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Mgr Bernard Fellay parle de l’accord proposé à la F$$PX par Rome

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Il est minuit moins cinq Bernie Fellay !

Il est minuit moins cinq Bernie Fellay !

 

La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… nous vous disions…

Le site FellayCista (1) « Vers la Vraie Chrétienté », a publiée dernièrement une entrée qui fait référence à une vidéo, enregistrée en Novembre dernier, dans lequel le Supérieur Général parle de la F$$PX.

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Dans cette vidéo en espagnol, Mgr Bernard Fellay parle de l’accord proposé à la F$$PX par Rome en Juillet 2015.

 

Extrait des déclarations faites par
Mgr Fellay en réaction à la proposition d’accord que Rome a communiquée à la FSSPX en juillet dernier

 

(Les intertitres sont du blogue “Non Possumus”)

Banner Non Possumus

 

 

Rome a réduit ses exigences aux fins d’un accord

 

« Début juillet, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a adressé à la Fraternité une nouvelle proposition dont l’intérêt tient à ce que sont éliminées les deux conditions posées en septembre il y a deux ans. On ne nous demande plus de dire que la Nouvelle Messe est licite, ni de reconnaître que le Concile est conforme à la Tradition. »

 

« Rome ne cherche plus à imposer le modernisme »

 

« Il y a des points importants dans cette proposition. Tout d’abord, on nous reconnaît comme catholiques. Ensuite, on nous dit qu’il y a des questions ouvertes (liberté religieuse, œcuménisme, nouvelle messe, collégialité). Si on nous dit que ces questions sont ouvertes, c’est que l’on a renoncé à nous imposer ceci ou cela. C’est, à mes yeux, le premier pas enfin accompli – après si longtemps – vers la condamnation de ces questions-là. »

 

Nous devons peut-être attendre cent ans
Que Rome condamne les erreurs modernistes actuelles

 

« Durant bien des années encore, Rome ne reconnaîtra pas que ce sont là des erreurs. Elle le dira peut-être dans cent ans, comme elle l’avait déjà fait avec la condamnation d’Honorius. »

 

De son côté, la FSSPX réduit ses conditions
à la demande qu’on l’accepte telle qu’elle est

 

Pinofellay ment !

« Qu’allons-nous faire de cette proposition ? il me semble impossible d’en faire quoi que ce soit. Il est impossible de travailler avec eux. Ce que je fais maintenant, c’est dire à Rome : notre condition unique et sine qua non, c’est que vous nous acceptiez tels que nous sommes, ce qui n’est que normal, puisque nous sommes catholiques.

 

La question de la liturgie passe en premier,
celle de la doctrine est ajournée.

La FSSPX renonce à combattre pour la royauté du Christ

« Que signifie « tels que nous sommes » ? Cela signifie que nous ne dirons jamais la nouvelle messe, que nous ne concélébrerons jamais, que nous ne donnerons jamais la communion dans la main, que nous ne communierons jamais à la nouvelle messe. De même, nous conseillerons aux fidèles de ne pas assister à la nouvelle messe ainsi que de ne pas recevoir la communion dans la main, et nous dirons qu’il faut déterminer si les prêtres conciliaires sont valablement prêtres ou non. Cela, je crois, devrait suffire à Rome pour dire non. Nous lui dirons alors : « Si vous n’êtes pas d’accord avec ça, n’essayez pas de poursuivre, parce que nous n’allons pas changer. »

 

L’avenir est incertain.
La FSSPX se contentera de réagir aux initiatives de Rome

 

« Je crois que les choses vont en rester là durant un certain temps. Avec le Pape actuel, qui produit une surprise après l’autre, il me semble impossible de prédire l’avenir. »

 

Mgr Fellay voit à nouveau percer des « bourgeons »

 

Mgr Fellay parle

« Il y a déjà certains évêques qui commencent à venir vers nous en disant « nous avons besoin de vous ». Et puis, ils commencent à nous demander notre aide, par exemple en prêchant des retraites pour les prêtres diocésains. Je pense que la cela va continuer. Peu à peu, nous aiderons les évêques et les prêtres à revenir vers la Tradition. »

 

 

 

 

Sources : Call Me Jorge… : http://callmejorgebergoglio.blogspot.fr/2016/01/bp-fellay-talks-about-proposed.html

Et “Non Possumus” : http://nonpossumus-vcr.blogspot.fr/2016/01/publican-video-en-el-que-mons-fellay.html

Traduction : le CatholicaPedia.net

(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 

 


[1] Jeu de mots : Cista, latin apparenté à ou issu du grec ancien κίστη, kistê :

cista \ féminin

Panier, corbeille, cassette, coffre, urne électorale.

