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Archive for the ‘saint Pierre’ tag

Sainte Pâque de Résurrection à tous !

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Sainte Pâque de Résurrection
à tous !

 

Résurrection du Christ

 

 

de la part de Mgr. Andrés Morello
Mgr Morello

 

 

Mercredi 23 mars 2016
Mercredi Saint

 

 

Chers Fidèles et Amis,

 

L’ordre de la société se corrompant, il est logique que la paix s’en évanouisse peu à peu puisque c’est de l’ordre que naît la paix. Les sociétés ne veulent pas, de par une volonté perverse et erronée, imposer et suivre les prescriptions de l’ordre surnaturel et de l’ordre naturel qui ont tous deux Dieu pour origine. Dieu a été banni de la vie quotidienne, de la législation en vigueur, de l’éducation, de la vie sociale et familiale. Du moins, les hommes croient qu’ils l’ont chassé à la manière de l’autruche qui, en se couvrant la tête de son aile, ne voit pas ce qui l’entoure.

Ce désordre généralisé trouvait une contradiction permanente dans la vérité catholique, dans la vie chrétienne, dans la sereine et ferme affirmation qu’en faisait la Sainte Église Catholique par ses Pontifes et ses prêtres. Le désordre antichrétien et antinaturel avait besoin d’une bénédiction, avait besoin d’être canonisé par l’Église pour vaincre les résistances du peuple chrétien.

Saint Pierre renierait-il à nouveau le Christ et, avec lui, les Évêques et les Clercs ? Cela est impossible ou nous devrions rejeter la Foi puisque le Christ a dit : « et tu conversus confirma fratres tuos » « et toi, quand tu seras converti, confirme tes frères » (S. Luc 22,32).

Si la Foi de Saint Pierre ne pouvait faillir, et il était impossible qu’elle faillît, alors il fallait quelqu’un qui parût commander, obliger, légiférer, qui menât les âmes paître non pas vers les prairies célestes, mais vers la zizanie empoisonnée de l’ennemi de Dieu. Saint Pierre n’a plus jamais trahi, et il ne pourrait le faire, il fallait donc quelqu’un sans son autorité mais qui parût la détenir pour obtenir l’obéissance du peuple chrétien.

Cette Pâque de Résurrection nous trouve confronté à la perplexité et à la confusion des chrétiens devant un enseignement qui n’est pas celui de Jésus-Christ, devant une morale laïque qui incite au péché et nous fait un devoir de consentir et de vivre avec le mal qui nous entoure.

Au milieu de ce désordre et en présence de ce magistère des méchants, les uns abandonnent la lutte, beaucoup s’enferment dans la solitude, d’autres s’érigent en docteurs et législateurs, bien peu persévèrent dans le bien, la plus grande partie se laisse aller à une frénésie à laquelle nous invitent le monde, ses maîtres et ses pontifes.

Et Dieu ? Dieu est toujours là, il continue de gouverner, de diriger les hommes comme il dirige l’univers, les astres, les montagnes et les marées. « Mes paroles ne passeront point » (S. Marc 13,31). « Qui n’amasse pas avec moi, dissipe » (S. Luc 11,23).

Que la Foi inébranlable en Notre-Seigneur Jésus-Christ nous trouve dans cette Pâque assemblés à son sépulcre sacré, attendant qu’Il ressuscite et élève sa main toute-puissante pour tout rétablir dans l’ordre et la paix. Que chacun soit à la place que Dieu lui a assignée !

 

Sainte Pâque de Résurrection à tous !

 

 

          † Monseigneur Andrés Morello           

 

 

 

 

Une invitation, une conférence prometteuse et déjà une polémique

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Une invitation, une conférence prometteuse et déjà une polémique

 

Un Raisonnement Faux

 

From : Louis REMY
Sent : Wednesday, September 09, 2015 10:48 AM
To : undisclosed-recipients:
Subject : conférence de M. Bourcier de Carbon

 

Bonjour,

Ayant été obligés de reporter en mai et juin la conférence de M. Bourcier de Carbon sur le nouveau rituel du sacre des évêques, nous avons pu enfin trouver une date convenant à tous.
Cette conférence exceptionnelle sur un sujet aussi important, aura lieu

 

Le dimanche 27 septembre 2015

14h30

Salle Loïc Merlant
Rue de la mairie
44130 Fay de Bretagne

 

Possibilité de pique-niquer sur place.

Invitez vos amis et même les contradicteurs. Il y aura toute possibilité de débattre.

À diffuser : un bon dimanche en perspective

Amicalement

 

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

 

Réponse de Laurent Morlier

 

Monsieur Rémy,

Merci pour cette invitation…

Que l’on puisse discuter du nouveau rituel 1968 du sacre des évêques et même le critiquer est certainement intéressant, mais de là à affirmer catégoriquement et décréter en quelque sorte son invalidité n’est plus légitime pour un catholique.

Je ne comprends même pas qu’une telle chose doit être rappelée et soulignée ! à des personnes qui, a priori, connaissent la doctrine catholique et ayant un minimum de données théologiques.

En effet, avant de décréter par vous-même ou suivant l’opinion de certains théologiens que ce nouveau rite est invalide “intrinsèquement”, (même sur la base d’immenses recherches) il faudrait d’abord démontrer que le pape élu en juin 1963 par un conclave valide avec des cardinaux valides, et avec un élu reconnu ensuite par toute l’Église sur toute la planète sans aucune contestation… eh bien finalement n’aurait “jamais été pape” !… Sans cette démonstration fiable et rigoureuse et qui n’existe pas (et qui ne doit pas prendre appui sur des faits postérieurs qui n’ont évidemment pas d’effet rétroactif), toute votre belle démonstration sur “l’invalidité intrinsèque” du nouveau rituel, tombe à l’eau : elle est même fausse et gravement erronée sur le plan doctrinal puisque comme chacun sait un pape validement élu ne peut pas produire un nouveau rite qui ne serait pas valide ! (voir le texte ci-joint en Annexe qui le démontre clairement) Il est donc forcément légitime et valide (à condition qu’il soit respecté sans changement).

 

Il faudrait aussi expliquer préalablement comment la succession apostolique des papes puisse être rompue depuis bientôt 60 ans et irrémédiablement puisque nous n’avons plus aucun cardinal nommé par Pie XII… Vous avez la liste détaillée ici : ils sont tous morts !

(donc plus de pape et plus d’électeurs du pape, ce qui est impossible nous dit Cajetan et avec lui tous les théologiens !) C’est une nouvelle impossibilité théologique qui ne trouve aucune explication dans vos textes, alors qu’elle est capitale pour comprendre l’ensemble du problème ! On ne peut pas détacher le problème de la validité d’un rite de la question du pape qui l’a promulgué…

Pour l’anecdote, je vous signale aussi que le Padre Pio (très conscient des infiltrations maçonniques dans l’Église) avait annoncé en 1959 “avec des fleuves de bénédictions” (5 témoins) au cardinal Montini que ce serait lui le prochain pape et qu’il devait s’y préparer… Quelques jours avant sa mort en 1968, il lui écrivit encore une lettre pleine de respect révélant savoir que son “cœur souffrait beaucoup”… Pourtant, certains sites sedevacantistes mettent Padre Pio en page d’accueil, bien en évidence… comme une référence sûre : !?

Par ailleurs, je vous signale aussi que seule une autorité légitime et vraie est en mesure d’annuler des mariages…

Que d’incohérences dans la Tradition, jusque chez les sedevacantistes !

Bref, une conférence sur ce sujet unique de la validité du nouveau rituel 1968, par un polytechnicien, pour aboutir à décréter son “invalidité intrinsèque” est une démarche irrecevable : c’est tromper les catholiques et les mener tout compte fait sur une voie de garage… non catholique !

 

Bien cordialement,

Laurent MORLIER,
Éditions D F T

 

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

 

Réponse de Louis-Hubert Remy

 

« Tout faux »

 

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups rapaces. Vous les reconnaitrez à leurs fruits ; cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? Ainsi tout arbre bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre mauvais porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Vous les reconnaitrez à leurs fruits. Matth., VII, 15-20.

 

Le premier constat qui s’impose est que nous avons un nouveau rituel du sacre des évêques. Certes il n’est jamais appliqué, car comme le nouvel ordo, à chaque nouveau sacre on invente, on modifie, on fait n’importe quoi, mais on a une référence : le document du nouveau rituel, Pontificalis Romani du 18 juin 1968 auquel tous se réfèrent.

 

Tout avait été déjà bien étudié par Coomaraswany et l’abbé Mouraux de Nancy :

Nous conseillons au lecteur de relire ce document.

 

Pour résumer voici quelques questions embarrassantes :

Pourquoi changer de rituel ? Alors que Léon XIII et Pie XII avaient fait faire d’excellents et importants travaux sur l’ancien rituel pourquoi en changer ? L’ancien rituel ne posait aucun problème et on était assuré d’avoir des évêques vraiment évêques. Pourquoi changer de rituel ?

A-t-on le droit de changer un rituel ? La question mérite d’être posée. D’après saint Pie X : http://www.a-c-r-f.com/documents/Saint_PIE_X-Ex_quo_nono.pdf : « l’Église n’a le droit de rien innover pour ce qui touche à la substance des sacrements ».

 

Rappelons-nous avec Mgr Gaume dans La religion dans le temps et l’éternité :

« L’admirable économie du christianisme que nous venons d’esquisser fut l’objet particulier des entretiens du Sauveur avec Ses Apôtres pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre Sa Résurrection et Son Ascension. C’est alors qu’il leur donna l’intelligence des Écritures et qu’Il les instruisit à fond des secrets du royaume de Dieu (1) ; voilà pourquoi nous plaçons à cette époque l’explication détaillée de TOUTE Sa doctrine.

« Le Sauveur ne Se contenta pas de dire en général : Celui qui ne croira pas sera condamné ; entrant dans le détail, Il enseigna à Ses Apôtres toutes les vérités qu’ils devaient prêcher au monde et que l’homme devait croire pour s’unir avec son Rédempteur, afin de participer au bienfait de la rédemption. Les Apôtres en composèrent un abrégé.

 

Quelle était l’intention de ceux qui ont fabriqué ce nouveau rite ? Certainement d’innover et certainement pas celle de la sainte Église de toujours. Si c’était la même intention ils auraient laissé les deux rites, l’ancien et le nouveau ! En faisant un nouveau rite ils voulaient surtout supprimer l’ancien.

Il est évident que leur intention est contraire à celle de la sainte Église.

