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Grotesque : tenir le cap – en extrapolant – face aux objections sédévacantistes…
Grotesque : tenir le cap – en extrapolant – face aux objections sédévacantistes…
Notre ami Charles, dans les commentaires du CatholicaPedia Blog, nous alertait hier de cet article crotesque (1) de Notre chère Marquise et de ses abbés anti-ralliéristes :
On fait dans la finesse dans la “résistance”. Soyez sur d’être correctement assis avant de lire ce qui suit :
« Saint François de Sales dit que les hérétiques qui n’ont pas été chassés de l’Église sont encore dans l’Église. Donc si nous extrapolons, il ressort de ce texte que même si la doctrine conciliaire est hérétique et n’est pas la doctrine de la véritable Église, les adeptes de cette fausse doctrine, eux, sont membres de la véritable Église tant qu’ils n’ont pas été officiellement condamnés par l’Église. » (Blog Avec l’Immaculée – 20 mai 2014)
Boum !
Ou comment faire dire à saint François de Sales ce qu’il n’a jamais dit !!!
Saint François de Sales ne fait que répéter l’enseignement traditionnel de l’Église que l’on trouve, par exemple, résumé dans le Catéchisme du Concile de Trente à savoir que « la Foi catholique enseigne comme une vérité constante et hors de doute, que les méchants aussi bien que les bons font partie de l’Église, elle veut aussi que l’on montre aux Fidèles combien leur condition est différente. Les méchants en effet ne sont dans l’Église que comme la paille confondue dans l’aire avec le bon grain, ou comme des membres morts sur un corps vivant. » (chapitre 10, § 2)
Saint François de Sales ne dit pas que « que les hérétiques qui n’ont pas été chassés de l’Église sont encore dans l’Église« contrairement à ce qu’affirme le blogue “Avec l’Immaculée”. Et pour cause car s’il l’enseignait, il irait directement contre l’enseignement de l’Église, résumé dans le Catéchisme du Concile de Trente : « De ce que nous venons de dire il résulte que trois sortes de personnes seulement sont exclues de l’Église : premièrement les infidèles, ensuite les hérétiques et les schismatiques, et enfin les excommuniés. — Les infidèles, parce que jamais ils n’ont été dans son sein, qu’ils ne l’ont point connue, et qu’ils n’ont participé à aucun Sacrement dans la société des Chrétiens. — Les hérétiques et les schismatiques, parce qu’ils l’ont abandonnée, et que dès lors ils ne peuvent pas plus lui appartenir qu’un déserteur n’appartient à l’armée qu’il a quittée. Cependant, on ne saurait nier qu’ils ne restent sous sa puissance. Elle a le droit de les juger, de les punir, de les frapper d’anathème. — enfin les excommuniés, parce qu’elle les a chassés de son sein par sa Communion, tant qu’ils ne se convertissent pas. » (chapitre 10, § 3)
Et le Catéchisme du Concile de Trente de préciser immédiatement : « Pour tous les autres, quelque méchants et quelque criminels qu’ils soient, il n’est pas douteux qu’ils font encore partie de l’Église. Et c’est une vérité qu’on ne saurait trop redire aux Fidèles, afin que si par malheur la vie de leurs Chefs spirituels devenait scandaleuse, ils sachent bien que même de tels Pasteurs appartiendraient toujours à l’Église, et ne perdraient rien de leur autorité. » (chapitre 10, § 3)
Que le lecteur lise le chapitre 10 du Catéchisme du Concile de Trente qui est consacré au neuvième article du Credo. Qu’il lise ensuite la lettre de saint François de Sales… et qu’il nous dise ensuite si saint François de Sales confirme ou contredit le Catéchisme du Concile de Trente…
Si les arguments de ceux qui s’annoncent comme les grands pourfendeurs du sédévacantisme sont tous de ce même niveau, on n’a pas fini de rire. Un rire fort triste cependant car il est affligeant de constater que des prêtres ne savent même pas leur catéchisme. Qu’ont-ils appris à Écône ?
[1] « qui provoque le rire par son extravagance » (Corneille, L’illusion comique, III, 3 ds Œuvres, éd. ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 471 : “Je ne suis pas d’humeur à rire tant de fois Du crotesque récit de vos rares exploits”).
Bergoglio 1er – François ZérØ moderniste et hérétique
Bergoglio 1er – François ZérØ
moderniste et hérétique
Bergo(go)glio, « homme au langage pervers » (St Pie X) a remis officiellement le dimanche 24 novembre 2013 à 36 représentants de l’église Conciliaire et publiée mardi 26, une lettre d’Exhortation au chaos évangélique : “Evangelii Gaudium” (1) – première exhortation “apostolique” de François Ø (qui ne veut pas qu’on l’appelle François 1er) – venant clôturer officiellement l’« Année de la foi » qui avait été lancée par Benoît 1er de Vatican d’Eux (XVI) le 11 octobre 2012.
