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SUR L’INFLUENCE DU SACERDOCE…
Pour vous montrer que hier, sous la révolution, avant-hier, au conciliabule (Vatican d’Eux), aujourd’hui encore même dans le Tradition (!!!), la responsabilité première des clercs dans la destruction de la société et cela par l’observation, la réflexion d’un éminent jésuite, amoureux de trône et de l’autel : l’abbé Augustin de Barruel (dit Barruel).
Malheur à vous, scribes et pharisiens race de vipère ! vous n’éviterez pas la colère céleste.
« Quand nous donnons nous-mêmes, avait ajouté saint Grégoire, quand nous donnons nous-mêmes l’exemple de la dépravation à ceux que nous devions corriger ; quand nous péchons, nous qui devions réprimer les pécheurs, Quando ipsi peccamus qui compescere peccata debuimus ; quand au lieu de travailler au salut des âmes, nous courons après les biens terrestres, après la gloire humaine ; quand nous, qui sommes faits pour présider aux autres, nous profitons de notre rang pour nous dispenser de la loi ; quand du saint ministère nous faisons un objet d’ambition ; c’est alors que la cause de Dieu est abandonnée ? »
Le Patriote Véridique
ou discours sur les vraies causes de la révolution actuelle
Par L’Abbé de Barruel
Aumônier de S.A.S. la princesse de Conti
1789
Un article du Sel de la terre, automne 2011, avait attiré mon attention. Un discours de l’abbé Barruel est toujours passionnant. Mais ayant découvert que ce n’était qu’un des trois discours donnés dès 1789, sur les causes de la Révolution, je me mis à rechercher ce fameux Patriote véridique rassemblant les trois discours. Je le trouvai en reprint sur un site anglais.
Dès la lecture du second discours je compris pourquoi on en avait caché la teneur (même par les dominicains d’Avrillé), car il présentait combien la responsabilité du clergé primait sur toute autre explication du châtiment révolutionnaire.
Même Augustin Sicard, dans ses trois volumes si important et essentiels, consacrés à : Le Clergé de France pendant la Révolution, trois volumes (604, 499, 570 pages) n’a que quelques pages où quelques évêques avouent les responsabilités du clergé.
Un seul autre titre a développé ce thème soigneusement éludé. Il s’agit du livre remarquable et méconnu : Le Système gallican, par le M. Poitiers, chanoine de Reims (1).
Ce second discours est particulièrement d’actualité : il s’adresse aux “évêques” de Vatican II !
Voici donc ce second discours.
(…)
Louis-Hubert Remy, 21 janvier 2014
discours sur l’influence du sacerdoce sur les progrès de la corruption des mœurs et du philosophisme ;
sur la nécessité, et les moyens de réformer en France les abus du clergé.
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Nous vous proposons un nouveau format de lecture de plus en plus en vogue aujourd’hui avec le développement des Liseuses ou tablettes, le format ePub :
Vous pouvez aussi télécharger le livre complet des trois discours de l’abbé Barruel « Le Patriote véridique, ou discours sur les vraies causes de la révolution actuelle, Paris, Crapart, 1789 » :
* * *
Retrouvez la page Abbé Augustin de Barruel (1741-1820), prêtre jésuite sur le CaholicaPedia.net :
Le surréalisme de l’Abbé Arnold Trauner (f$$px – sédévac pratic’)
Dans cet article qui relève du surréalisme le plus absolu, l’Abbé Trauner invente de nouveaux concepts afin de donner une “ligne de conduite” à tous ceux qui, dans la Fraternité St Pie X veulent rester fidèles à la ligne de conduite de Mgr Lefebvre. Nous avons commenté en vert, surligné ou souligné tous les passages qui nous paraissent les plus significatifs de ce rêve éveillé traditionaliste. Chacun jugera ensuite en conscience, mais malgré cette nouvelle posture, aux formes séduisantes et intransigeantes (en apparence) l’on est légitimement en droit de redouter qu’il n’y ait aucun changement de “substance doctrinale” au sein de la FSSPX et ses différentes chapelles d’opposition. Lorsqu’un arbre est empoisonné et se meurt, ce sont toutes les branches qui sont malades et finissent tôt ou tard par mourir…
Pierre Legrand
L’abbé Trauner explique ses raisons de
quitter la Fraternité
Pour un « sédévacantisme pratique »
définition et application de ce concept
L’abbé Trauner, explique plusieurs points importants de la situation actuelle de l’Église et de la Fraternité saint Pie X et donne une ligne de conduite. (Pragmatisme, quand tu nous tiens…) Cette ligne de conduite est-elle révolutionnaire et schismatique (sic!) ou bien la sagesse même (sagesse toute humaine) ? Cette ligne de conduite est-elle différente de ce que Mgr Lefebvre prêchait à la fin de sa vie ? (poser la question, c’est y répondre !)
Mais voici la réponse qui ne tarde pas ! :
Avec l’Immaculée (1) pense que cette vision est très sage et ne diverge en rien de la ligne de Mgr Lefebvre dans son Itinéraire spirituel : « C’est donc un devoir strict pour tout prêtre voulant demeurer catholique de se séparer (une séparation c’est différent d’un divorce !) de cette Eglise conciliaire (vous noterez le E majuscule !!! Blasphématoire !), tant qu’elle ne retrouvera pas la tradition du Magistère de l’Église et de la foi catholique. » (Itinéraire spirituel, 1990, p. 29). Il s’agit de rester séparés entièrement de Rome tant qu’elle n’a pas donné des preuves fortes et évidentes de sa conversion entière… (Nous y voilà ! les mêmes erreurs engendrent les mêmes conséquences, y compris sémantiques) Cependant, l’abbé Trauner donne à cette attitude un nom qui peut faire peur (Ah ! et pour quelle raison ? devinez…) à certains : le sédévacantisme pratique. (Car nous allons le voir plus loin, il s’agit d’un leurre puisque le sédévacantisme “pratique” est un faux sédévacantisme !!!)
Définissons le sédévacantisme pratique. Est-ce un sédévacantisme doctrinal (qui s’oppose donc au sédévacantisme “pratique” !) déguisé ? (nous savons que tout déguisement dans la Sainte Église est le signe du démon, symbole du loup déguisé en agneau…) Cela veut-il dire que nous considérons que le pape n’est pas le pape ? Non, cela ne veut pas dire cela. Sur le plan doctrinal (sic!), nous ne voulons pas trancher ce problème théologique qui sera tranché plus tard par le saint pape qui reviendra après cette crise, quand la Russie sera consacrée et convertie. En attendant, nous suivons sur ce point de doctrine la fameuse lettre du 28 février 2009 de Mgr Tissier de Mallerais à l’abbé Schoonbroodt (2) :
Cher Monsieur le Curé, j’admets très bien qu’un prêtre, que des fidèles, aient des doutes sur la validité d’un pape tel que Jean-Paul II ou Benoît XVI ; Mgr Lefebvre n’en a-t-il pas eu parfois ? Mais pas plus que notre vénéré fondateur, je ne veux faire de ce doute légitime (faux-cul clérical qui se retranche derrière son fondateur !) un cheval de bataille ou une justification (ainsi sommes-nous heureux d’apprendre que l’attitude “pratique” de ce prélat n’a en fait aucune justification !) de mon action. Mon action se fonde toute entière sur le devoir du combat de la foi, selon saint Paul. (Et par voie de conséquence le devoir du combat de la foi, lui aussi, n’a qu’une justification “pratique” et hiérarchique – l’obéissance au fondateur – mais aucune justification doctrinale ! Aveugles conducteurs d’aveugles….)
Donc le sédévacantisme pratique n’est pas un sédévacantisme théorique (entre temps on évacue le terme “doctrinal” trop compromettant) déguisé. D’ailleurs, Avec l’Immaculée pense qu’il est beaucoup plus probable (que voilà une saine théologie !) que François soit pape et le considère comme tel, malgré ses hérésies… ( !!! donc rien de substantiellement différent sur le fond avec ceux qui, dans la FSSPX, veulent continuer à dialoguer avec Rome)
Ce qui est important, c’est de savoir quelle attitude avoir vis-à-vis de Rome en attendant sa conversion. En effet, que le pape soit le pape ou qu’il ne le soit pas, notre attitude doit être strictement la même : nullam partem avec les hérétiques. (Cette pensée véritablement monstrueuse montre à quel point ces clercs sont rigoureusement incapables d’abandonner les erreurs mortelles de leur secte schismatique !) Nullam partem, c’est-à-dire : « n’avoir aucune part ». « Aucune part » (mais si Rome est, malgré tout, restée catholique – hypothèse non niée absolument –, cette attitude est Impossible précisément à un catholique qui doit rester soumis au Pontife Romain ; ces clercs jouent leur sacerdoce et leur salut au poker !!! c’est dramatique !) : c’est-à-dire non seulement n’avoir aucun accord pratique avec Rome mais aussi n’avoir aucune discussion, aucune relation, tant que Rome n’a pas donné des signes de conversion multiples et évidents qui consisteront en :
— l’abrogation solennelle de Vatican II, du nouveau Magistère, de la nouvelle Messe (3), des nouveaux rites des sacrements, du nouveau Notre-Père, des nouveaux exorcismes etc. (rêvez messieurs les clercs… mais pendant que vous rêvez les apostats entraînent des millions d’âme dans la perdition…)
— le retour à la messe de saint Pie V (et non à une messe hybride “façon abbé Célier”) (4). Retour à tous les anciens rituels et anciennes prières et à l’ancien magistère. (Retour sous Pie XII (5) ou St Pie V, ??!…)
— condamnation des réunions d’Assise et de toutes les réunions interreligieuses, la condamnation de l’Islam, du protestantisme et des autres fausses religions,
— la réhabilitation du serment anti-moderniste, (et que faites-vous de votre propre serment secret au sein même de votre fraternité ?)
