Mgr Williamson glorifie un membre des loges illuministes Anglicano-Rose+Croix
Mgr Williamson loue Thomas Stearns Eliot, membre de l’ordre hermétique de l’Aube dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn) et de la secte dionysiaque des Fils du Soleil (Children of the Sun)
L’ex(?)-Anglican, Mgr Williamson, l’évêque britannique « à la Rose » exclu de la F$$PX et maintenant évêque de la fausse néo-Résistance (à la f$$px) nous a donné la semaine dernière un “Commentaire Eleison” où il fait l’éloge du poète, dramaturge et critique littéraire américain naturalisé britannique T. S. Eliot… Cet admirateur de Charles Maurras, (il fut déçu par sa condamnation par Pie XI en 1926) qui reçut le prix Nobel de littérature en 1948, était aussi membre des loges illuministes Anglicano-Rose+Croix “Hermetic Order of the Golden Dawn” et “Children of the Sun”, secte dionysiaque à laquelle appartenaient les fils de l’élite de la Round Table britannique !!!
Dit-moi qui tu admire… je te dirai qui tu es !
Ça me rappelle l’histoire d’un Mgr Williamson « lui aussi infiltré Rose+Croix selon les tarés de Virgo Maria au prétexte qu’il y a une rose sur son blason et que c’est forcément l’emblème des rose-croix… » (dixit nos détracteurs !)
Voir à ce sujet les différents articles à ce sujet :
- De quel camp est Mgr Williamson ?
► http://wordpress.catholicapedia.net/de-quel-camp-est-mgr-williamson/
- Un blason épiscopal Rose+Croix pour Mgr. Williamson-‘Cunctator’ ? (VM n°430) :
- L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque, Monseigneur Williamson : un leurre
► http://www.virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm
- La « Golden Dawn » et l’occulto-mondialiste anglo-saxon (VM n°421) :
Le site des abbés anti-ralliéristes “Avec l’Immaculée” en ayant fait une bonne analyse, nous la reprenons ci-dessous :
“Commentaire Eleison n°406” : Mgr Williamson loue Thomas Stearns Eliot, membre de l’ordre hermétique de l’Aube dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn) et de la secte dionysiaque des Fils du Soleil (Children of the Sun)
Le Commentaire Eleison n°406 « Importance de la culture » recommandant l’étude de cet occultiste dangereux est une occasion de transmettre d’autres informations sur la Golden Dawn. Nous nommerons aussi d’autres célébrités du monde littéraire ou éducatif.
C’est aussi l’occasion de découvrir la thèse de Mgr Gaume sur la véritable culture catholique. La conception de la culture défendue par Mgr Gaume est aux antipodes de celle de Mgr Williamson. Nous avons choisi de suivre Mgr Gaume car ses idées sont pures, claires, pieuses, sans compromission, logiques.
Les catholiques sont par la grâce sanctifiante le temple de Dieu. Ils ne doivent donc pas se souiller au contact d’œuvres imprégnées de culture païenne ou encore pire, au contact d’œuvres gnostiques, c’est-à-dire sataniques.
À la fin de l’article, nous demandons à Mgr Williamson certaines actions concrètes, pour le bien des âmes.
DOM GUÉRANGER, MONSEIGNEUR GAUME, MÊME COMBAT
En ce vendredi de la quatrième semaine après Pâques, nous vous soumettons une bonne méditation avec ce texte de Dom Prosper Guéranger, OSB, qui démontre que ce moine, liturgiste, théologien et fondateur de Solesmes et Mgr Gaume ont mené le même combat…
Nous le dédicaçons tout spécialement à monsieur l’abbé Belmont !
(voir la Réponse aux attaques contre Mgr Gaume des ESR)
Dom Guéranger, Monseigneur Gaume, Même Combat
Vendredi de la quatrième semaine après Pâques
Béni soit notre Sauveur ressuscité qui nous a dit en ces jours : « Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ! » Grâce à Sa miséricorde, nous croyons et nous avons été régénérés dans le saint Baptême ; nous sommes donc dans la voie du salut. Il est vrai que la foi ne nous sauverait pas sans les œuvres ; mais les œuvres aussi sans la foi seraient incapables de nous mériter le salut. Avec quel transport ne devons-nous pas rendre grâces à Dieu qui a produit en nous par Sa grâce ce don inénarrable, premier gage de notre béatitude éternelle ! Avec quel soin ne devons-nous pas veiller à le conserver intact, à l’accroître par notre fidélité ! La foi a ses degrés, comme les autres vertus ; notre prière doit donc être souvent celle que les Apôtres adressèrent à Jésus : « Seigneur, augmentez en nous la foi » (Luc. XVII, 5).