Cette lettre ‘apostolique’ “Evangelii gaudium”, « la joie de l’Évangile » (aux ‘évêques’, ‘prêtres’, ‘diacres’, personnes ‘consacrées’ et à tous les fidèles laïcs (…ouf !) sur l’Annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui) est, non seulement très fastidieuse à lire parce qu’elle consiste en 1000 conseils “pastoraux”, qui sont des plus réformateurs et révolutionnaires…
Mais elle est surtout « imprégnée jusqu’aux moelles du venin d’erreur puisé chez les adversaires de la Foi ! » (St Pie X) de la première à la dernière ligne !
« Nous taire n’est plus de mise, » dit Saint Pie X (2), « si Nous voulons ne point paraître infidèle au plus sacré de Nos devoirs »… Nous devons donc, nous aussi dénoncer les hérésies – le pire mal qui existe sur terre –, et nous devons vous éclairer…pour que vous gardiez la Foi !
SUR L’INFLUENCE DU SACERDOCE…
Pour vous montrer que hier, sous la révolution, avant-hier, au conciliabule (Vatican d’Eux), aujourd’hui encore même dans le Tradition (!!!), la responsabilité première des clercs dans la destruction de la société et cela par l’observation, la réflexion d’un éminent jésuite, amoureux de trône et de l’autel : l’abbé Augustin de Barruel (dit Barruel).
Malheur à vous, scribes et pharisiens race de vipère ! vous n’éviterez pas la colère céleste.
« Quand nous donnons nous-mêmes, avait ajouté saint Grégoire, quand nous donnons nous-mêmes l’exemple de la dépravation à ceux que nous devions corriger ; quand nous péchons, nous qui devions réprimer les pécheurs, Quando ipsi peccamus qui compescere peccata debuimus ; quand au lieu de travailler au salut des âmes, nous courons après les biens terrestres, après la gloire humaine ; quand nous, qui sommes faits pour présider aux autres, nous profitons de notre rang pour nous dispenser de la loi ; quand du saint ministère nous faisons un objet d’ambition ; c’est alors que la cause de Dieu est abandonnée ? »
Le Patriote Véridique
ou discours sur les vraies causes de la révolution actuelle
Par L’Abbé de Barruel
Aumônier de S.A.S. la princesse de Conti
1789
Un article du Sel de la terre, automne 2011, avait attiré mon attention. Un discours de l’abbé Barruel est toujours passionnant. Mais ayant découvert que ce n’était qu’un des trois discours donnés dès 1789, sur les causes de la Révolution, je me mis à rechercher ce fameux Patriote véridique rassemblant les trois discours. Je le trouvai en reprint sur un site anglais.
Dès la lecture du second discours je compris pourquoi on en avait caché la teneur (même par les dominicains d’Avrillé), car il présentait combien la responsabilité du clergé primait sur toute autre explication du châtiment révolutionnaire.
Même Augustin Sicard, dans ses trois volumes si important et essentiels, consacrés à : Le Clergé de France pendant la Révolution, trois volumes (604, 499, 570 pages) n’a que quelques pages où quelques évêques avouent les responsabilités du clergé.
Un seul autre titre a développé ce thème soigneusement éludé. Il s’agit du livre remarquable et méconnu : Le Système gallican, par le M. Poitiers, chanoine de Reims (1).
Ce second discours est particulièrement d’actualité : il s’adresse aux “évêques” de Vatican II !
Voici donc ce second discours.
(…)
Louis-Hubert Remy, 21 janvier 2014
discours sur l’influence du sacerdoce sur les progrès de la corruption des mœurs et du philosophisme ;
sur la nécessité, et les moyens de réformer en France les abus du clergé.
Cliquez sur la présentation pour passer en mode “plein écran” !
Nous vous proposons un nouveau format de lecture de plus en plus en vogue aujourd’hui avec le développement des Liseuses ou tablettes, le format ePub :
Vous pouvez aussi télécharger le livre complet des trois discours de l’abbé Barruel « Le Patriote véridique, ou discours sur les vraies causes de la révolution actuelle, Paris, Crapart, 1789 » :
* * *
Retrouvez la page Abbé Augustin de Barruel (1741-1820), prêtre jésuite sur le CaholicaPedia.net :
Une nouvelle “invention” de Mgr Williamson !!!!
Mgr Williamson est un petit malin ! Après le sosie de Paul VI, voici un nouveau sosie qui surgit de sa boite et Mgr nous explique sans rire que la secte conciliaire EST ce sosie. L’extrait est suffisamment explicite pour qu’il n’y ait pas besoin d’autres précisions que de mettre en gras et en couleur certains passages, mots ou expressions ! L’on peut néanmoins se poser la question de savoir qui, dans cette affaire, est le plus “fou” : le sosie “catholique” ou Mgr ?!!!…
Interview de Mgr Williamson par Jérôme Bourbon dans RIVAROL du 2 août 2013 :
(…) Dès lors les catholiques croyants (sic!) n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent “d’un sosie de l’Église catholique”. (C’est nouveau…ça vient de sortir !)
Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate (), parce que pour deux sous (sic!) on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite”. (On admirera le rapprochement !!!) Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.
Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima (elle aussi remplacée par un sosie) a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur (Mt. XXIII, 2).
Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée (sic!!!), quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent (sic!) avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante (resic!) et bien dangereuse (reresic!), mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.
Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou (sic!). Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin (c’est à dire sa conversion…euh…sa guérison !), et je ne cesserais de l’aimer (c’est beau !!!!), et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père (SIC!). (…)
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3105 du 2/8/2013
Mgr Williamson : “Mgr Fellay est un traître”
La politique de rapprochement de Mgr Fellay avec ce que Mgr Lefebvre appelait la “Rome moderniste” a conduit à des tensions et à des déchirures au sein de la Fraternité Saint-Pie X. Afin que nos lecteurs puissent se faire par eux-mêmes une idée sur la question, nous donnons la parole aux deux principaux chefs de file de l’opposition à la politique de la direction de la FSSPX qui ne sont en général jamais interrogés par les media. Mgr Richard Williamson, que l’on ne présente plus, et l’abbé Joseph Pfeiffer, chef de la FSSPX de Stricte Observance, nous expliquent ainsi librement leur position.
(Les trois premières questions et réponses sur l’affaire Williamson et la Shoah, que l’on peut lire en intégralité dans RIVAROL ont été supprimées dans cette version sur le Forum Catholique Interview-choc de Mgr Williamson dans RIVAROL par Petrus ( ((Peudo de Jérôme BOURBON sur les Fora))) 2013-07-31 21:45:44 : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=728065)
R. : Il y a quelques semaines a été rendu publique le fameux préambule doctrinal du 15 avril 2012 dans lequel Mgr Fellay reconnaît explicitement la promulgation légitime de la nouvelle messe, accepte le nouveau code de droit canon de Jean Paul II et affirme la validité de tous les nouveaux sacrements de l’église conciliaire. Que pensez-vous de ce document qui n’a jamais été clairement rétracté sur le fond ?
Mgr W. : La Déclaration Doctrinale (ou Préambule Doctrinal) du 15 avril, 2012, soumis aux autorités romaines par Mgr Fellay et son Conseil Général comme base d’un accord pratique à l’avenir entre Rome et la Fraternité St Pie X, est un désastre du premier ordre. Elle représente la capitulation essentielle de Mgr Fellay devant la Rome moderniste. Acceptée par Rome, elle aurait mis fin à l’œuvre de Mgr Lefebvre, cette œuvre héroïque de résistance à l’apostasie par ailleurs presque totale des hommes de l’église conciliaire. Et Mgr Fellay n’a nullement rétracté la doctrine pourrie de cette Déclaration. Tout indique au contraire qu’il entend mener à bout sa propre œuvre de destruction de celle de Mgr Lefebvre. Si on ne réussit pas à faire démissionner Mgr Fellay, c’est la fin de la Fraternité St-Pie X de Mgr Lefebvre.
R. : Par ailleurs, que pensez-vous de la déclaration doctrinale des trois évêques de la FSSPX du 27 juin 2012 et notamment de son paragraphe 11 qui ouvre la voie au principe d’un accord pratique avec la Rome moderniste ? Comment expliquez-vous que vos deux confrères dans l’épiscopat, Mgr Tissier et Mgr de Galarreta, qui avaient cosigné avec vous le 7 avril 2012 une lettre contre la politique “rallimentiste” de la maison générale aient depuis tourné casaque et semblent défendre Mgr Fellay ?
Mgr W. : La Déclaration des trois évêques du 27 juin n’est guère meilleure. Elle a été conçue et pondue pour calmer le jeu, pour apaiser les esprits catholiques mis en état d’alerte par les agissements du Quartier Général de la Fraternité et ses efforts de rallier la Rome Conciliaire, efforts devenus publics à partir du mois de mars, 2012. Mais attention ! Très clairement le paragraphe 11 laisse encore la porte ouverte à la trahison de la Fraternité par un accord pratique et non doctrinal avec les autorités romaines, et on décèle partout ailleurs dans cette nouvelle Déclaration la main de Mgr Fellay, à savoir des mots habilement choisis pour dire le contraire de ce qu’ils paraissent dire. Apparemment on critique la nouvelle religion. De fait on y va avec le dos de la cuillère. Document à étudier de près. Un catholique ne peut faire confiance à rien de ce qui sort actuellement du Menzingen de Mgr. Fellay.
R. : Pouvez-vous évaluer les forces qui résistent ouvertement aujourd’hui à la politique “accordiste” de Menzingen ? Comment expliquez-vous que la résistance soit numériquement si modeste ?
