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Archive for the ‘Saint Suaire’ tag

Le Vrai Message de La Salette par le R.P. A. L.

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Notre Dame de La Salette

Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.

 

Dans notre article sur La Salette, du 19 septembre dernier, il s’est glissé une erreur : nous avions présenté l’extrait audiophone d’un « brave prédicateur québécois ». D’après des messages échangés sur gloria.tv avec un dénommé Raito qui était à la conférence de ce prêtre en 2004 et qui l’a enregistré (il s’adressait alors à une communauté Chaldéenne de France qui avait fui la guerre en Irak…), ce prêtre est égyptien avec des racines coptes mais a été ordonné dans le rite latin (quid de la validité et de l’évêque ordonnateur ? puisqu’il le dit lui-même dans cette conférence : « je suis prêtre depuis 23 ans »). Il est désormais ermite et son vieil âge lui cause aujourd’hui quelques difficultés mais il va bien d’après nos échanges de messagerie gloria tv ! (il se peut donc qu’il soit encore vivant).

Il y a donc de grandes chances (de malheurs !) que ce  « brave prédicateur » soit un laïc se croyant prêtre… C’est bien dommage car c’est un homme de Foi, de grande Foi et de piété Mariale que nous trouvons dorénavant rarement chez biens de nos prêtres non una cum ! À l’entendre vous comprendrez également qu’il n’a pas notre connaissance de la Sede vacante puisqu’il dit que bien des prêtres, évêques ou cardinaux de l’Église ont perdu la Foi… Prions bien pour lui et remercions-le pour avoir rendu ce message de La Salette vraiment saisissant.

Dans la seconde partie de sa conférence, “Il y a Dieu – Jésus est dans l’église”, il y a une analogie frappante avec le discours de notre très cher et regretté abbé Vérité, vous le retrouverez !

L’enregistrement n’est pas toujours de très bonne qualité mais vaut le coup d’être écouté jusqu’au bout !… Dans un long “Question/Réponse”, il aborde bien des sujets sur les questions de ces « chrétiens d’Irak »… jusqu’à l’évolution ou le Saint Suaire de Jésus-Christ dont il nous explique la période cachée.

 

Des icônes religieuses dans le salon d'une famille chaldéenne à Sarcelles

Des icônes religieuses dans le salon d'une famille chaldéenne à Sarcelles, principale ville chaldéenne de France

 

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*     *

 

Conférence du RP A. L. à la communauté catholique chaldéenne de Paris – 2004 – 2h 25′ :

Marie

Marie : Pourquoi Marie ?

 

Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.

 

Pour les pourfendeurs du véritable Secret de La Salette… vous entendrez à l’heure de cette conférence (1h04′) l’homme de Foi déclarer :

Les Papes Pie IX, Léon XIII, Saint Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII… y ont cru !

Le Pape Benoît XV, par exemple, avait fait des photocopies, des copies de ce texte. N’importe qui qui allait le voir : « Prenez, prenez ! ». Il le donnait à tout le monde : « Lisez, lisez ! » ; « Le message de la Très Sainte Vierge ? Lisez ! »

Dieu est patient !

Vous voulez pas entendre Mon message de La Salette ; je vais vous le dire en un seul mot : Pénitence !

Quand quelques années après… la Sainte Vierge est apparue à Lourdes : c’est le même message résumé en un seul mot :

Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !

 

Marie

 

 

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Padre PioLe Père A. L. nous parle aussi dans sa conférence du Padre Pio auquel Jésus a Révélé en 1959 les châtiments à venir qui se produiront :

Padre Pio Témoigne : Les 3 Jours de Ténèbres

 

 

 

 

LE MYSTÈRE D’INIQUITÉ vu du Saint Suaire

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Arnaud-Aaron Upinsky est un spécialiste international confirmé du Linceul de Turin.

Voir son site sur le Linceul : http://linceuldeturin.info/

À ce titre, il a profité de la nouvelle ostension, en 2015, pour continuer le combat du Linceul.

Autorité reconnue du Linceul, il a donc interrogé, dans les formes diplomatiques voulues dans cette situation, celui qui, à la place qu’il occupe, est l’interlocuteur obligé.

Le Linceul de Turin

Nous avons lu avec attention cette lettre, car elle soulève de vrais débats… et met l’anti-Pape François Ø de la secte Conciliaire devant les contradictions de celle-ci depuis 1958 !

Car l’Église Catholique a reconnue Officiellement Depuis 1934 l’authenticité du Linceul de Turin !!!

 

C’est la secte Conciliaire qui ne veut pas la reconnaitre

Voir notre article du 4 mai 2013 (Fête et Messe du Saint Suaire) : http://wordpress.catholicapedia.net/4-mai-fete-et-messe-du-saint-suaire/

 

François face au Linceul

 

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Le secret du reniement du “Pape” qui désarme la chrétienté !