Nous sommes appelés à vivre dans un siècle où la foi est diminuée chez la plupart de ceux qui croient : et c’est là l’un des plus grands dangers qui peuvent assaillir le chrétien en ce monde. Quand la foi est languissante, la charité ne peut que se refroidir. Jésus demande à Ses disciples s’ils pensent que, lors de Son dernier avènement, Il trouvera encore de la foi sur la terre (Luc. XVIII, 8). N’est-il pas à craindre qu’elle ne soit voisine de nous, cette époque où les cœurs seront comme paralysés par le manque de foi !
La foi procède de la volonté mue par l’Esprit-Saint. On croit, parce qu’on veut croire ; et c’est pour cette raison que le bonheur est dans la foi. L’aveugle à qui Jésus rendit la vue, exhorté par Lui à croire au Fils de Dieu, répond : « Quel est-Il ? afin que je croie en Lui » (Jean. IX, 36). Ainsi devons-nous être disposés en présence de l’objet de notre foi. Croire, afin de connaître ce que nous ne connaîtrions pas sans la foi ; alors Dieu se manifeste à notre pensée et à notre cœur.
Mais vous rencontrez des chrétiens qui se scandalisent des saintes hardiesses de la foi. Ils nous parlent sans cesse des droits de la raison ; ils accusent les fidèles de méconnaître sa dignité, son étendue, son origine divine. Que les fidèles se hâtent donc de leur répondre : « Nous n’avons garde de nier la raison ; l’Église nous fait un devoir de reconnaître l’existence d’une lumière naturelle en nous ; mais en même temps elle nous enseigne que cette lumière, déjà obscurcie par l’effet de la chute originelle, serait incapable, fût-elle même demeurée dans son intégrité, de découvrir par ses seules forces la fin à laquelle l’homme est appelé, et les moyens d’y parvenir. La foi seule peut établir l’homme dans les conditions de la destinée sublime à laquelle la divine bonté l’a appelé ».
D’autres se persuadent qu’il existe pour le chrétien parvenu à l’âge du développement de la raison, une sorte de liberté de suspendre l’exercice de la foi, afin d’examiner s’il est raisonnable de continuer à croire. Combien font naufrage contre l’écueil que leur présente ce coupable préjugé ! La sainte Église cependant enseigne depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, et continuera d’enseigner jusqu’à la fin des siècles, que l’enfant qui a reçu le saint Baptême a reçu en même temps la foi infuse dans son âme, qu’il est pour jamais membre de Jésus-Christ et enfant de Son Église ; et que si, à l’âge de raison, la foi est combattue en lui par le doute, il reçoit la grâce pour anéantir le doute par la foi, et risquerait son salut en suspendant sa croyance. Non assurément que l’Église lui interdise de confirmer sa foi par la science ; loin de là ; car alors il ne cesse pas de croire. C’est « la foi qui cherche l’intelligence », selon la belle parole du grand saint Anselme, et pour récompense elle la trouve.
On en rencontre d’autres qui admettent qu’au sein même de la société chrétienne, il peut exister des philosophes, c’est-à-dire des hommes étrangers à la foi, professant sur Dieu et sur Sa créature un enseignement où la parole révélée n’est pour rien, une morale dépourvue de l’élément surnaturel. Des chrétiens acceptent ces philosophes, les louent et les honorent, leur reconnaissent plus ou moins implicitement le droit d’être ce qu’ils sont. Aveugles, qui ne voient pas qu’ils sont en présence de l’apostat ! qui ne sentent pas le frisson qu’éprouvèrent tous les enfants de l’Église, lorsque Julien, cherchant en vain à laver la trace ineffaçable de son baptême, se déclara philosophe sous les yeux d’une génération issue des Martyrs !