 

4° Ces graves questions commencent à nous éclairer sur ce qui s’est passé. Ce qui oblige à étudier le nouveau rituel. Pour cela nous avons les armes fournies par le Concile de Trente et ses travaux sur les sacrements, qui, complétées par celles données par Léon XIII et Pie XII, vont nous permettre de juger de la validité du nouveau rituel. Il n’y a pas besoin d’être théologien, il suffit d’étudier, tout a été expliqué. Certes il a fallu rechercher ce qui fut le combat essentiel de l’ennemi pendant plusieurs siècles pour détruire et abolir le sacerdoce.

Ce n’est pas en amateurs que l’équipe de Rore est partie pour ce combat. Il suffit de suivre leurs travaux pour le comprendre et partager leur conclusion que le nouveau rituel est ontologiquement nul. Ils ont su en tirer tous les enseignements et réfuter tous leurs contradicteurs.

On ne balaie pas par un sophisme tout à fait en dehors du sujet ce qui est évident après étude. Ils ont voulu que ce rituel soit sans effet. Leurs évêques se croient évêques, ils nous font croire qu’ils sont évêques ; ils sont évêques de la secte conciliaire mais en aucun cas évêques catholiques.

 

C’est ce que M. Bourcier de Carbon démontrera. C’est ce que personne, à ce jour, n’a pu réfuter sérieusement.

Une conclusion évidente : ce nouveau rituel ne peut venir de l’Église catholique et c’est un argument supplémentaire pour montrer que Paul VI ne peut être pape de la sainte Église.

Certes, c’est un effet rétroactif, comme vous dites, mais ce raisonnement est celui conseillé par Notre-Seigneur : vous les reconnaitrez à leurs fruits.

Déjà l’abbé Ricossa dans http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf avait prouvé que Jean XXIII ne pouvait pas être pape catholique et donc la théorie de M. Laurent Morlier ne tient pas.

Dans le passé : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Reponse_a_impubliable.pdf, j’avais réfuté son frère, Vincent. Il y a quelques mois Laurent m’avait demandé de retirer de mon site cette réponse à Vincent, me disant que sa position faisait du tort à D.F.T. Relisant avec attention mon papier et toujours d’accord sur mon écrit je l’ai laissé sur mon site.

 

J’analyse toujours pareillement la situation :

« Réflexions sur la thèse de Vincent Morlier.

« Que tous les cardinaux et évêques aient reconnu des hérétiques comme papes, me confirme qu’ils ne sont pas de l’Église Catholique. Ils sont de l’église Conciliaire. Et son principe de reconnaissance universelle, qui s’applique à l’Église Catholique, ne convient pas ici. La situation actuelle n’a jamais été vécue, et il est impossible de s’appuyer sur des événements passés pour trouver une solution. Dès le premier jour du Concile ils ont apostasié, comme l’a bien compris et dit Jean Guitton. Et donc ils n’étaient plus membres de l’Église Catholique.

« Vous me direz qu’écrire que tous les cardinaux et évêques ne sont pas membres de l’Église Catholique est un peu fort. C’est un MYSTÈRE. Un mystère qualifié D’INIQUITÉ par saint Paul, mais c’est la réalité. Vouloir chercher à résoudre la crise de l’Église (en dehors du message de La Salette), me paraît bien ambitieux et même prétentieux. Un mystère comme ce mystère d’iniquité est un grand mystère et comme tout mystère ne s’explique pas. Il se contemple. Avoir même l’idée d’essayer de trouver une solution différente de Celle qui a détruit toutes les hérésies, me paraît présomptueux (2).

« C’est aussi un CHÂTIMENT. Et cela n’est jamais dit, d’où de fausses analyses sur Vatican II, et de fausses solutions. Un châtiment, et un châtiment si important, mérite réflexion. Il est la conséquence d’un ou plusieurs péchés, les péchés des autorités, des évêques, des responsables, des théologiens, des clercs et de tout le peuple chrétien. Le vénérable Holzhauser (3) a depuis longtemps tout expliqué, précisé les responsabilités de chacun, mais qui l’enseigne, qui médite, qui réfléchit sur ces péchés que nous recommençons aujourd’hui, et surtout qui se convertit, qui rachète ?

« Cette analyse clairvoyante, accompagnée d’humilité et de repentir devrait bien plus nous occuper qu’écrire des centaines de pages inutiles et des centaines de lettres tout aussi futiles. Au lieu de chercher à expliquer l’inexplicable, soyons plutôt soucieux de conversion. Prière et pénitence, tout est dit. Dieu ne nous demande que cela.

« Il est de plus en plus évident que le plan du Bon Dieu est de vomir les tièdes (Apoc. III, 16). Il ne peut supporter tous ces faux catholiques qui composent tout le temps avec l’erreur et la vérité. Il veut régner, Il régnera malgré tous Ses ennemis. Pour cela Il ne repartira pas de rien, mais avec des riens et des riens non tièdes.

« Nous ne sommes pas aux temps eschatologiques. Le règne du Sacré-Cœur, tant promis, doit suivre. Là encore le vénérable Holzhauser a tout dit. Là encore nous différons avec V. M.

« Enfin ce qui me paraît beaucoup plus grave sont vos pages 3 et 4 où vous écrivez :

p. 3 : C’est donc pourquoi j’ai trouvé nécessaire d’exposer ce que le Saint-Esprit m’a inspiré sur le sujet pour sauver devant le Trône de Dieu l’honneur du nom chrétien et afin de publier à la face de l’Église, certes fort microscopiquement sans aucun doute vus mes excessivement faibles moyens, cet exposé complet et cohérent de la question que j’ai vainement cherché en son temps.

p. 4 : Je me rends bien compte qu’elle est aussi absolument nouvelle cette solution que je vais exposer, personne n’ayant pensé à embrasser aussi simplement le problème jusqu’à présent depuis le début de la Crise de l’Église. C’est peut-être étonnant, mais qu’y puis-je, grand Dieu du Ciel ? En tous cas, ne comptez pas sur moi pour faire des complexes. Je sais parfaitement bien pourquoi le Bon Dieu m’a choisi pour révéler ces choses terribles, toutes consumées du feu mystique de l’apocalypse, j’en suis assez affreusement brûlé moi-même dans ma misère de vie pour que le poids de gloire de révéler la vérité une et entière de la Crise de l’Église ne puisse m’être préjudiciable en aucune façon… Mais ceci, qui me concerne, est mon secret et le Sien. L’important est que la VÉRITÉ règne TOUJOURS même aux temps affreux de la Passion et de la Mort mystiques de l’Église.

« Personnellement, je n’ai jamais eu d’inspirations ou de consignes venant du Ciel, mais relisant l’Imitation, livre III, ch. 22, je me demande si vous avez raison de croire que ces inspirations viennent bien du Ciel ?

« Déjà l’hypothèse de la survivance de Paul VI m’a toujours paru, depuis le début, disons aventureuse et, plus les années passent, plus elle me semble, disons aléatoire, pour ne pas dire plus. La nouvelle thèse de L’Impubliable me semble quelque peu contestable, dangereuse et par un certain côté blasphématoire.

« Que le Christ, Roy de France, et Sa Sainte Mère, nous protègent humbles, fermes et purs dans la Foi.

« Louis-Hubert REMY

« Après avoir reçu ma réponse Vincent Morlier m’annonça qu’il ne la publierait pas, qu’il ne me répondrait pas et qu’il supprimerait les passages des p. 3 et 4 que je citais…

« Il me dit pour toute explication que je ne comprenais pas la Vie Mystique de l’Église…

« Sans commentaires… »

 

J’ai écrit cela il y a plus de 10 ans. Je garde toujours la même position sur l’issue de la crise :

« La solution du problème :

« À partir de ce constat je ne cherche pas à trouver la solution théologique de la crise de l’Église. Elle est toute trouvée. La Très Sainte Vierge Marie a tout dit : une éclipse ne dure pas. Elle peut être totale, mais dans la seconde qui suivra, elle n’existera plus. Il n’y a qu’à attendre. Lire ma brochure L’Église EST éclipsée (4) :

« Mais entre temps, je ne dois pas perdre la Foi, et pour cela il suffit de croire et de faire ce qui a toujours été cru et fait. Si je meurs avant la fin de l’éclipse, je serai jugé, comme toujours, sur ma fidélité aux commandements de Dieu, sur mes actes de charité, sur mes talents et surtout sur ma Foi. Et pour garder la Foi Catholique, je dois couper avec tout ce qui n’est pas catholique et donc avec tout ce qui est conciliaire. J’obéis à Celui qui nous a enseigné : Je suis la Voie, la Vérité et la Vie, et je refuse de suivre ceux qui sont le dédale, le mensonge et la mort, si bien expliqué dans le sermon historique que Mgr Tissier a fait aux ordinations d’Écône en 2002 (5) ».

 

Plus de Papes, plus de cardinaux pour élire un Pape, écrivez-vous.

Eh bien ! ce n’est pas un problème car les vénérables Elizabeth Canori Mora (6) et Anna-Maria Taïgi ont prophétisé que saint Pierre et saint Paul viendront pour rétablir la Papauté. Ce n’est pas plus farfelu que la thèse de la survivance de Paul VI. Cela prouve aussi qu’il n’y a plus de cardinaux, qu’on peut se passer d’eux, et que seule l’intervention d’une si haute autorité empêchera tout doute sur l’élu choisi.

Ainsi parti des fruits, je remonte à l’arbre, aux faux prophètes, ce qui me permet de conclure : vous avez tout faux. Votre principe est faux car vous êtes obligé de conclure que le nouveau rituel est valide alors qu’il est clair qu’il est invalide.

Je vous réinvite à en discuter le 27 septembre.

 

Amicalement,

L-H REMY

 

P.S. Pour mon annulation de mariage, vous êtes donc plus compétent que Mgr Guérard, Mgr Lefebvre, l’abbé des Graviers et l’abbé Coache ? Ils m’auraient donc trompé ?

 

 

*
*     *

 

Philippe <abbr srcset=BOURCIER de CARBON" width="150" height="150" />Philippe BOURCIER de CARBON me donne la précision suivante :

Communiqué Rore Sanctifica du 1er Octobre 2007 :

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-10-01_Faits_Nouveaux.pdf
 

Ce communiqué a pulvérisé depuis 8 ans déjà le sophisme de Morlier.

C’est à ce communiqué, qu’il aurait du avoir lu, qu’il doit répondre et c’est ce communiqué qu’il doit tenter de réfuter !

Philippe Bourcier de Carbon

 

 


[1] Act., i, 3. Tel est aussi le sentiment de saint Léon : « Non ergo ii dies qui inter Resurrectionem Domini Ascènsionemque fluxerunt, otioso transiere decursu, sed magna in his confirmata sacramenta, magna sunt revelata mysteria ». Serm. 1, de Ascens. C’est bien Notre-Seigneur Jésus-Christ et Lui seul qui a enseigné les apôtres sur les sacrements.

