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Mgr Williamson glorifie un membre des loges illuministes Anglicano-Rose+Croix

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Mgr Williamson loue Thomas Stearns Eliot, membre de l’ordre hermétique de l’Aube dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn) et de la secte dionysiaque des Fils du Soleil (Children of the Sun)

 

Commentaire Eleison

L’ex(?)-Anglican, Mgr Williamson, l’évêque britannique « à la Thomas Stearns EliotRose » exclu de la F$$PX et maintenant évêque de la fausse néo-Résistance (à la f$$px) nous a donné la semaine dernière un “Commentaire Eleison” où il fait l’éloge du poète, dramaturge et critique littéraire américain naturalisé britannique T. S. Eliot… Cet admirateur de Charles Maurras, (il fut déçu par sa condamnation par Pie XI en 1926) qui reçut le prix Nobel de littérature en 1948, était aussi membre des loges illuministes Anglicano-Rose+Croix “Hermetic Order of the Golden Dawn” et “Children of the Sun”, secte dionysiaque à laquelle appartenaient les fils de l’élite de la Round Table britannique !!!

Dit-moi qui tu admire… je te dirai qui tu es !

 

Ça me rappelle l’histoire d’un Mgr Williamson « lui aussi infiltré Rose+Croix selon les tarés de Virgo Maria au prétexte qu’il y a une rose sur son blason et que c’est forcément l’emblème des rose-croix… » (dixit nos détracteurs !)

Un blason épiscopal Rose+Croix pour Mgr. Williamson

Voir à ce sujet les différents articles à ce sujet :

  • De quel camp est Mgr Williamson ?

http://wordpress.catholicapedia.net/de-quel-camp-est-mgr-williamson/

  • Un blason épiscopal Rose+Croix pour Mgr. Williamson-‘Cunctator’ ? (VM n°430) :

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/010_2007/VM-2007-10-15/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.htm

  • L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque, Monseigneur Williamson : un leurre

http://www.virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm

  • La « Golden Dawn » et l’occulto-mondialiste anglo-saxon (VM n°421) :

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/010_2007/VM-2007-10-02/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.htm

Le site des abbés anti-ralliéristes “Avec l’Immaculée” en ayant fait une bonne analyse, nous la reprenons ci-dessous :

 

 

Commentaire Eleison n°406” : Mgr Williamson loue Thomas Stearns Eliot, membre de l’ordre hermétique de l’Aube dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn) et de la secte dionysiaque des Fils du Soleil (Children of the Sun)

 

Thomas Stearns Eliot

 

Le Commentaire Eleison n°406 « Importance de la culture » recommandant l’étude de cet occultiste dangereux est une occasion de transmettre d’autres informations sur la Golden Dawn. Nous nommerons aussi d’autres célébrités du monde littéraire ou éducatif.

C’est aussi l’occasion de découvrir la thèse de Mgr Gaume sur la véritable culture catholique. La conception de la culture défendue par Mgr Gaume est aux antipodes de celle de Mgr Williamson. Nous avons choisi de suivre Mgr Gaume car ses idées sont pures, claires, pieuses, sans compromission, logiques.

Les catholiques sont par la grâce sanctifiante le temple de Dieu. Ils ne doivent donc pas se souiller au contact d’œuvres imprégnées de culture païenne ou encore pire, au contact d’œuvres gnostiques, c’est-à-dire sataniques.

À la fin de l’article, nous demandons à Mgr Williamson certaines actions concrètes, pour le bien des âmes.

 

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Written by Cave Ne Cadas

mai 4th, 2015 at 12:17 pm

Posted in abbés anti-ralliéristes,Avec l'Immaculée,Commentaire Eleison,fausse résistance,Franc-Maçonnerie,Mgr Williamson,Néo-Résistance,satanisme,T. S. Eliot

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Les évêques de la F$$PX sont-ils catholiques ?

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Suite à notre article du 12 janvier dernier :

F$$PX : Il s’en passe des choses à St Nicolas !!!

