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La Victoire de la Foi !
La Victoire de la Foi !
C’est au Jour Mauvais que nous devons nous revêtir de l’armure de Dieu pour le Combat de la Foi.
Dans son encyclique, Léon XIII nous donne toutes les recettes pour distinguer ceux qui sont en dehors de l’Église et ceux qui ne le sont pas….
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Chers amis lecteurs,
Le 19 octobre 2015, Louis-Hubert REMY (lien permanent) nous incitait, dans un message posté sur notre site favori (CatholicaPedia pour nous, “DiabolicaPedia” pour d’autres… !) à Chercher l’Erreur…celle du traditionalisme bon teint et majoritaire, l’œil véritablement fixé sur une chimère, celle d’une secte conciliaire hérétique et apostate qui serait néanmoins bien catholique (et conservatrice !), quoique (parfois !) révolutionnaire, et destinée, en vertu des décrets traditionalistes, à se convertir par la grâce des mêmes et, subséquemment, par celle de Dieu ! (qui n’aime tant que les croyants qui bafouent le principe de non-contradiction !)
Fort de tous ces éléments, nous nous sommes mis à (re)lire de près cette fameuse encyclique Satis Cognitum – (S.C.) de S.S. Léon XIII, étrangement occultée, “oubliée”, par les dits traditionalistes, et avons eu pour finalité de démasquer ce qui pouvait bien avoir déplu si fort à nos frères dans la foi traditionnelle pour qu’ils adoptent de concert et quasi à l’unisson cette conspiration du silence. Cette analyse de texte ne pouvait se contenter d’être par trop formelle, répétitive ou scolaire, au risque de lasser nos lecteurs. Aussi avons-nous pris le parti non seulement de mettre en relief tous les traits saillants de ce monstrueux déni traditionaliste, mais aussi de tenter de les relier par une sorte de fil logique, comme un grand ouvrage de dame dont le fil de trame servirait à maintenir la cohésion apparente de tout le reste…
Et ce que nous avons découvert nous semble assez explicite pour le temps présent… L’on ne dira jamais assez que, sur certains points, le pontificat de Léon XIII fut véritablement prophétique !
(on s’attachera tout particulièrement à méditer sur les passages en gras, en italique ou en couleurs)
Ce bien modeste travail ne servirait de rien s’il n’avait pour principale vertu et objectif de donner à la mémoire de nos lecteurs une vision synthétique et globale des traits saillants de cette encyclique mais aussi d’essayer de leur montrer le fil de trame « subliminal » qui constitue le véritable drame du traditionalisme aux XXème et XXIème siècles.
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Préliminaires
Le thème central de “Satis cognitum” est l’« Unité de l’Église » (de unitate ecclesiae).
Léon XIII nous rappelle tout d’abord que l’Église est à la fois spirituelle et extérieure donc nécessairement visible. Composée de membres de chair et de sang, cette Église, dont les apôtres ont accompli la mission d’enseigner, accomplit sa propre mission par des paroles et des actes sensibles. C’est en effet par ses actes que l’Église est animée par un principe de vie surnaturelle. « Car on croit de cœur pour la justice, mais on confesse de bouche pour le salut. » (Rom.,10)
Ainsi pour qu’il y ait unité il faut nécessairement que « les parties visibles tirent leur force et leur vie des dons surnaturels et autres éléments invisibles » (Léon XIII).
On ne peut imaginer que l’Église chancelle, nous dit encore Léon XIII, puisque c’est le Christ qui est sa tête et qu’on n’imagine pas que le Christ puisse en effet chanceler !
Le Pontife s’interroge alors gravement sur l’Église : quelle unité a voulu lui donner son fondateur, c’est à dire Notre-Seigneur ?
L’édifice mystique que l’on nomme “Église” ne peut être qu’une seule et même Église puisque Notre-Seigneur la fait Sienne lorsqu’il dit « Je bâtirai Mon Église ». Cela exclut radicalement toute notion de sectes, de communautés disparates et distinctes, car ce serait porter atteinte au cœur même de cette unité que le Christ a voulu comme un « sommet de la perfection ».
« La mission de l’Église est donc de répandre au loin parmi les hommes et d’étendre à tous les âges le Salut opéré par Jésus-Christ. » (S.C.)
Ainsi cette mission a deux caractéristiques incontournables : la durabilité et la perpétuité.
Afin d’assurer cette durabilité et cette perpétuité, la divine Providence a fait descendre sur ses disciples « l’Esprit de Vérité » pour assurer au genre humain la sainteté sur terre, et le bonheur éternel au Ciel.
« FRANÇOIS, C’EST PAR TOI QUE JE MEURS !!! »
« François, c’est par Toi que je Meurs !!! »
Ce cri déchirant, mais pitoyable, vient d’être lancé par M. l’Abbé Beauvais, F$$PX, dans une longue et remarquable allocution devant la « nonciature apostolique » (sic!) à Paris…
Il faut lire intégralement cette allocution de l’Abbé qui rappelle ce que devrait rappeler tout prêtre véritablement catholique.
Hélas, mille fois hélas, la “voie sans issue” de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, s’exprime en conclusion de tous ces excellents rappels et vient comme neutraliser cette saine et opportune réaction d’un prêtre de Jésus-Christ.
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Il serait trop long et fastidieux de soumettre mes lecteurs à une analyse trop détaillée de toutes les assertions de l’Abbé. Une simple lecture attentive leur suffira, d’autant que nous partageons toutes les affirmations de l’Abbé dans ce qu’elles sont représentatives de la foi catholique de toujours, semper idem…
Je ne vais donc pas trop m’étendre sur le sujet et me contenterai de leur proposer, à titre de mémoire réflexive, un simple rappel des grandes lignes de force de cette allocution, avec de temps à autre quelques observations personnelles en ma couleur. Le lecteur s’attachera d’une part à méditer sur la portée essentiellement éducative de ces rappels doctrinaux, mais d’autre part aussi sur les contradictions plus ou moins apparentes qui ressortent des rappels de l’Abbé. Voici donc ce que j’ai retenu pour l’essentiel (chacun est libre bien sûr d’avoir une autre grille de lecture que la mienne !) :
1/ le démantèlement de la morale familiale et conjugale et ce, non plus par des gouvernements fantoches et impies comme le nôtre, mais par les plus hautes autorités “catholiques”. Nous savons, de certitude de foi, que cela est impossible dans l’Église et que de telles autorités n’ont plus RIEN de catholique !
2/ (…) et au final l’apostasie générale (…) Sans commentaire !
3/ « Ce synode pourrait avoir de graves conséquences sur la vie de l’Église et de la société ». (Abbé Bouchacourt)
4/ c’est tout à l’honneur de Civitas et de son président d’organiser ces trois journées de 3, 10 et 17 octobre…
5/ (…) si les “autorités” ecclésiastiques suivent la sagesse du monde et ses méthodes, finissant par trahir Notre Seigneur Jésus-Christ et son Évangile comme son Magistère de toujours, et conduisant l’Église et la société à leur perte (…) La conclusion normale serait de dire que de telles autorités ne peuvent être et/ou ne sont plus catholiques…
6/ Ce qui est un mal est bientôt considéré comme indifférent, puis comme un bien, puis comme la norme.
7/ Dans la fausse liberté ou licence, il y a décadence de la personnalité. On est dominé, on est de plus en plus une chose et de moins en moins un homme, un chrétien.
8/ le “Pape” vient de sortir deux décrets Motu Proprio qui révisent la procédure de déclaration de nullité de mariage. Il l’avait annoncé, il n’y a pas eu de Commission officielle comme les “évêques” l’avaient demandée. Ces décrets ont pour but de faciliter les annulations…
9/ Il y a eu des protestations de “cardinaux”, d’ “évêques”, mais mollement.
10/ Le “Pape” a donc pris les devants et montre sans état d’âme sa volonté de faire bouger les choses, voire de tout chambouler. « la foi du Pape est toujours révolutionnaire ». (François Zéro)
11/ En aucun cas nous n’écouterons sa voix (celle du “Pape” !) en ce domaine… Et pourtant c’est VOTRE “PAPE” !!!
12/ Non, ce n’est pas en passant sous silence la vérité doctrinale auprès des pécheurs que la grâce leur sera retrouvée, pas plus qu’en démolissant cette Vérité de manière à ne plus lui conférer le sens traditionnel auquel l’Église s’est toujours tenue.
13/ le “Pape” François a rappelé au début du “synode” quelques éléments doctrinaux, il ne peut être passé sous silence qu’en s’appuyant sur le sinistre “cardinal” Walter Kasper, le “Pape” veuille favoriser la possibilité d’une deuxième chance pour ceux dont le premier mariage religieux a été un échec. (…) tentative, non seulement inédite mais scandaleuse et catastrophique, de justifier l’adultère, l’état d’adultère (…)
14/ Malheur à vous donc, “ecclésiastiques” hypocrites (ce sont des laïcs déguisés en clercs), parce que vous fermez alors, au nez des hommes, le royaume des cieux par une pastorale qui n’est qu’hypocrisie et lâcheté !
15/ voilà cinquante ans que la “pastorale” conciliaire fait l’impasse sur la doctrine…
16/ Qui aurait pu imaginer cette révolution “doctrinale” qui se prépare sous couvert de “pastorale” ?
17/ c’est le “concile” Vatican II qu’il faut dénoncer. Concile catholique alors ? Si non, ne parlons que de « conciliabule » M. l’Abbé !!!
18/ À l’objectivité de la prudence, par conséquent, se substitue peu à peu la subjectivité de la conscience, origine du chaos actuel dans la pensée moderne et, hélas aujourd’hui, dans la pensée des hommes d’Église les plus hauts placés.
19/ (…) scandale, elle (« l’Église » !!!) prône l’accueil des invertis en tant que tels et n’appelle plus à la conversion, à la pénitence, au combat contre des tendances désordonnées et peccamineuses.
20/ « Comment des hommes d’Église (sic !) peuvent-ils trouver des valeurs positives ou des sujets d’édification dans de tels vices qui sont autant de situations de péché ? ». (Abbé Thouvenot) Trouvez la réponse…………!
21/ En appliquant maintenant aux mœurs l’esprit et la “théologie” nouvelle du “concile” Vatican II, qui substitue l’adoration de la créature à celle du Créateur et se tourne vers une exaltation de la dignité presque infinie de la personne humaine, c’est tout l’anthropocentrisme du “concile” Vatican II qui s’impose, c’est-à-dire l’évacuation de toute référence à Dieu pour ne considérer que l’homme dans son indépendance. Comment ces abominations pourraient-elles provenir de l’Église ? C’est IMPOSSIBLE !
22/ (…) Ce fut chose faite quant à la “foi” au “concile” Vatican II. (…) Les fruits sont terriblement amers.
23/ Vatican II n’a pas terminé ses ravages. Sans commentaire !
