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Vatican d’Eux et la « Miséricorde »…

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afp

Actualités

L’Église [la secte conciliaire] envisage un pardon exceptionnel pour les croyantes ayant avorté

L'antipape François

AFP / ANDREAS SOLARO
papeFrançois salue la foule en arrivant à une audience, le 8 mai 2015 au Vatican

Les femmes ayant avorté et les personnes qui les ont aidées pourront être absoutes à l’occasion du prochain « Jubilé de la miséricorde », selon une initiative de papeFrançois qui n’altère en rien la condamnation sans appel de cet acte au sein de l’Église. [La secte conciliaire]

Selon le droit canon de l’Église catholique [et de la secte conciliaire], l’avortement est une faute particulièrement grave punie d’excommunication automatique, à moins qu’il n’ait eu lieu sous la contrainte.

Mais l’antipape argentin, qui le qualifie d’« horreur », a montré à plusieurs reprises qu’il était sensible au sort individuel des millions de femmes, dont de nombreuses catholiques [conciliaires], qui interrompent leur grossesse chaque année.

Alors que le Jubilé extraordinaire, prévu de décembre 2015 à novembre 2016, est une occasion pour les catholiques [conciliaires] d’obtenir le pardon de leurs péchés, l’archevêque italien Rino Fisichella, coordinateur du Jubilé, a révélé ces derniers jours à l’agence italienne Ansa que l’avortement en ferait partie.

Pour cette « Année sainte », des milliers de prêtres [laïcs déguisés en prêtres] seront envoyés comme « missionnaires » pour apporter la miséricorde aux gens dans les endroits les plus reculés et leur donner le sacrement de la « réconciliation », la pénitence exprimée dans la confession.

« Parmi les possibilités de pardon accordées au missionnaires de la miséricorde, il y aura aussi l’avortement », a déclaré Mgr Fisichella.

Les évêques [des laïcs déguisés en évêques] peuvent déjà autoriser certains ou tous les prêtres de leur diocèse à pardonner cette faute, à des moments particuliers des temps liturgiques comme l’Avent (avant Noël) ou le Carême (avant Pâques), ou des événements comme en ce moment dans le diocèse de Turin à l’occasion de l’ostension du Saint-Suaire, a rappelé le cardinal.

Ce pardon pourra être accordé aux femmes ayant avorté, mais aussi aux médecins ou à toute personne qui les aura aidées. À condition évidemment d’exprimer un « vrai repentir ».

— Malentendus médiatiques —

« L’avortement reste un péché, et l’antipape n’a pas décidé de l’abroger », a tout de suite rappelé Mgr Valasio De Paolis, un cardinal conservateur redoutant tout malentendu dans les médias.

« Il est normal, à l’occasion d’un Jubilé, qui plus est sur la miséricorde, que l’Église [la secte conciliaire] (…) lève tous les obstacles pour permettre l’absolution d’un péché très grave comme l’avortement », a-t-il expliqué au journal La Nazione.

François en train de recevoir des représentantes du « Movimento per la Vita » (Mouvement pour la Vie) italien

afp.com / OSSERVATORE ROMANO / -
Photo diffusée par le bureau de presse du Vatican montrant papeFrançois en train de recevoir des représentantes du « Movimento per la Vita » (Mouvement pour la Vie) italien, le 11 avril 2014

Dans le cadre de ce Jubilé, le “pontife” argentin entend multiplier les initiatives concrètes pour toucher le plus grand nombre.

Ainsi, plutôt que d’obliger chacun à venir franchir à Rome les « portes saintes » des quatre grandes basilique pour obtenir le pardon de ses péchés, il a demandé que les fidèles puissent aussi plus simplement franchir une « porte sainte » dans leur cathédrale.

La question de l’avortement est délicate pour l’Église [la secte conciliaire], souvent accusée d’insensibilité vis-à-vis des filles et des femmes violées, en particulier dans les périodes de conflit. Comme ses prédécesseurs, papeFrançois condamne clairement l’avortement. Mais il prononce rarement le mot et préfère dénoncer régulièrement la « culture du déchet ».

En 2009, le Vatican avait soutenu l’archevêque de Recife, au Brésil, qui avait excommunié une mère et des médecins ayant fait avorter une fillette de neuf ans, violée par son beau-père, en estimant que le viol était « moins grave que l’avortement ». Mais de nombreuses voix critiques s’étaient élevées, y compris dans les plus hautes sphères de l’Église [la secte conciliaire].

François Ø insiste lui-même sur la nécessité de trouver des solutions plus justes, et a récemment parlé à des évêques sud-africains des « profondes blessures morales et physiques » endurées par de nombreuses femmes.

En septembre 2013, dans une interview à la revue jésuite Civilta Cattolica, le “pontife” argentin avait cité l’exemple d’une femme qu’il connaissait : « Elle avait subi l’échec de son mariage pendant lequel elle avait avorté : elle s’est ensuite remariée et elle vit à présent sereine avec cinq enfants. L’avortement lui pèse énormément et elle est sincèrement repentie. Elle aimerait aller plus loin dans la vie chrétienne. Que fait le confesseur ? ».

