parvenir à y croire, mais cela ne change rien aux faits, car les faits sont têtus, quand bien même ils nous déplaisent. Enfin…
Mgrs Fellay et Williamson, deux des quatre évêques qui sont d’accord entre eux « au fond », le sont sur davantage de points qu’ils ne veulent bien l’admettre, mais on s’en tiendra ici aux deux points suivants :
a. L’un et l’autre croient que Bergoglio Est Pape et que l’église Conciliaire est l’Église Visible, donc qu’elle est l’Église Catholique.
b. L’un et l’autre iraient très vite s’agenouiller devant le Faux Pape François (faux pour bien des raisons, parmi lesquelles ses constantes incartades médiatiques relevant de la sensiblerie et de la farce, si peu seyantes à la fonction papale, les hérésies sortant à répétition de sa bouche « pontificale », ses multiples faits et gestes hérétiques, ses innombrables déclarations, écrits et actions hétérodoxes, etc.)
Par conséquent, et au-delà du débat concernant la vacance ou la non-vacance du siège pontifical, nous soutenons ce qui suit :
Eu égard à ce qui précède, outre tout ce que nous avons vu antérieurement, nous considérons comme vérifié et démontré sans le moindre doute que les deux évêques font le jeu de la Synagogue de Satan, qui est derrière Bergoglio comme elle était derrière tous les autres « papes » conciliaires.
Mgr Fellay est un libéral modéré, tourmenté par l’impression terriblement inconfortable d’être excommunié, ou du moins de n’être « pas en parfaite communion » avec celui qu’il considère comme un vrai Pape.
De son côté, Mgr Williamson, qui vient de l’anglicanisme et a été un libéral (deux choses qu’il reconnaît lui-même), ne ressent pas autant le fait d’être séparé de ce que lui aussi considère comme étant l’Église et le Pape. Néanmoins, sa position est deux fois plus périlleuse que celle de Mgr Fellay, pour cette raison justement, et elle est en outre plus ambiguë.
Enfin, force est de souligner qu’il y a là un tout, que les deux évêques, ou plutôt les Quatre évêques n’apportent pas la plus petite garantie d’agir en défense de la vraie foi.
Intéressons-nous maintenant aux suiveurs de Mgr Williamson.
On comprendra que nous soyons presque obligés de parler d’eux à propos de la fausse Résistance, parce qu’ils ont adopté l’étiquette « Résistance » en suivant un Faux Résistant (Mgr Williamson) et qu’il se trouve parmi eux des gens qui n’ont rien ou presque de Résistant, comme on l’a déjà dit.
Mais nous allons voir à présent que dans la mesure où Mgr Williamson a laissé entendre à travers tous ses propos, et sans le moindre doute possible, d’une part que Bergloglio est Pape à ses yeux et que ce dernier est donc celui qui exerce le pouvoir de Lier comme de Délier dans l’Église du Christ, d’autre part que de cet homme – moderniste corrompu et corrupteur de la foi et des âmes – émane (selon Mgr Williamson, manifestement) Toute Juridiction, ceux qui militent dans les rangs de la Fausse Résistance (laquelle – nous le redisons – se révèle Plus Fausse qu’Aucune Autre) ont le choix entre deux voies, et pas une de plus :
a. continuer à suivre l’évêque anglais sur le chemin de l’apostasie et se soumettre aux apostats romains qui détruisent la foi ;
b. ou bien se séparer sans hésitation de la Fausse Résistance en quittant le sillage de ces évêques et prêtres Fourvoyés.
Certes, ils ont aussi une option c. :
De même qu’il existe une médecine et des thérapies « alternatives », une architecture « alternative », une musique « alternative », des voies de circulation « alternatives », etc., il semble que certains prêtres, un peu combinards et amis de la « modération », qu’ils confondent sciemment avec la Prudence, sont enclins à adopter des positions « Alternatives ».
Nous voulons parler des curés qui « font de la politique », qui pratiquent une sorte de « prosélytisme » mal compris, c’est-à-dire sans essayer de faire de vrais Prosélytes, mais en se cherchant simplement des Alliés et des Sympathisants.
Peut-être est-ce pour cela qu’ils s’efforcent de ne pas « perdre de paroissiens » et se contentent d’être entourés d’un bon nombre de « sympathisants » et d’« alliés ».