 

 

Dans son premier entretien « Et vous qui dites-vous que je suis ? » Arnaud-Aaron Upinsky, mathématicien, épistémologue et linguiste, avait exposé les impérieuses raisons qui l’avaient incité, le 29 mars 2015, à adresser a papeFrançois, au nom de la Science, une Lettre Ouverte lui demandant de procéder à la reconnaissance officielle de l’authenticité du Linceul de Turin — recélant la preuve scientifique du fait fondateur de notre ère — pour en revenir au statut de véritable Relique de la Passion et de la Résurrection qui n’avait cessé d’être celui reconnu par l’Église, de 1473 à 1988, et pour mettre un terme définitif à l’intolérable ambiguïté attribuée au Linceul, authentique pour les uns, faux pour certains, objet criminel pour les autres. Le doute sur le Linceul de Turin doit cesser, l’Église doit trancher, allez-vous le vénérer ou l’Adorer ? lui avait-t-il écrit. En dépit de la censure, cette Lettre Ouverte à l’anti-Pape François Ø, diffusée dans le monde entier, traduite en italien, espagnol, allemand, anglais, russe… et âprement discutée au Vatican, a créé un véritable électrochoc à bas bruit. Mais lors de son face-à-face avec le Linceul, dans l’obscurité de la cathédrale de Turin, le 21 juin 2015, pour sa visite exceptionnelle clôturant l’ostension de 2015, quelle réponse François a-t-il donnée, aux yeux du Monde entier, à cette Question de la Reconnaissance — « Qui dites-vous que je suis » — posée au nom de la Communauté Scientifique Internationale, réunie à Rome en 2013, ayant procédé à la reconnaissance officielle de l’authenticité scientifique. La Réponse éblouissante du pseudo « Pape », la presse l’a cachée et le public, même averti, a cru qu’il ne s’était « rien passé », tant le « secret » fut bien gardé. Pourtant cette réponse historique fut telle que plus rien ne sera comme avant. Réponse à vivre comme un fait biblique se dévoilant selon la grille de lecture religieuse du Temps et de « l’économie de la Révélation » : comme la figure du reniement de Pierre, mise en ombres et lumières dans toute l’histoire de l’art chrétien. Aujourd’hui, dans ce deuxième entretien, Arnaud-Aaron Upinsky, Directeur du Symposium de Rome et auteur de cinq livres sur le Linceul, nous révèle l’énigme de la venue exceptionnelle de cet Anti-Pape à Turin, le 21 juin 2015, le décryptage bien gardé de la réponse du Saint Siège à sa Lettre Ouverte du 29 mars 2015, la clef initiatique de la pièce géopolitique scientifico-religieuse dont dépend l’avenir de la Chrétienté, de l’Europe et de l’Humanité : « Le secret du reniement du “Pape” qui désarme la Chrétienté ! »

En visite à Turin François se recueille

 

« Qui dites-vous que Je suis? » (Arnaud-Aaron Upinsky)

 

 

François à Turin en 2015

 

Lettre Ouverte d’Arnaud-Aaron Upinsky à papeFrançois

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Arnaud-Aaron Upinsky est un spécialiste international confirmé du Linceul de Turin.

À ce titre, il profite de la nouvelle ostension, en 2015, pour continuer le combat du Linceul.

Autorité reconnue du Linceul, il interroge, dans les formes diplomatiques voulues dans cette situation, celui qui, à la place qu’il occupe, est l’interlocuteur obligé.

Le Linceul de Turin

Lisons avec attention la lettre qui suit, car elle soulève de vrais débats… et met l’antiPape de la secte Conciliaire devant les contradictions de celle-ci depuis 1958 !

Car l’Église Catholique a reconnue Officiellement Depuis 1934 l’authenticité du Linceul de Turin !!!

C’est la secte Conciliaire qui ne veut pas la reconnaitre Voir notre article du 4 mai 2013 (Fête et Messe du Saint Suaire) : http://wordpress.catholicapedia.net/4-mai-fete-et-messe-du-saint-suaire/

 

François face au Linceul

 

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4 MAI : Fête et Messe du Saint Suaire

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Ce samedi 4 mai 2013, nous fêtons Le Saint Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Jules II valida, en 1506, d’une bulle papale la création d’une Messe du Saint Suaire — la « Missa sanctae Sindonis » — dans laquelle sera dite cette prière :

« Tout-puissant, Dieu éternel, en mémoire de la passion de votre seul fils engendré, vous nous avez laissé le saint suaire sur lequel son image est imprimée. »

Ce pape institue également une fête annuelle du Saint-Suaire fixée au 4 mai, et donne officiellement à la chapelle de Chambéry où il vient d’être placé – et dont la construction avait débuté en 1408 à la demande d’Amédée VIII – le titre de Sainte-Chapelle.

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Die Quarta Mensis Maij, Missa Sanctæ Syndonis

Introït

Le Seigneur Jésus Christ s’est humilié jusqu’à la mort, la mort de la croix ; C’est pourquoi Dieu l’a exalté, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tous les noms, Alleluia Alleluia.
Ps. Je chanterai pour toujours la miséricorde du Seigneur ; J’annoncerai ta vérité d’une génération à l’autre.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit ; Comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Amen.

