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Archive for mai, 2015

Pierre Hillard et le livre des REMY sur la « triple donation »

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Dans l’émission de Radio Courtoisie « Libre Journal de lumière de l’espérance » du 10 mai 2015, Pierre Hillard explique le livre de L-H & M-C REMY sur la « triple donation » :

LHR-JDA

Après avoir prêché dans le désert pendant plusieurs dizaines d’années, arrive le temps du Christ Roi de France :

Jésus-Christ roi de France la seule solution

Mais comment ? Réponse dans les 2 conférences du 20 juin 2015 à Saint-Benoît-sur-Loire.

 


 

Radio Courtoisie

Libre Journal de Lumière de l’espérance du 10 mai 2015 :

Dr Jean-Pierre DickèsJean-Pierre Dickès, assisté de Luc Perrel et de Bernadette, recevait Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, essayiste, Bernard de Lacoste, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.

Extraits :

Pierre Hillard
[audio:http://catholicapedia.net/audio/2015-05-10_RadioCourtoisie_Libre-Journal-de-Lumiere-de-l-esperance_PierreHillard.mp3|titles=Radio Courtoisie|artists=Pierre Hillard]
 

Vous pouvez écouter l’émission entière sur le site de Radio Courtoisie :

http://www.radiocourtoisie.fr/26058/libre-journal-de-lumiere-de-lesperance-du-10-mai-2015-actualite-politique-et-medicale-le-mondialisme-nest-pas-recent-la-pentecote-de-chartres-a-paris/

 

Le Traditionalisme c’est comme le poisson…Ça pourrit par la Tête !!!

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Le Traditionalisme c’est comme le poisson…Ça pourrit par la Tête !!!

ou quand une chapelle tradi se prend pour l’Église Catholique !

 

Poisson pourri

Nous assistons de plus en plus à la relativement lente décomposition doctrinale du traditionalisme et de ses prêtres, prieurs et supérieurs. Ce texte m’a paru tellement emblématique et scandaleux que je souhaite le livrer séance tenante à mes lecteurs afin qu’ils soient édifiés et renforcés dans la vertu surnaturelle et le courage spirituel qu’il y a d’être un catholique semper idem par les (mauvais) temps qui courent……

Dans son immense bonté et miséricorde, Dieu a toujours accordé aux âmes droites et de bonne volonté, nonobstant leurs mérites défaillants et leurs péchés personnels, de nombreux signes et moyens divers pour discerner où se trouve le véritable esprit de l’Église et l’expression de la vérité connue.

Depuis un demi-siècle, ces signes, fort nombreux et variés, s’accumulent à loisir…sauf pour les ignorants invincibles, les mondains, les gens de mauvaise foi et les aveugles volontaires.

Afin d’aller à l’essentiel dans le sordide, le scandaleux, l’incroyable, le blasphématoire et l’immonde, je vais tenter une petite sélection pour mettre sous les yeux des lecteurs la réalité des choses.

Je tiens à préciser, même si d’aucuns le jugeront superflu, que nous autres au CatholicaPedia sommes censés n’avoir nulle part aucune avec les soi-disant opposants à Sa Majesté Fellay et encore moins les yeux de Chimène pour l’un de leur plus illustre mentor, c’est à dire Mgr Williamson, l’évêque à la rose.

On a beau être blindé, lorsque j’ai lu ce texte, qui relate des faits, j’ai cru ne pas en croire mes yeux, même si je me suis dit que peut-être “La Sapinière” ne faisait pas dans la dentelle syntaxique en présentant les dires et gestes de tous ces bons prêtres tradis. Il est vrai que, grâce aux braves “gens” de La Question, nous avons été habitués au pire du pire dans les plus beaux emballages estampillés « catholique pur Label Rouge de Droit Divin ». En matière de leurres, ils sont en effet dans l’excellence !!!… Reconnaissons-le humblement…car en enfer ou au purgatoire, ils risquent sans doute de manquer cruellement de compliments. Alors si c’est une dernière charité à leur faire, faisons-la !!!

