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Vatican d’Eux : ROME fait feu de tout bois… Après le « mariage des prêtres », « la question des divorcés remariés »…

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Logo La VieLa Vie conciliaire nous apprend que la question de « l’accueil des divorcés remariés » était aussi une préoccupation majeure de Bergo(go)glio papeFrançois :

Allons-y !

ROME fait feu de tout bois…

Nouvelle ouverture sur la question des divorcés remariés ?

Aymeric Christensen (ndlr du CatholicaPedia : Le langage est 100% conciliaire)
Créé le 17/09/2013 / modifié le 17/09/2013 à 11h59

pape-François © Servizio Fotografico OR/CPP/CIRIC

Lundi 16 septembre, les 1200 prêtres du diocèse de Rome avaient rendez-vous avec leur évêque, qui se trouve être le pape, à la basilique Saint-Jean-de-Latran. Cette rencontre devait être diffusée en direct par les médias du Vatican, mais elle s’est finalement tenue en privé (Qu’ont-ils à cacher ???), à la demande des prêtres (tenue blanche fermée ?). Différents médias, de Radio Vatican à l’agence I.Media (reprise par l’Apic), ont cependant pu recueillir quelques-unes des déclarations fortes de François au clergé romain.

Le pape s’est ainsi exprimé longuement sur la « fatigue du cœur » éprouvée par certains prêtres (mariés ? non-mariés ? divorcés ? remariés ? pédérastes ? homosexuels ? incompris ? etc. etc. etc.) – mentionnant notamment une lettre reçue quelques jours plus tôt. Mais l’échange s’est concentré sur cinq questions posées par l’assistance, qui ont permis au pape d’aborder différents thèmes et problèmes pastoraux rencontrés au quotidien par le clergé romain, mais beaucoup plus généralement par l’Église catholique (conciliaire bien sûre !) toute entière.

C’est ainsi qu’il a abordé largement la question de l’accueil des divorcés remariés. Cette problématique, très souvent évoquée dans l’Église (église Conciliaire !), pose de nombreuses difficultés dans les diocèses et les paroisses avec l’augmentation ces dernières décennies (comme par hasard ! cinq décennies…) du nombre de divorces, y compris chez les croyants. En effet, le mariage étant chez les catholiques un sacrement indissoluble (c’est pas tout de le dire…), ceux qui se séparent et se remarient se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus recevoir les sacrements – notamment la communion – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (reconnaissance qui ne peut aboutir qu’après des démarches généralement longues de plusieurs années). Des voix s’élèvent régulièrement pour demander un assouplissement des règles à leur égard, soulignant la souffrance de ces fidèles qui le ressentent parfois comme une mise au ban de la communauté chrétienne.

Ce « sérieux problème », le pape semble tout disposé à s’en saisir. Soulignant que son prédécesseur, Benoît XVI, avait déjà cette question « à cœur », François a rappelé le fait qu’il ne pouvait pas être « réduit seulement au fait de recevoir ou non la communion. Car celui qui pose le problème en ces termes n’a pas compris quel est le vrai problème ». Ces précautions prises, le pape a néanmoins reconnu que « l’Église (église Conciliaire !) doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie (???), dans la justice » pour ces reconnaissances, aux démarches administratives très lourdes et pas toujours accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les entreprendre dans les villes où se trouvent les tribunaux compétents en la matière.

Pour montrer sa volonté de faire avancer la réflexion, le pape François a rappelé que la commission de huit cardinaux qui doit se réunir au tout début du mois d’octobre afin de travailler à la réforme de la Curie travaillera également sur ce sujet, comme il l’avait déjà annoncé dans l’avion qui le ramenait du Brésil à l’issue des Journées Mondiales de la Jeunesse. Le pape devrait également convoquer un synode sur la famille, durant lequel le thème ne pourrait évidemment pas être éludé.

Qu’en sera-t-il véritablement ? Il est encore trop tôt pour savoir si ces déclarations, fortes mais dépourvues d’avancées concrètes, constituent une véritable ouverture et si le problème des divorcés remariés trouvera réellement une solution dans les prochaines années. Il est en revanche évident que le pape se préoccupe véritablement de cette « périphérie existentielle », selon sa formule phare qu’il a de nouveau utilisée pour rappeler l’importance pour l’Église (église Conciliaire !) d’aller au devant des personnes qui se sentent en marge. Voici ce qu’il en disait fin juillet , à son retour de Rio de Janeiro : « On doit regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Entre parenthèses, les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent ce qu’ils appellent la théologie de l’économie (!!!) et offrent une deuxième possibilité. Je crois que ce problème doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. (…) On se marie sans maturité, sans s’apercevoir que c’est pour toute la vie ou parce que, socialement, l’on doit se marier. Cela entre dans la pastorale du mariage, comme le problème judiciaire de la nullité des mariages ».

C’est la vie quotidienne au Vatican depuis le début du nouveau pontificat : le pape a une visite, une rencontre, une audience prévue dans son agenda, sans enjeu particulier, et en profite pour lancer en quelques mots un sujet brûlant, beaucoup plus large que le cadre de sa rencontre, qui donne soudain un regain d’intérêt à cet événement a priori mineur. Rien que la semaine dernière, c’était par exemple le cas de ses déclarations sur les couvents vides qui devraient être ouverts « pour les réfugiés », ou encore de la lettre-surprise aux non-croyants publiée dans La Repubblica . Coups de « com » ou simplicité de ces petites sorties que les Argentins connaissaient bien chez l’archevêque de Buenos Aires et avaient même surnommées « las bergolladas » (du nom du pape, Jorge Mario Bergoglio) ? Notre confrère Jean Mercier s’est penché, dans son blog Paposcopie, sur ce phénomène nouveau, qui, selon lui, ne serait pas sans risques.

La rencontre d’hier a en tout cas été l’occasion pour le pape de dire également son optimisme. « L’Église (église Conciliaire !) ne s’écroule pas, a-t-il lancé aux prêtres de son diocèse (Y’a pas l’feu dans la maison… Eux font tout pour la détruire ! mais Ber-gogo-glio veut pas le dire…). L’Église (église Conciliaire !) ne s’est jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui (!!! kenzosmileys), c’est un beau moment pour l’Église (église Conciliaire !), il suffit d’en lire l’histoire. » (Au voleur !!! kenzosmileys C’est pas la leur !!!)

Soulignant encore que « la sainteté est plus grande que les scandales », il a encouragé les paroisses à faire preuve d’une « créativité courageuse », même si celle-ci doit générer des réticences de la part de certains fidèles, pour annoncer le Christ et l’Évangile au plus grand nombre. (… !)

 

Pagliaccio-Francesco (Clown-François)

Source : La Vie.fr http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/nouvelle-ouverture-sur-la-question-des-divorces-remaries-17-09-2013-44097_16.php

Jean Madiran est mort… Dieu a jugé…

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Jean Madiran a été jugé par le juste tribunal de Dieu hier, 31 juillet 2013, à l’âge de 93 ans.

Madiran1

Jean Madiran, de son vrai nom Jean Arfel
alias Jean-Louis Lagor,
alias Jean-Baptiste Castetis.

Jean Madiran, de son vrai nom Jean Arfel, était né le 14 juin 1920 à Libourne (Gironde). Journaliste et essayiste, inlassable défenseur du catholicisme traditionnel, il est décédé ce 31 juillet 2013.

Comme le souligne le rédacteur en chef de « L’homme nouveau », Philippe Maxence, « Fondateur de la revue Itinéraires et du quotidien Présent, écrivain et journaliste, Jean Madiran était un disciple de Charles Maurras, mais aussi, et peut-être surtout, d’André et d’Henri Charlier dont il a contribué plus que quiconque à faire connaître et répandre l’œuvre et ce souci péguiste de la réforme intellectuelle et morale. Le Père Bruckberger a écrit de lui qu’il continuait de porter en notre temps la voix exigeante de Charles Péguy et cet hommage était juste, venant d’un homme et d’un prêtre qui se disait pour sa part le disciple de Georges Bernanos ».

Figure intellectuelle de premier plan et homme de combat au service de l’Église et de la France, Jean Madiran laisse une œuvre riche et impressionnante ( Biographie et bibliographie. )

Dieu a jugé. Dieu jugera.

Ecclésiaste 3:17
J’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour toute chose et pour toute œuvre.

Romains 2:16
C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.

Alors que tout le tradiland lui rend un hommage dithyrambique :

Le Salon Beige : Jean Madiran, RIP
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/07/jean-madiran-rip.html

MetaBlog, abbé Guillaume de Tanoüarn : Jean Madiran est mort…
http://ab2t.blogspot.fr/2013/08/jean-madiran-est-mort.html

Credidimus Caritati, J.-R. du Cray : Jean Madiran et Mgr Lefebvre : avant de partir
http://credidimus-caritati.blogspot.fr/2013/07/jean-madiran-et-mgr-lefebvre-avant-de.html

Riposte Catholique : On lira avec intérêt le bel hommage que lui rend Philippe Maxence sur son blogue Cælum et Terra.
http://caelumetterra.hautetfort.com/archive/2013/07/31/sous-le-signe-de-la-piete-5133062.html
http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog/in-memoriam/jean-madiran-in-memoria-aeterna-erit-justus?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Riposte-catholique+%28Riposte-catholique%29

nous vous proposons de lire (ou relire) un texte de Louis-Hubert Remy, de 2001, pour remettre quelques pendules à l’heure :

JEAN MADIRAN

 

Reprends, menace, exhorte, avec une entière patience et toujours en instruisant

(Il Timothée, IV, 2)

 

Ma génération a été marquée par un certain nombre de grandes personnalités, surtout françaises. Certains noms resteront même dans l’histoire. Je pense en particulier à Mgr Lefebvre, à l’abbé de Nantes, à Jean Ousset ou à Jean Madiran. Ces caractères ont combattu plus que d’autres, ont été attaqués constamment (à tort ou à raison), parfois violemment, et ont laissé par leurs écrits et leurs positions des repères et une empreinte qu’on ne peut contester. Pour ma génération, ils furent les plus lus, les plus suivis à telle ou telle époque, dans telle ou telle situation.

J’avais treize ans, quand en 1956 Madiran fonda sa revue Itinéraires. Je la découvris vers 18 ans, ayant eu la chance, étant poitevin, de vivre avec l’équipe de Chiré. Bien sûr j’ai toute la collection d’Itinéraires de 1956 à 1986. Chaque mois nous attendions avec impatience le dernier numéro pour le dévorer séance tenante. Ce fut une des revues dont nous discutions le plus, mais ce n’était pas la seule. J’avoue que notre jeunesse fut très privilégiée. Nous lisions Bonum Certamen, Forts dans la Foi, Lectures Françaises, Lecture et Tradition, Didasco, la Pensée Catholique, le BOC, Fideliter, la CRC, Permanence, le Combat de la Foi, Introïbo, Monde et Vie, etc… Ne connaissant ni la télé ni les vidéos, nous avions le temps et le goût pour la lecture et l’étude.

Et puis, il y avait le Congrès de Lausanne ! Pour nous les jeunes c’était chaque année la grande affaire. Tous ces auteurs éminents, tous ces écrivains de renom, tous ces aînés respectés, admirés, toute cette doctrine que nous découvrions, qui enflammait nos cœurs, qui nourrissait nos intelligences, nous impressionnaient profondément. Nous étions extrêmement attachés à ces hommes. Et Madiran était un de ceux que nous préférions. Quel charme ! Quelle hauteur d’âme ! Quel écrivain ! Quel orateur ! Il incarnait pour nous l’intelligence, le savoir, la sagesse. Nous avions pour lui un mélange de vénération et d’affection. Rassemblant tant et tant de noms prestigieux dans sa revue, il nous semblait incarner celui qui combattait le mieux et qui allait nous emmener à la restauration, à la victoire.

