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Une nouvelle “invention” de Mgr Williamson !!!!

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Mgr Williamson est un petit malin ! Après le sosie de Paul VI, voici un nouveau sosie qui surgit de sa boite et Mgr nous explique sans rire que la secte conciliaire EST ce sosie. L’extrait est suffisamment explicite pour qu’il n’y ait pas besoin d’autres précisions que de mettre en gras et en couleur certains passages, mots ou expressions ! L’on peut néanmoins se poser la question de savoir qui, dans cette affaire, est le plus “fou” : le sosie “catholique” ou Mgr ?!!!…

Richard Williamson

 


 

Interview de Mgr Williamson par Jérôme Bourbon dans RIVAROL du 2 août 2013 :

 

(…) Dès lors les catholiques croyants (sic!) n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent d’un sosie de l’Église catholique. (C’est nouveau…ça vient de sortir !)

Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate (), parce que pour deux sous (sic!) on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite. (On admirera le rapprochement !!!) Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.

Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima (elle aussi remplacée par un sosie) a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur (Mt. XXIII, 2).

Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée (sic!!!), quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent (sic!) avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante (resic!) et bien dangereuse (reresic!), mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église

Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou (sic!). Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin (c’est à dire sa conversion…euh…sa guérison !), et je ne cesserais de l’aimer (c’est beau !!!!), et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père (SIC!). (…)

 


Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.

Rivarol n°3105 du 2/8/2013


Mgr Williamson : “Mgr Fellay est un traître”

 

La politique de rapprochement de Mgr Fellay avec ce que Mgr Lefebvre appelait la “Rome moderniste” a conduit à des tensions et à des déchirures au sein de la Fraternité Saint-Pie X. Afin que nos lecteurs puissent se faire par eux-mêmes une idée sur la question, nous donnons la parole aux deux principaux chefs de file de l’opposition à la politique de la direction de la FSSPX qui ne sont en général jamais interrogés par les media. Mgr Richard Williamson, que l’on ne présente plus, et l’abbé Joseph Pfeiffer, chef de la FSSPX de Stricte Observance, nous expliquent ainsi librement leur position.

(Les trois premières questions et réponses sur l’affaire Williamson et la Shoah, que l’on peut lire en intégralité dans RIVAROL ont été supprimées dans cette version sur le Forum Catholique Interview-choc de Mgr Williamson dans RIVAROL par Petrus ( ((Peudo de Jérôme BOURBON sur les Fora))) 2013-07-31 21:45:44 : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=728065)

R. : Il y a quelques semaines a été rendu publique le fameux préambule doctrinal du 15 avril 2012 dans lequel Mgr Fellay reconnaît explicitement la promulgation légitime de la nouvelle messe, accepte le nouveau code de droit canon de Jean Paul II et affirme la validité de tous les nouveaux sacrements de l’église conciliaire. Que pensez-vous de ce document qui n’a jamais été clairement rétracté sur le fond ?

Mgr W. : La Déclaration Doctrinale (ou Préambule Doctrinal) du 15 avril, 2012, soumis aux autorités romaines par Mgr Fellay et son Conseil Général comme base d’un accord pratique à l’avenir entre Rome et la Fraternité St Pie X, est un désastre du premier ordre. Elle représente la capitulation essentielle de Mgr Fellay devant la Rome moderniste. Acceptée par Rome, elle aurait mis fin à l’œuvre de Mgr Lefebvre, cette œuvre héroïque de résistance à l’apostasie par ailleurs presque totale des hommes de l’église conciliaire. Et Mgr Fellay n’a nullement rétracté la doctrine pourrie de cette Déclaration. Tout indique au contraire qu’il entend mener à bout sa propre œuvre de destruction de celle de Mgr Lefebvre. Si on ne réussit pas à faire démissionner Mgr Fellay, c’est la fin de la Fraternité St-Pie X de Mgr Lefebvre.

R. : Par ailleurs, que pensez-vous de la déclaration doctrinale des trois évêques de la FSSPX du 27 juin 2012 et notamment de son paragraphe 11 qui ouvre la voie au principe d’un accord pratique avec la Rome moderniste ? Comment expliquez-vous que vos deux confrères dans l’épiscopat, Mgr Tissier et Mgr de Galarreta, qui avaient cosigné avec vous le 7 avril 2012 une lettre contre la politique “rallimentiste” de la maison générale aient depuis tourné casaque et semblent défendre Mgr Fellay ?

Mgr W. : La Déclaration des trois évêques du 27 juin n’est guère meilleure. Elle a été conçue et pondue pour calmer le jeu, pour apaiser les esprits catholiques mis en état d’alerte par les agissements du Quartier Général de la Fraternité et ses efforts de rallier la Rome Conciliaire, efforts devenus publics à partir du mois de mars, 2012. Mais attention ! Très clairement le paragraphe 11 laisse encore la porte ouverte à la trahison de la Fraternité par un accord pratique et non doctrinal avec les autorités romaines, et on décèle partout ailleurs dans cette nouvelle Déclaration la main de Mgr Fellay, à savoir des mots habilement choisis pour dire le contraire de ce qu’ils paraissent dire. Apparemment on critique la nouvelle religion. De fait on y va avec le dos de la cuillère. Document à étudier de près. Un catholique ne peut faire confiance à rien de ce qui sort actuellement du Menzingen de Mgr. Fellay.

R. : Pouvez-vous évaluer les forces qui résistent ouvertement aujourd’hui à la politique “accordiste” de Menzingen ? Comment expliquez-vous que la résistance soit numériquement si modeste ?