[2] Il en est qui vont même jusqu’au délire : les conclavistes qui croient en la solution ridicule d’élire un pape.

[3] Attention ! ne pas lire l’édition abrégée et expurgée, de Jacques Monnot : Révélation du passé et de l’avenir, 1978, toujours disponible. Elle a été si mal faite, qu’elle rend Holzhauser incompréhensible et même ridicule. J’ai fait rééditer l’édition complète d’Holzhauser aux Éd. Saint Remi.

[4] http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ennemi_le_plus_subtil.pdf

[5] http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_TISSIER_Sermon-de-Econe-2002.pdf

[6] http://www.a-c-r-f.com/documents/CANORI_MORA-Vision.pdf :

Après ce terrible châtiment, je vis tout à coup le ciel s’éclaircir. Saint Pierre descendit de nouveau, vêtu pontificalement, accompagné par des anges qui chantaient des hymnes à sa gloire, le reconnaissant ainsi comme prince de la terre. Je vis ensuite descendre du ciel l’apôtre saint Paul qui, par ordre de Dieu, parcourut l’univers, enchaîna les démons, et les ayant amenés devant saint Pierre, celui-ci leur ordonna de rentrer dans les cavernes ténébreuses d’où ils étaient sortis.

Alors parut sur la terre une belle clarté, qui annonçait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent devant le trône du prince des apôtres, le petit troupeau qui était resté fidèle à Jésus-Christ. Ces bons et fervents chrétiens lui présentèrent leurs hommages respectueux, et bénissant Dieu, remercièrent l’apôtre de les avoir préservés de la ruine générale, et d’avoir conservé et soutenu l’Église de Jésus-Christ, en ne permettant pas qu’elle fût entraînée par les fausses maximes du monde. Le saint choisit alors le nouveau Pontife. L’Église fut ensuite reconstituée, les ordres religieux rétablis, et les maisons des chrétiens ressemblaient aux maisons religieuses, tant étaient grands la ferveur et le zèle pour la gloire de Dieu.

Ce fut de cette manière que s’accomplit, en un moment, l’éclatant triomphe de l’Église catholique. Elle était louée, estimée et vénérée de tous. Tous se donnèrent à elle en reconnaissant le Souverain-Pontife pour Vicaire de Jésus-Christ.

 

 

Written by Louis-Hubert REMY

septembre 14th, 2015 at 11:37

FRANÇOIS-LE-DESTRUCTEUR :
PETIT FLORILÈGE DU « MAGISTÈRE » BERGOGLIEN

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Un fidèle lecteur de notre blogue et de celui de notre confrère Radio Cristandad a fait une recension de l’ « enseignement » atypique du clown blanc qui préside la secte conciliaire depuis un peu plus de dix-huit mois (13 mars 2013)…

« Un an et demi d’enseignements de François »

En attendant une éventuelle traduction française, dont il n’est pas du tout sûr qu’elle verra le jour, voici une sélection de citations que j’ai faite des enseignements dispensés par François durant sa première année et demie de séjour à la Casa Santa Marta, au Vatican. Pour tout vous dire, au début je comptais intituler ce recueil « Les dix-huit mois de François en dix-huit citations ». Quand je me suis aperçu que j’en étais déjà à la cinquantième, je me suis dis qu’il valait sans doute mieux interrompre momentanément mon enquête… Je vous salue bien cordialement.

Alejandro.

 

Radio Cristandad a publié récemment l’original en espagnol :

Alejandro Sosa Laprida: Francisco el Destructor: una antología del «magisterio» bergogliano.

 

 

Notre traducteur et ami nous en a fait une version française… et n’a pu s’empêcher de mettre mon grain de sel çà et là en diverses notes. Nous avons jugé que ces piques pouvaient et devaient être conservées. Il conclu par :

Encore merci à Cave ne Cadas d’avoir mis en ligne cet invraisemblable florilège d’âneries bergogliesques, car il importe que le maximum de gens sachent qui est l’actuel pétomane (1) du Vatican.


 


 

François-le-Destructeur :

Petit Florilège du « Magistère » Bergoglien

 

(Traduit de l’espagnol à partir d’une compilation réalisée par Miles Christi, 5 octobre 2014)

Bergoglio fait allégeance aux Rabbi

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Written by Cave Ne Cadas

octobre 16th, 2014 at 11:10

Posted in Alejandro,cloaque d’impureté,église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio,Vatican d'Eux

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« La justice, c’est de rendre à chacun ce qui lui est dû »

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« La justice, c’est de rendre à chacun ce qui lui est dû »

 Karol Józef Wojtyła Santo subito !!!

À l’heure où l’on parle de la « canonisation » de W…. aux fins de « canonisation du ‟Concile” ‟Vatican II”, il est plus que temps de choisir son camp. Un saint est un modèle. La meilleure façon d’honorer un saint est de l’imiter. Pouvons-nous imiter le promoteur des « rencontres » interreligieuses qui à Assise et autres lieux propagent un esprit qu’il est bien difficile de qualifier de saint. Pour clarifier notre pensée nous avons repris l’analyse très documentée publiée en 1986 par le Courrier de Rome. (Marcus) lors de la première rencontre d’Assise Et chacun pourra approuver ou désapprouver cette initiative de la (fausse) hiérarchie actuelle. Mais attention un silence indifférent serait complice de 5 fautes majeures. Nous allons prendre le temps de les discerner. Ceux que W…. a appelés « les représentants des autres religions » ont toujours été appelés plus proprement par l’Église « infidèles » : « sont infidèles en un sens plus général tous ceux qui n’ont pas la vraie foi ; au sens propre les infidèles sont les non-baptisés et ils se divisent en monothéistes (juifs et musulmans), polythéistes (hindous, bouddhistes, etc …) et athées » (Roberti-Palazzini, Dizionario di teologia morale, p. 813). Et ce que Jean-Paul II a appelé les « autres religions » a toujours été appelé plus proprement par l’Église les « fausses religions » : est fausse toute religion non chrétienne « en tant que ce n’est pas la religion que Dieu a révélée et veut voir pratiquer. Est fausse aussi, en outre, toute secte chrétienne non catholique, en tant qu’elle n’accepte ni ne pratique fidèlement tout le contenu de la révélation » (ibidem). Cela dit, les ‟rencontres” d’Assise (et autres lieux dans le même esprit) ne peuvent être considérées, à la lumière de la foi catholique, que comme :

1) Une injure faite à Dieu ;

2) Une négation de la nécessité universelle de la Rédemption ;

3) Un manque de justice et de charité envers les infidèles ;

4) Un danger et un scandale pour les catholiques ;

5) Une trahison de la mission de l’Église et de Saint Pierre.

Analysons ces points très importants sans haine mais sans concession. Il ne s’agit pas d’une polémique gratuite, il y va de la vie éternelle des âmes, de vos âmes, de nos âmes.

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SCANDALE : de la Simonie conciliaire !

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L'abbé apostat Jean-Charles DescubesLe Salon Beige (blogue quotidien d’actualité par des laïcs catholiques conciliaires &/ou ralliés) nous apprend (hier) que le pseudo-“archevêque” de Rouen, (primat de Normandie !!! mort de rire) Mgr (MÔnsieur l’abbé apostat) Jean-Charles Descubes (totalement invalide et usurpateur d’Eux !! “Ordination épiscopale” le 9 mars 1997 par le card. Pierre Eyt pedigree ici) a décidé de brader le patrimoine de l’Église catholique usurpé par SA secte Conciliaire et de commettre en plus le grave péché de Simonie, — condamnée par le deuxième concile du Latran en 1139, et le concile de Trente qui réaffirme, par un décret intitulé « De invocatione, veneratione et reliquiis sanctorum et de sacris imaginibus » du 3 décembre 1563, l’importance de la vénération des reliques pour que le Seigneur accorde ses bienfaits — puisque de nombreux lots de cette vente sont des reliques de Saints de l’Église catholique (par exemple) : Ste Radegonde [lot n°2] ; SS Innocent, Jules, Georges, François de Sales, Jean l’Évangéliste [lot n°3] ; Ste Theodora et St Vincent [lot n°4] ; St Magne et St Honnestus [lot n°6] ; etc. etc.

Une lectrice (conciliaire qui ne fait pas la différence entre l’Église et la secte) nous adresse cette supplique :

De quel droit brader le patrimoine des catholiques ? Un évêque n’en est pas le propriétaire, n’en est-il pas que le gardien et le conservateur ? Et l’on nous demande de participer « généreusement » au denier du culte et chantiers des cardinaux ou évêques ? Qu’ils ne s’étonnent de n’être plus suivis et d’avoir des caisses de plus en plus vides, d’après ce qu’en disent les journaux ! N’y aurait-il pas perte catastrophique du sens du sacré et de « Dieu premier servi ». Où est la gloire de Dieu, puisque le beau – à l’échelle humaine – Lui est refusé ?

Je voudrais bien qu’on m’explique. Merci à celui ou celle qui est compétent de bien vouloir m’éclairer.

Qu’en pensez-vous ?
Bien cordialement
C…

 

L’archevêché de Rouen brade son patrimoine : des reliques en vente à Drouot. Et pas seulement…

Le catalogue de la vente est ici. Un lecteur m’envoie la lettre qu’il a adressé à l’archevêque :

« Monseigneur,

Apprenant la vente imminente, ce jeudi 30 janvier, par une Maison de ventes de Rouen, Normandy Auction (Me Frémaux-Lejeune), d’une partie des collections de l’Archevêché – Art Sacré. Exceptionnelle collection de : reliquaires, paperoles, canivets. Important ensemble de calices, ostensoirs, textile. Dessins anciens, projets de vitraux, bois sculptés, icônes, ivoires – nous restons dans l’incompréhension de la tournure de cette dispersion.

Ni la Commission d’Art Sacré, ni la communauté chrétienne du diocèse, auquel ce patrimoine appartient symboliquement, n’ont été consultés. A l’inverse, la communauté chrétienne n’est pas oubliée du reste lorsqu’il s’agit de contribuer aux charges du diocèse.

Nous apprécierions que vous vous justifiiez de la décision prise de façon isolée. Y a-t-il réellement un cas de force majeure qui oblige à la vente ?

Aussi, si ces objets ont indéniablement un caractère sacré, ils ont aussi une valeur marchande en tant qu’Art.

Pourquoi organiser une vente loin de Rouen, sans en informer la communauté chrétienne ou, plus largement, les communautés religieuses encore attachées à la beauté de ce patrimoine, elles-mêmes disposées à enchérir ?

En procédant à la vente, dans une petite salle du quartier Drouot, de ces objets dont la liste est consultable sur des sites pour initiés (sallevv.com, auction.fr), nous sommes vraiment tenus à l’écart.