— l’abrogation du nouveau code de droit canon et le retour à l’ancien,
— le renvoi de la totalité de la Curie romaine et son remplacement en totalité par des personnes appartenant à la tradition sans compromission etc. (Ah….que de bonnes places à prendre en perspective….!)
— Et bien évidemment, le signe final : consécration de toute urgence de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, en union avec les évêques (lesquels ???!) du monde entier (???) dont beaucoup seront renvoyés (sic!) auparavant. Tous ceux qui refuseraient de faire correctement cette consécration seraient également immédiatement chassés ainsi que tous ceux qui refuseraient les réformes ci-dessus. (Allez ! tout le monde dehors !!! eh bien il est à craindre qu’il ne reste plus personne dans l’Église église Conciliaire !!!!!)
Pourquoi exiger ces conditions ? Parce que la sainte Vierge nous enseigne dans les règles du discernement des esprits qu’elle a donné à saint Ignace : on ne dialogue pas, on ne discute pas avec le démon. (Donc Rome EST le démon et le “pape” son grand prêtre !) Et l’histoire depuis 40 ans nous a confirmé ce sage (sic!) conseil : à chaque fois que la Fraternité ou un groupement de la Tradition a discuté avec Rome, il (lui) a fallu signer des ambiguïtés ou des erreurs graves et cela c’est toujours terminé par l’affaiblissement de la Tradition au profit de la Rome conciliaire qui récupérait une partie des nôtres. (Qui ne le sont donc plus ! faut-il rire ou pleurer ? on atteint le sommet du grotesque de la pensée cléricale…)
Les enfants de lumière, naïfs et candides, (vous ne nous le faites pas dire messieurs les clercs !!!) ne sont pas de taille (ah ça non ! cet article en est la meilleure démonstration !) à lutter avec des francs-maçons rompus à toutes les ruses. La seule façon d’être protégés d’eux, c’est de couper entièrement les ponts tant qu’ils n’auront pas donné les signes de conversion (nous y revoilà ! le malade revient à son vomissement !) énoncés ci-dessus. Sinon, c’est sûr que nous nous ferons encore tromper. (Pour être sûr, C’est Sûr !)
Il en va de nos discussions avec Rome comme du démon (savourez…savourez….) :
Rome et le démon sont comme un gros chien féroce attaché à un pieu. Ils n’ont pas le pouvoir de nous nuire tant que nous restons hors de leur portée en fuyant les occasions de péché et les discussions. Ils peuvent juste nous attirer de loin par les tentations, les appels enjôleurs et faussement amicaux. Si nous n’y prêtons pas l’oreille, rien ne nous arrivera. (Ces laïcs et ces clercs sont non seulement aveugles mais téméraires et imprudents : ce sont des vierges folles !) ; si nous faisons comme Ève, que nous nous rapprochons et que nous commençons à discuter avec le serpent sous apparence de bien, « pour le convertir » (alors comment faire pour convertir les autres démons que sont les “papes de Rome” si l’on ne peut discuter avec eux ??? Quel mystère !), nous sommes perdus. (Hélas, c’est à craindre !) Dieu nous retirera sa protection et livrés à nos propres forces, nous ne ferons pas le poids contre les forces des ténèbres. (Ça c’est sûr !)
L’abbé Trauner affirme aussi clairement que ce serait un péché (à cause de son schisme ?!) pour les prêtres de rester plus longtemps dans la Fraternité saint Pie X sans rien dire publiquement. (Eh ! oui en effet c’est impossible ! comme de se dire publiquement non una cum !…) C’est aussi ce que nous pensons.
Nous, fidèles, avons des problèmes de conscience graves à rester en communio in sacris (aller à la même messe et recevoir les sacrements) avec des gens qui trouvent que la Déclaration doctrinale du 15 avril n’a rien de mauvais (6). Tous ceux qui pensent cela sont en fait des Ecclesia Dei. (Quelle merveilleuse trouvaille mesdames et messieurs les abbés d’Avec L’Immaculée ! c’est pour nous dire ça que vous avez quitté la Frat ?!) Mgr Lefebvre disait que nous ne pouvions pas être en communio in sacris avec les Ecclesia Dei à cause, non de leur liturgie (qui est bonne), mais de leurs idées. (Ce qui ne veut pas dire que les vôtres sont meilleures, messieurs…) Or, Mgr Fellay et tous les prêtres qui soutiennent la DQA sont de parfaits Ecclesia Dei, dans les idées. (Nous sommes heureux de l’apprendre !)
Quant à Mgr Tissier, Fr Morgan et l’abbé de Cacqueray, ils nous disent que la DQA était mauvaise mais en même temps, ils condamnent ceux qui la combattent… (allez comprendre en effet !!! ) Ils soutiennent Mgr Fellay qui trouve bonne cette infâme déclaration. (Il l’a défendue dans le Cor Unum 104). Et ils applaudissent à la déclaration du 27 juin 2013 qui n’ose même pas réaffirmer que la nouvelle messe est illégitime (“invalide” vous écorcherait sans doute votre cléricale bouche !?) et qui réaffirme par contre le principe d’un accord pratique avec Rome… (Comme c’est amusant ! je viens de m’apercevoir que tout est Pratique dans la Fraternité !!!)
Mgr Tissier, l’abbé de Cacqueray et Fr Morgan sont donc d’accord avec le principe (??? pratique ?!) d’un accord avec un hérétique, François, qui souhaite que le Ramadan apporte beaucoup de fruits spirituels (mais pas de grâces ??? ) aux musulmans (à Lampedusa), qui affirme au discours du pré-conclave qu’il est mondain d’affirmer que l’Église catholique détient la vérité (c’est vrai ça, ça ne se fait plus !), et qui ne croit pas en la multiplication des pains ! (quand je vous dis que la secte conciliaire finira par mourir de faim !!!) Et pour se dédouaner de cette accusation, l’abbé de Cacqueray dit que si François concluait un accord avec nous en nous autorisant à le critiquer, (petite question en passant : François Bergoglio est-il maso ???) cela signifierait qu’il est converti ! Cela suffit ! Assez de bêtises ! (ah oui alors !!) Cette affirmation est tellement naïve (tu l’as dit et tu en as dit aussi d’autres !) et enfantine qu’on a peine à croire en la sincérité (un critère moral de premier choix…) de celui qui profère ces énormités… (Tout le problème est là !!!)
Le salut est donc dans la fuite. (Ah oui ! réflexion faite, après avoir lu tout ça, je n’ai qu’une envie moi aussi : Prendre la Fuite !) Nous demandons instamment à nos bons (sic!) prêtres de faire de nouveaux centres (una cum ? ou non una cum ?) de messe. (Ainsi la boucle est bouclée chers abbés… vous allez redevenir ce que vous n’avez jamais cessé d’être : des distributeurs schismatiques de sacrements !!! Dieu jugera. Oremus.)
Source de cette Pièce d’anthologie : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/08/labbe-trauner-explique-ses-raisons-de.html
Et c’est avec ça qu’ils veulent « sauver ce qu’il est encore possible de sauver de la Fraternité », les pÔvres…
F$$PX : Voie sans issue !!!
* * *
La Sapinière – LaSapiniere.info
le 9 août 2013
« Je suis l’appel à quitter ma maison spirituelle »
— Abbé Arnold Trauner FSSPX
[1] Ndlr : Site d’opposition au ralliement de la F$$PX créé au mois d’août 2012 (avec comme but de “sauver ce qu’il est encore possible de sauver de la Fraternité” (!!!) ) par une transfuge du Forum de la GentilLoup : “Un évêque s’est levé”, créé lui aussi en d’opposition au ralliement de la F$$PX en juillet 2012 par une ancienne de FECIT et du FC.
Tous ces « sites d’opposition au ralliement » (de la F$$PX) ont comme point commun la « tare » (congénitale) de la Frat’…à savoir : la peur du “sédévacantisme” ; les graves erreurs – hérésies – concernant le Magistère de l’Église et la juridiction universelle du pape ; le fait que le Pape peut “se tromper” ou enseigner “l’erreur” ! Etc. etc. etc…
Ils ne veulent rien changer quant à la position de la F$$PX. Ils veulent seulement en changer la tête !…
[2] Ndlr : Ils savent utiliser le sédévacantiste curé Schoonbroodt lorsque c’est à leur avantage… Source VM qui plus est ! http://virgo-maria.info/wordpress/2009/06/20/mgr-tissier-fsspx-avoue-quil-existe-un-doute-legitime-sur-la-validite-dun-pape-tel-que-benoit-xvi/
[3] Ndlr : Remarquez le “M” majuscule à messe, comme si la “nouvelle messe” (synaxe)* était la sainte Messe !…
*Définition : Synaxe – Église Catholique [Conciliaire] en France :
www.eglise.catholique.fr/ressources-annuaires/lexique/definition.html?…?
Synaxe. du grec sunaxis : réunion liturgique. Assemblée des fidèles réunis pour la prière.
[4] Ndlr : « Pipaule » (Pie-Paul) : Virgo-Maria N° 226 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/002_2007/VM-2007-02-25/VM-2007-02-25-B-00-Revolution_liturgique_des_infiltres_V2.htm
[5] Ndlr : Pie XII versus Bugnini (1962) ou vs 1950 ?
