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« Ab Maria » toujours !…

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Interventions victorieuses de Marie dans la vie de l’Église

 

par le Cardinal Alfredo Ottaviani

Cardinal Alfredo Ottaviani

 

Au Congrès Marial qui s’est tenu à Lourdes du 11 au 17 septembre 1958, l’intervention du cardinal Alfredo Ottaviani fut particulièrement remarquable. Sa péroraison a pris la mesure de la gravité de l’heure, à la veille de la mort de Pie XII, à la veille du référendum de France qui appelait tous les électeurs à ratifier l’apostasie nationale par le vote d’une constitution qui renie Jésus-Christ, à la veille de l’insolent triomphe du modernisme résurgent. Nous ne pouvons que faire nôtre ce filial appel à la Très Sainte Vierge Marie, et l’invincible espérance qu’il renferme.

 


 

Blason du cardinal Alfredo Ottaviani

 

Saint Jean l’Évangéliste conclut son récit du miracle de Cana par cette puissante expression : « Et crediderunt in eum discipuli eius : ses disciples crurent en lui » (Jo. II, 11). Ce ne fut donc pas au moment de leur vocation, mais c’est à cet instant qu’ils commencèrent à croire : leur foi naquit à Cana.

Les noces de Cana par Véronèse, vers 1563 - Musée du Louvre

Les noces de Cana par Véronèse, vers 1563

 

Permettez-moi de mettre en lumière un point particulier. À la Vierge qui insistait et ne se lassait pas d’insister, Notre-Seigneur justifie son refus par un décret divin, une disposition de la divine providence : « Mon heure n’est pas encore venue : Nondum venit hora mea » (Jo. II, 4). Elle n’est pas encore venue, l’heure fixée par le Père pour le premier prodige de son fils, pour allumer la foi au cœur des disciples, pour inaugurer au grand jour l’ère nouvelle du nouveau royaume et de la nouvelle époque, l’âge, si l’on peut dire, de l’éternel dans le temps, du divin dans l’humain. Jusqu’ici ce n’est que dans le secret et l’intimité que s’était ouverte cette nouvelle période de l’histoire, quand « le Verbe s’était fait chair ». C’est donc par Marie que furent obtenus les premiers triomphes de la foi, cette foi grâce à laquelle l’homme devient fils de Dieu.

Il existait donc une heure fixée par l’éternel conseil. Mais cette heure, Dieu avait voulu qu’elle fût anticipée par l’intervention de Marie.

Cette influence de la prière de Marie sur la Toute-Puissance divine ne nous surprend pas, mes Frères. Son Jésus n’a-t-il pas placé dans les profondeurs de l’humilité le sommet de toute grandeur possible pour la créature humaine ?

Ces considérations le prouvent : ce n’est pas par hasard que fut présente à Cana – et de quelle présence – Marie, qui a donné Jésus aux hommes. Ce ne fut pas par hasard non plus qu’elle fut présente au jour de la Pentecôte. Cette humble femme, la plus humble de toutes les femmes, nous a donné Jésus et elle continue de nous le donner au cours de l’histoire. Car elle est, en quelque façon, l’image, le type, le symbole et le modèle de l’Église, vierge et mère elle aussi, qui engendre Jésus dans les cœurs des hommes. Dans l’histoire de l’Église, on peut retrouver ce qui s’est passé dans la vie terrestre de Jésus. Marie a été sensiblement, visiblement présente aux heures les plus angoissées et les plus sombres de la foi, comme elle a été toujours l’aube lumineuse des jours de grands triomphes.

Marie ne cesse pas d’être présente et agissante dans cette Pentecôte continuée qu’est le gouvernement spirituel des âmes et l’œuvre du Magistère. Je puis vous le garantir, mes chers Frères, nulle part ailleurs Marie n’est présente comme à Rome, dans cette Rome auguste, qui met sa gloire dans l’humble service de tout l’univers, dans cette Rome qui vit pour tous ses frères les hommes, et ne connaît pas d’autre mission, d’autre salut, que d’être établie pour les autres : « Pro hominibus constituitur » (Heb. V, 1).

Ma vie tout entière, depuis les premières heures de mon sacerdoce, s’est passée dans l’humble service de ce gouvernement central et universel de l’Église. J’ose donc témoigner ici que la présence de la Vierge nous donne l’assurance de travailler dans l’Église et pour l’Église avec le Christ Jésus.

À cause de cette présence de Marie, au cours des siècles, les victoires, les lauriers, la gloire des triomphes obtenus par l’Église, souvent Rome les a attribués à Marie, à son intercession toute-puissante : « Terribilis ut castrorum acies ordinata : Terrible comme une armée rangée en bataille ». Avec Rome, l’Église tout entière s’est complue à orner de pierres précieuses la couronne contemplée par saint Jean sur son front : « In capite eius corona stellarum : Sur sa tête, une couronne d’étoiles » (Ap. XII, 1).

Permettez-moi d’évoquer, comme à vol d’oiseau, sans insister plus du nécessaire, quelques-unes de ces victorieuses interventions de Marie dans la vie de l’Église. Je parle à des âmes chrétiennes qui n’ignorent pas les étapes parcourues par la vérité dans sa marche à travers le monde, étapes qui furent autant de stations d’un douloureux chemin-de-croix. Elles savent comment Jésus a passé sa vie terrestre ; elles ont conscience de sa vie dans le secret de leur cœur : elles ont appris comment il a vécu au cours des siècles dans son Église.

 

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13 Octobre 1917, le soleil a dansé sur Fátima

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Il y a quatre vingt seize ans, le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d’environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l’apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.

Alors que Notre-Dame du Rosaire s’élève vers le ciel, la pluie s’arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s’approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.

Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l’air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer ; il s’arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu’à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l’observatoire astronomique n’a rien relevé de particulier à ce moment-là.