Enfin, comment oublier le texte du 2 décembre 2008 du Département Art Sacré de la conférence épiscopale de France, signé Monseigneur Robert Le Gall, rappelant l’interdiction de la vente des reliques ?

Code de Droit Canonique. Canon 1190 :
&1. Il est absolument interdit de vendre des saintes reliques
. &2. Les reliques insignes et celles qui sont honorées d’une grande vénération populaire ne peuvent en aucune manière être aliénées validement ni transférées définitivement sans la permission du Siège Apostolique. &3. La disposition du &2 vaut également pour les images qui sont honorées d’une grande vénération populaire dans une Eglise.

Il vous est possible, à tout le moins, de renoncer à la vente de ces reliques.

Merci, Monseigneur, pour votre réponse, restant dans l’attente de connaître la suite que vous donnerez à cette décision

Bien respectueusement ».

Lahire (du Salon Beige)

* * *

Dvinferno Pope Nicholas <abbr>III</abbr>

Dante parlant à Nicolas III, envoyé en enfer pour simonie ; gravure sur bois de Gustave Doré pour la Divine Comédie, 1861.

La Simonie doit son nom à Simon le Magicien qui voulut acheter à saint Pierre son pouvoir de faire des miracles (Actes, VIII.9-21), ce qui lui valut la condamnation de l’apôtre :

« Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent ! ».

 

C’est ce que nous répondons aussi à ce Sieur Descubes, l’apostat de Rouen !

Jean-Charles Descubes

 

« MALGRÉ TOUS CEUX QUI S’Y VOUDRONT OPPOSER »

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« Malgré Tous Ceux Qui S’Y Voudront Opposer »

 

Sacré-Cœur

Depuis un certain temps — et parallèlement à l’émergence d’un site (blogue) “Le Grand Réveil”“Révélations pour la fin des temps” – d’un certain Louis d’Alencourt “(futur) apôtre des derniers temps” (1) (!!!) — un nombre croissant de lecteurs du CatholicaPedia Blog nous font des remarques et commentaires sur leur ferme croyance en « La fin des temps » et « Le règne de l’Antéchrist » en faisant tout simplement l’impasse sur le « Règne du Sacré-Cœur » qui doit venir et qui sera illustrée par le « règne du Grand Pape et du Grand Monarque ». Or comme nous l’avons déjà répété, leur interprétation (ou ferme croyance) des textes catholiques par rapport à la situation actuelle est faussée à la base par une erreur de position (actuelle) sur l’échelle du temps !

En effet, selon leur dire, si les événements que nous vivons leur donne le sentiment de la venue imminente de l’Antéchrist celle-ci ne doit intervenir qu’à la 7ème époque – dans les temps eschatologiques – selon l’Interprétation de l’Apocalypse de saint Jean écrit en 1650 environ par le Vénérable Barthélemy Holtzhausen (2) alors que nous n’en avons pas encore fini de la 5ème époque :

 

Notre époque, la cinquième, est celle de l’Église de Sardes. C’est la période purgative, précédant la période de consolation que sera l’Église de Philadelphie et qui sera illustrée par le règne du Grand Pape et du Grand Monarque, courte période avant la dernière, l’Église de Laodicée, temps de désolation où régnera l’antéchrist.

La ville de Sardes était la ville de Crésus, ville réputée pour ses activités commerciales et industrielles. La rivière qui y coulait s’appelait le Pactole. Le culte qui s’y célébrait, était le culte gnostique de Cybèle, et les prêtres étaient des eunuques accoutrés en femme. Un de leurs rites était de baiser la terre quand ils arrivaient dans un lieu (3). Enfin, le mot Sardes veut dire principe de beauté. Car cette époque annonce et sert de base à la suivante, l’Église de Philadelphie.

Cette cinquième époque commence à Charles-Quint, (1500-1558), et finira au grand Monarque. Saint Vincent Ferrier, (1355-1419), la précéda et fut appelé « l’ange de l’apocalypse », car il annonça cette période particulièrement destructrice. Un autre dominicain, Savonarole, considéré comme un saint par son Ordre (et par d’autres, comme saint Philippe Néri), fut certainement l’opposant le plus lucide à l’ère moderne qui vit la renaissance du paganisme. En attaquant les Médicis, famille qui fit autant de mal à la papauté qu’au trône de France, il sut désigner, à travers eux et l’académie florimontaine, ancêtre des sociétés secrètes, les destructeurs de toute la société chrétienne. En ayant fêté le 23 mai 1998, le cinquième centenaire de son martyr, puissions-nous avoir mérité un aussi beau défenseur de l’honneur de Dieu.

 

Le mot Philadelphie veut dire amitié entre les frères, c’est-à-dire amitié entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. Au cours du cinquième âge, ce fut bien souvent la lutte entre ces deux pouvoirs, à un point tel qu’elle détruisit les deux pouvoirs. En cette sixième période, qui sera le Règne du Sacré-Cœur, les deux pouvoirs, dont les chefs seront choisis par Dieu, travailleront en pleine union et subordination.

Il est important de souligner que ce Règne du Sacré-Cœur a été promis tellement de fois, que la répétition de cette promesse nous assure de Son avènement.

C’est pourquoi il est impossible que nous soyons dans les temps eschatologiques. Nous n’attendons pas l’antéchrist. Nous attendons le Règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui sera dirigé par Son Vicaire, le Grand  Pape et par Son LieuTenant, le Grand Monarque.

Enfin, la dernière période sera celle de la désolation, le mot Laodicée voulant dire vomissement. Ce sera le règne de l’antéchrist.

(Interprétation de l’Apocalypse par le Vénérable Barthélemi Holzhauser)

http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C039_LHR_Holzhauser_48p.pdf

 

 

Pour exemple, nous trouvons encore dans les commentaires les plus récents :

tolot lien permanent

(…) Pour moi nous arrivons à la grande tribulation avec le faux prophète (François et ses acolytes) et le l’antichrist

 

Abenader lien permanent

septembre 16, 2013

Laugier, vous êtes l’alter ego de Bontemps. Lui avec sa fou-thèse, vous avec vos foutaises.

Vous croyez qu’il va venir d’où, votre règne ? Il va sortir de quel chapeau magique ? Vous êtes aveugle au point de ne savoir ni voir que le Règne du Sacré-Cœur est déjà écoulé ? Dix-sept siècles de chrétienté, ça vous parle pas ?

Lorsque l’Antéchrist va débarquer, ce qui est imminent, il vous fera miroiter des règnes de (faux) sacrés-cœurs, et vous, la gueule toute enfarinée, vous y courrez, vous prosterner devant le faux grand-roi et le faux grand-pape que cet homme d’iniquité vous donnera.

On parie ?

 

Abenader lien permanent

septembre 16, 2013

Très cher M. Rémy, Pax Xti tecum.

Tout d’abord je tiens à vous remercier du fond du cœur pour vos travaux, qui ne sont pas pour rien dans le décillement et la tombée des écailles de mes yeux. Que le Bon Dieu vous le rende au centuple ici bas, et encore plus dans l’Éternité.

Ensuite, je ne suis pas, comme vous le prétendez, compétent. J’ai seulement deux choses qui sont des grâces inestimables en ces temps si troublés : la grâce de tenir la foi catholique, et celle d’avoir les idées claires.

Je ne conçois pas les prophéties relatives au Règne du Sacré-Cœur et au « grand pape » et « monarque » comme vous. En effet, je considère que le Règne du Sacré-Cœur est déjà passé, et qu’il s’est accompli ici-bas deux mille ans : ce fut toute la chrétienté.

Je crains que les personnes qui attendent le GP et le GM ne se fourvoient et rêvent d’un paradis terrestre qui évacuerait la Croix salvatrice. Car Notre-Seigneur doit régner, certes, mais Il règne par la Croix ! (Regnavit a ligno Deus). Et ce rêve ressemble étrangement à mes yeux au rêve des talmudistes et de leur (faux) messie tout temporel. Voyez ce que nous dit saint Jérôme, en son commentaire sur Sophonie : « Les Juifs s’attribuent, avec le Messie qu’ils pensent devoir venir (encore dans le futur), tous ces biens que, nous qui avons reçu le Christ, avons déjà acquis. Si donc certains Chrétiens,  et surtout les nouveaux sages, dont je tairai le nom afin de ne pas paraître vouloir leur nuire, estiment que cette Prophétie n’est pas encore accomplie,  qu’ils sachent qu’ils portent faussement le nom de Chrétiens,  eux dont l’âme est juive et à qui il ne manque plus que la circoncision. »

Car soyons clairs, d’où pourraient-ils sortir, les grands pape et monarque ? Regardez l’état de la France, autrefois Fille aînée de l’Église : elle est devenue la fille traînée du monde.

Des Nations catholiques européennes, il ne reste rien. Au contraire, elles font tout pour se rouler dans la fange purulente de Bélial.

Le Règne du Sacré-Cœur qu’il faut attendre pour le futur est un Règne tout spirituel. Car pour le temporel, à mon sens, il est déjà accompli. Je me base pour dire ceci sur la sentence de Pie XI, in Quas Primas : « Le Christ est enfin reconnu comme Roi des Cœurs à cause d’une charité qui dépasse toute conception – Eph. 3,19 -, et d’une douceur et bienveillance qui attire les cœurs.
Car nul jusqu’ici n’a été aussi aimé dans le passé par toutes les nations ou ne pourra en être autant aimé dans le futur que le Christ-Jésus ! »

Me basant sur le Concile de Trente, je puis dire que les trois signes de la fin des temps sont : 1. l’évangélisation de toute la terre ; 2. l’apostasie des Nations ; 3. la venue de l’Antéchrist.

Pour ma part, je considère que nous sommes à la charnière des points 2. et 3. L’évangélisation du globe est accomplie, et les Nations autrefois catholique ont apostasié. Il ne reste que la venue de l’homme d’iniquité, qui est imminente (saint Pie X, il y a un siècle, se demandait déjà si, au vu du délabrement de la société – en son temps déjà ! que dirait-il aujourd’hui – il n’était pas déjà né.

Mais il y a plus. Il y a des prophéties, tenues pour proche de la foi par les saints Pères et Docteurs de l’Église pour les terribles temps à venir : celles concernant le retour d’Enoch et d’Elie, ce dernier devant revenir pour, selon les dires de notre divin Maître, « rétablir toutes choses ».

Voilà les pistes qu’il faut suivre, car elles nous sont tracées par notre Mère la sainte Église, plutôt que des rêves qui sont, à mon sens, dangereux, car pouvant faire l’objet de pièges tendus par l’Antéchrist pour faire chuter des âmes.