24/ Et c’est ainsi que le “pape” François continue 1789. C’est qu’en effet la révolution ne s’arrête pas tant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs.
25/ la “pastorale” conciliaire a déplacé son objet. (…) elle exalte l’homme en cherchant à le diviniser sans purification, au rabais, le diviniser sans Dieu mais pour en faire un dieu.
26/ Nous crions aujourd’hui à la trahison, une trahison où la foi cède la place à tout un pathos sentimental. (…) la doctrine et la liturgie ont été quasiment réduites en miettes. Quel constat !!!…
27/ Il ne peut y avoir opposition entre miséricorde et Vérité.
28/ (dans la secte conciliaire) cette miséricorde est entendue comme une sorte d’humanitarisme universel qui prétend unir les hommes, non plus sur Jésus-Christ et la Vérité, mais sur les droits de l’homme et des peuples, dans un mondialisme multi culturaliste et œcuméniste.
29/ La miséricorde dévoyée est la pire des choses.
30/ « Qui suis-je pour juger ? » (…) Une telle affirmation est l’indice d’une incompréhension de ce qu’est la compassion. (M. l’Abbé oublie de rappeler, même si tout le monde le sait, que cette interrogation est de « son pape » François Zéro !!!)
31/ la compassion est donc potentiellement dangereuse puisqu’elle peut favoriser non seulement le bien mais aussi le mal.
32/ Parler donc de compassion qui ne juge pas est une contradiction dans les termes (…) Il n’existe pas de plus grande cruauté…
33/ Alors, par pitié, Très “Saint” Père, (…) parlez-nous de Jésus-Christ Sauveur du monde, de grâce parlez-nous en “Pape”… Très “Saint” Père, vos actes et vos paroles font de nous des affamés (…) Sans commentaire !!!
Note de fin : Un “évêque” italien, “Mgr” Lorenzo Ghizzoni, vient d’autoriser la F$$PX à célébrer dès le deuxième dimanche d’octobre deux messes dans une paroisse de son diocèse. (…) “Mgr” Ghizzoni ne passait pourtant pas pour un ami du Motu proprio Summorum Pontificum (sic !) … (…) C’est donc une bonne nouvelle (…) (Riposte Catholique dixit !) Bientôt en France ?
Encore une fois, sans commentaire !!!!!
L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel
Nous diffusons aujourd’hui un bon article de Johan Livernette publié sur son blogue que nous vous recommandons.
Dommage que, comme beaucoup (et dans la fausse majorité Traditionnel en particulier) l’auteur écrive l’église conciliaire avec un E (É) majuscule !!!
Ce “É” majuscule EST blasphématoire, c’est d’attribuer le terme d’Église à une secte qui ne représente qu’elle-même et pas l’enseignement apostolique et patristique de toujours !
CatholicaPedia écrit « église Conciliaire » avec une minuscule pour le ‘é’ de ‘église’, comme la Rome de toujours l’a toujours fait à l’égard des communautés qui ne possèdent pas le Sacerdoce sacrificiel valide ni la succession apostolique.
L’église [secte] Conciliaire ne possède plus aujourd’hui le Sacerdoce sacrificiel sacramentellement valide ni même la succession apostolique, et ne mérite plus de porter le nom d’Église avec une majuscule.
* * *
L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel
Par Johan Livernette
« Les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux, car c’est du dedans qu’ils trament la ruine de l’Église ! » [1] Cette affirmation de saint Pie X n’a jamais été aussi vraie qu’en ces temps obscurs où le démon fait des ravages. Nous allons voir qu’il en fait autant dans l’église du Vatican qu’en dehors car Rome a bel et bien perdu la foi et deviendra sans doute le siège de l’Antéchrist.
La préoccupation de toute société doit être le bien commun au sein de la population. Ceci concerne le pouvoir temporel. S’agissant du pouvoir spirituel, le but est le salut des âmes. Il est évident, aujourd’hui, que l’autorité sévissant dans l’église Conciliaire ne remplit point ses deux objectifs primordiaux : sanctifier et sauver les hommes. Ce simple constat ne peut être contredit. Remonter aux causes mériterait une étude approfondie du sujet en relatant les différents schismes de l’Église. Nous cernerons donc les grandes lignes du problème actuel dans un esprit de synthèse.
L’église Conciliaire n’est pas catholique
Depuis 1962, la liste des hérésies et renoncements de l’église Conciliaire est trop longue pour qu’on puisse en faire le tour [2]. Nous nous attacherons ici aux fondamentaux, au catéchisme de Jean-Paul II (1983) par exemple qui, dans la droite ligne de Vatican II, indique que l’Église catholique doit s’adapter à l’esprit du monde et non l’inverse. Cette trahison de principes est complétée par tant d’erreurs. Subjectivisme, évolutionnisme, liberté religieuse, œcuménisme religieux, rationalisme, naturalisme, fausse considération sur la grâce, éloge de la laïcité, négation du péché originel, de la transsubstantiation, tutoiement de Dieu, appartenance d’hommes d’Église à des sociétés secrètes… et la liste est non exhaustive. Le venin du modernisme passera inaperçu pour beaucoup, mais pas pour certains qui ne transigeront jamais sur les principes, la doctrine, la vérité face à l’erreur, car comme disait Léon XIII dans « Satis cognitum » en 1896 : « Quiconque soutient une seule de ces hérésies n’est pas catholique. »
Les ennemis de l’Église l’ont attaquée et minée de l’intérieur. Tout fidèle est actuellement orphelin d’autorité. Le modernisme a gangrené le catholicisme romain à tel point que ce dernier n’est plus catholique, puisqu’on se sépare de l’Église catholique par l’hérésie. Se faire sa propre vérité, sa religion à la carte, est devenu courant dans l’inconscient collectif. L’œcuménisme religieux est devenu l’idéologie dominante appliquée par les modernistes dirigeant Rome. Tout homme aurait la grâce, selon eux, et n’aurait plus besoin de pratiquer pour se sauver, mais juste croire pour aller au ciel. Ce postulat spirituel des plus protestants débouchera sur de terribles conséquences (divorce, dépression, débauche, mœurs dépravés…) qui sont les résultats concrets des maux de notre société.
Rome et la perdition des âmes
Lors du Concile Vatican II et sous la pression du judaïsme international (American Jewish Committee, B’naï B’rith) [3], des concessions ont été faites à la communauté juive organisée et sa religion antichrétienne. Bien pire pour les fidèles, les sacrements ont été modifiés et demeurent aujourd’hui encore invalides. À en croire un proche de Paul VI, Jean Guitton, les dés étaient jetés dès le début : « L’Église catholique est morte dès le premier jour du Concile Vatican II. Elle a fait place à l’église Œcuménique. Elle ne devrait plus s’appeler catholique mais œcuménique. » Ce drôle d’aveu nous rappelle que les conditions nécessaires pour être catholique ne sont pas remplies par l’église Conciliaire qui ne contient pas une même foi, une même hiérarchie ni les mêmes sacrements d’origine. Ainsi, cautionner cette contrefaçon de l’Église en y restant, en minimisant ses méfaits, en lui trouvant toutes les excuses imaginables, en fermant les yeux sur les innombrables erreurs qu’elle propage, sur les casseroles de ses dirigeants, c’est faire le jeu de l’ennemi tout en allant à sa perte.
Le problème de l’heure présente est profond car la conjuration antichrétienne constante. Il convient, encore et toujours, de se poser d’abord les bonnes questions afin de trouver les solutions appropriées. Comme chacun sait, on juge un arbre à ses fruits. Or quels effets produisent les discours hérétiques des dirigeants de Rome ? Quelles mœurs ont ces Catholiques suivant le catéchisme de Jean-Paul II ? Quelles conséquences a cet enseignement désastreux ? Les fidèles ont-ils la science et la piété ? La charité ? Les questions sont embarrassantes et les réponses bien cruelles. Car force est de constater que nombreux sont ceux qui ont fui le catholicisme, nombreux sont ceux qui ont perdu la foi. Nombreux sont les prêtres ayant défroqué. Nombreux sont ceux, aussi, parmi les fidèles, qui ont changé de religion, notamment suite au Concile dans les années 1960. Et donc nombreux sont ceux dont l’âme sera damnée. Non seulement les dirigeants de l’église Conciliaire les ont fait fuir, mais ils sont parvenus à dégoûter leurs fidèles du catholicisme. À tel point qu’il est ensuite très difficile de les faire revenir dans le droit chemin. Saint Pie X ira jusqu’à dire que « les modernistes sont inconvertissables ». Convertir un agnostique ou un athée au véritable catholicisme sera bien plus réalisable, surtout si celui-ci a le goût des valeurs. Ce constat est terrible. Les fidèles conciliaires devraient en avoir conscience. Car pire encore que les pitreries de Bergoglio et comme constaté précédemment, la vocation de cette “Eglise officielle” est incontestablement la perdition des âmes et c’est bien cela le plus grave. Cette conséquence catastrophique devrait inciter tout Catholique à en sortir urgemment et obligatoirement, à la combattre ardemment, sans concession ni remord.
Bergoglio, marionnette du lobby juif
Saint Pie X avait donc parfaitement raison de dire que « les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux », car c’est à cause du poison moderniste qu’ils mènent les fidèles à leur perte. Une fois ce constat établi, la solution passera par le retour à la philosophie du « penser droit » de saint Thomas d’Aquin, à la théologie officielle et infaillible de ce grand Docteur angélique et donc aux fondamentaux qui ont fait l’ordre et l’harmonie dans la société française. Sauf que renouer avec le thomisme est aujourd’hui impossible dans le fief conciliaire.
Au contraire, le nouveau « Pape » poursuit, dans la lignée de Vatican II, des Wojtyla et autre Ratzinger, l’œuvre de destruction programmée par la Synagogue de Satan [4]. Bergoglio reçut, dès son élection, les louanges du Congrès Juif Mondial, du Grand Orient italien et du B’naï B’rith, la secte transalpine déclarant : « Avec François 1er, rien ne sera plus comme avant. C’est un choix de fraternité pour une Eglise du dialogue non contaminée par les logiques et les tentations de pouvoir spirituel ». Comme le prouve le document ci-dessous, l’archevêque Bergoglio fut membre du Rotary Club (il l’est peut-être toujours) qui est affilié à la franc-maçonnerie. Il aurait dû être excommunié, ou tout du moins sanctionné, comme le précise le droit canonique de 1917 [5]. Au lieu de cela, on le retrouve à la tête de l’“Eglise romaine” après avoir été invité par le B’naï B’rith à donner une conférence dans une cathédrale de Buenos Aires [6] ! Bergoglio a aussi participé à une fête talmudique (Hanukkah) dite « judéo-chrétienne » l’an passé [7]. Il fut par ailleurs impliqué dans l’opération Condor, une série d’assassinats fomentée par la CIA en Argentine dans les années 1970 [8]. Pour couronner le tout, son ordination de prêtre était invalide puisque effectuée avec le nouveau rituel en 1968.