Mgr W. : Pourquoi la résistance à ces infamies de Menzingen, à cette trahison affreuse de la Foi par ces chefs de la Fraternité, a-t-elle été si peu vigoureuse ? Bonne question. Ma réponse serait que le monde moderne est profondément malade. Après Vatican II la résistance n’a pas été forte dans la totalité de l’Église. 50 ans plus tard la résistance à la même maladie est encore moins forte. L’homme moderne est pourri, il est mourant.
Mais les catholiques croyants et clairvoyants ont commencé à réagir. La « Résistance » a éclaté d’abord aux États-Unis au printemps de l’année dernière, elle s’est manifestée peu après en Amérique du Sud et en Angleterre, mais en Europe continentale elle n’est pas pressée. Je pense pourtant qu’elle viendra, parce que pas tout le monde ne veut tourner le dos à la vérité, et elle fera son chemin, lentement mais sûrement. Les Italiens disent, « Chi va piano va sano, chi va sano va lontano ». La Résistance ira loin — jusqu’au Ciel, si Dieu veut !
R. : Des fidèles de la Fraternité ayant manifesté de la sympathie pour la résistance ont été privés de communion ou/et d’absolution d’après divers témoignages. Par ailleurs, à la suite de la lettre ouverte des 37 prêtres de la FSSPX à Mgr Fellay, plusieurs ecclésiastiques de la Fraternité qui ont été sanctionnés et ont reçu un « décret pénal » (sic) ont porté plainte pour piratage de leur messagerie électronique, usurpation d’identité, faux et usage de faux. Que pensez-vous de l’emploi de telles méthodes à l’égard de ces prêtres ?
Mgr W. : De telles méthodes sont une honte, et péché grave au regard de la saine moralité, mais elles sont tout à fait normales et tout à fait justifiées au regard du libéralisme fantaisiste et tyrannique qui s’est emparé de la direction de la Fraternité St-Pie X. Le libéralisme est l’adoration de la liberté humaine à la place de l’adoration de Dieu, donc au fond c’est la croisade contre Dieu. Or Dieu est divin, donc cette croisade libérale a une dimension divine, donc la fin justifie les moyens. Donc Mgr Fellay et ses complices sont convaincus qu’ils ont le droit de faire n’importe quoi pour écraser — je dis bien écraser — toute résistance à leur ralliement à la Rome conciliaire. Mais un tel délire ne date pas d’hier. Notre-Seigneur n’a-t-il pas prédit à ses Apôtres que la synagogue les mettrait à mort au nom de la vraie religion ? (Jn. XVI, 2)
R. : Que pensez-vous des premiers pas de François Ier, de sa collusion encore plus grande avec le judaïsme, l’islam, de son immigrationnisme, et de sa volonté de “canoniser” avant la fin de l’année Jean Paul II et Jean XXIII ? N’est-ce pas là une façon de “canoniser” Vatican II ? Et cela ne pose-t-il pas le problème de l’autorité, tous les manuels de théologie d’avant Vatican II enseignant que le pape est infaillible lorsqu’il procède à des canonisations ? D’après les théologiens catholiques il s’agit en effet d’une certitude théologique. Que pensez-vous de tout cela ?
Mgr W. : L’acharnement dont font preuve les chefs de l’église conciliaire pour canoniser les pontifes conciliaires (tous les pontifes depuis Jean XXIII) manifeste la ferme volonté des ennemis de Dieu d’en finir avec la religion catholique et de la remplacer par la nouvelle religion du Nouvel Ordre Mondial. Dès lors à une néo-église correspondent des néo-saints à fabriquer par une procédure démantelée et “rénovée” pour les “canoniser”. Comme toujours avec le modernisme, les mots restent les mêmes, mais le contenu est complètement différent. Dès lors les catholiques croyants n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent d’un sosie de l’Église catholique.
Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate, parce que pour deux sous on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite”. Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.
Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur ( Mt. XXIII, 2).
Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée, quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante et bien dangereuse, mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.
Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou. Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin, et je ne cesserais de l’aimer, et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père.
R. : Benoît XVI est considéré par les media comme un « pape émérite », s’habille en blanc comme son successeur, porte comme lui la calotte, les deux hommes se rencontrent devant les caméras. Cette façon de se moquer de la papauté n’est-elle pas un signe parmi d’autres qu’ils ne croient pas eux-mêmes être (ou avoir été) les vicaires du Christ ?
Mgr W. : Plutôt que de dire que Benoît XVI et le Pape François ne croient pas qu’ils soient Papes, je dirais que l’un et l’autre conçoivent à leur propre manière ce que c’est que d’être Pape. Par exemple leurs deux façons de concevoir cette fonction ne sont-elles pas différentes entre elles ? C’est le subjectivisme qui fait que l’un et l’autre se sentent libres d’adapter à ce qu’ils pensent être les besoins de l’heure l’institution absolument objective et immuable de Notre-Seigneur. Et les ennemis de Dieu se gaussent du ridicule auquel ils soumettent ainsi l’institution de Notre-Seigneur. C’est pour cela qu’on les a mis sur le Siège de Pierre. Patience. Dieu sait ce qu’il fait, et il n’a pas démissionné !