 

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Commentaire reçu par un ami lecteur :

jesus-faustineComme vous le savez, c’est Wojtyla qui a promu la fausse voyante Marie-Faustine Kowalska, car cela mettait en valeur son diocèse de Cracovie et la fausse doctrine conciliaire, démarquée du luthéranisme. Il l’a « canonisée » 62 ans après sa mort, en 2000. Les progressistes ont « besoin » d’âmes privilégiées pour justifier leur imposture. Or les fausses voyantes ou stigmatisées se bousculent au portillon. Urs von Balthasar, le maître de Ratzinger, avait son Adrienne von Speyr, qui trouvait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus infantile et pitoyable, Roncalli et Montini ont profité à plein de Marthe Robin, la prétendue inédique qui se levait la nuit pour manger et faire ses besoins, fondatrice des Foyers de charité charismatiques, puissant soutien des réformes de Vaticand’Eux, mais aussi de l’Homme Nouveau, de Marcel Clément et d’une frange importante de « traditionalistes », et dont les retraites, soutenues par Mgr Pic et une partie de l’épiscopat, ont beaucoup nui à l’action des retraites de Chabeuil, à quelques kilomètres de là, sous la protection du même Mgr Pic du vivant du R.P. Vallet, mais combattues par l’épiscopat français dès le début.

C’est cette fausse voyante qui a réclamé la fête de la Miséricorde à la place du dimanche in albis (ou Quasimodo), alors qu’il y a déjà le dimanche suivant, fête du Bon Pasteur, dont l’introït commence précisément par Misericordia. À noter que Pie XII avait fait étudier ce cas par le Saint-Office, dirigé par Ottaviani, qui a fait condamner tout cela. Mais Pie XII était mort quelques mois avant (mystérieusement). Il s’agit d’une fausse doctrine de la miséricorde où Dieu pardonne aux pécheurs endurcis non repentants, sans qu’ils aient à changer de vie. Selon cette Marie-Faustine, Dieu couvre les péchés du manteau de sa miséricorde, il ne purifie pas l’âme du pécheur. Elle fait aussi prier Dieu « qu »il éteigne le feu du Purgatoire », qui, comme celui de l’enfer (et toujours selon les confidences reçues du Christ), est purement spirituel et non matériel. Tout cela est bien luthérien.

Cf. CatholicaPedia.

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Quelques articles relatifs à évènement :

http://paroissiens-progressiste.over-blog.com/2015/05/le-pape-francois-envoie-des-missionnaires-de-la-misericorde-pour-pardonner-aux-femmes-qui-ont-avorte.html

http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-donne-le-coup-d-envoi-de-l-annee-de-la-misericorde-11-04-2015-62106_16.php

http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/04/13/le-pape-francois-cree-les-missionnaires-de-la-misericorde-5602560.html

 

Bonne lecture, Prenez garde de tomber !

 

 

Vatican d’Eux : ROME fait feu de tout bois… Après le « mariage des prêtres », « la question des divorcés remariés »…

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Logo La VieLa Vie conciliaire nous apprend que la question de « l’accueil des divorcés remariés » était aussi une préoccupation majeure de Bergo(go)glio papeFrançois :

Allons-y !

ROME fait feu de tout bois…

Nouvelle ouverture sur la question des divorcés remariés ?

Aymeric Christensen (ndlr du CatholicaPedia : Le langage est 100% conciliaire)
Créé le 17/09/2013 / modifié le 17/09/2013 à 11h59

pape-François © Servizio Fotografico OR/CPP/CIRIC

Lundi 16 septembre, les 1200 prêtres du diocèse de Rome avaient rendez-vous avec leur évêque, qui se trouve être le pape, à la basilique Saint-Jean-de-Latran. Cette rencontre devait être diffusée en direct par les médias du Vatican, mais elle s’est finalement tenue en privé (Qu’ont-ils à cacher ???), à la demande des prêtres (tenue blanche fermée ?). Différents médias, de Radio Vatican à l’agence I.Media (reprise par l’Apic), ont cependant pu recueillir quelques-unes des déclarations fortes de François au clergé romain.

Le pape s’est ainsi exprimé longuement sur la « fatigue du cœur » éprouvée par certains prêtres (mariés ? non-mariés ? divorcés ? remariés ? pédérastes ? homosexuels ? incompris ? etc. etc. etc.) – mentionnant notamment une lettre reçue quelques jours plus tôt. Mais l’échange s’est concentré sur cinq questions posées par l’assistance, qui ont permis au pape d’aborder différents thèmes et problèmes pastoraux rencontrés au quotidien par le clergé romain, mais beaucoup plus généralement par l’Église catholique (conciliaire bien sûre !) toute entière.

