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28 avril : Anniversaire du Dies Natalis de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

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Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

 

 

28 avril : Anniversaire du Dies Natalis de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

 

Nous fêtons cette année le tricentenaire du Dies natalis (1) du Révérend Père de Montfort.

Louis-Marie de Montfort

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (2) est né le 31 Janvier 1673 à Montfort sur Meu, en Bretagne, Missionnaire Apostolique, fondateur des prêtres Missionnaires de la Compagnie de Marie et de la Congrégation des Filles de la Sagesse, il est mort à St Laurent sur Sèvre (Vendée) le 28 avril 1716.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a été béatifié par Léon XIII, le 22 janvier 1888, et il a été canonisé par Pie XII, le 20 juillet 1947.

 

Si les saints n’apparaissent pas fortuitement sur la scène du monde,
ce n’est pas non plus le hasard qui, après leur mort,
détermine l’époque de leur glorification….

Cardinal Pie

 

 

Dans « Vie du vénérable Louis-Marie Grignion de Montfort : missionnaire apostolique, fondateur des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie et de la Congrégation des Filles-de-la-Sagesse » M. l’abbé Pauvert, curé de Châtellerault, écrit en Préface de son édition de 1875 :

Le Souverain Pontife a déclaré que le Vénérable serviteur de Dieu Louis-Marie Grignion de Montfort a pratiqué toutes les vertus d’une manière héroïque.

Venerable LM Grignion

Ce Décret solennel prouve qu’il n’y a aucun doute sur la sainteté de sa vie et de sa mort, et que ses vertus ont été assez héroïques et assez opportunes pour être dans notre siècle une glorification de Notre-Seigneur Jésus-Christ, une preuve de l’énergie de sa grâce, une protestation contre les iniquités contemporaines, par conséquent un exemple et un nouveau stimulant de vertu pour les fidèles.

Monseigneur l’Évêque de Poitiers, dans un de ses éloquents panégyriques, dit ces belles paroles :

« Si les saints n’apparaissent pas fortuitement sur la scène du monde, ce n’est pas non plus le hasard qui, après leur mort, détermine l’époque de leur glorification. Dans le ciel des élus comme au firmament visible, c’est sur un signal du Très-Haut que les étoiles longtemps cachées et comme endormies dans un point reculé de l’espace, accourent en criant : Nous voici, et qu’elles commencent de briller pour celui qui les a faites : Stellae vocatae sunt et dixerunt : adsumus ; luxerunt ei cum jucunditate, qui fecit illas (Bar. III, 35).

Des rapports secrets et permanents ont été établis entre l’Église triomphante et l’Église militante, et quand Dieu nous destine de nouveaux combats sur la terre, presque toujours il nous montre de nouveaux alliés et de puissants protecteurs dans les cieux. »

C’est aussi sous ce rapport que cette cause a été envisagée à Rome.

« L’époque la plus glorieuse pour la France est le siècle de Louis XIV. Tous les genres de gloire s’y trouvent concentrés : victoires éclatantes, agrandissement du royaume, fin des guerres civiles, honneur et protection accordés au commerce, aux arts et aux sciences, réunion d’hommes célèbres dans l’armée, dans la magistrature et le clergé, construction de monuments splendides, gloire de la France rayonnant dans toutes les parties du monde. Mais, sous ces dehors brillants, on voyait poindre des germes de désordre ; trop concentré dans la recherche du luxe, de la richesse et de la gloire, le peuple français se détournait des pensées austères de la religion et du désir de ses fins immortelles.

Les voluptés et les délices franchissaient la cour qui les avait vues naître, corrompaient les âmes et préparaient la dissolution des mœurs. En un mot, malgré l’éclat du siècle de Louis XIV, la France laissait prévaloir chez elle les trois concupiscences dont parle l’apôtre bien-aimé : celle de la chair, celle des yeux, et l’orgueil de la vie qui vient du monde et non du Père.

« Mais Dieu, qui ne manque jamais à son Église et qui lui suscite des hommes choisis pour les besoins de leur époque, envoya à ce peuple séduit un homme dont toute la vie prêchait la folie de la croix. Tous les yeux se tournèrent vers cet homme puissant en œuvres et en paroles, dont les discours rappelaient les saintes pensées de la foi et inculquaient l’humilité et l’austérité de la loi évangélique. Dieu lui donna une manière d’être profondément ennemie des tendances de son époque : il ne voyait que par la foi, ne recherchait que la bassesse, n’aspirait qu’à la souffrance, et méprisait toute considération humaine.