R. : Les “accordistes” et les anti-“accordistes” à la FSSPX s’envoient régulièrement à la figure des citations authentiques mais totalement contradictoires de Mgr Lefebvre, les unes allant dans le sens d’un accord pratique (« laissez-nous faire l’expérience de la Tradition »), les autres refusant tout accord avant toute « conversion doctrinale de la Rome moderniste ». Les tensions qui existent au sein de la FSSPX et des communautés amies n’ont-elles donc pas pour origine les propres contradictions et fluctuations internes du fondateur qui a d’abord et avant tout été un pragmatique ? De plus, peut-on d’un côté affirmer que la nouvelle messe est un poison pour la foi, que le nouveau code de droit canon est entaché d’erreurs voire d’hérésies, que Vatican II est lui aussi hétérodoxe voire hérétique et en même temps prétendre que tout cela vient de l’Église catholique et du vicaire du Christ ? N’est-on pas là en face d’une impasse intellectuelle et doctrinale, d’une aporie qui explique en grande partie ce qui se passe aujourd’hui mais aussi les précédentes scissions qui, à intervalles réguliers, ont marqué l’histoire de la FSSPX ? Vingt-cinq ans après les sacres n’est-il pas temps de procéder sereinement par souci de la vérité et par cohérence doctrinale à un droit d’inventaire du “lefebvrisme” ?
Mgr W. : Je ne crois pas qu’il faille dire que Mgr Lefebvre était avant tout un pragmatique, ni qu’il se contredisait. C’était avant tout un homme de foi et de doctrine. Il était bien pragmatique, mais toujours au service de la Foi. Comme tous les catholiques à partir de la scission entre l’Autorité et la Vérité réalisée par Vatican II, il était déchiré entre son respect de l’Autorité et son amour de la Vérité, mais chez lui c’était toujours la Vérité qui primait sur l’Autorité, comme il faut qu’elle le fasse. Donc toute contradiction entre ses paroles en faveur de l’une et de l’autre est plus apparente que réelle, comme il ressort du livre récent de l’abbé Pivert, Mgr Lefebvre, Nos Rapports avec Rome. Et les sacres de 1988 ont été la conclusion logique et l’épanouissement naturel de toute sa vie précédente au service de l’Église.
Mais on ne va pas diviniser Mgr Lefebvre pour autant. Ce qui est vrai, c’est que Mgr Lefebvre était quand même un fils de son époque, et alors il n’a pas tout à fait échappé à ce que j’ai l’habitude d’appeler le “Cinquantisme”, à savoir cette forme que prenait le catholicisme des années 1950, caractérisé en bref par un excès de respect pour les autorités de l’Église, excès qui a conduit directement à la catastrophe du Concile. Par exemple après les sacres de 1988, Mgr Lefebvre a lu le grand ouvrage anti-libéral d’Emmanuel Barbier, et on témoigne ( ((Monseigneur lit Louis-Hubert Remy…))) qu’il en aurait dit, « Si j’avais lu cet ouvrage avant de fonder Écône, j’aurais donné à mon séminaire une autre orientation », à savoir davantage contre-révolutionnaire. En effet, les prêtres formés dans les divers séminaires de la Fraternité-St Pie X sont en général des prêtres admirables pour leur piété sacerdotale, mais trop peu d’entre eux ont compris la malice profonde de ce monde moderne, en apparence si gentil et innocent, mais en réalité faisant la guerre à Dieu. Ce manque de formation contre-révolutionnaire se fait payer chèrement dans la crise actuelle de la Fraternité et il n’est pas sûr qu’elle survivra.
R. : La promotion-sanction du dynamique et anti-“ralliériste” abbé Xavier Beauvais qui quittera lors du premier trimestre 2014 Saint-Nicolas pour la maison autonome d’Espagne et du Portugal où la FSSPX n’a qu’une poignée de fidèles et son remplacement à Paris par le “ralliériste” abbé Patrick de La Rocque, fondateur de la Lettre à nos frères prêtres, membre éminent du GREC et qui avait ouvert un magnum de champagne en 2007 pour remercier Benoît XVI du “Motu Proprio” qui affirme la primauté de la “messe de Luther” sur celle de toujours ne témoignent-ils pas de la volonté inchangée de Mgr Fellay de se placer à terme sous la dépendance de la Rome moderniste ?
Mgr W. : En effet, l’une des preuves que Mgr Fellay ne change absolument pas de cap, mais ne fait que reculer pour mieux sauter vers la Rome conciliaire, c’est l’annonce que l’abbé Beauvais doit être remplacé à St-Nicolas du Chardonnet à Paris par l’abbé de la Rocque. Ce dernier est bien brave, mais il est loin d’être aussi ferme et clairvoyant que l’abbé Beauvais. Hélas, on peut craindre que l’abbé Beauvais n’ “obéisse” à sa mutation, par respect excessif de l’autorité qui trahit la Foi. C’est la grande maladie de tant de “bons” évêques et prêtres après Vatican II. Prions pour l’abbé Beauvais. Il ne suffit plus aujourd’hui d’être un “bon” prêtre. Notre-Seigneur a besoin de héros !