Mgr W. : Pourquoi la résistance à ces infamies de Menzingen, à cette trahison affreuse de la Foi par ces chefs de la Fraternité, a-t-elle été si peu vigoureuse ? Bonne question. Ma réponse serait que le monde moderne est profondément malade. Après Vatican II la résistance n’a pas été forte dans la totalité de l’Église. 50 ans plus tard la résistance à la même maladie est encore moins forte. L’homme moderne est pourri, il est mourant.

Mais les catholiques croyants et clairvoyants ont commencé à réagir. La « Résistance » a éclaté d’abord aux États-Unis au printemps de l’année dernière, elle s’est manifestée peu après en Amérique du Sud et en Angleterre, mais en Europe continentale elle n’est pas pressée. Je pense pourtant qu’elle viendra, parce que pas tout le monde ne veut tourner le dos à la vérité, et elle fera son chemin, lentement mais sûrement. Les Italiens disent, « Chi va piano va sano, chi va sano va lontano ». La Résistance ira loin — jusqu’au Ciel, si Dieu veut !

R. : Des fidèles de la Fraternité ayant manifesté de la sympathie pour la résistance ont été privés de communion ou/et d’absolution d’après divers témoignages. Par ailleurs, à la suite de la lettre ouverte des 37 prêtres de la FSSPX à Mgr Fellay, plusieurs ecclésiastiques de la Fraternité qui ont été sanctionnés et ont reçu un « décret pénal » (sic) ont porté plainte pour piratage de leur messagerie électronique, usurpation d’identité, faux et usage de faux. Que pensez-vous de l’emploi de telles méthodes à l’égard de ces prêtres ?

Mgr W. : De telles méthodes sont une honte, et péché grave au regard de la saine moralité, mais elles sont tout à fait normales et tout à fait justifiées au regard du libéralisme fantaisiste et tyrannique qui s’est emparé de la direction de la Fraternité St-Pie X. Le libéralisme est l’adoration de la liberté humaine à la place de l’adoration de Dieu, donc au fond c’est la croisade contre Dieu. Or Dieu est divin, donc cette croisade libérale a une dimension divine, donc la fin justifie les moyens. Donc Mgr Fellay et ses complices sont convaincus qu’ils ont le droit de faire n’importe quoi pour écraser — je dis bien écraser — toute résistance à leur ralliement à la Rome conciliaire. Mais un tel délire ne date pas d’hier. Notre-Seigneur n’a-t-il pas prédit à ses Apôtres que la synagogue les mettrait à mort au nom de la vraie religion ? (Jn. XVI, 2)

R. : Que pensez-vous des premiers pas de François Ier, de sa collusion encore plus grande avec le judaïsme, l’islam, de son immigrationnisme, et de sa volonté de “canoniser” avant la fin de l’année Jean Paul II et Jean XXIII ? N’est-ce pas là une façon de “canoniser” Vatican II ? Et cela ne pose-t-il pas le problème de l’autorité, tous les manuels de théologie d’avant Vatican II enseignant que le pape est infaillible lorsqu’il procède à des canonisations ? D’après les théologiens catholiques il s’agit en effet d’une certitude théologique. Que pensez-vous de tout cela ?

Mgr W. : L’acharnement dont font preuve les chefs de l’église conciliaire pour canoniser les pontifes conciliaires (tous les pontifes depuis Jean XXIII) manifeste la ferme volonté des ennemis de Dieu d’en finir avec la religion catholique et de la remplacer par la nouvelle religion du Nouvel Ordre Mondial. Dès lors à une néo-église correspondent des néo-saints à fabriquer par une procédure démantelée et “rénovée” pour les “canoniser”. Comme toujours avec le modernisme, les mots restent les mêmes, mais le contenu est complètement différent. Dès lors les catholiques croyants n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent d’un sosie de l’Église catholique.

Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate, parce que pour deux sous on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite”. Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.

Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur ( Mt. XXIII, 2).

Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée, quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante et bien dangereuse, mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.

Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou. Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin, et je ne cesserais de l’aimer, et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père.

R. : Benoît XVI est considéré par les media comme un « pape émérite », s’habille en blanc comme son successeur, porte comme lui la calotte, les deux hommes se rencontrent devant les caméras. Cette façon de se moquer de la papauté n’est-elle pas un signe parmi d’autres qu’ils ne croient pas eux-mêmes être (ou avoir été) les vicaires du Christ ?

Mgr W. : Plutôt que de dire que Benoît XVI et le Pape François ne croient pas qu’ils soient Papes, je dirais que l’un et l’autre conçoivent à leur propre manière ce que c’est que d’être Pape. Par exemple leurs deux façons de concevoir cette fonction ne sont-elles pas différentes entre elles ? C’est le subjectivisme qui fait que l’un et l’autre se sentent libres d’adapter à ce qu’ils pensent être les besoins de l’heure l’institution absolument objective et immuable de Notre-Seigneur. Et les ennemis de Dieu se gaussent du ridicule auquel ils soumettent ainsi l’institution de Notre-Seigneur. C’est pour cela qu’on les a mis sur le Siège de Pierre. Patience. Dieu sait ce qu’il fait, et il n’a pas démissionné !