Avant la crise conciliaire, comme nos pères, nous vivions sans souci notre vie chrétienne, avec un bon curé, un missel, un catéchisme, le Nouveau Testament, l’Imitation de Jésus-Christ. La crise nous mit dans l’obligation de choisir, de nous prononcer continuellement pour ou contre les nouveautés et donc d’apprendre. D’où des bibliothèques, plus ou moins importantes. Il fallait tout retrouver, étudier, méditer, pour comparer et choisir. Ma génération (1) a beaucoup travaillé, critiquant, cherchant, trouvant, redécouvrant, Itinéraires nous étant très utile. Nous lisions fidèlement Madiran, avec intérêt, découvrant des auteurs de qualité, des écrivains comme il n’en existe plus, des réflexions sur les événements, des jugements sur les questions brûlantes, qui nous marquaient.

 

Et pourtant ? Et pourtant ! Quarante ans après, ma manière de voir a bien changé et le bilan me semble moins bon.

Tout pour moi a basculé en 1974. Envoyé par Michel de Penfentenyo au PC de Jean Royer candidat à la présidentielle, j’ai vécu alors de très près les combines électorales. J’ai été vacciné à vie contre la démo(n)cratie et je me suis mis à réfléchir sur les principes fondamentaux. Déjà habitué des Exercices de saint Ignace, marqué par les méditations des Deux Étendards et des Trois classes d’Hommes, je ne comprenais pas que nos “Maîtres” ne combattent pas le vote, le seul acte de la démo(n)cratie, acte sans importance, puisque j’avais observé que tout était combiné d’avance. J’ai écrit plus longuement ce que j’avais vécu et découvert lors de cette élection présidentielle. En voici un très court résumé :

Ce n’est pas l’électeur qui choisit le futur élu, c’est le parti. Et dans le parti c’est le financier qui a le véritable pouvoir. C’est lui qui choisit les candidats. L’élu a à rendre compte non pas à l’électeur mais à celui qui l’a choisi. Le financier est le seul maître, est le vrai maître. Le vote (très rare, tous les quatre, cinq ou sept ans suivant les élections) est le seul acte demandé à chacun. Ce n’est qu’une communion au système (comme autrefois plier le genou devant Baal). Et celui qui vote, est marqué à vie, pollué dans son intelligence et même dans sa Foi. Car la démo(n)cratie est une religion, etc…

C’est ainsi que je compris qu’en politique il n’y avait qu’une seule chose capitale : le gouvernant. D’où l’importance du Christ Roi de France, seule solution demandée et voulue par Dieu. Au Jésus-Christ hors-la-loi de la Révolution française, au Jésus-Christ chassé de Son trône, il n’y a qu’une solution : Jésus-Christ Roi de France, régnant par Son LieuTenant. Je me mis alors à fouiller dans ce sens et j’ai retrouvé, de recherches en recherches, ce que j’ai appelé par la suite : l’école antilibérale.

Je connaissais bien La Mission divine de la France (2) qui m’avait beaucoup marqué. Pour moi c’était devenu la référence historique et politique. Je n’eus de cesse que de retrouver les auteurs qu’il citait. Plus tard, Jean Vaquié, m’apprit que Madiran connaissait bien tous ces problèmes. L’ayant reçu à dîner chez lui, tout au début de la création des Compagnons d’itinéraires, tous ces sujets furent abordés ; mais Madiran s’emporta et partit furieux, se déclarant ennemi farouche de ceux que l’on appelle les Providentialistes. On est obligé de constater que jamais ou presque, Itinéraires n’a cité Vaquié, Couvert, Léon de Poncins, Virion, de La Franquerie, même dans leurs travaux d’actualité. Bizarre ! Jamais ou presque ne seront cités, les Mgr Delassus, Gaume, Jouin, Lémann, les R.P. Don Sarda, Meinvielle, Aubry, Barbier, Deschamp, Ayroles, etc. Le cardinal Pie un peu, mais si mal. Bizarre ! De telles omission ne sont pas innocentes.

D’où une critique incomplète, n’allant pas à la racine des maux, d’où une analyse n’incluant pas une étude approfondie des péchés qui avaient mérité les châtiments de la Révolution française et de la Révolution conciliaire, d’où une mauvaise thérapie et des solutions très insuffisantes.

Sa vision historique était loin de celle enseignée par Mgr Gaume dans son remarquable Traité du Saint-Esprit. Pour une analyse complète il lui manquait La conjuration antichrétienne de Mgr Delassus et La Révolution de Mgr Gaume (en douze volumes). Pour une saine philosophie il ne citait pas le Père Aubry. Pour une réforme intellectuelle et morale efficace il méconnaissait Le Libéralisme est un péché de Don Sarda, essentiel pour former des hommes ne composant jamais avec l’erreur. Comment méconnaître Mgr Jouin le grand spécialiste de l’ennemi et de la contre-Église ? Pour la solution, il évinçait le Cardinal Pie et son ouvrage La Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ (d’après le travail du P. Théotime de Saint-Just), le Père Ayroles avec son remarquable livre, Jeanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France. Etc, etc. En plus de 60 000 pages lues dans Itinéraires, j’étais passé à côté de l’essentiel. Mais pire, toute ma génération se croyait formée, se croyait savante alors qu’elle était engagée, dirigée dans une voie de garage obligatoirement sans issue, comme la suite l’a prouvé.

Et Madiran conseillait le vote. Ce fut pour moi, en 1974, une déception énorme. Sa dérive alla ensuite de pire en pire de l’aventure grotesque Le Pen, on voit aujourd’hui où il est tombé. Sa position avec Présent était inévitable car ses principes politiques étaient faux. Il parlait du moindre mal, qui est toujours un mal, surtout dans le domaine politique. Trop marqué par les néo-thomistes style Maritain (3) trop parisien (4), trop intellectuel, trop universitaire, il lui manquait trop d’autre chose, surtout au niveau des principes. Comme je le sentais et le découvris plus tard avec Mgr Delassus dans Vérités sociales et erreur démocratique, Madiran avait tout faux en politique.

Puis je remarquais qu’il ne parlait jamais d’autres aspects de la vérité que je découvrais chez d’autres auteurs (en particulier l’équipe Barruel que je fréquentais à Lyon). Très marqué par la Méditation des Deux Étendards, je constatais qu’il n’y avait jamais aucun article sur la démonologie, sur la contre-église, sur l’ennemi, sur le complot, pas même sur le problème juif et franc-maçon. En 30 ans d‘Itinéraires, rien sur ces sujets ! Pas d’ennemis, ou pas les vrais. Certes il dénonçait le communisme, mais pas le financier du communisme, pas les vrais maîtres du communisme. Certes il dénonçait le naturalisme, mais pas le libéralisme autrement plus important puisqu’il concilie l’erreur et la vérité. Comment ne pas se poser alors de graves questions sur son ambition d’une réforme intellectuelle et morale ? Comment prendre au sérieux ce désir de refaire une élite alors que l’essentiel n’était pas abordé.

Toutes ces réflexions m’amenèrent à relire leur maître, Maurras, et à conclure que c’était lui le grand responsable de la déformation de toute cette génération. Ils étaient tous tordus, passant à côté de l’essentiel. Jean Vaquié m’avait dit : le grand problème c’est Maurras. Ma génération n’a pas pu l’attaquer, ce sera à votre génération de le faire. Tant que ses idées régneront, il n’y aura aucune restauration possible (5). Maurras était l’anti-Christ Roi de France, et son combat mutilé de l’approche surnaturelle, ne pouvait qu’aboutir à un échec. Au lieu de s’appuyer sur Dieu, on s’appuyait sur des forces humaines. Au lieu de combattre Satan, on combattait ses troupes apparentes, oubliant les occultes.

En découvrant l’école antilibérale, j’avais trouvé les vrais maîtres, eux qui avaient tout étudié, annoncé et résolu, grâce aux bons principes naturels et surnaturels qui manquaient tant aux autres. Au fur et à mesure que je les étudiais, je comprenais pourquoi on les avait occultés, pourquoi on avait fait disparaître et leurs œuvres et leur nom, car tout leur donnait raison (6). Je comprenais les attaques, la destruction que nous vivions et combien les faux maîtres nous conduisaient dans une impasse. Si autrefois il me semblait qu’il y avait quelques bonnes pages dans leurs écrits, quelques bonnes critiques, quelques bonnes analyses, j’étais obligé, en les comparant avec celles des antilibéraux, de reconnaître leur médiocrité et leur insuffisance. Quant à la solution, j’en arrivais à me demander s’ils n’étaient pas complices de l’ennemi après avoir fait disparaître et oublier les bons (7). Au lieu de combattre au niveau des principes, de refuser ceux de l’Adversaire, d’enseigner les nôtres, on ne s’en prend qu’aux mauvais effets des mauvais principes. C’est un combat qui ne va que de défaites en défaites. C’est un combat sans issue qui amène au désespoir.

Mais, entre temps, j’avais perdu de nombreuses années au risque même de passer à côté de la vérité, comme ce fut, pour beaucoup de ma génération, la triste fin. Je dois aux Exercices de ne pas m’être découragé, de n’avoir pas abandonné cette recherche de la Vérité et d’avoir redécouvert toutes ces références.

Ma critique va plus loin encore. Il est évident que Madiran n’est pas un praticien des Exercices. Il ne connaît pas aussi les Trois classes d’hommes, surtout la deuxième (8) celle qui ne va jamais au cœur des problèmes. Il répétait sans arrêt : rendez-nous l’Écriture Sainte, le catéchisme catholique, la messe traditionnelle. Apparemment beau programme encore.

Eh bien : NON. Là encore, voie de garage. Le problème fondamental n’est pas là. Ce sont des questions graves, importantes, mais LE PROBLÈME CAPITAL EST LA FOI. Cette secte conciliaire enseigne une autre Foi : et donc elle ne peut être l’Église Catholique. Cela ne fut pas dit. Pas un mot sur leur péché : aller contre la vérité connue, péché contre le Saint-Esprit, péché irrémissible. Ce constat, cette déclaration, auraient été faits, tout le combat aurait changé. On aurait du leur dire : vous n’êtes pas catholiques, vous êtes les ennemis des catholiques, vous êtes de l’Adversaire. C’était évident. Au lieu de nous bloquer sur le concile pastoral, au lieu de reprendre les thèses jansénistes sur les Papes qui ont failli dans le passé (Honorius ou Libère), au lieu de nous empêcher de rompre, nous laissant toujours dans l’espérance d’arrangements ultérieurs, il aurait fallu aller à l’essentiel : tout refuser de ce concile, foi, catéchisme, sacrements, dogmes, hiérarchie, évêques, papes, etc. et attaquer. Conscient de la révolution qui s’opérait, il aurait du nous faire combattre comme les vrais croyants de 1789. Dans le n° 183 de mars 1974, faisant une recension du livre de Mgr Lefebvre Un évêque parle, il cite pourtant les attaques les plus sévères : La messe (nouvelle) ne sera plus valide, les déviations conciliaires ont attiré sur nous la malédiction divine, c’est le Concile qui est à l’origine de tout cela, etc. Au lieu du : Très Saint Père, rendez-nous… il ne fallait pas composer avec la vérité. Madiran et ses amis n’ont jamais rien obtenu, n’auraient peut-être rien obtenu de plus, mais ils seraient restés catholiques. Obstiné dans leur erreur, ils ont fini par apostasier : avec ses amis ils finissent conciliaires, c’est-à-dire œcuméniques et charismatiques. Ils ont perdu la Foi. On peut craindre pour leur vie éternelle.

Madiran_Benoit16

Madiran n’a toujours formé que des gens de la deuxième classe d’hommes. Dans la médiocrité actuelle ils passent pour savants et sages. Quand on connaît bien l’École Antilibérale, ce ne sont que des insuffisants (comme Maurras). Très influent sur toute ma génération on ne retrouve, surtout chez les clercs, que des hommes de la deuxième classe.

