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Nouvelle Réfutation des « coquins d’Avrillé »…

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Encore eux ! toujours eux !

« Sel de la terre » n° 91 – Hiver 2014-2015

« Sel de la terre » n° 91 – Hiver 2014-2015

 

p. 174-175 (article non signé)

Quand les prêcheurs se sont vus obligés de contredire publiquement le pape…

 

Les DOMINICAINS sont combattants de la foi. C’est leur vocation dans l’Église. Lorsque la foi est en danger, ils ont le devoir spécial de parler. Parfois, c’est un devoir crucifiant, mais c’est leur mission : ils ne peuvent rejeter leur croix propre.

C’était à Avignon, au temps du pape Jean XXII, ami et protecteur de l’Ordre Dominicain, et qui avait canonisé saint Thomas d’Aquin. En Allemagne et en Italie, les Frères Prêcheurs se faisaient les défenseurs intrépides du Saint-Siège, en face des prétentions de l’empereur Louis de Bavière. Cela avait déclenché contre eux les plus terribles persécutions : chassés de leurs couvents, maltraités, tournés en dérision, les religieux erraient comme des proscrits dans les campagnes, où les habitants n’osaient même pas leur prêter abri.

Les choses en étaient là lorsqu’un incident malheureux mit l’Ordre entre le marteau et l’enclume : le pape, pour lequel les frères enduraient mille persécutions, se mit à défendre publiquement une thèse des plus hasardeuses. Pour Jean XXII, s’appuyant sur quelques textes patristiques peu clairs, les âmes ne jouiraient pas de la vision béatifique qu’après la résurrection générale. Il avait beau déclarer que c’était une opinion personnelle qu’il soumettait au jugement de l’Église, il avait pour cette opinion toute la tendresse exclusive d’un père, et il se mit à la défendre avec une ténacité peu commune. Il y eut de grands remous, jusqu’à la cour du roi de France (Philippe VI) et à l’Université de Paris. Certains clercs se prirent à défendre le pape et en reçurent quelques avantages. Le maitre de l’Ordre, Barnabé de Verceil, arrivant à Avignon en plein tumulte, eut la franchise et le courage de manifester publiquement son étonnement et sa désapprobation d’une telle nouveauté doctrinale. Le pape le punit en lui interdisant de rentrer dans son pays – l’Italie. Deux Maitres en théologie de notre ordre, ayant pris le relais de leur Supérieur général pour défendre la vérité, furent jetés en prison.

Lutter à la fois contre l’empereur et contre le pape, contre un pape qui jusqu’ici les aimait et avait été leur protecteur, jamais les Prêcheurs ne s’étaient trouvés en pareille situation. Il faut dire qu’ils surent tenir l’équilibre : défendre le Saint-Siège en ce en quoi il devait être défendu, et sauver en même temps la vérité compromise par une opinion personnelle du successeur de Pierre, au risque de paraitre ingrats envers leur bienfaiteur. Louis de Bavière fut si émerveillé du dévouement désintéressé des frères que, malgré sa haine contre eux, il ne put s’empêcher de les admirer et de dire publiquement : « Vraiment, cet Ordre est bien l’Ordre de la Vérité ».

Comment tout cela se termina-t-il ?

Barnabé de Verceil n’en vit pas la fin sur cette terre. Il mourut en exil (à cause du pape) à Paris, au couvent Saint Jacques, le 10 janvier 1332.

Le trouble continuant à grandir, le roi de France demanda à l’université de Paris de trancher la question. Le 19 décembre 1333, vingt-neuf maitres en théologie réunis par Philippe VI au château de Vincennes, déclarèrent en sa présence et en présence d’une nombreuse assemblée de princes, d’évêques, de religieux, de fideles, que les âmes exemptes ou délivrées du purgatoire jouissaient de la vision béatifique de l’essence divine. Ils envoyèrent au pape une lettre pleine de soumission et de déférence, ne jugeant pas sa personne*, insistant même – pour le ménager – sur le fait qu’il avait toujours considéré son opinion comme privée, mais affirmant sans ambigüité qu’il n’était pas possible de la soutenir au nom de l’Église. Jean XXII fit une rétractation solennelle de sa thèse sur son lit de mort, un an plus tard, le 3 décembre 1334, en présence de cardinaux et prélats, et de notaires publics**.