[6] Ndlr : Et être en communio in sacris avec l’« una cum fámulo tuo Papa nostro Franciscus » ? Voir : Le problème de l’Una cum
Jean Madiran est mort… Dieu a jugé…
Jean Madiran a été jugé par le juste tribunal de Dieu hier, 31 juillet 2013, à l’âge de 93 ans.
Jean Madiran, de son vrai nom Jean Arfel, était né le 14 juin 1920 à Libourne (Gironde). Journaliste et essayiste, inlassable défenseur du catholicisme traditionnel, il est décédé ce 31 juillet 2013.
Comme le souligne le rédacteur en chef de « L’homme nouveau », Philippe Maxence, « Fondateur de la revue Itinéraires et du quotidien Présent, écrivain et journaliste, Jean Madiran était un disciple de Charles Maurras, mais aussi, et peut-être surtout, d’André et d’Henri Charlier dont il a contribué plus que quiconque à faire connaître et répandre l’œuvre et ce souci péguiste de la réforme intellectuelle et morale. Le Père Bruckberger a écrit de lui qu’il continuait de porter en notre temps la voix exigeante de Charles Péguy et cet hommage était juste, venant d’un homme et d’un prêtre qui se disait pour sa part le disciple de Georges Bernanos ».
Figure intellectuelle de premier plan et homme de combat au service de l’Église et de la France, Jean Madiran laisse une œuvre riche et impressionnante ( Biographie et bibliographie. )
Dieu a jugé. Dieu jugera.
Ecclésiaste 3:17
J’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour toute chose et pour toute œuvre.
Romains 2:16
C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.
Alors que tout le tradiland lui rend un hommage dithyrambique :
Le Salon Beige : Jean Madiran, RIP
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/07/jean-madiran-rip.html
MetaBlog, abbé Guillaume de Tanoüarn : Jean Madiran est mort…
http://ab2t.blogspot.fr/2013/08/jean-madiran-est-mort.html
Credidimus Caritati, J.-R. du Cray : Jean Madiran et Mgr Lefebvre : avant de partir
http://credidimus-caritati.blogspot.fr/2013/07/jean-madiran-et-mgr-lefebvre-avant-de.html
Riposte Catholique : On lira avec intérêt le bel hommage que lui rend Philippe Maxence sur son blogue Cælum et Terra.
http://caelumetterra.hautetfort.com/archive/2013/07/31/sous-le-signe-de-la-piete-5133062.html
http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog/in-memoriam/jean-madiran-in-memoria-aeterna-erit-justus?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Riposte-catholique+%28Riposte-catholique%29
nous vous proposons de lire (ou relire) un texte de Louis-Hubert Remy, de 2001, pour remettre quelques pendules à l’heure :
JEAN MADIRAN
Reprends, menace, exhorte, avec une entière patience et toujours en instruisant
(Il Timothée, IV, 2)
Ma génération a été marquée par un certain nombre de grandes personnalités, surtout françaises. Certains noms resteront même dans l’histoire. Je pense en particulier à Mgr Lefebvre, à l’abbé de Nantes, à Jean Ousset ou à Jean Madiran. Ces caractères ont combattu plus que d’autres, ont été attaqués constamment (à tort ou à raison), parfois violemment, et ont laissé par leurs écrits et leurs positions des repères et une empreinte qu’on ne peut contester. Pour ma génération, ils furent les plus lus, les plus suivis à telle ou telle époque, dans telle ou telle situation.
J’avais treize ans, quand en 1956 Madiran fonda sa revue Itinéraires. Je la découvris vers 18 ans, ayant eu la chance, étant poitevin, de vivre avec l’équipe de Chiré. Bien sûr j’ai toute la collection d’Itinéraires de 1956 à 1986. Chaque mois nous attendions avec impatience le dernier numéro pour le dévorer séance tenante. Ce fut une des revues dont nous discutions le plus, mais ce n’était pas la seule. J’avoue que notre jeunesse fut très privilégiée. Nous lisions Bonum Certamen, Forts dans la Foi, Lectures Françaises, Lecture et Tradition, Didasco, la Pensée Catholique, le BOC, Fideliter, la CRC, Permanence, le Combat de la Foi, Introïbo, Monde et Vie, etc… Ne connaissant ni la télé ni les vidéos, nous avions le temps et le goût pour la lecture et l’étude.
Et puis, il y avait le Congrès de Lausanne ! Pour nous les jeunes c’était chaque année la grande affaire. Tous ces auteurs éminents, tous ces écrivains de renom, tous ces aînés respectés, admirés, toute cette doctrine que nous découvrions, qui enflammait nos cœurs, qui nourrissait nos intelligences, nous impressionnaient profondément. Nous étions extrêmement attachés à ces hommes. Et Madiran était un de ceux que nous préférions. Quel charme ! Quelle hauteur d’âme ! Quel écrivain ! Quel orateur ! Il incarnait pour nous l’intelligence, le savoir, la sagesse. Nous avions pour lui un mélange de vénération et d’affection. Rassemblant tant et tant de noms prestigieux dans sa revue, il nous semblait incarner celui qui combattait le mieux et qui allait nous emmener à la restauration, à la victoire.
Avant la crise conciliaire, comme nos pères, nous vivions sans souci notre vie chrétienne, avec un bon curé, un missel, un catéchisme, le Nouveau Testament, l’Imitation de Jésus-Christ. La crise nous mit dans l’obligation de choisir, de nous prononcer continuellement pour ou contre les nouveautés et donc d’apprendre. D’où des bibliothèques, plus ou moins importantes. Il fallait tout retrouver, étudier, méditer, pour comparer et choisir. Ma génération (1) a beaucoup travaillé, critiquant, cherchant, trouvant, redécouvrant, Itinéraires nous étant très utile. Nous lisions fidèlement Madiran, avec intérêt, découvrant des auteurs de qualité, des écrivains comme il n’en existe plus, des réflexions sur les événements, des jugements sur les questions brûlantes, qui nous marquaient.
Et pourtant ? Et pourtant ! Quarante ans après, ma manière de voir a bien changé et le bilan me semble moins bon.
Tout pour moi a basculé en 1974. Envoyé par Michel de Penfentenyo au PC de Jean Royer candidat à la présidentielle, j’ai vécu alors de très près les combines électorales. J’ai été vacciné à vie contre la démo(n)cratie et je me suis mis à réfléchir sur les principes fondamentaux. Déjà habitué des Exercices de saint Ignace, marqué par les méditations des Deux Étendards et des Trois classes d’Hommes, je ne comprenais pas que nos “Maîtres” ne combattent pas le vote, le seul acte de la démo(n)cratie, acte sans importance, puisque j’avais observé que tout était combiné d’avance. J’ai écrit plus longuement ce que j’avais vécu et découvert lors de cette élection présidentielle. En voici un très court résumé :
Ce n’est pas l’électeur qui choisit le futur élu, c’est le parti. Et dans le parti c’est le financier qui a le véritable pouvoir. C’est lui qui choisit les candidats. L’élu a à rendre compte non pas à l’électeur mais à celui qui l’a choisi. Le financier est le seul maître, est le vrai maître. Le vote (très rare, tous les quatre, cinq ou sept ans suivant les élections) est le seul acte demandé à chacun. Ce n’est qu’une communion au système (comme autrefois plier le genou devant Baal). Et celui qui vote, est marqué à vie, pollué dans son intelligence et même dans sa Foi. Car la démo(n)cratie est une religion, etc…
C’est ainsi que je compris qu’en politique il n’y avait qu’une seule chose capitale : le gouvernant. D’où l’importance du Christ Roi de France, seule solution demandée et voulue par Dieu. Au Jésus-Christ hors-la-loi de la Révolution française, au Jésus-Christ chassé de Son trône, il n’y a qu’une solution : Jésus-Christ Roi de France, régnant par Son LieuTenant. Je me mis alors à fouiller dans ce sens et j’ai retrouvé, de recherches en recherches, ce que j’ai appelé par la suite : l’école antilibérale.
Je connaissais bien La Mission divine de la France (2) qui m’avait beaucoup marqué. Pour moi c’était devenu la référence historique et politique. Je n’eus de cesse que de retrouver les auteurs qu’il citait. Plus tard, Jean Vaquié, m’apprit que Madiran connaissait bien tous ces problèmes. L’ayant reçu à dîner chez lui, tout au début de la création des Compagnons d’itinéraires, tous ces sujets furent abordés ; mais Madiran s’emporta et partit furieux, se déclarant ennemi farouche de ceux que l’on appelle les Providentialistes. On est obligé de constater que jamais ou presque, Itinéraires n’a cité Vaquié, Couvert, Léon de Poncins, Virion, de La Franquerie, même dans leurs travaux d’actualité. Bizarre ! Jamais ou presque ne seront cités, les Mgr Delassus, Gaume, Jouin, Lémann, les R.P. Don Sarda, Meinvielle, Aubry, Barbier, Deschamp, Ayroles, etc. Le cardinal Pie un peu, mais si mal. Bizarre ! De telles omission ne sont pas innocentes.
D’où une critique incomplète, n’allant pas à la racine des maux, d’où une analyse n’incluant pas une étude approfondie des péchés qui avaient mérité les châtiments de la Révolution française et de la Révolution conciliaire, d’où une mauvaise thérapie et des solutions très insuffisantes.
Et Madiran conseillait le vote. Ce fut pour moi, en 1974, une déception énorme. Sa dérive alla ensuite de pire en pire de l’aventure grotesque Le Pen, on voit aujourd’hui où il est tombé. Sa position avec Présent était inévitable car ses principes politiques étaient faux. Il parlait du moindre mal, qui est toujours un mal, surtout dans le domaine politique. Trop marqué par les néo-thomistes style Maritain (3) trop parisien (4), trop intellectuel, trop universitaire, il lui manquait trop d’autre chose, surtout au niveau des principes. Comme je le sentais et le découvris plus tard avec Mgr Delassus dans Vérités sociales et erreur démocratique, Madiran avait tout faux en politique.