Mais aussi ridicule et anticatholique qu’il soit, Jorge Mario Bergoglio n’est pas si dangereux. Le problème de fond reste les dirigeants de l’église Conciliaire, Vatican II, le rituel d’ordination et les sacrements non valides, le catéchisme de Jean-Paul II. Nous pouvons même le considérer comme étant « utile » dans le sens où son modernisme est particulièrement marqué, ses amitiés plus que douteuses, ses antécédents des plus suspects. Il est donc plus facile à démasquer que son prédécesseur. Ami des Juifs, ennemi avéré des Catholiques traditionalistes, Bergoglio ne pourra être pris au sérieux bien longtemps, à moins d’être sourd et aveugle ou de mauvaise foi ou contaminé par le modernisme, ce que sont le plus souvent et malheureusement la plupart des fidèles de l’église Conciliaire. À ceux-là, encore plus qu’aux autres, nous rappellerons les mots si justes de Dom Guéranger : « Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre tout d’abord. » Nous leur recommanderons aussi l’étude du catéchisme de saint Pie X [9] et clamerons enfin sa devise que Rome a délibérément délaissé : « Instaurare omnia in Christo » [10].
Johan Livernette pour « Rivarol » le 2 avril 2013
[1] Encyclique « Pascendi » de saint Pie X en 1907.
[2] Les 202 hérésies du Concile Vatican II sont détaillées dans ce document : http://lacontrerevolution.files.wordpress.com/2013/03/hc3a9rc3a9sies-de-vatican-ii-et-de-jean-paul-ii.pdf
[3] Lire « Le judaïsme et le Vatican » de Léon de Poncins, éditions Saint-Remi.
[4] Lire « Mystère d’iniquité » de Pierre Virion, éditions Téqui.
[5] Droit canonique, 2335 : “Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimes, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au Siège apostolique.”
2336 : “En outre les clercs et les religieux qui donnent leur nom à la franc-maçonnerie ou à des associations semblables doivent être dénoncés à la S. Congrégation du S. Office.”
[8] http://www.mondialisation.ca/bergoglio-a-participe-au-silence-complice-de-leglise-avec-la-dictature-genocidaire/5327535
[9] En vente aux éditions Saint-Remi : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=171
[10] “Tout restaurer dans le Christ.”
L’extrême désarroi d’un prêtre de la F$$PX !
Max Barret titrait jeudi dernier (23 août) par eMail : La nuque sous le couperet !
MAX BARRET @ barret.max@free.fr
Que de souvenirs réveillés ! Que de faits vécus par les derniers combattants d’une bataille (victorieuse) que n’ont pas eu à livrer ceux qui, lorsqu’elle faisait rage, étaient encore en culottes courtes… si toutefois ils étaient déjà nés, et qui sont désormais de la même veine que ceux qui ont défiguré l’Église et martyrisé ses plus fidèles serviteurs !… Oui, les garages, les boutiques, les usines transformées en sanctuaires sont l’œuvre de ceux que Dieu n’a pas encore rappelés… Ils ne se sont pas battus pour rien ! Ils savent encore se battre !
Monseigneur ! Au secours ! Ne laissez pas votre œuvre dans ce pitoyable état ! Intervenez auprès de Celle que vous avez tant aimée et servie ! Ne nous laissez pas orphelins plus longtemps !
et il nous donnait la traduction (que nous n’avons pas vérifiée complétement) faite par le second forum “Tenu par des Dames”[1] :
Abbé Chazal, fsspx] Sermon du 12 août 2012
SOURCE – Abbé Chazal, fsspx – version française par le forum « Un évêque … » – original anglais sur youtube – 12 août 2012
Premier sermon après la réunion de Washington DC
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Bien chers fidèles, comme vous le savez probablement pour la plupart d’entre vous, nous avons eu cette réunion à Vienne, à Washington, d’où est sortie une déclaration doctrinale signée par cinq prêtres. Vous avez été familiarisés avec le contenu de cette déclaration à travers les sermons du Père Joe Pfeiffer, mes sermons, ceux du Père Girouard et tout ce qui était sur Internet ces derniers mois. Donc, il s’agit essentiellement d’un résumé de cela.
Maintenant, il y a quelque chose de nouveau par rapport à avant. Il y a quelques mots qui surprennent tout le monde, un « corps uni de prêtres. » Que voulez-vous dire, mon Père, par « corps uni de prêtres » ? Eh bien, que se passe-t-il ici ? Nous pensions que tout serait confiné sur Internet et rien d’autre. Nous pensions que nous allions avoir un débat intellectuel en quelque sorte, et maintenant vous parlez d’un corps uni de prêtres.
C’est parce que notre religion est l’Incarnation. Nous sommes des êtres humains. Nous sommes faits de chair et de sang. Les gens ont des besoins très concrets pour leurs âmes, qui sont les sacrements : le sacrement de Pénitence, le Baptême, l’Eucharistie, l’Extrême-Onction. Nous entendons bien vous donner tout ce que le prêtre peut donner.
Vous avez besoin de voir vos prêtres en leur présence physique. Il ne suffit pas pour nous de créer des paroisses sur Internet. Les paroisses sur Internet périront, je vous le garantis. Donc, les gens ont besoin de nous voir venir à eux. Vous avez besoin de nous voir vous rendre visite. Vous avez besoin de savoir que ce n’est pas simplement quelque chose que vous avez entendu sur Internet. C’est quelque chose de réel et qui se passe dans le monde entier parce qu’il y a une résistance physique visible ailleurs dans le monde, comme les Dominicains, les Capucins, les Bénédictins en France. Chacun de ces monastères a des paroisses autour de lui, dispose d’institutions autour de lui. En d’autres endroits comme au Brésil, Dom Thomas d’Aquin a également accès à certains fidèles, et nous ne savons pas quel est le statut de la résistance en d’autres endroits.
Mais jusqu’à présent, il n’y avait pas de résistance venant de la Fraternité Saint-Pie X elle-même. C’est quelque chose de nouveau que les gens ont besoin de savoir : l’aide arrive de la Fraternité Saint-Pie X elle-même. Il est très important que maintenant personne ne puisse plus dire que c’est juste une bande de quelques moines, vous savez, surexcités ou que ce sont juste quelques prêtres surexcités, ici et là, et dont la flamme va mourir. La question fondamentale pour nous est que nous sommes officiellement chassés de la Fraternité Saint-Pie X. Nous disons que c’est notre devoir d’obéir à la loi de l’Église qui est opposée à ce que les prêtres soient instables et livrés à eux-mêmes. Ceux-ci sont appelés en droit canonique, vagus – vagi, quand ils sont plusieurs. C’est-à-dire que nous ne sommes pas autorisés à nous séparer les uns des autres. La nature humaine fonctionne de cette façon : malheur à celui qui est seul parce que lorsqu’il tombera, il n’aura personne pour venir le chercher. Et surtout en tant que prêtres, nous sommes très vulnérables. C’est ce que j’ai dit dans mon document What Next, il y a deux mois.
Donc, beaucoup d’idées ainsi que le plan d’action proposé [dans What Next], ne sont plus pertinents, mais certaines idées restent pertinentes, la principale étant que ces prêtres qui sont chassés, comme nous le sommes – Père Joseph et moi, le Père Hewko et tous les autres – ces prêtres ne sont pas censés rester seuls. Nous ne sommes pas censés mourir à petit feu, chacun dans notre coin. Nous sommes obligés de nous organiser parce que nous sommes des êtres humains.
Donc la question que vous pouvez poser, vous le savez, est : quelle est cette organisation ? Que signifie « Corps Uni de prêtres » ? Première question : Quel est votre nom ? Eh bien, notre nom est très simple. Notre nom est la Fraternité Saint-Pie X, parce que s’il nous est arrivé cela, c’est pour avoir tout simplement gardé la même prédication que ces 40 dernières années. Notre ambition n’est autre que continuer à dire ce que nous avons déjà dit auparavant et de respecter les règles auxquelles nous avons promis de soumettre nos vies.
Nous avons donc ce livre bleu de la Constitution de la Fraternité Saint-Pie X. Nous allons obéir aux mêmes règles. La plupart d’entre nous vont se réveiller à 6:00, ils apparaîtront à la chapelle à 6:30 et commenceront à dire Prime, après quoi, méditation d’une demi-heure, puis célébration de la messe de la même façon dont nous avons toujours célébré la messe auparavant.
On va nous demander : Faites-vous un autre groupe dissident ? Quel est votre nom ? Saint-Pie XXIII, vous savez ? Société Saint-Pie X de Saint Google ou Société de Saint-Site web ? Quel genre d’institut allez-vous commencer, [l’Institut du] Christ itinérant ? Quel est votre truc ? Non, juste : Fraternité Saint-Pie X. Qu’ils nous envoient des juristes, qu’ils nous poursuivent en justice. Laissons-les nous jeter devant les tribunaux pour traiter de cela. Je vais continuer à mettre « Fraternité Saint Pie X » après mon nom, sur mes chaussettes, si j’ai des chaussettes, parce que nous sommes FSSPX, parce que c’est justement de cela qu’il s’agit.
Il s’agit d’une division complètement différente des précédentes scissions, dans le monde de la Tradition.
Il s’agit donc d’une toute nouvelle scission différente. Alors peut-être vais-je être inclus dans la catégorie des groupes dissidents… Il s’agit d’une scission tout à fait unique. Cette division a commencé à se produire, mais pas de notre propre fait. Elle a commencé à se produire lorsque Mgr Fellay et les hauts supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X ont commencé à prêcher différemment. C’est alors que la scission a commencé.
Ensuite, ils nous jettent dehors, oui, mais ce n’est pas la même division que celle des autres. Les autres personnes qui ont fait scission sont parties. Je n’ai rien laissé. Je viens d’être jeté dehors sans même un procès équitable – qu’ils sont censés faire selon le droit canon – c’est-à-dire que lorsqu’ils me jettent dehors, ils doivent me dire pourquoi ils me jettent.
– Eh bien, ce sont vos sermons.
– Eh bien, si vous n’aimez pas mes sermons, très bien, vous savez ? Mais avant de me juger et me condamner, vous devez me dire ce qui ne va pas dans mon sermon. Peut-être, selon vous, que vous n’étiez pas en mesure de déterminer ce que vous n’aimez pas… Mais au moins vous devez me donner un semblant de justice que même Staline fournissait aux gens du goulag. Donc, mon argument est ce que si l’on veut garder un semblant d’apparence de justice, ce qui est mal à leurs yeux dans mon sermon aurait dû être relevé. Non, je suis juste jeté dehors. J’attends que tombe le couperet.