 

* Ils n’en avaient pas le pouvoir : le pape ne peut être jugé par personne de son vivant. « Le premier siège n’est jugé par personne » (canon 1556 du code de Droit canon de 1917).

** Nous nous sommes inspirés, pour cet article, de l’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86.

Fin de citation de l’article du Sel de la terre

 

 

* * *

 

Réponse d’un simple laïc à l’article mensonger et calomniateur des dominicains (?) d’Avrillé, car : « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce qu’étant la Vérité même vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. » (Acte de Foi)

 

Mes Pères,

N’ayant pas et n’ayant pas pu vérifier dans l’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86, je ne sais ce que vous entendez par : Nous nous sommes inspirés, où commence, où finit l’inspiration ? Qu’avez-vous ou que n’avez-vous pas trafiqué ? Vous connaissant on peut s’attendre à tout !

 

 

 

Certains se scandaliseront des propos tenus contre des religieux d’un ordre si prestigieux et si saint …dans le passé. La vraie question à se poser est : par qui le scandale arrive ? Et donc malheur à qui ?

 

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Rivarol : Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”

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Jérôme BOURBON, dans le dernier Rivarol – N° 3152 du 31/7/2014 – à recueilli les propos de l’abbé Anthony CEKADA sur Bergo(go)glio. 

Nota :  Bien que l’abbé Cekada a publié en son temps une étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 (cf. Rore-Sanctifica) il est désolant que dans cette publication de RIVAROL celui-ci, tout en défendant la position sédévacantiste, ne précise pas (et entretient même la confusion) que l’église Conciliaire est une entité différente de l’Église catholique.

L’abbé Cekada a réalisé son étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 suite aux travaux du Comité International Rore Sanctifica :

  1. ′′Absolument Nul et Entièrement Vain′′ en 2006
  2. ′′Le Rite de la consécration épiscopale de 1968 : Un bref résumé du Problème′′ en 2006
  3. ′′Le Rite de Consécration épiscopale de 1968 : Toujours Nul et Toujours Vain′′

S’il dit bien que cette Église (en utilisant justement un “É” majuscule blasphématoire !) n’est pas catholique, que « ce que dit Bergoglio n’est pas catholique »« qu’il ne faut pas suivre Bergoglio pour rester catholique »… à aucun moment il ne précise que cette église n’est pas l’Église Catholique !

A-t-il compris le problème de l’éclipse ?

Nous regrettons donc que dans l’article que vous allez lire ci-dessous la typographie ne vous aide pas a définir clairement lorsqu’il parle de l’église Conciliaire ou de l’Église catholique… (Le problème peu venir aussi de Jérôme Bourbon & de Rivarol, auquel cas nous les encourageons à être plus précis !)

 


 

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.

Rivarol

Rivarol n°3152 du 31/7/2014 au 3/9/2014

 

Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”

 

Abbé Anthony Cekada

 

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Written by Cave Ne Cadas

août 3rd, 2014 at 3:45 pm

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Hors du concile, point de salut… ! La substitution des esprits…

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Hors du concile, point de salut… !

La substitution des esprits…

 

« Dans son allocution, l’“archevêque” Rodriguez Carballo a dit que la fidélité au concile de Vatican II constituait un élément central à la vie religieuse. «Littéralement», a dit le numéro deux de la Congrégation pour les Religieux. « Pour les religieux, le Concile est un point non-négociable. » Quiconque voit les «réformes» de Vatican II comme étant les maux affectant la vie religieuse « nie la présence du Saint-Esprit dans l’Église ». (Le blasphème ne leur fait pas peur !)

papeFrançois et “Mgr” Carballo

papeFrançois et “Mgr” Carballo

L’“archevêque” curial, “Mgr” Rodriguez Carballo, (protégé de Bergoglio…) a mis l’accent sur le fait que la Congrégation pour les Religieux est «particulièrement préoccupée» par la question. « Nous voyons des différences réelles. » Principalement parce que «plusieurs instituts» donnent une formation « non seulement pré-conciliaire, mais une formation anti-conciliaire » à leurs progénitures religieuses, dit “Mgr” Carballo.