Ciste mystique, corbeille contenant les objets du culte.

 

 

Corpus Domini, Corpus Christi

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En cette Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu), Corpus Domini, Corpus Christi… pensons à Notre Divin Rédempteur si souvent bafoué et indigné par les scandales de la secte Conciliaire qui se fait passée pour Sa sainte Église aux yeux du Monde (l’Église est éclipsée !).

Corpus Christi

Rappel

 

François.Ø et les sodomites*

Du latin Sodomita (« de Sodome »), emprunté au grec ancien Σοδομίτης,
dérivé de Σόδομα (« Sodome »).

Le sodomite était un relaps, l’homosexuel est maintenant une espèce.
— (Michel Foucault, Histoire de la sexualité, Gallimard, 1994)

 

La “communion” d’un transsexuel

Cette abominable photographie montre la “communion” d’un transsexuel à qui François.Ø avait baisé et lavé les pieds, le Jeudi-Saint 2015…

« Celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur (…) il mange et boit sa propre condamnation. » Cor 11, 27-29.

(Nous savons, Catholique semper idem, que leur “communion” ne représente que du pain…et qu’ils ne « mangent » pas Notre Seigneur « indignement »… mais le Monde les croit catholiques et ça pourrai donc “indigner Notre Seigneur” !!!)

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Vatican d’Eux et la « Miséricorde »…

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afp

Actualités

L’Église [la secte conciliaire] envisage un pardon exceptionnel pour les croyantes ayant avorté

L'antipape François

AFP / ANDREAS SOLARO
papeFrançois salue la foule en arrivant à une audience, le 8 mai 2015 au Vatican

Les femmes ayant avorté et les personnes qui les ont aidées pourront être absoutes à l’occasion du prochain « Jubilé de la miséricorde », selon une initiative de papeFrançois qui n’altère en rien la condamnation sans appel de cet acte au sein de l’Église. [La secte conciliaire]

Selon le droit canon de l’Église catholique [et de la secte conciliaire], l’avortement est une faute particulièrement grave punie d’excommunication automatique, à moins qu’il n’ait eu lieu sous la contrainte.

Mais l’antipape argentin, qui le qualifie d’« horreur », a montré à plusieurs reprises qu’il était sensible au sort individuel des millions de femmes, dont de nombreuses catholiques [conciliaires], qui interrompent leur grossesse chaque année.

Alors que le Jubilé extraordinaire, prévu de décembre 2015 à novembre 2016, est une occasion pour les catholiques [conciliaires] d’obtenir le pardon de leurs péchés, l’archevêque italien Rino Fisichella, coordinateur du Jubilé, a révélé ces derniers jours à l’agence italienne Ansa que l’avortement en ferait partie.

Pour cette « Année sainte », des milliers de prêtres [laïcs déguisés en prêtres] seront envoyés comme « missionnaires » pour apporter la miséricorde aux gens dans les endroits les plus reculés et leur donner le sacrement de la « réconciliation », la pénitence exprimée dans la confession.

« Parmi les possibilités de pardon accordées au missionnaires de la miséricorde, il y aura aussi l’avortement », a déclaré Mgr Fisichella.

Les évêques [des laïcs déguisés en évêques] peuvent déjà autoriser certains ou tous les prêtres de leur diocèse à pardonner cette faute, à des moments particuliers des temps liturgiques comme l’Avent (avant Noël) ou le Carême (avant Pâques), ou des événements comme en ce moment dans le diocèse de Turin à l’occasion de l’ostension du Saint-Suaire, a rappelé le cardinal.

Ce pardon pourra être accordé aux femmes ayant avorté, mais aussi aux médecins ou à toute personne qui les aura aidées. À condition évidemment d’exprimer un « vrai repentir ».

— Malentendus médiatiques —

« L’avortement reste un péché, et l’antipape n’a pas décidé de l’abroger », a tout de suite rappelé Mgr Valasio De Paolis, un cardinal conservateur redoutant tout malentendu dans les médias.

« Il est normal, à l’occasion d’un Jubilé, qui plus est sur la miséricorde, que l’Église [la secte conciliaire] (…) lève tous les obstacles pour permettre l’absolution d’un péché très grave comme l’avortement », a-t-il expliqué au journal La Nazione.