LES <abbr>TROIS</abbr> <abbr>PETITS</abbr> <abbr>PASTOUREAUX</abbr>

Pour faire connaître son message, la très sainte Vierge a choisit un petit bourg retiré, loin de l'agitation des grandes villes : Fátima, au Portugal, où Elle apparut sept fois à 3 petits enfants : Jacinthe, François et Lucie.

Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.

Journal de Fátima

 

Le pape Pie XII témoin du même phénomène, en 1950

Pie XII vit en 1950 le même phénomène
qui s’était vérifié en octobre 1917, à Fátima

Pie <abbr>XII</abbr>

« J’ai vu » le miracle du soleil « ceci est la pure vérité »

 

En 1950, peu avant de proclamer le dogme de l’Assomption, Pie XII, alors qu’il se promenait dans les jardins du Vatican assista plusieurs fois au même phénomène qui s’était vérifié en octobre 1917 au terme des apparitions de Fátima, et il le considéra comme une confirmation céleste de ce qu’il était en train d’accomplir.
Une circonstance jusqu’à présent connue uniquement grâce au témoignage indirect du cardinal Federico Tedeschini qui en parla pendant une homélie.
Aujourd’hui, un document exceptionnel et inédit sur cette vision, conservé par la famille du Pontife, émerge des Archives privées Pacelli : une note manuscrite de Pie XII lui-même, écrite au crayon de papier au verso d’une feuille dactylographiée, dans les derniers temps de sa vie, où, à la première personne le Pape relate ce qui lui est arrivé. La note sera exposée en novembre prochain lors de l’exposition vaticane dédié à Pape Pie XII pour le cinquantième anniversaire de sa mort. Le compte-rendu est sec, de style presque notarial, sans nulle concession au sensationalisme.

« C’était le 30 octobre 1950 », avant-veille du jour de la proclamation solennelle de l’Assomption, explique Pie XII. Le Pape était donc sur le point de proclamer comme dogme de la foi catholique l’Assomption corporelle au ciel de la Sainte-Vierge à l’instant de sa mort, et il le faisait après avoir consulté l’épiscopat mondial, unanimement d’accord : seulement six réponses sur 1181 manifestaient quelque réserve.
Vers 16 heures, il faisait « l’habituelle promenade dans le jardin du Vatican, en lisant et en étudiant ».
Le Pape Pacelli se souvient que, tandis qu’il montait de la place de la Madone de Lourdes « vers le sommet de la colline, dans l’allée de droite qui longe la muraille d’enceinte », il leva les yeux de ses feuilles : « Je fus frappé par un phénomène, que je n’avais jamais vu jusqu’alors. Le soleil, qui était encore assez haut, apparaissait comme un globe opaque jaunâtre, entouré tout autour d’un cercle lumineux », qui cependant n’empêchait en aucune façon de fixer le regard « sans en ressentir la moindre gêne. Une très légère nuée se trouvait devant ».
« Le globe opaque — poursuit Pie XII dans la note inédite — se mouvait à l’extérieur légèrement, en tournant, et en se déplaçant de gauche à droite et vice-versa. Mais dans l’intérieur du globe on voyait avec une grande clarté et sans interruption de très forts mouvements ».
Le Pape atteste avoir assisté au même phénomène le 31 octobre, et le 1er novembre, jour de la proclamation du dogme de l’Assomption, puis de nouveau le 8 novembre. « Ensuite plus rien ».
Il se rappelle aussi avoir cherché à « plusieurs reprises » dans les jours suivants, à la même heure et dans des conditions atmosphériques semblables, « à regarder le soleil pour voir si le même phénomène apparaissait, mais en vain ; je ne pus le fixer, pas même l’espace d’un instant, je restai immédiatement la vue éblouie ».

Dans les jours suivants Pie XII relate le fait « à quelques intimes et à un petit groupe de Cardinaux (peut-être quatre ou cinq), parmi lesquels le Cardinal Tedeschini ». Ce dernier, en octobre de l’année suivante, en 1951, doit se rendre à Fátima pour clore les célébrations de l’Année Sainte. Avant de partir il est reçu en audience et demande au Pape de pouvoir citer la vision dans son homélie.
« Je lui répondis : « Laissez, il ne faut pas ». Mais il insista — continue Pie XII dans le manuscrit — en soutenant l’opportunité de cette annonce, et alors, je lui expliquais quelques détails de l’événement ». « Ceci est, en termes brefs et simples — conclut Pape Pie XII — la pure vérité ».

« Pie XII était très persuadé de la réalité du phénomène extraordinaire, auquel il avait assisté bien quatre fois », déclara Sœur Pascalina Lehnert, la religieuse gouvernante de l’appartement papale. Ce qu’on nomme « le miracle du soleil » s’était déjà produit le 13 octobre 1917 à Fátima, au terme des apparitions aux trois bergers.

M. Avelino d’Almeida, journaliste laïque et non-croyant, envoyé par le quotidien O Seculo et témoin oculaire le raconte ainsi dans sa chronique : « Et on assiste alors à un spectacle unique, et en même temps incroyable pour qui en n’en a pas été témoin… On voit la foule immense se tourner vers les soleil débarassé de nuages, en plein jour. Le soleil rappelle un disque d’argent décoloré et il est possible de le regarder de face sans subir le moindre malaise. Il ne brûle pas, n’aveugle pas. On dirait une éclipse ».

Pie XII était très lié à Fátima : la première apparition aux trois bergers s’était en effet produite le 13 mai 1917, le jour-même où Pacelli était consacrés archevêque dans la chapelle Sixtine. Il est attesté que Pie XII et sœur Lucia Dos Santos, resteront toujours en contact, et le Pontife, dans la dernière année de sa vie, conservera le texte du troisième Secret de Fatima dans son appartement.

« Plusieurs fois — a déclaré la marquise Olga Nicolis de Robilant Alves Pereira de Melo, en témoignant au procès de béatification de Pacelli, je transmis des messages du Saint-Père pour Sœur Lucia et de cette dernière pour lui, mais comme j’avais promis de ne jamais rien révéler à qui que ce soit, je ne me sens pas autorisée à le faire maintenant ».