Ils devraient pourtant savoir que les Alliés ne le sont que de circonstance et pour des motifs conjoncturels, mais ne sont pas attachés aux mêmes intérêts de fond ni n’agissent sous l’empire de la même charité, de la même foi, de la même espérance qu’eux.
Les Sympathisants sont certes une excellente chose dans les clubs de football, mais à fuir dans les domaines de la foi et de la religion.
C’est pourquoi, chers « résistants » regroupés au sein de la fausse Résistance, il est temps pour vous de donner un signal clair en vous écartant des évêques et des prêtres qui ne cessent de louvoyer dans cette ample marge d’ambiguïté et de modérantisme.
Il est facile d’exécrer Mgr Fellay pour sa trahison évidente de l’œuvre de la Tradition, et il nous semble non moins facile d’exécrer également Mgr Williamson, car celui-ci a laissé tomber l’énormité suivante, qui a peut-être échappé à des oreilles inattentives :
Si… si… si… par un miracle quelconque, le Pape François m’appelait la semaine prochaine et me disait :
« — Excellence, vous et moi avons eu nos divergences, mais je vous autorise maintenant à fonder une fraternité. Allez donc de l’avant pour le bien de l’Église.
« — Saint Père, verriez-vous un inconvénient à me mettre cela par écrit et à ce que je vienne à Rome pour y chercher le document signé de votre main ?
« — Mais pas du tout. »
Alors, je sauterais dans le prochain vol pour Rome. Je sauterais dans le prochain vol pour Rome !
Mais je n’ai pas autorité pour cela.
Monseigneur Williamson, conférence donnée à Post Falls, Idaho (États-Unis)
Il est temps que les fidèles s’expriment avec clarté et exigent de leurs prêtres des définitions non moins claires quant aux questions traitées dans le présent article, eu égard notamment aux déclarations de Mgr Williamson.
Il est temps qu’ils prennent position (nous faisons-nous des illusions ? Peut-être…)
Seuls les fidèles qui adhèrent fermement à la vraie foi peuvent faire en sorte que les prêtres timorés et excessivement « prudents » adoptent la position doctrinale et la pratique qu’appellent les moments historiques, voire méta-historiques que la Grâce de Dieu nous donne de vivre actuellement.
Se trouve-t-il, au sein de ce que nous appelons la « fausse résistance », des fidèles capables de comprendre la situation et d’agir dans le sens indiqué ci-dessus ?
***
Source : Osko: Mayor Claridad En La Falsa Resistencia – Mons. Williamson Ha Hablado | Radio Cristiandad
Traduction Le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
[1] Chanteur et musicien argentin contemporain.
Le site “la foi.fr” est nocif pour votre foi !
Le site “la foi.fr” est nocif pour votre foi !
Le site “la foi.fr” (de création récente, oct. 2011), qui véhicule l’hérésie feeneyiste (nous y reviendrons), est dangereux car il diffuse dans notre langue les erreurs et hérésies de Michael et Peter Dimond…
Comme nous vous l’avons dit dans notre précédent article :
Jérémy, “le pape de Genève” du site « www.la-foi.fr » et sont
« Faux problème sur l’Una Cum / Non Una Cum »
Michael et Peter Dimond du “Monastère de la très Sainte Famille” (MHFM) [mettent en danger votre foi] car leur travail sert à commencer de comprendre l’apostasie mais ensuite pour emmener dans l’impasse (encore !!!) et chez les hérétiques : donc le lecteur averti doit s’en servir pour les bases sur l’apostasie, mais sans rester dans leurs conseils car c’est une astuce pour récupérer les sédévacantistes qui ne savent pas… Et SURTOUT le lecteur ne suivra pas leur conseils concernant les sacrements, ils envoient recevoir les sacrements d’hérétiques connus (même la confession à un prêtre valide de Vatican d’Eux) !!!
Les “frères” Dimond, des laïcs déguisés en bénédictins !!!
Encore une fois…et toujours ! des faux-semblants…pour vous séduire !!!
ILS N’ONT PAS CHANGÉ !
LEUR VOIE EST TOUJOURS SANS ISSUE !
Ils n’ont Pas Changé !
Leur Voie Est Toujours Sans Issue !