Trop attaché aux biens intermédiaires (comme sa clientèle bourgeoise), pas assez attentif aux fins dernières, sa notion de bien commun n’est pas assez précise. Le vrai bien commun, c’est ce qui a pour fin le salut des âmes, le salut du plus grand nombre. Il est évident alors que la fin de la démo(n)cratie est la damnation du plus grand nombre. C’est un enseignement qui lui est absolument étranger. C’est pourtant primordial. C’est un aveugle conduisant des aveugles.

L’abbé Aulagnier, grand admirateur de Madiran, qui avec ses mauvais choix sera jugé comme le fossoyeur de la Tradition (9), lui aussi aveugle conduisant des aveugles, reprend les mêmes erreurs : parler, combattre pour la messe, passant à côté de l’essentiel, la Foi. Comme ma génération a été déformée par Madiran, un des grands responsables des défaillances actuelles, on reprend Madiran pour déformer la nouvelle génération. Quand donc comprendra-t-on ? Quand donc réfléchira-t-on ?

 

Voici l’indispensable à retenir. Il est temps, grand temps, de dénoncer ces faux maîtres qui ont conduit leurs troupeaux à l’apostasie. Il est temps, grand temps de faire découvrir les vrais, d’autant plus que maintenant les principaux ouvrages sont disponibles aux Éditions Saint-Rémi.

Prions le Christ, Roi de France, pour que Son règne arrive ; prions la très Sainte Vierge Marie, Reine de France, qu’elle nous garde dans une Foi ferme et pure, pour mériter de vivre une éternité à adorer la Très Sainte Trinité.

Prions pour obtenir la conversion profonde du petit nombre annoncé par le vénérable Holzhauser ou Mgr Lémann, cette petite phalange des Amis de la Croix prophétisée par saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

Louis-Hubert Remy, le 8 décembre 2001

* * *

Et prions aussi maintenant pour le repos de son âme…

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 


[1] J’avoue que la seconde génération de la Tradition me fait pitié quand je vois l’inculture de ces jeunes. Il est vrai que lorsqu’on compare les revues d’aujourd’hui avec celles d’hier, en particulier Fideliter, on comprend pourquoi devant une telle médiocrité la seconde génération de la Tradition ne peut pas se convertir (le comble étant le livre immonde Le Dieu mortel de l’abbé Célier, ses études sur la Gnose élaborées en compagnie de l’abbé de Tanouarn, sans oublier la médiocrité des éditions Clovis). On est scandalisé de voir que de tels prêtres ne soient pas sanctionnés et de constater que les supérieurs laissent polluer, déformer, détruire quantité de jeunes qui leur sont confiés. Malheur des temps !

Dans les écoles de la Tradition, chez les filles comme chez les garçons, on n’a formé que des médiocres, des prétentieux, des matérialistes, des mondains, des libéraux. Adeptes de la télé et de la vidéo, ils ne lisent plus et sont incapables de justifier leurs choix. Même l’abbé Delagneau, qui dans ses retraites a les meilleurs, est obligé d’en convenir. Le plus grave, c’est que si une génération n’est pas enseignée, les générations suivantes sont perdues : la Tradition est condamnée à plus ou moins long terme. Que de châtiments en vue !

L’ennemi le savait bien en imposant dans les séminaires des professeurs à la philosophie douteuse, à la culture insuffisante, refusant d’étudier la démonologie, les ennemis, les causes des châtiments, le complot… Un sel affadi n’a pu que donner des clercs, des prieurés, des chapelles, des écoles de plus en plus affadis, où les paresseux (et donc prétentieux, car seule la science acquise au contact des anciens permet d’intégrer l’humilité) foisonnent, d’où le résultat actuel. Depuis 25 ans d’Université saint Pie X, on n’a pas encore vue émerger une seule personnalité d’envergure !

Tout disparaîtra inévitablement. Châtiment pour ces jeunes clercs trop souvent activistes, modernistes, orgueilleux et prétentieux. On a même l’impression qu’ils ne méditent pas.

[2] Madame de La Franquerie, son épouse, en a confié la réédition aux Ed. Saint-Rémi, BP 79, 33410 Cadillac.

[3] Un vrai thomiste, le Père Meinvielle, n’hésite pas à écrire : Maritain et ses partisans ont falsifié, au nom de saint Thomas, les principes les plus fermes et les plus indiscutables de la philosophie. Préface de Critique de la conception de Maritain sur la personne humaine. Édité en français et disponible à DPF, BP 1, 86 Chiré. Essentiel.

[4] Le Cardinal Pie employait cette formule, toujours vérifiable : A Paris, tout est mauvais, même les bons.

[5] Le combat des idées est primordial. Avant de faire le procès de Maurras (nous en avons tous les éléments, et que de mensonges nous avons découvert !) il est indispensable de connaître la vérité, occultée depuis plusieurs générations.

[6] A nous, après les avoir sortis du tombeau, de les faire connaître ; ce que nous avons commencé à faire. La tâche est immense et nous recherchons des ouvriers pour nous aider.

[7] Aujourd’hui, après les avoir redécouvert il y a plus de vingt ans, après avoir combattu pour les faire connaître, après les avoir fait rééditer, force est de constater que la conspiration du silence existe toujours. On a même vu se reformer des troupes pour les attaquer ou empêcher qu’on les lise. De quel camp sont ces gens ? Dis-moi quels sont tes ennemis, je saurais qui tu es.

[8] Rappelons que saint Ignace enseigne que la deuxième classe d’hommes ne se sauve pas, ce qui en bon français veut dire : se damne. Terrible. Faites les Exercices pour bien méditer tout cela, bien choisir, bien vivre.

[9] Demander la cassette que j’ai faite après l’édition de son livre La tradition sans peur, et plus particulièrement ce que je pense de l’abbé Aulagnier.

 

Written by Cave Ne Cadas

août 1st, 2013 at 12:59 pm

Posted in Louis-Hubert REMY,Madiran/Arfel,Tradition

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L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel

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Nous diffusons aujourd’hui un bon article de Johan Livernette publié sur son blogue que nous vous recommandons.

Dommage que, comme beaucoup (et dans la fausse majorité Traditionnel en particulier) l’auteur écrive l’église conciliaire avec un E (É) majuscule !!!

Ce “É” majuscule EST blasphématoire, c’est d’attribuer le terme d’Église à une secte qui ne représente qu’elle-même et pas l’enseignement apostolique et patristique de toujours !

CatholicaPedia écrit « église Conciliaire » avec une minuscule pour le ‘é’ de ‘église’, comme la Rome de toujours l’a toujours fait à l’égard des communautés qui ne possèdent pas le Sacerdoce sacrificiel valide ni la succession apostolique.

L’église [secte] Conciliaire ne possède plus aujourd’hui le Sacerdoce sacrificiel sacramentellement valide ni même la succession apostolique, et ne mérite plus de porter le nom d’Église avec une majuscule.

 

 

* * *

 

L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel

 
Par Johan Livernette

« Les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux, car c’est du dedans qu’ils trament la ruine de l’Église ! » [1] Cette affirmation de saint Pie X n’a jamais été aussi vraie qu’en ces temps obscurs où le démon fait des ravages. Nous allons voir qu’il en fait autant dans l’église du Vatican qu’en dehors car Rome a bel et bien perdu la foi et deviendra sans doute le siège de l’Antéchrist.

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La préoccupation de toute société doit être le bien commun au sein de la population. Ceci concerne le pouvoir temporel. S’agissant du pouvoir spirituel, le but est le salut des âmes. Il est évident, aujourd’hui, que l’autorité sévissant dans l’église Conciliaire ne remplit point ses deux objectifs primordiaux : sanctifier et sauver les hommes. Ce simple constat ne peut être contredit. Remonter aux causes mériterait une étude approfondie du sujet en relatant les différents schismes de l’Église. Nous cernerons donc les grandes lignes du problème actuel dans un esprit de synthèse.

 

L’église Conciliaire n’est pas catholique

 

Depuis 1962, la liste des hérésies et renoncements de l’église Conciliaire est trop longue pour qu’on puisse en faire le tour [2]. Nous nous attacherons ici aux fondamentaux, au catéchisme de Jean-Paul II (1983) par exemple qui, dans la droite ligne de Vatican II, indique que l’Église catholique doit s’adapter à l’esprit du monde et non l’inverse. Cette trahison de principes est complétée par tant d’erreurs. Subjectivisme, évolutionnisme, liberté religieuse, œcuménisme religieux, rationalisme, naturalisme, fausse considération sur la grâce, éloge de la laïcité, négation du péché originel, de la transsubstantiation, tutoiement de Dieu, appartenance d’hommes d’Église à des sociétés secrètes… et la liste est non exhaustive. Le venin du modernisme passera inaperçu pour beaucoup, mais pas pour certains qui ne transigeront jamais sur les principes, la doctrine, la vérité face à l’erreur, car comme disait Léon XIII dans « Satis cognitum » en 1896 : « Quiconque soutient une seule de ces hérésies n’est pas catholique. »

Les ennemis de l’Église l’ont attaquée et minée de l’intérieur. Tout fidèle est actuellement orphelin d’autorité. Le modernisme a gangrené le catholicisme romain à tel point que ce dernier n’est plus catholique, puisqu’on se sépare de l’Église catholique par l’hérésie. Se faire sa propre vérité, sa religion à la carte, est devenu courant dans l’inconscient collectif. L’œcuménisme religieux est devenu l’idéologie dominante appliquée par les modernistes dirigeant Rome. Tout homme aurait la grâce, selon eux, et n’aurait plus besoin de pratiquer pour se sauver, mais juste croire pour aller au ciel. Ce postulat spirituel des plus protestants débouchera sur de terribles conséquences (divorce, dépression, débauche, mœurs dépravés…) qui sont les résultats concrets des maux de notre société.

 

Rome et la perdition des âmes

 

Lors du Concile Vatican II et sous la pression du judaïsme international (American Jewish Committee, B’naï B’rith) [3], des concessions ont été faites à la communauté juive organisée et sa religion antichrétienne. Bien pire pour les fidèles, les sacrements ont été modifiés et demeurent aujourd’hui encore invalides. À en croire un proche de Paul VI, Jean Guitton, les dés étaient jetés dès le début : « L’Église catholique est morte dès le premier jour du Concile Vatican II. Elle a fait place à l’église Œcuménique. Elle ne devrait plus s’appeler catholique mais œcuménique. » Ce drôle d’aveu nous rappelle que les conditions nécessaires pour être catholique ne sont pas remplies par l’église Conciliaire qui ne contient pas une même foi, une même hiérarchie ni les mêmes sacrements d’origine. Ainsi, cautionner cette contrefaçon de l’Église en y restant, en minimisant ses méfaits, en lui trouvant toutes les excuses imaginables, en fermant les yeux sur les innombrables erreurs qu’elle propage, sur les casseroles de ses dirigeants, c’est faire le jeu de l’ennemi tout en allant à sa perte.