« Ceci n’est pas permis, c’est-à-dire, de se tenir hors de l’histoire. C’est quelque chose de très préoccupant pour nous au sein de la Congrégation. » Une «préoccupation» qui est évidemment partagée par le préfet de la Congrégation pour les Religieux, le “cardinal” João Braz de Aviz. Aussi par le “pape” François ? Il y a quelques indices…

 

Source : Notions romaines | Mgr Rodriguez Carballo : « La fidélité au Concile est non-négociable »

NB : Notions romaines est un site (blogue) de ralliés… et le frère franciscain José Rodriguez Carballo, qui est secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique EST un simple laïc déguisé en…(prêtre, évêque, archevêque, etc. etc. etc…) : voir son Pédigrée :

 

 

papeFrançois (Jésuite) indifférent, voire dédaigneux envers la liturgie !

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Un conciliaire, Mr Florent Husson, nous explique ici pourquoi papeFrançois est indifférent, voire dédaigneux envers la liturgie ! C’est, dit-il, :

« Le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans, car cela ne date en rien du concile Vatican II, leur défaut depuis leur fondation donc, c’est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, et il faudra faire avec… »

* * *

Mr Florent Husson : “La barrette de St Pierre des Latins” Les Jésuites et la liturgie

SOURCE – “Abbé” Florent Husson – ‘La barrette de St Pierre des Latins’ – avril 2013


Les Jésuites et la liturgie

Des auditeurs attentifs au sermon du premier dimanche de la Passion m’ont demandé d’expliciter les propos que j’avais alors tenus : « Le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans, car cela ne date en rien du concile Vatican II, leur défaut depuis leur fondation donc, c’est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, et il faudra faire avec… ». Ce jugement a semblé péremptoire à certains, mais il est fondé sur 500 ans d’histoire…

Après les premières apparitions « liturgiques » du Pape François (je dois avouer que l’absence de numérotation fait bizarre, et qu’il est difficile de dire « de François » comme nous disions « de Paul VI, de Benoît XVI »), certains journalistes catholiques ont hissé haut le pavillon de leur jubilation de voir disparaître les fastes rétablis par Benoît XVI, car pour être « un Pape des pauvres », il faut donc, selon leur esprit mal (in)formé, être un « Pape a-liturgique », voire « anti-liturgique ».

D’abord ils oublient le soin qu’apportait Saint François d’Assise à la liturgie (1), confondant selon l’idéologie des années 70 amour des pauvres et misérabilisme, ensuite ils oublient que le nouveau Pape est un jésuite.

Et c’est bien là réellement le fond du problème…

Benoît XVI, profond théologien dont la spiritualité était marquée tant par la patristique que la liturgie, avait des racines aux antipodes de la spiritualité des Jésuites.

En effet, la Compagnie de Jésus fut fondée par Saint Ignace de Loyola et reconnue par Rome en 1540 : nous sommes en plein dans le règne de la devotio moderna, cette dévotion née avec l’Imitation de Jésus-Christ (2), un chemin spirituel qui privilégie l’individualisme à la piété populaire du Moyen-Âge.

Les grands de ce monde, à la fin du Moyen-Âge, disaient encore le bréviaire liturgique, nous connaissons nombre de manuscrits comme les « Grandes Heures », et donc ils vivaient spirituellement en union avec l’Église et tous les chœurs de moines, moniales, religieux et chanoines qui chantaient l’office.

Or la devotio moderna va faire disparaître cette union, chacun aura désormais son livre de spiritualité qui lui plaît le plus, et selon les époques, qui l’Imitation, qui le Combat Spirituel de Scupoli (3), qui l’Introduction à la vie dévote de Saint François de Sales (4). C’est l’époque qui verra les fidèles à la Messe faire leurs propres dévotions privées, ne s’occupant guère du célébrant sauf à la consécration et aux élévations.

Saint Ignace est donc totalement imprégné de cet esprit qui est de fait la mentalité de l’Église au XVIème siècle, et ses Exercices Spirituels dont il commence l’écriture en 1523 l’attestent. Tous ses efforts personnels sont tendus vers les études et les exercices spirituels. Et cela transparaît en 1539 dans l’esquisse des statuts de la future Compagnie, quand, à côté de l’obéissance à un Préposé général et l’exaltation de la pauvreté, on trouve le refus du cérémonial monastique, et en particulier de la prière collective. Si on lit bien Saint Ignace, on en arrive à avoir l’impression que l’examen de conscience est plus important que l’assistance à la Messe.

Malheureusement, le Pape Paul III, en approuvant la compagnie, va entériner ce choix d’Ignace, et fera des Jésuites le premier ordre religieux dispensé de la liturgie communautaire, véritable anomalie depuis les débuts des ordres religieux dans l’Église au IVème siècle.