Nos chers abbés “anti-ralliéristes” viennent de nous pondre une sorte de communiqué dont les termes ne souffrent guère de ce mal qu’on appelle l’ambiguïté !
Nous avons le plaisir d’apprendre qu’il existe deux sortes au moins de sédévacantismes… le simple (“modéré” !!!) et le dogmatique. Le simple ne condamnerait en fait personne et n’affirmerait pas la vérité…comme certaine ! Et donc pourrait coexister dans une amicale promiscuité avec nos chers résistants, ce qui leur conviendrait tout à fait !
On ne sait s’il faut hésiter entre un fou-rire nerveux, à une telle aussi grotesque lecture, ou considérer sans rire, du haut de notre intransigeance dogmatique de « sédévacs de la pire espèce » (appellation dont me gratifia un énergumène conciliaire qualifié de “chercheur” sur un blogue de “la fin des temps”) que le mot “lefebvriste” est devenu un gros mot, voire une insulte de 1ère classe !
Les “ponts sont donc coupés” entre les Abbés et nous car au fond, comme pour tous les autres, ils savent pertinemment que le seul et véritable ennemi capable de leur faire et du tort et de l’ombre, ce sont les sédévacantistes (dogmatiques !!! sic!)
Et nous retrouvons le même et sempiternel refrain sur le manque de charité qui semble, pour ces messieurs caractérisé par des « jugements à l’emporte-pièce » !!!
La conclusion est bien entendu sans appel, conformément à un syllogisme grossier qui veut que là où il y manque de “charité” (définition ?), il y ait des jugements à l’emporte-pièce, jugements qui sont donc générés obligatoirement par l’erreur…qui elle-même relève du manque de charité…etc… et blablabla !
J’écrivais récemment que le traditionalisme, sous toutes ses formes, patauge dans l’informel et l’approximatif…mais là nos bons abbés résistants deviennent tout à coup très dogmatiques et très clairs pour nous délivrer leur parole d’évangile : Le Sédévacantisme Est Dans l’Erreur.
Nous, au moins, n’avons pas ce privilège d’être dans l’erreur au plan théologique, comme vous Messieurs les Abbés, puisque notre seul crime est en fait un manque de “charité”…selon la conception qu’en ont tous les libéraux et semi-libéraux.
Nous ne sommes donc pas dans « la bonne ligne et le bon esprit », ce que nous savions depuis fort longtemps !!! Et en plus nous avons l’audace d’en tirer quelque gloire non pour nous-mêmes, instruments misérables, mais pour la vérité et la foi de toujours de l’Église.
Le fin mot de ces messieurs semble résider dans leur axiome de base « nullam partem« , axiome bien pratique pour ne tirer aucune conclusion qui s’impose à toute âme de bonne volonté.
Mais comme nous sommes, paraît-il, une « vraie boîte de Pandore », chacun viendra y puiser ce qu’il voudra, quand il voudra et comme il voudra ! Mais surtout n’allons chercher aucune vérité pour sauver notre âme, nous mériterions alors ce qualificatif d’infâmie qui nous réduit à n’être qu’une « opinion théologique« …
Bref ! Nous sommes condamnés sans appel, car « mauvais pour les âmes » (sic!).
Après une telle sentence, il n’y a plus rien à ajouter…
« C’est l’erreur plus que le vice qui les a perdus.
Le vice et même le crime ont des limites, l’erreur n’en a pas.
Il faut donc dire la vérité sans finesse, ni stratégie habile. »
Mgr Delassus, Semaine Religieuse de Cambrai, 1884, p. 735
Un terrible châtiment !!!!
(document à lire avec attention )
pour information……
Un terrible châtiment, celui de l’aveuglement spirituel, touche les prêtres traditionalistes de plein fouet ! Lisez plutôt et notamment tout le délirant chapître mis en encadré rouge par mes soins ! (Y aller directement)
Source : “Avec l’Immaculée” (les anti-ralliéristes de la F$$PX)
Jean-Paul II était-il franc-maçon ?