Cette opposition flagrante et visible, qui était une censure des mœurs contemporaines, fournit aux ennemis de la doctrine et de la morale évangéliques une occasion de persécuter cet homme, de calomnier ses actions et ses paroles, de blâmer ses démarches comme singulières et déplacées. Cette persécution était si artificieuse qu’elle influença des hommes prudents et pieux qui le repoussaient ou le traitaient durement, en sorte qu’il souffrit de la part des bons et des méchants.

Admirable économie de la Providence ! Cet homme, tiré du monde pour confondre par la folie de la croix la sagesse du monde, devint, par la persécution, plus conforme à l’image de celui qui fut détesté et poursuivi par les hommes. »

Si la vie du V. Montfort fut une protestation contre le sensualisme de ses contemporains, l’Église, en proclamant ses vertus héroïques, nous donne une leçon et un exemple dont nous avons aussi grand besoin que les Français du XVIIIe siècle. Les germes de corruption qui ne faisaient qu’éclore se sont épanouis en toute liberté. Le besoin de la jouissance, l’horreur de la privation sont aujourd’hui le mobile de notre activité fiévreuse. C’est le but de l’énergie sociale et individuelle, c’est là que tendent les découvertes industrielles, les théories politiques et scientifiques. La morale elle-même s’est énervée : elle ne cherche plus sa sanction dans l’idée de Dieu et l’espoir de la récompense infinie ; elle n’impose le devoir et la répression des appétits que comme une condition de paix et de bien-être ici-bas ; elle nie la parole de l’Évangile qui avait dit : Heureux ceux qui pleurent ; elle soutient l’affirmation contraire et dit : Heureux ceux qui sont dans la joie ; elle étouffe l’idée surnaturelle dans son atmosphère sensualiste.

À notre époque, il faut donc étudier ces héros de la croix qui ont suivi de plus près la trace de leur maître. …

(…)

Dieu est admirable dans ses Saints. Ils sont le chef-d’œuvre de la sagesse et de la miséricorde infinie …

(…)

Nous avons trois preuves péremptoires de la mission céleste du V. Montfort : l’existence de ses deux congrégations, les miracles opérés par son intercession, le jugement de l’Église …

(…)

Il est une autre preuve de la mission du V. Montfort ; moins visible que les autres, elle n’échappe pas aux observateurs attentifs.

Lorsque les révolutionnaires de 93 promenèrent sur la France leurs fureurs impies, beaucoup de provinces courbèrent la tête, quelques-unes applaudirent ; deux seulement, la Vendée et la Bretagne, dirent comme les Machabées :

« Il vaut mieux mourir que de voir l’opprobre de notre nation ».

Pour quel motif ces deux contrées limitrophes, mais séparées par une barrière infranchissable, celle du langage, lancèrent-elles au combat leurs catholiques populations ? Parcourez notre histoire : à aucune époque, ont-elles été signalées comme plus pieuses que les autres ? S’étaient-elles jamais mises à la tête du mouvement religieux ? À la brillante période des croisades, ont-elles envoyé de plus nombreuses phalanges sous les étendards de la croix ? Non ; recueillez toutes les complaintes vendéennes, pas une seule qui en ait gardé le souvenir. Lisez les nombreuses ballades bretonnes, si soigneusement conservées ; une seule y fait allusion, encore c’est pour décrire les malheurs qui ensanglantèrent le manoir breton, pendant que le châtelain guerroyait outre-mer. Ont-elles fourni plus de chevaliers aux ordres militaires ? Non encore, puisque la langue bretonne n’était pas comptée au nombre de celles qui donnaient des électeurs pour le choix du grand Maître de Malte.

Il faut donc en conclure que cette exaltation et cette intrépidité de l’esprit religieux dans les provinces de l’Ouest sont dues à des causes récentes et presque contemporaines. La Bretagne le dut aux prédications de Michel le Nobletz, du P. Maunoir et du P. Bernard.