Que fais-je ensuite ? Je me contente de rester sur mes positions parce que toute mon argumentation est que rien n’a changé sous cette nouvelle apparence, rien n’a vraiment changé dans le Novus Ordo, et nous ne pouvons pas vous renvoyer dans le Novus Ordo d’où vous venez. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas notre mission. Et c’est le contraire de ce que Mgr Lefebvre nous a toujours dit jusqu’à sa mort.
Alors passons à la question suivante :
– Bien, vous êtes FSSPX, mais vous êtes un groupe de prêtres. Comment cela fonctionne entre vous ?
– Donc, je vous l’ai dit, nous suivons la règle de la FSSPX.
– Mais si vous êtes un groupe organisé de prêtres, alors vous avez un Supérieur général, un économe, un secrétaire général et tout ?
– Notre problème est que nous sommes si petits… Si nous commençons à remplir ces postes hauts placés de supérieurs de district, d’économes, d’assistants et de secrétaires, nous manquerons d’Indiens, vous savez ? Il y aura davantage de chefs indiens que d’Indiens…
Alors, que pouvons-nous faire dans ces circonstances ? Eh bien, ce que nous avons fait à Washington est tout simplement de nommer un patron qui n’est pas un Supérieur général. Ce n’est pas un supérieur de district. C’est juste une sorte de serviteur. Il est le gardien de ce qui n’est pas à lui, ce qui nous permet, en retour, de dire que Mgr Fellay reste le supérieur valide de la Fraternité Saint-Pie X et que l’abbé Rostand qui nous aime tant, reste supérieur du district des États-Unis.
Nous quittons donc la FSSPX officielle en place. Nous ne touchons pas la légitimité de leur position. Nous ne faisons que nous retirer de la soumission au pouvoir qu’ils ont sur nous. Nous nous retirons des actes d’obéissance envers eux, car ils mettent désormais les âmes en danger ou ils ont l’intention maintenant de vous mettre en danger, par l’intention de signer un accord avec Rome, dès que leurs six conditions boiteuses seront remplies. Nous ne pouvons pas permettre cela.
Donc, nous ne nions pas leur autorité. Nous disons simplement que maintenant il est temps pour vous, fidèles, de commencer à penser dans quel endroit sûr vous irez quand le naufrage se produira… Parce que lorsque l’accord sera signé avec Rome, lorsque nous serons placés sous Benoît XVI, lorsque nos maisons auront la possibilité d’être placées sous l’autorité des diocèses locaux, lorsque cela sera fait, vous ne serez pas différents de la messe d’indult. Vous devrez sauter hors du bateau. Vous serez obligés de sauter. Nous vous dirons de sauter.
Ce qui nous amène au point suivant : nous ne faisons pas un travail de sape de la Fraternité Saint-Pie X. Nous ne vous disons pas : quittez vos chapelles FSSPX locales. Nous ne vous le disons pas maintenant. Nous vous disons : le navire est condamné. L’ensemble de la hiérarchie supérieure de la Fraternité Saint-Pie X, que nous appelons le Chapitre Général, a approuvé cette nouvelle ligne dans ses déclarations et a confirmé son intention de nous placer sous l’autorité de Rome, à six conditions boiteuses.
Ainsi, tout le navire est maintenant en danger. À moins d’un miracle – vous savez : le grand châtiment ou bien le Pape meurt, ou le Pape se convertit, ou la troisième guerre mondiale arrive, vous connaissez, toutes ces autres possibilités – à défaut, la Fraternité Saint-Pie X va faire naufrage.
À présent, il y a une rumeur qu’il y aura, en septembre, la grande annonce d’une grande fête d’amour et de réconciliation, une sorte de hootenanny, vous savez, avec toutes les Fraternités et les Instituts d’indults et Motu Proprio, tous réunis autour de Benoît XVI, à la basilique Saint-Pierre elle-même, afin d’amener l’eau à la bouche des représentants de la FSSPX, en vue d’une signature en 2013.
Donc, c’est essentiellement ce que nous distinguons à l’horizon, sous toutes réserves, parce que – pourquoi ne pas imaginer une autre carte dans les manches de Benoît XVI : utiliser la majesté des édifices de Rome pour faire ce que nous appelons la grande réconciliation, vous savez, le grand train, orné partout de dentelles, de barrettes, de chapes et d’ornements en or, de tous les atours, des beautés des apparences traditionnelles, tous les signes extérieurs – imaginez le train, avec tous les signes extérieurs de la Tradition, qui va vers la terre La La de la Réconciliation, droit vers le pont cassé qui est en bas de la ligne de chemin de fer, non pas la première, deuxième ou troisième année, mais cinq ans plus tard…
Une fois l’accord signé, mes chers fidèles, rien ne va se passer. Tout baignera dans l’huile. Autrement dit, ils ne vont pas leur demander de signer le Concile Vatican II. Ils ne vont pas leur demander de dire la Nouvelle messe. Et tout comme Campos, on nous dira : Regardez, rien ne se passe. Ils ne nous demandent rien. Ils ont été fidèles à leur parole. C’est ce que nous a dit l’abbé [Philippe] Laguérie pendant cinq ans. Pendant cinq ans, il nous a dit et mis sous le nez, le fait qu’ils ne nous demandaient pas de compromis, rien. Et ils seront approuvés par Rome pendant plusieurs années, oui. Donc, il y aura cette belle hootenanny[2] [fête] traditionnelle et cette magnifique cérémonie de signature et ces cinq années de travail merveilleux, vous savez, pour répandre la Tradition dans l’Église. Et seulement alors, alors seulement, mon avertissement prendra un sens.
Et ainsi, notre but n’est pas de saper les centres de messe de la Fraternité. C’est pour vous avertir de vous préparer un lieu pour aller, soit avant la signature, si vous voulez vraiment garder les yeux ouverts, si vous voulez vraiment rester avec nous et nous aider, soit un lieu pour sauter hors du bateau lorsque la signature se réalisera effectivement ou bien un lieu de sauvetage après la signature lorsque chacun de vous dans son calendrier distinct ouvrira les yeux sur ce qui se passe réellement et voudra se mettre en sécurité quand le monstre grignotera sa chair, cinq ans après la signature de l’accord.
Et c’est pourquoi nous préparons les choses à l’avance parce que nous sommes jetés de toute façon dehors, mes chers fidèles.
Ainsi, puisque nous sommes jetés dehors, qu’allons-nous faire ? Allons-nous rester ici et puis, rien ? Nous ne sommes pas des moines. Nous sommes un clergé séculier. Notre métier, notre vocation est de prendre soin de vous. C’est ainsi que nous sauverons nos âmes. Donc, puisque nous sommes jetés dehors, de toute façon, nous devons organiser quelque chose pour vous qui est visible et qui commence déjà à vous montrer la charité sacerdotale pour votre âme. Nous voulons continuer à dépenser notre vie pour votre âme, même si cela va vraiment être un concours de beauté de garages, vous savez, d’un endroit à l’autre. Nous redémarrons à partir de garages.
– Et quoi d’autre, mon père ? Donc, nous n’avons qu’un seul patron, et il ne prétend pas être l’un de ces patrons de structure importante. Donc, fondamentalement, dans les règles de la FSSPX, nous sommes si petits et si insignifiants que nous [ne] sommes pas en mesure d’appliquer les règles administratives de notre constitution. Quand nous grossirons peut-être à 50 prêtres, alors nous nous réunirons de nouveau. Nous nous réunirons sans doute, si le Père n’y voit pas d’inconvénient, l’année prochaine, je crois. Nous aurons alors une autre réunion. Mais si nous grandissons, nous réfléchirons à nous organiser davantage.
Ce serait tellement ridicule – comme certains autres groupuscules l’ont fait auparavant – tellement ridicule, vous savez, d’être comme la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf ? Elle finit par exploser et tout le monde rit. Je veux dire que nous sommes déjà drôles comme nous sommes. Nous n’avons pas besoin d’augmenter le plaisir de ceux qui se moquent de nous.
Et puisque nous sommes réorganisés, nous avons créé une base, qui est Notre-Dame du Mont Carmel à Boston, dans le Kentucky. Donc, nous avons un lieu. Nous avons mis en place une adresse postale où vous pouvez nous écrire, où vous pouvez communiquer avec nous, qui est à 1730 Road N. Stillwell, Boston, Kentucky, 40107. Donc, nous avons mis en place un lieu physique. Vous souhaitez nous faire parvenir une lettre ? Vous avez un groupe, vous avez besoin d’aide, vous avez besoin de communiquer avec nous ? Vous voulez participer à une retraite de dames ou d’hommes ? Nous disposons de 20 chambres là-bas. Nous pouvons commencer la prédication de retraites. Ainsi, vous pouvez nous rendre visite.
Ce n’est pas une adresse Internet. Il s’agit d’une adresse physique et géographique où vous trouverez des prêtres qui prennent soin de votre âme à travers tout ce qui sera proposé à Notre-Dame du Mont Carmel, quelles que soient les actions que le Père Joseph Pfeiffer décide de mettre en place. Vous avez une adresse physique. Nous avons déjà mis en place un compte bancaire et d’autres formes de soutien financier du fait que, puisque nous sommes lancés, nous allons être dans les églises, nous allons gérer les écoles. Et tout, tout ce qui vient dans les caisses, nous allons le dépenser. J’avais de l’argent en excès ; je l’ai donné au Père Joe Pfeiffer aujourd’hui. Je lui ai donné et, comme d’habitude, je lui ai dit : « Je vous donne cet argent parce que je sais que vous allez le dépenser. » J’ai vu souvent le père Pfeiffer dépenser beaucoup d’argent : il a construit un grand nombre d’églises en Inde et aux Philippines. Donc, l’argent ne reste pas longtemps dans les coffres.
Nous avons donc également mis en place des comptes bancaires parce que c’est très important pour vous fidèles. Vous avez été troublés, pour la plupart d’entre vous ces derniers mois et nous croyons que c’est une grande consolation pour vous que vous sachiez que maintenant, la véritable aide concrète est là. Car la véritable aide n’est pas d’avoir deux prêtres qui crient sur Internet et de pouvoir aller sur le blog crier avec les autres. C’est une réaction compréhensible, mais elle ne mène nulle part car ce n’est pas ce que Notre-Seigneur a institué.
Notre devoir en tant que prêtres est de rester fidèles à ce que Notre-Seigneur a établi : une Église visible. Nous sommes donc une extension, un bras étendu de l’Église catholique, qui est visible, qui doit être visible. Il n’y a pas d’Église sur Internet. Notre Seigneur n’a jamais dit : « Tu es Pierre, et sur ce site je vais établir mon Église virtuelle ». Ce n’est pas ce que Notre-Seigneur a établi. Ce n’est pas ce que les gens réclament.