Il semble bien que tous les papes depuis Vatican II soient francs-maçons (ici, “Avec l’Immaculée” découvre l’Eau-Chaude !!!), sauf Jean-Paul Ier (c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été assassiné, le soir du jour où il avait signifié leur renvoi à deux francs-maçons, Marcinkus et Villot). Les preuves selon lesquelles Jean XXIII et Paul VI étaient francs-maçons abondent. (cf. ici, ici, ici). Après Jean XXIII et Paul VI, étudions Jean-Paul II. Jean Paul II est arrivé après l’assassinat de Jean-Paul Ier, ce qui n’est déjà pas bon signe. C’est lui qui a lancé les cérémonies sacrilèges d’Assise, en 1986. On sait que le but de la franc-maçonnerie est de fondre toutes les religions en une seule religion mondiale et c’est le but poursuivi par les réunions d’Assise. C’est Jean-Paul II qui a instauré le nouveau code de droit canon (1983). Mgr Lefebvre (qui fut lui-même ordonné et consacré Évêque par un F∴M∴ notoire !!!) disait que ce nouveau code de droit canon, (appliqué dorénavant par Mgr Fellay pour le renvoi des prêtres de la Fraternité), était pire que Vatican II.
C’est aussi sous le pontificat de Jean-Paul II qu’a été changé le serment demandé aux prêtres avant leur ordination. Mgr Lefebvre a dit lors de son jubilé au Bourget : « La nouvelle profession de foi qui a été rédigée par le cardinal Ratzinger contient explicitement l’acceptation du Concile et de ses conséquences. (…) Comment pouvons-nous l’accepter ! » (Le Bourget, 19 nov. 1989)
« C’est un fait très grave. Car il demande à tous ceux qui se sont ralliés, ou qui pourraient le faire, de faire une profession de foi dans les documents du Concile et dans les réformes post-conciliaires. Pour nous, c’est impossible ». (Fideliter, janv. 1991, n°79 p. 4)
« Telle qu’elle est, cette formule [de la profession de foi] est dangereuse. Cela démontre bien l’esprit de ces gens avec lesquels il est impossible de s’entendre ». (Fideliter n°70 p. 16, juillet 1989 ; n°73 p. 12 et n°76 p. 11)
Mgr Lefebvre, à la fin de sa vie, a parlé de l’esprit du concile Vatican II en l’associant à l’esprit de Jean-Paul II. C’est à propos du concile et de Jean-Paul II qu’il a parlé d’une perversion totale de l’esprit : Voici un passage de la conférence du 6 septembre 1990 à Écône :
« Ce combat entre l’Église et les libéraux modernistes, c’est celui du concile Vatican Il. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Et cela va très loin. Plus on analyse les documents de Vatican II et l’interprétation qu’en ont données les autorités de l’Église, plus on s’aperçoit qu’il s’agit non seulement de quelques erreurs, l’œcuménisme, la liberté religieuse, la collégialité, un certain libéralisme, mais encore d’une perversion de l’esprit. C’est toute une nouvelle philosophie, basée sur la philosophie moderne du subjectivisme. Le livre que vient de faire paraître un théologien allemand, et qui, j’espère sera traduit en français afin que vous puissiez l’avoir en mains, est très instructif de ce point de vue. Il commente la pensée du Pape, spécialement une retraite que, simple évêque, il prêcha au Vatican. Il montre bien que tout est subjectif chez le Pape. Quand on relit ensuite ses discours, on s’aperçoit bien que telle est sa pensée. Malgré les apparences, ce n’est pas catholique. La pensée que le Pape a de Dieu, de Notre Seigneur, vient du tréfonds de sa conscience et non pas d’une Révélation objective à laquelle il adhère par son intelligence. Il construit l’idée de Dieu. Il a dit dernièrement, dans un document invraisemblable, que l’idée de la Trinité n’a pu venir que très tard, parce qu’il fallait que la psychologie de l’homme intérieur puisse être capable d’arriver à la Trinité Sainte. C’est donc que l’idée de la Trinité n’est pas venue d’une révélation, mais du tréfonds de la conscience. C’est toute une autre conception de la Révélation, de la foi et de la philosophie, c’est une perversion totale. »
N’oublions pas non plus les cérémonies sacrilèges de bénédiction du pape par des sorciers Indiens d’Amérique. En voici une :
(source : site sédévacantiste Most Holy Family monastery.)