Le problème de l’heure présente est profond car la conjuration antichrétienne constante. Il convient, encore et toujours, de se poser d’abord les bonnes questions afin de trouver les solutions appropriées. Comme chacun sait, on juge un arbre à ses fruits. Or quels effets produisent les discours hérétiques des dirigeants de Rome ? Quelles mœurs ont ces Catholiques suivant le catéchisme de Jean-Paul II ? Quelles conséquences a cet enseignement désastreux ? Les fidèles ont-ils la science et la piété ? La charité ? Les questions sont embarrassantes et les réponses bien cruelles. Car force est de constater que nombreux sont ceux qui ont fui le catholicisme, nombreux sont ceux qui ont perdu la foi. Nombreux sont les prêtres ayant défroqué. Nombreux sont ceux, aussi, parmi les fidèles, qui ont changé de religion, notamment suite au Concile dans les années 1960. Et donc nombreux sont ceux dont l’âme sera damnée. Non seulement les dirigeants de l’église Conciliaire les ont fait fuir, mais ils sont parvenus à dégoûter leurs fidèles du catholicisme. À tel point qu’il est ensuite très difficile de les faire revenir dans le droit chemin. Saint Pie X ira jusqu’à dire que « les modernistes sont inconvertissables ». Convertir un agnostique ou un athée au véritable catholicisme sera bien plus réalisable, surtout si celui-ci a le goût des valeurs. Ce constat est terrible. Les fidèles conciliaires devraient en avoir conscience. Car pire encore que les pitreries de Bergoglio et comme constaté précédemment, la vocation de cette “Eglise officielle” est incontestablement la perdition des âmes et c’est bien cela le plus grave. Cette conséquence catastrophique devrait inciter tout Catholique à en sortir urgemment et obligatoirement, à la combattre ardemment, sans concession ni remord.

 

Bergoglio, marionnette du lobby juif

 

Saint Pie X avait donc parfaitement raison de dire que « les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux », car c’est à cause du poison moderniste qu’ils mènent les fidèles à leur perte. Une fois ce constat établi, la solution passera par le retour à la philosophie du « penser droit » de saint Thomas d’Aquin, à la théologie officielle et infaillible de ce grand Docteur angélique et donc aux fondamentaux qui ont fait l’ordre et l’harmonie dans la société française. Sauf que renouer avec le thomisme est aujourd’hui impossible dans le fief conciliaire.

Au contraire, le nouveau « Pape » poursuit, dans la lignée de Vatican II, des Wojtyla et autre Ratzinger, l’œuvre de destruction programmée par la Synagogue de Satan [4]. Bergoglio reçut, dès son élection, les louanges du Congrès Juif Mondial, du Grand Orient italien et du B’naï B’rith, la secte transalpine déclarant : « Avec François 1er, rien ne sera plus comme avant. C’est un choix de fraternité pour une Eglise du dialogue non contaminée par les logiques et les tentations de pouvoir spirituel ». Comme le prouve le document ci-dessous, l’archevêque Bergoglio fut membre du Rotary Club (il l’est peut-être toujours) qui est affilié à la franc-maçonnerie. Il aurait dû être excommunié, ou tout du moins sanctionné, comme le précise le droit canonique de 1917 [5]. Au lieu de cela, on le retrouve à la tête de l’“Eglise romaine” après avoir été invité par le B’naï B’rith à donner une conférence dans une cathédrale de Buenos Aires [6] ! Bergoglio a aussi participé à une fête talmudique (Hanukkah) dite « judéo-chrétienne » l’an passé [7]. Il fut par ailleurs impliqué dans l’opération Condor, une série d’assassinats fomentée par la CIA en Argentine dans les années 1970 [8]. Pour couronner le tout, son ordination de prêtre était invalide puisque effectuée avec le nouveau rituel en 1968.

 

Mais aussi ridicule et anticatholique qu’il soit, Jorge Mario Bergoglio n’est pas si dangereux. Le problème de fond reste les dirigeants de l’église Conciliaire, Vatican II, le rituel d’ordination et les sacrements non valides, le catéchisme de Jean-Paul II. Nous pouvons même le considérer comme étant « utile » dans le sens où son modernisme est particulièrement marqué, ses amitiés plus que douteuses, ses antécédents des plus suspects. Il est donc plus facile à démasquer que son prédécesseur. Ami des Juifs, ennemi avéré des Catholiques traditionalistes, Bergoglio ne pourra être pris au sérieux bien longtemps, à moins d’être sourd et aveugle ou de mauvaise foi ou contaminé par le modernisme, ce que sont le plus souvent et malheureusement la plupart des fidèles de l’église Conciliaire. À ceux-là, encore plus qu’aux autres, nous rappellerons les mots si justes de Dom Guéranger : « Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre tout d’abord. » Nous leur recommanderons aussi l’étude du catéchisme de saint Pie X [9] et clamerons enfin sa devise que Rome a délibérément délaissé : « Instaurare omnia in Christo » [10].

 

Johan Livernette pour « Rivarol » le 2 avril 2013

 

 

Source : http://johanlivernette.wordpress.com/2013/04/02/leglise-conciliaire-ennemi-du-catholicisme-traditionnel/

 


 
[1] Encyclique « Pascendi » de saint Pie X en 1907.

[2] Les 202 hérésies du Concile Vatican II sont détaillées dans ce document : http://lacontrerevolution.files.wordpress.com/2013/03/hc3a9rc3a9sies-de-vatican-ii-et-de-jean-paul-ii.pdf

[3] Lire « Le judaïsme et le Vatican » de Léon de Poncins, éditions Saint-Remi.

[4] Lire « Mystère d’iniquité » de Pierre Virion, éditions Téqui.

[5] Droit canonique, 2335 : “Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimes, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au Siège apostolique.”

2336 : “En outre les clercs et les religieux qui donnent leur nom à la franc-maçonnerie ou à des associations semblables doivent être dénoncés à la S. Congrégation du S. Office.”

[6] http://www.bnaibrith.org.ar/website/contenido.asp?sys=2&id=1377

[7] http://www.youtube.com/watch?v=BkeaWNH2kCE

[8] http://www.mondialisation.ca/bergoglio-a-participe-au-silence-complice-de-leglise-avec-la-dictature-genocidaire/5327535

[9] En vente aux éditions Saint-Remi : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=171

[10] “Tout restaurer dans le Christ.”

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 5th, 2013 at 4:51 pm

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“Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits”

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IL RESTE À PEINE UNE CENTAINE DE PRÊTRES QUI NE SOIENT PAS SÉDUITS

Les Fidèles de Sainte Pétoche

Ils étaient 37 au départ. Nous avions osé penser et dire, que s’ils devaient sortir de l’anonymat ils ne seraient pas dix à la fin.

Trois sont sanctionnés, “relevés de leur apostolat”, pour être précis. La bombe finit en pétard. C’était évident dès le départ car il y manquait deux vérités essentielles à défendre, bafouées sans arrêt par les clercs.

1° Pas un mot sur le problème n° 1 : celui de l’invalidité des nouveaux rituels des sacrements, surtout celui des sacres épiscopaux. Depuis la trahison d’Avrillé, plus personne ne veut en parler. Ils savent tous qu’aucun sacre n’utilise Pontificalis Romani depuis bien longtemps mais tout cela à leurs yeux n’a aucune importance ! Aveugles ? ou pire ?

2° Surtout ne pas dire que les papes conciliaires, ne sont pas des papes catholiques et que donc l’église Conciliaire ne peut être la Sainte Église Catholique. Ils n’ont pas compris qu’avant-hier il fallait plier le genou devant Baal, hier consacrer deux grains d’encens aux idoles : deux gestes n’ayant qu’un but : reconnaître ces fausses autorités. Aujourd’hui il faut là encore reconnaître l’autorité de ces usurpateurs, de ces ennemis, vrais dévots de L’Adversaire.

Formés à Écône, leur théologie est trop courte pour en faire des Confesseurs de la Foi. Dévots de sainte Pétoche, donneront-ils leur démission, et les 34 autres ne rentreront-ils pas dans le rang ? L’abbé Méramo n’a-t-il pas confié à un ami que “s’il avait su combien sa vie actuelle était dure, il n’aurait jamais quitté l’ambiance douillette de la FSSPX ?

* * * * *

Il est temps de rappeler ce passage de Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, au chapitre LXIV, que nous conseillons de relire entièrement.

Anne Catherine Emmerich

Durant l’octave de la fête de saint Jean l’Évangéliste en cette année 1820 où la Haute-Vente était en pleine activité, la Vénérable eut des visions touchant l’Église et les assauts qui allaient lui être livrés. « Je vis, dit-elle, la Basilique Saint-Pierre (figurant, comme nous l’avons déjà observé, l’Église romaine, l’Église catholique), une énorme quantité d’hommes travaillant à la renverser ». On sait qu’au commencement du XIIIe siècle, Innocent III eut une vision symbolique toute semblable. Les murailles de la basilique de Latran, mère et maîtresse de toutes les églises, lui paraissaient s’entr’ouvrir. Saint Dominique et saint François vinrent la soutenir. Catherine Emmerich dira plus tard qu’elle vit aussi à côté des démolisseurs d’autres hommes occupés à faire à l’Église de Saint-Pierre des réparations. Ici elle ajoute :

« Des lignes de manœuvres occupés au travail de destruction s’étendaient à travers le monde entier, et je fus étonné de l’ensemble avec lequel tout se faisait. Les démolisseurs détachaient de l’édifice de gros morceaux. Ces sectaires sont en grand nombre et parmi eux il y a des apostats. En faisant leur travail de démolition, ils semblaient suivre certaines prescriptions et certaines règles. Ils portent des tabliers blancs, bordés d’un ruban bleu et garni de poches. Ils ont des truelles fichées dans leur ceinture. Ils ont d’ailleurs des vêtements de toute espèce. Il se trouve parmi eux des personnages distingués entre les autres, grands et gros [1], avec des uniformes et des croix, lesquels toutefois ne mettaient pas eux-mêmes la main à l’œuvre, mais ils marquaient sur les murs de l’église, avec la truelle, ce qu’il fallait démolir. Je vis avec horreur qu’il y avait aussi parmi eux des prêtres catholiques. (Elle dit un autre jour qu’elle saisissait sur les lèvres de ces ecclésiastiques les grands mots maçonniques, lumière, science, justice, amour). Souvent, quand les démolisseurs ne savaient pas bien comment s’y prendre, ils s’approchaient, pour s’en instruire, d’un des leurs, qui avait un grand livre où avait été tracé tout le plan à suivre pour les destructions, et celui-ci marquait exactement, avec la truelle, le point qui devait être attaqué ; et bientôt un quartier de plus tombait sous leur marteau. L’opération allait tranquillement son train et marchait à coup sûr, mais sans éveiller l’attention et sans bruit, les démolisseurs ayant l’œil au guet [2] ».

Le lecteur ne doit pas perdre de vue que ceci fut écrit par Clément Brentano en 1820 sous la dictée de Catherine Emmerich. Pouvait-on mieux décrire ce que personne ne soupçonnait alors ? Était-il possible de mieux voir et de mieux dire par qui et comment la guerre contre l’Église serait conduite ? Nous voyons aujourd’hui qu’un plan de destruction a été tracé à l’avance avec une sagesse diabolique. Nous voyons que les ouvriers chargés de l’exécution, sont répartis sur toutes les contrées du monde, que les rôles ont été distribués et que chacun a reçu signification de la besogne qui lui incombe. Ils piochent à la place qui leur est marquée ; ils s’arrêtent quand les circonstances le demandent pour reprendre ensuite le travail avec une nouvelle ardeur. Dans tous les pays catholiques, l’assaut est mené simultanément ou successivement :

contre la situation que le clergé séculier occupait dans l’État et les diverses administrations ;

contre les biens qui lui permettaient de vivre, de rendre à Dieu le culte qui lui est dû, d’enseigner la jeunesse et de soulager la misère ;

contre les ordres religieux et les congrégations.

Pour ce qui est de la France, le plan général de la guerre qui devait être livrée aux catholiques fut déposé sur le bureau de la Chambre des Députés, le 31 mai 1883 par Paul Bert. Dans l’exécution de ce plan, Ferry, Waldeck, Combes, Loubet, Briand, Clemenceau n’ont eu aucune politique personnelle. Ils ont exécuté ce dont le chef mystérieux avait tracé les lignes, allant consulter ses subalternes, les dépositaires de sa pensée, lorsqu’ils étaient hésitants ou entravés. Après les douze premières années de ce travail, l’épiscopat de France put dire : « Le gouvernement de la République a été la personnification d’un programme en opposition absolue avec la foi catholique. » Depuis lors, chaque année est venue abattre une nouvelle partie de l’édifice élevé par nos pères, l’Église de France. Catherine Emmerich voyait les Francs-Maçons et leurs aides distribués en diverses équipes ayant chacune une besogne déterminée. C’est ce que nous avons vu Gambetta a été chargé de la déclaration de guerre, Paul Bert a porté la pioche dans l’enseignement, Naquet dans la constitution de la famille, Jules Ferry dans le culte, Thévenet, Constans, Floquet, etc., ont chassé le clergé de toutes ses positions ; Waldeck-Rousseau s’est attaqué aux congrégations religieuses ; Combes, Clemenceau, Briand, ont fait et poursuivi la séparation de l’Église et de l’État.