C’est ainsi qu’il a abordé largement la question de l’accueil des divorcés remariés. Cette problématique, très souvent évoquée dans l’Église (église Conciliaire !), pose de nombreuses difficultés dans les diocèses et les paroisses avec l’augmentation ces dernières décennies (comme par hasard ! cinq décennies…) du nombre de divorces, y compris chez les croyants. En effet, le mariage étant chez les catholiques un sacrement indissoluble (c’est pas tout de le dire…), ceux qui se séparent et se remarient se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus recevoir les sacrements – notamment la communion – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (reconnaissance qui ne peut aboutir qu’après des démarches généralement longues de plusieurs années). Des voix s’élèvent régulièrement pour demander un assouplissement des règles à leur égard, soulignant la souffrance de ces fidèles qui le ressentent parfois comme une mise au ban de la communauté chrétienne.

Ce « sérieux problème », le pape semble tout disposé à s’en saisir. Soulignant que son prédécesseur, Benoît XVI, avait déjà cette question « à cœur », François a rappelé le fait qu’il ne pouvait pas être « réduit seulement au fait de recevoir ou non la communion. Car celui qui pose le problème en ces termes n’a pas compris quel est le vrai problème ». Ces précautions prises, le pape a néanmoins reconnu que « l’Église (église Conciliaire !) doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie (???), dans la justice » pour ces reconnaissances, aux démarches administratives très lourdes et pas toujours accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les entreprendre dans les villes où se trouvent les tribunaux compétents en la matière.

Pour montrer sa volonté de faire avancer la réflexion, le pape François a rappelé que la commission de huit cardinaux qui doit se réunir au tout début du mois d’octobre afin de travailler à la réforme de la Curie travaillera également sur ce sujet, comme il l’avait déjà annoncé dans l’avion qui le ramenait du Brésil à l’issue des Journées Mondiales de la Jeunesse. Le pape devrait également convoquer un synode sur la famille, durant lequel le thème ne pourrait évidemment pas être éludé.

Qu’en sera-t-il véritablement ? Il est encore trop tôt pour savoir si ces déclarations, fortes mais dépourvues d’avancées concrètes, constituent une véritable ouverture et si le problème des divorcés remariés trouvera réellement une solution dans les prochaines années. Il est en revanche évident que le pape se préoccupe véritablement de cette « périphérie existentielle », selon sa formule phare qu’il a de nouveau utilisée pour rappeler l’importance pour l’Église (église Conciliaire !) d’aller au devant des personnes qui se sentent en marge. Voici ce qu’il en disait fin juillet , à son retour de Rio de Janeiro : « On doit regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Entre parenthèses, les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent ce qu’ils appellent la théologie de l’économie (!!!) et offrent une deuxième possibilité. Je crois que ce problème doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. (…) On se marie sans maturité, sans s’apercevoir que c’est pour toute la vie ou parce que, socialement, l’on doit se marier. Cela entre dans la pastorale du mariage, comme le problème judiciaire de la nullité des mariages ».

C’est la vie quotidienne au Vatican depuis le début du nouveau pontificat : le pape a une visite, une rencontre, une audience prévue dans son agenda, sans enjeu particulier, et en profite pour lancer en quelques mots un sujet brûlant, beaucoup plus large que le cadre de sa rencontre, qui donne soudain un regain d’intérêt à cet événement a priori mineur. Rien que la semaine dernière, c’était par exemple le cas de ses déclarations sur les couvents vides qui devraient être ouverts « pour les réfugiés », ou encore de la lettre-surprise aux non-croyants publiée dans La Repubblica . Coups de « com » ou simplicité de ces petites sorties que les Argentins connaissaient bien chez l’archevêque de Buenos Aires et avaient même surnommées « las bergolladas » (du nom du pape, Jorge Mario Bergoglio) ? Notre confrère Jean Mercier s’est penché, dans son blog Paposcopie, sur ce phénomène nouveau, qui, selon lui, ne serait pas sans risques.

La rencontre d’hier a en tout cas été l’occasion pour le pape de dire également son optimisme. « L’Église (église Conciliaire !) ne s’écroule pas, a-t-il lancé aux prêtres de son diocèse (Y’a pas l’feu dans la maison… Eux font tout pour la détruire ! mais Ber-gogo-glio veut pas le dire…). L’Église (église Conciliaire !) ne s’est jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui (!!! kenzosmileys), c’est un beau moment pour l’Église (église Conciliaire !), il suffit d’en lire l’histoire. » (Au voleur !!! kenzosmileys C’est pas la leur !!!)

Soulignant encore que « la sainteté est plus grande que les scandales », il a encouragé les paroisses à faire preuve d’une « créativité courageuse », même si celle-ci doit générer des réticences de la part de certains fidèles, pour annoncer le Christ et l’Évangile au plus grand nombre. (… !)

 

Pagliaccio-Francesco (Clown-François)

Source : La Vie.fr http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/nouvelle-ouverture-sur-la-question-des-divorces-remaries-17-09-2013-44097_16.php