Quand nous exposons la situation (je l’ai vu plusieurs fois maintenant), chaque fois que nous exposons la situation aux gens, les gens se tournent vers moi et disent : Père, aidez-nous ! Revenez ! Je veux dire que ces familles en Corée, au Japon, aux Philippines et maintenant aux États-Unis, nous disent : Père, aidez-nous ! Quand reviendrez-vous ? Ils ont dit la même chose au Père De Smet, une « robe noire » [ndlr : surnom donné aux missionnaires par les indiens d’Amérique] : « Revenez, venez nous voir, soyez avec nous. »
Cela ne va pas être suffisant pour nous d’envoyer un eMail ou d’envoyer un bulletin d’information, même si nous allons avoir un bulletin d’information, entre autres. Mais ce n’est pas suffisant. Les fidèles ont besoin de nous voir en chair et en os. Donc, en gros, c’est ce qui se passe en ce qui nous concerne.
Eh bien, que dire des autres, les nombreux autres bons prêtres qui sont d’accord avec nous et qui n’ont pas encore sauté dans le train ? Ils pensent que ces trois cowboys vont vite en besogne. Qu’en est-il pour eux ? Ils viennent quand ils sont prêts. Nous ne voulons pas les forcer ou quoi que ce soit. Ils n’ont pas été eux-mêmes chassés. La plupart d’entre eux, qui ont dit la vérité ces derniers mois, sont en train d’être neutralisés. Ils sont envoyés voir les babouins au Zimbabwe. Ils sont transférés dans des endroits où ils ne parlent pas la langue. Ils sont menacés. Certains d’entre eux reçoivent des monitions canoniques. Ils se laissent intimider. Ils se taisent. Eh bien, peut-être qu’un jour, quand ils seront prêts, quand ils se rendront compte que la révolution veut vraiment les réduire au silence et les mettre de côté pour le reste de leurs jours, quand ils se rendront compte qu’ils perdent peut-être leur temps en ne souhaitant plus être visibles, quand ils se rendront compte qu’ils ont perdu la parole publique dont ils doivent user pour le salut des âmes, à chaque fois qu’ils ouvriront les yeux, ils auront un endroit où aller.
Cependant, nous ne forçons aucun d’entre eux. Mais il y a au moins un endroit préparé pour eux à Notre-Dame du Mont Carmel à Boston, dans le Kentucky. J’y ai une chambre et je peux célébrer la messe ; les repas sont servis et tout est pris en charge. Eh bien, ils ont aussi une chambre qui les attend si c’est important pour eux de continuer à pouvoir parler publiquement.
Je suis si surpris de pouvoir encore parler publiquement au bout de trois mois. Ce matin, j’ai entendu les confessions pendant une heure. Mon travail sacerdotal n’a pas été arrêté. Au contraire, davantage de gens écoutent. De plus, le fait que nous faisons ce que nous faisons aide beaucoup les autres centres de résistance visibles dans les autres pays. Le Père Thomas d’Aquin au Brésil a été ravi d’apprendre que nous avons organisé un groupe de prêtres. Les pièces du puzzle apparaissent progressivement à l’horizon, à travers le monde, ce qui nous amène au point suivant.
Que dire de ces trois évêques qui ont résisté au mois d’avril ? Que deviennent-t-ils ? Parce que, vous savez, nous avons brûlé les étapes car nous avons vu la résistance qu’opposaient les trois évêques. Eh bien, là encore, nous ne sommes pas juges de ces évêques. Pour le salut de leurs âmes, ils devront passer le flambeau, un jour ou l’autre. Je ne pense pas qu’ils se tiendront du bon côté du tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, s’ils n’ont pas passé le flambeau avant de mourir. Mais ce n’est pas à moi de déterminer le moment.
Je crois, personnellement, que nous avons besoin de souffrir dans l’obscurité, dans la confusion, pendant un certain temps. Nous devons, nous prêtres, être abandonnés pendant un certain temps, non seulement à cause de la grandeur du don, mais parce que Dieu n’accorde pas de grâces d’une telle mesure sans que nous n’ayons à payer cela. Et aussi, tout est disposé par la Divine Providence, selon le degré de libéralisme que Dieu le Père voit dans notre monde traditionnel. C’est selon la quantité de libéralisme et de fidélité qu’il y a dans le monde de la Tradition que Dieu accordera à ces évêques de sauter dans le wagon de la résistance, plus ou moins tôt ou tard. Donc, ce n’est pas à moi de décider du moment exact où l’aide épiscopale va nous rejoindre.
Dans tous les cas, il n’appartient pas à la dignité d’un évêque de sauter dans le bateau prématurément. Mais je ne pense pas qu’ils aient longtemps à attendre, parce que, objectivement, plus ils attendent, plus ils empêchent les bons prêtres et les bons fidèles de s’organiser efficacement. Plus les gens de bien sont contraints, plus cela donne du temps à l’Ennemi de dévorer, détruire et diviser. Il y aura aussi une circonstance favorable au moment de la signature de l’accord, parce qu’il y aura une résistance contre cette signature. Quand l’accord sera signé, ils vont devoir réagir d’une manière visible. Donc, l’ennemi calcule aussi cela.
Mais le fait que nous sommes à présent une organisation visible, risque de retarder la signature de l’accord parce que si Mgr Fellay signe l’accord, il a le souci que cela rejettera de nombreux fidèles vers notre résistance, cette résistance publique à ses orientations. De nombreux prêtres appelleront également le Père Joe Pfeiffer et demanderont à nous rejoindre.
Et puis, s’il signe, qu’arrivera-t-il aux trois évêques ? Ils sont en quelque sorte sous contrôle pour le moment, mais pas tout à fait sous contrôle. Mgr Williamson parle encore sur Internet. Ils veulent le jeter dehors. Ils lui montrent la porte, mais sans pour autant lui dire de partir. Et les deux autres évêques ?
Donc notre résistance est vraiment utile parce que nous ne voulons pas que Mgr Fellay signe. Même s’il devait signer, cela nous aiderait vraiment à grandir. Mais ce n’est pas notre but. Encore une fois, je le répète : Nous ne sommes pas là pour saper la Fraternité Saint-Pie X. Notre objectif principal est que les deux mille centres de messe que nous avons à travers le monde ne puissent pas devenir du jour au lendemain des centres de messe d’indult.
Mais c’est vrai que nous réclamons que les évêques viennent nous aider. C’est vrai que nous leur demandons vraiment d’aider. Et si vous pouvez nous aider à leur faire comprendre que nous sommes des êtres humains qui ont besoin des sacrements et de la totalité de la paternité qui est contenue dans le caractère épiscopal, si vous nous aidez à leur faire comprendre cela, alors ce serait bien. Ce serait vraiment une aide, parce que vous savez, un vieil évêque, c’est comme un vieil arbre chez Tolkien. Il s’agit d’un «Ent». Il ne dit rien, à moins que cela vaille la peine de le dire depuis longtemps. Et cela va prendre même encore plus longtemps de dire qu’il ne veut pas faire quelque chose à moins que cela ne prenne longtemps avant de commencer à envisager de le faire. C’est dans leur nature. Alors peut-être que les petits Hobbits peuvent donner un coup de main pour les aider à orienter ces grands cuirassés vers la ligne ennemie. Et c’est ce qui est en train de se passer en dehors de nous. Et à plus grande échelle, qu’est-ce que Dieu va faire ? Quelle est son intention ? C’est très mystérieux.
Nous sommes un reste du reste du reste du reste du reste. Mais puisque nous avons à peine démarré, nous ne pouvons pas évaluer sa petitesse et sa taille. Donc la suite des événements, nous l’abandonnons entièrement à Dieu. Nous ne pouvons pas regarder si loin.
Et je vais terminer avec notre Sainte Mère, Notre Mère Bénie qui est la femme de l’Apocalypse, chapitre 12. Nous nous souvenons de cette femme avec douze étoiles autour de la tête et la lune sous les pieds. Elle est un signe dans le ciel. Mais que fait cette femme, après tout ? Saint Jean nous dit qu’elle s’oppose au dragon, un dragon très puissant. Il a dix têtes, à la différence du serpent de la Genèse. Il a dix têtes. On [n’]a seulement qu’une seule paire de pieds. Elle ne peut piétiner dix têtes en même temps, il me semble.
Saint Jean dit que la femme va dans le désert ; c’est-à-dire qu’elle écrase sûrement la tête du diable, bien sûr, mais d’une façon différente. Cela signifie qu’elle détruit le raisonnement et les fausses raisons qui nous sont proposées, quelle que soit leur origine. Elle écrase les faux raisonnements, elle n’a rien à voir avec ces raisonnements. Et elle va dans le désert, c’est-à-dire qu’elle ne reste pas sur le terrain de l’ennemi. Maintenant, l’ennemi est furieux.
Et c’est très intéressant : elle va dans le désert afin de trouver de la nourriture pour son enfant. Est-ce vous trouvez beaucoup de choses qui poussent dans le désert, vous ? Avez-vous déjà vu pousser des citrouilles en Arabie Saoudite ? Non. Rien ne pousse en ces lieux. Alors, pourquoi devrions-nous trouver de la nourriture dans un endroit où il ne pleut pas ? Eh bien, c’est parce que vous trouvez Dieu quand vous quittez le monde. Qu’est-ce qui se passe au bout d’un certain temps lorsque vous quittez les grandes églises, les institutions et tout le reste ? Peut-être que nous avons été infectés par le libéralisme. Je veux dire qu’il y a d’autres endroits du monde où le libéralisme et la mondanité sont beaucoup plus grands qu’aux États-Unis. Mais le libéralisme est également rampant aux États-Unis. Partout dans nos centres, il y a eu une infiltration de libéralisme. Et c’est pourquoi la femme de l’Apocalypse prend régulièrement son enfant dans le désert où il n’y a rien, où tout doit être démarré à nouveau.
Le désert signifie la chapelle-garage, la nécessité de tout reconstruire. Et les anciens de nos chapelles diront : « oui, vous vous souvenez, il y a 40 ans c’était exactement la même chose, vous savez ? Et puis, ils nous appelaient désobéissants de même. C’est le même scénario qui se reproduit. »
Et puisque le diable ne peut pas combattre la dame sur son champ de bataille, il envoie une grande marée, il envoie de grands fleuves, de grandes eaux. La grande marée dont parle saint Jean dans l’Apocalypse, je crois que c’est le monde moderne, ce grand flux du libéralisme, toutes les choses qui nous entourent, par lesquelles il balaie les gens, par la seule puissance de cette marée. Mais puisque le désert est sans eau, il absorbe cette marée qui ne peut noyer la femme de l’Apocalypse, car le désert est très sec.