Comme catholiques, nous avons le plus grand respect pour les clercs validement consacrés/ordonnés et n’avons pas l’habitude de nous attaquer aux hommes sans oublier la grandeur intrinsèque de leur sacerdoce et l’exigence de charité qu’il y a à les mettre devant leurs contradictions, leurs erreurs de jugement, leurs hérésies voire leurs blasphèmes. Ces jugements au for externe n’entament en rien l’idée que nous nous faisons du prêtre in persona Christi dans l’exercice de ses fonctions sacrées.

Alors voici les passages que j’ai relevés et qui m’ont apparu comme être les plus inacceptables au regard de la foi, de la justice et de l’équité. (Les quelques rares commentaires en vert sont de votre serviteur)

 

Abbé Renaud Joubert de la Motte1/ M. l’abbé de la Motte, le prieur de la FSSPX à Perpignan, a refusé de donner la sainte communion à cette dame : nos lecteurs liront tout le développement dans le corps de l’article. Ce n’est pas la première fois que des prêtres de la “tradition” se permettent de priver des baptisés de la Sainte Communion…

2/ Restriction de liberté pour Madame V. : M. l’abbé Renaud Joubert de la Motte avait convoqué Madame V. pour lui demander de renoncer à recevoir chez elle Mgr Williamson (de quel droit ?), et il l’avait « avertie des sanctions si elle posait quand même cet acte public » (de quel droit ?). Les deux « de quel droit », assez savoureux, ne sont pas de moi mais figurent dans le texte de “La Sapinière” !

3/ M. l’abbé de la Motte exigeait « une lettre d’excuse pour avoir reçu Mgr Williamson chez elle, un dimanche, pendant la messe du prieuré » et « une lettre d’engagement à ne pas faire de mauvais esprit et de prosélytisme, (ce qu’au demeurant, elle ne faisait pas) pour la fameuse résistance au sein du prieuré… »

L’abbé de la Motte avait donné ordre à ses vicaires de refuser la communion à Mme. V. et cela au mépris du droit canonique de l’Église.

4/ Comme Mme V. demandait à un jeune vicaire comment elle pourrait faire ses Pâques, celui-ci répondit à cette dame qui avait lutté dès la première heure contre la révolution conciliaire, sur un ton désinvolte, qu’elle n’avait qu’à aller à la Fraternité St Pierre… (oui !! vous avez bien lu !!!) Ah ! ces jeunes…ça ne respecte plus rien !!!!! Hihihi !

5/ Abbé Bouchacourt : « Mgr Williamson divise la tradition. En sillonnant la France comme il le fait ; il est subversif (…) Mgr Williamson se comporte comme un loup. Il faut l’éloigner et l’empêcher de nuire. L’organisation d’un prieuré n’est pas démocratique. » Ce cher Abbé n’a pas sa langue tradi dans sa bouche !!! Que ne met-il son autorité au service de la véritable Église et de la foi !!!

6/ Entre temps, M. l’abbé de la Motte a décidé d’abandonner la FSSPX pour rallier l’église (la secte) conciliaire. Lors d’une messe pour son départ (car maintenant de tels gestes se fêtent dans la FSSPX) (sic!!!), la petite cérémonie fit plus penser à une simple mutation de prieur qu’à la trahison d’un combattant (mais puisqu’on vous dit que rien n’a changé dans la Fraternité !). Toute honte bue…… écœurant !…

7/ « M. l’Abbé de la Motte quitte la FSSPX pour se mettre au service du diocèse de Versailles. » déclare un vicaire de l’Abbé de La Motte !!!  Ah ! l’hypocrisie traditionaliste…c’est quelque chose !…

Abbé Dominique Rousseau8/ L’abbé Rousseau, après avoir été sanctionné pour sa vive réaction contre les pseudo canonisations de François, fut tout de même désigné, en catastrophe, nouveau prieur de Perpignan. Bien fait, na !

9/ Le même Abbé Rousseau fut choisi pour exercer un odieux chantage aux sacrements auprès de Madame V. !!! C’est ainsi que ça se passe chez les tradis

10/ La FSSPX a bel et bien perdu la tête. Hélas ! il n’y a pas qu’elle !!! suivez mes regards……

11/ La FSSPX cache son fléchissement doctrinal par un durcissement pastoral inique. Pastoral…hummm…ou dictatorial ???

