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FRANÇOIS-LE-DESTRUCTEUR :
PETIT FLORILÈGE DU « MAGISTÈRE » BERGOGLIEN

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Un fidèle lecteur de notre blogue et de celui de notre confrère Radio Cristandad a fait une recension de l’ « enseignement » atypique du clown blanc qui préside la secte conciliaire depuis un peu plus de dix-huit mois (13 mars 2013)…

« Un an et demi d’enseignements de François »

En attendant une éventuelle traduction française, dont il n’est pas du tout sûr qu’elle verra le jour, voici une sélection de citations que j’ai faite des enseignements dispensés par François durant sa première année et demie de séjour à la Casa Santa Marta, au Vatican. Pour tout vous dire, au début je comptais intituler ce recueil « Les dix-huit mois de François en dix-huit citations ». Quand je me suis aperçu que j’en étais déjà à la cinquantième, je me suis dis qu’il valait sans doute mieux interrompre momentanément mon enquête… Je vous salue bien cordialement.

Alejandro.

 

Radio Cristandad a publié récemment l’original en espagnol :

Alejandro Sosa Laprida: Francisco el Destructor: una antología del «magisterio» bergogliano.

 

 

Notre traducteur et ami nous en a fait une version française… et n’a pu s’empêcher de mettre mon grain de sel çà et là en diverses notes. Nous avons jugé que ces piques pouvaient et devaient être conservées. Il conclu par :

Encore merci à Cave ne Cadas d’avoir mis en ligne cet invraisemblable florilège d’âneries bergogliesques, car il importe que le maximum de gens sachent qui est l’actuel pétomane (1) du Vatican.


 


 

François-le-Destructeur :

Petit Florilège du « Magistère » Bergoglien

 

(Traduit de l’espagnol à partir d’une compilation réalisée par Miles Christi, 5 octobre 2014)

Bergoglio fait allégeance aux Rabbi

 

Les musulmans ont la foi, ce qui les aide à avancer :

 

« La foi que vos pères vous ont inculquée vous aidera toujours à aller de l’avant. »

S’adressant à des immigrés musulmans reçus dans une paroisse romaine :

 

 

Les prières des musulmans glorifient Dieu :

 

« Je vous exprime, pour finir, mes meilleurs souhaits et mes prières pour que vos vies puissent glorifier le Très-Haut et donner de la joie à votre entourage. Joyeuse fête à vous tous ! »

S’adressant à la communauté musulmane à l’occasion de la fin du Ramadan :

 

 

L’Ancienne Alliance n’a jamais été révoquée, pas plus que les figures des fêtes catholiques :

 

« Mes plus ferventes félicitations pour la grande fête de Pessah. Le Tout-Puissant, qui a libéré son peuple de l’esclavage en Égypte pour le guider vers la terre promise, continue à le libérer de tout mal et à l’accompagner de sa bénédiction. Je vous demande de prier pour moi. »

 

« Un regard très spécial s’adresse au peuple juif, dont l’Alliance avec Dieu n’a jamais été révoquée. » (2)

Evangelii Gaudium, § 247 :

cf. n° 13 :

 

« Dieu continue à œuvrer dans le peuple de la première Alliance et fait naître des trésors de sagesse qui jaillissent de sa rencontre avec la Parole divine. »

Cf. Evangelii Gaudium, § 249 :

 

 

L’éducation des enfants est indifférente en matière de religion, l’essentiel est la nourriture matérielle :

 

« Qu’un enfant reçoive son éducation de catholiques, de protestants, d’orthodoxes ou de juifs, cela ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est qu’ils l’éduquent et lui épargnent la faim. »

 

« Vivre et laisser vivre est le premier pas vers la paix et le bonheur. » (3)

 

 

Le Souverain Pontife n’est pas apte à juger les personnes commettant des actes contre nature :

 

« Si quelqu’un est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour le juger ? »

 