Parlerons-nous des tristes effets que produit pour la foi la fréquentation des hérétiques, les complaisances périlleuses qu’elle entraîne, les arrangements déplorables qu’elle fait naître dans un grand nombre d’esprits ? La terrible ligne de démarcation tracée par saint Jean, dans sa deuxième Épître (II JOHAN. X, 11), tend à s’effacer ; et la rappeler seulement serait déjà pour plusieurs un sujet de scandale. Il n’y paraît que trop par la facilité avec laquelle se contractent ces mariages mixtes qui commencent par la profanation d’un sacrement, et conduisent doucement à l’indifférentisme la partie catholique, qu’un entraînement, ou des calculs humains, ont égarée dans des voies si peu sûres. Quelles clameurs n’exciterions-nous pas si, dans notre pays, nous osions parler le langage qu’osait tenir dans Londres un illustre apôtre de la piété catholique ? Prenons du moins la liberté de le répéter après lui :
« L’ancienne haine de l’hérésie devient rare ; on perd l’habitude de regarder Dieu comme l’unique vérité, en sorte que l’existence des hérésies n’est plus un sujet d’épouvante. On tient pour certain que Dieu ne doit rien faire qui nous soit pénible, et que Son autorité ne doit prendre aucune forme désagréable ni blessante pour la liberté de Ses créatures. Comme le monde a rejeté les idées exclusives, il faut bien que Dieu suive le progrès et mette de côté des principes surannés dans Sa conduite à notre égard. Les majorités doivent finir par avoir le dessus : telle est la règle et le fait d’expérience dans un pays constitutionnel. C’est ainsi que la discorde et l’erreur en religion ont fini par devenir moins odieuses et moins alarmantes, simplement parce qu’on s’y est accoutumé. Il faut une certaine hardiesse de cœur et d’intelligence pour croire que toute une grande nation ait tort, ou que tout un siècle puisse aller de travers. Mais la théologie, dans sa simplicité, met bravement le monde tout entier au ban comme pécheur, et ne trouve pas de difficulté à n’assigner à la vraie Église qu’une portion modérée de la population du globe. La croyance dans la facilité du salut hors de l’Église est fort douce, si nous avons des parents ou des amis dans les liens de l’hérésie ; de plus, si nous voulons admettre cette maxime, le monde nous pardonnera une foule d’erreurs et de superstitions, et nous fera l’honneur de nous complimenter de notre religion comme étant un produit littéraire ou philosophique de notre crû, plutôt qu’un don de Dieu. Est-ce donc là un si grand avantage, pour que tant de gens en soient si enchantés, le paient si cher et sans regret ? Il est clair que cette croyance diminue notre estime pour l’Église, et doit affaiblir notre empressement à convertir les autres. Ceux qui font le moins d’usage du système de l’Église, sont naturellement ceux qui le connaissant et l’estimant le moins, seront le moins en état d’en juger ; et avec cela, ce sont justement ceux qui sont les premiers à faire généreusement le sacrifice des prérogatives de l’Église aux exigences de la mollesse et de l’indifférentisme modernes » (William Faber. Conférences spirituelles. Le ciel et l’enfer, page 341).
Signalons encore comme l’une des marques de la décadence de l’esprit de foi chez un grand nombre qui remplissent d’ailleurs les devoirs du chrétien, l’oubli, l’ignorance même des pratiques les plus recommandées par l’Église. Combien de maisons habitées exclusivement par des catholiques, où l’on chercherait en vain une goutte d’eau bénite, le cierge de la Chandeleur, le rameau consacré le jour des Palmes : ces objets sacrés et protecteurs que les huguenots du XVI° siècle poursuivaient avec tant de fureur, et que nos pères défendaient au prix de leur sang ! Quelle défiance chez beaucoup d’entre nous, si l’on parle devant eux de miracles qui ne sont pas consignés dans la Bible ! Quelle incrédulité superbe, s’ils entendent dire quelque chose des phénomènes de la vie mystique, des extases, des ravissements, des révélations privées ! Quelles révoltes soulèvent en eux les récits héroïques de la pénitence des saints, ou même les plus simples pratiques de la mortification corporelle ! Quelles protestations contre les nobles sacrifices que la grâce inspire à certaines âmes d’élite, qu’elle pousse à briser en un moment les liens les plus chers et les plus doux, pour aller s’ensevelir, victimes volontaires, derrière les grilles impénétrables d’un monastère ! L’esprit de foi révèle au vrai catholique toute la beauté, toute la convenance, toute la grandeur de ces pratiques et de ces actes ; mais l’absence de cet esprit est cause que beaucoup n’y voient qu’excès, inutilité, et manie.