 

Un lecteur nous envoie ces informations. (Nous y avons rajouté quelques notes)

Qui est Mgr de Galarreta ?

 

* * *

 

Les évêques de la F$$PX sont-ils catholiques ?

 

Un petit rappel et quelques découvertes à ce sujet.

Mgr Williamson :

Blason Mgr Williamson

Il n’est plus à présenter. Le simple bon sens nous recommande de fuir cet évêque pour ses absurdités (voir les sermons de l’abbé Abramowicz) ou ses rapprochements des thèses modernistes (voir Mgr Sanborn). On ne peut suivre ni se mettre sous l’autorité de quelqu’un affirmant que l’Église Catholique est la secte conciliaire car :

Acte de Foi :

« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous enseigner par votre Église car étant la Vérité même, Vous ne pouvez ni nous tromper ni vous tromper. »

Mgr Williamson affirme par ses nombreux écrits que la Sainte Église peut nous tromper… effectivement c’est absurde ou calculé. Car Monseigneur vous prenez des risques incroyables avec l’histoire des chambres à gaz, vous avez parfaitement compris le problème du nouvel ordre mondial, vous êtes brillant mais le problème essentiel de l’occupation de la secte conciliaire qui ne peut absolument pas être catholique vous ne le voyez pas, vous évêque… Brillant professeur de logique selon d’anciens confrères, pour le coup ce n’est pas très logique. Tout comme vos apparitions plus que douteuses. À ce sujet vous recommandez de lire en famille « Maria Valtorta » condamné par l’index…

Petit rappel pour les « opinionistes » Non Una Cum qui se mettent sous son autorité (plus que douteuse). Qu’il soit Rose-Croix, infiltré ou autres ennemis de l’Église ses simples commentaires bourrés d’une nouvelle théologie, nouveaux enseignements contraires a ce qui a TOUJOURS été enseigné par l’Église font un devoir à tout catholique de se séparer de lui car il n’est pas d’Église.

Non Mgr Williamson n’est plus à présenter.

 

* * * * * *

 

Par contre une tactique militaire consiste à faire diversion pour occuper le maximum de force et d’attention afin de prendre l’ennemi à revers et lui faire bien plus de mal que la diversion. Pourquoi parler de tactique militaire ? C’est simple nous sommes en guerre et une guerre à mort entre deux camp irréconciliables : Les Enfants de Marie et les suppôts du démon. Petit rappel pour ceux qui croient tout le monde beau et gentil…

Notre-Dame de Guadalupe

Donc on peut fortement croire que Mgr Williamson a joué le rôle de la diversion captant toute notre attention. Mais alors qui fais le coup de force, le travail de sape ou de mine pour réduire la position adversaire ? Généralement quelqu’un de discret et qui a tout intérêt à se faire discret pour faire le plus de mal possible.

Quelques documents et révélations qui nous font penser à une personne en particulier :

Qui est Monseigneur de Galarreta…?

 

Blason Mgr de Galaretta

 

Monseigneur de Galarreta est de nationalité espagnole. Ses parents ont émigrés en Argentine étant opposés à la politique du Général Franco. De sa famille il est le seul pratiquant la religion catholique. Sa sœur ainée a fui l’Argentine et le régime militaire dans les années 70, pour s’installer en Suisse car elle appartenait au groupe anarchiste « Silo ». Cette petite présentation en étonnera plus d’un !

Mgr de Galarreta

L'abbé Carlos Urrutigoity

Le séminariste Urrutigoity dénoncé par Virgo-Maria

Lorsque l’abbé Morello alors directeur du séminaire de la Reja en Argentine a voulu expulser le séminariste Urrutigoity suite à des problèmes de mœurs infâmes, Urrutigoity s’est rendu auprès de l’abbé Calderon pour que ce dernier intercède en sa faveur auprès de Monseigneur de Galarreta.