12/ La FSSPX n’a aucune juridiction ordinaire sur les fidèles du Christ. …vaste et crucial sujet sur lequel je me garderai bien de m’étendre ici…

13/ « la juridiction de suppléance donne une autorité limitée assez délicate à exercer. L’autorité juridictionnelle de l’évêque ne lui venant pas d’une nomination romaine, mais de la nécessité du salut des âmes, il devra l’exercer avec une délicatesse particulière. » (Mgr Lefebvre en note du 20 fév. 1991 cité dans Sel de la Terre n° 87, p. 142)

14/ la domination de la FSSPX est devenue aujourd’hui une domination perverse.

Les répressions, exclusions et sanctions qu’elle sème à tout vent manifestent une grave dérive morale car doctrinale. Quand en tirerez-vous les véritables conséquences et conclusions Messieurs les clercs de l’opposition ???…ça urge !……

15/ « l’Église officielle est l’Église visible, c’est l’Église catholique ; un point c’est tout ! » (Mgr Fellay en déc. 2014) N’est-ce pas très clair pour tout le monde ??? En tout cas cela devrait l’être !…. O Mysterium Iniquitatis

 

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Vatican d’Eux et la « Miséricorde »…

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afp

Actualités

L’Église [la secte conciliaire] envisage un pardon exceptionnel pour les croyantes ayant avorté

L'antipape François

AFP / ANDREAS SOLARO
papeFrançois salue la foule en arrivant à une audience, le 8 mai 2015 au Vatican

Les femmes ayant avorté et les personnes qui les ont aidées pourront être absoutes à l’occasion du prochain « Jubilé de la miséricorde », selon une initiative de papeFrançois qui n’altère en rien la condamnation sans appel de cet acte au sein de l’Église. [La secte conciliaire]

Selon le droit canon de l’Église catholique [et de la secte conciliaire], l’avortement est une faute particulièrement grave punie d’excommunication automatique, à moins qu’il n’ait eu lieu sous la contrainte.

Mais l’antipape argentin, qui le qualifie d’« horreur », a montré à plusieurs reprises qu’il était sensible au sort individuel des millions de femmes, dont de nombreuses catholiques [conciliaires], qui interrompent leur grossesse chaque année.

Alors que le Jubilé extraordinaire, prévu de décembre 2015 à novembre 2016, est une occasion pour les catholiques [conciliaires] d’obtenir le pardon de leurs péchés, l’archevêque italien Rino Fisichella, coordinateur du Jubilé, a révélé ces derniers jours à l’agence italienne Ansa que l’avortement en ferait partie.

Pour cette « Année sainte », des milliers de prêtres [laïcs déguisés en prêtres] seront envoyés comme « missionnaires » pour apporter la miséricorde aux gens dans les endroits les plus reculés et leur donner le sacrement de la « réconciliation », la pénitence exprimée dans la confession.

« Parmi les possibilités de pardon accordées au missionnaires de la miséricorde, il y aura aussi l’avortement », a déclaré Mgr Fisichella.

Les évêques [des laïcs déguisés en évêques] peuvent déjà autoriser certains ou tous les prêtres de leur diocèse à pardonner cette faute, à des moments particuliers des temps liturgiques comme l’Avent (avant Noël) ou le Carême (avant Pâques), ou des événements comme en ce moment dans le diocèse de Turin à l’occasion de l’ostension du Saint-Suaire, a rappelé le cardinal.

Ce pardon pourra être accordé aux femmes ayant avorté, mais aussi aux médecins ou à toute personne qui les aura aidées. À condition évidemment d’exprimer un « vrai repentir ».

— Malentendus médiatiques —

« L’avortement reste un péché, et l’antipape n’a pas décidé de l’abroger », a tout de suite rappelé Mgr Valasio De Paolis, un cardinal conservateur redoutant tout malentendu dans les médias.

« Il est normal, à l’occasion d’un Jubilé, qui plus est sur la miséricorde, que l’Église [la secte conciliaire] (…) lève tous les obstacles pour permettre l’absolution d’un péché très grave comme l’avortement », a-t-il expliqué au journal La Nazione.