Andrea Tornielli,
Source : journal italien « Il Giornale.it » du 28 février 2008.

Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

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Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

« On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. » (Jérôme Bourbon.)

 

(…) Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d’abjections. (…) ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’Elle (l’Église) désire de plus sacré. (…) — Exorcisme de Léon XIII.

 


 
 

Il est manifeste que non seulement nous vivons et sommes au cœur de la Grande Apostasie, mais qu’en plus les fruits pervers du criminel aveuglement de la tradition dans son immense majorité consistent en ce formidable et cataclysmique déni de l’état dans lequel se trouve l’Épouse du Christ, déni qui appelle les plus grands et les plus effroyables châtiments qui n’épargneront personne pas même le tout petit carré (que je distingue du petit « reste » évoqué dans plusieurs prophéties) de ceux qui y voient clair et résistent – auront résisté – jusqu’au bout.

La cécité spirituelle, l’abrutissement des intelligences touchent tous les domaines, des plus terre à terre jusqu’aux plus sacrés et religieux. Cette décomposition générale du bon sens et du sensus fidei est la marque spécifique de la fin des temps des nations.

Il n’est pas du tout anodin que le mot « transfusion » soit employé par Léon XIII et qu’il s’accompagne des mots très ciblés de mental (qui renvoie à mentalité) et corruption par le cœur (qui renvoie non seulement au péché contre l’Esprit Saint mais aussi au règne infernal du psycho-affectif dominant au détriment de la « veritas est adæquatio intellectus et rei »). Il y a transfusion lorsque le sang d’un organisme est entièrement remplacé par celui d’un autre. Comme il s’agit ici dune transfusion au sens figuré ou plus exactement spirituel, il convient d’abord de changer de fond en comble les mentalités afin que l’organisme ne donne pas lieu à des phénomènes de rejet et que cette transfusion soit durable et définitive. Ne vous y trompez pas ! Ces opérations magiques et initiatiques commencent au sein d’une minuscule « élite » et se diffusent tout doucement ensuite au sein des peuples en suivant tout le parcours hiérarchique nécessaire à une si longue et sérieuse opération. Le rôle plus spécifique des loges consistera à adapter et peaufiner les ordres, consignes et slogans à l’usage du vulgaire en tenant compte non seulement des circonstances mais aussi de l’avancée des progrès dans la lente alchimie du Grand Œuvre pour changer les mentalités.

Pour avancer le travail dans la bonne direction (car il n’y a jamais de recul véritables, mais des reculades mineures et calculées), l’esprit maçonnique doit auparavant utiliser tous les leviers possibles qui vont rendre possible la « corruption par le cœur ». Ces leviers, au sein de notre société moderne apostate, sont innombrables : médias, politiques, faits divers, mode, musique, art, mœurs « libérées », éducation, traditions locales, nostalgie sociétale, etc… Tous ont en commun le fait qu’ils majorent et/ou exploitent systématiquement tout ce qu’il y a dans l’être humain d’irrationnel, d’affectif et de psychologique (d’où la multiplication des fameuses « cellules psychologiques »).

Et les traditionalistes, dans leur ensemble, n’échappent pas à cette « règle ». Je dirai même, qu’en raison de leur légitime « nostalgie » et défense d’un certain passé, ils sont bien plus encore exposés au « travail psycho-affectif » que d’autres couches de la population. C’est ainsi que le piège de l’aveuglement s’est refermé sur eux ! Le déni est un enfermement psychologique particulièrement sournois, car quasiment indétectable par ceux qui en souffrent et difficilement décelable par des observateurs plus ou moins extérieurs.

C’est donc par la corruption du cœur, celle qui touche et transforme alchimiquement les affects humains, que l’on atteint plus sûrement la sphère intellectuelle. Cette dernière sera attaquée, « transfusée » que dans la mesure où l’on aura préparé le terrain de l’affect. On ne peut changer les mentalités que si ce changement passe d’abord par le cœur ! L’homme, à l’image de Dieu, ne se résume pas à un corps ou à une intelligence. (Ni bête, ni ange !) Ce qui lui permet de correspondre au « divin incarné » c’est précisément le « passionnel » qui l’anime et fait le lien entre son âme et son intelligence et ses fonctions animales et vitales. Ainsi notre corps ne sera le « temple de l’Esprit Saint » que dans la mesure où nos passions – toujours désordonnées à cause du péché originel – seront à l’écoute harmonieuse et du corps et de l’âme (dont l’intelligence n’est qu’un attribut). Le Verbe Incarné nous donne le modèle parfait d’équilibre de ce vers quoi nous devons tendre jusqu’à notre dernier souffle. Lorsque nous sommes en état de grâce nous correspondons, même pour un très court instant, à ce que Dieu attend vraiment de nous. L’équilibre sera bien vite rompu dès que notre affect prend plus (ou moins !) de place qu’il ne doit dans notre vie spirituelle.

La « passion » en état de désordre entraîne toujours une sorte de déni. C’est à partir de ce dernier que l’on peut en déduire qu’il y a rupture d’équilibre soit chez autrui soit dans sa propre vie. Mais pour cela il faut faire une sérieuse introspection, un authentique examen de conscience. L’orgueil (intellectuel) et l’attachement (affectif) à des erreurs connues sont les principaux obstacles à cet examen. Le déclin programmé de la confession a également quasiment supprimé ou dévoyé ce salutaire exercice.

Tout s’enchaîne logiquement et l’on ne pourra corriger ses affects que si l’on se soumet à un examen rigoureux et que si l’on recherche d’abord quelles sont les vérités de foi intangibles que l’Église nous enseigne et nous a toujours enseigné. Pas celles de tel grand théologien, de tel évêque ou de tel « grand » chef de file ! Non ! Uniquement les vérités qui sont sûres à 100 pour cent et qui ont toujours été crues et enseignées partout et toujours dans l’Église.