« Un jour, quelqu’un, pour me provoquer, m’a demandé si j’approuvais l’homosexualité. Je lui ai répondu par une autre question : « Dis-moi : Dieu, quand il regarde une personne homosexuelle, approuve-t-il son assistance avec affection ou la rejette-t-il en la condamnant ? »

cf. p. 14 :

 

« La religion a le droit d’exprimer son opinion au service des personnes, mais Dieu nous a créés libres : l’ingérence spirituelle dans la vie des gens est impossible. »

cf. p. 14 :

 

« La culture du dialogue est l’unique voie de la paix. »

cf. n° 8 :

 

« Dialoguer signifie renoncer non pas à ses idées et traditions, mais à la prétention qu’elles soient uniques et absolues. » (4)

cf. § 11 :

cf. n° 12 :

 

« Les maux les plus graves qui affligent le monde aujourd’hui, ce sont le chômage des jeunes et la solitude dans laquelle sont abandonnés les anciens. »

cf. p. 1 :

 

« Je vous encourage à continuer d’œuvrer pour créer ce village humain, de plus en plus humain, capable d’offrir aux enfants un présent de paix et un avenir d’espérance. »

 

« Je crois en Dieu, Pas En Un Dieu Catholique : Il N’Existe Pas De Dieu Catholique, il existe Dieu. Et je crois en Jésus-Christ, Son Incarnation. Jésus est mon maître, mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abba, et la lumière et le Créateur. C’est Lui qui est mon Être. »

cf. n° 14 :

cf. p. 10 :

 

« Je suis très heureux de cette réunion que j’ai eue avec un sage. »

À propos de José Mujica, Président de l’Uruguay :

cf. n° 16 :

 

« Priez pour moi : Ce Travail Est Insalubre, il ne fait pas de bien ! » (5)

 

« Le dimanche, c’est pour la famille. » (6)

 

« L’inégalité est la cause des maux sociaux. »

 

« Comme j’aimerais une Église pauvre et pour les pauvres ! » (7)

 

« Comme je le répète souvent, entre une Église accidentée à force de sortir dans la rue et une Église malade de toujours se référer à elle-même, je donne sans hésiter ma préférence à la première. »

cf. § 8 :

 

« Le monde a changé, et l’Église ne peut s’enfermer dans des interprétations hasardeuses du dogme. Nous devons nous rapprocher des conflits sociaux – les nouveaux comme les anciens – et tenter d’apporter une assistance faite de consolation, non de stigmatisation, et pas seulement de contestation. »

 

« Elle se tenait là en silence, mais dans son cœur, combien de choses elle disait au Seigneur ! “Toi, ce jour-là, tu m’as dit qu’il serait grand ; tu m’as dit que tu lui donnerais le trône de David, son père, qu’il règnerait pour toujours… Et maintenant, je le vois là !” La Vierge était humaine ! Et peut-être avait-elle envie de dire : “C’étaient de mensonges ! Tu m’as trompée !” » (8)

cf. n° 15 :

 

« Comme beaucoup d’entre vous n’appartiennent pas à l’Église catholique et que d’autres ne sont pas croyants, de tout cœur, je bénis chacun de vous en silence dans le respect de sa conscience, mais en sachant qu’il est fils de Dieu. »

cf. n° 3 :

 

« Il ne faut pas penser que l’annonce évangélique doit toujours se transmettre au moyen de certaines formules apprises ou de paroles précises exprimant un contenu absolument invariable. »

Evangelii Gaudium, § 129 :

 

 

Racontant à des paroissiens romains, lors d’une audience, comment il avait dérobé la croix que tenait dans son cercueil un défunt prêtre argentin de ses amis :

 

« Je vis le Rosaire qu’il tenait dans ses mains, et aussitôt se manifesta le voleur que chacun de nous porte en soi : tandis que je disposais les fleurs à côté du cercueil, je saisis la croix du Rosaire et l’en détachai en forçant un peu. » (9)

 