La Vendée le dut exclusivement au V. Montfort et à ses successeurs, qui firent passer leur foi et leur enthousiasme dans l’âme des prêtres et des paysans vendéens. C’est du pays où existait la maison mère de son ordre que partit le premier signal qui commença cette guerre de géants où gain de cause resta aux vaincus. Vers 1797, en voyant ces campagnes incultes, ces granges brûlées, ces villages veufs de leurs 400 mille habitants tombés sous le plomb ou sous le fer, les sages de l’époque déploraient ce sang versé pour rien : ils ne savaient pas que Dieu le conserve comme un trésor quand il a coulé pour la justice. La Vendée était à terre, mais sa sublime plaidoirie restait sans réponse. Elle avait prouvé que le sol français tremblera toujours sous les pas des oppresseurs de la vérité catholique ; tandis que la main du premier Consul semblait ouvrir les églises désertes et les cathédrales dévastées, c’étaient Cathelineau, Bonchamp, Larochejaquelein, Lescure, Charrette, d’Elbée, c’étaient ces laboureurs martyrs enfouis sous leurs sillons ensanglantés, c’étaient tant de pieuses paysannes, tant de pures jeunes filles guillotinées, fusillées ou noyées dont les ombres héroïques agitaient sur leurs gonds rouillés les portes de nos églises, les ouvraient à deux battants et y faisaient entrer à flots les populations redevenues catholiques. Sans cet immense holocauste, des législateurs révolutionnaires n’auraient jamais deviné la force latente du catholicisme. Dieu, d’ailleurs, n’eût pas laissé finir si vite ces saturnales où des impies dansaient les pieds dans le sang.

Les martyrs de la Vendée jouèrent auprès de la justice divine le rôle de ces victimes de l’Apocalypse qui disaient à Dieu : « Jusques à quand, Seigneur, qui êtes saint et vrai, ne faites-vous pas justice et ne vengez-vous pas notre sang ? » Cette vengeance miséricordieuse ne se fit pas attendre.

Que ce mépris de la mort, que cette foi ardente, que cette haine de l’impiété soit l’œuvre de Montfort et de ses fils qui continuèrent à évangéliser ces contrées, tous l’attestent, amis et ennemis, et les Pères du Concile provincial de Poitiers, demandant la béatification du V. Montfort, et les documents que Gensonne et autres fournirent à la Convention, et l’incendie de la maison de Saint-Laurent, le massacre des religieuses et des frères, et le martyre de deux missionnaires égorgés comme propagateurs du fanatisme dans la Vendée.

Toutes ces preuves de la sainteté et de la mission divine du V. Montfort ne sont plus nécessaires après le Décret du Souverain Pontife qui proclame ses vertus héroïques…

 

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Le Remède Ultime de la Fin des Temps !

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Le Remède ultime de la Fin des Temps !

 

 

Omnes dii gentium daemonia. (Tout vient de leurs dieux et tous leurs dieux sont des démons)

 

« Toute religion se propose de mettre l’homme en rapport direct
avec le monde surnaturel,
par des moyens surnaturels,
en vue d’obtenir des effets surnaturels
 »

(Mgr Gaume – Traité du Saint-Esprit).

 

Nous vivons des temps mauvais, très mauvais et qui ne peuvent que le devenir davantage au fur et à mesure que le compteur du temps s’active et tourne sous l’impulsion furieuse, impatiente et désespérée des cohortes démoniaques qui savent que leur temps est compté et que leur séjour provisoire dans les airs et à la surface de la terre ne sera pas éternel.

le compteur du temps

Je voudrais rappeler à mes lecteurs qui ne seraient pas encore assez persuadés de l’horreur de l’état de privation dans lequel nous sommes, que l’Église étant éclipsée, c’est toute la religion qui l’est dans sa dimension essentielle et trinitaire ; dimension qui touche au plus profond l’âme dans sa correspondance intime aux mystères les plus sublimes d’un Dieu révélé, unique et trois fois Saint dont l’Amour se répand tel un fleuve impétueux dans les Trois Personnes divines.

 

Dans son Traité du Saint Esprit, (en PDF ici : T1 ; T2) Mgr Gaume évoque littéralement une « invasion de l’épidémie démoniaque ». Non seulement cette invasion a bel et bien commencé, mais nous sommes tous sans exception appelés à “tomber malades”, sous des formes diverses et très variées (selon les grâces, charismes et (dé)mérites de chacun) , au fur et à mesure que s’annoncera et se rapprochera l’homme d’iniquité et l’abolition totale du Saint Sacrifice.