R. : En France la loi Taubira instituant le « mariage homosexuel » a été votée et est appliquée malgré une très forte mobilisation populaire. Que vous inspire cette abominable législation dans un pays qui fut la fille aînée de l’Église ?
Mgr W. : On dit en latin, la corruption de ce qui est meilleur fait le pire. Plus la France est bonne, plus elle est mauvaise lorsqu’elle se corrompt. La même règle s’applique à toutes les personnes, familles et nations. Patience. On se souvient que Pie X prophétisait une glorieuse résurrection de la France, aujourd’hui si abîmée. Et il n’est pas difficile de prévoir qu’elle se remettra à la tête des nations, non pas parce qu’elle cherchera sa gloire nationale, pas du tout, mais parce qu’elle ne cherchera plus rien d’autre que la gloire de Dieu, et la Royauté Sociale, Mondiale, et Globale, de son divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Vive la France qui s’oubliera elle-même, et ne voudra servir que Dieu, Dieu et Dieu !
Jérôme BOURBON.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
82 Bd Masséna 75013 PARIS. Directeur : Fabrice Jérôme Bourbon
CCP Éditions des tuileries : 4532.19K
Tél. : 01-53-34-97-97 Fax : 01-53-34-97-98
Cette société décadente aura le sort qu’elle mérite !
Suite à un débat passionné sur la décomposition de notre société par la gent politique mensongère (plus menteurs qu’eux tu meurs !…) qui nous renvoie à l’époque de Sodome et Gomorrhe… (cf. http://wordpress.catholicapedia.net/?p=7404#comments)
N’étant pas démocrate ! et donc pas concerné (dans le sens pas intéressé !…) par ces faits politiques… j’avais pris parti de ne pas abordé ce sujet sur notre blogue ! (cf. http://wordpress.catholicapedia.net/?p=7404#comment-8121) mais le site “Le Grand Réveil — Révélations pour la fin des temps —” vient de publier un article intéressant que je relaie bien volontiers.
Ndlr du CatholicaPedia : Malgré de bons articles, ce site “Le Grand Réveil — Révélations pour la fin des temps –” est à lire avec précaution !
En effet, admirateurs de la prose de “Louis de Boanergès” alias Vincent Morlier (adepte de la thèse millénariste), les ou le rédacteur(s) de ce site font l’impasse sur le Règne du Christ-Roy et nous envoient prochainement directement au règne de l’Antéchrist…
Concernant Vincent Morlier, lire le document « Réponse à L’IMPUBLIABLE de Vincent Morlier, DFT (Diffusion de la Fin des Temps) » : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Reponse_a_impubliable.pdf
« Nous ne sommes pas aux temps eschatologiques. Le règne du Sacré-Cœur, tant promis, doit suivre. Là encore le vénérable Holzhauser a tout dit. Là encore nous différons avec V. M. »
Concernant l’Antéchrist, lire le document « À propos du RÈGNE DE L’ANTÉCHRIST » : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Regne_Antechrist.pdf
« Il n’est pas rare de lire dans nos milieux que nous sommes au temps de l’Antéchrist.
Question éminemment importante car si l‘on se trompe, les conséquences peuvent en être graves.
(…)
Nous ne partageons pas cette vision de la situation annonçant pour demain le Règne de Satan.
(…)
Rien ne confirme que le Règne de Notre-Seigneur vienne après le Règne de l’Antéchrist.
Et à notre avis il ne peut pas venir après. Il faut que le Règne de l’Antéchrist soit une vengeance complète de l’Adversaire et donc une victoire diabolique sur Notre-Seigneur Jésus-Christ. Quelle plus grande victoire que d’abattre le Règne du Sacré-Cœur et d’y succéder !
De plus, le retour prédit de Notre-Seigneur est réservé pour le jugement général. »
* * *
Cette société décadente aura le sort qu’elle mérite
Le 23 avril 2013 aura été une grande victoire pour les francs-maçons mondialistes qui nous gouvernent. Ce fut même un coup de maître, diaboliquement pervers, car ils ont remporté en réalité 3 victoires dans cette grande bataille entre le bien et le mal.
Passons rapidement sur le mécanisme de destruction de la civilisation chrétienne, qui est déjà bien avancé. Cette loi sur le mariage pour tous vient s’ajouter à une longue liste de lois iniques, de l’avortement à l’autorisation des recherches sur l’embryon, en passant par la séparation de l’Église et de l’État en 1905, tout ayant commencé par la loi de 1882 de Jules Ferry imposant l’école laïque. Vous voyez, ça ne date pas d’hier.