Pour les travaux de démolition à l’intérieur de l’Église, il y a aussi les ingénieurs qu’il est facile de nommer : l’un s’attaque à l’Écriture Sainte, l’autre à la théologie, un troisième à la philosophie, celui-ci à l’histoire, celui-là au culte. Il y a surtout des associations internationales chargées, comme nous l’avons vu, de répandre dans le public, et particulièrement dans la jeunesse, l’esprit réfractaire au dogme.

Anne-Catherine, qui voyait ainsi les Francs-Maçons et leurs affidés ou leurs dupes s’acharner à démolir l’Église au dedans comme au-dehors, voyait aussi le clergé et les bons fidèles s’efforcer de les entraver dans leur travail et même de relever les ruines déjà faites, mais, dit-elle, « avec peu de zèle. Les défenseurs lui semblaient n’avoir, ni confiance, ni ardeur, ni méthode. Ils travaillaient comme s’ils ignoraient absolument de quoi il s’agissait et combien grave était la situation. C’était déplorable [3] ».

AnnaMariaTaigiCatherine Emmerich n’était point la seule personne à qui Dieu fit voir les menées de la Franc-Maçonnerie, afin de l’engager à combattre la secte par ses prières et ses sacrifices. Il y avait à Rome une pauvre femme, mère de famille, du nom d’Anne-Marie Taïgi, dont le P. Calixte, Trinitaire, a publié une vie, déclarée « conforme aux pièces du procès apostolique ». Le 27 juillet 1909, a eu lieu, chez le cardinal Ferrata, la réunion antépréparatoire à sa Béatification. Son historien nous dit : « Elle voyait surnaturellement les réunions des Francs-Maçons dans les différentes parties du monde ; elle assistait à leurs conciliabules, elle avait connaissance de leurs plans ; et, à cette vue, elle adressait à Dieu de ferventes prières et de généreuses immolations. Notre-Seigneur lui avait dit : « Je t’ai choisie pour te mettre au rang des martyrs… Ta vie sera un long martyre pour le soutien de la foi ». Elle avait accepté. Et, en plus d’une occasion, Dieu déjoua les projets de la secte, en considération de ses mérites. Ainsi, aux premiers jours du pontificat de Grégoire XVI (1831), une révolte armée ayant son point de départ à Bologne, s’étendit de proche en proche jusqu’aux portes de Rome. L’intention était de mettre la ville éternelle en révolution. Des témoins entendus au procès de Béatification affirmèrent que, dès les premiers jours de cette révolte, Anne-Marie prédit qu’elle échouerait. Elle avait eu l’assistance que son sacrifice était accepté.

 

L’effort principal des démolisseurs a toujours porté sur la citadelle de la catholicité. Là nous avons vu que le Pouvoir occulte avait établi la Haute-Vente et, à sa tête, l’homme qui se faisait appeler par ses affiliés Nubius. De son côté, Catherine suivait les intrigues à Rome d’un homme puissant. « Je vis, dit-elle un jour, le Pape en prières. Il était entouré de faux amis. Je vis surtout un petit homme noir travailler à la ruine de l’Église avec une grande activité. Il s’efforçait de captiver les cardinaux par des adulations hypocrites ». Nos lecteurs se souviennent sans doute que dans sa lettre au Prussien Klauss, Nubius disait « Je passe quelquefois une heure de la matinée chez le vieux cardinal Somaglia, le secrétaire d’État ; je monte à cheval, soit avec le duc de Lavai, soit avec le prince Cariati, ou je rencontre souvent le cardinal Bernetti. De là je cours chez le cardinal Palotta ; puis je visite dans leurs cellules le procureur général de l’Inquisition, le dominicain Jabalot, le théatin Ventura ou le franciscain Orioli. Le soir, je commence chez d’autres cette vie si bien occupée aux yeux du monde ». Dans ces visites, dans ces conversations, il ne perdait jamais de vue la mission qu’il avait reçue, le but qu’il voulait atteindre et dont il disait à l’un des siens : « On a chargé nos épaules d’un lourd fardeau, cher Volpa ».

Le 15 novembre 1819, la Vénérable dit : « Il me faut aller à Rome (en esprit comme toujours). Je vis le Pape faire trop de concessions dans d’importantes affaires traitées avec les hétérodoxes. Il y a à Rome un homme noir qui sait beaucoup obtenir par des flatteries et des promesses. Il se cache derrière des cardinaux ; et le Pape, dans le désir d’obtenir une certaine chose, a consenti à une autre chose qui sera exploitée d’une manière nuisible. J’ai vu cela sous la forme de conférences et d’échange d’écrits. Je vis ensuite l’homme noir se vanter plein de jactance devant son parti. « Je l’ai emporté, dit-il, nous allons voir bientôt ce qu’il adviendra de la Pierre sur laquelle est bâtie l’Église ». Mais il s’était vanté trop vite. Il me fallut aller trouver le Pape. Il était à genoux et priait. Je lui dis (de la manière qu’elle-même a déjà expliquée), ce que j’étais chargé de lui faire savoir. Et je le vis tout à coup se lever et sonner. Il fit appeler un cardinal qu’il chargea de retirer la concession qui avait été faite. Le cardinal entendant cela, fut tout bouleversé et demanda au Pape d’où lui venait cette pensée. Le Pape répondit qu’il n’avait point à s’expliquer là-dessus. « Cela suffit, dit-il, il en doit être ainsi ». L’autre sortit tout stupéfait.

« Je vis beaucoup de gens pieux qu’attristaient fort les intrigues de l’homme-noir. Il avait l’air d’un Juif. »

Ailleurs elle dit encore de ce même personnage « Le petit homme-noir, que je vois si souvent, a beaucoup de gens qu’il fait travailler pour lui sans qu’ils sachent dans quel but. Il a aussi ses affidés dans La Nouvelle Eglise des Ténèbres », c’est-à-dire si nous ne nous trompons, dans ce que l’on a appelé le catholicisme libéral, puis la démocratie chrétienne, le naturalisme et enfin le modernisme.

Un autre jour, parlant encore de l’homme-noir, la Vénérable dit : « Je le vis opérer beaucoup de soustractions et de falsifications ». Elle le voyait, ajoute son historien, faire disparaître certaines pièces, en dénaturer d’autres, obtenir la destitution des hommes en place qui le gênaient dans ses desseins. » Elle voyait des conseillers du Pape gagnés par ses séductions, favoriser les menées de la secte. Ils s’efforçaient de soustraire à la connaissance du Pontife les démarches entreprises dans un but hostile à l’Église, celui, par exemple, d’unir les croyances catholique, luthérienne et grecque dans une même Église, dont le Pape destitué de tout pouvoir séculier, ne serait que le chef apparent. » Nos lecteurs savent que la secte a élargi aujourd’hui ses idées. Ce qu’elle veut maintenant, ce n’est plus seulement la fusion des confessions chrétiennes, c’est la destruction de toutes les barrières, dogmatiques et autres, pour permettre à tous les hommes de se trouver unis en un catholicisme qui, pour les contenir tous, ne professerait plus rien, n’exigerait plus l’adhésion à aucun dogme. « D’un lieu central et ténébreux, disait encore Anne-Catherine (sans doute le lieu où l’homme-noir présidait, où la Haute-Vente délibérait), je vois partir des messagers qui portent en divers lieux des communications. (Nous avons vu dans la correspondance des membres de la Haute-Vente qu’elle avait, par les Juifs qui en faisaient partie, des rapports avec tous les pays). Ces communications, je les vois sortir de la bouche des émissaires comme une vapeur noire qui tombe sur la poitrine des auditeurs et allume en eux la haine et la rage ».

Elle constatait un jour en ces termes les effets de cette conspiration et de cette propagande, jusque dans le clergé : « Je vois que dans cet endroit (?) l’on mine et l’on étouffe la religion si habilement Qu’Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits (par les idées modernes que les Juifs ont déclaré avoir intérêt à propager). Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s’étendre de plus en plus ». Elle ajoute : « J’espère pouvoir aider ceux qui résistent à ces séductions en prenant sur moi les douleurs de la Passion du Christ. Et quand elle eut dit cela, on vit son corps se raidir et prendre la position d’une personne étendue sur la croix. Une sueur froide découla de son front, sa langue s’engourdit. Cela dura dix minutes et se répéta trois fois le même jour. À la fin, elle s’affaissa et resta plusieurs jours dans un état d’anéantissement dont elle ne sortit que par la bénédiction de son confesseur. « Continuez, lui dit Jésus dans une circonstance semblable, continuez à prier et à souffrir pour l’Église. Elle remportera la victoire malgré ses abaissements momentanés, car elle n’est pas une institution humaine. »

Anne-Catherine avait terminé le récit de sa grande vision de 1820 par des paroles de consolation. Après avoir dit : « J’ai sous les yeux le tableau des démolitions de l’Église de Pierre et des manèges de l’homme-noir, » elle avait ajouté : « Je vois comment À la Fin Marie étendit son manteau au-dessus de l’Église et comment les ennemis de Dieu furent chassés. » Nous venons d’entendre Notre-Seigneur lui mettre au cœur la même espérance.

Pour comprendre et ne pas suivre n’importe qui, nous vous proposons ci-dessous La Conjuration AntiChrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, fin du chapitre LXIV et chapitre LXV de Mgr Delassus.

 

 

 


[1] Cette apparence extérieure leur était donnée aux yeux de la Voyante, sans doute, pour indiquer la place plus ou moins importante qu’ils occupaient dans la secte.

[2] Dans la préface de ses Œuvres pastorales, Mgr Isoard écrivait en 1884 : « Ils savent très nettement, très exactement ce qu’ils veulent faire, les hommes qui travaillent à effacer toute trace de religion en France. Le but exécrable qu’ils se sont marqué, ils ne le perdent point de vue. Ils ont un plan de campagne. Les grandes lignes de ce plan sont tracées définitivement depuis plus de cent années. Les opérations particulières sont fixées depuis plus de quarante ans. Les moindres détails d’exécution sont arrêtés depuis quatorze ans.

[3] Le 4 décembre 1820 : « Elle eut une vision et un avertissement touchant plusieurs prêtres qui, bien que cela dépendit uniquement d’eux, ne donnaient pas ce qu’ils auraient dû donner avec l’aide de Dieu ; elle vit aussi qu’ils auraient à rendre compte de tout l’amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion qu’ils ne nous donnent pas, pour toutes les bénédictions qu’ils ne distribuent pas quoique la force de la main de Jésus soit en eux, pour tout ce qu’ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus » (II, p 358)

 

Written by Cave Ne Cadas

mars 9th, 2013 at 1:04 pm

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Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

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Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

« On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. » (Jérôme Bourbon.)

 

(…) Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d’abjections. (…) ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’Elle (l’Église) désire de plus sacré. (…) — Exorcisme de Léon XIII.

 


 
 

Il est manifeste que non seulement nous vivons et sommes au cœur de la Grande Apostasie, mais qu’en plus les fruits pervers du criminel aveuglement de la tradition dans son immense majorité consistent en ce formidable et cataclysmique déni de l’état dans lequel se trouve l’Épouse du Christ, déni qui appelle les plus grands et les plus effroyables châtiments qui n’épargneront personne pas même le tout petit carré (que je distingue du petit « reste » évoqué dans plusieurs prophéties) de ceux qui y voient clair et résistent – auront résisté – jusqu’au bout.