R. : Les “accordistes” et les anti-“accordistes” à la FSSPX s’envoient régulièrement à la figure des citations authentiques mais totalement contradictoires de Mgr Lefebvre, les unes allant dans le sens d’un accord pratique (« laissez-nous faire l’expérience de la Tradition »), les autres refusant tout accord avant toute « conversion doctrinale de la Rome moderniste ». Les tensions qui existent au sein de la FSSPX et des communautés amies n’ont-elles donc pas pour origine les propres contradictions et fluctuations internes du fondateur qui a d’abord et avant tout été un pragmatique ? De plus, peut-on d’un côté affirmer que la nouvelle messe est un poison pour la foi, que le nouveau code de droit canon est entaché d’erreurs voire d’hérésies, que Vatican II est lui aussi hétérodoxe voire hérétique et en même temps prétendre que tout cela vient de l’Église catholique et du vicaire du Christ ? N’est-on pas là en face d’une impasse intellectuelle et doctrinale, d’une aporie qui explique en grande partie ce qui se passe aujourd’hui mais aussi les précédentes scissions qui, à intervalles réguliers, ont marqué l’histoire de la FSSPX ? Vingt-cinq ans après les sacres n’est-il pas temps de procéder sereinement par souci de la vérité et par cohérence doctrinale à un droit d’inventaire du “lefebvrisme” ?

Mgr W. : Je ne crois pas qu’il faille dire que Mgr Lefebvre était avant tout un pragmatique, ni qu’il se contredisait. C’était avant tout un homme de foi et de doctrine. Il était bien pragmatique, mais toujours au service de la Foi. Comme tous les catholiques à partir de la scission entre l’Autorité et la Vérité réalisée par Vatican II, il était déchiré entre son respect de l’Autorité et son amour de la Vérité, mais chez lui c’était toujours la Vérité qui primait sur l’Autorité, comme il faut qu’elle le fasse. Donc toute contradiction entre ses paroles en faveur de l’une et de l’autre est plus apparente que réelle, comme il ressort du livre récent de l’abbé Pivert, Mgr Lefebvre, Nos Rapports avec Rome. Et les sacres de 1988 ont été la conclusion logique et l’épanouissement naturel de toute sa vie précédente au service de l’Église.

Mais on ne va pas diviniser Mgr Lefebvre pour autant. Ce qui est vrai, c’est que Mgr Lefebvre était quand même un fils de son époque, et alors il n’a pas tout à fait échappé à ce que j’ai l’habitude d’appeler le “Cinquantisme”, à savoir cette forme que prenait le catholicisme des années 1950, caractérisé en bref par un excès de respect pour les autorités de l’Église, excès qui a conduit directement à la catastrophe du Concile. Par exemple après les sacres de 1988, Mgr Lefebvre a lu le grand ouvrage anti-libéral d’Emmanuel Barbier, et on témoigne ( ((Monseigneur lit Louis-Hubert Remy…))) qu’il en aurait dit, « Si j’avais lu cet ouvrage avant de fonder Écône, j’aurais donné à mon séminaire une autre orientation », à savoir davantage contre-révolutionnaire. En effet, les prêtres formés dans les divers séminaires de la Fraternité-St Pie X sont en général des prêtres admirables pour leur piété sacerdotale, mais trop peu d’entre eux ont compris la malice profonde de ce monde moderne, en apparence si gentil et innocent, mais en réalité faisant la guerre à Dieu. Ce manque de formation contre-révolutionnaire se fait payer chèrement dans la crise actuelle de la Fraternité et il n’est pas sûr qu’elle survivra.

R. : La promotion-sanction du dynamique et anti-“ralliériste” abbé Xavier Beauvais qui quittera lors du premier trimestre 2014 Saint-Nicolas pour la maison autonome d’Espagne et du Portugal où la FSSPX n’a qu’une poignée de fidèles et son remplacement à Paris par le “ralliériste” abbé Patrick de La Rocque, fondateur de la Lettre à nos frères prêtres, membre éminent du GREC et qui avait ouvert un magnum de champagne en 2007 pour remercier Benoît XVI du “Motu Proprio” qui affirme la primauté de la “messe de Luther” sur celle de toujours ne témoignent-ils pas de la volonté inchangée de Mgr Fellay de se placer à terme sous la dépendance de la Rome moderniste ?

Mgr W. : En effet, l’une des preuves que Mgr Fellay ne change absolument pas de cap, mais ne fait que reculer pour mieux sauter vers la Rome conciliaire, c’est l’annonce que l’abbé Beauvais doit être remplacé à St-Nicolas du Chardonnet à Paris par l’abbé de la Rocque. Ce dernier est bien brave, mais il est loin d’être aussi ferme et clairvoyant que l’abbé Beauvais. Hélas, on peut craindre que l’abbé Beauvais n’ “obéisse” à sa mutation, par respect excessif de l’autorité qui trahit la Foi. C’est la grande maladie de tant de “bons” évêques et prêtres après Vatican II. Prions pour l’abbé Beauvais. Il ne suffit plus aujourd’hui d’être un “bon” prêtre. Notre-Seigneur a besoin de héros !

R. : En France la loi Taubira instituant le « mariage homosexuel » a été votée et est appliquée malgré une très forte mobilisation populaire. Que vous inspire cette abominable législation dans un pays qui fut la fille aînée de l’Église ?

Mgr W. : On dit en latin, la corruption de ce qui est meilleur fait le pire. Plus la France est bonne, plus elle est mauvaise lorsqu’elle se corrompt. La même règle s’applique à toutes les personnes, familles et nations. Patience. On se souvient que Pie X prophétisait une glorieuse résurrection de la France, aujourd’hui si abîmée. Et il n’est pas difficile de prévoir qu’elle se remettra à la tête des nations, non pas parce qu’elle cherchera sa gloire nationale, pas du tout, mais parce qu’elle ne cherchera plus rien d’autre que la gloire de Dieu, et la Royauté Sociale, Mondiale, et Globale, de son divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Vive la France qui s’oubliera elle-même, et ne voudra servir que Dieu, Dieu et Dieu !

 

 

Jérôme BOURBON.