« Certains sont plus papistes que le Pape : va dans une autre Église, et admets que cela ne pose aucun problème. »

 

 

Tournant en dérision l’attitude de saint Pierre quand celui-ci hésitait à fréquenter des non-circoncis :

 

« Une chose qu’on jugerait impensable, tenez : si demain arrivait une expédition de martiens, par exemple, et si certains d’entre eux nous abordaient… Je dis bien des martiens, hein ? Tout verts, avec un gros nez et de grandes oreilles, comme les dessinent les enfants… Et si l’un d’eux disait : “Eh bien moi, je veux être baptisé”, que se passerait-il ? » (10)

 

« Ces jours-ci, j’ai lu le livre d’un cardinal – le Cardinal Kasper, un bon théologien, un grand théologien – sur la miséricorde. Et ce livre m’a fait beaucoup de bien. »

 

« Hier soir, avant de m’endormir, mais non pas pour m’endormir, j’ai lu et relu l’ouvrage du cardinal Kasper, et je veux remercier l’auteur, car j’y ai trouvé une profonde théologie, de même qu’une pensée sereine en la matière. Il est agréable de lire de la théologie sereine. J’y ai trouvé aussi ce dont nous parlait saint Ignace, ce sensus Ecclesiae, l’amour que nous portons à notre Mère l’Église… Cela m’a fait du bien, et il m’est venu une idée — pardonnez-mois, Éminence, si je vous fais honte —, à savoir que cela s’appelle “faire de la théologie à genoux”. Merci. »

 

 

« Ne peut-on déceler là une certaine misogynie foncière ? », lui demande un journaliste à propos de la création d’Ève. Réponse :

« Le fait que la femme ait été extraite d’une côtelette ?… C’est une blague, je plaisante… Je suis d’accord pour dire qu’il faut approfondir davantage la question féminine, faute de quoi l’on ne peut comprendre l’Église elle-même. »

 

« Dans son constant discernement, l’Église peut aussi arriver à reconnaître des usages propres qui ne sont pas directement liés au cœur de l’Évangile. Aujourd’hui, certains usages, très enracinés dans le cours de l’histoire, ne sont plus désormais interprétés de la même façon, et leur message n’est pas habituellement perçu convenablement. Ils peuvent être beaux, cependant maintenant ils ne rendent pas le même service pour la transmission de l’Évangile. N’ayons pas peur de les revoir. De la même façon, il y a des normes ou des préceptes ecclésiaux qui peuvent avoir été très efficaces à d’autres époques, mais qui n’ont plus la même force éducative comme canaux de vie. »

Evangelii Gaudium, § 43 :

 

« Cette recherche de Dieu et cette rencontre avec lui en chaque chose laissent toujours une marge d’incertitude. Et il faut laisser subsister cette marge. Si quelqu’un dit, sans la moindre marge d’incertitude, être absolument sûr d’avoir rencontré Dieu, quelque chose ne va pas. C’est là, pour moi, un critère important. Si quelqu’un a les réponses à toutes les questions, on a la preuve que Dieu n’est pas avec lui. Cela veut dire que l’on a affaire à un faux prophète qui se sert de la religion comme de son bien propre. (…) Par conséquent, le risque que l’on court en cherchant et en trouvant Dieu dans chaque chose, c’est de vouloir être trop explicite, de dire avec une certitude et une arrogance toutes humaines : “Dieu est ici”. On ne rencontrerait alors qu’un Dieu à notre mesure. »

cf. p. 19/20 :

cf. n° 12 :

 

« Notre objectif n’est pas le prosélytisme, c’est l’écoute des besoins, des désirs, des désillusions, du désespoir, de l’espoir. Nous devons rendre l’espoir aux jeunes, aider les vieux, nous ouvrir à l’avenir, diffuser l’amour. Pauvres entre les pauvres. Nous devons inclure les exclus et prêcher la paix. »

cf. p 8 :

 