François en train de recevoir des représentantes du « Movimento per la Vita » (Mouvement pour la Vie) italien

afp.com / OSSERVATORE ROMANO / -
Photo diffusée par le bureau de presse du Vatican montrant papeFrançois en train de recevoir des représentantes du « Movimento per la Vita » (Mouvement pour la Vie) italien, le 11 avril 2014

Dans le cadre de ce Jubilé, le “pontife” argentin entend multiplier les initiatives concrètes pour toucher le plus grand nombre.

Ainsi, plutôt que d’obliger chacun à venir franchir à Rome les « portes saintes » des quatre grandes basilique pour obtenir le pardon de ses péchés, il a demandé que les fidèles puissent aussi plus simplement franchir une « porte sainte » dans leur cathédrale.

La question de l’avortement est délicate pour l’Église [la secte conciliaire], souvent accusée d’insensibilité vis-à-vis des filles et des femmes violées, en particulier dans les périodes de conflit. Comme ses prédécesseurs, papeFrançois condamne clairement l’avortement. Mais il prononce rarement le mot et préfère dénoncer régulièrement la « culture du déchet ».

En 2009, le Vatican avait soutenu l’archevêque de Recife, au Brésil, qui avait excommunié une mère et des médecins ayant fait avorter une fillette de neuf ans, violée par son beau-père, en estimant que le viol était « moins grave que l’avortement ». Mais de nombreuses voix critiques s’étaient élevées, y compris dans les plus hautes sphères de l’Église [la secte conciliaire].

François Ø insiste lui-même sur la nécessité de trouver des solutions plus justes, et a récemment parlé à des évêques sud-africains des « profondes blessures morales et physiques » endurées par de nombreuses femmes.

En septembre 2013, dans une interview à la revue jésuite Civilta Cattolica, le “pontife” argentin avait cité l’exemple d’une femme qu’il connaissait : « Elle avait subi l’échec de son mariage pendant lequel elle avait avorté : elle s’est ensuite remariée et elle vit à présent sereine avec cinq enfants. L’avortement lui pèse énormément et elle est sincèrement repentie. Elle aimerait aller plus loin dans la vie chrétienne. Que fait le confesseur ? ».

 

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Commentaire reçu par un ami lecteur :

jesus-faustineComme vous le savez, c’est Wojtyla qui a promu la fausse voyante Marie-Faustine Kowalska, car cela mettait en valeur son diocèse de Cracovie et la fausse doctrine conciliaire, démarquée du luthéranisme. Il l’a « canonisée » 62 ans après sa mort, en 2000. Les progressistes ont « besoin » d’âmes privilégiées pour justifier leur imposture. Or les fausses voyantes ou stigmatisées se bousculent au portillon. Urs von Balthasar, le maître de Ratzinger, avait son Adrienne von Speyr, qui trouvait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus infantile et pitoyable, Roncalli et Montini ont profité à plein de Marthe Robin, la prétendue inédique qui se levait la nuit pour manger et faire ses besoins, fondatrice des Foyers de charité charismatiques, puissant soutien des réformes de Vaticand’Eux, mais aussi de l’Homme Nouveau, de Marcel Clément et d’une frange importante de « traditionalistes », et dont les retraites, soutenues par Mgr Pic et une partie de l’épiscopat, ont beaucoup nui à l’action des retraites de Chabeuil, à quelques kilomètres de là, sous la protection du même Mgr Pic du vivant du R.P. Vallet, mais combattues par l’épiscopat français dès le début.

C’est cette fausse voyante qui a réclamé la fête de la Miséricorde à la place du dimanche in albis (ou Quasimodo), alors qu’il y a déjà le dimanche suivant, fête du Bon Pasteur, dont l’introït commence précisément par Misericordia. À noter que Pie XII avait fait étudier ce cas par le Saint-Office, dirigé par Ottaviani, qui a fait condamner tout cela. Mais Pie XII était mort quelques mois avant (mystérieusement). Il s’agit d’une fausse doctrine de la miséricorde où Dieu pardonne aux pécheurs endurcis non repentants, sans qu’ils aient à changer de vie. Selon cette Marie-Faustine, Dieu couvre les péchés du manteau de sa miséricorde, il ne purifie pas l’âme du pécheur. Elle fait aussi prier Dieu « qu »il éteigne le feu du Purgatoire », qui, comme celui de l’enfer (et toujours selon les confidences reçues du Christ), est purement spirituel et non matériel. Tout cela est bien luthérien.