Alors voyons pourquoi le déni des traditionalistes est un crime et un blasphème et pourquoi de par sa propre nature il requiert les plus grands châtiments. Et pourquoi nos ennemis de toujours s’appuient et se nourrissent de nos défaillances psycho-affectives pour mieux faire changer les mentalités et aboutir en fin de compte à l’ « homme nouveau » de la Kabbale.

Souvenons-nous toujours de l’affinité particulière qu’il y a entre l’affect et l’intellect. Vouloir déconnecter l’un de l’autre est une erreur anthropologique très grave. Erreur que ne font jamais nos ennemis… c’est-à-dire ceux qui veulent effacer toute trace de la civilisation chrétienne non seulement dans les têtes mais surtout dans les mœurs et les mentalités. La Synagogue, experte en psychologie, a compris que la « corde » qui nous relie plus sûrement à l’animal c’est précisément la « mentalité ». Il ne sert donc à rien de vouloir changer intellectuellement un homme si l’on ne transforme pas d’abord de fond en comble sa mentalité et tous les « réflexes » (proches de l’ « instinctif ») mentaux qui l’accompagnent.

Dans son exorcisme Léon XIII nous parle d’un « flot d’abjections ». Qu’est-ce au juste ? Et en quoi consiste-t-il ?

L’abjection c’est tout simplement ce que Dieu déteste le plus dans les fruits de l’abaissement que nous avons-nous-mêmes programmé en acceptant la corruption (et les corrupteurs !) et la transmutation (plus ou moins passive)  de nos mentalités. Les abjections dont parle le Pape sont des fruits que nous ne pouvons éviter car la ruine des intelligences et des mentalités mène de manière irrémédiable et quasiment irréversible à la corruption généralisée et donc à la production de fruits abjects car directement contraires à la Volonté de Dieu. Il est tout naturel que l’homme, à l’image de son créateur, soit en perpétuelle co-création. Lorsqu’il ne crée pas dans l’ordre du bien, il ne peut que s’adonner au mal dans l’ordre du non-être et du chaos.

Ainsi, l’homme, tiré du néant, produira des œuvres abjectes en raison de son affect dévoyé, de ses passions désordonnées et de sa mentalité tarée. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » a dit Notre-Seigneur, sous-entendu… rien faire de beau, de bon et de bien qui puisse être agréé par mon Père qui est dans les cieux… L’homme se glorifiera davantage de ses œuvres (mauvaises) qu’elles seront plus ou moins directement contraires à la Volonté de Dieu C’est ainsi ! Depuis la chute, nous sommes des rebelles-nés !

Toute « production » mauvaise, que ce soit dans l’ordre intellectuel ou l’ordre matériel ne mérite dans l’absolu qu’une seule chose : être aussitôt réduite à néant par le Tout-Puissant. L’Ancien Testament nous en montre quelques illustres exemples…

Sous la nouvelle loi, Dieu use la plupart du temps d’une (infinie) patience qui curieusement nous scandalise car nous avons tendance, sans nous en rendre compte, à faire avec Notre Père un coupable anthropomorphisme ! Là encore c’est ainsi ! mais « Qui est comme Dieu ? ».

Le Pape nous parle encore de « mains impies » et de désir sacré en ce qui concerne l’Église.

En effet les désirs les plus ardents, les plus intimes, les plus affectueux de Notre-Seigneur s’expriment non seulement par Sa parole mais aussi par Son Église, ses rites, ses sacrements et ses œuvres. C’est pourquoi l’on ne peut prétendre aimer pleinement N.S.J.C. sans aimer d’un même amour Son Épouse. Les quatre notes étant, a priori, un obstacle à toute dérive psycho-affective de la part des catholiques… Hélas ! Ce n’est plus le cas depuis que Notre Sainte Mère est éclipsée !

ET pourquoi est-elle éclipsée ? parce que des « mains impies » ont osé se porter à l’assaut de son dépôt sacré.

Dans un texte très révélateur, la Synagogue de Satan, nous donne à la fois une leçon de manipulation et prophétise l’abjection à venir (dont nous avons un bel exemple actuellement avec le « mariage » pour tous !)

Dans son blog, Jacques Attali, factotum doctrinaire des cercles mondialistes et judéo-maçonniques, annonce la couleur.

Après décryptage et analyse de texte, on retiendra sept niveaux principaux de la subversion de la pensée.

1/ la manipulation

2/ l’affirmation délictueuse

3/ l’affirmation péremptoire

4/ le glissement syntaxique

5/ le prophétisme menaçant et le cynisme œcuménique

6/ l’historisme païen et révolutionnaire

7/ l’eschatologie démoniaque

Dans ce texte il y a tout ou presque ! Tout ce qui a causé nos maux, tout ce qui nous menace, tout ce qui nous attend ! C’est un programme (presque) complet qui n’attend plus que d’être appliqué à la lettre et finalisé !

En l’état actuel des choses, des événements imminents et de l’état mental et intellectuel de nos contemporains et plus particulièrement des catholiques  traditionalistes, nous osons dire et affirmer, sans trop craindre de nous tromper, que ce plan, ce programme démoniaque ira sans doute jusqu’à sa consommation pour notre plus grand châtiment… et que rien ne pourra l’arrêter ! Pourquoi nous dira-t-on ? Parce qu’un tel programme, n’étant pas d’inspiration uniquement humaine, ne peut être contrecarré que par des moyens surnaturels de grande ampleur. Or ces moyens n’existent plus ! Ils sont neutralisés, de par la volonté de Dieu, à cause de l’éclipse généralisée de l’Église. C’est un châtiment. Et nous n’en mesurons pas encore toutes les implications pratiques et les désordres apocalyptiques qui s’en suivront, car nous vivons au jour le jour et avons perdu de vue le véritable sens de l’histoire et la vision que Dieu a de la marche en avant de l’humanité qu’il a créée par pur amour. L’absence de Dieu et de Sa Providence laisse à notre monde aucune échappatoire si ce n’est dans sa misérable quête en avant des signes  d’une « fin du monde » purement matérielle et si peu spirituelle. Mais revenons au blog de Jacques Attali.