La cécité spirituelle, l’abrutissement des intelligences touchent tous les domaines, des plus terre à terre jusqu’aux plus sacrés et religieux. Cette décomposition générale du bon sens et du sensus fidei est la marque spécifique de la fin des temps des nations.

Il n’est pas du tout anodin que le mot « transfusion » soit employé par Léon XIII et qu’il s’accompagne des mots très ciblés de mental (qui renvoie à mentalité) et corruption par le cœur (qui renvoie non seulement au péché contre l’Esprit Saint mais aussi au règne infernal du psycho-affectif dominant au détriment de la « veritas est adæquatio intellectus et rei »). Il y a transfusion lorsque le sang d’un organisme est entièrement remplacé par celui d’un autre. Comme il s’agit ici dune transfusion au sens figuré ou plus exactement spirituel, il convient d’abord de changer de fond en comble les mentalités afin que l’organisme ne donne pas lieu à des phénomènes de rejet et que cette transfusion soit durable et définitive. Ne vous y trompez pas ! Ces opérations magiques et initiatiques commencent au sein d’une minuscule « élite » et se diffusent tout doucement ensuite au sein des peuples en suivant tout le parcours hiérarchique nécessaire à une si longue et sérieuse opération. Le rôle plus spécifique des loges consistera à adapter et peaufiner les ordres, consignes et slogans à l’usage du vulgaire en tenant compte non seulement des circonstances mais aussi de l’avancée des progrès dans la lente alchimie du Grand Œuvre pour changer les mentalités.

Pour avancer le travail dans la bonne direction (car il n’y a jamais de recul véritables, mais des reculades mineures et calculées), l’esprit maçonnique doit auparavant utiliser tous les leviers possibles qui vont rendre possible la « corruption par le cœur ». Ces leviers, au sein de notre société moderne apostate, sont innombrables : médias, politiques, faits divers, mode, musique, art, mœurs « libérées », éducation, traditions locales, nostalgie sociétale, etc… Tous ont en commun le fait qu’ils majorent et/ou exploitent systématiquement tout ce qu’il y a dans l’être humain d’irrationnel, d’affectif et de psychologique (d’où la multiplication des fameuses « cellules psychologiques »).

Et les traditionalistes, dans leur ensemble, n’échappent pas à cette « règle ». Je dirai même, qu’en raison de leur légitime « nostalgie » et défense d’un certain passé, ils sont bien plus encore exposés au « travail psycho-affectif » que d’autres couches de la population. C’est ainsi que le piège de l’aveuglement s’est refermé sur eux ! Le déni est un enfermement psychologique particulièrement sournois, car quasiment indétectable par ceux qui en souffrent et difficilement décelable par des observateurs plus ou moins extérieurs.

C’est donc par la corruption du cœur, celle qui touche et transforme alchimiquement les affects humains, que l’on atteint plus sûrement la sphère intellectuelle. Cette dernière sera attaquée, « transfusée » que dans la mesure où l’on aura préparé le terrain de l’affect. On ne peut changer les mentalités que si ce changement passe d’abord par le cœur ! L’homme, à l’image de Dieu, ne se résume pas à un corps ou à une intelligence. (Ni bête, ni ange !) Ce qui lui permet de correspondre au « divin incarné » c’est précisément le « passionnel » qui l’anime et fait le lien entre son âme et son intelligence et ses fonctions animales et vitales. Ainsi notre corps ne sera le « temple de l’Esprit Saint » que dans la mesure où nos passions – toujours désordonnées à cause du péché originel – seront à l’écoute harmonieuse et du corps et de l’âme (dont l’intelligence n’est qu’un attribut). Le Verbe Incarné nous donne le modèle parfait d’équilibre de ce vers quoi nous devons tendre jusqu’à notre dernier souffle. Lorsque nous sommes en état de grâce nous correspondons, même pour un très court instant, à ce que Dieu attend vraiment de nous. L’équilibre sera bien vite rompu dès que notre affect prend plus (ou moins !) de place qu’il ne doit dans notre vie spirituelle.

La « passion » en état de désordre entraîne toujours une sorte de déni. C’est à partir de ce dernier que l’on peut en déduire qu’il y a rupture d’équilibre soit chez autrui soit dans sa propre vie. Mais pour cela il faut faire une sérieuse introspection, un authentique examen de conscience. L’orgueil (intellectuel) et l’attachement (affectif) à des erreurs connues sont les principaux obstacles à cet examen. Le déclin programmé de la confession a également quasiment supprimé ou dévoyé ce salutaire exercice.

Tout s’enchaîne logiquement et l’on ne pourra corriger ses affects que si l’on se soumet à un examen rigoureux et que si l’on recherche d’abord quelles sont les vérités de foi intangibles que l’Église nous enseigne et nous a toujours enseigné. Pas celles de tel grand théologien, de tel évêque ou de tel « grand » chef de file ! Non ! Uniquement les vérités qui sont sûres à 100 pour cent et qui ont toujours été crues et enseignées partout et toujours dans l’Église.

Alors voyons pourquoi le déni des traditionalistes est un crime et un blasphème et pourquoi de par sa propre nature il requiert les plus grands châtiments. Et pourquoi nos ennemis de toujours s’appuient et se nourrissent de nos défaillances psycho-affectives pour mieux faire changer les mentalités et aboutir en fin de compte à l’ « homme nouveau » de la Kabbale.

Souvenons-nous toujours de l’affinité particulière qu’il y a entre l’affect et l’intellect. Vouloir déconnecter l’un de l’autre est une erreur anthropologique très grave. Erreur que ne font jamais nos ennemis… c’est-à-dire ceux qui veulent effacer toute trace de la civilisation chrétienne non seulement dans les têtes mais surtout dans les mœurs et les mentalités. La Synagogue, experte en psychologie, a compris que la « corde » qui nous relie plus sûrement à l’animal c’est précisément la « mentalité ». Il ne sert donc à rien de vouloir changer intellectuellement un homme si l’on ne transforme pas d’abord de fond en comble sa mentalité et tous les « réflexes » (proches de l’ « instinctif ») mentaux qui l’accompagnent.

Dans son exorcisme Léon XIII nous parle d’un « flot d’abjections ». Qu’est-ce au juste ? Et en quoi consiste-t-il ?

L’abjection c’est tout simplement ce que Dieu déteste le plus dans les fruits de l’abaissement que nous avons-nous-mêmes programmé en acceptant la corruption (et les corrupteurs !) et la transmutation (plus ou moins passive)  de nos mentalités. Les abjections dont parle le Pape sont des fruits que nous ne pouvons éviter car la ruine des intelligences et des mentalités mène de manière irrémédiable et quasiment irréversible à la corruption généralisée et donc à la production de fruits abjects car directement contraires à la Volonté de Dieu. Il est tout naturel que l’homme, à l’image de son créateur, soit en perpétuelle co-création. Lorsqu’il ne crée pas dans l’ordre du bien, il ne peut que s’adonner au mal dans l’ordre du non-être et du chaos.

Ainsi, l’homme, tiré du néant, produira des œuvres abjectes en raison de son affect dévoyé, de ses passions désordonnées et de sa mentalité tarée. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » a dit Notre-Seigneur, sous-entendu… rien faire de beau, de bon et de bien qui puisse être agréé par mon Père qui est dans les cieux… L’homme se glorifiera davantage de ses œuvres (mauvaises) qu’elles seront plus ou moins directement contraires à la Volonté de Dieu C’est ainsi ! Depuis la chute, nous sommes des rebelles-nés !

Toute « production » mauvaise, que ce soit dans l’ordre intellectuel ou l’ordre matériel ne mérite dans l’absolu qu’une seule chose : être aussitôt réduite à néant par le Tout-Puissant. L’Ancien Testament nous en montre quelques illustres exemples…

Sous la nouvelle loi, Dieu use la plupart du temps d’une (infinie) patience qui curieusement nous scandalise car nous avons tendance, sans nous en rendre compte, à faire avec Notre Père un coupable anthropomorphisme ! Là encore c’est ainsi ! mais « Qui est comme Dieu ? ».

Le Pape nous parle encore de « mains impies » et de désir sacré en ce qui concerne l’Église.

En effet les désirs les plus ardents, les plus intimes, les plus affectueux de Notre-Seigneur s’expriment non seulement par Sa parole mais aussi par Son Église, ses rites, ses sacrements et ses œuvres. C’est pourquoi l’on ne peut prétendre aimer pleinement N.S.J.C. sans aimer d’un même amour Son Épouse. Les quatre notes étant, a priori, un obstacle à toute dérive psycho-affective de la part des catholiques… Hélas ! Ce n’est plus le cas depuis que Notre Sainte Mère est éclipsée !

ET pourquoi est-elle éclipsée ? parce que des « mains impies » ont osé se porter à l’assaut de son dépôt sacré.

Dans un texte très révélateur, la Synagogue de Satan, nous donne à la fois une leçon de manipulation et prophétise l’abjection à venir (dont nous avons un bel exemple actuellement avec le « mariage » pour tous !)

Dans son blog, Jacques Attali, factotum doctrinaire des cercles mondialistes et judéo-maçonniques, annonce la couleur.

Après décryptage et analyse de texte, on retiendra sept niveaux principaux de la subversion de la pensée.

1/ la manipulation

2/ l’affirmation délictueuse

3/ l’affirmation péremptoire

4/ le glissement syntaxique

5/ le prophétisme menaçant et le cynisme œcuménique

6/ l’historisme païen et révolutionnaire

7/ l’eschatologie démoniaque

Dans ce texte il y a tout ou presque ! Tout ce qui a causé nos maux, tout ce qui nous menace, tout ce qui nous attend ! C’est un programme (presque) complet qui n’attend plus que d’être appliqué à la lettre et finalisé !

En l’état actuel des choses, des événements imminents et de l’état mental et intellectuel de nos contemporains et plus particulièrement des catholiques  traditionalistes, nous osons dire et affirmer, sans trop craindre de nous tromper, que ce plan, ce programme démoniaque ira sans doute jusqu’à sa consommation pour notre plus grand châtiment… et que rien ne pourra l’arrêter ! Pourquoi nous dira-t-on ? Parce qu’un tel programme, n’étant pas d’inspiration uniquement humaine, ne peut être contrecarré que par des moyens surnaturels de grande ampleur. Or ces moyens n’existent plus ! Ils sont neutralisés, de par la volonté de Dieu, à cause de l’éclipse généralisée de l’Église. C’est un châtiment. Et nous n’en mesurons pas encore toutes les implications pratiques et les désordres apocalyptiques qui s’en suivront, car nous vivons au jour le jour et avons perdu de vue le véritable sens de l’histoire et la vision que Dieu a de la marche en avant de l’humanité qu’il a créée par pur amour. L’absence de Dieu et de Sa Providence laisse à notre monde aucune échappatoire si ce n’est dans sa misérable quête en avant des signes  d’une « fin du monde » purement matérielle et si peu spirituelle. Mais revenons au blog de Jacques Attali.

1/ Attali et consorts sont des manipulateurs. Ils nous montrent toute leur perversité en dissimulant leur pensée et en occultant que ce sont eux les premiers qui ont pensé à dévoyer le mot « mariage » pour mieux le désacraliser et le resacraliser ensuite au profit du Très Bas pour lequel ils travaillent manifestement.

Ainsi, feignant de croire et de faire accroire que ce sont les autorités religieuses, et elles seules, qui ont été horrifiées par l’usage de ce mot « mariage », ils dévoilent ainsi à l’initié qui sont les véritables inventeurs de cette dérive sémantique sacrilège.