Cf. CatholicaPedia.

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Quelques articles relatifs à évènement :

http://paroissiens-progressiste.over-blog.com/2015/05/le-pape-francois-envoie-des-missionnaires-de-la-misericorde-pour-pardonner-aux-femmes-qui-ont-avorte.html

http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-donne-le-coup-d-envoi-de-l-annee-de-la-misericorde-11-04-2015-62106_16.php

http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/04/13/le-pape-francois-cree-les-missionnaires-de-la-misericorde-5602560.html

 

Bonne lecture, Prenez garde de tomber !

 

 

Yvan Blot : L’espoir Poutine

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Conférence au Cercle de l’Aréopage :
L’espoir Poutine
Par Yvan Blot

Conférence remarquable, argumentée – et par quelqu’un de compétent, intelligent — les actes sont là — que de rectifications !

Yvan Blot

Docteur ès sciences économiques et Haut fonctionnaire honoraire ; depuis septembre 2013, Yvan Blot est consultant auprès de la radio La Voix de la Russie. Ce conférencier s’appuie sur des faits, construisant à partir d’une jeune génération, une nouvelle Russie, fondée sur des valeurs bien loin de celles du monde occidentale.

Il ne manque que la référence et la dévotion à la très sainte Vierge Marie.

Poutine

 

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L’espoir Poutine

 

 

Les conférences et rencontres du Parloir Chrétien du Vieux Colombier, organisés par Frère Thierry (Thierry Paul, ecclésiastique). Le Cercle de l’Aréopage qu’il dirige, accueille des personnalités d’origines professionnelles et intellectuelles variées.

 

Mgr Williamson glorifie un membre des loges illuministes Anglicano-Rose+Croix

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Mgr Williamson loue Thomas Stearns Eliot, membre de l’ordre hermétique de l’Aube dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn) et de la secte dionysiaque des Fils du Soleil (Children of the Sun)

 

Commentaire Eleison

L’ex(?)-Anglican, Mgr Williamson, l’évêque britannique « à la Thomas Stearns EliotRose » exclu de la F$$PX et maintenant évêque de la fausse néo-Résistance (à la f$$px) nous a donné la semaine dernière un “Commentaire Eleison” où il fait l’éloge du poète, dramaturge et critique littéraire américain naturalisé britannique T. S. Eliot… Cet admirateur de Charles Maurras, (il fut déçu par sa condamnation par Pie XI en 1926) qui reçut le prix Nobel de littérature en 1948, était aussi membre des loges illuministes Anglicano-Rose+Croix “Hermetic Order of the Golden Dawn” et “Children of the Sun”, secte dionysiaque à laquelle appartenaient les fils de l’élite de la Round Table britannique !!!

Dit-moi qui tu admire… je te dirai qui tu es !

 

Ça me rappelle l’histoire d’un Mgr Williamson « lui aussi infiltré Rose+Croix selon les tarés de Virgo Maria au prétexte qu’il y a une rose sur son blason et que c’est forcément l’emblème des rose-croix… » (dixit nos détracteurs !)