Nous devons rester à l’écart du monde et de l’esprit du monde : mes petits enfants, n’aimons pas ce monde et les choses qui sont dans ce monde. Ne vous laissez pas duper par la majesté des choses ou leurs institutions. Comme Jérémie le disait aux Hébreux : « Vous comptez sur la majesté du temple. Vous dites : « le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur. » »
Ne mettez pas votre confiance dans les institutions humaines. Dans l’institution divine de l’Église, oui, mais pas dans les institutions humaines. C’est pourquoi, lorsque Salomon a construit le temple, Dieu lui a dit : Tu vois ce temple, toutes ces choses ? Je détruirai le temple, Je détruirai le mur extérieur du sanctuaire, Je détruirai la ville, Je raserai ton palais royal, tout partira en fumée, si tu ne m’es pas fidèle.
Nous ne sommes pas adeptes des guerres, des institutions, de la sécurité de nos organismes bancaires, de notre dispositif juridique, des grandes écoles que nous avons construites, du film merveilleux que nous faisons sur Mgr Lefebvre, de nos publications et bla bla bla bla. Nous ne sommes pas dépendants de cela. Si nous avions besoin de cela, alors nous devrions revenir au Novus Ordo, où les institutions sont beaucoup plus grandes et beaucoup plus impressionnantes.
Nous sommes des disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ et de son message. S’il s’avère que le message de Notre Seigneur est mis en péril par les chefs de la FSSPX officielle, alors nous devons aller dans le désert à nouveau. Et ils peuvent toujours essayer de nous envoyer leurs eaux, leur force institutionnelle qu’ils ont expérimentée pendant 40 ans. Ils peuvent toujours essayer. Nous sommes maintenant dans ce désert, et nous nous réorganisons et faisons les canots de sauvetage, des canots de sauvetage, des canots de sauvetage, des canots de sauvetage, parce que l’Église catholique à bien des égards est un canot de sauvetage. C’est l’arche de Noé.
Et quand le jour viendra au bout d’un certain temps, parce que c’est l’histoire de l’Église, qu’une traîtrise survienne, le canot de sauvetage sortira de cette petite bouteille flottant sur l’océan et fera partie de l’histoire de l’Église.
Comment l’arbre de l’humanité se flétrit, nous ne le savons pas. Notre-Dame parle d’un grand sursis, d’un grand triomphe. Comme ce triomphe était grand au début du livre des Macchabées, et c’était juste le fait d’une seule famille… Il y a donc un sursis à venir, et ce sera un immense triomphe. Ce ne peut pas être un triomphe s’il n’est pas contre toute attente, sinon, ce n’est pas un triomphe, mais une simple victoire, une victoire ennuyeuse et médiocre. Notre-Dame a promis une victoire spectaculaire parce que Notre-Seigneur veut l’honorer. Il veut lui montrer quelque chose qui la glorifie vraiment. Il est déterminé à cela.
Et c’est pourquoi nous résistons. Notre résistance repose sur la puissance de la femme de l’Apocalypse, celle qui écrase la tête en tout temps ; comme Jahel, elle prend le clou de la tente et elle cloue Sisara sur le terrain, comme celle qui a tué Abimélec, elle lui jette une meule de moulin sur la tête, et comme Judith, elle lui coupe la tête.
Dès que nous voyons un faux raisonnement quelle que soit son origine, ce n’est pas l’origine du raisonnement que nous respectons. Dès que nous voyons la tête du diable, c’est-à-dire son raisonnement, sa façon de penser, sa façon de brouiller les concepts, comme ils l’ont fait dans la Déclaration en utilisant l’expression « le Magistère continu de l’Église, » nous ne savons pas à quel Magistère cela fait référence. Mgr Lefebvre, au contraire, faisait toujours clairement la distinction entre les deux Magistères opposés. Dès que nous voyons ce flou, cette pensée diabolique de brouillage de la clarté du concept, nous l’écrasons !
Et ce n’est pas grave si cela vient de la bouche de Mgr Fellay. Ce n’est pas grave si c’est Mgr Fellay lui-même qui excuse Vatican II cinq fois en trois mois. Cela n’a pas d’importance pour nous.
L’abbé Hewko lui a écrit, et Mgr Fellay a répondu : Eh bien, je prends mon temps, je suis prudent et sage. Donc il dit au fond : je ne rétracte pas ces déclarations. Je ferai probablement plus que cela, plus tard dans la même ligne.
Ainsi, ces déclarations sont issues de notre bien-aimé Supérieur, mais nous les écrasons parce que nous suivons Notre Sainte Mère, qui n’a rien à voir avec ces faux raisonnements. Et si cela signifie que nous devons la suivre dans le désert une fois de plus, tout comme nos ancêtres et nos pères l’ont fait – nous nous en souvenons, certains d’entre nous se souviennent comment c’était – si ces jours nous sont imposés, nous devons y faire face pour l’amour de Notre Sainte Mère.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
NDLR du CatholicaPedia : Commentaires reçus par ailleurs :
Pitoyable !!! L’extrême désarroi d’un prêtre de la FSSPX !…
Et dire qu’ils sont un « corps uni » de la même veine…. Cela fait frémir !….
Il ne sortira jamais rien de bon de ces prêtres “formés” à Écône !… Déjà Mgr Lefebvre voulait tout refaire « comme avant » le Concile…
« Malheureusement cette tragédie apocalyptique n’a pas servi de leçon à ceux qui ont voulu résister aux hérétiques conciliaires. Au lieu de se former aux méthodes subversives modernes et apprendre à contrer les manœuvres révolutionnaires des clercs en soutane, Mgr Lefebvre et ses jeunes prêtres dont il a voulu s’entourer exclusivement, ont voulu tout refaire “comme avant” le Concile. En particulier, ils ont repris les livres liturgiques qui avaient cours juste avant le concile, c’est-à-dire la liturgie des francs-maçons Béa, Bugnini et Roncalli. Si le conciliable de “Vatican d’eux” a pu être réalisé, c’est que l’Église était complètement paralysée, chloroformée, infiltrée, neutralisée “avant le Concile”. Le remède ne consistait pas, comme n’a cessé de le répéter Mgr Lefebvre, de refaire “comme avant”, mais de reprendre les bons principes catholiques pour les appliquer sans compromission, de manière antilibérale.
« Bien au contraire, cette résistance fut molle, indécise et surtout incohérente. Mgr Lefebvre tantôt louait et encourageait ses prêtres antilibéraux, tantôt il les blâmait et même les renvoyait de sa Fraternité pour prouver à Rome qu’il n’était pas “sédévacantiste” et même qu’il détestait ces gens-là ! L’ennemi a évidemment très vite repéré cette faiblesse et s’est engouffré dedans. Il n’a eu de cesse de discréditer tous ceux qui, à l’extérieur de la Fraternité comme à l’intérieur, luttaient contre les incohérences doctrinales de Mgr Lefebvre et rappelaient le dogme de l’infaillibilité du Pape et de son magistère. »
(Abbé Grossin – La Tour de David – juillet 2012)
* * *
Il n’y a pas grand-chose à faire hormis prier pour eux bien sûr ! Ce sont les fruits amers du châtiment car ce serait une erreur de penser que le châtiment s’applique d’abord aux conciliaires !
Pour eux pas besoin d’autre châtiment que de se trouver ipso facto hors de l’Église par leur apostasie, hérésie et modernisme.
Plus j’avance en âge et plus j’analyse les textes historiques du traditionalisme (tout particulièrement en France) plus je me persuade que ce châtiment de Dieu touche d’abord tous ces traditionalistes plus ou moins libéraux et mondains, tous ces fidèles consommateurs de sacrements (dont nous-mêmes avons sans doute été très coupablement à certaine époque), tous ces évêques et prêtres qui se croient l’Église et qui se sont glorifiés plus ou moins dans leurs œuvres au lieu de tirer les nécessaires et crucifiantes conclusions que même la Rome apostate leur suggérait à de multiples reprises et notamment à Mgr Lefebvre dont la responsabilité est immense en ce domaine …lui-même victime relative (car je ne juge pas Mgr au for interne) des erreurs qui ont envahi notre Sainte Mère l’Église depuis le XIXème siècle.
L’Église, épouse immaculée de Notre-Seigneur, ne saurait souffrir le moindre double langage et la moindre ambiguïté de pensée. Les traditionalistes lui ont montré leur mépris car leur esprit appartenait déjà au monde…et la réponse de Dieu ne s’est pas fait attendre !!!
Ces prêtres méritent en toute justice ce qui leur arrive mais nous devons supplier le Ciel de leur faire miséricorde car il en va de leur salut éternel dans la mesure où leur ordination est parfaitement valide.
[1] NDLR du CatholicaPedia : Après le premier forum “Tenu par des Dames” (Te Deum) , un second s’est levé…(Un évêque s’est levé!) avec Gentiloup (alias Coeur de Chouan) au commande et InDominoSperavi (entre autres) et bien d’autres de la Gente féminine !
Gentiloup ne peut pas vivre sans parler sur un forum.
Elle avait quitté le FC. ; Elle était venue sur le LFC. ; Puis elle a quitté le LFC. ; Et ensuite elle est revenue sur le FC. : Elle est passée par FECIT ; ET elle a créé lefebvristes.forum-box.com « Un évêque s’est levé ! »… le forum personnel d’une ancienne de FECIT, du FC, du LFC, etc…
Elle est “anti-sédévacantiste” et elle croit qu’elle va “sauver” la F$$PX de toutes velléités de ralliement ( ! ) :
« Ce forum je le répète pour la énième fois a été créé, non pour encourager la division, mais au contraire pour sauver en même temps que la FSSPX, toutes les âmes des fidèles. »
Pour mieux la situer :
Sujet : Gentiloup !
Gentiloup sur le LFC a écrit : Vous savez ce qui est agaçant, avant j’ai assez longtemps participé à des forums prétendument catholiques mais où des protestants ne cessaient de protester.
Avec les sédévacantistes j’ai l’impression de me retrouver avec les mêmes sectaires, toujours à brandir citations sur citations pour prouver tout et son contraire. C’est usant.
Puisque vous parlez de secte, sur ce forum j’ai l’impression d’être en présence d’une secte sédévacantiste.
C’est exactement les mêmes procédés, jusque dans le détail et le besoin autoritaire de convaincre à coup d’enfilades de citations.
Citation : Je vais zapper tout ce qui vient des sedevacs car il n’y a rien de sanctifiant à en tirer.
_______________________________
Chaussis : Je connais (un peu !) Gentiloup, et le problème, partagé avec beaucoup d’autres, est de fonctionner “au sentiment” !
Je crois comprendre la remarque, parce que j’ai connu (un peu) cette gente.. Gentiloup…
Pour elle, le primat de l’existence, c’est l’espérance, mais l’espérance vu du coté “sentiment humain” ;
Donc, elle se berce d’illusions en se persuadant que, grâce à BXVI, l’Église est en voie d’être sauvée !!! Alors que, dans l’optique sédévac, le monde pécheur va à son châtiment, antichrist ratsingeriens en tête : c’est trop désespérant !
Donc, pour elle : sanctification = espoir sentimental d’une résurrection de l’église, grâce au héros BXVI, et sédévac = catastrophe désespérante = pas de sanctification !!!