 

Mgr de Galarreta a donc envoyé Urrutigoity au prieuré de Cordoba (Argentine) où il a commis un scandale public (mœurs). Finalement Mgr de Galarreta l’a envoyé au séminaire de Winona (U.S.A) où Mgr Williamson a ordonné Urrutigoity en toute connaissance de cause ! (1)

Carlos Urrutigoity (à gauche)

Carlos Urrutigoity (à gauche) déguisé en prêtre chez les conciliaire...

De plus, fait très troublant et qui n’est absolument pas des moindres le Grand-père de Mgr de Galarreta ayant un nom d’origine juive (Perez) s’est arrangé pour faire disparaitre le nom d’origine juive (Ruiz) de son épouse et donc de la grand-mère de Mgr… En effet selon la tradition des pays hispanique l’enfant prend le nom de famille du père et de la mère.

Grand-père maternel : Venancio Genua Jaszal

Grand-mère maternel : Maria Sancinenea

La mère de Mgr s’appelle Maria-Theresa Genua Sancinenea

Grand -Père paternel : Gonzalo Perez Atril

Grand-mère paternel : Adela Ruiz de Galarreta

Le Père de Mgr de Galarreta aurait dû s’appeler Andres Perez Ruiz de Galarreta et non pas Andres de Galarreta Perez et par conséquent son fils :

Mgr Alfonso Perez Ruiz Genua !

(Voir l’extrait d’acte de naissance ci-dessous.)

L’acte de naissance de Mgr de Galarreta

Quand on se rappelle l’infiltration judéo-Maçonnique de l’Église (voir 2000 de complots contre l’Église (2), disponible en version papier aux ESR), le combat entre les judaïsant marranes et la Sainte Inquisition, les conciles de Tolède, l’interdiction d’accéder à l’épiscopat et à certains ordres religieux (Dominicains et Jésuites) pour les convertis de fraiche date, les cas des Cardinaux Rampolla, Liénart, Béa, Mgr Bugnigni et tant d’autres cela laisse perplexe.

Peut-être avons-nous tort et Mgr de Galarreta est vraiment converti, mais dans ce cas pourquoi changer de nom quand on a des intentions droites, pourquoi fuir le régime de Franco quand on est catholique ? L’affaire Urrutigoity erreur de jugement… la déclaration de Villepreux… cherchons bien et nous trouverons !

Le nom Calderon est également d’origine juive…

 

 

 


[1] Voir Virgo Maria :

  1. “Les violeurs-prédateurs homosexuels Urrutigoity, Ensey et Roberts, protégés, ordonnés et promus pendant 10 ans par Mgr. Williamson” : http://virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-23-A-00-Mgr_Williamson_Roberts.pdf
  2. “Le clerc prédateur homosexuel Urrutigoity protégé par l’ancien Anglican, Mgr. Williamson” : http://virgo-maria.org/articles_HTML/2007/011_2007/VM-2007-11-01/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.htm
  3. “Paraguayan Diocese Under Investigation Fires Back: Priest Accused of Homosexual Conduct ‘Recommended by Cardinal Ratzinger’” (Le Diocèse paraguayen Sous les Feux d’une Enquête Flash-Back : Un Prêtre Accusé de Conduite Homosexuelle ‘Recommandé par le Cardinal Ratzinger’) : http://www.novusordowatch.org/wire/urrutigoity-ratzinger.htm
  4. “Millonaria indemnización salvó a Urrutigoity, acusado de pedofilia” (Un million d’indemnisation a sauvé Urrutigoity, accusé de pédophilie) : http://www.abc.com.py/edicion-impresa/locales/millonaria-indemnizacion-salvo-a-urrutigoity-acusado-de-pedofilia-1253163.html

La fuite du prédateur homosexuel Urrutigoity

[2] http://catholicapedia.net/Documents/pinay_maurice/2000_ANS_DE_COMPLOTS_CONTRE_L_EGLISEMAURICE_PINAY.pdf

 

 


 
Vous pouvez aussi suivre ce lien pour participer à la discussion sur le Forum du CatholicaPedia :
http://wordpress.catholicapedia.net/forums/sujet/les-eveques-de-la-fpx-sont-ils-catholiques/
 


 

L’abbé Chazal : Zizania in Tradiland ; « in discordia traditionem » – suite…

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Nous sommes en plein festival pharisaïque de la Résistance Illuminée de Monseigneur Williamson.