François en train de recevoir des représentantes du « Movimento per la Vita » (Mouvement pour la Vie) italien

afp.com / OSSERVATORE ROMANO / -
Photo diffusée par le bureau de presse du Vatican montrant papeFrançois en train de recevoir des représentantes du « Movimento per la Vita » (Mouvement pour la Vie) italien, le 11 avril 2014

Dans le cadre de ce Jubilé, le “pontife” argentin entend multiplier les initiatives concrètes pour toucher le plus grand nombre.

Ainsi, plutôt que d’obliger chacun à venir franchir à Rome les « portes saintes » des quatre grandes basilique pour obtenir le pardon de ses péchés, il a demandé que les fidèles puissent aussi plus simplement franchir une « porte sainte » dans leur cathédrale.

La question de l’avortement est délicate pour l’Église [la secte conciliaire], souvent accusée d’insensibilité vis-à-vis des filles et des femmes violées, en particulier dans les périodes de conflit. Comme ses prédécesseurs, papeFrançois condamne clairement l’avortement. Mais il prononce rarement le mot et préfère dénoncer régulièrement la « culture du déchet ».

En 2009, le Vatican avait soutenu l’archevêque de Recife, au Brésil, qui avait excommunié une mère et des médecins ayant fait avorter une fillette de neuf ans, violée par son beau-père, en estimant que le viol était « moins grave que l’avortement ». Mais de nombreuses voix critiques s’étaient élevées, y compris dans les plus hautes sphères de l’Église [la secte conciliaire].

François Ø insiste lui-même sur la nécessité de trouver des solutions plus justes, et a récemment parlé à des évêques sud-africains des « profondes blessures morales et physiques » endurées par de nombreuses femmes.

En septembre 2013, dans une interview à la revue jésuite Civilta Cattolica, le “pontife” argentin avait cité l’exemple d’une femme qu’il connaissait : « Elle avait subi l’échec de son mariage pendant lequel elle avait avorté : elle s’est ensuite remariée et elle vit à présent sereine avec cinq enfants. L’avortement lui pèse énormément et elle est sincèrement repentie. Elle aimerait aller plus loin dans la vie chrétienne. Que fait le confesseur ? ».

 

*
*     *

 

Commentaire reçu par un ami lecteur :

jesus-faustineComme vous le savez, c’est Wojtyla qui a promu la fausse voyante Marie-Faustine Kowalska, car cela mettait en valeur son diocèse de Cracovie et la fausse doctrine conciliaire, démarquée du luthéranisme. Il l’a « canonisée » 62 ans après sa mort, en 2000. Les progressistes ont « besoin » d’âmes privilégiées pour justifier leur imposture. Or les fausses voyantes ou stigmatisées se bousculent au portillon. Urs von Balthasar, le maître de Ratzinger, avait son Adrienne von Speyr, qui trouvait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus infantile et pitoyable, Roncalli et Montini ont profité à plein de Marthe Robin, la prétendue inédique qui se levait la nuit pour manger et faire ses besoins, fondatrice des Foyers de charité charismatiques, puissant soutien des réformes de Vaticand’Eux, mais aussi de l’Homme Nouveau, de Marcel Clément et d’une frange importante de « traditionalistes », et dont les retraites, soutenues par Mgr Pic et une partie de l’épiscopat, ont beaucoup nui à l’action des retraites de Chabeuil, à quelques kilomètres de là, sous la protection du même Mgr Pic du vivant du R.P. Vallet, mais combattues par l’épiscopat français dès le début.

C’est cette fausse voyante qui a réclamé la fête de la Miséricorde à la place du dimanche in albis (ou Quasimodo), alors qu’il y a déjà le dimanche suivant, fête du Bon Pasteur, dont l’introït commence précisément par Misericordia. À noter que Pie XII avait fait étudier ce cas par le Saint-Office, dirigé par Ottaviani, qui a fait condamner tout cela. Mais Pie XII était mort quelques mois avant (mystérieusement). Il s’agit d’une fausse doctrine de la miséricorde où Dieu pardonne aux pécheurs endurcis non repentants, sans qu’ils aient à changer de vie. Selon cette Marie-Faustine, Dieu couvre les péchés du manteau de sa miséricorde, il ne purifie pas l’âme du pécheur. Elle fait aussi prier Dieu « qu »il éteigne le feu du Purgatoire », qui, comme celui de l’enfer (et toujours selon les confidences reçues du Christ), est purement spirituel et non matériel. Tout cela est bien luthérien.