Alors, invitons cette brave historienne à se remémorer les passages dramatiques de l’histoire, qui ont été les plus glorieux pour la sainteté de l’église, grâce à ses martyrs, par exemple !
quoi de plus désespérant, à vues humains, que de finir dans la gueule des lions, et sur les cornes des taureaux furieux ???
« deux amours ont bâti deux cités… » le grand St augustin a toujours raison : il faut choisir !!!!!!!! le confort du conformisme ratsingérien du Monde immonde, ou l’inconfort « désespérant » de la fidélité à la Seule et Pure Vraie Foi….
[2] NDLR du CatholicaPedia : La Hootenanny est un rassemblement de musiciens folk de caractère festif aux États-Unis.Woody Guthrie et Pete Seeger baptisèrent ainsi leurs réunions musicales hebdomadaires à New York dans les années 50. Joan Baez a justement comparé les Hootenannies pour la musique folk aux jam sessions pour le jazz. En plus de la musique, on y trouve des buffets et des lectures de poésie. Les Hootenannies sont aussi l’occasion de forums et de débats sur des problèmes socio-politiques.
« Hootenanny » est devenu le nom d’une émission de musique folk pendant les années 1960 sur la chaîne américaine CBS. (Source wikipedia.org)
OBAMACARE DANS LA FSSPX
OBAMACARE dans la FSSPX, analyse du Sermon des dernières ordinations de Mgr Fellay (Écône, 29 juin 2012) (Audio : DICI)
Lu sur le site tradionaliste anglophone (forum pro-FSSPX) Ignis Ardens
(traduction)
Félicitons cet internaute courageux d’avoir écouté Mgr Fellay ânonner ses effroyables platitudes à raison de trois mots à la minute…
Avant propos pour mieux connaître les motivations de l’auteur :
* * *
De l’internaute : « candomino » – 29 juin 2012 :
Beaucoup de gens – ma pauvre mère y compris – croyaient qu’ObamaCare ((NdT : Surnom donné à une réforme très socialisante du régime de remboursement des soins de santé que le Président Obama (qui est démocrate) insiste pour faire passer, bien que la majorité du peuple américain la rejette et que le Congrès (à majorité républicaine) la combatte. La Cour Suprême vient de valider cette réforme. Poursuivant toutefois leur lutte acharnée, les opposants ne s’avouent pas vaincus pour autant. Il est question ici du parallèle que l’on peut établir entre ce projet de réforme (qui équivaudrait à une sorte de ralliement des États-Unis à l’idéologie socialiste) et le projet d’accord de la FSSPX avec la Rome apostate conçu par la hiérarchie de la Fraternité ainsi que par les personnages infiltrés en son sein. Il est probable que cette question constituera l’un des principaux thèmes de la campagne présidentielle qui s’annonce aux États-Unis, tout comme l’éventuel ralliement de la FSSPX à la secte conciliaire constituera le thème essentiel du prochain Chapitre général. De la Fraternité.)) serait bloqué par les ordures mécréantes qui siègent à la Cour Suprême des États-Unis. Beaucoup croyaient que nous allions échapper à cette inquiétante manœuvre de juridisme diabolique. Beaucoup annonçaient les signes certains de son échec imminent.
Mais elle n’avait jamais été menacée, et elle a réussi. Les nombreuses personnes qui annonçaient son échec ont tout simplement pris leurs désirs pour des réalités.
Il me semble distinguer une situation analogue au sein de l’Église, et c’est pourquoi je continuerai d’affirmer que le projet d’accord entre la Fraternité et Rome n’est pas enterré :
Sermon ((NdT : Sermon prononcé à Écône le 29 juin 2012 par Mgr Bernard Fellay, lors de la cérémonie des ordinations. Il s’agit en fait d’une transcription-traduction anglaise de certaines parties du sermon prononcé en français par l’évêque. Cette transcription-traduction est ici retraduite en français, mais dans le respect du discours oral comme de son style.)) :
« Et lorsque nous célébrons cette Fête de saint Pierre et saint Paul, nous ne pouvons pas ne pas penser à Rome. Et nous ne pouvons oublier cet amour que notre fondateur avait pour Rome, et qu’il a voulu, et qu’il voulait inculquer à ses fils. Nous sommes romains ! Et ça, nous ne pouvons pas le lâcher ! »
Traduction possible :
Nous ne pouvons pas lâcher notre désir de réconciliation avec la Rome conciliaire.
Sermon :
« Cela ne veut pas dire qu’on va aimer les erreurs ; bien sûr que non ; on en souffre. »
Flagrante omission :
Certes, nous ne pouvons aimer les erreurs, et certes, nous en souffrons, mais il est également certain que nous ne cesserons jamais d’y résister, de prêcher contre elles et d’œuvrer à la défaite du royaume de Satan, qui a pénétré dans la bergerie et s’est étendu au monde entier.
Remarque :
La phrase citée ci-dessus relève d’une théologie boiteuse, n’est qu’une semi-vérité ; autrement dit, ce n’est pas une vérité du tout. Souffrir est le fait d’un patient, sûrement pas celui d’un agent. Or, les catholiques doivent à la fois agents et patients. Nous souffrons de ce dont Dieu veut et permet que nous souffrions, mais jamais sans agir en même temps de façon positive, pour défendre l’Église et la Foi contre les ennemis de Dieu et les nôtres, dans la plénitude de la charité de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. En cette vallée de larmes, notre charité, notre vertu est militante, bien qu’elle sa place dans la paix éternelle. Telle est la sagesse de Dieu, en Qui il n’est pas de contradiction. Dieu ne donne pas la paix comme Dieu la donne (Jean, 14 :27).
Sermon :
« Mais il ne faut pas ses laisser – disons – dégoûter par ce qui se passe, au point de tout envoyer promener. »
Remarque :
Oh !! Cette déclaration n’est-elle pas extrêmement significative ?! « Envoyer promener » quoi ??….
Mgr Fellay nous exhorte à ne rien envoyer promener. Il se présente ainsi à nous en chef exemplaire. Il affirme implicitement qu’il existe une tentation d’envoyer promener quelque chose. Examinons donc cette exemplarité pour en saisir le sens. L’orateur veut-il dire que nous ne devons pas envoyer promener notre résistance publique, claire, cohérente, véhémente et sans compromission aux erreurs modernes qui empoisonnent sans cesse davantage l’Église et les âmes ? Je ne le pense pas. Cela me semble impossible.
Car comment peut-il nous exhorter à ne rien envoyer promener ce qu’il a lui-même déjà envoyé promener ? Un royaume ne peut subsister s’il est divisé contre lui-même.
Mgr Fellay a envoyé promener la résistance classique de la Tradition catholique. Il a tant laissé se refroidir sa rhétorique qu’on ne peut plus le distinguer à présent d’un apologiste conciliaire. Il se contredit aussi bien en paroles qu’en actes, comme en attestent les volumes entiers de preuves que des prêtres et des laïcs ont pris la peine de compiler. S’il est toujours un soldat du Christ, alors il est un soldat occulte, car ses actions publiques ne sont pas celles d’un inébranlable défenseur de la Foi. Il ne se montre implacable qu’avec ceux qui refusent de suivre la nouvelle ligne du modernisme pratique néo-traditionnel. Il ne punit sans pitié et ne contredit que les membres de la FSSPX qui, en conscience, font ce qu’ils jugent nécessaire pour ne pas sombrer dans l’abandon du bon combat contre les ennemis de Dieu.
Non, il ne peut pas à la fois envoyer promener la défense militante de la Foi et nous exhorter à ne pas le faire, car il s’agit là – par définition – d’une absurdité, d’une violation des principes d’identité et de non-contradiction.
Il veut donc forcément dire que nous ne pouvons envoyer promener autre chose, qui est la réconciliation avec la Rome moderniste. La phrase en question ne saurait rien signifier d’autre, ainsi qu’en témoigne le reste de son sermon.
Sermon :
« Non, il faut maintenir, et c’est ce que nous essayons de faire. »
Remarque :
Maintenir quoi ? Maintenir le cap adopté il y a au moins douze ans. Menzingen a mis le cap sur Rome. Menzingen l’a maintenu et le maintient encore aujourd’hui.
Sermon :
« Bien sûr, vous vous demandez : mais qu’est-ce qui se passe, justement, avec Rome ? Si, jusqu’ici, nous n’avons dit presque rien, c’est que nous n’avons pas grand chose à vous dire. »
Remarque :
Cela, fort malheureusement, est une énorme et flagrante contre-vérité. Combien de communications émanant des autorités romaines nous a-t-on cachées au cours des douze années écoulées ? Combien de directives ? Quid de la teneur du Préambule doctrinal ? Quid de la teneur des « éclaircissements » ? Quid du texte des dispositions figurant dans la proposition du 15 juin ? Quid des paramètres structuraux de la prélature personnelle ?
En outre, si Menzingen a opéré en secret dans le but de se préparer juridiquement et financièrement à des batailles judiciaires au sujet des biens, elle a retenu ainsi des informations capitales à seule fin d’EMPÊCHER les membres et bienfaiteurs d’apprendre des faits propres à peser sur leurs décisions vis-à-vis de la Fraternité. Combien de bienfaiteurs ayant apporté leurs oboles au cours des dix dernières années auraient fait les mêmes dons s’ils avaient eu pleinement connaissance de tous ces faits ?
N’a-t-on vraiment rien à nous dire ?
Il y a de quoi pleurer.
Sermon :
« Jusqu’ici, les choses en sont au point où on peut dire… qu’elles sont au point mort. Dans le sens où il y a eu des va-et-vient, des échanges, effectivement, de courriers, de propositions, mais nous en sommes au point de départ. Point de départ que nous avions dit ne pas pouvoir accepter, ne pas pouvoir signer. Nous en sommes là, c’est tout. »
Remarque :
Il existe d’innombrables manières d’écorcher un chat. Alors, que se passe-t-il si ne pouvons signer ce tas d’immondices qu’est l’accord Levada ?
Les trains et autres véhicules à grande vitesse s’arrêtent de temps à autre pour refaire le plein. En ce monde, où le mouvement, le repos et le changement alternent sans fin, s’arrêter signifie en réalité « s’arrêter un certain temps ». Rien n’est permanent, parce tout bouge, et tout continuera de bouger jusqu’à la consommation des siècles.
Nous sommes en panne de batterie et n’attendons pour repartir que l’arrivée des pinces crocodiles, voilà tout.
Sermon :
« On voit bien, d’un côté, ce qui fait le compliqué de cette situation : ça fait deux ou trois ans que je dis que nous nous trouvons à Rome devant la contradiction. »
Question :
Quelle contradiction ? Je ne comprends pas cette phrase.
Sermon :
« Depuis 2009, je le dis et je le répète. Eh bien, cela, on peut le dire, se vérifie tous les jours. »
Question :
Qu’a-t-il dit ?