« Le Seigneur nous a tous, tous rachetés par le sang du Christ : tous, pas seulement les catholiques. Tous ! “Père, et les athées ? ” Eux aussi. Tous ! Et ce sang fait de nous des fils de Dieu de première classe ! Dieu nous a créés comme ses fils, et le sang du Christ nous a tous rachetés ! »

 

« De quoi peut se vanter un chrétien ? De ses propres péchés et du Christ crucifié. »

 

« Il y en a qui disent que le péché est une offense faite à Dieu. » (11)

 

« Aux yeux de Dieu, nous sommes ce qu’il y a de plus beau, de plus grand, de meilleur dans la création : même les anges sont en dessous de nous ; nous sommes plus que les anges. »

 

« Quand Jésus se plaint en disant “Père, pourquoi m’as-tu abandonné ?”, blasphème-t-il ? C’est là qu’est le mystère. J’ai maintes fois entendu des personnes vivant une situation difficile, douloureuse, ayant beaucoup perdu ou se sentant seules et abandonnées, se plaindre en demandant “Pourquoi ? Pourquoi ?” et se révolter contre Dieu. Je leur dis : “Continuez à prier de la sorte, car cela aussi est une prière”. Jésus priait quand il demandait à son Père : “Pourquoi m’as-tu abandonné ?” »

 

« Il est indispensable de prêter attention aux nouvelles formes de pauvreté et de fragilité dans lesquelles nous sommes appelés à reconnaître le Christ souffrant, même si, en apparence, cela ne nous apporte pas des avantages tangibles et immédiats : les sans-abri, les toxico-dépendants, les réfugiés, les populations indigènes, les personnes âgées toujours plus seules et abandonnées, etc. Les migrants me posent un défi particulier parce que je suis Pasteur d’une Église sans frontières qui se sent mère de tous. Par conséquent, j’exhorte les pays à une généreuse ouverture, qui, au lieu de craindre la destruction de l’identité locale, soit capable de créer de nouvelles synthèses culturelles. » (12)

Evangelii Gaudium, § 210 :

 

« Il nous faut rendre l’espoir aux jeunes, aider les vieux, regarder l’avenir, propager l’amour. Dieu est la lumière éclairant les ténèbres, et il y a en nous une étincelle de cette lumière divine, quand bien même les ténèbres n’en sont pas dissipées pour autant. Dans la lettre que je vous ai écrite, je me souviens avoir dit que même si notre espèce s’éteint, la lumière de Dieu – loin de s’éteindre – envahira dès lors toutes les âmes et sera tout en tous. »

cf. p. 10 :

 

« Tout être humain a sa propre vision du bien et du mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie qu’il juge être la bonne (…) Je n’hésite pas à le répéter : chacun a sa propre conception du bien et du mal, et chacun doit choisir le bien et combattre le mal selon sa propre idée. Cela suffirait à changer le monde. » (13)

cf. p. 2 :

 

« Nous ne pouvons pas continuer à insister uniquement sur les questions relatives à l’avortement, au mariage homosexuel ou à l’usage des contraceptifs. C’est impossible. (…) Qu’ils soient dogmatiques ou moraux, les enseignements de l’Église ne sont pas tous équivalents. Une pastorale missionnaire n’a pas pour obsession de transmettre de façon déstructurante un ensemble de doctrines pour les imposer avec insistance. »

cf. p. 14/15 :

 

« Pour chercher ce que le Seigneur demande aujourd’hui à son Église, nous devons écouter les battements de cœur de cette époque et percevoir l’“odeur” des hommes de notre temps, jusqu’à ce que nous soyons tout imprégnés de leurs joies et de leurs espoirs, de leurs tristesses et de leurs angoisses (…) Demandons à l’Esprit Saint, pour les pères du Synode, avant tout le don d’écouter : écouter Dieu au point de sentir avec Lui le cri du peuple ; écouter le peuple au point de respirer la volonté à laquelle Dieu nous appelle. »