Cf. CatholicaPedia.

* * *

Quelques articles relatifs à évènement :

http://paroissiens-progressiste.over-blog.com/2015/05/le-pape-francois-envoie-des-missionnaires-de-la-misericorde-pour-pardonner-aux-femmes-qui-ont-avorte.html

http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-donne-le-coup-d-envoi-de-l-annee-de-la-misericorde-11-04-2015-62106_16.php

http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/04/13/le-pape-francois-cree-les-missionnaires-de-la-misericorde-5602560.html

 

Bonne lecture, Prenez garde de tomber !

 

 

In memoriam : Robert Brasillach (1909-1945)

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Aujourd’hui est un jour de souvenir et de mémoire, de Mr Robert Brasillach, assassiné il y a 70 ans au fort de Montrouge par la racaille gaullisto-communiste…

Prier pour lui, et pour tout ceux qui, en prison ou dans les rues, ont été « épurés » par la racailles gaullistes.

Robert Brasillach(31 Mars 1909 – 6 Février 1945)

Robert Brasillach déclara lors de son procès :

« J’ai pu me tromper sur des hommes, sur des faits ou sur des circonstances, mais je n’ai rien à regretter de l’intention qui m’a fait agir ».

Brasillach au sortir de l'ENS.Entré à l’ENS en 1928, il collabora à l’Action Française à partir de 1930. Il fut l’auteur d’une Histoire du cinéma et d’une Histoire de la guerre d’Espagne. Ses romans constituèrent une sorte de quête du bonheur. Épousant toutes les thèses du fascisme, il devint rédacteur en chef de Je suis partout (1937-1943) où il joua un rôle de premier plan dans la propagande provichyste. À la « Libération », sa condamnation et son exécution le placèrent au centre des débats sur la responsabilité politique de l’écrivain.

Après avoir été inhumé au carré des fusillés du cimetière de Thiais, il fut transféré au Père Lachaise.

Robert Brasillach au Père Lachaise

Tombe du Père Lachaise

Ses restes furent transférés une ultime fois dans le cimetière de Charonne, dans la tombe actuelle.

Robert Brasillach au cimetière de Charonne

 

aujourd’hui dans l’histoire
Franck Ferrand6 février 1945, la mort de Robert Brasillach par Franck FERRAND

[audio:http://catholicapedia.net/audio/6-fevrier-1945-la-mort-de-Robert-Brasillach-125052037.mp3|titles=la mort de Robert Brasillach|artists=Franck Ferrand]

Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l’histoire à travers les évènements qui ont marqué la date du jour.

 

Biographie de Robert Brasillach

 

Né à Perpignan en 1909, Robert Brasillach fait des études au lycée de Sens, puis à Paris, au lycée Louis-le-Grand. Il entre à l’École Normale Supérieure en 1928 et y est encore élève lorsqu’il publie son premier livre « Présence de Virgile ».

Critique littéraire à l’« Action Française », auteur d’études qui font autorité : « Portraits », « Corneille », « Les Quatre jeudis », il aborde tous les genres littéraires. Ses romans, notamment « Le Marchand d’oiseaux », « Les Sept Couleurs », « Comme le temps passe », son « Histoire du Cinéma », écrite en collaboration avec Maurice Bardèche, son « Anthologie de la Poésie grecque » montrent la diversité du talent d’un des écrivains les plus doués de sa génération. Dans « Notre Avant-Guerre », ouvrage constamment réédité, il fait revivre le bouillonnement littéraire, artistique et politique du Paris de sa jeunesse, restituant l’atmosphère d’une époque non dénuée d’insouciance, malgré les orages qui s’annoncent.

Attiré par le fascisme qui représente pour lui, comme pour Drieu La Rochelle, la possibilité d’une réconciliation du « social » et du « national », Brasillach collabore à l’hebdomadaire « Je Suis Partout » et publie une « Histoire de la Guerre d’Espagne ».

Après la défaite de 1940, il passe plusieurs mois dans un camp de prisonniers en Allemagne. Rentré en France, il défend dans « Je Suis Partout » et « Révolution Nationale » la politique de collaboration du gouvernement de Vichy.