On lit dans les constitutions jésuites : « Parce que les occupations qu’on prend pour aider les âmes sont de grande importance, qu’elles sont propres à notre Institut et très nombreuses, et que d’autre part notre séjour en tel ou tel lieu est précaire, les Nôtres n’auront pas l’office du chœur pour les heures canoniales ni pour chanter des messes ou d’autres offices ; car pour ceux (5) que leur dévotion (6) pousserait à les entendre, il y aura abondance de lieux où ils satisfassent leur désir. Quant aux Nôtres, il convient qu’ils s’occupent de ce qui est davantage propre à notre vocation (7), pour la gloire de Dieu ».

Et en ce qui concerne l’apostolat : « Si, dans certaines maisons ou dans certains collèges, on jugeait que cela conviendrait, on pourrait, à l’heure où il doit y avoir dans l’après-midi une prédication ou un enseignement, ne dire que les vêpres pour retenir le peuple avant ces enseignements ou ces prédications. On pourrait aussi le faire habituellement les dimanches et jours de fête, sans musique d’orgue ni plain-chant, mais sur un ton qui soit religieux, agréable et simple. Et cela, parce que et pour autant que l’on jugerait que le peuple serait par-là porté à fréquenter davantage les confessions, les sermons et les enseignements, et non pas pour une autre raison (8) ».

Donc il n’est pas question de former le Jésuite à l’Ars celebrandi, c’est-à-dire la capacité de célébrer dignement : le Jésuite dit son bréviaire seul et les Messes sont réduites à leurs plus simples dispositions liturgiques : « Pour les Messes plus importantes que l’on dira, quoique simplement lues, il pourra y avoir, en considération de la dévotion et de la convenance, deux servants vêtus de surplis, ou un seul, selon ce qui pourra se faire dans le Seigneur ».

Pas de Messes chantées, et encore moins de Messes solennelles.

Mais en plus, la liturgie communautaire pour les fidèles confiés à la charge des Jésuites n’a de sens que si elle amène « à fréquenter davantage les confessions, les sermons et les enseignements ».

Saint Ignace voulait des soldats pour les missions étrangères, l’éducation des jeunes, l’instruction des pauvres. Et il est manifeste que face à l’hérésie protestante, l’Église avait besoin de soldats. Mais c’est oublier que les moines « traditionnels » avaient été aussi des soldats car c’est eux qui évangélisèrent l’Europe ! Et des religieux comme les Capucins, fervents fers de lance de la lutte anti-protestante (il suffit de voir l’action de Saint Laurent de Brindes, Docteur de l’Église, ou le martyre de Saint Fidèle de Sigmaringen, massacré par des réformés) n’ont abandonné ni l’office choral, ni les solennités liturgiques (9)… et pourtant… c’étaient des franciscains (10).

De plus, comme l’indique le paragraphe des Constitutions sur la liturgie dans l’apostolat, on s’aperçoit que pour un Jésuite, la liturgie n’est qu’un moyen, un outil.

Et cela donnera lieu au XXème siècle à la grande « hérésie » liturgique qui veut faire de la Messe une simple catéchèse, et non plus, comme l’enseigne le concile Vatican II, « la source et le sommet de la vie chrétienne ». C’est ainsi qu’entre deux guerres, les nombreux Jésuites aumôniers scouts (n’oublions pas que le Père Sevin était Jésuite) posèrent les prodromes de la réforme liturgique, réforme à but uniquement pastoral et catéchétique.

On comprend donc pourquoi le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, sauf quand ils peuvent l’utiliser dans un but de formation.

Certes, il y a eu de célèbres liturgistes Jésuites, comme le Père Jungmann. Mais quand on lit leurs ouvrages, on s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de théologie liturgique, mais qu’en bons universitaires et scientifiques, ils s’appliquent à étudier les rites et les prières comme un chirurgien étudierait le corps humain, et leurs ouvrages sont sans âme, ni spiritualité.

Alors, ne demandons pas à un Pape Jésuite, héritier d’une telle tradition, d’être un bon liturge… Il ne le sera pas, non par parti-pris, mais par formation, je dirai même par constitution.

 

Florent Husson.

 

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Ndlr du CatholicaPedia :

Mr Florent Husson est un simple laïc officiant de manière “extraordinaire” dans le diocèse de Nancy et de Toul…

Ces prétendus abbés qui portent la soutane et font profession de célébrer la messe de Saint Pie V, ne sont en réalité, le sachant ou non, que de simples laïcs, entièrement démunis de tout véritable pouvoir sacramentel et sacrificiel.