 

« Il est nécessaire d’élargir les espaces pour qu’il y ait une présence féminine plus incisive dans l’Église. (…) Les femmes soulèvent de profondes questions auxquelles nous devons faire face. (…) Il convient donc d’approfondir davantage la figure de la femme dans l’Église. Il faut s’efforcer davantage d’élaborer une théologie approfondie de la femme. C’est à ce prix que nous serons à même de mieux réfléchir à la fonction des femmes au sein de l’Église. Le génie féminin est nécessaire là où se prennent les décisions importantes. Nous avons aujourd’hui un défi à relever : réfléchir à la place spécifique de la femme, y compris là où s’exerce l’autorité dans les divers milieux ecclésiaux. »

cf. p. 17 :

 

« Pour les relations œcuméniques, une chose est importante : non seulement mieux connaître, mais aussi mieux reconnaître ce que l’Esprit a semé chez les autres en tant que don pour nous aussi. » (…)

« J’essaye ensuite de déterminer comment le Pape voit l’avenir de l’unité de l’Église. Il me répond : »

« Nous devons marcher unis dans les différences : il n’est pas d’autre chemin pour nous unir. C’est le chemin de Jésus. »

cf. p. 17 :

 

« Les non-chrétiens, par initiative divine gratuite, et fidèles à leur conscience, peuvent vivre “justifiés par la grâce de Dieu” et ainsi “être associés au mystère pascal de Jésus-Christ”. Mais, en raison de la dimension sacramentelle de la grâce sanctifiante, l’action divine en eux tend à produire des signes, des rites, des expressions sacrées qui, à leur tour, rapprochent d’autres personnes d’une expérience communautaire de cheminement vers Dieu. Ils n’ont pas la signification ni l’efficacité des Sacrements institués par le Christ, mais ils peuvent être la voie que l’Esprit suscite pour libérer les non-chrétiens de l’immanentisme athée ou d’expériences religieuses purement individuelles. Le même Esprit suscite de toutes parts diverses formes de sagesse pratique qui aident à supporter les manques de l’existence et à vivre avec plus de paix et d’harmonie ».

Evangelii Gaudium, § 254 :

 

« L’Esprit Saint fait la diversité dans l’Église, et cette diversité est si riche, si belle ; mais ensuite, l’Esprit Saint réalise l’unité. Ainsi l’Église est-elle une dans la diversité. »

 

« J’espère que le sang répandu se transformera en semence d’espérance pour construire l’authentique fraternité entre les peuples. »

Au sujet des trois religieuses italiennes décapitées en Afrique :

« La coexistence pacifique entre les différentes religions bénéficie de la laïcité de l’État, lequel, sans adopter aucune position confessionnelle, respecte et apprécie la présence du facteur religieux dans la société en favorisant les expressions concrètes de ce dernier. Lorsque les dirigeants des différents secteurs me demandent conseil, ma réponse est toujours la même : dialogue, dialogue, dialogue. Le seul mode de croissance d’une personne, d’une famille et d’une société, la seule chose qui fasse avancer la vie des peuples, c’est la culture de la rencontre, une culture à laquelle tout le monde a quelque chose de bon à apporter et dont tout le monde peut recevoir quelque chose de bon en retour. »

 

« Les Églises jeunes réalisent une synthèse de foi, de culture et de progression vitale qui diffère de celle que réalisent les Églises plus anciennes. À mes yeux, la relation entre les Églises de tradition ancienne et les Églises plus récentes ressemble à celle qui existe entre les éléments jeunes et âgés d’une population : ils construisent tous l’avenir, les uns avec leur force, les autres avec leur sagesse. Il y a toujours un risque, bien entendu : les Églises plus jeunes courent celui de se croire autosuffisantes, alors que les plus anciennes peuvent être tentées d’imposer aux plus jeunes leurs modèles culturels. Mais l’avenir se construit dans l’unité. »

 