1/ Attali et consorts sont des manipulateurs. Ils nous montrent toute leur perversité en dissimulant leur pensée et en occultant que ce sont eux les premiers qui ont pensé à dévoyer le mot « mariage » pour mieux le désacraliser et le resacraliser ensuite au profit du Très Bas pour lequel ils travaillent manifestement.

Ainsi, feignant de croire et de faire accroire que ce sont les autorités religieuses, et elles seules, qui ont été horrifiées par l’usage de ce mot « mariage », ils dévoilent ainsi à l’initié qui sont les véritables inventeurs de cette dérive sémantique sacrilège.

Leur cynisme n’a d’égal que la perversion de leur cœur. Ils opposent « droits et privilèges » liés à cette union et soi-disant étendus aux « couples » homosexuels (l’emploi du mot « couple » est à lui seul un intrus invisible, sorte de « réplicateur » implacable, introduit par une série de science-fiction américaine) au seul mot de mariage qu’ils distinguent subtilement de l’union devant le maire, car ces gens-là n’ignorent pas que ce mot s’accompagne obligatoirement d’une connotation réellement religieuse, le « mariage civil » n’étant que la première partie et/ou l’expression tronquée d’un usage uniquement religieux dès l’origine.

Dès l’apparition de la volonté gouvernementale de changer la loi, aucune bataille sémantique n’a été menée de front et collectivement par l’opposition (elle-même divisée) si ce n’est que par quelques individualités très isolées.

La victoire était déjà en germe dès le début ! Le mauvais exemple des autres pays ayant déjà accepté cette « révolution sémantique criminelle » empêchait en effet toute velléité d’opposition véritable. Les médias, véritables relais sataniques, ont admirablement joué le jeu, et très subtilement d’ailleurs, jouant de l’ambiguïté et employant tour à tour « mariage pour tous » « mariage gay » ou « union pour tous ! ».

Ne trouvez-vous pas étrange que, finalement, ce soit le mot « mariage » qui se soit imposé presque partout ? Et comme nous dit Attali, s’il donne les mêmes droits et privilèges que le mariage civil hétérosexuel… comment ne pas lui reconnaître ce droit au mot et le qualifier donc au même titre de « Mariage ». ET hop ! le tour est joué ! La manipulation a parfaitement réussie car toutes les conditions étaient requises pour qu’elle réussisse.

2/ Attali et consorts sont des délinquants de la pensée.

Pour eux cette querelle de mots (alors qu’il s’agit en fait d’un véritable crime sémantique aux implications gravissimes !) rend l’histoire ambigüe !! Rien de moins !

Et là nous disent-ils, il y a urgence. Les œuvres de ténèbres doivent toujours de faire dans l’urgence (du moins affirmée « pieusement ») car dans les faits il faut compter non seulement avec les tares nombreuses de l’humain mais aussi avec la Volonté de Dieu qui parfois contrarie tous ces beaux plans… lorsque les sociétés et les âmes cultivent encore quelques mérites…) ; et l’on sait que les initiés lucifériens qui œuvrent dans l’ombre n’ignorent pas qu’il leur faudra du temps… et même parfois beaucoup de temps. L’on m’objectera que tout s’accélère et que Notre-Seigneur a donné un temps compté à Lucifer pour détruire son Église. Certes. Mais encore une fois qui aurait l’audace et de préjuger de la patience, de la miséricorde de Dieu et de faire l’impasse sur les mérites et les souffrances cachées de quelques saints connus de Dieu seul ? Nous ne maîtriserons jamais ces paramètres ! grâce à Dieu !

3/ Attali et consorts affirment péremptoirement que seule la morale est religieuse ! en ajoutant subtilement « pour ceux qui le désirent » ! Ainsi les églises ne doivent plus être maître des mots du droit. Ils rappellent à tous ceux qui l’auraient oublié qu’ILS ont gagné à la Révolution et que ce sont eux les maîtres qui doivent dicter quelle est la source du droit et qui en doit être le maître. L’allusion à la séparation de l’Église et de l’État – victoire maçonnique et judaïque – est plus que claire même pour ceux qui n’ont pas de culture historique ! On voit mieux ainsi toutes les conséquences… à plus d’un siècle de distance !!!

Enchainement logique : Attali et consorts nous proclament que « le droit est laïc ». Nous le savions déjà mais nous n’en mesurions pas peut-être toutes les terribles conséquences. Nous devons porter notre regard encore plus loin qu’eux, car nous nous avons les paroles de la Vie éternelle. Resterions-nous en retrait de ces enfants de ténèbres ? Honte à nous !

Mais, me direz-vous, quels sont les fruits abjects (Léon XIII) de telles affirmations ? La réponse est sévère : la disparition de toute morale ! La morale, cantonnée à la sphère privée et/ou religieuse est une abomination, toujours condamnée par l’Église. C’est contraire à la nature même de l’homme pécheur que de prétendre lui imposer une morale (chrétienne) de cette manière là !

« Seule la morale est religieuse » nous dit Attali. Prenons garde de prendre toute la mesure de la malice intrinsèque de cette formule ! Apparemment ce bout de phrase affirmative ne nie pas l’existence ou la possibilité d’existence d’une « morale ». Réfléchissons. Si la seule morale est religieuse c’est qu’elle ne peut pas l’être ailleurs ou bien alors qu’elle ne s’appellera plus « morale », ce terme étant réservé à la sphère religieuse. Si donc elle n’a plus d’existence légale dans la sphère sociétale, hormis la sphère religieuse, c’est qu’elle n’existe plus en tant que morale mais en tant que quelque chose d’autre. Il faudra donc lui trouver un nouveau nom.