Que Dieu vous garde et vous bénisse, cher M. Rémy.

! VIVA CRISTO REY !

 

Louis-Hubert Remy lui a apporté une réponse intelligente :

 

Remy Louis-Hubert lien permanent

septembre 17, 2013

Abenader et 3-Fert,
Lisez le document que je vous conseille avant d’écrire des bêtises : Le-Sacre-Coeur.pdf
Pourquoi N-S intervient-Il en 1689 si le règne du Sacré-Cœur est déjà accompli depuis 2000 ans ?
Que dit-Il ? Est-ce accompli depuis ?
Au travail et on en reparle.

 

* * *

Sainte Marguerite-Marie Alacoque : Visitandine à Paray-le-Monial

 

« Je Régnerai Malgré Mes Ennemis Et Tous Ceux Qui S’Y Voudront Opposer »

 

À la fin du XVIIè siècle, le Sacré-Cœur confie ses volontés à Sainte Marguerite-Marie, religieuse française de la Visitation de Paray-le-Monial. Ce choix de Dieu mérite ici une attention spéciale, un essai d’explication (tant de fois exprimée par de puissantes voix) car dans le concert des nations (4) qui, toutes ont leur partition à jouer, Dieu a regardé la France comme son instrument de prédilection (5), et le Sacre de ses Rois, par le pacte passé, en fait l’“épée de Dieu”, et leur assure la victoire dans les guerres justes.

L’histoire religieuse de la France révèle, en effet, que cette nation a toujours été l’objet des prévenances divines, et ce, dès son évangélisation au 1er siècle, par les plus proches amis de Jésus ; puis par sa charte fondamentale, l’extraordinaire pacte de Reims avec Clovis et saint Remi ; par les grands règnes de Charlemagne et de saint Louis ; par la mission exceptionnelle de sainte Jehanne d’Arc ; par ce rôle de soutien et de défense du Saint Siège ; par son rayonnement culturel et missionnaire ; enfin par les nombreuses visitations de la Vierge Marie. Aujourd’hui encore, où cette malheureuse France renie allègrement son passé religieux, elle compte, ce semble, toutes proportions gardées, le plus de fidèles et de vocations authentiquement catholiques, car « Dieu, comme le dit le Marquis de la Franquerie, n’oublie pas le “Gesta Dei per Francos”. Il n’y a pas là matière à s’enorgueillir, c’est le choix de Dieu : bonheur si la France y répond, malheur si elle s’y dérobe, c’est là tout le testament de Saint Remi.

Paray-le-Monial, dont Léon XIII dit qu’après le Calvaire et l’Eucharistie, il n’y a pas eu sur le monde de fait plus grand… », s’inscrit dans cette vocation.

 

 Sainte Marguerite-Marie Alacoque et le Sacré Cœur de Jésus

La Promesse Du Règne

 

L’évêché d’Autun, pour la promesse du Règne, extrait quatre citations significatives :

« Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer ».

— Elle l’entendait lui répéter ces paroles : « Le ciel et la terre passeront, et non mes paroles, sans effet ».

« Il régnera, cet aimable Cœur, malgré Satan ! Ce mot me transporte de joie ! »

« Enfin, Il régnera, ce Divin Cœur, malgré ceux qui s’y voudront opposer. Satan demeurera confus avec tous ses adhérents ! »

 

Voici la plus consolante des promesses ! En effet, devant le spectacle du monde contemporain où tout, absolument tout s’oppose aux desseins du Sacré-Cœur, où tout semble humainement perdu, Notre Seigneur nous dit par l’intermédiaire de sainte Marguerite-Marie :

« …et que malgré les oppositions et contradictions que l’on y pouvait former, Il régnerait et se ferait connaître et aimer, même de ceux qui s’y opposeraient… » (Lettre 111)

 

Et si nous désespérions, à cause de cette longue attente de plus de trois siècles, écoutons plutôt cet autre conseil de la Sainte :

« Ne nous affligeons pas, si nous ne voyons pas sitôt nos désirs accomplis pour la gloire de ce Divin Cœur, lequel n’en permet le retardement que par plaisir qu’Il prend à voir augmenter notre ardeur et empressement pour cela, et aussi afin que la ferveur de cette Sainte Dévotion dure plus longtemps, en nous accordant peu à peu les choses que nous souhaitons, quoique pourtant Il me presse continuellement pour le faire connaître et aimer ». (Lettre 112).

 

Notre espérance, puisons-la dans cette promesse, promesse que sainte Marguerite-Marie cite une trentaine de fois dans ses écrits (6), et qui, dit-elle, la rassurait et la confortait dans une confiance inébranlable dans les plus pénibles oppositions à ses demandes. Aussi exhortait-elle à prier le ciel sans relâche pour l’avènement du Règne du Sacré-Cœur. (Cf. lettre 52).

« Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer » (Autobiographie 92)

 

À la lumière des autres citations, cette affirmation du Sacré-Cœur, car c’est Dieu qui parle, est à examiner de plus près. Faisons d’abord un peu d’explication de texte, car ces paroles divines, sainte Marguerite-Marie en pesait toute l’importance puisqu’elle les rapporte fidèlement au style direct. La cadence de la phrase, c’est-à-dire des propositions, la simplicité et la précision des termes, l’impératif et le futur, rendent cet oracle si clair, net et concis qu’il n’est plus possible de l’oublier. Et que dire du ton dont Notre-Seigneur usait ? Suave et fort, n’en doutons point, car à la puissance du Verbe Divin qui tranche, dut s’ajouter la douceur de l’amour qui réconforte. Cet oracle, qui ne pouvait que rassurer sainte Marguerite-Marie, comme elle l’affirme et que Notre-Seigneur dans sa pédagogie lui répétait si souvent, est bien fait du même coup pour prévenir les fauteurs et pour enraciner les fidèles, dans la confiance inflexible de Son Règne, afin qu’aux heures les plus sombres, ils s’en souviennent et qu’ils y répondent : « Que Votre Règne arrive » avec une ardeur accrue.

 

 

Je régnerai

 

Ce futur prouve deux choses :

Sainte Marguerite-Marie Alacoque1°) D’abord qu’au temps des apparitions, le Seigneur ne régnait pas comme Il l’aurait voulu : certes, Il avait des amis et même de grands amis comme saint Vincent de Paul mort en 1660, saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), le vénérable Claude de la Colombière confident de sainte Marguerite-Marie et bien des religieuses de la Visitation et des Jésuites selon Notre-Seigneur dans ses colloques avec la Sainte, mais que de mondains, de libertins et d’âmes frivoles, ne serait-ce qu’à la Cour de France.

« Voilà l’état où me réduit mon peuple choisi que j’avais destiné pour apaiser ma justice et il me persécute secrètement. S’il ne s’amende, je les châtierai sévèrement. Je retirerai mes justes et j’immolerai le reste à ma juste colère qui s’embrasera contre eux ». (Écrit sur l’ordre de la mère de Saumaise n° 36).

 

Que de passages de ces “Écrits” confirment ces propos. Tous ne peuvent être cités hélas ! lettres n° 29-47-52 ; dans “Autobiographie” n° 108 ; dans “Fragment” III ; etc…)

 

Et la guillotine a fait son œuvre à la Révolution !

 

2°) Ensuite, que ce règne à venir n’est pas daté ; comme nous l’avons appris plus haut, sainte Marguerite-Marie le voit bien lointain et bien tardif. Mais Dieu, l’Éternel Présent et la Vérité même, ne parle pas pour ne rien dire (« En vérité, en vérité, je vous le dis »). Ce règne total est indubitable et scripturaire (« Donc tu es roi ? Tu le dis : Je suis roi »).

Au temps présent, Il ne règne pas plus et même moins car, après les enthousiasmes et les espérances qui jaillirent du culte du Sacré-Cœur dans les quatre coins du monde, ce règne n’a plus aucune assise sociale et existe si peu dans les cœurs (Cf. les messages de la Très Sainte Vierge, Rue du Bac, la Salette, Lourdes, Fatima…).

 

 

malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer

 

Notre-Seigneur prend la peine de distinguer ici deux catégories de personnes, les ennemis et les opposants. Certes ils s’opposent tous, mais Notre-Seigneur marque une nette différence parce qu’Il affirme :

« Voilà les blessures que je reçois de mon peuple choisi. Les autres (les ennemis) se contentent de frapper sur mon corps, mais ceux-ci attaquent mon Cœur qui n’a jamais cessé de les aimer. Mais mon amour cédera enfin à ma juste colère pour les châtier… » (Fragments III). « …Il se ferait connaître et aimer même de ceux qui s’y opposeraient » (Lettre 111)

 

1°) Qui sont ces ennemis ? Notre-Seigneur les nomme : Satan, ses suppôts, ses adhérents, en d’autres termes : “les ennemis visibles et invisibles”. Ennemis déclarés, ils sont foncièrement haineux envers Notre-Seigneur, son Église et tout ce qui, de près ou de loin rappelle la religion catholique. Il n’est pas difficile de les identifier : tous les impies, sectaires, libertaires de tout poil. Ils “bâtissent” la cité du mal, cité de Satan toujours en guerre contre la cité de Dieu. S’ils frappent fort et certes ils démolissent et tuent, cependant ils ne frappent que son “corps” comme vient de l’affirmer Notre-Seigneur qui ne manque pas de nous avertir par ailleurs : « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps mais ne peuvent tuer l’âme ». (Matt. X, 28). S’ils sont au faîte de la puissance, c’est bien parce que les veilleurs de la Foi se sont assoupis, endormis, à l’exemple des trois apôtres au jardin des olives, s’attirant le sévère reproche du Maître « Vous n’avez pu veiller une heure avec moi ». Sommeil prophétique dont le Sacré-Cœur demande réparation à sainte Marguerite-Marie, tant l’abandon de ses apôtres – une heure durant – lui causa d’amertume, et qui l’obligea, comme malgré lui, à cette semonce (Autobiographie 57).

 

2°) Et qui sont “ceux qui s’y voudront opposer” ? Ce ne sont pas des ennemis apparemment irréductibles, au contraire, ils acceptent que Dieu soit Dieu. Ils lui offrent leurs hommages, ils sont de l’Église, ils se veulent catholiques. Alors pourquoi attaquent-ils son Cœur à Notre Seigneur, ce “Cœur, roi et centre de tous les cœurs” ? « Mais mon amour cédera enfin à ma juste colère pour les châtier, ces orgueilleux attachés à la terre, qui me méprisent et n’affectionnent que ce qui m’est contraire, me quittant pour les créatures, fuyant l’humilité pour ne chercher que l’estime d’eux-mêmes, et leur cœur étant vide de charité, il ne leur reste plus que le nom de religieux ». (Fragments III).