Condamné à mort à la « Libération », Brasillach est fusillé le 6 février 1945 malgré une pétition adressée au général De Gaulle par une cinquantaine de personnalités, François Mauriac en tête, pour soutenir le recours en grâce déposé par le condamné. Les poèmes qu’il avait écrits pendant son incarcération seront publiés sous le titre de « Poèmes de Fresnes ».

http://raknagar.blogspot.fr/2008/02/robert-brasillach-pomes-de-fresnes.html

 


Poèmes de Fresnes I/III


Poèmes de Fresnes II/III


Poèmes de Fresnes III/III

 

 


 
Vous pouvez aussi suivre ce lien pour participer à la discussion sur le Forum du CatholicaPedia :
http://wordpress.catholicapedia.net/forums/sujet/in-memoriam-robert-brasillach-1909-1945/
 


 

L’Infaillibilité Pontificale POUR LES NULS

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Cher lecteur, je vous propose aujourd’hui un dialogue d’avant hier (1870), pendant le Concile de Vatican et juste avant que le dit Concile définisse solennellement le dogme de l’Infaillibilité Pontificale.

Le lecteur prendra plaisir aussi à lire l’intégralité de la petite brochure (48 pages) où il est question également du Gallicanisme et du Libéralisme (déjà bien en place dans l’Église avant la condamnation prochaine de Saint Pie X !!!), sans oublier la réfutation bien argumentée de l’“hérésie” du Pape Honorius…

L’auteur qui a préféré « devoir taire son nom », ironise de manière judicieuse — et qui devrai faire taire tous les curieux calomniateurs de l’anonymie — : « Quand on lit des choses justes, il importe peu d’en connaître l’auteur. »

Infaillibilite Pontificale pour les Nuls

 

L’Infaillibilité Pontificale

 

DIALOGUE

 

Entre un Catholique laïque et un Théologien romain

1870

 

Au Lecteur

D’illustres personnages ont bien voulu m’engager à composer sur l’infaillibilité pontificale un petit travail à la portée de tout le monde, pour le fond et pour la forme. C’est pour me rendre à leur désir que j’ai écrit ce dialogue.

Il préservera les fidèles trop crédules de tous les sophismes, et les prémunira contre les ténèbres que la perversité cherche à amasser autour de cette question. Toutefois, la nécessité d’introduire comme interlocuteur un laïque parfaitement au courant des journaux et des ouvrages qui renferment ces arguments erronés et captieux, m’a déterminé à lui supposer une certaine dose d’intelligence, mais les plus illettrés pourront également me comprendre. J’ai cru devoir taire mon nom. Quand on lit des choses justes, il importe peu d’en connaître l’auteur. En outre, je serai plus à mon aise pour mieux donner à ma pensée tout son développement. Telle est ma préface, lecteur. Elle est courte, me direz-vous. Que voulez-vous ?… J’ai fait connaitre les motifs, le but, les qualités de cette brochure ; il ne me reste plus rien à ajouter.

Définition de l’Infaillibilité Pontificale.

Le Laïque. Je serais bien aise, M. le Théologien, d’obtenir de vous quelques éclaircissements au sujet de l’infaillibilité pontificale dont on fait tant de bruit aujourd’hui. J’ai lu des journaux plus ou moins mau­vais, et cette lecture a jeté quelques doutes dans mon esprit : dissipez-les ; vous parlez à un homme qui n’a fait que de légères études, et qui n’est ni théologien ni philosophe.

Le Théologien. Je comprends votre pensée. Je vais m’efforcer, soyez-en sûr, de vous tenir un lan­gage simple et précis. Je me conformerai ainsi à votre désir, ne voulant pas d’ailleurs m’étendre dans de longues explications, à moins que vous ne m’en fassiez la demande.

Le Laïque. Eh bien, commençons. Dites-moi d’abord ce qu’il faut entendre par infaillibilité pontificale.

Le Théologien. L’infaillibilité pontificale est un privilège accordé par Jésus-Christ au Souverain Pontife. En vertu de ce privilège, le chef de l’Église, parlant ex cathedra, même en dehors de l’Épiscopat, ne peut errer dans son enseignement en matière de foi et de morale.

Le Laïque. — C’est précisément ainsi que je comprends l’infaillibilité. Mais comme je travaille à m’en faire une idée claire, expliquez-moi le sens de chacune de vos phrases ; et d’abord, que veut-on dire par parler ex cathedra ?