À moins que… la « morale laïque » devienne la nouvelle norme religieuse puisque, dans les deux cas, seuls ceux QUI LE DÉSIRENT, mettront ces morales en pratique ! En somme c’est la morale à la carte… ou l’absence totale de morale… la seule morale en acte restant celle de la police (peur du gendarme) et de la justice !

Mais Lucifer finit toujours par nous montrer un petit bout de sa queue !

4/ Par un glissement sémantique inouï, Attali et consorts, conçoivent la société laïque comme le rempart contre les « derniers restes » (curieuse expression qui nous en rappelle une autre…) et non plus comme le respect (supposé) de toutes les religions et expressions des morales. Nous voilà prévenus et saurons nous en souvenir !

La « connotation religieuse » des fêtes catholiques est encore tolérée… à condition d’adopter un nom laïque !!! La fureur diabolique de la Synagogue n’a plus de bornes !

Il lui faut éradiquer jusqu’aux noms de fêtes qui pourraient encore rappeler leur lointaine origine religieuse ! Ainsi les « derniers restes » ne gêneront plus personne pour l’érection de la super religion mondialiste de Lucifer !

L’avantage, dans ce torrent de boue infernale, c’est que ces tristes suppôts ne nous cachent plus guère leurs véritables intentions. Ils sentent la victoire finale si proche…

Quant au « choix » que l’on donne au citoyen lambda de choisir ses « fêtes » il sera bien entendu subordonné à ce que toutes les tendances religieuses bénéficient de ce choix, y compris les religions non chrétiennes (ce qui est inouï !) puisque ces initiés nous citent Kippour, Aïd et… l’anniversaire du Dalaï-Lama !!! Syncrétisme démoniaque…et cynisme œcuménique. Nous allons y revenir.

5 et 6/ Attali et consorts prophétisent. Et font appel à la mémoire révolutionnaire et païenne.

Pour mieux se prémunir d’une critique sommaire voire primaire, ils affirment que leurs propositions ne sont pas le résultat d’un « caprice » de laïc. Et là où ça devient intéressant c’est lorsqu’ils démentent une victoire sur le religieux puisqu’ils déclarent qu’elle ne pourrait être qu’illusoire… Donc pour ces sectaires l’avenir du monde est religieux et le sera. Reste à savoir de quelle religion ils seront les « sectataires » et les prophètes ! Nous, nous le savons !

Deuxième prophétie en filigrane : il se peut bien que les autres religions, dans leur bon droit (laïc !), ne réclament un jour le même traitement que pour les fêtes catholiques. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils seront plus nombreux que les catholiques. Vous pensez à une religion en particulier ? Rassurez-vous, moi aussi ! Voilà pourquoi ils nous parlent de Salut public, nous replongeant ainsi brutalement dans nos « racines » révolutionnaires. Quand on sait que le Comité du même nom a sur la conscience la plupart des crimes de la terreur…

Cette religion, à laquelle vous pensez, ne plaît guère aux cénacles mondialistes car elle est expansionniste et nataliste. C’est pourquoi César est en fin de compte invoqué afin qu’on lui rende ce qui lui revient : la direction de l’Empire et la sauvegarde de son temple initiatique, à savoir la sacro-sainte Laïcité !

Depuis deux siècles l’avancement du plan luciférien est inscrit sur le fronton de nos lieux officiels et même de certaines de nos églises ! Après la victoire de la LIBERTÉ (XIXe et moitié du XXème siècle), nous venons de connaître celle de l’ÉGALITÉ (qui va se conclure par le « mariage » pour tous !) et nous allons très prochainement entre dans la phase de la FRATERNITÉ. Souvenons-nous que pendant la révolution de 1789, ce mot de Fraternité était la plupart du temps accompagné de la formule « OU LA MORT ».

Ces rappels à l’historique révolutionnaire et au paganisme césarien ne sont pas innocents…

7/ Attali et consorts nous prédisent, avec une ironie toute luciférienne, un monde démo(n)cratique, une église sans prêtres et une « fraternité » agissante.

À ceux qui auraient encore la faiblesse de penser que la fille ainée de l’Église c’est la France, Attali et consorts rappellent vertement que les privilèges de la noblesse ayant été abolis, il ne saurait être question de considérer comme toujours vivaces ceux du clergé. Il est clair que ce clergé dont on parle ne peut être que le clergé catholique !

Pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas de véritable clergé dans les autres religions et que la France n’est plus la fille ainée de l’Église… puisque les privilèges ont été abolis.

Ce raisonnement de serpent a le mérite de ne pas nier frontalement la position de fille ainée mais de la révoquer en droit par le biais d’un autre corps : celui de la noblesse. Ce faisant, ces messieurs nous donnent une petite leçon d’histoire en nous rappelant la hiérarchie sacrale qui présidait à l’ordre d’Ancien Régime dont le Roi était la clé de voute, véritable évêque du dehors puisque sacré avec un cérémonial tout à fait particulier. En outre on nous fait bien sentir que les « générations à venir » (lisez : les mentalités transformées par « eux » !) ne seront plus capables du tout de concevoir quelque confusion en ce domaine… La religion sera donc exclusivement l’apanage de la sphère privée. ET, cerise sur le gâteau, on nous annonce même, dans un délire prophétique luciférien, que bientôt les mots eux-mêmes ainsi que les rites n’auront plus aucun sens pour nos (futurs ?) contemporains. Très logique !

Pas de rite sans mot, véhicule de la pensée. Ainsi nous voyons par quel biais l’Église est mise sous le boisseau ; ce programme est déjà fort avancé si l’on se réfère, non seulement aux futures lois mortifères (« mariage » pour tous) mais surtout à l’invalidité radicale des rites conciliaires aussi bien que pour la plupart des sacrements que pour l’ordination des prêtres et le sacre des évêques.