N’oublions pas le signe de Shiva qu’il s’est fait imposer sur le front, la cérémonie secrète avec les sorciers dans le bois de Lomé, le baiser qu’il a donné au Coran, la phrase sacrilège : « Que saint Jean-Baptiste protège l’Islam » etc.
Jean-Paul II avait donc une pensée maçonnique, mais mise à part son arrivée sur le siège de Pierre après l’assassinat de Jean-Paul Ier par des francs-maçons, avons-nous d’autres indices qu’il était franc-maçon ? Oui, nous en avons :
Ce document intéressant mentionne que Jean-Paul II a reçu trois fois les B’nai B’rith au Vatican : la première fois, c’était le 22 mars 1984. Le pape a, paraît-il, commencé son discours de façon originale, en nommant trois fois de suite les B’nai B’rith « Mes chers amis, mes chers amis, mes chers amis ». Le script du Vatican ne mentionne pas que le pape ait fait cette triple appellation. Mais quand on voit comment la Fraternité Saint-Pie X en prend à son aise avec les scripts, par exemple celui de la conférence de Mgr de Galarreta à Villepreux le 13 octobre 2012, on peut se dire que le Vatican est bien capable d’en faire autant avec les discours du pape. On ne voit pas pourquoi les sédévacantistes auraient inventé cette triple appellation. D’ailleurs, on voit que le Vatican s’est trompé dans la date du discours qui était le 22 mars et non le 2 mars, comme il est noté ici. Ce discours du pape du 22 mars 1984 insiste lourdement à plusieurs reprises sur les liens de fraternité et le lien spirituel (« spiritual link ») que le pape a avec ces B’nai B’rith et avec tous les Juifs en général. Vous pouvez le lire en anglais sur le lien ci-dessus. Il vaut son pesant.
Jean-Paul II faisait partie du Rotary club : Armando Corona, grand maître de la maçonnerie italienne en 1986 a dit, dans la revue officielle du Rotary italien du 9 septembre 1986, après avoir exalté « les valeurs spirituelles communes à la maçonnerie et aux Rotary Clubs », que l’excommunication à l’égard de la maçonnerie a disparu et en même temps les interdits canoniques à l’égard des Rotary clubs. Il affirme ensuite que « le pape Jean-Paul II lui-même est un Paul Harris fellow » (c’est-à-dire un rotarien). Cela n’a pas été démenti (à la connaissance du juge Agnoli, édité au Courrier de Rome). Le pape Jean-Paul II a reçu à plusieurs reprises les rotariens au Vatican et il a loué les principes de leur association. Pourtant le Père Pirri, jésuite, a dit : « le Rotary ne diffère absolument pas de la Franc-maçonnerie. » (source)
Jean-Paul II a élevé au rang de cardinal deux personnages officiellement francs-maçons, d’après la liste Pecorelli : Fiorenzo Angelini et Virgilio Noé. (source)
Non seulement on constate des indices de franc-maçonnerie chez Jean-Paul II mais aussi des indices de satanisme. Jean-Paul II a fait ce signe, soi-disant pour plaisanter, mais en fait, ce geste est très connoté :
On peut voir que ce signe est prisé par Lady Gaga :
Ici Lady Gaga le fait en dehors de l’œil.
Serge Lama qui avait fait pourtant dans sa jeunesse une chanson à la sainte Vierge
et sur la crise de l’Église le fait aussi. Son discours a changé à présent. Il est devenu mauvais.
Prions pour lui.
Jean-Paul II utilisait aussi, à la suite de Paul VI, la croix tordue, emblème de sorcellerie :
Pour en savoir plus sur cet art expressionniste religieux qui a été condamné en son temps par Benoît XV, lire cet article bien documenté avec Google traduction (nombreuses photos) : http://www.traditioninaction.org/HotTopics/c031_Cross.htm
Photo provenant de PAUL VI… bienheureux ? par Don Luigi Villa
La Croix tordue ?
Pour répondre à cette question, nous revenons à un auteur catholique, Piers Compton, et ce qu’il écrit dans son livre “The Broken Cross: Hidden Hand in the Vatican”, Channel Islands, Neville Spearman, 1981.
Ce crucifix tordu est un symbole sinistre, utilisée par les satanistes, au sixième siècle, qui a été repris au moment de Vatican II. Ce fut une croix tordue ou cassée, sur laquelle figurait un personnage répugnant et déformé du Christ. Les sorciers noirs et les sorcières du Moyen Âge en avaient fait usage pour représenter la “Marque de la Bête”.
