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SCANDALE : de la Simonie conciliaire !

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L'abbé apostat Jean-Charles DescubesLe Salon Beige (blogue quotidien d’actualité par des laïcs catholiques conciliaires &/ou ralliés) nous apprend (hier) que le pseudo-“archevêque” de Rouen, (primat de Normandie !!! mort de rire) Mgr (MÔnsieur l’abbé apostat) Jean-Charles Descubes (totalement invalide et usurpateur d’Eux !! “Ordination épiscopale” le 9 mars 1997 par le card. Pierre Eyt pedigree ici) a décidé de brader le patrimoine de l’Église catholique usurpé par SA secte Conciliaire et de commettre en plus le grave péché de Simonie, — condamnée par le deuxième concile du Latran en 1139, et le concile de Trente qui réaffirme, par un décret intitulé « De invocatione, veneratione et reliquiis sanctorum et de sacris imaginibus » du 3 décembre 1563, l’importance de la vénération des reliques pour que le Seigneur accorde ses bienfaits — puisque de nombreux lots de cette vente sont des reliques de Saints de l’Église catholique (par exemple) : Ste Radegonde [lot n°2] ; SS Innocent, Jules, Georges, François de Sales, Jean l’Évangéliste [lot n°3] ; Ste Theodora et St Vincent [lot n°4] ; St Magne et St Honnestus [lot n°6] ; etc. etc.

Une lectrice (conciliaire qui ne fait pas la différence entre l’Église et la secte) nous adresse cette supplique :

De quel droit brader le patrimoine des catholiques ? Un évêque n’en est pas le propriétaire, n’en est-il pas que le gardien et le conservateur ? Et l’on nous demande de participer « généreusement » au denier du culte et chantiers des cardinaux ou évêques ? Qu’ils ne s’étonnent de n’être plus suivis et d’avoir des caisses de plus en plus vides, d’après ce qu’en disent les journaux ! N’y aurait-il pas perte catastrophique du sens du sacré et de « Dieu premier servi ». Où est la gloire de Dieu, puisque le beau – à l’échelle humaine – Lui est refusé ?

Je voudrais bien qu’on m’explique. Merci à celui ou celle qui est compétent de bien vouloir m’éclairer.

Qu’en pensez-vous ?
Bien cordialement
C…

 

L’archevêché de Rouen brade son patrimoine : des reliques en vente à Drouot. Et pas seulement…

Le catalogue de la vente est ici. Un lecteur m’envoie la lettre qu’il a adressé à l’archevêque :

« Monseigneur,

Apprenant la vente imminente, ce jeudi 30 janvier, par une Maison de ventes de Rouen, Normandy Auction (Me Frémaux-Lejeune), d’une partie des collections de l’Archevêché – Art Sacré. Exceptionnelle collection de : reliquaires, paperoles, canivets. Important ensemble de calices, ostensoirs, textile. Dessins anciens, projets de vitraux, bois sculptés, icônes, ivoires – nous restons dans l’incompréhension de la tournure de cette dispersion.

Ni la Commission d’Art Sacré, ni la communauté chrétienne du diocèse, auquel ce patrimoine appartient symboliquement, n’ont été consultés. A l’inverse, la communauté chrétienne n’est pas oubliée du reste lorsqu’il s’agit de contribuer aux charges du diocèse.

Nous apprécierions que vous vous justifiiez de la décision prise de façon isolée. Y a-t-il réellement un cas de force majeure qui oblige à la vente ?

Aussi, si ces objets ont indéniablement un caractère sacré, ils ont aussi une valeur marchande en tant qu’Art.

Pourquoi organiser une vente loin de Rouen, sans en informer la communauté chrétienne ou, plus largement, les communautés religieuses encore attachées à la beauté de ce patrimoine, elles-mêmes disposées à enchérir ?

En procédant à la vente, dans une petite salle du quartier Drouot, de ces objets dont la liste est consultable sur des sites pour initiés (sallevv.com, auction.fr), nous sommes vraiment tenus à l’écart.

Enfin, comment oublier le texte du 2 décembre 2008 du Département Art Sacré de la conférence épiscopale de France, signé Monseigneur Robert Le Gall, rappelant l’interdiction de la vente des reliques ?

Code de Droit Canonique. Canon 1190 :
&1. Il est absolument interdit de vendre des saintes reliques
. &2. Les reliques insignes et celles qui sont honorées d’une grande vénération populaire ne peuvent en aucune manière être aliénées validement ni transférées définitivement sans la permission du Siège Apostolique. &3. La disposition du &2 vaut également pour les images qui sont honorées d’une grande vénération populaire dans une Eglise.

Il vous est possible, à tout le moins, de renoncer à la vente de ces reliques.

Merci, Monseigneur, pour votre réponse, restant dans l’attente de connaître la suite que vous donnerez à cette décision

Bien respectueusement ».

Lahire (du Salon Beige)

* * *

Dvinferno Pope Nicholas <abbr>III</abbr>

Dante parlant à Nicolas III, envoyé en enfer pour simonie ; gravure sur bois de Gustave Doré pour la Divine Comédie, 1861.

La Simonie doit son nom à Simon le Magicien qui voulut acheter à saint Pierre son pouvoir de faire des miracles (Actes, VIII.9-21), ce qui lui valut la condamnation de l’apôtre :

« Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent ! ».

 

C’est ce que nous répondons aussi à ce Sieur Descubes, l’apostat de Rouen !

Jean-Charles Descubes