 

Cow-boyL’Abbé Chazal, dans une interminable lettre adressée à un hypothétique « soldat inconnu de la résistance interne », a dégainé comme un cowboy pour tirer sur tout ce qui ne lui plait pas dans le tradiland… (cf. notre article du 8 février « Ailleurs sur le web… Règlements de comptes à OK Corral dans la Néo-Résistance »)

Comme le dit Osko, de Radio Cristiandad (que nous avons traduit pour vous) : « Il y déploie un argumentaire que nous ne chercherons pas à mettre en question, car ce serait interminable… »

« Il est pourtant une chose que nous devons dire. Dans un passage de sa très longue lettre, l’Abbé Chazal mentionne les quatre prêtres qui ont pris leurs distances avec les positions que maintient la mouvance coiffée (conduite ?) par Monseigneur Williamson et, parfois même, qui s’opposent à elles. »

« Répondre à l’Abbé Chazal ? Pour quelle raison ?… Ou bien il s’est laissé influencer par des commentaires qu’il répète comme un perroquet (ces commentaires mêmes que répandent les imprésentables administrateurs de Syllabus et Non Possumus) ; ou bien il les tient pour certains, c’est-à-dire qu’il considère plus ou moins les Abbés Turco, Ceriani, Méramo et Grosso comme des Sédévacantistes Amers ou des Sédévacantistes AntiWillimasoniens Écumants… C’est ridicule, et il ne vaut pas la peine de répondre à de telles stupidités. »

« Lorsque l’Abbé Chazal et beaucoup d’autres comme lui (y compris l’évêque anglais) étaient encore membres de la FSSPX et que, par leur présence et leur silence, ils avalisaient les bêtises faites par sa hiérarchie, les Abbés Méramo, Ceriani, Turco et Grosso (dans cet ordre chronologique) poursuivaient déjà une lutte sans merci et sans l’appui ni la reconnaissance d’aucun des résistants actuels. »

Et tous ces néo-résistants (de la dernière heure) découvrent aujourd’hui que l’eau bout à 100 degrés !!! et les blogues ou fora qui les soutiennent, de “Avec l’Immaculée” à “La Sapinière” en passant par Un évêque s’est levé de la gente dame Gentiloup jusqu’à “Christus Vincit! Christus Regnat! Christus Imperat!”… « découvrent » et publient un tas de textes pour soutenir leurs actions qui ne sont nouveaux que pour ceux qui n’ont jamais osés (quoi qu’en cachette…) fréquenter (et surtout en parler…) les listes de diffusions ou sites honnis : les sédévacantistes – horresco referens « Je frémis en le racontant… » – antilibéraux LHR-Diffusion, CSI, ACRF, VM, Résistance Catholique et CatholicaPedia. Tous les sus-nommés ont tout révélé depuis plus de vingt ans pour les plus anciens.

« Cette lutte était dirigée contre Le Libéralisme Infiltré au sein de la FSSPX. »

« Les résistants actuels si prompts à la critique, tel l’Abbé Chazal, qui flétrissent le Sédévacantisme Amer ou le Sédévacantisme AntiWilliamsonien Écumant de ces quatre prêtres, devraient réfléchir davantage aux Attributs sacerdotaux et à la vaillance des intéressés, car c’est grâce à ces attributs et à cette vaillance, non pas grâce à eux, que les quatre prêtres en question ont vu ce que personne n’avait vu jusqu’en 2012 ou, tout du moins, ce que Nul n’avait osé regarder en face à cette date. »

« Quoi qu’il en soit, par suite de l’intervention de l’Abbé Chazal dont nous venons de parler, certains sites français (qui découvrent l’eau chaude) ont publié un message de l’Abbé Juan Carlos Ceriani, grâce à quoi beaucoup d’internautes (qui n’ont pas fréquentés les sites honnis sus-nommés plus haut) ont pris connaissance de la position des Abbés Grosso, Turco et Ceriani quant à la situation de la FSSPX, à la Résistance, et en particulier à Monseigneur Williamson.