Les prétendues messes qu’ils disent dans le rite de Saint Pie V sont absolument invalides et leurs fidèles n’y adorent que du pain, tout comme restent sacramentellement invalides les pseudo-absolutions qu’ils délivrent.

Annuaire diocésain Nancy

Diocèse de Nancy et de Toul

 

M. l’abbé Florent Husson

Année de naissance : 1967

Année d’Incardination : 1993

Année d’Ordination : 1994

Année de dernière nomination : 2007

chargé de la célébration de la messe dominicale selon l’Ordo Missae de 1962

167 avenue de Strasbourg – 54000 Nancy

abbefh@gmail.com

Prêtre coopérateur

Saint-Pierre – Notre-Dame de Bonsecours

 

http://nancy.annuaire-eglise.net/displayElem.php?a=nancy&get=unitorg&id=40

http://nancy.annuaire-eglise.net/getxml.php?a=nancy&get=personne&id=873

* * *

Coat_of_arms_of_Franciscus

 

* * *

Nous vous proposons maintenant de visionner une “ordination” totalement invalide d’un jésuite à Marseille par l’abbé aposta Georges Paul Pontier (voir son pedigree ici) :

sj_france_une

Source : http://www.jesuites.com/2013/04/ordination-dun-jesuite-a-marseille/

Voir aussi :
A Marseille, les jésuites sont dans la ville  (Article dans le journal La Provence)

Marseille_les-jesuites-sont-dans-la-ville

 


[1] Saint François d’Assise, epistola ad cleros.

[2] Date de composition et auteur contestés, entre la fin du XIVème siècle et le début du XVème siècle.

[3] 1588

[4] 1608

[5] Les fidèles

[6] La liturgie est donc une affaire de dévotion privée, non « d’Église ».

[7] Le culte divin, premier devoir d’un prêtre, n’est donc pas la vocation d’un Jésuite…

[8] La liturgie n’a donc pas de valeur en soi.

[9] Dans les limites permises par le fait qu’un couvent ne reçoit en général pas plus de douze religieux, ce qui limite bien sûr le déploiement de la liturgie. Le Cérémonial capucin prévoit par exemple des Messes non chantées avec encensement.

[10] Les Capucins sont une branche de l’Ordre franciscain, fondée au XVIème siècle pour un retour aux origines radicales de la Règle de Saint François.

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 12th, 2013 at 2:42 pm

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L’élection de François Ier le 13 mars 2013 vient accomplir la prophétie des Papes de Malachi

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Un lecteur nous écrit :

« L’élection de François Ier le 13 mars 2013 vient accomplir la prophétie des Papes de Malachi. »

Le nouvel élu n’est qu’un simple laïc ou éventuellement un simple Diacre déguisé en Pape.

Mais dans les deux cas l’ordination a été faite dans le nouveau rituel conciliaire et cela est insuffisant pour assurer la FIN de l’Église, contrairement aux papes et antipapes précédents sur la trône de Pierre. Il a rupture ontologique car le Diacre n’a pas les pouvoirs du Sacrifice du Culte Sacrificiel de Melchisédek de la Nouvelle & Éternelle Alliance. Il ne peut accomplir le Sacrifice !

Il ne possède plus ontologiquement le Sacerdoce.

 

En effet, son ordination sacerdotale a été effectuée le 13 décembre 1969 (voir Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jorge_Mario_Bergoglio et surtout Catholic-Hierarchy.org : http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bbergj.html), or selon le décret de la Sacrée Congrégation des Rites, faisant suite à l’application du nouveau rituel issu de la “Constitution Apostolique” de Pontificalis Romani recognitio, du 18 juin 1968 par Montini-Paul VI, la consécration sacerdotale (invalide) est devenue universelle et obligatoire à partir du 06 avril 1969, soit deux mois avant l’ordination du futur François Ier.

 

« Il est établi en outre que jusqu’au 6 avril de l’an 1969, dimanche de la Résurrection du Seigneur, on puisse au choix employer soit ces nouveaux rites, soit ceux contenus dans le Pontifical romain. À partir de cette date, on n’utilisera que les nouveaux rites.

Nonobstant toutes choses contraires

Rome, le 15 août 1968, en la fête de l’Assomption de la B. Vierge Marie.