Leur cynisme n’a d’égal que la perversion de leur cœur. Ils opposent « droits et privilèges » liés à cette union et soi-disant étendus aux « couples » homosexuels (l’emploi du mot « couple » est à lui seul un intrus invisible, sorte de « réplicateur » implacable, introduit par une série de science-fiction américaine) au seul mot de mariage qu’ils distinguent subtilement de l’union devant le maire, car ces gens-là n’ignorent pas que ce mot s’accompagne obligatoirement d’une connotation réellement religieuse, le « mariage civil » n’étant que la première partie et/ou l’expression tronquée d’un usage uniquement religieux dès l’origine.

Dès l’apparition de la volonté gouvernementale de changer la loi, aucune bataille sémantique n’a été menée de front et collectivement par l’opposition (elle-même divisée) si ce n’est que par quelques individualités très isolées.

La victoire était déjà en germe dès le début ! Le mauvais exemple des autres pays ayant déjà accepté cette « révolution sémantique criminelle » empêchait en effet toute velléité d’opposition véritable. Les médias, véritables relais sataniques, ont admirablement joué le jeu, et très subtilement d’ailleurs, jouant de l’ambiguïté et employant tour à tour « mariage pour tous » « mariage gay » ou « union pour tous ! ».

Ne trouvez-vous pas étrange que, finalement, ce soit le mot « mariage » qui se soit imposé presque partout ? Et comme nous dit Attali, s’il donne les mêmes droits et privilèges que le mariage civil hétérosexuel… comment ne pas lui reconnaître ce droit au mot et le qualifier donc au même titre de « Mariage ». ET hop ! le tour est joué ! La manipulation a parfaitement réussie car toutes les conditions étaient requises pour qu’elle réussisse.

2/ Attali et consorts sont des délinquants de la pensée.

Pour eux cette querelle de mots (alors qu’il s’agit en fait d’un véritable crime sémantique aux implications gravissimes !) rend l’histoire ambigüe !! Rien de moins !

Et là nous disent-ils, il y a urgence. Les œuvres de ténèbres doivent toujours de faire dans l’urgence (du moins affirmée « pieusement ») car dans les faits il faut compter non seulement avec les tares nombreuses de l’humain mais aussi avec la Volonté de Dieu qui parfois contrarie tous ces beaux plans… lorsque les sociétés et les âmes cultivent encore quelques mérites…) ; et l’on sait que les initiés lucifériens qui œuvrent dans l’ombre n’ignorent pas qu’il leur faudra du temps… et même parfois beaucoup de temps. L’on m’objectera que tout s’accélère et que Notre-Seigneur a donné un temps compté à Lucifer pour détruire son Église. Certes. Mais encore une fois qui aurait l’audace et de préjuger de la patience, de la miséricorde de Dieu et de faire l’impasse sur les mérites et les souffrances cachées de quelques saints connus de Dieu seul ? Nous ne maîtriserons jamais ces paramètres ! grâce à Dieu !

3/ Attali et consorts affirment péremptoirement que seule la morale est religieuse ! en ajoutant subtilement « pour ceux qui le désirent » ! Ainsi les églises ne doivent plus être maître des mots du droit. Ils rappellent à tous ceux qui l’auraient oublié qu’ILS ont gagné à la Révolution et que ce sont eux les maîtres qui doivent dicter quelle est la source du droit et qui en doit être le maître. L’allusion à la séparation de l’Église et de l’État – victoire maçonnique et judaïque – est plus que claire même pour ceux qui n’ont pas de culture historique ! On voit mieux ainsi toutes les conséquences… à plus d’un siècle de distance !!!

Enchainement logique : Attali et consorts nous proclament que « le droit est laïc ». Nous le savions déjà mais nous n’en mesurions pas peut-être toutes les terribles conséquences. Nous devons porter notre regard encore plus loin qu’eux, car nous nous avons les paroles de la Vie éternelle. Resterions-nous en retrait de ces enfants de ténèbres ? Honte à nous !

Mais, me direz-vous, quels sont les fruits abjects (Léon XIII) de telles affirmations ? La réponse est sévère : la disparition de toute morale ! La morale, cantonnée à la sphère privée et/ou religieuse est une abomination, toujours condamnée par l’Église. C’est contraire à la nature même de l’homme pécheur que de prétendre lui imposer une morale (chrétienne) de cette manière là !

« Seule la morale est religieuse » nous dit Attali. Prenons garde de prendre toute la mesure de la malice intrinsèque de cette formule ! Apparemment ce bout de phrase affirmative ne nie pas l’existence ou la possibilité d’existence d’une « morale ». Réfléchissons. Si la seule morale est religieuse c’est qu’elle ne peut pas l’être ailleurs ou bien alors qu’elle ne s’appellera plus « morale », ce terme étant réservé à la sphère religieuse. Si donc elle n’a plus d’existence légale dans la sphère sociétale, hormis la sphère religieuse, c’est qu’elle n’existe plus en tant que morale mais en tant que quelque chose d’autre. Il faudra donc lui trouver un nouveau nom.

À moins que… la « morale laïque » devienne la nouvelle norme religieuse puisque, dans les deux cas, seuls ceux QUI LE DÉSIRENT, mettront ces morales en pratique ! En somme c’est la morale à la carte… ou l’absence totale de morale… la seule morale en acte restant celle de la police (peur du gendarme) et de la justice !

Mais Lucifer finit toujours par nous montrer un petit bout de sa queue !

4/ Par un glissement sémantique inouï, Attali et consorts, conçoivent la société laïque comme le rempart contre les « derniers restes » (curieuse expression qui nous en rappelle une autre…) et non plus comme le respect (supposé) de toutes les religions et expressions des morales. Nous voilà prévenus et saurons nous en souvenir !

La « connotation religieuse » des fêtes catholiques est encore tolérée… à condition d’adopter un nom laïque !!! La fureur diabolique de la Synagogue n’a plus de bornes !

Il lui faut éradiquer jusqu’aux noms de fêtes qui pourraient encore rappeler leur lointaine origine religieuse ! Ainsi les « derniers restes » ne gêneront plus personne pour l’érection de la super religion mondialiste de Lucifer !

L’avantage, dans ce torrent de boue infernale, c’est que ces tristes suppôts ne nous cachent plus guère leurs véritables intentions. Ils sentent la victoire finale si proche…

Quant au « choix » que l’on donne au citoyen lambda de choisir ses « fêtes » il sera bien entendu subordonné à ce que toutes les tendances religieuses bénéficient de ce choix, y compris les religions non chrétiennes (ce qui est inouï !) puisque ces initiés nous citent Kippour, Aïd et… l’anniversaire du Dalaï-Lama !!! Syncrétisme démoniaque…et cynisme œcuménique. Nous allons y revenir.

5 et 6/ Attali et consorts prophétisent. Et font appel à la mémoire révolutionnaire et païenne.

Pour mieux se prémunir d’une critique sommaire voire primaire, ils affirment que leurs propositions ne sont pas le résultat d’un « caprice » de laïc. Et là où ça devient intéressant c’est lorsqu’ils démentent une victoire sur le religieux puisqu’ils déclarent qu’elle ne pourrait être qu’illusoire… Donc pour ces sectaires l’avenir du monde est religieux et le sera. Reste à savoir de quelle religion ils seront les « sectataires » et les prophètes ! Nous, nous le savons !

Deuxième prophétie en filigrane : il se peut bien que les autres religions, dans leur bon droit (laïc !), ne réclament un jour le même traitement que pour les fêtes catholiques. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils seront plus nombreux que les catholiques. Vous pensez à une religion en particulier ? Rassurez-vous, moi aussi ! Voilà pourquoi ils nous parlent de Salut public, nous replongeant ainsi brutalement dans nos « racines » révolutionnaires. Quand on sait que le Comité du même nom a sur la conscience la plupart des crimes de la terreur…

Cette religion, à laquelle vous pensez, ne plaît guère aux cénacles mondialistes car elle est expansionniste et nataliste. C’est pourquoi César est en fin de compte invoqué afin qu’on lui rende ce qui lui revient : la direction de l’Empire et la sauvegarde de son temple initiatique, à savoir la sacro-sainte Laïcité !

Depuis deux siècles l’avancement du plan luciférien est inscrit sur le fronton de nos lieux officiels et même de certaines de nos églises ! Après la victoire de la LIBERTÉ (XIXe et moitié du XXème siècle), nous venons de connaître celle de l’ÉGALITÉ (qui va se conclure par le « mariage » pour tous !) et nous allons très prochainement entre dans la phase de la FRATERNITÉ. Souvenons-nous que pendant la révolution de 1789, ce mot de Fraternité était la plupart du temps accompagné de la formule « OU LA MORT ».

Ces rappels à l’historique révolutionnaire et au paganisme césarien ne sont pas innocents…

7/ Attali et consorts nous prédisent, avec une ironie toute luciférienne, un monde démo(n)cratique, une église sans prêtres et une « fraternité » agissante.

À ceux qui auraient encore la faiblesse de penser que la fille ainée de l’Église c’est la France, Attali et consorts rappellent vertement que les privilèges de la noblesse ayant été abolis, il ne saurait être question de considérer comme toujours vivaces ceux du clergé. Il est clair que ce clergé dont on parle ne peut être que le clergé catholique !

Pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas de véritable clergé dans les autres religions et que la France n’est plus la fille ainée de l’Église… puisque les privilèges ont été abolis.

Ce raisonnement de serpent a le mérite de ne pas nier frontalement la position de fille ainée mais de la révoquer en droit par le biais d’un autre corps : celui de la noblesse. Ce faisant, ces messieurs nous donnent une petite leçon d’histoire en nous rappelant la hiérarchie sacrale qui présidait à l’ordre d’Ancien Régime dont le Roi était la clé de voute, véritable évêque du dehors puisque sacré avec un cérémonial tout à fait particulier. En outre on nous fait bien sentir que les « générations à venir » (lisez : les mentalités transformées par « eux » !) ne seront plus capables du tout de concevoir quelque confusion en ce domaine… La religion sera donc exclusivement l’apanage de la sphère privée. ET, cerise sur le gâteau, on nous annonce même, dans un délire prophétique luciférien, que bientôt les mots eux-mêmes ainsi que les rites n’auront plus aucun sens pour nos (futurs ?) contemporains. Très logique !

Pas de rite sans mot, véhicule de la pensée. Ainsi nous voyons par quel biais l’Église est mise sous le boisseau ; ce programme est déjà fort avancé si l’on se réfère, non seulement aux futures lois mortifères (« mariage » pour tous) mais surtout à l’invalidité radicale des rites conciliaires aussi bien que pour la plupart des sacrements que pour l’ordination des prêtres et le sacre des évêques.

Ainsi, nous dit-on très clairement, que ces mots et ces rites ne seront plus un danger (chez ces lucifériens de la Synagogue de Satan on croit au surnaturel) pour la … démocratie de demain (toujours à venir et toujours en marche, remarquez bien !) mais qu’au contraire la fameuse FRATERNITÉ y aura tout à gagner. Quel programme exaltant !

La réalisation du trinôme maçonnique requiert que soient accomplis les trois programmes : Liberté, Égalité et Fraternité. Tous trois nous relient à l’abjection décrite par Léon XIII.

Liberté : abjection de la destruction et du sacrilège (Révolution, Terreur)

Égalité : abjection de la subversion et de la corruption des mœurs et de la pensée

Fraternité : abjection du règne de la démo(n)cratie universelle et de l’apparition de l’Antéchrist.

Nous venons tout juste d’entrer dans le glorieux cycle de la Fraternité ! Serrez vos ceintures !

Il ne faut donc pas nous étonner d’entrer dans une ère proprement totalitaire où la fraternité obligatoire deviendra, avec ses modes de pensées et sa « mentalité » forgée dans les loges et la Synagogue, la règle de vie des habitants de cette planète qui n’auront plus qu’à accueillir comme leur Sauveur l’Antéchrist en personne.