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DON LUIGI VILLA : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père

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MORT DE DON LUIGI VILLA

De profùndis clamàvi ad te, Dòmine ;
Dòmine, exàudi vocem meam.
Fiant àures tuæ intendèntes
in vocem deprecatiònis meæ.
Si iniquitàtes observàveris, Dòmine,
Dòmine, quis sustinèbit ?
Quia apud te propitiàtio est
et propter legem tuam sustìnui te, Dòmine.
Sustìnuit ànima mea in verbo ejus,
speràvit ànima mea in Dòmino.
A custòdia matutìna usque ad noctem,
speret Ìsraël in Dòmino,
quia apud Dòminum misericòrdia,
et copiòsa apud eum redèmptio.
Et ipse rèdimet Ìsraël ex òmnibus iniquitàtibus ejus.
Requiem aeternam dona eis, Domine : et lux perpetua luceat eis.
Requiescant in pace. Amen.

Don Villa était un fils spirituel de Padre Pio, à partir de duquel, peu de temps avant sa mort, il a eu la tâche de lutter contre les hommes et les idées de la secte infâme (la « Inimica Vis », selon Léon XIII), qui a infiltré la hiérarchie du Vatican.

Monsieur l’abbé Luigi Villa, était docteur en théologie et Directeur de ‘’Chiesa Viva’’.

Né le 3 février 1918, ordonné prêtre en 1942.

Extrait de sa biographie :

Avant de quitter Bari (1956), l’abbé Berni voulut que l’abbé Villa l’accompagnât à San Giovanni Rotondo. Arrivés sur place, l’abbé Berni lui demanda de l’attendre, tandis qu’il allait à l’hôtel “Santa Maria” commander le déjeuner. L’abbé Villa alla alors prier dans la petite église du Couvent.

L’église était vide et il s’agenouilla dans un des bancs. Tout à coup, il perçut une présence et se retourna. À côté de lui, il y avait un jeune homme, extraordinairement beau qui lui demanda : « Voulez-vous rencontrer Padre Pio ? ». « Non ! » répondit l’abbé Villa, mais l’autre insista : « Allez, allez seulement, Padre Pio vous attend ! ». L’abbé Villa se tourna vers la personne qui venait de lui parler, mais à côté de lui, il n’y avait plus personne. La personne qui avait prononcé ces mots avait disparu !

Alors, il entra dans le couvent et monta vers l’endroit où est la cellule de Padre Pio, il sentit un parfum intense de fleurs et le communiqua à un moine qui passait et qui lui dit : « Bon signe, bon signe ! » ajoutant que Padre Pio serait vite de retour dans sa cellule.

Pendant l’attente, l’abbé Villa écrivit sur un calepin 12 questions qu’il entendait poser au moine. Peu après, il vit s’ouvrir la porte qui était au fond de l’escalier de la sacristie. À peine entré, Padre Pio le regarda (il était au fond du couloir étroit, à une vingtaine de mètres) et dit : « Que faites-vous ici, père Villa ? », puis il s’achemina jusqu’à sa petite chambre, N° 5, où il entra avec les deux médecins qui le suivaient. Mais au bout de quelques minutes, les médecins une fois sortis, Padre Pio appela l’abbé Villa et le fit entrer dans sa cellule. Et là, il répondit aux 12 questions et lui parla pendant plus d’une demi-heure, lui donnant une tâche à accomplir : dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre l’œuvre de la Franc-Maçonnerie, surtout ecclésiastique.