Ceux-ci refusent les exigences de son Amour, — Il veut être aimé comme Il nous a aimés — parce qu’ils rejettent “ses volontés” pour faire la leur : aujourd’hui comme hier, ils ne veulent pas qu’Il règne, si ce n’est dans les sacristies et au Ciel tout de même !!! Là, ce règne, affaire de “sensibilité”, relégué au domaine privé et en un au-delà céleste, les arrange bien ou en tout cas, ne les dérange pas. Et interprétant faussement « Mon royaume n’est pas de ce monde », ils prétendent par des arguments spécieux, qu’un Règne ici-bas est absolument incompatible avec la société irréversiblement sécularisée.

Voilà donc tous les libéraux, clercs qui enseignent et fidèles enseignés ! Ils ne croient plus que la théologie, cette Maîtresse des sciences doit couvrir de son autorité et de ses lumières toutes les activités humaines ; et ils pensent leur religion selon la Philosophie et la Science, ces héritières de Descartes et du siècle des Lumières, ces nouvelles chaires de pseudo-vérités dont le seul principe unificateur – mais évidemment inavoué parce qu’inavouable au commun – est de nier Dieu.

« …Cœurs tièdes et lâches qui me déshonorent » (7) dit le Sacré-Cœur, ils s’accommodent de la neutralité, cette tiédeur qui contente tout le monde, ils recherchent l’homme “sauveur”, ils “aident la Providence” : par leurs activités politiques (discours, propagande, votes), par toutes sortes de dévouements et générosités qu’ils considèrent comme leur devoir sacré ; ils voudraient en quelque sorte “baptiser la République”.

 

Voilà pour cette catégorie de gens dans l’ensemble. Quant aux clercs du genre, tant il est vrai qu’on n’est plus au moyen-âge, séduits qu’ils sont par les “bons Sa-Maritains” et Cie de la modernité, ils jouent de la philosophie comme ce “diable” de Paganini, du violon, flirtant avec l’aberration voire le mensonge ! Héritiers d’un trop long passé laïciste, de plus en plus vénéneux, ils n’échappent pas à la contagion, à la tentation de toutes ces déviances en “isme” qui ont bousculé scolastique et thomisme, formateurs des esprits justes et droits ! À quel déballage, à quelle débauche de faussetés en effet, ce XXè siècle et son rejeton, s’emploient-ils ? Faux principes, fausse Science, fausse Philosophie, l’erreur touche à tout et pourquoi pas à la Théologie (8) ? Et chez qui et par qui ? Mais chez et par des “catholiques” ! Quelle tristesse et pour tous et pour le Sacré-Cœur qui les aime !

En définitive, sans les principes vrais — le plus souvent en contradiction avec le principe de non contradiction — tous, les premiers mais plus encore les seconds sont dangereux : leurs arguments clinquants, leurs raisonnements, à l’aune de la prudence humaine, dévoient, dissolvent ce qui devrait être au contraire redressé et raffermi et détournent de la stricte vérité, donc des desseins de Dieu. Ne seraient-ce pas ces “puissances humaines”, là, qu’évoque sainte Marguerite-Marie dans sa lettre 111 à la mère de Saumaise ? :

« …Il faut vous dire que je me suis plainte quelquefois à Lui de ce qu’Il n’emploie pas des personnes d’autorité et de science, qui auraient beaucoup avancé les choses par leur crédit. Il me semble qu’Il m’a fait connaître qu’Il n’a que faire pour cela des puissances humaines, parce que la dévotion et le règne de ce Sacré-Cœur ne s’établiraient que par des sujets pauvres et méprisés, et parmi les contradictions, afin que l’on n’en attribuât rien à la puissance humaine… »

 

Et pourtant, ils se comportent en honnêtes hommes dans le monde, ils se disent et se croient bons chrétiens, fidèles à l’enseignement de l’Église sans se rendre compte qu’ils méritent le reproche de Notre-Seigneur à Saint Pierre : « Passe derrière moi Satan ! Tu me fais obstacle ». (Matt. XVI, 23). Ainsi leur conduite, malheureusement pour eux et pour tous, nie le Règne Social du Sacré-Cœur et le retarde.

 

À bien considérer l’actuelle situation du monde, on peut se demander jusqu’à quand le catholicisme va subsister dans une société dont toute l’organisation s’acharne à l’étouffer. Et Notre Seigneur d’ajouter : « Quand le Fils de l’homme viendra, pensez-vous qu’Il trouve de la Foi sur la terre ? » (Luc XVIII, 8). Oh ! certes cette question renvoie à la fin des temps, mais ici, elle a sa place, car à l’époque de sainte Marguerite-Marie, l’Église structurait encore la société ; depuis s’émancipant toujours plus des droits de Dieu et de l’Évangile, l’humanité va s’abîmant et l’Église, elle-même, s’écroule sous les coups de boutoir du naturalisme-paganisme. Mais puisque Notre-Seigneur a promis son assistance, il faut qu’il y ait des assistés et ce, jusqu’à la fin du monde : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation du siècle ». (Matt. XXVIII, 20). Affirmation qui confond toute espèce de négateurs, y compris ceux de bonne foi, qui n’attendent plus que l’Antéchrist ou situent après lui ce Règne du Sacré-Cœur, contrairement au sens des Écritures et des prophéties (Cf. le vénérable Holzhauser dans son “Interprétation de l’Apocalypse”). L’obstination de trois siècles de refus et certains signes précurseurs de l’Antéchrist les confortent dans la péremption de la Promesse et pourraient leur donner raison. Mais Dieu dit et Il fait ! Sainte Marguerite-Marie l’a suffisamment répété : ce Règne social du Sacré-Cœur sera. D’ailleurs ne se présente-t-il pas dans l’avenir plus ou moins proche, comme l’indispensable garant de la restauration de la Foi pour qu’elle perdure jusqu’à la fin ? Actuellement il n’y a aucune hiérarchie structurant l’Église et l’Antéchrist n’aurait rien à persécuter que quelques fidèles sans chef(s), ce qui est dérisoire.

Extrait de « PhiletteMalgré tous ceux qui s’y voudront opposer” : les Promesses du Sacré-Cœur à Sainte Marguerite-Marie, et surtout la promesse du Règne du Sacré-Cœur. ». Téléchargeable ci-dessous :

 

L’ « Interprétation de l’Apocalypse : par le Vénérable Barthélemy Holzhauser. Extraits concernant les cinquièmes et sixièmes âges. Suivis de quelques autres prophéties concernant les temps que nous vivons. Choix et annotations de Louis-Hubert Remy. » Est téléchargeable ci-dessous :

 

* * *

 

Malgré cela les négateurs (de bonne foi ???) qui vont à l’encontre du sens des Écritures et des prophéties continus à triturer “la doctrine des Saints Pères et Docteurs (de quoi Doc’ ???) concernant Hénoch et Elie” pour conserver leur position fausse contre la parole de Dieu !

« Dieu dit et Il fait ! Sainte Marguerite-Marie l’a suffisamment répété : ce Règne social du Sacré-Cœur sera. »

 

Abenader lien permanent

septembre 17, 2013

Pour M. Remy :

Oui cher Monsieur, j’ai bien lu votre document.

Je crains que la discussion soit inutile, car à chaque fois que je l’ai eue avec quelqu’un qui croit à ces histoires, cela finit toujours comme ça : « alors vous ne croyez pas au Règne du Sacré-Cœur ! ». Avouez que c’est désespérant… surtout quand en face, on oppose la doctrine des Saints Pères et Docteurs concernant Hénoch et Elie.

Mais bon, ce ne sont pas ces détails qui changent quoi que ce soit à la situation actuelle. Vous croyez à vos révélations privées, moi je crois à ce que me dit l’Église.

Cependant, il y a quelque chose que j’aimerais bien comprendre, et que jamais les tenants du GP et du GM n’ont réussi à m’expliquer : comment, techniquement, ces deux individus pourront bien apparaître publiquement et avoir les pouvoirs nécessaires à leur tâche ? De qui tiendront-ils mission ? Qui va bien pouvoir sacrer le GM ? Un des quatre fantastiques d’Écône ? Je ne sais pas, mais j’ai du mal à les considérer Fellay le félon à l’égal de Saint Rémy… Et qui va bien pouvoir élire le GP ? Un des « cardinaux » apostats qui ont élu Bergie ou Ratzouille ? Avouez qu’un Grand Pape élu par Ibn Barbarin, imam des Gaules, entre deux récitations de chahada, ça craint un max, comme disent les jeunes.

 

 

Alors, allons-y pour quelques explications qui ont bien sûr déjà été données mais le sieur Abenader ne “croyant qu’en l’Église” et non pas “aux révélations privées” les acceptera-t-il ?

 

(Je lui avais pourtant dit d’apprendre par cœur l’Interprétation de l’Apocalypse
Par le Vénérable Barthélemi Holzhauser
 !!! elles s’y trouvent…)

 

Bienheureuse Elisabeth Canori MoraÉlisabeth Canori Mora eut des visions capitales sur les événements actuels. Née à Rome, le 21 novembre 1774, de parents illustres, elle fut mariée à Christophe Mora, avocat à la Cour romaine, dont elle eut plusieurs enfants. Malgré les peines qu’elle éprouva de ceux-ci, mais surtout de son mari, elle marcha par la grâce du Seigneur, dans la voie des plus hautes vertus, et arriva au degré le plus élevé dans la vie contemplative, c’est-à-dire, jusqu’à l’union mystique. Elle entra, en 1820, dans le Tiers-Ordre séculier des Trinitaires-Déchaussés, et, le 3 février 1825, elle mourut dans la Ville-Éternelle, en grande réputation de sainteté, à l’âge de cinquante ans. Alors Christophe Mora se convertit, comme l’avait prédit sa sainte femme. Il entra dans les ordres sacrés, fut ordonné prêtre, et mourut Mineur-Conventuel.

Le procès de la béatification d’Élisabeth, introduit devant la Cour de Rome, rapporte qu’elle opéra beaucoup de guérisons miraculeuses, et qu’elle délivra le comte Jean-Marie de Mastaï-Ferretti, aujourd’hui Pie IX, des attaques d’épilepsie qui s’opposaient à son admission dans l’état ecclésiastique. C’est donc à tort que des écrivains attribuent cette guérison à la bénédiction du Pape Pie VII.

 

Dieu avait choisi Élisabeth comme une victime de propitiation pour Son Église, capable d’arrêter les vengeances divines que provoquent les iniquités des hommes. Voici un trait caractéristique de cette puissance d’expiation et d’intercession qu’il est important, à cette heure, de faire ressortir.