 

 

RIVAROL

Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne

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Tél. : 01-53-34-97-97 Fax : 01-53-34-97-98

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Written by Pierre Legrand

août 1st, 2013 at 6:49 pm

Posted in Mgr Williamson,Opposition au Ralliement,Rivarol

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SUCRE AMER… une Lettre pétrie d’ “AMOUR”

with one comment

Une lettre d’Agustine Di Noia de Rome a mis en émoi le Tradiland depuis une bonne semaine…

Nous n’en avons pas fait référence car nous laissons désormais la F$$PX et surtout ces dirigeants actuels au juste jugement de Dieu !

Néanmoins, notre confrère argentin Radio Cristiand viens de publier un article savoureux — une belle volée de bois vert pour Agustine Di Noia et Menzingen !… — que nous vous proposons pour éclairer encore une fois les naïfs qui se pâment de voir la reprise des contacts en Rome et Menzingen !

Mise à jour du 30/01/2013 : Notre ami Ludovicus nous fait cette remarque judicieuse dans son commentaire de l’article :

Un aspect de la lettre de Di Noïa qui n’est pas mis en relief est celui de la menace : « Ceux qui sont contre l’unité sont contre Dieu », or cet argument les condamne en retour puisqu’ils recherchent l’unité, comme si elle n’était pas dans l’église catholique.
In Christo

 

SUCRE AMER

UNE LETTRE PÉTRIE D’« AMOUR »

 

Sur une musique romantique et un rythme de boléro,
en l’honneur d’Agustine Di Noia (La Voix de Rome)

Il n’est guère difficile d’imaginer la perplexité que flotte ces jours-ci dans l’air. Les fenêtres entre-fermées, les couloirs silencieux… le tout plongé dans une semi-obscurité accompagnant les froidures extérieures qui sévissent actuellement dans l’hémisphère nord. Les esprits peuvent parfois percevoir une certaine sensation de froid extrême… C’est à cela que doit ressembler aujourd’hui l’atmosphère de Menzingen.

 

La lettre d’Agustine Di Noia est à usage tous azimuts. Lorsque Radio Cristiandad a publié sur un ton ironique la DIFUSIÓN INDISCRETA (1), il s’est trouvé des gens pour prendre ce canular au premier degré (Secretum Meum Mih (2), entre autres). Et à la réflexion, c’est logique : on a si bien assimilé le comportement de la FSSPX aux manières diplomatiquement ambiguës et doucereuses de Rome que ces mêmes fidèles qui auraient douté de l’origine d’une telle lettre il y a vingt ans ne s’en étonnent plus aujourd’hui… C’est que les choses ont beaucoup changé au sein de la FSSPX, n’en déplaise à Mgr Fellay, qui s’acharne à le nier !

 secreto

Incidemment, on peut songer ici à un certain personnage qui se trouve être un paladin autoproclamé de la néo-FSSPX : il croit qu’elle reste fidèle à elle-même, qu’elle est toujours comme avant que Rome n’ait lancé son opération de domestication avec la complicité de Mgr Fellay and Co. ; et il croit cela en dépit de faits tels que la lettre aigre-douce d’Agustine Di Noia. Mais passons…

 

SÉRIEUSEMENT, À PRÉSENT

 

Agustine Di Noia est-il un farceur ? Hmm, beaucoup plus que cela… Agustine Di Noia est-il un menteur qui se sait menteur ? Oui. Mais en tout état de cause, Agustine Di Noia recouvre ses mensonges d’une couche suffisante de cohérence, de sérieux… et de suavité.

Agustine, « ami » Agustine, ta lettre aussi longue que mielleuse est un piège infernal.

Un piège sucré et infernal pour Menzingen.

Agustine nous intéresse. Mais nous nous intéressons beaucoup plus encore à Bernard. Bernard et ses acolytes, naturellement. Car ce sont bien eux qui, en ce moment, devraient se demander (si toutefois ils s’en sont rendu compte) comment il se fait que le bien-aimé Agustine les ait pris ainsi au débotté.

« Particulièrement douloureuses ont été les prises de position qui attaquent la mission et la personne du Saint-Père : cela, désormais, demande une réponse.

De récentes prises de position de membres de la Fraternité qui y occupent d’importants postes d’autorité ne peuvent que faire douter de la possibilité effective d’une réconciliation. On pense, en particulier, à des entretiens accordés par le Supérieur du district d’Allemagne, ancien Supérieur général de la Fraternité (18 septembre 2012) et par le premier Assistant général de la Fraternité (16 octobre 2012), ainsi qu’à un récent sermon du Supérieur général (1er novembre 2012). Le ton et le contenu de ces déclarations ont suscité une certaine perplexité sur le sérieux et même sur la possibilité effective d’une poursuite de nos relations. »

 

Première cuillerée à café de sucre amer.

 

Le doux Agustine délivre un véritable mandat d’écrou contre l’ancien Supérieur Général, le Premier Assistant et l’actuel Supérieur Général. Il leur ôte leur masque, mais en douceur et avec style (comme il ne mentionne pas leurs noms, seulement leurs charges, nous ne le ferons pas non plus, au cas où … héhé ! Allez donc savoir en vertu de quelle préoccupation cabalistique il ne les nomme pas, à moins qu’il ne s’agisse de sa part d’un autre geste de gentillesse et d’élégance…).

Comment avez-vous pu, Agustine, leur faire ça, à eux qui ont tant œuvré (et menti, tergiversé, caché, omis, dénaturé, etc. etc.) pour favoriser la CROISADE DU RALLIEMENT PROMUE PAR RATZINGER ? Comment pouvez-vous être d’une aussi ingrate cruauté, Agustine ?…

 

ROME NE PAIE PAS LES TRAÎTRES

 

Et encore moins les traîtres fanfarons, bavards et imprudents.