Souvent l’on reste confondu et sans voix devant ces abominables conversions à l’Islam, “religion” pourtant si éloigné de notre culture, de tout ce qui fait l’être même de notre civilisation gréco-romaine convertie au christianisme. L’explication est pourtant simple : ces âmes converties le sont pour deux raisons essentielles : leur terreau est (devenu) vierge et elles ont subi ensuite l’effusion de l’Esprit de Perdition.

Vierge, leur terreau l’est par un double phénomène très spécifique de notre époque de dissociété : le vide abyssal qui a présidé à leur éducation religieuse (chrétienne) d’une part, et l’éradication radicale par le laïcisme (et tous ses fruits pervers) des derniers restes chrétiens qui tenteraient de subsister au plus profond de ces âmes égarées mais avides d’un dieu qui récompense ou …envoie en enfer !

L'enfer

Une âme qui a évacué toute trace de foi chrétienne est prête à recevoir les « sept dons de Lucifer » et à subir l’Effusion de l’Esprit Mauvais, caricature et inversion démoniaque de l’Effusion de l’Esprit Saint.

Lorsqu’une épidémie touche tout un peuple, toute une nation, il serait illusoire de nier qu’il va y avoir beaucoup de malades et par voie de conséquence, beaucoup de morts…

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Religion mondiale

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Notre ami Jean-Marie de la Salle m’a fait parvenir sa méditation sur l’un des derniers blasphèmes de Chaos Jorge, nous l’en remercions :

 

Religion mondiale

 

Par Jean-Marie de la Salle

 

Chers amis,

 

Francois Ø, alias Chaos Jorge

François, 6è “pape” de la secte conciliaire vient d’innover dans la manière de présenter ses intentions de prières du mois qui seront désormais l’objet de courts clips vidéo répandus sur les néfastes et inutiles réseaux sociaux (Facebook, Twitter).

Cela montre à l’évidence que François, ses supérieurs et celui qu’ils adorent, Lucifer n’ont plus beaucoup de temps avant que Notre Seigneur intervienne et règne non plus par les méfaits de son absence, mais par les bienfaits de sa présence (Cardinal Pie).

 

Bergoglio est en train d’avancer dans l’établissement de la religion universelle, ce qui est patent par rapport à ses prédécesseurs de malheureuse mémoire c’est qu’il n’avance plus masqué ou usant d’artifice. Il pose carte sur table et dit clairement Je détruis !

 

Le 1er commandement est violé sans ménagement et par son scandale invite toujours plus les conciliaires a en faire autant mais aussi toute âme qui recherche la vérité.

Mes chers amis que cela ne nous trouble point. Gardons notre calme et notre sérénité ayons une vue surnaturelle des choses. Prenons de la hauteur. Il est clair que nous n’en avons plus pour longtemps avant que la Colère et ce merveilleux attribut de Dieu qu’est Sa Sainte Justice se déversent sur nous si bien que les discours disant “cela peut durer encore longtemps” ne tiennent plus.

Notre problème à nous catholiques n’est pas de nous demander quand ; ni même le comment ; mais à regarder Notre Seigneur, à le contempler, le chercher pour faire sa Volonté. En effet, la prochaine manifestation de sa Divine Justice doit nous faire exprimer au Bon Dieu les plus vifs sentiments de gratitude. Nous si médiocres par nos péchés et justement châtiés pour les péchés publics de notre nation… ce n’est pas à nos pères, Seigneur que vous avez exigiez qu’ils satisfassent (réparent) pour votre Majesté offensé, pour Sa Sainte Église bafouée, pour votre Divine Mère dénigrée, ni à votre Sainte Justice mais à nous pauvres microbes, pâles copies de nos ancêtres, êtres dégénérés ! Quelle prévenance mon Dieu pour de si incapables créatures. Par nous même, nous ne serons pas à la Hauteur de l’évènement, mais avec votre Grâce nous saurons nous montrer digne de votre Colère. Préservés ou retranchés de cette vallée de larmes, si nous mourrons, puisse cela être avec la Foi Catholique intégrale et l’assurance que vous règneriez de nouveau pleinement sur notre beau pays qui est le Vôtre et sur le monde entier.