 

Le 24 janvier 1819, cette vénérable servante de Dieu fut avertie, dans son oraison, de se tenir prête au combat qu’elle allait soutenir pour l’Église, pour le Pape et pour les pécheurs. Alors Dieu permit que les démons se déchaînassent en grand nombre contre Élisabeth et qu’ils la déchirassent de mille horribles manières. Tant de tourments l’avaient rendue aveugle ; elle ne pouvait ouvrir la bouche, son palais était en lambeaux. Ses joues étaient brûlées, sa tête presque détachée du tronc et tout son corps pénétré, pour ainsi dire, du feu de l’enfer. Les angoisses de son âme étaient inexprimables. L’état de cette sainte femme était une sorte d’agonie. Toutefois le Seigneur ne cessait de la consoler intérieurement : Il lui faisait porter chaque jour par un ange la Sainte Eucharistie, et soudain Notre-Seigneur se présentait devant les yeux d’Élisabeth sous la figure de la divine Hostie. Par ce moyen, elle était de plus en plus encouragée à s’offrir généreusement en holocauste pour suspendre les effets de la justice de Dieu.

Élisabeth avait un inénarrable besoin d’être ainsi réconfortée. Sans ce secours céleste elle serait morte sous les coups des esprits infernaux, car, dans leur fureur, ils allèrent jusqu’à la clouer sur une croix et lui percer le cœur avec une lance ; ce qui la fit tomber dans un évanouissement qui paraissait mortel. Pendant cette agonie, Notre-Seigneur apparut rayonnant de lumière devant Sa généreuse épouse, Il la détacha lui-même de la croix et la guérit instantanément de toutes ses plaies. Il lui donna même un avant-goût de la vision béatifique. La sainte Vierge la visita également, puis saint Pierre, saint Paul et d’autres saints. Elle était comme noyée dans un océan de délices célestes. Alors Jésus lui dit entre autres choses :

« Ton sacrifice a fait violence à Ma justice irritée ; Je suspends le châtiment et laisse agir Ma miséricorde. Les chrétiens ne seront pas dispersés, ni Rome privée de ses Pontifes. Je réformerai Mon peuple et Mon Église. J’enverrai des prêtres zélés et Mon esprit renouvellera la face de la terre. Je rendrai la ferveur aux Ordres religieux et Je donnerai à mon Église un nouveau Pasteur rempli de Mon esprit ; par son zèle il sanctifiera Mon troupeau. »

 

Ce trait parle haut ; il nous enseigne donc que les âmes saintes, les âmes-hosties peuvent fléchir la colère de Dieu et détourner les calamités que méritent nos innombrables prévarications, ainsi qu’il est confirmé par ces paroles de Notre-Seigneur à Marie Lataste : « Ma fille, il est quelquefois assez d’une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière. »

Nous allons maintenant reproduire une vision symbolico-prophétique des plus menaçantes contre les méchants, en même temps que des plus consolantes pour les bons, puisqu’elle annonce le triomphe futur de l’Église après des châtiments effroyables.

En l’année 1820, le jour de la fête de saint Pierre, comme je priais, dit Élisabeth, pour les nécessités de l’Église et la conversion des pécheurs, parmi lesquels j’occupe la première place, je fus ravie en esprit et placée tout près de Dieu. Par une lumière infinie, je fus si intimement unie à Lui que je n’eus plus le sentiment de moi-même. La douce impression de l’amour de Dieu me remplit d’une joie et d’une satisfaction inexprimables. Cependant mon âme restait calme au milieu de ces divines tendresses, lorsqu’il me sembla voir le ciel s’ouvrir et en descendre le Prince des Apôtres, saint Pierre, environné d’une gloire et d’un grand nombre d’esprits célestes qui chantaient des cantiques. Le Bienheureux était revêtu de ses habits pontificaux. Il tenait en main le bâton pastoral et s’en servit pour tracer sur la terre une immense croix ; en même temps les anges chantaient ces paroles du psalmiste : Constitues eos principes super omnem terram, etc. Vous les établirez princes sur toute la terre (9).

Après cela l’Apôtre toucha avec son bâton les quatre extrémités de la croix, et au même instant apparurent quatre beaux arbres chargés de fleurs et de fruits. Ces arbres mystérieux avaient la forme d’une croix ; une lumière splendide les entourait (10). Alors je compris dans l’intime de mon âme que saint Pierre avait fait croître ces quatre arbres symboliques pour servir de lieu de refuge aux troupeaux des fidèles amis de Jésus-Christ et les préserver du châtiment épouvantable qui mettra la terre sens dessus dessous (11).

Tous les bons chrétiens seront donc abrités sous ces arbres, ainsi que les religieux et les religieuses qui auront fidèlement conservé dans leur cœur l’esprit de leur Ordre. Je dis la même chose à l’égard des bons ecclésiastiques séculiers et des autres personnes de toute classe qui auront gardé la foi dans leur cœur ; ils seront tous sauvés (12). Mais malheur aux religieux, malheur aux religieuses qui n’observent pas leur règle ! Trois fois malheur à eux ! car ils seront tous frappés du terrible châtiment. Je dis la même chose aux ecclésiastiques séculiers et aux gens du monde qui se livrent à la volupté et qui suivent les fausses maximes des idées modernes qui sont opposées aux saintes maximes de l’Évangile. Ces malheureux qui nient la foi de Jésus-Christ par leur conduite scandaleuse, périront sous le poids du bras vengeur de la justice de Dieu ; aucun d’eux ne pourra s’y soustraire.

Je vis les bons chrétiens, qui avaient cherché un refuge sous ces arbres mystérieux, sous la forme de belles brebis confiées à la garde de saint Pierre, leur bon Pasteur, lui témoigner la plus humble et la plus respectueuse obéissance. Dès que le Prince des Apôtres eut mis le troupeau de Jésus-Christ en sûreté, il remonta au Ciel, accompagné de la troupe des anges. À peine étaient-ils disparus que le ciel se couvrit de nuages tellement denses et sombres qu’il était impossible de les regarder sans effroi. Soudain, il s’éleva un vent terrible et impétueux dont le sifflement ressemblait au rugissement d’un lion en fureur. L’écho de ce bruit épouvantable retentissait par toute la terre. L’effroi et la terreur se répandront non seulement parmi les hommes, mais aussi parmi les animaux (13).

Tous les hommes seront en révolution les uns contre les autres et s’entre-tueront sans pitié. Durant cette guerre sanglante, la main vengeresse de Dieu tombera sur ces malheureux ; et par Sa puissance, Il punira leur orgueil et leur présomption. Il emploiera les puissances de l’enfer (14) pour exterminer ces impies et ces hérétiques qui voulaient renverser l’Église et la détruire jusque dans ses bases. Ces présomptueux croyaient, dans leur impiété, pouvoir renverser Dieu de Son trône ; mais le Seigneur méprisera leurs artifices, et, par un effet de Sa main toute-puissante, Il punira ces impies blasphémateurs en donnant aux puissances infernales la permission de sortir de l’enfer. D’innombrables légions de démons parcourront la terre et exécuteront les arrêts de la justice divine (15) par les grands désastres qu’ils occasionneront. Ils attaqueront tout et nuiront aux hommes, aux familles, aux propriétés, aux productions alimentaires, aux villes, aux villages ; rien de ce qui se trouve sur la terre ne sera épargné.

Dieu permettra que ces impies soient frappés de mort par la cruauté des démons, parce qu’ils se seront librement adonnés aux puissances infernales et qu’ils auront fait un contrat avec elles contre l’Église catholique.

Dieu voulant pénétrer davantage mon esprit du sentiment de Sa justice, me montra l’effroyable cachot : je vis dans les profondeurs de la terre une sombre et affreuse caverne d’où sortait un nombre infini de démons, qui, sous la forme d’hommes et d’animaux, venaient ravager le monde en laissant partout des ruines et des effusions de sang. Heureux les bons et vrais catholiques ! Ils ressentiront la puissante protection des apôtres saint Pierre et saint Paul, qui veilleront sur eux, afin qu’il ne leur arrive aucun dommage, soit dans leurs personnes, soit dans leurs biens. Les mauvais esprits saccageront tous les lieux où Dieu aura été outragé, méprisé, et blasphémé. Les édifices de ces endroits seront détruits et renversés : il n’en restera plus que des ruines.

 

Après ce châtiment effroyable, je vis le ciel s’ouvrir et saint Pierre descendre de nouveau sur la terre ; il était revêtu de ses ornements pontificaux et entouré d’un grand nombre d’anges qui chantaient des cantiques en son honneur, le reconnaissant ainsi pour souverain de la terre. Je vis aussi saint Paul descendre du ciel (16). Sur l’ordre de Dieu, il parcourut la terre en enchaînant les démons qu’il conduisit devant saint Pierre ; celui-ci leur ordonna de retourner dans l’enfer d’où ils étaient sortis.

Alors une grande clarté apparut sur la terre ; elle indiquait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent devant le trône du prince des apôtres le petit troupeau resté fidèle à Jésus-Christ. Ces bons et zélés chrétiens lui témoignèrent le plus profond respect, louant Dieu et remerciant l’apôtre de les avoir délivrés de la perte commune et d’avoir soutenu l’église de Jésus-Christ en ne souffrant pas qu’elle fût entraînée par la fausse doctrine du monde.

Saint Pierre choisit alors le nouveau pape

 

L’Église fut reconstituée, les ordres religieux rétablis ; et les maisons particulières des chrétiens devinrent semblables à des couvents, tellement étaient grands leur ardeur et leur zèle pour la gloire de Dieu.

Tel est le triomphe éclatant réservé à l’Église catholique. Elle sera louée, honorée et estimée de tous ; tous se livreront à elle, reconnaissant le Pape pour le Vicaire de Jésus-Christ. (17)

 

“Heureux les bons et véritables catholiques ! Ils auront pour eux la puissante protection des saints Apôtres Pierre et Paul qui veilleront sur eux afin qu’il ne leur soit fait aucun dommage, ni dans leurs personnes ni dans leurs biens.

À nous d’être de bons et véritables catholiques.

 

Il nous faut donc être un bon catholique pour supporter ce temps d’épreuve.

Il y a deux sortes de catholiques.

Les bons, qui n’ont qu’un souci : faire la sainte volonté de Dieu, et qui n’ont qu’une prière : Lui demander les grâces de bien connaître cette sainte volonté et de bien l’accomplir.

Les mauvais qui ne prient le Dieu très Bon, que pour Lui demander qu’Il réponde à leurs prières, à leurs volontés. Ces derniers étudient peu leur religion et sont attachés au monde.