La foi aspire à croire ; car croire est sa vie. Elle ne se borne donc pas à adhérer au strict symbole promulgué par la sainte Église. Elle sait que cette Épouse de Jésus possède en son sein toutes les vérités, bien qu’elle ne les déclare pas toujours avec solennité et sous peine d’anathème. La foi pressent le mystère non encore déclaré ; avant de croire par devoir, elle croit pieusement. Un aimant secret l’attire vers cette vérité qui semble sommeiller encore ; et quand le dogme éclate au grand jour par une décision suprême, elle s’associe avec d’autant plus de transport au triomphe de la parole révélée dès le commencement, qu’elle lui a rendu plus fidèle hommage dans les temps où une obscurité sacrée la dérobait encore à des regards moins purs et moins pénétrants que les siens.
C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau !
C’est le mois de Marie,
c’est le mois le plus beau !
Très Sainte Vierge Marie, Merci pour votre FIAT
Mais Marie ne doit pas être séparée de Joseph. Et c’est avec Saint Joseph artisan « Patron des travailleurs » que nous commencerons cet heureux mois. Si quelqu’un, sur terre, a bénéficié du sourire de Marie, ce doit bien être lui !
N’oublions pas Monseigneur Saint Joseph…
Par décision de Pie XII, depuis 1955, aujourd’hui, 1er mai , nous fêterons ce noble Patriarche comme « Patron des travailleurs »… modèle des travailleurs !
Prière à saint Joseph artisan composée par Pie XII (11 mars 1958).
Pie XII a accordé une indulgence partielle de trois ans aux travailleurs qui réciteront cette prière avec piété et d’un cœur contrit.
Ô glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les Chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail assidu et dans une admirable union avec Marie et Jésus, aidez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en celle-ci le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société où nous vivons, tous idéaux suprêmes de notre activité.
Obtenez-nous du Seigneur, ô Protecteur bien-aimé, humilité et simplicité de cœur, amour pour le travail et bienveillance pour ceux qui y sont nos compagnons, conformité à la volonté divine dans les souffrances inévitables de cette vie et joie en les supportant, conscience de notre mission sociale spécifique et sens de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect envers les supérieurs, fraternité envers nos égaux, charité et indulgence pour ceux qui dépendent de nous.
Soyez avec nous dans les moments de réussite, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures tristes, lorsque le Ciel semble se fermer pour nous et les instruments du travail se rebeller eux-mêmes entre nos mains.
Faites qu’à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui filait silencieusement dans un coin de votre modeste atelier, laissant glisser sur ses lèvres le sourire le plus suave ; que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus qui s’affairait avec vous à votre établi de menuisier ; ainsi pourrons-nous mener sur terre une vie paisible et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, pour tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il !
Malheureusement cette fête éclipse, mais n’annule pas, la solennité de Saint Joseph Patron de l’Église Universelle instituée par Sa Sainteté Pie IX.
Fête avec octave célébrée le mercredi de la troisième semaine après Pâques ; donc, cette année le 22 avril. Cette éclipse serait-elle à l’origine de nos malheurs actuels ???
* * *
Autre prière de Saint Pie X au Glorieux Saint Joseph :
Prière de Saint Pie X
au Glorieux Saint Joseph modèle des travailleurs
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l’expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d’employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d’intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l’œuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph !
Telle sera ma devise à la vie à la mort.
Ainsi soit-il.
Comment fêter sainte Jeanne d’Arc ?
Dans quelques jours, nous allons enter dans ce joli mois de mai… Le mois de Marie.
Mais le mois de mai et aussi le mois où nous fêtons avec ferveur la bienheureuse Vierge Jeanne d’Arc, Reine de France éphémère.
Ô Dieu qui, pour défendre la foi et la patrie, avez merveilleusement suscité la bienheureuse Vierge Jeanne, faites que par son intercession, votre Église, triomphant des embûches de ses ennemis, jouisse d’une constante paix. Par N.S. J.-C.