Je n’ai pas souvenir d’ailleurs que la loi Veil de 1974 autorisant l’avortement ait autant mobilisé les foules. Et pourtant, le péché était beaucoup plus grand.
Passons sur le renversement des valeurs, où le mal prend la place du bien, où le vice est dorénavant considéré comme une vertu, où la confusion est extrême. Rappelez-vous les paroles d’Isaïe (V,20) : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres. »
Passons sur cette république qui veut imposer ses valeurs laïques en lieu et place des valeurs chrétiennes, valeurs qui reposent sur la trilogie satanique et franc-maçonne de liberté, égalité, fraternité – jusqu’à concocter leur propre morale ! – pour aboutir à la résurgence de Sodome & Gomorrhe… Ils devraient se rappeler comment cette histoire s’est terminée… les deux villes détruites par le feu… en totalité… pas un n’en a réchappé.
Passons sur l’état de décomposition avancée de la société – et pas uniquement française – qui faisait dire à Raoul Auclair en 1973 (Histoire et Prophétie, NEL) : « Mais il n’est pas que la dissolution de la morale, la bestialité désormais affichée et la pornographie qui s’étale et nous provoque ; il y a aussi la dissolution de la pensée dans la philosophie ; de la parole dans la littérature ; de la forme dans la peinture et de l’harmonie dans la musique. ». Et c’était il y a 40 ans ! Que dirait-il aujourd’hui ?
Non. En réalité, les socialistes ont remporté 3 victoires :
1. Confirmation d’un État policier et totalitaire
Nous savions déjà depuis longtemps que notre système pseudo-démocratique était en réalité une ploutocratie. Les oligarques au pouvoir font ce qu’ils veulent et se fichent totalement de la volonté du peuple. Depuis presque un siècle, les médias aux ordres ont eu pour mission de faire basculer l’opinion en faveur du pouvoir : on critique les dirigeants mais personne ne remet en cause l’autorité de la république. Avec cette affaire du mariage pour tous, ils ont tombé le masque et montré que la phase II était prête : nous sommes officiellement dans un État totalitaire qui méprise le peuple, censé être souverain, et s’appuie sur la force policière pour le réprimer si jamais il avait des velléités de s’opposer à ses projets.
Donc, malgré une mobilisation du peuple jamais vue à cette échelle, la loi est passée.
2. Officialisation de l’homosexualité
Les opposants au mariage pour tous ont été roulés dans la farine. En beauté. Car cette affaire a permis de légaliser l’homosexualité sous prétexte d’homophobie. C’est-à-dire que plus personne, y compris et surtout parmi les opposants, ne s’avise de critiquer ou de dénoncer l’homosexualité. Ce qui était un comportement contre-nature, un péché grave au regard de Dieu, une perversion humaine, est devenu un comportement normal, une pratique comme une autre. Cette stratégie a permis de placer l’homophobie sur le même plan que le racisme ou l’antisémitisme. On va l’enseigner dans les écoles, dès le primaire. Bref, on en fait la promotion ; et les opposants au mariage gay acquiescent. On ne fait plus la différence entre les homosexuels, qui sont des personnes humaines pour la plupart parfaitement respectables et que notre devoir de chrétiens est d’inciter à renoncer à leur vice, et l’homosexualité, pratique abominable faisant partie des péchés graves qui offensent le plus Dieu.
3. Préparation de la guerre civile
La dialectique marxiste fonctionne très bien : thèse, antithèse, synthèse. Jusqu’à maintenant, la tactique classique consistant à créer des oppositions de toutes sortes pour nous dresser les uns contre les autres avait bien fonctionné : riches contre pauvres, patrons contre employés, blancs contre noirs, jeunes contre vieux, hommes contre femmes, enfants contre parents, fonctionnaires contre privé… la liste est aussi longue que le diable est puissant. Dans la plupart des manifestations, toujours de gauche, un certain nombre d’éléments perturbateurs (syndicalistes, voyous, casseurs) sèment le désordre et multiplient les incivilités et les dégradations. On les reconnaît facilement : ils sont encagoulés et encapuchonnés.
Cette fois-ci, pour une fois que la droite descend dans la rue, elle a droit au même traitement. Finalement, ces manifestants perturbent la république. En plus, ceux-là on peut les gazer, les matraquer, les arrêter, les placer en garde à vue, et leur mettre des amendes : ils les payent eux ! Pire : en minimisant effrontément les chiffres des manifestations, en jetant aux orties une pétition de 700 000 signatures, en les assimilant à des voyous, en embastillant plus de braves gens que de casseurs, bref en nous crachant dessus ouvertement avec la complicité des médias, ils exaspèrent le bon peuple de France. Ils créent des tensions supplémentaires et préparent le terrain à la guerre civile.
Alors que se passera-t-il ? Quel sera notre châtiment ? Comment expierons-nous nos crimes ? Acteurs de l’iniquité ou complices par notre passivité et notre manque de courage, nous aurons tous à répondre de nos actes et de nos pensées devant Dieu.