Je disais plus haut qu’il nous faut être calme et serein, il nous faut prendre de la Hauteur, il nous faut aller sur la Montagne. Quelle montagne me demanderiez-vous ? C’est saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui a la réponse dans sa Prière embrasée commentant le Psaume LXVII :

« Qui est, Seigneur, Dieu de vérité, cette mystérieuse montagne dont Vous nous dites tant de merveilles, sinon Marie, Votre chère Épouse, dont Vous avez mis les fondements sur les cimes des plus hautes montagnes ? Fundamenta ejus in montibus sanctis. Mons in vertice montium. »

 

La Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, Secours des Chrétiens, ne nous abandonnera pas, elle est Notre douce Mère, elle se tient prête à triompher pour son Divin Fils. Elle a déjà écrasé la tête orgueilleuse de Satan par son Humilité. Ayons donc à cœur, de souffrir avec cette Mère de Douleurs pour pouvoir avec Elle se réjouir de la Résurrection de l’Épouse Mystique de son Divin Fils dont nous sommes les membres. Il nous faut rechercher Marie, La prier, Lui demander les grâces pour plaire à Dieu et pour lui plaire afin d’être agréable à Dieu. Avec la Très Sainte Vierge Marie, il nous faut prendre notre part de souffrances au pied de la Croix, si nous ne pouvons nous mortifier dans la Chair, soyons du moins mortifiés d’esprit, aussi vrai que le Divin Maître nous enseigne que nous périrons tous, si nous ne faisons pas pénitence.

 

Enfin mes amis je voudrais conclure en nous invitant tous à l’Espérance car la quintessence des événements, la lecture providentielle que l’on peut faire tous les jours de l’actualité, doit nous inciter à lever la tête car la délivrance est proche comme le dit Notre Seigneur Jésus-Christ dans ses saints Évangiles.

Nous savons que Dieu ne varie pas, qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, que ce qui n’est pas Dieu n’est rien, qu’Il est Tout et que nous ne sommes riens. Il est le Tout-Puissant abandonnons-nous donc au Père des Miséricordes. Sa Providence veille.

 

Si Ses reproches ne durent pas sans fin (psaume 102), nous pouvons sereinement espérer qu’il y aura sous peu, comme dit la Sainte Vierge Marie à La Salette : une réconciliation de Dieu avec les hommes.

Alors je vous invite comme le conclut le Psaume XXVI, 14 :

« Attends le Seigneur agis avec courage, que ton cœur soit ferme et espère au Seigneur. »

 

Les mensonges, les hérésies, les outrages, les blasphèmes ne changeront pas la Majesté du Bon Dieu.

Édifions le Prochain par les bonnes œuvres, fuyons les bouffonneries, les bavardages et polémiques inutiles et les mondanités. Soyons dans l’Être et non dans le paraître. Que notre prochain sache qu’en effet plus que de vouloir qu’Ils règnent sur nous, Jésus et Marie règnent déjà en nous,

Adjutorium Nostrum in Nomine Domini

Qui Fecit Caelum et Terram!

 

 

 

 

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Un petit Jésus en plastique

 

Petit Jésus en plastique

Innovation de François : son intention de prière en vidéo.

Le pape : « La majeure partie des habitants de la planète se déclarent croyants. C’est un fait qui devrait encourager les religions à dialoguer. Nous devons prier sans cesse pour cela et travailler avec ceux qui pensent d’une autre manière. »

Je mets ma confiance en Bouddha, dit la lama.

Je crois en Dieu, dit le rabbin.

Je crois en Jésus-Christ, dit le prêtre.

Je crois en Dieu, Allah, dit l’imam.

Le pape : « Beaucoup pensent de manières différentes, ressentent les choses différemment, cherchent ou rencontrent Dieu de diverses manières (on voit alors le pape recevant une statue de Bouddha). Dans cette multitude, dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu. »

Je crois en l’amour, dit la lama.

Je crois en l’amour, dit le rabbin.

Je crois en l’amour, dit l’imam.

Je crois en l’amour, dit le prêtre.

Le pape : « Je compte sur vous pour diffuser mon intention de ce mois : que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice. Je compte sur ta prière. »

Pendant ces dernières phrases apparaissait en gros plan Bouddha, la Menorah, un Jésus en plastique et un chapelet musulman. Les quatre sont ensuite réunis. Faites votre choix et croyez en l’amour (si vous prenez les quatre il y en a un gratuit).