Puis je remarquais qu’il ne parlait jamais d’autres aspects de la vérité que je découvrais chez d’autres auteurs (en particulier l’équipe Barruel que je fréquentais à Lyon). Très marqué par la Méditation des Deux Étendards, je constatais qu’il n’y avait jamais aucun article sur la démonologie, sur la contre-église, sur l’ennemi, sur le complot, pas même sur le problème juif et franc-maçon. En 30 ans d‘Itinéraires, rien sur ces sujets ! Pas d’ennemis, ou pas les vrais. Certes il dénonçait le communisme, mais pas le financier du communisme, pas les vrais maîtres du communisme. Certes il dénonçait le naturalisme, mais pas le libéralisme autrement plus important puisqu’il concilie l’erreur et la vérité. Comment ne pas se poser alors de graves questions sur son ambition d’une réforme intellectuelle et morale ? Comment prendre au sérieux ce désir de refaire une élite alors que l’essentiel n’était pas abordé.
Toutes ces réflexions m’amenèrent à relire leur maître, Maurras, et à conclure que c’était lui le grand responsable de la déformation de toute cette génération. Ils étaient tous tordus, passant à côté de l’essentiel. Jean Vaquié m’avait dit : le grand problème c’est Maurras. Ma génération n’a pas pu l’attaquer, ce sera à votre génération de le faire. Tant que ses idées régneront, il n’y aura aucune restauration possible (5). Maurras était l’anti-Christ Roi de France, et son combat mutilé de l’approche surnaturelle, ne pouvait qu’aboutir à un échec. Au lieu de s’appuyer sur Dieu, on s’appuyait sur des forces humaines. Au lieu de combattre Satan, on combattait ses troupes apparentes, oubliant les occultes.
En découvrant l’école antilibérale, j’avais trouvé les vrais maîtres, eux qui avaient tout étudié, annoncé et résolu, grâce aux bons principes naturels et surnaturels qui manquaient tant aux autres. Au fur et à mesure que je les étudiais, je comprenais pourquoi on les avait occultés, pourquoi on avait fait disparaître et leurs œuvres et leur nom, car tout leur donnait raison (6). Je comprenais les attaques, la destruction que nous vivions et combien les faux maîtres nous conduisaient dans une impasse. Si autrefois il me semblait qu’il y avait quelques bonnes pages dans leurs écrits, quelques bonnes critiques, quelques bonnes analyses, j’étais obligé, en les comparant avec celles des antilibéraux, de reconnaître leur médiocrité et leur insuffisance. Quant à la solution, j’en arrivais à me demander s’ils n’étaient pas complices de l’ennemi après avoir fait disparaître et oublier les bons (7). Au lieu de combattre au niveau des principes, de refuser ceux de l’Adversaire, d’enseigner les nôtres, on ne s’en prend qu’aux mauvais effets des mauvais principes. C’est un combat qui ne va que de défaites en défaites. C’est un combat sans issue qui amène au désespoir.
Mais, entre temps, j’avais perdu de nombreuses années au risque même de passer à côté de la vérité, comme ce fut, pour beaucoup de ma génération, la triste fin. Je dois aux Exercices de ne pas m’être découragé, de n’avoir pas abandonné cette recherche de la Vérité et d’avoir redécouvert toutes ces références.
Ma critique va plus loin encore. Il est évident que Madiran n’est pas un praticien des Exercices. Il ne connaît pas aussi les Trois classes d’hommes, surtout la deuxième (8) celle qui ne va jamais au cœur des problèmes. Il répétait sans arrêt : rendez-nous l’Écriture Sainte, le catéchisme catholique, la messe traditionnelle. Apparemment beau programme encore.
Madiran n’a toujours formé que des gens de la deuxième classe d’hommes. Dans la médiocrité actuelle ils passent pour savants et sages. Quand on connaît bien l’École Antilibérale, ce ne sont que des insuffisants (comme Maurras). Très influent sur toute ma génération on ne retrouve, surtout chez les clercs, que des hommes de la deuxième classe.
Trop attaché aux biens intermédiaires (comme sa clientèle bourgeoise), pas assez attentif aux fins dernières, sa notion de bien commun n’est pas assez précise. Le vrai bien commun, c’est ce qui a pour fin le salut des âmes, le salut du plus grand nombre. Il est évident alors que la fin de la démo(n)cratie est la damnation du plus grand nombre. C’est un enseignement qui lui est absolument étranger. C’est pourtant primordial. C’est un aveugle conduisant des aveugles.
L’abbé Aulagnier, grand admirateur de Madiran, qui avec ses mauvais choix sera jugé comme le fossoyeur de la Tradition (9), lui aussi aveugle conduisant des aveugles, reprend les mêmes erreurs : parler, combattre pour la messe, passant à côté de l’essentiel, la Foi. Comme ma génération a été déformée par Madiran, un des grands responsables des défaillances actuelles, on reprend Madiran pour déformer la nouvelle génération. Quand donc comprendra-t-on ? Quand donc réfléchira-t-on ?
Voici l’indispensable à retenir. Il est temps, grand temps, de dénoncer ces faux maîtres qui ont conduit leurs troupeaux à l’apostasie. Il est temps, grand temps de faire découvrir les vrais, d’autant plus que maintenant les principaux ouvrages sont disponibles aux Éditions Saint-Rémi.
Prions le Christ, Roi de France, pour que Son règne arrive ; prions la très Sainte Vierge Marie, Reine de France, qu’elle nous garde dans une Foi ferme et pure, pour mériter de vivre une éternité à adorer la Très Sainte Trinité.
Prions pour obtenir la conversion profonde du petit nombre annoncé par le vénérable Holzhauser ou Mgr Lémann, cette petite phalange des Amis de la Croix prophétisée par saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Louis-Hubert Remy, le 8 décembre 2001
* * *
Et prions aussi maintenant pour le repos de son âme…
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
[1] J’avoue que la seconde génération de la Tradition me fait pitié quand je vois l’inculture de ces jeunes. Il est vrai que lorsqu’on compare les revues d’aujourd’hui avec celles d’hier, en particulier Fideliter, on comprend pourquoi devant une telle médiocrité la seconde génération de la Tradition ne peut pas se convertir (le comble étant le livre immonde Le Dieu mortel de l’abbé Célier, ses études sur la Gnose élaborées en compagnie de l’abbé de Tanouarn, sans oublier la médiocrité des éditions Clovis). On est scandalisé de voir que de tels prêtres ne soient pas sanctionnés et de constater que les supérieurs laissent polluer, déformer, détruire quantité de jeunes qui leur sont confiés. Malheur des temps !
Dans les écoles de la Tradition, chez les filles comme chez les garçons, on n’a formé que des médiocres, des prétentieux, des matérialistes, des mondains, des libéraux. Adeptes de la télé et de la vidéo, ils ne lisent plus et sont incapables de justifier leurs choix. Même l’abbé Delagneau, qui dans ses retraites a les meilleurs, est obligé d’en convenir. Le plus grave, c’est que si une génération n’est pas enseignée, les générations suivantes sont perdues : la Tradition est condamnée à plus ou moins long terme. Que de châtiments en vue !
L’ennemi le savait bien en imposant dans les séminaires des professeurs à la philosophie douteuse, à la culture insuffisante, refusant d’étudier la démonologie, les ennemis, les causes des châtiments, le complot… Un sel affadi n’a pu que donner des clercs, des prieurés, des chapelles, des écoles de plus en plus affadis, où les paresseux (et donc prétentieux, car seule la science acquise au contact des anciens permet d’intégrer l’humilité) foisonnent, d’où le résultat actuel. Depuis 25 ans d’Université saint Pie X, on n’a pas encore vue émerger une seule personnalité d’envergure !
Tout disparaîtra inévitablement. Châtiment pour ces jeunes clercs trop souvent activistes, modernistes, orgueilleux et prétentieux. On a même l’impression qu’ils ne méditent pas.
[2] Madame de La Franquerie, son épouse, en a confié la réédition aux Ed. Saint-Rémi, BP 79, 33410 Cadillac.
[3] Un vrai thomiste, le Père Meinvielle, n’hésite pas à écrire : Maritain et ses partisans ont falsifié, au nom de saint Thomas, les principes les plus fermes et les plus indiscutables de la philosophie. Préface de Critique de la conception de Maritain sur la personne humaine. Édité en français et disponible à DPF, BP 1, 86 Chiré. Essentiel.
[4] Le Cardinal Pie employait cette formule, toujours vérifiable : A Paris, tout est mauvais, même les bons.
[5] Le combat des idées est primordial. Avant de faire le procès de Maurras (nous en avons tous les éléments, et que de mensonges nous avons découvert !) il est indispensable de connaître la vérité, occultée depuis plusieurs générations.
[6] A nous, après les avoir sortis du tombeau, de les faire connaître ; ce que nous avons commencé à faire. La tâche est immense et nous recherchons des ouvriers pour nous aider.
[7] Aujourd’hui, après les avoir redécouvert il y a plus de vingt ans, après avoir combattu pour les faire connaître, après les avoir fait rééditer, force est de constater que la conspiration du silence existe toujours. On a même vu se reformer des troupes pour les attaquer ou empêcher qu’on les lise. De quel camp sont ces gens ? Dis-moi quels sont tes ennemis, je saurais qui tu es.