Ainsi, nous dit-on très clairement, que ces mots et ces rites ne seront plus un danger (chez ces lucifériens de la Synagogue de Satan on croit au surnaturel) pour la … démocratie de demain (toujours à venir et toujours en marche, remarquez bien !) mais qu’au contraire la fameuse FRATERNITÉ y aura tout à gagner. Quel programme exaltant !

La réalisation du trinôme maçonnique requiert que soient accomplis les trois programmes : Liberté, Égalité et Fraternité. Tous trois nous relient à l’abjection décrite par Léon XIII.

Liberté : abjection de la destruction et du sacrilège (Révolution, Terreur)

Égalité : abjection de la subversion et de la corruption des mœurs et de la pensée

Fraternité : abjection du règne de la démo(n)cratie universelle et de l’apparition de l’Antéchrist.

Nous venons tout juste d’entrer dans le glorieux cycle de la Fraternité ! Serrez vos ceintures !

Il ne faut donc pas nous étonner d’entrer dans une ère proprement totalitaire où la fraternité obligatoire deviendra, avec ses modes de pensées et sa « mentalité » forgée dans les loges et la Synagogue, la règle de vie des habitants de cette planète qui n’auront plus qu’à accueillir comme leur Sauveur l’Antéchrist en personne.

À l’heure où nos clercs se répandent à loisir en complaintes logorrhéiques en tous genres sur les malheurs des temps et réclament à grands flots d’écrits et de sermons qu’on reconnaisse soit leurs pratiques traditionnelles, soit leurs œuvres pie, soit leurs oppositions farouches et fondées, à l’heure où chacun croit être fidèle à sa religion, à celle de son fondateur, à son « évêque », à telle ou telle chapelle, tel prêtre, tel ou tel gourou de pacotille ou non, à l’heure où les aveugles conducteurs d’aveugles n’ont jamais été aussi nombreux et quasi-invisibles dans ce qui nous reste d’Église, à l’heure où la volonté de puissance et de paraître des uns n’a d’égale que l’entêtement des autres à ressasser toujours les mêmes erreurs de jugement et de pensée, à l’heure où le traditionalisme n’a jamais été aussi proche d’un châtiment bien mérité, Léon XIII, d’heureuse et de malheureuse mémoire, et la Synagogue, nous donnent des pistes pour le véritable combat, sachant néanmoins qu’il sera gravement amputé de sa face surnaturelle, selon les saints décrets divins. Mais pour l’honneur et l’amour de ce Dieu qui s’est incarné pour nous, nous devons, quoiqu’il arrive continuer le bon combat sans pour autant tomber dans les pièges et les écueils si chers à une certaine « tradition ».

Ces pièges et ces écueils, de nombreux auteurs bien plus compétents que moi en ont parlé. Je ne leur ferai pas l’indélicatesse de les plagier maladroitement.

La Grande Apostasie nous enserre de plus en plus dans ses tentacules nauséabondes. Restons fermes dans la Foi ! Et n’oublions pas que la vraie bataille commence par celle des mots ! C’est « eux » qui nous le disent.

Jadis on mourrait pour une cause, un chef, un étendard ou une idée. Bientôt nous faudra-t-il peut-être accepter le Grand Sacrifice juste pour un mot !?

En toutes choses il nous faudra bien faire la Volonté de Dieu.

Merci de votre indulgente attention.


 

Extrait pris dans le blog de Jacques Attali : Laïciser l’État, enfin !

(Les soulignés et les couleurs sont de nous)

« Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes les Églises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par l’usage du mot “mariage” pour qualifier cette union.

Et cette querelle de mots révèle une ambiguïté de l’Histoire de France, qu’il est urgent de clarifier : depuis plus d’un siècle au moins les Églises ne doivent plus être maîtres des mots du droit ; elles sont en charge de la seule morale et pour leurs seuls fidèles. Le droit est laïc ; seule la morale est religieuse, pour ceux qui le désirent (…)

Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noël et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalaï Lama).

Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.

On rétorquera que la France est fille ainée de l’Église et que cela donne à celle-ci quelques privilèges. On aura pourtant du mal à convaincre les générations à venir que les privilèges de la noblesse aient été abolis et que ceux d’un clergé devraient rester toujours aussi vivaces.

La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21ème siècle, aurait tout à y gagner ».

(Source : le salon Beige)


 
 
Mise à jour du 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes

Un correspondant ami du CatholicaPedia Blog nous adresse le message suivant :

Chers amis, ce texte dont j’ignore l’auteur est absolument remarquable, et j’aurais aimé être capable de l’écrire ! Je me suis néanmoins permis d’en être l’humble correcteur, car je trouverais dommage que quelques fautes (de ponctuation notamment) ou des coquilles diverses en gênent la bonne lecture, comme ce fut le cas pour le linguiste professionnellement déformé que je suis. C’est pourquoi j’ai pris la liberté d’en faire une version très légèrement révisée (en pièce jointe). Il importe de diffuser cela le plus largement possible dans la « tradisphère » !!

 
Bien amicalement

 

Signé
 

 

 

Written by Pierre Legrand

février 10th, 2013 at 12:12 pm

Posted in Jacques Attali

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L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les Rédemptoristes Transalpins l’ont réussi

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L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les rédemptoristes transalpins – ses anciens affiliés – l’ont réussi : au bout de quatre longues années, ils ont achevé de se brader à la secte conciliaire non catholique
 

Envoyé par Pietro (Canada), correspondant du réseau TRADITIO

 

Anthony Mary et Michael Mary, ressemblant aux Schismatiques Orthodoxes Orientaux
Ces Pseudo-Traditionalistes crachent à la Face de la Bienheureuse Vierge Marie
Le jour de la Fête de Son Assomption en Apostasiant la Foi Catholique
Et devenant Sectaires Conciliaires Protestants
Ces Traîtres à l’Église Catholique ont attendu Quatre Années pour entrer
dans la Maison de Benoît-Ratzinger
Seulement pour Recevoir le Pire Résultat Possible :
Devenir un Institut Novus Ordo, Soumis à l’Autorité du Neo-“Évêque” Local