La Rome idolâtre et païenne avait toujours respecté les courageux, les loyaux, les prudents et les discrets, jamais les traîtres. La Rome christianisée n’agissait pas autrement. Pourquoi la Rome apostate d’aujourd’hui ne les imiterait-elle pas ?

De fait, c’est ainsi que les choses se passent. Rome continue à ne pas payer les traîtres, de telle sorte que les nuisibles qui dirigent TOUJOURS [il semble faux de devoir TOUJOURS dire TOUJOURS] la FSSPX puissent déjà se rendre compte de ce qu’ils récolteront en définitive, quand Rome aura mené à terme son œuvre de destruction.

Qu’est-ce qui nous fait présumer l’existence d’une telle méchanceté à Rome ?

Quelqu’un a dit « méchanceté » ? Ah oui, c’est moi !… Non, non, sans employer le terme, quelqu’un d’autre l’a évoquée. Ne serait-ce pas justement… Agustine ?

Ni le bistouri de l’Abbé Cériani, ni la parole enflammée de l’Abbé Méramo, ni la méfiance retorse et irréductible de l’auteur de ces lignes n’aurait pu faire ce qu’Agustine vient de faire là, car nul mieux que celui-ci ne pouvait mieux prouver à toute la diaspora TRADI – depuis les sédévacantistes jusqu’aux semi-conservateurs, en passant par les diverses gammes et factions d’ultras qui pullulent par ici – toute la malice prolixe, toute l’astucieuse stratégie romaine, dont le principe concepteur fut l’ex-cardinal Ratzinger et dont les principaux exécutants (3) sont les Muller, les Levada, les Koch, les Di Noia, etc. etc.

 

La lettre est longue ; c’est pourquoi nous n’en traiterons que quelques aspects.

Agustine écrit ceci :

« Avec son autorité magistérielle, le Saint-Siège a toujours affirmé qu’il fallait interpréter les textes du Concile à la lumière de la Tradition et du Magistère, et non l’inverse, tandis que la Fraternité a insisté pour dire que certains enseignements du Concile sont erronés et donc non susceptibles de recevoir une interprétation en harmonie avec la Tradition et le Magistère. »

 

Ignore-t-il donc qu’il est impossible de concilier ces enseignements du Concile avec la Tradition et le Magistère de l’Église ? En ce cas, c’est un âne, et il faut l’instruire. Mais comme on s’en doute, ce n’est pas un âne, c’est un menteur, ce qui est pire qu’un âne.

Il écrit qu’on en est toujours arrivé au même point et que cela dure trop, et il croit donc que QUELQUE CHOSE DE NEUF est à injecter dans l’échange de points de vue entre Rome et la FSSPX. Ce QUELQUE CHOSE DE NEUF, C’EST SA LETTRE, qui vise essentiellement à être une injection de miel, mais un miel contenant du venin.

Selon lui, ce qui est en jeu, c’est L’UNITÉ MÊME DE L’ÉGLISE. Joli air de flûte… Tout cela est très grave, sans doute, mais osons une question, si toutefois vous nous le permettez, cher Agustine : L’UNITÉ DE QUELLE ÉGLISE ? L’Église catholique ou l’église Conciliaire ?

 

IL S’AGIT DE LA VÉRITÉ, IMBÉCILE !

 

Je ne m’étendrai pas sur ce qu’Agustine nous dit de la charité, de la douceur, du pardon et de tout le reste, que chacun peut lire dans sa lettre et qui est stupide s’agissant de questions simplement humaines. Disons que dans un débat entre amis ou dans le milieu familial et face à d’importantes divergences ou d’affrontements portant sur des causes graves, même les plus graves, alors OUI : on est parfaitement fondé à retenir ces recommandations conductistes (4) d’Agustine.

Mais tel n’est PAS le cas lorsqu’il s’agit de l’ÉGLISE et de la VÉRITÉ dont l’ÉGLISE CATHOLIQUE EST DÉPOSITAIRE.

Tout votre message de concorde et de PAIX, Agustine, s’évanouit devant un raisonnement tout simple : «  SI TU VEUX LA PAIX ET LA CONCORDE (ET LA DOUCEUR), DÉFENDS LA VÉRITÉ, FÛT-CE AU PRIX DE TA VIE. »

De même qu’il semble incroyable que nous devions dire que LA FSSPX EST TOUJOURS dirigée par ceux qui, depuis plus de DIX ans, la conduisent au désastre, il est non moins incroyable que nous devions TOUJOURS préciser que ce qui est en jeu, c’est la VÉRITÉ, sans laquelle il est inutile de parler d’UNITÉ. Agustine cherche à nous faire gober cette histoire d’UNITÉ sans nous dire EN QUOI elle doit se réaliser.

Comment et en quoi se réalisera une telle unité ? dans la DIVERSITÉ ? Observons de quelle manière se produisent certaines concomitances entre les niveaux de discussion auxquels opèrent ces « hommes d’Église » et ceux qui incluent les nouveaux paradigmes sociétaux soutenus par les partisans du « putimonio » (5) ou les militants de la « transversalité » (6). Il s’agit en définitive de pluralisme et, au fond, de libéralisme, de rationalisme et de dialectique révolutionnaire. Autant dire : du pur Ratzinger.

Face à une pensée comme celle d’Agustine, on constate à nouveau ce que l’on ne savait que trop, à savoir que Vatican II s’est efforcé de réaliser le « mariage » sacrilège entre l’Église et la Révolution.