[8] Rappelons que saint Ignace enseigne que la deuxième classe d’hommes ne se sauve pas, ce qui en bon français veut dire : se damne. Terrible. Faites les Exercices pour bien méditer tout cela, bien choisir, bien vivre.
[9] Demander la cassette que j’ai faite après l’édition de son livre La tradition sans peur, et plus particulièrement ce que je pense de l’abbé Aulagnier.
F$$PX : Voie sans issue !!!
Quelques “fidèles perplexes” de la F$$PX viennent d’écrire une lettre aux quatre évêques que Mgr Lefebvre a sacré il y a 25 ans, en 1988. Cette lettre circule (comme une pétition) pour récolter des signatures. Ces “fidèles perplexes” sont déboussolés et totalement ignorant des problématiques de “leur Fraternité”. Aveuglés qu’ils sont par la désinformation qui règne au sein de cette “Fraternité” et de cet horreur du “sédévacantisme” ambiant, ils n’osent même pas aller chercher les bonnes informations (et les documents essentiels) sur les sites qui les diffusent (ou les ont diffusés avant censure !)… Par là même, ils ne se rendent pas compte qu’ils sont dans une Voie sans issue !!!
Voici pour commencer leur message de présentation et d’appel :
* * *
Chers amis,
Ci-joint une lettre de supplique composée par quelques fidèles perplexes à nos quatre évêques.
Cette lettre est signée d’emblée par une vingtaine de fidèles eux aussi perplexes et qui adhèrent à notre supplique. Nous vous invitons, après lecture de la lettre, de faire de même en nous faisant part de votre souhait de compter parmi les signataires par courrier électronique suivant les modalités ci-dessous
Vous pouvez également envoyer, avec leur accord explicite, les noms de vos proches qui n’ont pas accès à l’Internet.
Nous voulons en même temps offrir aux évêques un bouquet spirituel en actions de grâces pour leur jubilé et à leurs intentions selon l’esprit de Monseigneur Lefebvre pour la sauvegarde de la Tradition catholique et le combat des erreurs modernistes mortifères. Aussi, vous pourriez nous faire part de votre offrande, ainsi que celle de vos proches, de prière et/ou de pénitence pour ce bouquet.
Bien entendu, il serait bon que beaucoup écrivent personnellement aux prélats. Notre démarche ne doit pas vous en empêcher ou décourager, tout comme les éventuelles initiatives individuelles ne sont point un obstacle à votre participation à cette initiative groupée !
Nous arrêterons la liste le 12 juin 2013. Nous avons donc une semaine pour montrer à nos évêques notre gratitude mais aussi notre grande inquiétude quant aux récents contacts avec Rome dont les conséquences sont les graves divisions qui risquent de démolir la Fraternité. Nous refusons par principe tout accord avec Rome tant que les autorités romaines ne retournent pas à la Tradition catholique et ne se détournent pas des funestes réformes conciliaires. Qu’il soit dit !
Merci de faire circuler ce message, sans oublier d’attacher la lettre en pièce-jointe, à votre carnet d’adresses largement et très rapidement avec la nécessaire discrétion dans le choix des destinataires. La lettre sera publiée sur Internet mais seulement après avoir été envoyée aux évêques. Seul le nombre de signataires sera rendu public.
Bataillons et Dieu donnera la victoire !
Dans l’attente de vous lire rapidement.
Amicalement en Jésus Christ, Sean et Carla McKenna (04 70 56 83 45)
Réponse à envoyer (faire un copier-coller par nom svp) à :
Je, …………………………………..……….. (prénom+ nom),
souhaite que mon nom figure sur la liste des signataires de la lettre à nos quatre évêques.
Offrande spirituelle : ………………………………………………………………….. .
Lettre de supplique composée par quelques fidèles perplexes à nos quatre évêques
Le 12 juin 2013
Son excellence Monseigneur Richard Williamson
Son excellence Monseigneur Bernard Tissier de Mallerais
Son excellence Monseigneur Bernard Fellay
Son excellence Monseigneur Alfonso de Galarreta
Excellences,
Le 30 juin prochain marquera le 25e anniversaire des sacres épiscopaux qui vous ont été conférés héroïquement par monseigneur Marcel Lefebvre. Son excellence lui-même qualifia son acte historique d’« Opération Survie » 1, conscient, comme il vous l’avait écrit quinze jours auparavant, que « Dieu nous a protégés en faisant que l’accord [du 5 mai 1988] n’aboutisse pas. » 2
Des catholiques pareillement conscients des graves dangers d’un tel accord ont placé leur confiance et leur foi en l’archevêque, faisant fi des accusations calomnieuses de schisme. Après tout qui avait quitté l’Église ? Non pas les accusés mais ceux qui accusent ! Un mystère d’iniquité assurément mais une terrifiante réalité.
Aujourd’hui, un quart de siècle plus tard, ces catholiques, rejoints par beaucoup depuis, restent profondément convaincus de la sagesse de Monseigneur Lefebvre dans ses tractations avec les autorités conciliaires qui autant maintenant qu’alors ont pratiquement perdu la foi catholique et s’efforcent toujours plus d’imposer à l’Église catholique les réformes non-catholiques du concile Vatican II, qui est un pacte entre l’Église et la Révolution. « De cette union adultère ne peut venir que des bâtards. Et qui sont ces bâtards ? Ce sont nos rites. Le rite de la nouvelle messe est un rite bâtard. Les sacrements sont des sacrements bâtards » 3. Aussi nous faisons pleinement nôtres plus que jamais les paroles du Supérieur Général, successeur du fondateur : « Aussi longtemps que Vatican II et la nouvelle Messe restent la norme un accord avec Rome est suicide ». 4
Excellences, nous, qui sommes remplis d’une immense gratitude envers Mgr Lefebvre et envers vous quatre, vous prions instamment d’écouter notre supplique angoissée.
Gratitude pour avoir accepté cette lourde charge qui vous a été imposée par la divine Providence et pour avoir admirablement rempli ensemble la mission apostolique qui est la vôtre. Angoisse cependant, et grande tristesse, de ne plus vous voir, à la veille de votre jubilé épiscopal, unis dans cette noble mission mais divisés par une guerre fratricide. Quelle désolation ! Quelle responsabilité !
Mgr Lefebvre vous a conjuré « de demeurer profondément unis entre vous » dans l’espérance du jour où « le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu’il la confirme » 5. Avec pareil espoir nous l’attendons toujours ce jour-là. Il sera un jour béni, mais hélas il n’y a aucun signe de son arrivée. Comme saint Joseph et la Sainte Vierge en Égypte, nous attendons le moment voulu par Dieu. Et même si nous ressentons l’angoisse que la durée d’une génération fait subir, notamment à notre foi en l’indéfectibilité de l’Église et en l’infaillibilité du magistère : comme saint Joseph et la Sainte Vierge au recouvrement de Jésus au Temple, nous ne comprenons pas.
La recherche d’un accord avec un successeur de Pierre qui poursuit résolument encore « la destruction du Règne de Notre-Seigneur » 5 nous semble clairement opposée à la position prudente que la FSSPX, chacun de vous compris, a adopté et prêché ces 25 dernières années. Et cette nouvelle recherche ne provoque-t-elle pas de considérables divisions ? En outre, il semble qu’il n’y ait pas de raison de craindre que l’absence de reconnaissance canonique par l’église « officielle » soit un danger pour notre foi : si cet état devait être un danger aujourd’hui, il doit l’avoir été depuis le début. L’était-il ? Évidemment que non ! Bien au contraire ! Les actes prudentiels de la Fraternité qui nous ont séparés de l’église conciliaire, particulièrement les sacres de 1988, ont été amplement justifiés comme ayant été absolument nécessaires à la sauvegarde de la Foi, et cette séparation a été suivie d’une telle abondance de bons fruits qu’elle semble indéniablement conforme à la volonté de Dieu. En l’absence de nécessité à se réconcilier avec ces mêmes autorités conciliaires, et en observant les fruits désastreux de désunion et de péché produits en recherchant malgré tout cette réconciliation, la raison veut qu’une telle démarche ne puisse être la Volonté divine.
Nous vous implorons donc, pour l’amour de la Sainte Trinité et le salut des âmes, d’abandonner ce qui vous et nous divise, la poursuite d’un « impossible accord » 6 trop certainement synonyme d’« Opération Suicide » 1, et d’être à nouveaux un dans votre mission providentielle pour la survie de la Tradition catholique. Dans la mesure que nous vous avons librement et volontairement choisi comme pasteurs pour veiller sur nous et nous sauver des loups modernistes et de la corruption des erreurs conciliaires, votre juridiction de suppléance sur nous n’est pas seulement légitime et bonne, elle est vitale. Nous continuerons à solliciter cette protection pastorale aussi longtemps qu’elle sera nécessaire et nous la solliciterons auprès de tout pasteur qui continue à bien vouloir reconnaitre l’état de nécessité. Lequel d’entre vous ne nous reconnaîtrait-il pas le droit de nécessité dont nous avons bénéficié jusqu’ici de par l’Église notre mère ? Ces catholiques perplexes vis-à-vis d’un accord pratique avec la « secte conciliaire » 6 en seront-ils dorénavant exclus ? Serez-vous sans pitié envers ceux qui craignent pour leur foi ? Mais, déjà, les épouvantails de schismatiques, sédévacantistes, désobéissants, brandis ad nauseam par nos ennemis depuis 40 ans, sont sur les lèvres de certains de nos pères et frères. Quel malheur ! Ces invectives étaient injustes hier, elles le sont tout autant aujourd’hui.