Un blason épiscopal Rose+Croix pour Mgr. Williamson

Voir à ce sujet les différents articles à ce sujet :

  • De quel camp est Mgr Williamson ?

http://wordpress.catholicapedia.net/de-quel-camp-est-mgr-williamson/

  • Un blason épiscopal Rose+Croix pour Mgr. Williamson-‘Cunctator’ ? (VM n°430) :

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/010_2007/VM-2007-10-15/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.htm

  • L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque, Monseigneur Williamson : un leurre

http://www.virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm

  • La « Golden Dawn » et l’occulto-mondialiste anglo-saxon (VM n°421) :

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/010_2007/VM-2007-10-02/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.htm

Le site des abbés anti-ralliéristes “Avec l’Immaculée” en ayant fait une bonne analyse, nous la reprenons ci-dessous :

 

 

Commentaire Eleison n°406” : Mgr Williamson loue Thomas Stearns Eliot, membre de l’ordre hermétique de l’Aube dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn) et de la secte dionysiaque des Fils du Soleil (Children of the Sun)

 

Thomas Stearns Eliot

 

Le Commentaire Eleison n°406 « Importance de la culture » recommandant l’étude de cet occultiste dangereux est une occasion de transmettre d’autres informations sur la Golden Dawn. Nous nommerons aussi d’autres célébrités du monde littéraire ou éducatif.

C’est aussi l’occasion de découvrir la thèse de Mgr Gaume sur la véritable culture catholique. La conception de la culture défendue par Mgr Gaume est aux antipodes de celle de Mgr Williamson. Nous avons choisi de suivre Mgr Gaume car ses idées sont pures, claires, pieuses, sans compromission, logiques.

Les catholiques sont par la grâce sanctifiante le temple de Dieu. Ils ne doivent donc pas se souiller au contact d’œuvres imprégnées de culture païenne ou encore pire, au contact d’œuvres gnostiques, c’est-à-dire sataniques.

À la fin de l’article, nous demandons à Mgr Williamson certaines actions concrètes, pour le bien des âmes.

 

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Written by Cave Ne Cadas

mai 4th, 2015 at 12:17 pm

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DOM GUÉRANGER, MONSEIGNEUR GAUME, MÊME COMBAT

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En ce vendredi de la quatrième semaine après Pâques, nous vous soumettons une bonne méditation avec ce texte de Dom Prosper Guéranger, OSB, qui démontre que ce moine, liturgiste, théologien et fondateur de Solesmes et Mgr Gaume ont mené le même combat…

Nous le dédicaçons tout spécialement à monsieur l’abbé Belmont !
(voir la Réponse aux attaques contre Mgr Gaume des ESR)

 

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Dom Guéranger, Monseigneur Gaume, Même Combat

Vendredi de la quatrième semaine après Pâques

Dom Prosper Guéranger vers 1840

Dom Prosper Guéranger vers 1840

 

Béni soit notre Sauveur ressuscité qui nous a dit en ces jours : « Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ! » Grâce à Sa miséricorde, nous croyons et nous avons été régénérés dans le saint Baptême ; nous sommes donc dans la voie du salut. Il est vrai que la foi ne nous sauverait pas sans les œuvres ; mais les œuvres aussi sans la foi seraient incapables de nous mériter le salut. Avec quel transport ne devons-nous pas rendre grâces à Dieu qui a produit en nous par Sa grâce ce don inénarrable, premier gage de notre béatitude éternelle ! Avec quel soin ne devons-nous pas veiller à le conserver intact, à l’accroître par notre fidélité ! La foi a ses degrés, comme les autres vertus ; notre prière doit donc être souvent celle que les Apôtres adressèrent à Jésus : « Seigneur, augmentez en nous la foi » (Luc. XVII, 5).

Nous sommes appelés à vivre dans un siècle où la foi est diminuée chez la plupart de ceux qui croient : et c’est là l’un des plus grands dangers qui peuvent assaillir le chrétien en ce monde. Quand la foi est languissante, la charité ne peut que se refroidir. Jésus demande à Ses disciples s’ils pensent que, lors de Son dernier avènement, Il trouvera encore de la foi sur la terre (Luc. XVIII, 8). N’est-il pas à craindre qu’elle ne soit voisine de nous, cette époque où les cœurs seront comme paralysés par le manque de foi !

La foi procède de la volonté mue par l’Esprit-Saint. On croit, parce qu’on veut croire ; et c’est pour cette raison que le bonheur est dans la foi. L’aveugle à qui Jésus rendit la vue, exhorté par Lui à croire au Fils de Dieu, répond : « Quel est-Il ? afin que je croie en Lui » (Jean. IX, 36). Ainsi devons-nous être disposés en présence de l’objet de notre foi. Croire, afin de connaître ce que nous ne connaîtrions pas sans la foi ; alors Dieu se manifeste à notre pensée et à notre cœur.