L’abbé Villa demeura perplexe et dit : « Mais je ne suis pas préparé pour une telle tâche ; en outre, je devrais être protégé par un évêque. » Padre Pio l’interrompit et lui dit : « Va trouver L’antique petite église de Ste Marie des Grâces du Couvent et l’évêque de Chieti, et il te dira ce qu’il faut faire ». Deux jours plus tard, l’abbé Villa partit de Bari et se rendit chez Mgr Giambattista Bosio. L’évêque lui demanda : « Pourquoi es-tu ici ? ». L’abbé Villa répondit : « Padre Pio m’a dit de venir vous trouver » et lui expliqua les motifs.

À la fin Mgr Bosio lui dit : « C’est impossible parce qu’un évêque n’a d’autorité que dans son diocèse et ton programme est bien plus ample ! De toutes manières, puisque c’est Padre Pio qui te l’a dit, lui que je n’ai jamais vu ni connu, j’irai à Rome pour un éclaircissement ».

En effet, Mgr Bosio se rendit chez le Secrétaire d’État, le cardinal Domenico Tardini pour lui parler de la mission que l’abbé Villa avait reçu de Padre Pio. Le cardinal se montra tout de suite contraire, disant qu’une telle tâche n’était réservée qu’aux hauts niveaux de l’Église et non à un simple prêtre. Toutefois, ayant entendu dire qu’un tel projet venait de Padre Pio, il dit qu’il en parlerait au Saint Père. Ce qu’il fit.

Lorsque Mgr Bosio revint chez le cardinal Tardini, ce dernier lui référa que Pie XII avait approuvé la mission confiée par le Padre Pio à l’abbé Villa, mettant cependant deux conditions : l’abbé Villa devait se licencier en théologie dogmatique et en outre il devait être confié à la direction du card. Alfredo Ottaviani, Préfet du Saint Office, du card. Pietro Parente et du card. Pietro Palazzini.

Ces Cardinaux devaient le guider et le mettre au courant de nombreux secrets de l’Église se rapportant à ce mandat papal. Mgr Bosio transmit à l’abbé Villa les “conditions” de Pie XII, mais pour sa part, il en ajouta une : « J’accepte la charge d’être ton évêque, mais je te dis : n’aie jamais rien à faire avec Montini ! ». Frappé par la dureté de ces paroles, l’abbé Villa demanda : « Mais qui est Montini ? ».

Mgr Bosio répondit : « Je te donne un exemple : je suis de ce côté de la table et toi de l’autre. De ce côté, il y a Mgr Giambattista Montini ; de l’autre, le reste de l’humanité ! ».

Notons que les familles Montini et Bosio étaient toutes les deux résidentes à Concesio (près de Brescia). Donc la famille Bosio connaissait bien Montini.

Après cela, Mgr Bosio, par un décret du 6 mai 1957, incardina secrètement l’abbé Villa dans le diocèse de Chieti.

L’abbé Villa s’inscrivit alors à l’Université de Fribourg en Suisse, où il se “licencia” en théologie en juillet 1963. Par la suite il se licencia à l’Université du Latran, à Rome le 28 avril 1971.

Pendant la seconde moitié de 1963, l’abbé Villa eut la deuxième rencontre avec Padre Pio. À peine il le vit, Padre Pio lui dit :

« Ça fait bien longtemps que je t’attendais ! » et il se plaignit de la lenteur avec laquelle l’abbé Villa procédait dans la mission qui lui avait été confiée. À la fin de la rencontre, Padre Pio embrassa l’abbé Villa et lui dit : « Courage, courage, courage ! parce que l’Église est déjà envahie par la Franc-maçonnerie », ajoutant : « La Franc-maçonnerie est déjà arrivée aux pantoufles du Pape ».