 

AU-DELÀ DE LA RÉPUGNANTE CATÉCHÈSE

 

Outre la « catéchèse » d’Agustine concernant la douceur, l’humilité, la mansuétude, la prudence, etc. etc., sa petite lettre mielleuse et traîtresse contient d’autres choses, allant de CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE à CE QUE LA FSSPX doit faire pour l’Église (conciliaire, bien sûr).

 

Résumons comme suit ce que, selon lui, IL NE FAUT PAS FAIRE :

Croyez-le ou non, mais voici ce qu’Agustine demande aux autorités de la Fraternité (et l’on admirera au passage la coïncidence) : LA MÊME CHOSE QUE CE QUE L’ABBÉ BOUCHACOURT DEMANDE AUX PRÊTRES ET AUX FIDÈLES DU DISTRICT D’AMÉRIQUE DU SUD. La même chose que ce que l’Abbé Rostand demande aux prêtres et aux fidèles du District d’Amérique du Nord. La même chose que demandent TOUS les supérieurs de district qui suivent Menzingen et Mgr Fellay. Agustine Di Noia demande donc à TOUS les prêtres de la FSSPX ce que les autorités de cette dernière exigent de leurs propres subordonnés. Et voici ce qu’elles exigent : « BOUCLEZ-LA ! LES CRITIQUES, ÇA SUFFIT ! OBÉISSANCE ET SOUMISSIONÀ LA ROME CONCILIAIRE ET AU CONCILE VATICAN II, AINSI QU’AU PAPE CONCILIAIRE, c’est-à-dire au MODERNISME TRIOMPHANT » Héhé ! Oui, ce même modernisme qui, selon l’Abbé Bouchacourt, va disparaître tout seul à mesure que les modernistes « passeront à l’Orient éternel » (7).

 

EST-CE UN HASARD ? En aucun cas.

C’est seulement une manière de voir les choses. Une manière politique ou diplomatique, comme l’entendent Rome et le monde, mais non une manière chrétienne.

 

Résumons à présent CE QUE DOIT FAIRE LA FSSPX :

Agustine lui dit qu’elle doit se borner à former des prêtres. Génial ! Maintenant, la FSSPX n’aura plus rien à dire, encore moins à critiquer, et encore un peu moins publiquement. On lui assigne un rôle spécifique selon son charisme propre.

Est-ce que Mgr Fellay ne parlait pas d’un POINT DE DÉPART dont on n’a jamais pu savoir exactement de quoi il s’agissait, étant donné les contradictions dans lesquelles il se prenait sans cesse les pieds ?

 

Devant l’embarras du pauvre Bernard, ce bon Agustine accourt très « charitablement » à son secours :

« Le charisme jadis confié à Monseigneur Lefebvre doit être ressaisi : c’est le charisme de la formation des prêtres dans la plénitude de la Tradition catholique pour exercer auprès des fidèles un apostolat qui jaillisse de cette formation sacerdotale. Voilà le charisme que l’Église discerna lorsque la Fraternité sacerdotale saint Pie X fut approuvée en 1970. Nous n’avons pas oublié le jugement élogieux porté par le Cardinal Gagnon sur le séminaire d’Écône en 1987. »

 

Et voilà ! Bernard tient enfin son POINT DE DÉPART !

 

Mais notre Agustine a encore du sucre amer à saupoudrer sur sa lettre :

« Il faudra certainement prêter attention aux passages du Magistère qui vous semblent difficiles à concilier avec l’enseignement magistériel, mais ces questions théologiques ne devraient pas constituer le centre de votre prédication ou de votre formation. »

 

Si l’on satisfait à cette condition, d’ici quelques années, plus personne au sein de la Fraternité – ni prêtre, ni fidèle – ne sera en mesure de comprendre ce que c’est que la Doctrine ou le MAGISTÈRE catholique. Il ne subsistera plus que l’interprétation magistérielle des papes post-conciliaires.

Tout cela en vue d’aboutir à ce que s’accomplisse ceci : « À mon retour, trouverai-je encore de la foi sur la terre ? » (Et vlan ! Voici évoqué l’aspect apocalyptique de la chose !)

Mais il y a plus, et c’est en vérité insultant, ou, en tout cas, cela aurait dû sembler insultant à Bernard & Cie, car l’ami Agustine poursuit en ces termes :

« Le seul avenir imaginable pour la Fraternité sacerdotale saint Pie X se trouve sur le chemin d’une pleine communion avec le Saint-Siège, dans l’acceptation d’une profession de foi inconditionnelle en sa plénitude, et donc avec une vie sacramentelle, ecclésiale et pastorale convenablement ordonnée. »

 

Il est donc plus qu’évident que selon Agustine, la FSSPX NE MÈNE PAS « une vie sacramentelle, ecclésiale et pastorale convenablement ordonnée ».

Et voilà une autre cuillerée de sucre amer remplie à ras bord pour tous les « ralliéristes » de la Fraternité !

Est-ce que Menzingen a dit quelque chose à ce sujet ?… RIEN. Menzingen est donc d’accord ?

 

FIN

 

Agustine croit-il honnêtement à ce qu’il écrit ? C’est fort possible, n’est-ce pas ? Bien, mais alors, quid de Mgr Fellay ?

Comme nous ne jugeons pas des intentions, nous nous bornons à discerner dans cette lettre la lointaine malice qui sous-tend la pensée de l’auteur, par-delà son aspiration humaine peut-être louable à une unité dont il croit sûrement la réalisation possible en tant que fruit de la foi qu’il professe ; il est comparable en cela à un protestant honorable et sincère qui chérit sa foi erronée et ne comprend pas ces catholiques capables de mourir pour la vraie foi, erronée à ses yeux.