BENNO, Card. GUT, Préfet de la S. Congrégation des Rites et président du « Conseil » † Ferdinand ANTONELLI Archev. tit. d’Idécra, Secrétaire de la S.C.R. »

 

Extrait de : http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/05-rite_de_paul_6-textes_de_reference/1977-pontificalis_romani_(fr)_(eveques)/1977-Pontificalis_Romani-Francais_eveques.pdf

 

Dans son commentaire de la prophétie de Malachie, en 1951, le père jésuite René Thibaut a analysé et annoncé l’extinction de la succession apostolique visible sur le trône de Pierre après le tenant de la devise “de gloria olivae” (Benoît XVI). À partir de là, selon ce jésuite (voir la page 22 de son livre “La mystérieuse prophétie des Papes”), l’Église catholique cesse de s’appeler romaine.

Livre téléchargeable ici : http://catholicapedia.net/Documents/rp_Thibaut_Rene/1951_Thibaut_Rene_La-Mysterieuse-Prophetie-des-Papes.pdf (soyez patient… 41.1 Mo)

Sa prédiction s’inscrit en contrepoint de la première déclaration de François Ier qui n’a eu de cesse de se présenter comme l’évêque de Rome le 13 mars 2013.

Dans ses commentaires, le savant jésuite annonce en 1951 que ces évènements interviendraient en 2012 ! (à partir de calculs réalisés sur la prophétie de Malachie).

Nous vivons donc un moment historique. L’Église catholique qui n’a plus de Pape depuis la mort de Pie XII en 1958, les autres ayant été des anti-Papes, est éclipsée par une église Conciliaire qui n’a plus le Sacerdoce en la personne de son chef François Ier, à partir du 13 mars 2013.

Cette rupture devant Dieu, qui a institué le Sacerdoce valide, amorce une nouvelle époque, qui peut être comparée par analogie avec la destruction du Temple de Jérusalem en l’an 70, quand les anti-Grands prêtres d’Israël, en vinrent à disparaître quarante ans après la Crucifixion, mettant ainsi un terme biologique visible au Sacerdoce d’Aaron institué par Dieu mais devenu schismatique et anti-Christ à partir du déchirement du voile du Temple lors de la mort en croix de Notre Seigneur Jésus-Christ.

En comparant ces différents éléments, tout se passe comme si, devant Dieu, la perte du Sacerdoce à la tête de l’église Conciliaire marquait un tournant définitif et le début d’une nouvelle époque et des tribulations de l’église Conciliaire.

Tout cela doit nous faire méditer le mystère de l’Incarnation et ses profondeurs, car nous sommes loin d’avoir compris ce que signifie pour Dieu, l’incarnation du Sacerdoce et l’institution des sacrements, associés à la réalité ontologique fondamentale devant Dieu. Cette réalité est d’un autre ordre que la déviance doctrinale dans la Foi. Elle semble plus ancrée encore dans la réalité de la Foi car elle touche aux fondements même de l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ, à son union hypostatique avec la nature humaine pour permettre sa Rédemption.

Ce mystère n’a visiblement été scruté ni médité par aucun clerc de la Tradition catholique. La totalité d’entre eux se refusent même aujourd’hui à simplement poser le problème.

Les hérésies de Benoît XVI pouvaient laisser penser que la page avait été tournée depuis 1958. Or, la prophétie des Papes de Malachie nous apprend que le tournant décisif est l’année 2013 avec l’élection du simple diacre Bergoglio-François Ier.

Nous pouvons désormais redouter que les châtiments ne s’abattent sur Rome et sur le reste du monde, ainsi que sur les clercs de la Tradition qui, par leur attitude obstinée, ont méprisé l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ, souverain Prêtre et source du Sacerdoce.


Pierre Hillard : Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?

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Notre ami Pierre Hillard – docteur en science politique et spécialiste du mondialisme –, porte ici dans cet article, un regard catholique sur les évènements qui se profilent à Rome.

Il est à noter que Pierre Hillard porte à la connaissance du grand publique (sur un site populaire de journalistes attachés à leur indépendance, Boulevard Voltaire) ce problème capital de l’invalidité des nouveaux rites de l’église Conciliaire et de « Pontificalis Romani » qu’a ardemment porté à bout de bras le curé Paul Schoonbroodt en patronnant les études du CIRS (Comité international Rore Sanctifica).

 

Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?