 

L’abbé Luigi Villa avait ses entrées au Vatican et a été reçu à de nombreuses reprises par Pie XII (puis officieusement disgracié par Paul VI). Pie XII lui fit une totale confiance pour traquer les maçons infiltrés parmi les prélats, mais dès Paul VI tout bascula et la vie de l’abbé Villa devint un parcours du combattant. Paul VI et sa garde rapprochée lui furent totalement hostiles, il dut faire face à des persécutions, calomnies, tentatives d’assassinat…

L’abbé Villa eut toute sa vie l’entier soutien du cardinal Ottaviani, du cardinal de Siri, de Mgr Sorale etc… Les Éditions Saint-Remi ont publié en France certaines ses œuvres.

 

Et ses livres sont consultables ici en plusieurs langues, dont le français pour certains : http://chiesaviva.com/

Aux Éditions Saint-Remi :

http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201355

http://www.saint-remi.fr/recherche.php?Liste1=1&Liste2=&Liste3=&mot=&aut=VILLA&rechercher.x=33&rechercher.y=12

 * * *

Notre confrère Radio Cristiandad publie l’annonce de son décès par un message de Sœur María de Luján que nous vous avons traduit ci-dessous :

L’abbé Luigi Villa est décédé – Requiescat in Pace

 

Mes bien chers,

 

Ce matin à trois heures est décédé, en Italie, l’abbé Luigi Villa, vrai prêtre, défenseur inlassable de l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa véritable Église.

C’est l’ingénieur Franco Adessa qui m’a communiqué cette nouvelle, bien triste pour nous autres qui, restant ici bas, perdons un véritable Témoin du Seigneur, mais heureuse aussi, car elle signifie que s’est achevée pour l’intéressé la tâche lui ayant été assignée dans cette bataille.

Je crois ne pas me tromper en disant que c’est lui qui a eu à livrer la partie la plus rude de cette lutte, car il a été sinon le premier, du moins le plus aguerri et le plus constant dans la dénonciation sans merci des outrages perpétrés au sein de l’Église depuis Jean XXIII jusqu’à nos jours : le mensuel « Chiesa viva » (Église vivante), avec ses enquêtes et ses numéros spéciaux ; la quantité de livres destinés à dénoncer l’action destructrice de ces hérétiques qui occupent le Siège romain ; les brochures, etc.

Cela répondait à un objectif bien clair, dont il percevait la nécessité en toute clarté et urgence : inviter ceux qui détiennent toujours l’autorité dans l’Église à accomplir leur devoir devant Dieu et les âmes, de même qu’à essayer de relever les ruines auxquelles elle a été réduite. Ce sont ceux-là qui ont le devoir d’agir au niveau « quasi hiérarchique » où ils se situent : dans la mesure, du moins, où ils conservent le « pouvoir de l’ordre », ils ne peuvent se dispenser de dire la vérité au peuple des fidèles ni de tenter d’agir comme ils le doivent…

Le recours quiétiste à une intervention directe du Seigneur n’est d’aucune utilité si l’on oublie ce que l’on est soi-même tenu de faire.

Le Seigneur va intervenir, on ne saurait en douter, et il châtiera avec la dernière vigueur tous ceux qui se sont croisé les bras en se réfugiant dans des prières stériles, alors que c’étaient eux qui avaient l’obligation d’agir, du fait même de l’autorité qu’ils avaient reçue du Seigneur au sein de l’Église.

De mon côté, je rends grâce à Dieu, par l’humble déclaration publique que voici, de m’avoir donné à connaître ce prêtre de haute volée, dont les livres non seulement m’ont ouvert les yeux à la terrible réalité ecclésiale que nous vivons, mais – plus important encore – m’ont fourni des éléments d’étude et de réflexion qui m’avaient été refusés (comme à tant d’autres fidèles) par beaucoup de ceux que l’on tenait pour des « prêtres sérieux », mais qui sont d’une totale malhonnêteté intellectuelle.

 

Que Dieu vous bénisse.

 

 

Sœur María de Luján