Un certain nombre de comportements ne sont pas dignes d’un catholique. Par exemple croire que la secte conciliaire est la Sainte Église Catholique, voter, avoir la télévision, porter des pantalons (18) (pour les femmes), avoir la tête découverte à la messe, utiliser le pendule (19) ou consulter des magnétiseurs, éviter le jeûne eucharistique (jeûne de minuit), se confesser rarement, etcetc… C’est aux clercs d’enseigner ce que doit être le comportement d’un bon catholique. Malheur à eux s’ils n’assurent pas cet enseignement ou si leur enseignement est attiédi. Craignons le redoutable « Je vomirai les tièdes » (Apoc. III, 16), prophétie du Juste Maître, qui ne peut supporter un chrétien ne brûlant pas d’amour pour Lui, surtout en ces temps terribles.

 

 


[1] Nous avions déjà mis en garde contre ce blogue :

Malgré de bons articles, ce site “Le Grand RéveilRévélations pour la fin des temps –” est à lire avec précaution !

En effet, admirateurs de la prose de “Louis de Boanergès” alias Vincent Morlier (adepte de la thèse millénariste), les ou le rédacteur(s) de ce site font l’impasse sur le Règne du Christ-Roy et nous envoient prochainement directement au règne de l’Antéchrist…

 http://wordpress.catholicapedia.net/?p=7422

[2] Ce livre a mérité le jugement particulièrement élogieux que l’on peut lire dans Les Petits Bollandistes, septième édition (1878), tome 6, page 229 : “Holzhauser a laissé, entre autres ouvrages, une Interprétation de l’Apocalypse de saint Jean, qui ne va que jusqu’au cinquième verset du quinzième chapitre, ouvrage étonnant, dit-on, et qui offre une si admirable concordance des temps et des événements, que les autres commentaires de ce livre sacré ne sont en comparaison que des jeux d’enfants”.

[3] Cela ne vous rappelle rien ? J.P.II ? baisait la terre partout où il allait (lorsqu’il descendait de son avion) !!!

[4] « nations » au sens biblique, à savoir « peuples ».

[5] Cf. L’année liturgique de Dom Guéranger.

[6] Lettres : 50-87-96-106-108-111-121-132-, liste qui est loin d’être exhaustive.(la numérotation est celle de Mgr. GAUTHEY dans “Vie et œuvres de Sainte Marguerite-Marie Alacoque” Tome II, 1920)

[7] « Je viens dans le cœur que je t’ai donné, afin que par son ardeur, tu répares les injures que je reçois de ces cœurs tièdes et lâches qui me déshonorent ».

[8] Cf. entre autres les différentes positions concernant le Pape et son infaillibilité etc.

[9] Le rédacteur des Ann. de la Sainteté au XIXe siècle explique ce passage en ces termes : “Cette croix mystérieuse, que l’apôtre saint Pierre fait sur la terre, est le signe des épreuves qui viendront sur tous les élus de Dieu. Les choses seront telles que la tribulation fondra sur tous ceux qui aimeront le bien. Personne ne pourra échapper à l’effet de ce signe, et quiconque s’efforcera de vivre selon la foi et l’Évangile sera assuré de trouver l’épreuve sous ses pas.

“Combien ce signe se réalise dans les temps où nous vivons ! Il est facile de constater que ceux qui aiment Dieu et sont fidèles dans la foi sont soumis à l’épreuve dans la mesure exacte des desseins célestes envers eux. La tribulation n’épargne personne, ni le Souverain-Pontife, ni les rois, ni les évêques, ni les religieux : il n’est fait aucune exception pour aucune classe, sexe ou condition. La croix est sur tous, plus ou moins, en rapport précis et dans la proportion des vues de Dieu, la grandeur des faveurs reçues du Ciel et la correspondance à la grâce. L’épreuve atteint de mille manières les enfants de Dieu dans notre époque, tantôt sous la forme de maladies, de souffrances variées et sans nombre, tantôt par des pertes de fortune et autres accidents divers qui nous font déchoir d’une situation acquise. Il y en a qui sont dans la tribulation par l’autorité qui leur fait sentir le poids de sa force, d’autres par des attaques de la part du prochain à l’égard de l’honneur et autres choses. Il semble qu’il est permis de dire qu’en ce moment la croix est sur toutes les âmes fidèles ; plus on regarde autour de soi et au loin, plus on constate que l’épreuve pèse sur toute chair parmi ceux qui servent Dieu. Mais, hâtons-nous de dire que c’est là une bénédiction ; ceux qui sont dans l’épreuve sont marqués par saint Pierre pour avoir une part spéciale à la protection divine”, comme l’annonce la suite du texte.

[10] Ces fleurs et ces fruits figurent les dons spirituels qui arrivent en abondance aux âmes qui ont soutenu avec patience et générosité les croix, les tribulations et les épreuves, car celles-ci sont des moyens de sanctification que Dieu ménage à Ses créatures pour les épurer, les embellir, les combler de Ses bénédictions et de Ses faveurs. Nous devons donc avoir d’autant plus de confiance dans la protection d’En-Haut que nous aurons été chargés d’un grand nombre de croix et que nous les aurons acceptées chrétiennement.

[11] Il ne faut pas s’imaginer que ces arbres et ces lieux de refuge, figurent des choses matérielles et des endroits particuliers où la protection de Dieu se manifestera de préférence. Ces symboles ont un sens spirituel qu’il est essentiel de bien saisir. Ainsi

1° les arbres mystérieux représentent les mérites de Jésus-Christ, et par ceux-ci les bénédictions célestes accordées aux âmes qui auront voulu profiter des épreuves semées sur le chemin de la vie. Il importe peu de fuir, car le danger pourra se trouver dans le lieu même où l’on cherchera un abri. Le point capital est donc de s’efforcer à mériter le secours du Ciel en résistant aux influences mortelles du monde et aux suggestions de Satan en pratiquant les devoirs de la religion, chacun selon sa vocation ;

2° le lieu de refuge c’est tout lieu de la terre, sans exception, où l’Esprit du Seigneur nous aura conduits, où la Volonté de Dieu nous aura appelés. Quant aux châtiments, ils éclateront lorsque tout sera prêt pour le salut de ceux qui doivent en être préservés.

[12]Ainsi ceux qui ont souffert pour Dieu et pratiqué la vertu seront préservés des châtiments ; car, dans le plan divin, ils doivent être les instruments de la régénération sociale et du triomphe universel de l’Église. Le texte, en disant « ils seront tous sauvés », ne doit pas être pris à la lettre, car il serait erroné de croire que, parmi les âmes saintes et les bons chrétiens, il n’y aura aucune victime, attendu que Dieu se réserve toujours des hosties d’agréable odeur quand Sa justice l’oblige à frapper l’humanité. Mais, comme la grâce divine se plaît longtemps à l’avance à préparer des âmes héroïques remplies de l’esprit d’immolation et s’efforçant de reproduire le divin modèle, soyons assurés que ces âmes choisies par une prédilection de Dieu, feront joyeusement et spontanément le sacrifice de leur vie dans le but d’atténuer les châtiments, de hâter l’exaltation de l’Église et d’obtenir la conversion des hommes. Méditons ces admirables paroles de Bossuet : « Dans ces terribles châtiments qui font sentir Sa puissance à des nations entières, Dieu frappe souvent le juste avec le coupable. Les mêmes coups qui brisent la paille séparent le bon grain : l’or s’épure dans le même feu où la paille est consumée, sous les mêmes châtiments par lesquels les méchants sont exterminés, les fidèles se purifient ».

[13]Ce passage se rapporte évidemment : 1° aux ténèbres des trois jours et des trois nuits annoncées par la Vén. Taïgi ; 2° au fléau prédit par le P. Clauti ; 3° au moyen imprévu que se réserve la Providence, selon le P. Coma ; 4° à l’orage extraordinaire dont parle Marianne de Blois ; 5° au moyen imprévu dont il est question dans la prophétie de sainte Catherine de Sienne ; 6° et à toutes les autres prédictions relatives au grand coup du Ciel qui amènera le triomphe miraculeux de l’Église. Nous pouvons, plus que jamais, juger de la miséricordieuse sollicitude du Seigneur, ainsi que de la grandeur et de la proximité des maux qui nous menacent, par les annonces multipliées que le Ciel en fait faire.

[14] Sainte Françoise de Rome dit qu’à l’époque des révolutions, Dieu permet, pour punir les péchés des hommes, que les démons, en grand nombre, sortent des enfers, et ce sont les plus méchants : ils se répandent alors partout, soufflant dans les cœurs les dissensions, les haines, la guerre civile, c’est ce qui donnerait l’explication des fureurs, des projets sanguinaires, des excès de toutes sortes qui se produisent dans ces temps malheureux.

[15] « Ceci est en accord avec les prophéties de la Vén. Taïgi. Les chefs et les agents de l’Association Internationale des Travailleurs sont en train de préparer les éléments de ces “innombrables légions” dans tous les États de l’Europe : cela est connu de tout le monde. Mgr Mermillod en traitant aussi magistralement qu’épiscopalement son thème favori : “La question ouvrière” vient, du haut de la chaire de Sainte-Clothilde de Paris, de faire retentir ces paroles : « L’Internationale, sachez le bien, est à la fois une doctrine qui s’affirme, une armée qui s’avance, une Église qui s’organise… Et savez-vous quel est le langage de la nouvelle église, des sociétés secrètes ? Viens avec nous, disent-elles à l’homme. Viens, nous t’apprendrons à haïr. Voici la torche et le fusil. Nous t’enseignerons à brûler des palais et à tuer des prêtres ». Et cette société, qui a aussi ses catacombes, cette société qui parait indomptée et invincible, monte aujourd’hui à l’assaut de l’ordre social. »

[16] Cette double apparition des saints Apôtres Pierre et Paul est confirmée par la Vén. Taïgi.

[17] Derniers avis prophétiques, Victor de Stenay, Paris, 1872.

[18] « Une femme ne portera pas un habit d’homme, et un homme ne mettra point un vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahweh, ton Dieu » Deut, XXII, 5

[19]C’est un fléau nouveau dans nos milieux. Jamais nos pères n’auraient consulté un radiesthésiste. Il est facile de comprendre que ce n’est pas naturel. Le pendule répond à toute question par oui ou non. Il y a donc une intelligence derrière. Quelle est cette intelligence ? Il n’y a qu’une intervention non naturelle, et elle ne peut-être que diabolique.

Et que l’on ne parle pas de fluide, surtout quand on choisit avec le pendule tel ou tel médicament : où est le fluide ?

 
 

Written by Cave Ne Cadas

septembre 18th, 2013 at 12:16

Posted in Bienheureuse Canori Mora,Grand Monarque,Prophéties,Sacré-Cœur,Sainte Marguerite-Marie,Vénérable Holzhauser

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