Le Théologien. — Le mot chaire, cathedra, représente le magistère ou pouvoir d’enseigner avec autorité. Lors donc que le Vicaire de Jésus-Christ parle ex cathedra, il s’exprime comme maître et docteur de l’Église Universelle. Il faut distinguer dans le Pape deux personnes tout à fait distinctes : la personne privée et la personne publique. L’infaillibilité lui est conférée en tant qu’il est homme public, c’est-à-dire en tant qu’il exerce les fonctions de Pape, en instruisant les peuples dans la foi et les conduisant comme souverain pasteur dans les pâturages de la vérité et les sentiers du salut.

Le Laïque. — Comment peut-on savoir si le Pape parle comme homme public, et non comme homme privé ?

Le Théologien. — Je vous dirai à mon tour : À quelles marques reconnaissez-vous qu’un roi, par exemple, parle à ses sujets comme souverain et non comme simple particulier ? Par la solennité de l’acte. S’il sanctionne une loi ou porte un décret, s’il édicte telle ou telle peine, vous comprenez immédiatement qu’il parle en souverain. Faites l’application. Lorsque le Souverain Pontife s’exprime par des bulles, des décrets, des lettres, des constitutions apostoliques ; quand il adresse une allocution aux cardinaux réunis en consistoire, les expressions dont il se sert, prouvent qu’il parle ex officio, en vertu de son autorité suprême. Il est évident qu’il agit alors comme homme public, c’est-à-dire comme Pape. Il en serait autrement si, par exemple, il écrivait une lettre de félicitations, composait un traité de théologie ou exprimait purement et simplement sa manière de voir sur un point quelconque. Dans ces cas, il parlerait comme homme privé, comme un simple docteur. Il agirait comme un prince qui s’entretient avec ses amis ou livre à la publicité un traité de philosophie ou de droit civil.

Le Laïque. — Je comprends le mot ex cathedra. Maintenant dites-moi ce qu’il faut entendre par ces autres paroles : en matière de foi et de morale.

Le Théologien. — Ces mots signifient que le Pape est infaillible dans tout ce qui concerne la foi, comme la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception de Marie, et dans tout ce qui a rapport à la morale, comme la condamnation portée contre le duel et les sociétés secrètes.

Le Laïque. — En résumé, le Pape est infaillible, lorsqu’il définit que telle ou telle vérité est article de foi, que telle ou telle action est péché mortel.

Le Théologien. — N’admettre l’infaillibilité que dans ces cas, ce serait par trop en restreindre le domaine. Quand le Pape canonise un saint ou qu’il approuve la règle d’un ordre religieux, dites-moi, peut-il alors se tromper ?

Le Laïque. — Je ne le pense pas.

Le Théologien. — Sans doute ; car s’il se trompait, il en résulterait cette absurdité que les fidèles seraient tenus d’honorer comme ami de Dieu celui qui en serait peut-être éternellement l’ennemi, et de croire excellente une manière de vivre peut-être vicieuse et digne de réprobation.

Le Laïque. — En quoi donc le Pape est-il infaillible ?

Le Théologien.Le Pape est infaillible dans tout ce qui est du domaine du dogme et de la morale ; c’est-à-dire dans la définition de tout ce que les fidèles doivent croire et pratiquer, pour parvenir au salut éternel. Voilà ce qu’on entend par matière de foi et de mœurs. En cela, le Souverain Pontife jouit de la même infaillibilité que l’Église elle-même, dont il est le guide et le docteur. Dans d’autres circonstances purement particulières, et sans aucun rapport soit avec la foi soit avec la morale chrétienne (par exemple, une sentence judiciaire, une application spéciale de discipline ecclésiastique), le Pape peut se tromper et payer, comme un autre fils d’Adam, son tribut à la faiblesse humaine.

Le Laïque. Si le Pape peut se tromper, il s’en suit qu’il peut pécher. L’infaillibilité ne le rend donc pas impeccable ?

Le Théologien. Des hommes mal intentionnés, poussés par le désir de jeter malicieusement le trouble dans l’esprit des simples, ont confondu à dessein l’infaillibilité avec l’impeccabilité, confusion dont la bizarrerie est facile à reconnaître. L’infaillibilité, avons-nous dit, suppose dans le Pape l’exemption de toute erreur dans les prescriptions qu’il adresse aux fidèles sur ce qu’ils doivent croire et pratiquer, pour arriver à la vie éternelle. Pourquoi dès lors parler ici de l’impeccabilité, qui concerne uniquement les actes personnels du pontife et ne regarde nullement ceux des fidèles ? Le Pape, comme homme, a son libre arbitre, et peut, par conséquent, dans ses actions s’écarter de la loi divine ou s’y conformer. Mais, qu’il soit en état de grâce ou en état de péché, il ne peut se tromper lorsqu’il parle aux fidèles, en sa qualité de chef et de docteur universel. Cette inerrance n’a pas pour cause l’excellence de son esprit et la bonté de son cœur, mais uniquement l’assistance divine, qui ne permet pas que le Souverain Pontife tombe en pareil cas dans une erreur quelconque.