Comment fêter
sainte Jeanne d’Arc ?
Une seule manière que Pierre Hillard nous rappelle :
Un livre à s’offrir, à offrir ; de préférence à : ACRF BP 2, 44140 Aigrefeuille, 30€ franco
21 juin 1429 . À Saint Benoît-sur-Loire, Jeanne, Dieu et le roi : la triple donation
« Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jehanne d’Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi ».
S.S. Pie XII, 25 juin 1956.
23 avril : Saint Georges, chef et conducteur des armées chrétiennes
Dom Guéranger
Année Liturgique
Le XXIII Avril, Saint George, Martyr.
Couvert de sa brillante armure, monté sur son coursier rapide, et perçant de sa lance le dragon, George se montre aujourd’hui sur le Cycle, comme le valeureux champion du Christ ressuscité. L’Église d’Orient, qui ne l’appelle que le grand Martyr, a transmis de bonne heure son culte à l’Église d’Occident, et la chevalerie chrétienne l’a aimé et honoré comme l’un de ses plus chers patrons. Son martyre eut lieu en ces jours de la Pâque, afin qu’il apparût aux fidèles comme le gardien du glorieux sépulcre, de même qu’Étienne, le Proto-martyr, veille auprès du berceau de l’Enfant-Dieu.
L’Église Romaine n’a pas de Légende sur saint George dans son Office ; on lit en place un passage de saint Cyprien sur les combats des Martyrs. La raison de cette dérogation à l’usage ordinaire est fondée sur une particularité qui remonte jusqu’au V° siècle. En 496, dans un célèbre concile tenu à Rome, le pape saint Gélase donnant le catalogue des livres que les fidèles pouvaient lire sans danger et avec profit, et de ceux qu’ils devaient éviter, signale parmi ces derniers certains Actes de saint George, comme rédigés par un écrivain hérétique et inepte, et défend d’en faire usage. Il existait cependant d’autres Actes du saint Martyr en Orient, totalement différents de ceux qui avaient eu cours à Rome, mais on ne les connaissait pas dans cette ville. Le culte de saint George ne souffrit en rien dans la ville sainte de ce manque d’une Légende véridique. Une Église stationnale, Titre cardinalice, s’y éleva dès les premiers siècles, et subsiste encore sous le vocable de Saint-George-au-Voile-d’or ; mais la Liturgie a continué de porter la trace de la sainte sévérité du canon de Gélase, par l’omission du récit de la vie du Martyr dans son Office.
Les Bollandistes ont eu entre les mains plusieurs copies des Actes proscrits, qu’ils ont trouvés en effet remplis de détails absurdes ; mais ils se sont gardés de les reproduire. Le P. Papebrock a donné en place les véritables Actes, écrits en grec, cités par saint André de Crète, et dans lesquels se développe l’admirable caractère de saint George, qui exerça un haut emploi militaire dans les armées romaines, sous l’empire de Dioclétien. Il fut une des premières victimes de la grande persécution, et souffrit à Nicomédie. Son courage fit une telle impression sur Alexandra, femme de Dioclétien, que cette princesse se déclara chrétienne, et mérita de partager la couronne du saint guerrier.
SESSION DE FORMATION ANTILIBÉRALE 2015 des ACRF
Nos Amis du Christ Roy de France nous communiquent le programme de leur Session de Formation Antilibérale pour cet été 2015 :
Session de Formation Antilibérale 2015 des ACRF
Traiter dans l’esprit de Jésus-Christ, les intérêts de Jésus-Christ. Saint Charles Borromée.
Derrière les disputeurs sont venus les sophistes ;
derrière les sophistes, les voluptueux ;
derrière les voluptueux, les bourreaux ;
derrière les bourreaux, les barbares ;
les barbares qui passent par les armes,
bourreaux et voluptueux, sophistes et disputeurs.
Ne leur résistent que les hommes de Foi.
(Mgr Justin Fèvre, Histoire du catholicisme libéral).