À l’heure où nos clercs se répandent à loisir en complaintes logorrhéiques en tous genres sur les malheurs des temps et réclament à grands flots d’écrits et de sermons qu’on reconnaisse soit leurs pratiques traditionnelles, soit leurs œuvres pie, soit leurs oppositions farouches et fondées, à l’heure où chacun croit être fidèle à sa religion, à celle de son fondateur, à son « évêque », à telle ou telle chapelle, tel prêtre, tel ou tel gourou de pacotille ou non, à l’heure où les aveugles conducteurs d’aveugles n’ont jamais été aussi nombreux et quasi-invisibles dans ce qui nous reste d’Église, à l’heure où la volonté de puissance et de paraître des uns n’a d’égale que l’entêtement des autres à ressasser toujours les mêmes erreurs de jugement et de pensée, à l’heure où le traditionalisme n’a jamais été aussi proche d’un châtiment bien mérité, Léon XIII, d’heureuse et de malheureuse mémoire, et la Synagogue, nous donnent des pistes pour le véritable combat, sachant néanmoins qu’il sera gravement amputé de sa face surnaturelle, selon les saints décrets divins. Mais pour l’honneur et l’amour de ce Dieu qui s’est incarné pour nous, nous devons, quoiqu’il arrive continuer le bon combat sans pour autant tomber dans les pièges et les écueils si chers à une certaine « tradition ».

Ces pièges et ces écueils, de nombreux auteurs bien plus compétents que moi en ont parlé. Je ne leur ferai pas l’indélicatesse de les plagier maladroitement.

La Grande Apostasie nous enserre de plus en plus dans ses tentacules nauséabondes. Restons fermes dans la Foi ! Et n’oublions pas que la vraie bataille commence par celle des mots ! C’est « eux » qui nous le disent.

Jadis on mourrait pour une cause, un chef, un étendard ou une idée. Bientôt nous faudra-t-il peut-être accepter le Grand Sacrifice juste pour un mot !?

En toutes choses il nous faudra bien faire la Volonté de Dieu.

Merci de votre indulgente attention.


 

Extrait pris dans le blog de Jacques Attali : Laïciser l’État, enfin !

(Les soulignés et les couleurs sont de nous)

« Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes les Églises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par l’usage du mot “mariage” pour qualifier cette union.

Et cette querelle de mots révèle une ambiguïté de l’Histoire de France, qu’il est urgent de clarifier : depuis plus d’un siècle au moins les Églises ne doivent plus être maîtres des mots du droit ; elles sont en charge de la seule morale et pour leurs seuls fidèles. Le droit est laïc ; seule la morale est religieuse, pour ceux qui le désirent (…)

Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noël et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalaï Lama).

Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.

On rétorquera que la France est fille ainée de l’Église et que cela donne à celle-ci quelques privilèges. On aura pourtant du mal à convaincre les générations à venir que les privilèges de la noblesse aient été abolis et que ceux d’un clergé devraient rester toujours aussi vivaces.

La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21ème siècle, aurait tout à y gagner ».

(Source : le salon Beige)


 
 
Mise à jour du 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes

Un correspondant ami du CatholicaPedia Blog nous adresse le message suivant :

Chers amis, ce texte dont j’ignore l’auteur est absolument remarquable, et j’aurais aimé être capable de l’écrire ! Je me suis néanmoins permis d’en être l’humble correcteur, car je trouverais dommage que quelques fautes (de ponctuation notamment) ou des coquilles diverses en gênent la bonne lecture, comme ce fut le cas pour le linguiste professionnellement déformé que je suis. C’est pourquoi j’ai pris la liberté d’en faire une version très légèrement révisée (en pièce jointe). Il importe de diffuser cela le plus largement possible dans la « tradisphère » !!

 
Bien amicalement

 

Signé
 

 

 

Written by Pierre Legrand

février 10th, 2013 at 12:12 pm

Posted in Jacques Attali

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Le Vatican [de l’anti-pape Ratzinger] ouvert à des “droits civils” pour les couples gays

with one comment

Dans le courrier des Lecteurs nous recevons ce message :

Bonjour à tous,

Il serait bon de faire parvenir cet article à Mgr Fellay, qu’il soit au courant de la vraie nature de Vatican II et des intentions papales.

 

06/02/2013 11:09:31
Un nouvel article sur le blog www.brujitafr.fr

Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa. Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans…
Pour lire la suite cliquez ici

 

Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa.

 

Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans ambiguïté de l’Église au mariage gay.

 

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Le monde politique doit trouver des « solutions de droit privé » et aménager des « perspectives patrimoniales » pour les couples non mariés qui sont toujours plus nombreux et divers au point de former une véritable « archipel », a déclaré le « ministre » de la Famille du Saint-Siège, Mgr Vincenzo Paglia, dont les propos ont été rapportés mardi par le journal catholique Avvenire.

« Dans le cadre de l’actuel code civil et patrimonial, des solutions peuvent être trouvées dont il faut tenir compte, soit au plan patrimonial, soit pour faciliter les conditions de vie afin d’empêcher que des injustices frappent les plus faibles », a dit Mgr Paglia. « Qu’il y ait des droits individuels à garantir est évident », a-t-il ajouté.

Il répondait à des journalistes sur la position de l’Église face aux différentes formes de foyers – couples non mariés, gays ou non, divorcés remariés, mères célibataires notamment – devenues très courantes et que vivent de nombreux catholiques.

Une question brûlante pour le Vatican, alors que le parlement français est en train d’approuver la légalisation du mariage et de l’adoption par les couples gays, malgré l’opposition des chefs des principales religions de France. Le sujet préoccupe d’autant plus le Saint-Siège que des réformes sont discutées ou votées non seulement en Europe et aux États-Unis, mais aussi en Amérique Latine. Le sujet monte aussi en Asie.

Le pape lui-même a exprimé sa désapprobation, pour des raisons religieuses et « anthropologiques » au nom de la « loi naturelle ». Mgr Paglia, de la communauté de Sant’Egidio, dirige depuis l’an dernier l’important ministère de la Famille, et aborde cette problématique complexe avec un esprit et un vocabulaire plus ouverts et modernes que ses prédécesseurs.

Mgr Paglia a rappelé l’opposition totale à l’adoption par les couples gays : « l’Église, a-t-il expliqué, connaît le prix des fragilités familiales qui est surtout acquitté par les enfants (nés ou non), les personnes âgées, les malades. Des transformations, importantes même, de l’institution familiale ont eu lieu à différentes époques, mais jamais on n’avait abandonné son « génome », c’est-à-dire une institution formée par un homme, une femme et des enfants », a-t-il dénoncé.

Lundi, un autre prélat, Mgr Rino Fisichella, « ministre » de la Nouvelle évangélisation, avait souligné la nécessité de trouver des réponses à ces réalités sociétales : « le législateur doit apporter des réponses à certaines exigences qui auparavant ne se posaient pas ».

« Autre chose est d’imposer une loi comme en Espagne, en France au Portugal sans un minimum de débat », a-t-il distingué. Mgr Paglia s’est aussi opposé à toute forme de discrimination contre les homosexuels, notamment du Moyen-Orient et d’Afrique, où leur relation est parfois passible de la peine de mort : si « dans certains pays », l’homosexualité est considérée comme un « délit », « je voudrais que cela soit combattu ».

Les associations homosexuelles italiennes se sont montrées partagées. Le président de Gaynet, Franco Grillini, a relevé que « pour la première fois un haut prélat reconnaît qu’il y a aussi des droits des couples homosexuels et que, dans de nombreux pays, l’homosexualité est un délit ».

Malgré le ton bienveillant de Mgr Paglia, Flavio Romani, président d’Arcigay, relève le nouveau « non » de l »Église au mariage entre personnes de même sexe, alors même que cette réforme « engrange des voix favorables dans l’opinion publique ».

L’affirmation par ce prélat de Curie que des solutions civiles hors mariage doivent être trouvées pour ces formes d’union n’est pas révolutionnaire, et ne concerne pas seulement les couples gays, observe-t-on.

Le Vatican exprime sa reconnaissance d’une nécessaire protection de ces situations multiples, tout en maintenant que le mariage chrétien homme/femme, indissoluble et pour la vie, est la seule solution catholiquement conforme. Il continue d’appeler les catholiques à s’y engager.

Source : www.7sur7.be

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Autre message reçu :

Le « Mariage » vu par notre notre apostat.

Crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » – confirmé le 3 février 2013 au Palais Bourbon par C. Taubira.

Une analyse brève mais magistrale de notre ami sur le mot « MARIAGE »
utilisé pour désigner l’union de tout couple sans distinction de sexe, homo ou hétérosexuel (cf. l’intervention démentielle et manifestement satanique du 3 février 2013 de C. TAUBIRA, à Versailles, au Palais Bourbon).

Un coup monté ! – « une synagogue de Satan plutôt ! » : Apocalypse, 2 : 9 (et cf. 3 : 9) : les maîtres de la franc-maçonnerie.

 

Mais qui parle du crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » ? Pratiquement personne… même chez les prêtres… alors que le simple changement de mot nous aurait évité cette énorme manif manipulée par la Synagogue… Rendons à César-socialiste ce qui lui appartient et laissons les païens (homos ou non) s’ « UNIR » autant qu’ils le souhaitent devant M. le maire ! À Dieu seul le jugement et chacun sera rétribué selon ses œuvres.

Après tout, il y a une logique révolutionnaire intrinsèque à la profonde déchristianisation de nos pays européens et à l’éclipse de l’Église.

Souvenons-nous que rien n’arrive sans la permission de Dieu ! Il me semble qu’une immense part de nos bons « catholiques » sont en déni de cela… Nos socialistes ne font que se mettre à la remorque de cette « évolution »!…

Le divorce (maçonnique) et la contraception quasi obligatoire ont voilé pour longtemps le caractère sacré du mariage qui est avant tout un sacrement. Mais que sont devenus les sacrements de nos jours dans la secte ?

Une coquille vide…

Avez-vous remarqué la profonde aberration que recouvre l’expression « mariage pour tous » ? Nos sociétés laïcisées sont en train d’atteindre le point de non retour de la folie planifiée. Bien sûr cela est voulu en haut lieu… Il s’agit de restructurer entièrement la mentalité archaïque de l’homme en un homme « nouveau » (caricature diabolique de l’Homme Nouveau chrétien), celui qui a pris la place de Dieu en brandissant le « non serviam » de Lucifer ! La banalisation et la désacralisation du mot »mariage » nous montrent à l’évidence son origine préternaturelle…

Un sacrement en remplace un autre. Il y a une raison profonde à garder la coquille pour mieux faire passer la pilule car même les païens, même les « athées », même les homosexuels ont besoin de sacré ! C’est dans la nature profonde de l’homme. Les révolutionnaires ont compris cela depuis bien longtemps…

Le sacrement républicain du « mariage pour tous » viendra tout naturellement remplacer le vieux concept catholique et cette sécularisation gardera ce qui dans la coquille vide garde au plus profond des mentalités un caractère sacré ! L’emploi indifférencié (ou presque !) des mots union ou mariage permet, subliminalement, de contenter toutes les sensibilités (!) dans leur approche personnelle de la notion (revisitée) du sacré.

La nature profonde d’une manifestation extérieure (de rue) étant toujours basée sur la force du nombre, il y a des affinités profondes entre ce genre d’action et la religion démocratique que même le nombre ne réussit pas toujours à impressionner ! Là encore, les forces d’En-Bas y trouveront toujours leur compte, sans compter sur la vulgarité qui est la marque presqu’obligatoire de tout phénomène de groupe et a fortiori de foule… Je pense particulièrement à tous ces enfants entraînés dans ce marasme humain…. Ce qui tend encore à prouver qu’il n’y a plus d’innocence préservée même au sein des « catholiques ».

Vous allez me trouver sans doute bien sévère mais je ne vois pas d’autre analyse possible pour le temps présent.