Source : http://www.paperblog.fr/5432285/l-etoile-a-cinq-branches-la-croix-tordue-paul-vi-et-la-franc-maconnerie/#Otw3HAFA1kQCYDWl.99
Jean-Paul II a même siégé sur un trône avec une croix inversée (signe sataniste) dessinée dans le dossier. Il a porté aussi des ornements avec une croix inversée.
Source des images ci-dessous (Most holy Family Monastery) :
« The instruction of the popes
Various popes have also told us that popes can err from the Faith and should then be resisted.
Pope Innocent III († 1216) stated that a pope can “wither away into heresy” and “not believe” the Faith.
“The pope should not flatter himself about his power, nor should he rashly glory in his honour and high estate, because the less he is judged by man, the more he is judged by God. Still the less can the Roman Pontiff glory, because he can be judged by men, or rather, can be shown to be already judged, if for example he should wither away into heresy, because “he who does not believe is already judged.” (St. John 3:18) In such a case it should be said of him: ‘If salt should lose its savour, it is good for nothing but to be cast out and trampled under foot by men.’” (Sermo 4)
Pope Adrian VI († 1523) stated that “it is beyond question” that a pope can “err in matters touching the Faith”, he can “teach heresy” in decrees. He also stated “many Roman Pontiffs were heretics”.
“If by the Roman Church you mean its head or pontiff, it is beyond question that he can err even in matters touching the faith. He does this when he teaches heresy by his own judgement or decretal. In truth, many Roman pontiffs were heretics. The last of them was Pope John XXII († 1334).” (Quaest. in IV Sent.; quoted in Viollet, Papal Infallibility and the Syllabus, 1908).*
(* According to the 1907 Catholic Encyclopedia, this work was published in 1512 from the notes of his student and without his supervision, but as it saw “many editions” it would appear that the pope did not repudiate the passage as not his own, in a work attributed to him.)
Venerable Pope Pius IX († 1878) recognised the danger that a future pope would be a heretic and “teach contrary to the Catholic Faith”, and he instructed, “do not follow him.”
“If a future pope teaches anything contrary to the Catholic Faith, do not follow him.” (Letter to Bishop Brizen)
Pope Adrian II († 872) admitted that papal heresy “renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings.”
“We read that the Roman Pontiff has always possessed authority to pass judgment on the heads of all the Churches (i.e., the patriarchs and bishops), but nowhere do we read that he has been the subject of judgment by others. It is true that Honorius was posthumously anathematised by the Eastern churches, but it must be borne in mind that he had been accused of heresy, the only offence which renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings”.
However, I must disagree with Pope Adrian when he said that heresy was the only offence that justified resistance: the Saints and Doctors have informed us otherwise, as we shall see.
Further, Pope Honorius I († 638) was not merely “accused of heresy” or “anathematised by the Eastern Churches”: he was anathematised as a heretic by the ecumenical Council of III Constantinople, whose Acts were confirmed by Pope Leo II († 683).
“We foresaw that, together with them, also Honorius, before Pope of Old Rome, is cast out of the Holy Catholic Church of God and anathematized, for we have found by his writings sent to [the heretic] Sergius, that he followed the thinking of the latter in everything, and continued his impious principles. […] To Sergius, the heretic, anathema! To Cyrus, the heretic, anathema! To Honorius, the heretic, anathema!”
So we see that popes have told us that a pope can “wither away into heresy” and “not believe” the Faith; that “it is beyond question” that a pope can “err in matters touching the Faith”, he can “teach heresy” in decrees; that “many Roman Pontiffs were heretics”; that a pope may be a heretic and “teach […] contrary to the Catholic Faith”, in which case we are to follow the instruction “do not follow him”; and that papal heresy “renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings.” »
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Traduction (nos notes en vert) :
1ère déformation du texte !
« Le Pontife pourrait être jugé par les hommes ou plutôt être montré comme jugé,
s’il arrivait qu’il s’évanouisse dans l’hérésie, car « celui qui ne croit pas est déjà jugé » (Jn.3,18). »
(Innocent III, sermon 4 pour l’anniv. de sa consecr. pontif.)