C’est ainsi : il n’a jamais existé la moindre possibilité d’un dialogue avec la Rome conciliaire. Cette possibilité n’existe pas plus AUJOURD’HUI qu’hier, sauf dans l’esprit complexé de l’évêque qui dirige (TOUJOURS) la FSSPX. Bernard est un homme qui se sent diminué parce qu’il se voit privé de la « pleine communion » avec Rome. Cet évêque n’a peut-être jamais compris au juste qui fut son père dans l’épiscopat, lequel avait bien précisé que toute discussion avec Rome devait rester conditionnée par LA CONVERSION DE ROME À LA FOI CATHOLIQUE.

 

Une dernière remarque, qui s’adresse à Mgr Fellay et à ceux qui lui sont soumis :

Si la douceur de Di Noia vous met mal à l’aise, et si vous trouvez à ses arguments un goût amer, sachez qu’il y a un bout de temps que vous tympanisez tout le monde avec ces mêmes arguments, en lesquels nous voyons un « sucre amer », aussi chimérique que toutes ces choses dont les enfants disent dans leur simplicité : « ça existe pas ». Vous pouvez appliquer la même appréciation à vos propres arguments.

Il est juste, à l’heure actuelle, de se souvenir de ces prêtres qui ont perçu précocement les premiers signes du danger, ainsi que le début de la pente sur laquelle s’engageaient Bernard et ses suiveurs ; ces prêtres qui ne se sont pas tus et qui, sans se préoccuper des conséquences que cela aurait pour eux, ont tiré la sonnette d’alarme ; ces prêtres que les autorités de la néo-Fraternité ont essayé de faire taire, avec les mêmes propos exactement et les mêmes arguments ou presque que ceux jetés aujourd’hui au visage desdites autorités par Agustine Di Noia ; propos et arguments qu’au comble de leur entreprise de braderie et de démission, Menzingen lançait à l’adresse des prêtres de la Fraternité, se faisant ainsi le petit porteur de télégrammes de la Rome apostate.

Il est grand temps, à présent, que ceux qui ont trahi Monseigneur Marcel Lefebvre, qui ont muselé, dénigré et même persécuté leurs frères dans le sacerdoce, ainsi que leurs opposants laïcs d’aujourd’hui comme d’hier, profitent de ce sucre amer que Rome les contraint désormais à déguster et qui n’est qu’un avant-goût de ce qu’elle leur réserve à l’avenir.

 

Comme le dit un ami, « voilà une salve tirée par le camp de la justice ».

 

***

Source : Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/01/28/osko-azucar-amarga-una-carta-llena-de-amor

 

Traduction : CatholicaPedia.net ; que notre traducteur soit ici encore une fois remercié.

 


[1] NdT : Canular du blogue catholique traditionaliste Radio Cristiandad ; il s’agissait d’une lettre que la direction de la FSSPX aurait adressée aux prêtres de la Fraternité réfractaires à tout ralliement.

[2] NdT : Autre blogue traditionaliste en langue espagnole.

[3] NdT : l’auteur se permet ici un jeu de mot intraduisible jouant sur la proximité des mots espagnols qui signifient respectivement « bouse » et « prévôt » (ou exécutant, terme retenu ici)…

[4] NdT : le « conductisme » est la théorie de John Broads Watson (1878-1958) qui fait de la conduite humaine l’unique objet d’étude de la psychologie.

[5] NdT : néologisme espagnol créé par dérision à partir du mot « puta » (putain) en vue d’établir un parallèle avec le mot « matrimonio », qui signifie mariage. Le « putimonio » désigne le « mariage gay », dont on nous rebat actuellement les oreilles en France et qui est en train de gagner le monde, ainsi voué collectivement au même sort que Sodome.

[6] NdT : En matière politique, la « transversalité » (ou « transversalisme ») est une idéologie qui prétend s’affranchir de tout type d’idée préconçue et dépasser le clivage gauche-droite classique. Les partis politiques « transversaux » se font forts de prendre les options les plus bénéfiques pour l’ensemble de la société comme pour tous les citoyens, par-delà le clivage en question. Il s’agit en fait d’un « relookage tendance » du bon vieux centre, appelé aussi « marais ».

[7] NdT : Formule maçonnique décrivant l’accès des « frères » à l’au-delà.

Petrus – Le F. C. – FSSPX : le verrou a sauté !

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Le grand retour de Petrus sur Le Forum Catholique

Petrus, (alias Jérôme Bourbon), plutôt discret depuis la crise de 2004 (départ des Abbés de Tanouarn et Laguérie…) sort de sa réserve pour défendre son “héros” Mgr Williamson.

Nous avons reçu d’un correspondant la remarque pertinente suivante :

Le sédévacantiste « PETRUS » brûle les étapes en prenant fait et cause pour Mgr Williamson, dont il omet de rappeler que ce dernier est, au même titre que les Fellay, Galarreta et Tissier, des créatures consentantes de 40 ans de lefebvrisme… Lisez plutôt.

[Petrus – Le Forum Catholique] FSSPX : le verrou a sauté !