 

Intention de prières du mois de Janvier 2016

 

N.B. — Cette vidéo a été mise en ligne le jour même de l’Épiphanie. Le jour où se manifeste le Fils de Dieu, Roi du ciel et de la terre, que les païens viennent adorer en lui apportant leurs trésors. Difficile de ne pas entendre le ricanement…

Addendum

Voir le commentaire d’Antonio Socci, qui cite opportunément l’évangile de saint Jean :

ANTONIO <abbr>SOCCI</abbr> <abbr>GIORNALISTA</abbr>

« Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés. »

 

La Maternité Divine de Marie

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Nous fêtons aujourd’hui la Fête de la Maternité divine de Marie, instituée en 1931 par Pie XI à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse.

Le saint Nom de Marie

 

Et pour « Croire et Faire ce qui a toujours été Cru et Fait » dans l’Église, nous lirons aussi l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Éphésiens. Chap. V. — avec Dom Prosper Guéranger OSBpour suivre Celui qui a dit non pas Je suis la charité, mais « Je suis la Vérité »

 

À l’occasion du quinzième centenaire du concile d’Éphèse (431-1931), le Pape Pie XI a écrit l’encyclique Lux veritatis qui rappelle les trois grandes vérités de la foi catholique qui ont triomphé et pris un relief extraordinaire au cours de ce concile :
— Notre-Seigneur Jésus-Christ est un seul être, une seule personne ;
— la sainte Vierge Marie est la Mère de Dieu ;
— l’évêque de Rome, le Pape, a la primauté de magistère et de juridiction sur l’Église tout entière.

C’est au concile d’Éphèse aussi que l’impie Nestorius a été condamné et que saint Cyrille d’Alexandrie est apparu comme un champion invincible de l’orthodoxie catholique et de la sainteté.

Le Pape Pie XI saisit aussi l’occasion pour porter un jugement très sévère (sans le nommer) contre un historien calamiteux : Mgr Duchesne.

 

 


 

 

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La Maternité Divine de Marie

 

La Maternité Divine de MarieEn 431, un concile général convoqué à Éphèse proclama et définit le dogme de la Maternité divine de la très Sainte Vierge. Jusque-là, il n’avait jamais été contesté qu’il y avait deux natures en Notre-Seigneur : la nature divine et la nature humaine, mais qu’il n’y a qu’une seule personne. Notre-Dame étant la Mère de l’unique personne de Jésus-Christ, a le droit d’être appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu’elles n’aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant appelées les mères de l’homme tout entier, corps et âme. Car, si l’homme n’est homme qu’en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ n’est réellement Jésus-Christ qu’autant que Sa Divinité est unie à Son Humanité.

En 1931, à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd’hui.

La Maternité divine de Marie L’élève au-dessus de toutes les créatures. L’Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère ! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité !

« Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu’Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d’être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu. »

Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l’Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.

En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l’Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos cœurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu’avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la “Co-rédemptrice”, en la personne de saint Jean, comme les enfants qu’Il désirait La voir adopter, disant :

« Mère, voilà Votre fils ; fils, voilà votre Mère. »

Ces paroles sont comme le legs testamentaire du Christ.

« Que peut-on concevoir au-dessus de Marie ? demande saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu’a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même ? » « Il a plu à Dieu d’habiter en Vous, ô Marie, Lui dit saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S’est édifié une maison par une construction ineffable. C’est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu’Il S’est reposé et qu’Il a versé sans mesure, tous Ses trésors… »

 

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Le Vrai Message de La Salette par le R.P. A. L.

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Notre Dame de La Salette

Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.

 

Dans notre article sur La Salette, du 19 septembre dernier, il s’est glissé une erreur : nous avions présenté l’extrait audiophone d’un « brave prédicateur québécois ». D’après des messages échangés sur gloria.tv avec un dénommé Raito qui était à la conférence de ce prêtre en 2004 et qui l’a enregistré (il s’adressait alors à une communauté Chaldéenne de France qui avait fui la guerre en Irak…), ce prêtre est égyptien avec des racines coptes mais a été ordonné dans le rite latin (quid de la validité et de l’évêque ordonnateur ? puisqu’il le dit lui-même dans cette conférence : « je suis prêtre depuis 23 ans »). Il est désormais ermite et son vieil âge lui cause aujourd’hui quelques difficultés mais il va bien d’après nos échanges de messagerie gloria tv ! (il se peut donc qu’il soit encore vivant).