Puisse notre divin Sauveur vous remplir de Son infini humilité, le Saint-Esprit de Ses sept dons, Notre-Dame de son amour maternel et saint Joseph de sa prudente protection. Père Tout-puissant, que Votre règne arrive.
En les Cœurs de Jésus et de Marie, nous prions pour vous. Vos enfants dans le Christ Jésus,
PJ : la liste de n signataires de cette supplique et leur bouquet spirituel qui l’accompagne.
1 Mgr Marcel Lefebvre, sermon des sacres, 30 juin 1988.
2 Mgr Marcel Lefebvre, lettre aux futurs évêques, 12 juin 1988* (cité dans Sel de la Terre n° 28, p. 164-166).
3 Mgr Marcel Lefebvre, sermon à Lille, le 29 août 1976.
4 Mgr Bernard Fellay, Écône, 8 septembre 2006 (cité dans The Angelus, décembre 2009 p.5).
5 Mgr Marcel Lefebvre, lettre aux futurs évêques, 29 août 1987.
6 Mgr Bernard Tissier de Mallerais, sermon du dimanche de Pentecôte 2013.
NB * Nous nous étonnons de ne trouver dans aucune publication en ligne en langue française de la FSSPX cette importante lettre.
La traduction anglaise se trouve à http://www.sspxasia.com/Documents/Archbishop-Lefebvre/To_the_Four_Bishops_Elect.htm
* * *
Nous avons déjà reçu un commentaire sur ce texte par un correspondant habituel qui pointe bien “le problème” de cette lettre : « une pantalonnade de plus d’où il ne pourra rien sortir de bon ! »
Charles lien permanent
6 juin, 2013
(…) je persiste à dire et à penser que la Fraternité est l’instrument de la Providence pour châtier nos « traditionalismes », autant dans l’expression d’un cléricalisme pertinace dans ses erreurs et illusions, d’un laïcat plus ou moins mondain et/ou affectivement archaïque, mais également dans l’expression des peurs, défaillances et reculades intimes de chacun de nous…
Un catholique doit être catholique… point barre ! Tous ces mots en « isme » lorsqu’ils sont systématisés ou instrumentalisés doivent nous paraître suspects.
Je viens de recevoir d’une amie et correspondante ce document une fois de plus accablant, à l’initiative pleine de « bonnes intentions » d’un groupe de laïcs, c’est à dire de fidèles n’appartenant pas au clergé. J’en livre la teneur ici à tous nos amis et responsables de ce blog. Qu’ils ne s’en tiennent pas à une lecture pieuse et accueillante au premier degré mais qu’ils se posent la question de savoir : ce que ces gens demandent est-ce possible ? Est-ce l’expression de la vérité ? Sont-ils eux-mêmes en véritable rupture avec la ligne aberrante de la Fraternité ?
Après une simple analyse de texte, ils concluront d’eux-mêmes que cette initiative est une pantalonnade de plus d’où il ne pourra rien sortir de bon ! Comme l’on dit vulgairement… en ce qui me concerne « je ne mange pas de ce pain-là » !
En ce qui concerne la note N°2, ces aficionados de la F$$PX qui « Nous nous étonnons de ne trouver dans aucune publication en ligne en langue française de la FSSPX cette importante lettre » sont vraiment aveuglés par la désinformation qui règne au sein de cette “Fraternité” et de cet horreur du “sédévacantisme” ambiant pour ne pas oser aller chercher les bonnes informations (ou les documents essentiels) sur les sites qui les diffusent (ou les ont diffusés avant censure !)…
Ce document, la « lettre aux futurs évêques » a été divulguée par Virgo-Maria et maintenu en ligne pendants de nombreuses années avant la censure de Menzingen exercée par procès, à l’encontre du curé Schoonbroodt (†) juste avant sa mort… mais ce document est toujours néanmoins lisible « en ligne en langue française » ailleurs que sur des sites « de la FSSPX » !!!
Lettre de Mgr Lefebvre aux futurs Évêques (29 août 1987) :
http://fr.gloria.tv/?media=228419
http://www.resistance-catholique.org/analyses/2008/analyses_2008-01-06.html#Avr7
Et Charles de continuer :
Cher Cave Ne Cadas, je suis heureux que vous repreniez au compte du blog l’expression de pantalonnade… car il s’agit bien de cela ! Et il y aurait tant à dire sur ces deux textes. On y parle même de… bouquet ! Ce qui rappellera à beaucoup d’entre nous d’autres pantalonnades de fleuristes mitrés !!!….
Quelques œuvres “décalées” de Bergo(go)glio alias papeFrançois — (IV)
Les premiers shows de papeFrançois
Est-ce que papeFrançois est un bon modèle pour la tolérance zéro ?
Dans l’activité d’embrassement intense de papeFrançois dans son pontificat de “moins d’un mois”, une tendance semble se dégager : il a une préférence pour embrasser les personnes handicapés. Bien que nous soyons tous bien disposés envers leur douleur et voudrions leur donner du soulagement, la manière appropriée de le faire n’est pas nécessairement un baiser pontifical sur le visage. Une prière dite pour eux ou une bénédiction donnée sur le front semble être beaucoup plus dans l’exemple de Notre Seigneur Jésus Christ.
“Pape” François n’a pas suivi l’exemple divin et a montré, comme les photos de cette page le révèlent, une manière très discutable d’offrir la consolation. En fait, il a embrassé des enfants – handicapés ou non – sur leurs visages et leurs bouches avec un tel étalage si expansif de tendresse que celui qui voit les vidéos de ses visites populistes par la place de St Pierre peut tout bonnement se demander s’il n’exhibe pas une tendance de pédophile.
Même si ce n’est pas le cas, comme nous le souhaitons sincèrement, quel exemple donne-t-il ? Est-ce qu’il n’est pas conscient qu’aujourd’hui l’église conciliaire — qui éclipse l’Église catholique et que le monde prend pour elle — subit les conséquences ravageuses du scandale de “prêtres”, d’ “évêques” et de “cardinaux” pédophiles ?
Ce facteur a été ignoré dans l’empressement de “pape” Bergo(go)glio de sembler populaire et humble… Pour nous, Catholiques, il est chanceux que quelqu’un ait vu le dommage de ces scènes de baiser et le lui dise pour les contrecarrer. Ainsi, vendredi 5 avril 2013 (1), il a appelé le chef de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et lui a ordonné de renforcer la politique de l’église (Conciliaire) contre la pédophilie.
C’était positivement une bonne chose de faire ce contrôle des dommages. Mais si papeFrançois n’arrête pas son activité de baisers démagogiques et si les vidéos comme celle-ci continuent de se propager à travers le monde, le message qu’il envoie est, à tout le moins, qu’il n’est pas un bon exemple pour renforcer les normes de tolérance zéro de l’église Conciliaire sur les prêtres pédophiles.
Regardez cette courte vidéo :
Mc 9,41. « Mais si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît autour du cou une de ces meules que les ânes tournent, et qu’on le jeta dans la mer. »
Source Tradition in Action : http://traditioninaction.org/RevolutionPhotos/A516-PedoPope.htm
[1] vendredi 5 avril 2013
Agir Avec Détermination Contre Les Abus Sexuels
Cité du Vatican, 5 avril 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience Mgr. Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Selon un communiqué de ce dicastère, le Pape a demandé à la Congrégation d’agir avec détermination sur les cas d’abus sexuels, dans la continuité de la ligne voulue par Benoît XVI, encourageant surtout les mesures de protection des mineurs, l’aide à ceux qui par le passé ont subi de telles violences, les procédures à l’encontre des coupables, et l’engagement des Conférences épiscopales dans la formulation et la mise à jour des directives nécessaires dans ce domaine si important pour le témoignage de l’Eglise et sa crédibilité. Le Saint-Père a assuré que dans son attention et sa prière pour les personnes qui souffrent, les victimes d’abus sont présentes d’une façon particulière.
Publié VIS Archive 01 – 5.4.13
http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/04/agir-avec-determination-contre-les-abus.html
LE PERROQUET DE SURESNES EXCOMMUNIÉ !
Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer les frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray… La Sapinière (.info) nous donne ici un florilège de ses débordements dans la presse et l’Internet.
Catalogue des étrangetés de M. Jacques-Régis du Cray suivi du Décret de son excommunication
M. Jacques-Régis du Cray est un jeune historien devenu théologien du net et censeur de la Tradition. Sous divers noms, ce membre de GREC écrit très librement un peu partout : Fecit, Forum Catholique, Si scires…, Credidimus Caritati, Fideliter, La Porte Latine, Rorate Coeli…
1. Il adultère les textes de Mgr Lefebvre
Pour lui :
« la période la plus célèbre de la vie de Mgr Lefebvre nous a paru – historiquement parlant – secondaire. » [La Porte Latine, 18 septembre 2012]
La résistance à la révolution dans l’Église et l’opération survie seraient donc secondaire historiquement parlant. De qui se moque-t-on ?