Mais vous rencontrez des chrétiens qui se scandalisent des saintes hardiesses de la foi. Ils nous parlent sans cesse des droits de la raison ; ils accusent les fidèles de méconnaître sa dignité, son étendue, son origine divine. Que les fidèles se hâtent donc de leur répondre : « Nous n’avons garde de nier la raison ; l’Église nous fait un devoir de reconnaître l’existence d’une lumière naturelle en nous ; mais en même temps elle nous enseigne que cette lumière, déjà obscurcie par l’effet de la chute originelle, serait incapable, fût-elle même demeurée dans son intégrité, de découvrir par ses seules forces la fin à laquelle l’homme est appelé, et les moyens d’y parvenir. La foi seule peut établir l’homme dans les conditions de la destinée sublime à laquelle la divine bonté l’a appelé ».

D’autres se persuadent qu’il existe pour le chrétien parvenu à l’âge du développement de la raison, une sorte de liberté de suspendre l’exercice de la foi, afin d’examiner s’il est raisonnable de continuer à croire. Combien font naufrage contre l’écueil que leur présente ce coupable préjugé ! La sainte Église cependant enseigne depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, et continuera d’enseigner jusqu’à la fin des siècles, que l’enfant qui a reçu le saint Baptême a reçu en même temps la foi infuse dans son âme, qu’il est pour jamais membre de Jésus-Christ et enfant de Son Église ; et que si, à l’âge de raison, la foi est combattue en lui par le doute, il reçoit la grâce pour anéantir le doute par la foi, et risquerait son salut en suspendant sa croyance. Non assurément que l’Église lui interdise de confirmer sa foi par la science ; loin de là ; car alors il ne cesse pas de croire. C’est « la foi qui cherche l’intelligence », selon la belle parole du grand saint Anselme, et pour récompense elle la trouve.

On en rencontre d’autres qui admettent qu’au sein même de la société chrétienne, il peut exister des philosophes, c’est-à-dire des hommes étrangers à la foi, professant sur Dieu et sur Sa créature un enseignement où la parole révélée n’est pour rien, une morale dépourvue de l’élément surnaturel. Des chrétiens acceptent ces philosophes, les louent et les honorent, leur reconnaissent plus ou moins implicitement le droit d’être ce qu’ils sont. Aveugles, qui ne voient pas qu’ils sont en présence de l’apostat ! qui ne sentent pas le frisson qu’éprouvèrent tous les enfants de l’Église, lorsque Julien, cherchant en vain à laver la trace ineffaçable de son baptême, se déclara philosophe sous les yeux d’une génération issue des Martyrs !

Parlerons-nous des tristes effets que produit pour la foi la fréquentation des hérétiques, les complaisances périlleuses qu’elle entraîne, les arrangements déplorables qu’elle fait naître dans un grand nombre d’esprits ? La terrible ligne de démarcation tracée par saint Jean, dans sa deuxième Épître (II JOHAN. X, 11), tend à s’effacer ; et la rappeler seulement serait déjà pour plusieurs un sujet de scandale. Il n’y paraît que trop par la facilité avec laquelle se contractent ces mariages mixtes qui commencent par la profanation d’un sacrement, et conduisent doucement à l’indifférentisme la partie catholique, qu’un entraînement, ou des calculs humains, ont égarée dans des voies si peu sûres. Quelles clameurs n’exciterions-nous pas si, dans notre pays, nous osions parler le langage qu’osait tenir dans Londres un illustre apôtre de la piété catholique ? Prenons du moins la liberté de le répéter après lui :