Madame, Mademoiselle, Monsieur
Dans son Année liturgique, à l’occasion de la Fête de la Sainte Famille, Dom Guéranger observe :
« Par les grâces qui chaque jour et à chaque instant sont versées sur lui, par la multitude des vertus qu’il met en action, enfin par le bonheur dont il est l’écrin, le foyer chrétien est « comme le vestibule du Paradis ». Aussi ne faut-il pas s’étonner s’il est l’objet de continuelles attaques des ennemis du genre humain ; et si ceux-ci remportent parfois des triomphes plus signalés sur le royaume fondé ici-bas par Notre Seigneur, « c’est lorsqu’ils réussissent à souiller le mariage, à détruire l’autorité des parents, à refroidir les affections et les devoirs qui lient l’enfant à son père et à sa mère. Aucune invasion de hordes barbares, s’avançant à travers une contrée florissante et la ravageant par le fer et le feu, n’est aussi odieuse aux regards du ciel qu’une loi qui sanctionne la dissolution du lien matrimonial, ou qui arrache les enfants à la garde et à la direction de leurs parents ». Ne croirait-on pas ces lignes écrites d’hier, pour notre temps ?
En qualité de parents chrétiens, vous avez évidemment le souci de transmettre à vos enfants une éducation solidement et intégralement catholique. Rude et difficile mission à remplir aujourd’hui ! Même les « écoles de la Tradition » sont infectées de libéralisme et ressemblent trop souvent à ces écoles religieuses de l’immédiat avant-Concile, où la foi catholique n’était plus transmise dans toutes ses exigences, entraînant les résultats que l’on connaît. Par ailleurs, aujourd’hui, dans nombre de familles catholiques, combien d’enfants, parvenus à l’âge adulte, ne persévèrent pas dans les principes reçus, parce que mal ou pas enseignés, sombrant alors dans des chutes lamentables ?
L’éducation catholique et sa transmission est donc aujourd’hui la question la plus cruciale et la plus angoissante qui est posée aux familles demeurées fidèles à la Foi de la Sainte Église romaine (rien à voir, bien entendu, avec sa contrefaçon conciliaire). Cette transmission est aujourd’hui, dans les faits, laissée à votre seule et entière responsabilité, l’École catholique ne jouant plus son rôle d’auxiliaire de l’éducation des enfants.
A contrario, le cadre familial demeure, au milieu des ruines accumulées par la Révolution dans la société ecclésiastique et civile, un îlot encore (relativement) préservé et le lieu où peuvent se former les caractères chrétiens et se transmettre l’incomparable richesse du patrimoine spirituel, intellectuel, moral, artistique du Catholicisme sans concession aux erreurs modernes.
Ce Catholicisme sans concession aux erreurs et aux compromis de la « modernité », ce Catholicisme de Mirari vos, du Syllabus, de Pascendi et de la Lettre sur le Sillon, c’est le Catholicisme antilibéral, dont vous connaissez les principales figures françaises, le Cardinal Pie, Mgr Gaume, Mgr Delassus, Dom Prosper Guéranger, Louis Veuillot, etc.
Cependant, dans le cours de l’année, il vous est bien difficile de prendre le temps et l’énergie nécessaires pour rassembler les matériaux intellectuels de ce catholicisme antilibéral, les organiser et les présenter à vos enfants de manière à « transmettre ce qui a été reçu ». Les organisateurs de cette session tiennent vivement à ce que les deux parents suivent l’ensemble de la formation pour pouvoir ensuite échanger entre eux. Ils tiennent pour cela à libérer le plus possible les mères de famille des tâches matérielles générales indispensables (pas de course, de cuisine, de vaisselle). Un vrai repos…
Bien entendu, la session est également ouverte aux couples sans enfants et aux célibataires. C’est la raison pour laquelle des pères et des mères de famille catholiques, en collaboration avec des conférenciers, spécialistes du combat catholique antilibéral, vous proposent de les rejoindre pour une semaine de 4 jours de formation de toute la famille (parents + enfants à partir de 15 ans), puisée aux meilleures sources spirituelles, historiques et morales du Catholicisme antilibéral.
Cette session de formation se déroulera en Vendée, en un lieu fermé, réunissant les familles qui souhaitent bénéficier de cette formation.
Espérant très ardemment vous accueillir à notre session de formation des familles dans l’esprit du Catholicisme antilibéral, dans cette attente, nous vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments chrétiens en Jésus-Christ Roi de France et en Sa Très sainte Mère, Reine de France.
L’équipe d’organisation de la Semaine d’amitié et de formation
pour les familles dans l’esprit de l’école catholique antilibérale.