Le Laïque. Comment peut-on concilier l’assistance divine avec l’état de péché ?

Le Théologien. — La chose est très-facile. Cette assistance divine est bien différente de la grâce sanc­tifiante, qui est inconciliable avec le péché et que le péché fait perdre. Suivant l’expression théologique, elle est une grâce, gratis data, un don fait gratuitement par Dieu, non pas précisément pour le bien du Vicaire de Jésus-Christ, mais pour celui de l’Église, et qui, encore une fois, n’est attaché qu’à l’exercice de l’autorité pontificale. Donnons un exemple pour plus de clarté. Un simple prêtre peut être un grand pécheur, et cependant, lorsqu’il célèbre le saint sacrifice de la messe et qu’il prononce les paroles de la consécration, il change le pain et le vin au corps et au sang de Notre-Seigneur. Pourquoi cela ? Parce que le pouvoir de consacrer lui a été accordé par la réception du sacrement de l’Ordre, et sa sainteté personnelle n’y est absolument pour rien. Il en est de même, proportion gardée, dans le cas dont il s’agit ici. Quelles que soient les qualités personnelles du Pape, quand il exerce ses fonctions comme chef suprême de l’Église, Dieu intervient pour le préserver de l’erreur, comme il intervient pour opérer la transsubstantiation par les paroles sacramentelles.

Le Laïque. Au moins devrons-nous dire que le Pape, comme homme privé, ne peut pas se tromper en matière de foi. Autrement, s’il pense mal, comment peut-il enseigner bien ?

Le Théologien. Nous en sommes toujours à ne pas bien saisir la cause de l’infaillibilité de l’ensei­gnement pontifical. Vous supposez que dans le Pontife cette inerrance est l’effet de sa manière juste de penser, et non de l’assistance surnaturelle de Dieu. D’après de graves théologiens, Dieu ne saurait permettre que le Pape, même comme homme privé, devienne hérétique. C’est une pieuse croyance, et j’avoue qu’elle est la mienne. Elle n’est pas nécessaire du reste dans la question qui nous occupe. Il pourrait arriver qu’un Pape eût dans son for intérieur des idées faunes en matière de foi ; mais quand il s’adresse aux fidèles, il ne peut pas ne pas s’exprimer d’une manière conforme à l’orthodoxie. Cette manière de parler ne provient pas de sa manière judicieuse de penser, mais uniquement de l’Esprit-Saint qui le dirige. Revenons à l’exemple du simple prêtre. Quand il a l’approbation de son Évêque, vous pouvez être certain d’être en état de grâce, si, après une bonne confession de vos péchés, vous en recevez l’absolution. Et cependant ce même prêtre pourrait lui-même ne pas être en état de grâce. La grâce que vous recevez, n’est pas l’effet de celle du confesseur, mais de la vertu divine qui vous la confère par le moyen de l’absolution sacramentelle. Il en est absolument de même ici. L’exclusion de l’erreur dans l’enseignement pontifical est l’effet de l’assistance divine, et non de la droiture d’esprit du Pontife. Rappelez-vous ce passage de l’Évangile, où S. Jean fait mention du conseil tenu par les Pharisiens, pour délibérer au sujet de Jésus-Christ. Caïphe se lève au milieu d’eux et propose de le mettre à mort par cette sentence qu’il prononce :

« Il est avantageux qu’un homme périsse seul pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. » L’Évangéliste ajoute : « Caïphe ne prononça pas ces paroles d’après sa propre inspiration ; il était Pontife cette année-là ; il prophétisa que Jésus mourrait pour le salut du peuple (1). » Voyez donc : le grand-prêtre n’était pas seulement un pécheur, mais il péchait encore en cette occasion. De plus, Caïphe avait l’esprit rempli d’erreurs sur la personne du Christ ; et néanmoins, parce qu’il était Pontife, l’Esprit-Saint lui inspira des paroles prophétiques, et il prononça contre le Christ une sentence véridique. Il en est de même ici. Qu’un Pape ait des pensées erronées, Dieu, encore une fois, ne permettrait jamais que, s’adressant à l’Église, il prononçât une parole contraire à l’orthodoxie.