« L’ancienne haine de l’hérésie devient rare ; on perd l’habitude de regarder Dieu comme l’unique vérité, en sorte que l’existence des hérésies n’est plus un sujet d’épouvante. On tient pour certain que Dieu ne doit rien faire qui nous soit pénible, et que Son autorité ne doit prendre aucune forme désagréable ni blessante pour la liberté de Ses créatures. Comme le monde a rejeté les idées exclusives, il faut bien que Dieu suive le progrès et mette de côté des principes surannés dans Sa conduite à notre égard. Les majorités doivent finir par avoir le dessus : telle est la règle et le fait d’expérience dans un pays constitutionnel. C’est ainsi que la discorde et l’erreur en religion ont fini par devenir moins odieuses et moins alarmantes, simplement parce qu’on s’y est accoutumé. Il faut une certaine hardiesse de cœur et d’intelligence pour croire que toute une grande nation ait tort, ou que tout un siècle puisse aller de travers. Mais la théologie, dans sa simplicité, met bravement le monde tout entier au ban comme pécheur, et ne trouve pas de difficulté à n’assigner à la vraie Église qu’une portion modérée de la population du globe. La croyance dans la facilité du salut hors de l’Église est fort douce, si nous avons des parents ou des amis dans les liens de l’hérésie ; de plus, si nous voulons admettre cette maxime, le monde nous pardonnera une foule d’erreurs et de superstitions, et nous fera l’honneur de nous complimenter de notre religion comme étant un produit littéraire ou philosophique de notre crû, plutôt qu’un don de Dieu. Est-ce donc là un si grand avantage, pour que tant de gens en soient si enchantés, le paient si cher et sans regret ? Il est clair que cette croyance diminue notre estime pour l’Église, et doit affaiblir notre empressement à convertir les autres. Ceux qui font le moins d’usage du système de l’Église, sont naturellement ceux qui le connaissant et l’estimant le moins, seront le moins en état d’en juger ; et avec cela, ce sont justement ceux qui sont les premiers à faire généreusement le sacrifice des prérogatives de l’Église aux exigences de la mollesse et de l’indifférentisme modernes » (William Faber. Conférences spirituelles. Le ciel et l’enfer, page 341).

 

Signalons encore comme l’une des marques de la décadence de l’esprit de foi chez un grand nombre qui remplissent d’ailleurs les devoirs du chrétien, l’oubli, l’ignorance même des pratiques les plus recommandées par l’Église. Combien de maisons habitées exclusivement par des catholiques, où l’on chercherait en vain une goutte d’eau bénite, le cierge de la Chandeleur, le rameau consacré le jour des Palmes : ces objets sacrés et protecteurs que les huguenots du XVI° siècle poursuivaient avec tant de fureur, et que nos pères défendaient au prix de leur sang ! Quelle défiance chez beaucoup d’entre nous, si l’on parle devant eux de miracles qui ne sont pas consignés dans la Bible ! Quelle incrédulité superbe, s’ils entendent dire quelque chose des phénomènes de la vie mystique, des extases, des ravissements, des révélations privées ! Quelles révoltes soulèvent en eux les récits héroïques de la pénitence des saints, ou même les plus simples pratiques de la mortification corporelle ! Quelles protestations contre les nobles sacrifices que la grâce inspire à certaines âmes d’élite, qu’elle pousse à briser en un moment les liens les plus chers et les plus doux, pour aller s’ensevelir, victimes volontaires, derrière les grilles impénétrables d’un monastère ! L’esprit de foi révèle au vrai catholique toute la beauté, toute la convenance, toute la grandeur de ces pratiques et de ces actes ; mais l’absence de cet esprit est cause que beaucoup n’y voient qu’excès, inutilité, et manie.

La foi aspire à croire ; car croire est sa vie. Elle ne se borne donc pas à adhérer au strict symbole promulgué par la sainte Église. Elle sait que cette Épouse de Jésus possède en son sein toutes les vérités, bien qu’elle ne les déclare pas toujours avec solennité et sous peine d’anathème. La foi pressent le mystère non encore déclaré ; avant de croire par devoir, elle croit pieusement. Un aimant secret l’attire vers cette vérité qui semble sommeiller encore ; et quand le dogme éclate au grand jour par une décision suprême, elle s’associe avec d’autant plus de transport au triomphe de la parole révélée dès le commencement, qu’elle lui a rendu plus fidèle hommage dans les temps où une obscurité sacrée la dérobait encore à des regards moins purs et moins pénétrants que les siens.