Quant au sort de cette république pourrie jusqu’à la moelle, je crois que Marie-Julie Jahenny a été assez explicite :
« Le feu du ciel tombera sur Sodome (probablement Paris) et principalement sur cette salle de l’enfer où se fabriquent les mauvaises lois. Elle sera engloutie et sa place sera comme une immense carrière de laquelle, jusqu’à la fin du monde, on ne pourra s’approcher sans frémissement d’horreur. »
Des paroles qui font écho à ceux de la Vierge Marie à la Salette : « Paris sera brûlé. »
Nous ne méritons pas mieux.
Source : http://legrandreveil.wordpress.com/2013/04/25/cette-societe-decadente-aura-le-sort-quelle-merite/
Abbé H. L. Roméro : “En tant qu’argentin, j’ai honte”…
Dans son sermon du 17 mars 2013, M. l’Abbé Héctor Lázaro Romero, à Rennes, déclare au sujet de l’élection de papeFrançois : « En tant qu’argentin, j’ai honte » !
La semaine dernière, nous avons assisté à des évènements très graves que les moyens de communication ont rapportés. Aux yeux du monde, le collège cardinalice a élu celui qui se fait appeler François. En tant qu’argentin, j’ai honte. Ce François, considéré comme un cardinal primat de l’Argentine et archevêque de Buenos Aires, était vraiment l’ami des ennemis de Notre-Seigneur. On l’a vu, lors des fêtes juives, à la synagogue de Buenos Aires, à côté du rabbin, kippa sur la tête, en train d’allumer le chandelier. Lors d’un “congrès charismatique” à Buenos Aires, en présence du prédicateur des exercices spirituels du Vatican, Bergoglio s’était mis à genoux devant des pasteurs protestants pour recevoir leur soit disant bénédiction. On l’a vu aussi, le soir de son élection, avant de donner la bénédiction à la foule, s’incliner vers elle pour qu’elle prie Dieu de le bénir lui-même ; c’est un geste inouï ! Dans ses premières paroles à la foule, il s’était présenté avec insistance comme “l’évêque de Rome” et il n’a pas prononcé, même pas une fois, le mot “Pape”, dans un autre geste inouï qui va dans le sens, toujours, de la destruction de l’autorité et de la collégialité épiscopale de Vatican II.
Il a pris le nom de François. Il y a une fable, comme les fables dites de La Fontaine, qui nous parle du roi Midas. Tout ce que touchait le roi devenait de l’or. Et bien les modernistes, tout ce qu’ils touchent, ils le salissent, ils le détruisent, et, permettez-moi l’expression, ils le pourrissent. Il a profané le nom d’un très grand saint : saint François d’Assise qui n’a rien à voir avec cette “fraternité universelle” dont il a parlé le soir de son élection, ni avec l’œcuménisme conciliaire, puisque saint François n’a pas hésité à aller dans les terres islamiques pour essayer de convertir le sultan, le roi musulman, en disant devant lui, sans peur et sans respect humain, pendant que les imams, entourant le sultan, serraient les dents de rage, que Jésus est le seul vrai Dieu et que pour sauver son âme, le sultan devait abandonner la fausse religion de l’islam.
Ni l’Église, ni saint François n’ont rien à voir non plus avec cette pauvreté qui va plus ou moins dans le sens de la Gauche. L’Église enseigne l’esprit de pauvreté et la pauvreté volontaire et condamne toute sorte de socialisme, de communisme, qui suppriment ou qui mettent en danger la propriété privée et qui montent les classes les unes contre les autres.
Pour tout cela, Jorge Bergoglio, François, n’est pas Pape, tout comme ses prédécesseurs de Vatican II, et ne peut pas être Pape, en vertu de l’assistance divine du Saint-Esprit qui est accordée à l’autorité légitime de l’Église. Et le Saint-Esprit, manifestement, n’est pas là, en ayant abandonné le Vatican, mes chers amis, depuis quelques décennies. Et on pourrait ajouter à tout cela, la question de son ordination sacerdotale avec le rit réformé qui est plus que douteux ((Nous nous disons INVALIDE !!!)). Ce n’est pas possible d’être en communion avec ces modernistes, avec François, avec la synagogue et les autres religions. Pensez à cela sérieusement. On ne peut pas être en communion avec ces gens-là, à la liturgie, à la messe, puisque la messe c’est tellement important pour nous, catholiques, puisque c’est le centre de notre vie. Du fait d’accorder de l’importance à cette question dépend la conservation de la Foi, pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures.
Extrait du sermon de Monsieur l’Abbé Héctor Lázaro Romero, Rennes, le 17 mars 2013. Publié par notre confrère Clément LECUYER : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-sermon-de-mr-l-abbe-romero-concernant-la-nomination-de-bergoglio-en-tant-qu-argentin-j-ai-honte-116449159.html