« Le prosélytisme est une solennelle ânerie, il n’a pas de sens (14). Force est de se connaître, de s’écouter et de faire en sorte que croisse la connaissance du monde qui nous entoure. En ce qui me concerne, après chaque rencontre, j’ai envie qu’il y en ait une autre pour que naissent des idées nouvelles et que se découvrent de nouvelles nécessités. C’est important de se connaître, de s’écouter, d’élargir le champ de la pensée. »

cf. p. 2 :

 

« Dans la vie, on peut faire deux choses contraires : jeter des ponts et élever des murs. Les murs séparent, divisent. Les ponts rapprochent (…) Avec cette communication, nul ne commande, mais tout fonctionne : c’est la spontanéité de la vie, c’est dire oui à la vie (…) c’est éviter toute forme de discrimination (…) Je vois que vous savez communiquer tout en conservant l’identité de vos religions respectives, et c’est beau (…) Nous sommes convaincus que les jeunes ont besoin de communiquer entre eux, de se montrer leurs valeurs et de les partager. Ce qu’il faut à la jeunesse, ce sont trois piliers principaux : l’éducation, le sport et la culture. Le sport protège de l’égoïsme, aide à ne pas être égoïste. C’est pourquoi il importe de travailler en équipe, d’étudier en équipe et de marcher en équipe sur le chemin de la vie (…) Façonnez le futur ! »

 

« Vatican II supposait une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine. Il a produit un mouvement de rénovation qui provient tout bonnement de l’Évangile lui-même. Les fruits en sont énormes. Il suffit de rappeler le cas de la liturgie. Le travail de réforme liturgique a rendu service au peuple en relisant l’Évangile à partir d’une situation historique concrète. Certes, il existe des lignes d’herméneutique de continuité et de discontinuité, mais une chose est claire : la dynamique d’une lecture de l’Évangile actualisée pour notre époque, qui est le propre du Concile, est absolument irréversible. » (15)

cf. p. 18 :

 

« Vatican II, inspiré par le pape Jean et par Paul VI, a décidé de regarder l’avenir dans un esprit moderne et de s’ouvrir à la culture moderne. Les pères conciliaires savaient que s’ouvrir à la culture moderne passait par l’œcuménisme religieux et le dialogue avec les non-croyants. Ensuite, on est allé très peu dans cette direction. Or, j’ai à la fois l’humilité et l’ambition de le faire. » (16)

 

« Un chrétien restaurationniste, légaliste, qui veut que tout soit clair et assuré, ne découvrira jamais rien. La tradition et la mémoire du passé doivent nous aider à rassembler le courage nécessaire pour ouvrir de nouveaux espaces à Dieu. Quiconque est aujourd’hui en quête incessante de solutions disciplinaires, s’occupe trop de « sûreté » doctrinale, cherche obstinément à récupérer le passé perdu, possède une vision statique et involutive. »

cf p. 18 :

 

« Il y a une tension bipolaire entre la plénitude et la limite. La plénitude provoque la volonté de tout posséder, et la limite est le mur qui se met devant nous. Le “temps”, considéré au sens large, fait référence à la plénitude comme expression de l’horizon qui s’ouvre devant nous, et le moment est une expression de la limite qui se vit dans un espace délimité. Les citoyens vivent en tension entre la conjoncture du moment et la lumière du temps, d’un horizon plus grand, de l’utopie qui nous ouvre sur l’avenir comme cause finale qui attire. De là surgit un premier principe pour avancer dans la construction d’un peuple : le temps est supérieur à l’espace. » (17)

Evangelii Gaudium, § 222 :

 