M. Jacques-Régis du Cray, comme DICI d’ailleurs, ne fait référence à Mgr Lefebvre que sur des textes d’avant 1988. En bref, on loue et fait connaître « l’opération suicide » et on occulte « l’opération survie ». Sa mémoire est donc très sélective :
« Vous parlez de la dénonciation de sectes maçonniques ou sataniques au Vatican qui serait absolument nécessaire à vos yeux. Il me semble qu’elle relève justement d’un argumentaire périlleux dans la mesure où nous n’avons pas de preuves d’une grande évidence. Je n’ai guère enquêté moi-même et je n’ai pas trouvé la littérature complotiste très convaincante. Il y a certes un faisceau de soupçons qui montre que l’influence néo-moderniste au sein de l’Église est le fruit de l’ennemi commun plus que celui du Saint Esprit. Et des personnes mesurées comme NN.SS. Fellay ou de Galarreta ne se perdent pas dans ce genre d’explications qui font sombrer les esprits dans un complotisme les desservant généralement. D’une certaine manière, peu importe si la personne a fait un pacte avec le démon ou non. Le problème, c’est qu’elle nuit à l’Église et à la société. C’est ainsi que procédait Mgr Lefebvre. » [Ennemond – Fecit, 30 juillet 2012]
Avant d’écouter Mgr Lefebvre, notez bien que ces phrases assassines veulent sous-entendre que Mgr Tissier de Mallerais et Mgr Williamson ne sont pas « des personnes mesurées ». Voyons maintenant le sens de la mesure chez Mgr Lefebvre.
« Je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église. Je pense que l’on peut, que l’on doit même croire que l’Église est occupée par cette contre-Église que nous connaissons bien et que les papes ont condamnée tout au long des siècles. Et plus les choses s’éclairent, et plus nous nous apercevons que ce programme a été élaboré dans les loges maçonniques et qu’il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican. […] La liberté religieuse, c’est une idée maçonnique… La déclaration des Droits de l’Homme, l’œcuménisme… idées maçonniques… Laïcisation des États… idée maçonnique ! Ce sont des idées maçonniques ! Ils finissent par être au service de la Franc-maçonnerie, et je vous assure qu’on a vraiment cette impression et de plus en plus à Rome. » (Mgr Lefebvre, Écône, 27 janvier 1986.)
M. Jacques-Régis du Cray se surpasse quand il prétend justifier l’abbé Bertrand Lundi portant, lors de son ordination par Mgr Fellay, une chasuble brodée aux armes de Benoît XVI sous le spécieux prétexte que le Samedi Saint 1980, Mgr Lefebvre avait béni un cierge pascal portant les armes de Jean-Paul II qui était au début de son pontificat.
« En arborant le blason pontifical, l’abbé Lundi est dans la continuité de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et de son fondateur. » [Ennemond – Le Forum Catholique, 31 janvier 2013]
Là encore de qui se moque-t-on ? À quand une image du bienheureux Jean-Paul II pour le pèlerinage de Chartres ?
2. Il juge nos évêques avec une étrange légèreté.
Ce jeune homme dit de Mgr Tissier de Mallerais qu’il n’a ni « le charisme d’un leader ni l’entièreté » qu’on lui prête. Au sujet de Mgr de Galarreta : « il est discret » et « ne revendique absolument aucun pouvoir. » [Ennemond, Fecit, 19-01-2012].
« Mgr Lefebvre est un pragmatique. La seule exigence qu’il ait laissée, c’est pour les évêques la fidélité au supérieur général. » [Ennemond – Fecit, 23 avril 2012]
La seule ? Dans sa Lettre aux futurs Évêques, Mgr Lefebvre parle bien de soumission au « Supérieur Général » mais « dans la foi catholique de toujours ». Il précisait aussi de « déposer la grâce de l’épiscopat » dans les mains d’un « successeur de Pierre parfaitement catholique ». Que devaient donc faire nos trois évêques face à Mgr Fellay qui voulait se soumettre à Benoît XVI qui n’était pas « parfaitement catholique » ? Être fidèles au supérieur général ou lui résister ?
En ce qui concerne Mgr Williamson, c’est la suspicion et le dénigrement habituel. Mais pour Mgr Fellay, notre jeune homme ne tarit pas d’éloges.
3. Il favorise un culte malsain de la personnalité
« Pour ma part, je sais gré à Mgr Fellay de son commandement équilibré de ces dernières années qui a permis que la messe soit rendue aux prêtres du monde entier, qui a permis que la Fraternité soit affranchie d’une étiquette infamante. Certains le trouvent peut-être un peu lent dans ses décisions, mais le temps qu’il consacre à la réflexion est très profitable. Je dois dire que si d’autres devaient être à sa place, je ne sais pas ce qu’ils auraient donné. Être chef ne s’improvise pas. Pour gouverner, il faut être un homme de prière. Il faut savoir gérer des hommes, savoir gérer de l’argent. Dans le cas de la FSSPX, il faut être polyglotte. Il faut également avoir des notions de droit canon et de théologie. Mgr Lefebvre s’étonnait lui-même au soir de sa vie de voir ces talents réunis dans la personne de ce jeune évêque. Sans doute a-t-il des défauts, mais il est une des rares personnes à réunir toutes les qualités pour gouverner une structure comme la Fraternité. » [Ennemond – Fecit, 7 octobre 2012]
Les trois autres évêques ne sont-ils pas eux aussi « homme de prière » ayant « des notions de droit canon et de théologie » et « polyglotte » ? Pour gouverner, faut-il être aussi un homme de mensonge et de compromis ? Il semble que M. du Cray adopte la stratégie de La Porte Latine ou de Nouvelles de Chrétienté : Plus les défaillances et la duplicité du Supérieur Général apparaissent au grand jour, moins on répond aux arguments et plus on augmente le nombre et la taille des photographies de Mgr Fellay dans les publications.
4. Il défend malhonnêtement un pape moderniste
Pour M. Jacques-Régis du Cray, parler de « la Rome fornicatrice » relève de la « dérive verbale et théologique ».
« L’un des prêtres formant cette petite mouvance a parlé dans l’une de ses dernières déclarations de « la Rome fornicatrice ». Au-delà de l’impossibilité à éprouver un amour pour Rome – Rome éternelle qui, à moins d’être sédévacantiste, se perpétue en la personne de Benoît XVI – son auteur montre qu’il a malheureusement franchi la ligne rouge de ce qui est permis. » [Ennemond – Le Forum Catholique, 26 décembre 2012 : “Cette réaction de Mgr Williamson n’agit qu’à la marge…”]
Mgr Lefebvre a-t-il lui aussi, dans sa Lettre aux futurs Évêques, « franchi la ligne rouge de ce qui est permis » en parlant :
« de la Rome antichrist. Cette Rome moderniste et libérale, poursuivant son œuvre destructrice du Règne de Notre Seigneur comme le prouvent Assise et la confirmation des thèses libérales de Vatican II sur la liberté religieuse » ? (29 août 1987)
M. Jacques-Régis du Cray sait remarquer l’hétérodoxie du cardinal Martini qui ne se réfère dans ses écrits à :
« aucune allusion au paradis ou à l’enfer », qui n’emploie « dans les centaines de pages qu’une seule fois l’expression ‘péché originel’ et, lorsqu’il le fait, ce n’est pas pour signifier le péché d’Adam, mais pour qualifier ‘la rupture quasi définitive avec Israël, rupture qui est vraiment le péché originel commis au début de l’Église’ » (Côme de Prévigny – Fideliter – novembre/décembre 2012)
Mais pourquoi alors encense-t-il le philosémite Benoît XVI oubliant que ce dernier est tout aussi hétérodoxe ? Quand il s’agit de Benoît XVI, il parle de « différends » et non plus « d’hétérodoxies ». Malgré cette mémoire sélective, il n’hésite pas à donner des leçons de romanité :
« Si le seul nom ou l’image du vicaire de Jésus Christ, malgré les différends qui peuvent être réels, suscitent une répulsion plus qu’un sentiment filial, il y a danger. » [Ennemond – Fecit, 8 janvier 2013]
On lit aussi sous la plume de notre théologien du ralliement les délires suivants :
« C’était le 29 août 2005. À l’époque, deux communiqués, l’un de Rome, l’autre de Menzingen, indiquaient à l’unisson qu’il était convenu de « procéder par étapes » dans la résolution des problèmes. […] Au printemps 2012, la détermination de Benoît XVI semble être telle que la FSSPX n’aura peut-être même pas la possibilité de choisir. Le statut va lui tomber dessus, de gré ou de force. Le pape désire sa régularisation de manière résolue, qu’elle accepte le Concile ou non, qu’elle continue à rejeter la nouvelle messe ou pas. Sans doute ne partage-t-il pas la pensée de Marcel Lefebvre et de ses disciples, selon laquelle la liberté religieuse porte un coup fatal à l’esprit missionnaire. […] En régularisant la Fraternité, alors même que les discussions doctrinales ont échoué, il laisse tout de même entendre qu’on peut être d’Église et ne pas épouser les idées du dernier concile, paraissant du coup optionnel comme la nouvelle messe l’est depuis cinq ans. » [Côme de Prévigny – Rorate Caeli, 23 avril 2012]
Peut-on tordre la vérité avec plus de cynisme ? Des lunettes roses font voir à notre théologien le monde à l’envers ! Car c’est la messe catholique qui est devenu optionnelle depuis qu’elle est extraordinaire ! Comment peut-il aussi laisser entendre qu’on peut être d’Église en épousant les idées du dernier concile. Quand il dit que Benoît XVI ne « partage pas la pensée de Marcel Lefebvre et de ses disciples » sur « la liberté religieuse », pourquoi oublie-t-il de préciser que cette pensée est celle de l’Église et que Benoît XVI s’oppose à la pensée de l’Église catholique ?
5. Il favorise les accordistes
« L’abbé Simoulin, directeur de 1988 à 1996 à la suite de l’abbé Lorans, a même assisté en compagnie de l’abbé Schmidberger aux derniers instants du fondateur. » « Les supérieurs du séminaire sont ceux qui l’ont vraiment connu de très près et qui ont reçu le plus d’indications pour l’avenir ». [Ennemond – Fecit, 14 mai 2012]
Qu’est que cela prouve sur leur fidélité aujourd’hui dans le combat doctrinal et antilibéral ? Et les trois évêques opposés à la politique de Mgr Fellay n’ont-ils pas eux aussi « vraiment connu de très près » Mgr Lefebvre et n’ont-ils pas eux aussi « reçu des indications pour l’avenir » ? Voilà le genre de venin que distille ce jeune homme qui manipule l’opinion par des futilités sentimentales.