SOURCE – Petrus – Le Forum Catholique – 25 octobre 2012


Il a osé ! Après lui avoir ôté tout ministère, l’avoir confiné dans une mansarde à Londres, l’avoir isolé de ses confrères, avoir voulu en faire un mort vivant, Bernard Fellay a officiellement exclu Richard Williamson de la FSSPX. Le message est clair. Si un évêque choisi et sacré par Mgr Lefebvre peut être exclu, jeté à la rue, sans argent et sans sécurité sociale, à 72 ans et demi, en toute charité chrétienne bien sûr après 40 ans à la Fraternité, après avoir été professeur puis directeur de plusieurs séminaires, à plus forte raison les prêtres qui oseraient critiquer le tyran de Menzingen, le tartuffe mitré seront impitoyablement chassés. Il est vrai que le petit Suisse à la voix hypnotique est un orfèvre en matière d’exclusions et de procédés staliniens : il avait envoyé des vigiles et des chiens à l’abbé Philippe Laguérie au prieuré de Bruges, il avait renvoyé au moyen d’un simple fax l’abbé Paul Aulagnier qui fut pourtant dix-huit ans durant le supérieur du district de France de la FSSPX, il sanctionne aujourd’hui sans pitié les (rares) prêtres qui osent dénoncer ouvertement sa honteuse politique de ralliement à la Rome moderniste, ses mensonges, sa duplicité, sa tartuferie.

Politique ralliériste qui, n’en doutons pas, ne s’est jamais vraiment interrompue et qui va reprendre de plus belle après l’éviction de Mgr Williamson. C’était le verrou qu’il fallait faire sauter pour complaire aux occupants du Vatican et à nos “ frères aînés dans la foi ” qui font la pluie et le beau temps à Rome comme ailleurs, la Shoah étant aujourd’hui la religion mondiale qui se substitue au sacrifice du Golgotha. Ce n’est plus la Passion et la mort du Christ en croix qui est l’événement central de l’histoire, c’est l’“Holocauste”. Il faut donc être sot pour ne pas voir les implications théologiques de cette contre-religion, véritable machine de guerre contre le catholicisme, arme de destruction massive de la foi catholique.

Le Congrès juif mondial l’a dit, il est content de l’exclusion de l’“évêque négationniste”, le Vatican aussi salue cette “bonne nouvelle”. Et le porte-parole du district allemand de la FSSPX, de concert avec la Rome apostate, considère que cette nouvelle va favoriser, faciliter les discussions entre Menzingen et le Vatican. Tout laisse à penser que l’exclusion de Mgr Williamson a été une monnaie d’échange entre Fellay et la Rome moderniste, les trente deniers de Judas en quelque sorte ((C’est ce que nous disions hier !)).

Les prêtres de la FSSPX n’ont qu’à bien se tenir. Sinon ils savent qu’ils seront expulsés, à la rue. Déjà des prêtres nous ont confié que le climat était irrespirable dans les prieurés, qu’il fallait se méfier de tout le monde, que la délation fonctionnait à grande échelle. Des prêtres ont délocalisé leur adresse mail du prieuré chez des fidèles de crainte d’être espionnés par les agents du despote de Menzingen. Un prêtre a reçu récemment une monition canonique car il avait adressé un texte anti-ralliement à quelques confrères et l’un d’eux l’a dénoncé en haut lieu. Voilà où nous en sommes dans la FSSPX de Bernard Fellay. Cela rappelle les grandes heures de l’automne 2004 au moment de l’affaire Laguérie quand un prêtre de Saint-Nicolas nous confiait qu’il devait faire très attention à ce qu’il disait sur le parvis sur le sujet car tout était répété à Menzingen. Lorsque l’on n’évolue pas dans la vérité, on devient tyrannique. Un libéral est faible avec les ennemis mais impitoyable avec les antilibéraux. Bernard Fellay est vraiment l’évêque Cauchon du XXIe siècle, celui qui vend ses frères.

Comme c’était prévisible les imbéciles, les libéraux, les mondains, les traîtres, les carriéristes, ceux qui veulent se faire bien voir et donner des gages à l’illuminé de Menzingen, à celui qui, dans Cor Unum en février 1997 faisait grand cas d’une fausse mystique suisse se déchaînent contre Mgr Williamson. L’homme est à terre, quasiment abandonné de tous. Voilà encore qu’on l’insulte et qu’on le calomnie.

Même si je ne partage pas, tant s’en faut, toutes les positions de Mgr Williamson, je voulais lui dire ce soir en ces heures tristes, alors même qu’il est lâché par tout le monde, y compris par ses deux confrères dans l’épiscopat qui montrent une fois de plus, une fois de trop, qu’ils ne sont que des pleutres qui ne méritent que mépris, je voulais lui dire ma sympathie, ma compassion, mon affection. Lui dire que lorsque l’on est victime de l’injustice d’un tyran sans cœur, sans principe et sans honneur, l’ami et l’associé du sioniste Maxmilien Krah, grand donateur de l’armée de Tsahal qui massacre les Palestiniens, le propagateur des croisades sacrilèges du Rosaire, odieuses insultes à la Mère de Dieu, et que l’on accepte chrétiennement cette épreuve on se rapproche forcément de Jésus-Christ souffrant. Après tout nous vivons plus que jamais le Samedi Saint de l’Église militante. Toutes les résistances, vraies ou apparentes, cèdent, s’effondrent, trahissent. C’est vrai en politique, c’est vrai en religion, c’est vrai dans tous les domaines. On ne peut plus faire confiance à aucune structure, à aucun chef. L’Église est éclipsée, partout Satan mène le bal mais nous savons qu’un jour prochain le Christ reviendra en gloire et en majesté rendre à chacun ce qui lui est dû et mettre un terme à ce monde satanique dans lequel il nous faut tant bien que mal survivre.

Petrus.

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.


New York : Pour le Congrès juif mondial, l’exclusion de Mgr Williamson survient « trop tard »

« Cette mesure aurait dû être prise il y a des années déjà »

New York, 25 octobre 2012 (Apic) Le Congrès juif mondial (CJM) à New York, estime que l’exclusion, le 24 octobre 2012, des rangs de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) de l’évêque négationniste Richard Williamson, survient « trop tard ».

http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=236613