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Pierre Hillard

Docteur en science politique et essayiste.

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Alors qu’il fuyait Rome par la via Appia, Saint-Pierre rencontra le Christ qui venait en sens inverse. À la célèbre question « Quo vadis Domine ? », Celui-ci répondit qu’Il allait se faire crucifier une seconde fois. Comprenant sa faiblesse, Saint-Pierre fit demi-tour pour offrir le reste de sa vie terrestre en sacrifice pour le bien de l’Église.

Il semblerait que les traditions se perdent. Benoît XVI, préférant terminer sa vie en pèlerin, vient de démissionner. Par là-même, il désacralise la fonction. Son départ fera désormais jurisprudence. En raison des rivalités profondes entre cardinaux, le nouveau pape pourra être « remercié » aussi vite qu’un président du Conseil de la IIIe République. Les raisons officielles (santé, âge…), mais surtout les raisons officieuses seront utilisées pour changer d’employé. L’Église se démocratise et le naturalisme s’impose. Cette tendance est héritée en droite de ligne de Vatican II. Ce concile, dont le but a été d’adapter l’Église au monde, a permis de reconnaître, dans des formules lourdes de conséquences, les droits de l’homme comme la référence incontournable. Ainsi le pape Jean XXIII qui, dans son encyclique « Pacem in terris », en 1963, rappela l’importance d’une « autorité publique de compétence universelle » ainsi que la Déclaration des droits de l’homme de 1948 : « Nous considérons cette Déclaration comme un pas vers l’établissement d’une organisation juridico-politique de la communauté mondiale. » Les hommes d’Église s’engageaient dans le Nouvel Ordre Mondial et les principes d’une religion universelle.

Cependant, dans la foulée de Vatican II, un autre événement d’une importance inouïe intervint. Paul VI, dans un document du 18 juin 1968, décida — sans souci aucun de la tradition — d’un nouveau rituel des ordinations pour les prêtres et des sacres pour les évêques : le « Pontificalis Romani ». Depuis des siècles, le rituel permettant le passage de l’état de laïc à celui de prêtre, comme celui de prêtre à l’état d’évêque, était codifié. Sans jamais soulever le moindre problème. Cerise sur le gâteau, Pie XII usant de son pouvoir suprême et infaillible affirma, par la Constitution Apostolique du 30 novembre 1947, le caractère définitif et irréformable du rite d’ordination. On peut s’étonner de la modification radicale d’un rituel qui a fait ses preuves, d’autant plus que le nouveau ressemble comme deux gouttes d’eau au rituel d’ordination des prêtres anglicans. Or, ce dernier fut condamné d’une manière infaillible par Léon XIII dans son encyclique « Apostolicae Curae » en 1896. Même si le nouveau rituel a désormais cours, des théologiens réputés affirment son invalidité en raison de ses liens avec l’anglicanisme. Quand d’éminents théologiens s’opposent pour affirmer ou infirmer la validité d’un rituel, le catholique peut être désorienté car ne possédant pas les connaissances théologiques nécessaires pour y voir clair. Dans ce cas, la sagesse de l’Église enseigne que le doute invalide

Aujourd’hui, l’essentiel du clergé mondial existe selon la nouvelle forme. Or, s’il est faux, cela veut dire que nous avons affaire à de simples laïcs déguisés en prêtres, en évêques ou en cardinaux. Plus exactement, nous observons un dégradé : Jean-Paul II (ordonné en 1946 et sacré évêque en 1958 selon le rituel classique) ; Benoît XVI (ordonné en 1951 selon le rituel classique mais sacré évêque selon le nouveau rite en 1977)… ne serait pas évêque. Si nous continuons dans cette voie, le nouveau pape choisi par les cardinaux – à condition d’avoir été ordonné et sacré par le nouveau rite après 1968 – ne sera ni prêtre, ni évêque. Nous aurons affaire un simple laïc déguisé en pape. Dans ce cas, cela signifiera l’extinction de la succession apostolique inaugurée par Saint-Pierre.

Même si la Sainte Vierge à La Salette (1846) a affirmé que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist », et que « l’Église sera éclipsée », nous devons nous rappeler qu’après de nombreuses épreuves, selon les paroles du Christ : « Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre Elle [l’Église] »… Ouf !

Pierre Hillard, le 4 mars 2013

 

Source : http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/aurons-nous-affaire-a-un-simple-laic-deguise-en-pape,13312