6. Il favorise la recherche perpétuelle d’un accord pratique
Bien placé et directement informé, il écrit sans la moindre hésitation :
« Entre Rome et Menzingen… l’accord était virtuellement conclu. Benoît XVI l’avait rêvé – les cardinaux l’auraient fait. » [Côme de Prévigny – Rorate Caeli, 26 juin 2012] « Tous les journaux avaient eux-mêmes titré que le texte de Mgr Fellay avait été validé et que c’était désormais une question de jours. » [Ennemond – Fecit, 21 octobre 2012]
Après avoir rappelé les propos de l’abbé Nély le 21 juin sur l’échec de l’accord, il précise :
« Il me semble que le pape, qui a misé gros dans cette affaire ne se satisfera pas, au bout de douze années de pourparlers, d’une issue que tous prédisaient imminente. À cet égard, on relira la conclusion du communiqué de la FSSPX qui se termine ainsi : « À l’issue de cette réunion, il a été souhaité que se poursuive le dialogue qui permettra d’aboutir à une solution pour le bien de l’Église et des âmes. » [Ennemond, Fecit, 22 juin 2012]
Pour lui
« le problème est politique » « car il relève d’un rapport de force entre la partie progressiste de la Curie et la partie conservatrice. L’une refuse à tout prix la reconnaissance de la FSSPX, l’autre la souhaite ». [Ennemond – Fecit, 6 août 2012]
Mais les deux parties sont modernistes et conciliaires. Attribuer le retournement de situation à l’aile progressiste c’est tromper les lecteurs sur le modernisme profond des conservateurs et de Benoît XVI qui sont tous attachés à Vatican II. Malgré ce fait, il pronostique :
« Les générations de progressistes disparaissent, leurs successeurs plus conservateurs montent dans la hiérarchie et le travail de sauvegarde assuré par la Fraternité Saint-Pie X est toujours plus reconnu. Un jour ou l’autre les deux lignes vont se croiser ». [Rorate Coeli, Côme de Prévigny 12-04-2012]
Nous sommes donc dans un dialogue perpétuel :
« Il est vrai que le 13 juin dernier, le cardinal William Levada avait remis à Mgr Bernard Fellay supérieur de la FSSPX, un texte à ratifier. Contre toute attente, alors que les pronostics étaient optimistes, des exigences nouvelles et surprenantes étaient ajoutées au texte et faisaient l’impasse sur neuf mois de pourparlers. […] Le dernier communiqué de la FSSPX indique qu’elle va transmettre une déclaration à Rome. Ce texte va sans doute servir de fondement aux prochaines relations. Ceux qui pensent qu’il en est le point final, que les responsables de la Fraternité ont définitivement abandonné l’idée de mettre fin aux injustices qui les accablent et celle de restaurer pleinement la Tradition de l’Église à Rome, risquent d’en être pour leurs frais dans les jours et semaines qui viennent. » [Côme de Previgny – Rorate Caeli, 15 juillet 2012]
Toutes ces interventions officieuses et personnelles révèlent en fait la pensée officielle de la Maison Générale. M. Jacques-Régis du Cray remarque avec finesse :
« La déclaration du chapitre général ne parle pas du moment opportun d’un accord. Elle dit simplement qu’en attendant ce retour, la Fraternité conservera (régularisée ou non) la Tradition constante de l’Église comme guide. Le problème de la régularisation est disjoint et la déclaration ne fait pas du retour à la Tradition la condition à la résolution canonique. » [Ennemond – Fecit, 6 août 2012]
Et cerise sur le gâteau :
« Dans un entretien à une chaîne allemande, Mgr Müller parle de la FSSPX et des relations du S.-Siège avec elle, et Reuters titre : “Rupture des discussions entre le Vatican et les traditionalistes”. Pourtant, quand on lit ses réponses, on a bel et bien l’impression qu’il envisage tout de même une régularisation ». [Ennemond – Fecit – 5 octobre 2012]
Conclusion
Menzingen n’hésite pas à mettre en garde les fidèles contre Internet, contre les sites résistants, les forums… Certes tout cela n’est pas sans danger. Mais quand il s’agit de M. Jacques-Régis du Cray, il semble que tout danger disparaisse pour la simple raison qu’il défend la ligne courbe de Menzingen. Il a accès aux archives de la Fraternité grâce à l’abbé Lorans qui le guide et le téléguide. Il peut caricaturer prêtres et évêques, il n’a aucune sanction à craindre. Il peut juger de tout et de tous, il peut manipuler et déformer sans vergogne, il peut parler comme un prophète puisqu’il en sait plus que n’importe quel prêtre, car pour lui il n’y a pas de secret. Il est la voix de son maître : l’abbé Lorans, chargé de la communication de la Fraternité.
Récemment les supérieurs des États-Unis, de Pologne et d’Italie ont menacé et parfois privé de sacrements des fidèles qui relayaient des informations manifestant les ambiguïtés, les défaillances et les duplicités de la Maison Générale. La Sapinière, elle, se souvient de l’exhortation de notre fondateur dans sa « Lettre aux futurs Évêques » :
« Je vous conjure de demeurer attachés à la Fraternité sacerdotale St Pie X […] vous souvenant de cette parole de saint Paul aux Galates (I-8/9) : “Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !” Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème. ».
Puisque aucun supérieur ne se décide à faire taire ce jeune homme égaré, La Sapinière doit se résoudre à jeter l’anathème contre ce fauteur de libéralisme qui travaille à un ralliement de la Tradition à la Rome antichrist d’où le décret d’excommunication suivant :
Décret d’Excommunication de
Jacques-Régis du Cray
À l’Université d’été de la FSSPX en août 2012, à côté de l’abbé Celier
Jacques-Régis du Cray, historien séjournant à Paris, s’est rendu coupable à maintes reprises du péché public de libéralisme en publiant de nombreuses et dangereuses réflexions sur Internet et ailleurs. Ce fait est universellement connu. (Que l’on se rapporte au Catalogue des étrangetés de M. Jacques-Régis du Cray annexé au décret).
Pour écouler son poison libéral et se créer de nouveaux partisans, il n’a point hésité à imiter les méthodes modernistes :
« Le même multipliera ses pseudonymes, pour mieux tromper, par la multitude simulée des auteurs, le lecteur imprudent. » (Pie X, Pascendi)
M. Jacques-Régis du Cray se nomme en effet Ennemond, mais aussi Côme de Prévigny… et parfois il reste anonyme.
Ce jeune homme a pris l’habitude de parler, d’écrire avec plus de liberté qu’il ne convient à un catholique. Peut-être en est-il venu à se persuader qu’en cela il sert Dieu et l’Église : en réalité, il les offense, moins peut-être par ses œuvres mêmes que par l’esprit qui l’anime et par le concours qu’il prête aux audaces des libéraux.
Toutefois, on conservait l’espoir que, séduit peut-être par l’amour de la nouveauté plutôt qu’entraîné par la perversité d’esprit, il se conformerait à la réalité et aux amicales réflexions ; et c’est pourquoi l’on n’avait pas recouru jusqu’ici à des sanctions. Mais le contraire s’est produit ; Non seulement il n’a pas renoncé à son libéralisme, mais il n’a pas craint de le confirmer avec opiniâtreté dans de nouvelles prises de positions. Dernièrement sur le forum catholique, le 18 mars 2013, celui-ci a eu l’impudence de comparer saint Pie X à Jean-Paul Ier, à Benoît XVI et à François.
« Prenons garde, disait notre théologien du net, à ce qu’une déception d’autant plus marquée qu’elle est due au regret de perdre le pontife Joseph Ratzinger fasse déborder nos sentiments vers l’amertume. Dieu a donné saint Pie X en son temps, il l’a repris. Aujourd’hui il donne François Ier. Et il le retirera quand bon lui semblera. […] Tout est entre les mains de Dieu. Il me semble qu’un catholique doit savoir considérer avant tout dans le successeur de Pierre la personne qu’on nomme ‘notre Saint Père le Pape’. Voir dans les pontifes romains des saints avant que l’Église ne se prononce, ou voir en eux des apostats, en usurpant des prérogatives qui ne nous appartiennent pas, c’est malheureusement déjà sortir du droit chemin. »
Il est donc pleinement établi qu’il s’obstine dans son errance. En conséquence, la Congrégation de la Sapinière, pour ne pas manquer à sa mission, prononce une sentence d’excommunication, nommément et personnellement, contre l’historien Jacques-Régis du Cray. Elle le déclare solennellement excommunié. Par suite, il est à éviter et tous doivent l’éviter.
En conséquence, nos Vénérables Frères, les prieurs et prêtres de la Fraternité Sacerdotale saint-Pie-X veilleront à prendre sans autre retard des mesures efficaces. Outre le refus de la communion à M. Jacques-Régis du Cray pour péché grave et public de libéralisme, ils veilleront à ne plus lui permettre d’écrire dans nos revues (Fideliter…) et l’empêcheront de prendre la parole dans nos organisations (Universités d’été de Saint-Malo…). Nous les prions et les conjurons de ne pas souffrir que l’on puisse trouver le moins du monde à redire, en une matière si grave, à leur vigilance, à leur zèle et à leur fermeté.
Le Notaire de la Sapinière