 

Chers Pères de TRADITIO,

Le 15 août 2012, Michael Mary, Supérieur des rédemptoristes transalpins, groupe qui faisait naguère partie de la néo-FSSPX et se trouvait donc sous l’autorité de Bernie Fellay, a craché au visage de la Bienheureuse Vierge Marie le jour même de la fête de l’Assomption en achevant de brader sa congrégation à la secte conciliaire non catholique après quatre longues années. Annonçant de manière prophétique ce qui va arriver à la néo-FSSPX quand elle se sera bradée, Benoît-Ratzinger a interdit aux rédemptoristes de conserver ne serait-ce que leur ancienne dénomination et les a contraints d’en prendre une nouvelle : « Fils du Rédempteur ». On a dit que lorsque Fellay braderait la néo-FSSPX, celle-ci prendrait le nom de « Fraternité du Saint-Sauveur », allitération qui sonne ridiculement pour coller à sa désormais ridicule congrégation.

Avant que cette apostasie ne soit consommée, quelques moines placés sous les ordres de Michael Mary quittèrent leur ordre, dont le supérieur venait d’engager des négociations avec la Rome conciliaire ; ils firent montre ainsi de leur perspicacité, et les événements leur ont donné raison. Quant à ceux qui ont refusé sa petite rébellion, ils sont retournés se blottir dans le giron de Fellay, alors même que la néo-FSSPX prépare sa propre capitulation devant l’église Conciliaire du Meilleur des Mondes, au sein de laquelle tous les dieux sont égaux. « Quels fous que ces mortels ! »[1]

Michael Mary rêvait d’être un abbas nullius, littéralement un abbé de rien, et c’est exactement ce qu’il a obtenu de Benoît-Ratzinger et de sa Rome conciliaire : rien. Ni prélature universelle en vertu de ses « liturgies spéciales », comme les appelle la Rome conciliaire, autrement dit la messe « Motu Proprio » de 1962, qui n’est autre que le service semi-conciliaire de Vatican II ; ni institut « pontifical » (c’est-à-dire néo-papal). Tout ce qu’il a obtenu, c’est un institut de droit diocésain dans le diocèse conciliaire d’Aberdeen, en Écosse. Par conséquent, Michael Mary et sa troupe d’apostats se verront confiner strictement dans un désert septentrional balayé par les vents : Papa Stronsay, sur la Mer du Nord. Même là, pourtant, l’évêque conciliaire d’Aberdeen aura pleine autorité sur lui et sur ses pseudo-moines. Il n’y aura pas longtemps à attendre avant de les voir concélébrer la nouvelle “messe” pour pouvoir manger, conformément au Protocole n° 1411, toujours en vigueur, qui impose aux prêtres « indult » de célébrer le service conciliaire chaque fois que leur « évêque » le leur demande.

Les « Fils » ont aussi une maison sœur sur l’Île du Sud de Nouvelle-Zélande. Qui sait ce qui va arriver à celle-ci ? Ce que l’on sait, c’est qu’à partir de maintenant, chaque fois que les « Fils » voudront fonder un nouvel apostolat, ils devront en demander la permission à l’ordinaire conciliaire du lieu. Comme la Communion Anglicane Traditionnelle et l’Institut du Bon Pasteur, ils sont à présent absorbés corps et âme dans l’église Conciliaire et son Novus Ordo Missae. La seule note gaie de l’affaire est que l’apostat Michael Mary n’aura plus à se préoccuper de fonder ailleurs de nouveaux apostolats, car ses vocations vont se tarir, et son principal souci sera de savoir comment conserver les pseudo-moines qu’il compte encore dans son troupeau.

Bien entendu, tous ces imbéciles de pseudo-traditionalistes sautent de joie. Le cardinal Muller, nouveau chef de la Doctrine conciliaire de Benoît-Ratzinger, qui a déjà été surpris à tenir plusieurs propos hérétiques, doit se tenir les côtes en regardant exulter ses ennemis alors même qu’il est en train de leur serrer un nœud coulant autour du cou. Ces imbéciles de pseudo-traditionalistes n’ont pas besoin d’être traînés à l’échafaud : ils s’y précipitent, impatients de prouver combien ils tiennent à se suicider.

 

Réponse des Pères de TRADITIO

Si les pseudo-traditionalistes veulent savoir de quel programme s’inspirer pour détruire à coup sûr leurs congrégations en obtenant la « reconnaissance »  de la secte conciliaire non catholique, ils feraient bien de suivre l’exemple des « Fils du Rédempteur ». Lorsqu’on eut vent pour la première fois, en 2008, de la trahison de Michael Mary, les dons faits à son ordre diminuèrent immédiatement de plus de moitié. Aujourd’hui, ils ont encore baissé de moitié. Et les futurs dons destinés à soutenir son vestige d’ordre repeint aux couleurs conciliaires pourraient bien atteindre un étiage proche du zéro, car les vrais catholiques savent que ce serait un péché mortel pour eux de verser un seul penny aux représentants immoraux et non catholiques de la secte conciliaire hérétique.

Avis aux bons catholiques : ces apostats rebaptisés « Fils du Rédempteur » nous rappellent ce que saint Thomas More dit à Richard Rich, qui s’était parjuré et avait trahi le saint en l’acculant à la mort, dans le seul but de devenir Procureur d’Henry III pour le pays de Galles : « Richard, il ne sert à rien de perdre son âme pour gagner le monde… Et c’est encore plus inutile pour gagner le pays de Galles !… »

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120820

Traduction : CatholicaPedia.net

 


[1] NdT : Réplique tirée de la pièce de Shakespeare « Le Songe d’une Nuit d’Été » (A Midsummer Night’s Dream)