Il faut donc une condition. La voici :
S’il arrivait qu’il s’évanouisse dans l’hérésie
Innocent III – Sermon 4 – L’hérésie subjective ou formelle qui se présente dans le cas d’un refus obstiné ou d’un doute concernant ce que l’on sait être d’enseignement officiel du Magistère, est indispensable pour que l’on soit considéré comme hérétique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’être pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privée, tombait dans l’hérésie, il serait tout de suite déchu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, Œuvres Complètes. 9:232.
“Un pape manifestement hérétique cesse automatiquement d’être Pape et tête de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’être chrétien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens Pères de l’Église qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Ce texte, même s’il est signalé au titre des « œuvres » du pontife, après examen très attentif, ne se trouve pas en effet cité dans le Magnum Bullarium Romanum de Cherubini.
D’après les recherches de l’abbé Zins, cette citation provient d’un ouvrage mis l’index par l’Église.
(voir la note “Rappel” ci-dessous !)
(idem…voir la note “Rappel” ci-dessous !)
Les théories des ennemis de l’Église à propos des Papes Vigile, Honorius ou saint Libère ont été réfutées par les meilleurs historiens catholiques…
(idem…voir la note “Rappel” ci-dessous !)
Ainsi qu’on le voit…l’auteur anglo-saxon de ces lignes est un faussaire !
Rappel :
Face aux hérésies et au modernisme des prétendus « papes » qui se succèdent sur la chaire de Pierre depuis Vatican II (Paul VI, J-P II et Benoît XVI), certains prétendent qu’il est possible que le Vicaire du Christ puisse tomber dans l’hérésie. Ainsi, pour tâcher de prouver ses dires, l’abbé Boulet (F$$PX) dans une de ses études en 2004 se base essentiellement sur des propos qu’aurait tenus le Pape Adrien VI († 1523). Le site LaQuestion vient récemment d’y faire référence afin de réfuter la position « sédévacantiste ». Voici cette fameuse citation :
« Si dans l’Église Romaine, on considère la tête ou le pontife, il est hors de question qu’un Pape peut errer dans les domaines touchant à la foi. Il le fait quand il enseigne une hérésie par son jugement propre ou par ses décrets. En vérité, beaucoup de Pontifes Romains ont été hérétiques. Le dernier en date était le Pape Jean XXII (†1334). »
Nous pouvons constater que l’abbé Boulet – tout comme le site LaQuestion – n’indique aucune source. Faut-il s’en étonner ? Non, car d’après les recherches de l’abbé Zins, cette citation provient d’un ouvrage mis l’index par l’Église. La source exacte de cette citation du pape Adrien VI est celle-ci : Quaest. in IV Sent. ; cité in Viollet, L’infaillibilité pontificale et le Syllabus :
Par ailleurs, l’abbé Belmont réagit à l’époque en écrivant un article dans son bulletin Notre-Dame de la Sainte Espérance, (n° 219) :
« En vérité, c’est chez les ennemis de l’Église qu’on trouve citée cette (prétendue) déclaration d’Adrien VI. Ainsi dans la justification des évêques schismatiques d’Utrecht :
« Déclaration des évêques de Hollande adressée à toute l’Église catholique et acte d’appel des bulles d’excommunication lancées contre eux par Léon XII les 25 août 1825 et 13 janvier 1826 ». En vérité, ces révoltés ne mettent pas dans la bouche d’Adrien VI le nom de Jean XXII, que l’auteur canadien place [sans vergogne] à l’intérieur de ses guillemets.
On trouve encore le texte latin de cette « citation » dans une histoire protestante des dogmes chrétiens (celle d’Eugène Haag) et ce texte latin porte : plures enim fuerunt pontifices romani hæritici, ce qui en vérité veut dire plusieurs, et non pas beaucoup.
En vérité, on retrouve cette citation chez les gallicans de tout poil, trop contents de l’aubaine.
En vérité, aucun de ceux qui citent ce texte ne fait référence à un acte pontifical. Il semble plutôt qu’ils l’attribuent à un livre publié par Adrien VI (Adriaan Florensz) De ministro Confirmationis (sent. iv, art. 3) que d’ailleurs ils citent de seconde main (au mieux) à travers l’historien Jean de Launoi, qui fut le maître ès gallicanismes de Bossuet au collège de Navarre, et un précurseur des encyclopédistes.