« J’avais un professeur qui m’a appris le respect et l’amitié ; c’était une fervente communiste. Souvent, elle me lisait ou me donnait à lire des textes du Parti Communiste. C’est ainsi que j’ai connu également cette conception si matérialiste des choses. Je me souviens qu’elle m’a donné le communiqué des communistes américains rédigé en défense des Rosenberg, qui allaient être condamnés à mort. La femme de qui je parle fut ensuite arrêtée, torturée et assassinée par le régime dictatorial qui régnait alors en Argentine. » Avez-vous été séduit par le communisme ? « Son matérialisme n’avait aucune influence sur moi. Mais le connaître à travers une personne courageuse et honnête m’a été utile ; j’ai fait la connaissance de certaine choses, d’un aspect de la problématique sociale que je devais rencontrer ensuite dans la Doctrine sociale de l’Église. »

cf. p. 4 :

 

 


[1] Amuseur du début du XXe s., dont la prestation consistait à discipliner ses gaz intestinaux afin d’en moduler diversement les échos sonores.

[2] NdT : Et le rideau du Temple qui se déchire du haut en bas un certain Vendredi à 15 heures pendant le tremblement de terre et au milieu des ténèbres, c’était pour changer les tentures ?…

[3] NdT : Cool, brother ! Peace and love !

[4] NdT : Toutes les vérités se valent, y compris quand elles se contredisent. Mais bien sûr…

[5] NdT : Dans l’égout collecteur qu’est devenu le Vatican, c’est certain.

[6] NdT : Oui, et aussi pour le foot.

[7] NdT : « Laurent, serrez ma haire avec ma discipline » (Le Tartuffe, Molière)

[8] NdT : Et un blasphème contre la Très Sainte Vierge, UN !

[9] NdT : Bergoglio en détrousseur de cadavre… Mais il y a sans doute prescription.

[10] NdT : Il faudrait voir à lever le pied sur la coke, Françounet !

[11] NdT : Oui, mais on a heureusement rouvert des cliniques psychiatriques rien que pour eux.

[12] NdT : Copié-collé de n’importe quel programme « français » d’extrême gauche : très tendance.

[13] NdT : Ziva, Françaoui, et merci pour cet excellent précepte ! Je trouve que le bien, c’est d’imposer partout la charia et que le mal, c’est de ne pas obéir à celle-ci. En conséquence, dès demain, je me mets à décapiter des infidèles dans la rue. Des polythéistes de tradition, si possible. De préférence, des femmes, inch Allah ! Et je me débrouillerai pour mourir en martyr sous les balles de la police croisée (nik la BAC !), ce qui m’assurera l’éternelle jouissance des 72 houris à virginité permanente promises par Le Prophète, Al Hamdou Lillah !

[14] NdT : Après avoir entièrement perverti le sens du mot « œcuménisme » (entre autres), la secte conciliaire use et abuse du mot « prosélytisme » pour mieux dénigrer et empêcher l’évangélisation, car c’est bien celle-ci qui est visée ; il importe de défaire, de déconstruire, de détruire ce qu’ont accompli à grand peine tous les « prosélytes » du passé : Apôtres, confesseurs, saints et martyrs. On pense en particulier à ceux d’entre eux qui sont morts pour avoir pratiqué la « solennelle ânerie » dénoncée par l’énergumène actuel du Vatican. De nos jours, loin d’abattre les idoles, on les installe sur nos tabernacles. Combien d’âmes ces misérables hérétiques et apostats n’auront-ils pas précipitées en enfer ? L’imaginer a de quoi terrifier les âmes les mieux trempées. Les petits enfants de Fatima l’ont vu de leurs yeux, et leurs regards en portent la trace.

[15] NdT : Cause toujours. Un autre grand démagogue parlait bien du « Reich de mille ans »…

[16] NdT : Allez, chiche, Bergoglio ! Pourquoi pas la participation d’un groupe de bonnes sœurs sataniques à la Hellfest ?… Même pas cap !

[17] NdT : C’est beau comme de l’antique et creux comme du Santo Subito sous amphés, ce qui n’est pas peu dire.

Written by Cave Ne Cadas

octobre 16th, 2014 at 11:10 pm

Posted in Alejandro,cloaque d’impureté,église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio,Vatican d'Eux

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