Prière Préparatoire pour le Succès de la Session
Réciter en famille matin et soir la Prière des Francs :
Dieu Tout-puissant et Éternel, qui pour servir d’instrument à Votre divine volonté dans le monde, et pour le triomphe et la défense de Votre Sainte Église, avez établi l’empire des Francs, éclairez toujours et partout leurs fils de Vos divines lumières, afin qu’ils voient ce qu’ils doivent faire pour établir Votre règne dans le monde et que, persévérant dans la charité et dans la force, ils réalisent ce qu’ils auront vu devoir faire. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ vrai Roi de France.
Consignes pour la Session
Évidemment, tous viennent avec bonne humeur, laissant soucis et chagrins à la maison. Partageons la joie de se retrouver entre chrétiens.
Évidemment, nous aurons le souci d’obéir à Dieu, de donner un bon exemple aux enfants par une tenue irréprochable:
— pour hommes et femmes, ni bermuda, ni short ; pour les dames et demoiselles, une tenue chrétienne, c’est-à-dire respectant la pudeur et la vertu. Nos mères chrétiennes avaient des jupes dont la longueur était précise : assises, genoux recouverts.
— pour les hommes et dames : bras couverts à la chapelle.
— pour les dames et demoiselles : tête couverte.
Cette année la session aura lieu en Vendée du 26 au 30 juillet (lieu précisé après réception de l’inscription).
Arrivée le dimanche 26 juillet (sainte messe à 18 h), départ le jeudi 30 juillet à 16 h. Repas assuré du dîner du dimanche au déjeuner du 30 inclus. Pour ceux qui arrivent avant le dimanche 30, prévoir pique-nique.
Programme indicatif :
- Ouverture de la session dimanche 26 à 16 h. Sainte messe à 18 h.
- Thèmes des conférences prévues :
a) Pour les nouveaux : Vocation et Mission de la France – La royauté sacrale chrétienne – Invalidité des sacres épiscopaux et destruction du sacerdoce catholique – Grande fresque de l’histoire de France à la lumière de la Providence Divine – Les faux amis, vrais ennemis : grille amis-ennemis – La crise de la Foi – L’avenir prévisible.
b) Pour les anciens: Le grand combat 1517-2017 – La City et les Rothschild – Témoignage sur Jean Guitton et les « papes » conciliaires – Abbé Crozat : de la Révolution dans la loi – Notions essentielles de philosophique scolastique – Étape importante de la Civilisation chrétienne : les Capitulaires de Charlemagne – Interprétation de l’Apocalypse : Holzhauser, Clorivière… – La démonologie – La chevalerie chrétienne et saint Michel.
- Clôture de la session : Jeudi 30 juillet à 16 h.
Coût de la session 100 € par adultes (gratuit jusqu’à 12 ans, 50 € entre 13 et 18 ans), chèque à l’ordre de ACRF à joindre obligatoirement à l’inscription. En cas de désistement, il sera retenu 50 € par dossier.
Merci à ceux qui peuvent nous aider financièrement. Merci de nous trouver des donateurs dans votre entourage pour aider les familles et certains participants à faibles ressources.
Les organisateurs se réservent le droit de refuser l’inscription de toute personne n’ayant pas l’esprit correspondant à cette session.
Apporter duvet ou draps, couvertures, oreiller, serviette de toilette, serviette de table, torchons, lampe électrique (et pile), missel, chapelet, 2 cahiers (un pour note de conférences, un pour noter conseils et résolution), de quoi écrire, clé USB, ordinateur ou tablette. Ni radio, ni télé.
Possibilité de tout enregistrer mais amener et gérer son propre matériel.
Pensez à faire connaître cette session et à en parler dans votre entourage, surtout auprès des jeunes.
Pour tous renseignements appeler le 07 81 90 85 70.
Inscription et chèque à envoyer à : ACRF, BP 2, 44140 Aigrefeuille.
Fiche d’Inscription à la Session de Formation Antilibérale 2015
Aucune inscription ne sera prise en considération
Si elle n’est pas accompagnée du chèque de règlement correspondant
Le tout à faire parvenir
Avant le 1er Juillet au plus tard pour faciliter l’organisation de la Session
à ACRF, BP 2, 44140 Aigrefeuille