Il y a donc de grandes chances (de malheurs !) que ce  « brave prédicateur » soit un laïc se croyant prêtre… C’est bien dommage car c’est un homme de Foi, de grande Foi et de piété Mariale que nous trouvons dorénavant rarement chez biens de nos prêtres non una cum ! À l’entendre vous comprendrez également qu’il n’a pas notre connaissance de la Sede vacante puisqu’il dit que bien des prêtres, évêques ou cardinaux de l’Église ont perdu la Foi… Prions bien pour lui et remercions-le pour avoir rendu ce message de La Salette vraiment saisissant.

Dans la seconde partie de sa conférence, “Il y a Dieu – Jésus est dans l’église”, il y a une analogie frappante avec le discours de notre très cher et regretté abbé Vérité, vous le retrouverez !

L’enregistrement n’est pas toujours de très bonne qualité mais vaut le coup d’être écouté jusqu’au bout !… Dans un long “Question/Réponse”, il aborde bien des sujets sur les questions de ces « chrétiens d’Irak »… jusqu’à l’évolution ou le Saint Suaire de Jésus-Christ dont il nous explique la période cachée.

 

Des icônes religieuses dans le salon d'une famille chaldéenne à Sarcelles

Des icônes religieuses dans le salon d'une famille chaldéenne à Sarcelles, principale ville chaldéenne de France

 

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Conférence du RP A. L. à la communauté catholique chaldéenne de Paris – 2004 – 2h 25′ :

Marie

Marie : Pourquoi Marie ?

 

Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.

 

Pour les pourfendeurs du véritable Secret de La Salette… vous entendrez à l’heure de cette conférence (1h04′) l’homme de Foi déclarer :

Les Papes Pie IX, Léon XIII, Saint Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII… y ont cru !

Le Pape Benoît XV, par exemple, avait fait des photocopies, des copies de ce texte. N’importe qui qui allait le voir : « Prenez, prenez ! ». Il le donnait à tout le monde : « Lisez, lisez ! » ; « Le message de la Très Sainte Vierge ? Lisez ! »

Dieu est patient !

Vous voulez pas entendre Mon message de La Salette ; je vais vous le dire en un seul mot : Pénitence !

Quand quelques années après… la Sainte Vierge est apparue à Lourdes : c’est le même message résumé en un seul mot :

Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !

 

Marie

 

 

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Padre PioLe Père A. L. nous parle aussi dans sa conférence du Padre Pio auquel Jésus a Révélé en 1959 les châtiments à venir qui se produiront :

Padre Pio Témoigne : Les 3 Jours de Ténèbres

 

 

 

 

Les invasions étrangères : punition des peuples apostats !

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D’actualité !

 

Les invasions étrangères : punition des peuples hérétiques !

 

Paris détruite

 

Il y a de bonnes raisons de penser que les invasions étrangères sont une punition permise par Dieu pour punir les peuples apostats. En de nombreux endroits de l’Ancien Testament, Dieu punit les peuples impies, ou le peuple d’Israël lorsque celui-ci était infidèle à l’Alliance par de telles invasions.

Il y a tout lieu de penser que cette punition est toujours risquée par les peuples apostats de la Nouvelle Alliance. Comme nous allons le voir, pratiquement tous les peuples ayant été catholiques puis cessé de l’être ont connus différentes invasions non-chrétiennes ou extra-européennes ; ce qui fut rarement le cas des peuples fidèles à la foi catholique.

Saint Salvien (390, mort vers 484), évoque cette hypothèse. Né sur les bords du Rhin, marié, puis prêtre, moine à Lérins et à Marseille ; apologiste et moraliste, il est fêté le 22 juillet. Il a laissé des Lettres et deux ouvrages : De gubernatione Dei (Du gouvernement de Dieu) et Adversus avaritiam (Contre l’avarice) où il fait un tableau satirique des mœurs de la société romaine au Ve siècle, auxquelles il oppose la pureté de mœurs chez les barbares. Et il voit dans les invasions barbares, conformes à un plan de la Providence, le salut du peuple romain. En lire plus sur Salvien de Marseille ici en pdf.

 

 

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Les invasions étrangères : punition des peuples apostats !

Les invasions étrangères : punition des peuples apostats !