Sermon :
« C’est la situation de l’Église, qu’est-ce que vous voulez… »
Question :
Justement, quelle est la situation de l’Église ? Il manque de clarté au point de parler pour ne rien dire.
Sermon :
« Il y en a qui tirent, qui veulent aller encore plus loin, dans le… on peut dire dans le progressisme et les conséquences du progressisme. »
Question :
Je ne suis pas certain de comprendre. Veut-il dire que les libéraux poussent à un accord ?
Sermon :
« Il y en a d’autres qui veulent essayer de faire des corrections. Et nous, au milieu, nous venons comme une balle de ping-pong sur laquelle tout le monde tape. »
Question :
« Corrections » rend ici un son très comique. Si, par « d’autres », il faut entendre ceux qui parlent haut et fort contre la politique de Menzingen, alors quelles « corrections » avons-nous donc réclamées à grands cris ? La seule correction à laquelle je peux penser consisterait, pour Menzingen, à changer de cap. Menzingen a dévié de sa route, ce qui nécessite une correction de cap. Nous demandons à Menzingen la correction que serait son retour au traditionalisme. Mais Menzingen ne voudra pas admettre qu’elle a dévié de sa route. En fait, dans toute son argumentation récente, Menzingen affirme que les traditionalistes ont soit dévié de leur route, soit manqué leur virage, parce qu’ils ne font plus voile vers Rome avec la marine suisse.
Chose intéressante, si nous partons de l’idée que c’est là ce qu’a voulu dire l’orateur, nous pouvons en tirer deux conclusions : premièrement, Menzingen se perçoit comme étant à mi-chemin entre le libéralisme et le traditionalisme. Et l’on sait ce que cela signifie en réalité : Qui n’est pas avec Moi est contre Moi, car nul ne peut servir deux maîtres. Si Menzingen pense qu’il existe un juste milieu entre la Tradition et l’erreur, alors c’est qu’elle est déjà tombée dans l’erreur, parce que ce juste milieu n’existe pas. De tout ce qui a été dit dans ce sermon, cette phrase est la plus effrayante et la plus significative.
Deuxièmement, Menzingen se retrouve privée d’amarres. Elle n’est pas encore amarrée à Rome, et elle n’est plus amarrée à la Tradition. Elle dérive donc sur les flots. Sur le plan métaphysique, elle aspire à relâcher, et son cœur ne trouvera le repos qu’en faisant relâche… mais où exactement ?
Le cœur de Menzingen ne trouvera le repos qu’en faisant relâche à Rome. Cette Rome-ci, la Rome de Benoît XVI.
Sermon :
« Nous savons qu’à la fin, à la fin, l’Église se retrouvera, et c’est à nous de maintenir dans notre cœur cette volonté de ne pas nous satisfaire d’un – disons – confort, d’une situation qui n’est tout simplement pas normale. »
Remarque :
Ce mode de pensée est entaché d’une grave erreur. Ici et ailleurs, Mgr Fellay emploie le mot « confort ». Et ce qu’il entend par ce terme, c’est l’indépendance que la FSSPX a acquise de longue date vis-à-vis de Rome, empêchant celle-ci de se mêler de ses affaires. Or, on ne devrait jamais employer ce mot pour désigner la liberté des enfants de Dieu, d’abord parce que le confort est une notion subjective, tandis que la liberté est une notion objective ; ensuite, parce que même subjectivement, l’indépendance et la liberté vis-à-vis de l’oppression d’une hiérarchie inconsistante, cooptée et corrompue sont tout sauf consolantes. Ce mot est donc entièrement déplacé.
Mais si le mot en question sert à formuler une quelconque accusation (et je crois que c’est le cas), il prend alors une signification qui cadre bien avec la politique de Menzingen. Compris dans ce sens, il dénote une indolence spirituelle et un manque de charité. Il implique évidemment une fausse accusation, car c’est un vrai martyre de rester ferme dans la défense de la Tradition, mais ce martyre est utile, car beaucoup croiront grâce à lui.
Ensuite, l’emploi du mot « normale » est également entaché d’erreur. Qu’est-ce qui est normal ? À quel point de vue envisager la normalité ? Forcément au point de vue immuable de Dieu, selon Qui la Tradition est normale tandis que la Rome conciliaire est anormale. Dire de notre situation qu’elle est anormale, c’est de l’auto-dénigrement, de l’autodestruction, une négation de la vérité métaphysique. Combien l’emploi de ces deux termes peut être malheureux !
Sermon :
« Il ne faut pas que, finalement, habitués, parce que nous avons à peu près tout ce qu’il nous faut, on considère la situation dans laquelle on est comme normale. Ce n’est pas vrai, tout simplement pas vrai. »
Remarque :
C’est la sagesse du monde, sûrement pas le Don de la Sagesse, qui fait dire une telle bêtise à l’orateur. On voit bien que Mgr Fellay use là de cette même rhétorique dont il use toujours. L’accord n’est pas enterré, braves gens. On ne retournera pas en arrière.
Sermon :
« C’est normal qu’on cherche, en respectant toutes les conditions qui sont nécessaires, évidemment, à récupérer ce titre qui est le nôtre, auquel nous avons droit, qui est “catholique”. »
Remarque :
Titre ? Quel titre revendique tout catholique ? Le seul qu’il lui soit permis de revendiquer : celui de catholique.
Avons-nous perdu ce titre ? fichtre non !
Qu’avons-nous perdu ? Nous n’avons perdu que les honneurs ecclésiastiques, la reconnaissance et les pouvoirs juridiques.
Mais tout cela est-il nécessaire pour rester catholique ? Fichtre non. Seules la Foi, l’Espérance et la Charité sont nécessaires pour rester catholique.
Il apparaît donc que Menzingen cherche à obtenir quelque chose du monde. Et nous devons fuir cela !
Sermon :
« Cela ne veut pas dire qu’il faut se mettre à plat ventre devant les modernistes ; ça n’a rien à voir. »
Remarque :
Apparemment, Menzingen a beaucoup réfléchi, ce qui l’amène à croire qu’elle traite et dialogue avec Rome sur un pied d’égalité dans le dialogue. Elle ne tardera pas à déchanter.
Sermon :
« Mais c’est une situation difficile, difficile, qu’on sent partout électrique. On sent que le diable est déchaîné de tous les côtés… »
Remarque :
Et alors ? Qu’y a-t-il là de nouveau ?
Sermon :
« … et donc, eh bien, c’est le moment de prier. »
Remarque :
Tous les moments sont bons pour prier. Mais pour quoi nous suggère-t-il de prier maintenant ?
Sermon :
« Voilà, c’est un moment difficile. »
Remarque :
Les choses sont difficiles quand on n’est pas résolu à maintenir la Foi à tout prix. Toutes sortes de difficultés se présentent à un esprit qui s’est écarté de la voie de la vérité.
Si Mgr Fellay était en paix avec Dieu, il aurait pu nous dire aujourd’hui qu’il était résolu en fin de compte à rejeter dorénavant l’idée de pactiser avec Rome. S’il était en paix, ses paroles auraient été sans équivoque. Mais elles sont entièrement imprégnées d’équivoque, et c’est de là que procèdent les difficultés. La vérité est simple, et sa défense est paisible. Dieu donne la paix. C’est le démon qui crée des difficultés.
Sermon :
« Pour nous, de nous, on dit toutes sortes de choses. »
Remarque :
Il y a des choses à dire de cet homme pour que la vérité puisse être défendue.
Sermon :
« Mon Dieu, la seule chose que nous voulons, c’est, eh bien, de faire la volonté du Bon Dieu, c’est tout. »
Remarque :
Et c’est exactement ce qu’il a dit dans sa lettre aux trois autres évêques. Il ne fait donc pas marche arrière. Il s’accroche à son cap.
Sermon :
« La volonté du Bon Dieu, elle s’exprime dans les faits. »
Remarque :
Quels faits sont évoqués ici ? Aucun. Ainsi que d’autres l’ont déjà noté, tout cela n’a rien à voir avec la consigne « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Les mots sont toujours enveloppés de pénombre. Ils sont ambigus. Ils appellent une analyse grammaticale.
Il a dit « nous ne pouvons pas signer », mais il n’a jamais dit « nous ne signerons pas ». S’il compte abandonner l’idée de signer, il aurait dû le dire explicitement, dissipant ainsi tous les doutes. Mais il ne l’a pas fait. Il aurait pu le faire, et il ne l’a pas fait.
Sermon :
« Il est aussi très clair que nous ne pouvons apporter à toute l’Église un bien que en restant fidèles à cet héritage de Monseigneur. »
Remarque :
Cette affirmation n’a aucune crédibilité, d’abord parce que Menzingen a abandonné il y a bien des années la fidélité à Mgr Lefebvre, ensuite parce qu’elle est très avancée dans le révisionnisme de la pensée « lefebvriste ». C’est ainsi qu’elle s’est opposée à la publication des enseignements du fondateur, pour s’assurer que nous ne puissions pas en profiter, et qu’elle a institué sa propre « herméneutique de la continuité », en vertu de laquelle nous recevons – grâce à l’abbé Celier – le code crypté permettant de déchiffre convenablement « le vrai Mgr Lefebvre ».
Lorsque Mgr Fellay nous dit que Menzingen reste fidèle à Mgr Lefebvre, cela peut vouloir dire n’importe quoi. La « fidélité à l’archevêque » a perdu toute sa signification exclusive.
Sermon :
« De là viennent ces fameuses, je ne sais pas, “conditions”, “assurances”, que nous avons présentées plusieurs fois, qui doivent garantir que la Fraternité restera ce qu’elle est. »
Remarque :
On nous répète ad nauseam que la FSSPX « ne change pas » ! Pourtant, nous voyons bien qu’elle a changé. Et nous savons que les « conditions et assurances » qui ont – paraît-il – été demandées à Rome sont autant de secrets, ne sont pas pour nos yeux. Aussi la phrase citée ci-dessus n’est-elle qu’une assertion gratuite démentie par les faits.
Sermon :
« Si, à un certain moment, une collaboration est concevable, quand et comment elle le sera, eh bien, les circonstances le montreront. »
Traduction possible :
L’accord n’est pas enterré. La porte reste ouverte. Les circonstances permettront un jour à Menzingen d’en finir une bonne fois pour toutes avec sa « misère anormale ».
* * *
Bravo ! quelle intelligence dans l’analyse… bien que cet internaute soit « de la maison », il nous permet de comprendre le ressentiment des fidèles abusés par le “Menteur de Menzingen”.
Invitation à cet internaute : Rejoignez à la mouvance Catholici semper idem (sédévacantiste, pour que tout le monde comprenne) et embrassez la vérité entière sur l’église Conciliaire – Novus Ordo – et sur l’enseignement catholique !
Cave Ne Cadas