Le Laïque. — Caïphe ne comprenait pas le sens de ses paroles, lorsqu’il disait vrai, tout en voulant dire le contraire. Mais le Pape, en parlant, comprend ce qu’il dit, et ses expressions sont en parfait accord avec sa volonté ; il n’agit donc pas comme un automate, mais comme un homme raisonnable.

Le Théologien. — Peu importe ; la cause, c’est-à-dire l’intervention divine, n’en est pas moins la même. Lorsque le Pontife juif parla, Dieu intervint, et fit dire à Caïphe tout le contraire de sa pensée. Le Pontife Romain a-t-il à parler, Dieu intervient, et lui fait dire exactement ce qu’il doit dire ; il l’empêche de tomber dans l’erreur, soit par inadvertance, soit par malice. Dieu est aussi puissant que fidèle. Si le Vicaire de Jésus-Christ, appuyé sur les promesses qui lui ont été faites, soutient l’Église par son enseignement, ces promesses, croyez-le, recevront toujours leur entier accomplissement.

 

 

 


[1] Joan. xi

 

La Vérité au sujet de Medjugorje

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Pour mettre fin à cette scandaleuse mystification nous vous proposons un Document conciliaire (à lire donc avec le décodeur “église ConciliaireÉglise catholique”…) produit par « l’Ordinaire du lieu » en 1990, par l’abbé Pavao Žanić () prêtre déguisé en évêque (« ordonné » “évêque” conciliaire le 2 Mai 1971), Paix à son âme !…

(Note : le signe dit en Sciences : différent [not equal])

En 1882, le Christ a révélé à la stigmatisée, Marie Julie Jaheny : « Dans les derniers jours (temps), les faux visionnaires se présenteront comme un essaim de mouches de l’enfer pour tenter de masquer les véritables apparitions avec les fausses »

Déjà, le 4 mai 1880 : dans l’Introduction du Père Pierre Roberdel (Cris du Ciel. Sur le temps qui vient, Quatorze mois avec Marie-Julie Jahenny) : « Le ciel nous avertit qui faut s’attendre, en approchant de la fin du siècle, à ce que partout se multiplient les visites de Dieu et de sa sainte mère. Il y aura un nombre rapproché de faits prodigieux qui, tous, ne seront pas heureux, car l’Enfer redoublera aussi ses efforts. On nous décrit le cachet qui permettra de reconnaître les œuvres de Dieu. Les cas de possession seront nombreux. »

Mgr Pavao Žanić , a “présidé” la diocèse de Mostar, de 1971 à 1993. Il a exercé la “pleine juridiction ecclésiastique” sur la paroisse de Medjugorje, qui est situé dans la région de la Bosnie-Herzégovine.

Tout d’abord bienveillant vis-à-vis des apparitions et des voyants de Medjugorje, l’“évêque” de Mostar, Mgr Žanić, constituait le 11 janvier 1982 sa commission d’enquête canonique pour examiner les faits et les paroles de l’apparition et des voyants.

Medjugorje

Dans les semaines qui suivirent, il se rendit compte que les voyants lui mentaient. Il s’agissait pour eux de lui cacher les propos de la Gospa en faveur de deux franciscains rebelles à ses directives légitimes, à celles de leurs supérieurs et aux ordres du Pape lui-même. Ainsi de janvier à mai 1982, sa conviction se forgea définitivement. Il décida aussitôt, en accord avec les membres de la commission d’enquête, de publier sa sentence canonique de condamnation de ces apparitions au titre de simagrées de Satan. Sa conviction était alors que les adolescents voyaient bien un être préternaturel, mais que c’était Satan. Mgr Žanić ne songea dès lors qu’à mettre en garde les autorités romaines contre cette désorientation diabolique qui risquait de couvrir l’Église de honte. (…)

Il a publié l’article suivant en 1990. (Le lecteur pourra constater – même avec le décodeur “église ConciliaireÉglise catholique”… – que ce que dit le pseudo-“évêque” conciliaire est tout à fait catholique…) :

 

La Vérité au sujet de Medjugorje

Document conciliaire

"Mgr" Pavao Žanić

de Monseigneur Pavao Zanic, “Évêque” de Mostar

Article publié en 1990.

 

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