Pour ma part, je n’ai rien trouvé de semblable ni d’approchant dans mon Grand Bullaire Romain. »
Mais ce n’est pas tout. L’abbé Boulet et le site LaQuestion tentent de nous faire croire que « le Bienheureux (sic!) Pape Pie IX (†1878) a reconnu le danger qu’un pape soit hérétique et « enseigne (…) contrairement à la foi Catholique », et il a ordonné: « ne le suivez pas ». Il dit encore : « si, dans le futur, un pape enseigne quoi que ce soit contre la foi Catholique, ne le suivez pas. » (Lettre à Mgr. Brizen). »
Étonnante déclaration du Pape qui a promulgué le dogme de l’infaillibilité pontificale ! Il s’agirait d’une lettre que le pape Pie IX aurait adressée à un certain Mgr Brizen. Là encore, aucune référence donnée. Rien d’étonnant puisque, après de longues recherches, nous ne trouvons aucune trace d’un Mgr Brizen au XIX° siècle ! En revanche, sous le pontificat de Pie IX, un diocèse portait comme nom « Brixen », diocèse ayant eu deux évêques : Mgr Bernhard Galura (év. de 1829 à 1856) et Mgr Vinzenz Gasser (év. de 1856 à 1879).
M. l’abbé Belmont :
« En vérité, le Canadien, qui prend ce texte à son compte, ne cite pas un seul fait : ce serait dangereux, ses lecteurs pourraient aller vérifier ; on est prié de le croire sur parole. Voilà quelqu’un qui insulte l’Église, et il voudrait qu’on le croie sur sa seule parole. C’est une sorte de cléricalisme à rebours.
Non seulement ce serait dangereux de citer un nom, mais il faudrait aussi en être capable. Les théories des ennemis de l’Église à propos des Papes Vigile, Honorius ou saint Libère ont été réfutées par les meilleurs historiens catholiques, en particulier par Dom Guéranger (La Monarchie pontificale ou encore Défense de la sainte Église romaine). Quant à Jean XXII (le Pape qui a canonisé saint Thomas d’Aquin), il s’agit d’un fameux sermon qui mit la chrétienté en feu, mais qu’on ne peut déclarer hérétique, sinon par anachronisme.
L’auteur canadien appartient à ces gens pour lesquels la théologie consiste à tenter de prendre leur Mère en défaut, je veux dire à chercher (et à prétendre trouver) des exemples historiques dans lesquels l’Église se serait trompée, afin d’y découvrir un prétexte à faire ce que bon leur semble – c’est-à-dire n’importe quoi. Ce n’est pas de la théologie, c’est de l’impiété.
Tout cela est malhonnête et d’une nullité affligeante.
Voici un exemple de cette nullité : le « Mgr Brizen », appelé au secours comme destinataire d’une lettre de Pie IX, n’existe pas. Il s’agit de Mgr Vincenz Gasser (1809-1856-1879) prince-évêque de Brixen ou Bressanone (Tyrol du sud, aujourd’hui en Italie). Et la lettre que Pie IX est censé lui avoir adressée est inconnue au bataillon : serait-elle, elle aussi, le fruit d’un cauchemar qui a impressionné un esprit faible ? »
Notre-Dame de la Sainte Espérance, (n° 219)
Affligeant ! Aller chercher des prétendues déclarations chez les ennemis de l’Église ou en inventer pour crédibiliser des thèses fausses, voilà où mène le combat de ceux qui rejettent coûte que coûte la position catholique dite sédévacantiste !
« Un Pape peut enseigner des hérésies » nous dit-on. Non ! Aucune déclaration sérieuse de Papes ou de docteurs de l’Église ne peut être trouvée en faveur de cette affirmation car le Pape « est toujours pur de toute erreur doctrinal […] sa foi est à jamais indéfectible » (Constitution dogmatique Pastor Aeternus – Concile Vatican [le 1 est superflu !!!]).
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À suivre… avec un article intitulé « contre-poison » afin de pouvoir répondre aux criminelles et sacrilèges allégations des prêtres traditionalistes (et anti-ralliéristes !) de la Fraternité.