Oraison

Dieu, qui nous avez laissé les traces de votre passion dans le saint Suaire où Joseph d’Arimathie avait enveloppé votre très saint corps déposé de la croix : Soyez nous propice, et concédez nous de parvenir à la gloire de la résurrection à travers votre mort et sépulture. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez en l’unité du Saint Esprit dans tous les siècles des siècles. Amen.

Épître

Lecture du Prophète Isaïe.
Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Dites à la fille de Sion : Voici que vient ton Sauveur : Il a sa récompense avec lui. Qui est-il celui-ci qui vient de Edom, les vêtements teints de pourpre ? Il est beau dans ses habits, il s’avance dans la splendeur de sa force. C’est moi, qui parle dans la justice, et je combats pour sauver. Pourquoi alors ta robe est-elle rouge, et tes vêtements sont comme ceux de celui qui vient du pressoir ? Seul, j’ai pressé le raisin, et personne n’est venu avec moi. J’ai pressé tous les peuples dans ma fureur, et je les ai écrasés dans ma rage. Et leur sang a giclé sur mes vêtements, et j’ai sali tous mes habits. En mon cœur s’est levé le jour de la vengeance, l’année de la rédemption est venue. J’ai regardé autour de moi, et il n’y avait personne pour m’aider, j’ai cherché, et il n’y avait personne. C’est ma main qui m’a sauvé, ma fureur elle-même m’est venue en aide. Et j’ai écrasé les peuples dans ma fureur, et je me suis enivré de mon indignation, j’ai réduit à néant leur force. Je me souviendrai de la miséricorde du Seigneur, je louerai le Seigneur notre Dieu pour toutes les choses qu’il a faites pour nous.

Évangile

Suite du Saint Évangile selon Saint Marc.
En ce temps-là : Le soir étant venu (c’était la préparation du Sabbat), Jospeh d’Arimathie, homme noble appartenant aux autorités, qui attendait le royaume de Dieu, vint avec audace chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate se demandait s’il était déjà mort. Il fit alors venir le centurion, et l’interrogea si Jésus était déjà mort. L’ayant appris du Centurion, il donna le corps à Joseph. Joseph alors acheta un linceul dans lequel il déposa le corps. Et il le mit dans un sépulcre qui était creusé dans la roche, et il roula une grande pierre devant la porte du sépulcre.

Alléluia

Alléluia, Alléluia. Salut, notre Roi : Vous seul avez eu pitié de nos erreurs : vous avez obéi au Père, en vous laissant conduire à la croix, comme un doux agneau, pour être tué. Alléluia.
Alléluia. À vous la gloire, à vous la couronne suprême de la louange et de l’honneur. Alléluia.

Offertoire

Aaron étant entré dans le Tabernacle pour offrir sur l’autel un holocauste pour les péchés des fils d’Israël, il se revêtit d’une tunique en lin. Alléluia.

Secrète

Seigneur, acceptez ces dons, comme vous avez accepté la Passion glorieuse de votre Fils pour le salut du monde. Vous qui vivez et régnez…

Communion

Joseph d’Arimathie, ayant acheté un Suaire et y déposant le Seigneur, il l’enveloppa dans le Linceul. Alléluia.

Postcommunion

Seigneur, vous avez rassasié votre famille par les dons sacrés. Par la mort temporelle de votre Fils, que ces mystères nous rappellent, nous vous demandons de nous rappeler que nous pouvons nous attendre de vous la vie éternelle. Par le même Seigneur Jésus Christ…

© Luca Basilio Ricossa. 1998. (http://lrs.perso.neuf.fr/syndon/missa.html)

 

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L’Église a reconnu comme authentique
Le Saint Suaire, Officiellement Depuis 1934
Par la Voix du Pape Pie XI

par la prière indulgenciée suivante.
(Indulgence plénière à gagner demain 4 mai, fête du saint Suaire)

Prière indulgenciée

à réciter devant le saint Suaire

Ô Seigneur, vous qui avez daigné laisser les traces de votre présence en ce monde et les gages indéniables de votre amour sur le très saint linceul dans lequel votre Corps adorable fut enveloppé lorsqu’on le descendit de la Croix, ah ! par les mérites de votre Passion, et en considération de ce vénérable linge qui a servi à votre sépulture, faites-nous la grâce que, lorsque viendra le jour de la résurrection, nous devenions participants de cette gloire dans laquelle vous vivez éternellement. Ainsi soit-t-il !

Après l’ostension solennelle du saint Suaire en 1932 (et les belles photos d’Enrie) le pape Pie XI, dans un bref du 23 mars 1934, a accordé une indulgence plénière selon les termes suivants : « Est accordée l’indulgence plénière pour le jour du 4 mai, fête du saint Suaire, et deux autres jours à leur choix pendant l’année, aux fidèles qui, s’étant confessés et ayant communié selon les intentions du souverain Pontife, vénéreront dévotement la relique ou l’image du saint Suaire en récitant la prière ci-dessus.

« De plus, indulgence de 500 jours chaque fois que l’on récitera la même prière avec un cœur contrit. »

Par cette prière indulgenciée, l’Église a donc proclamée comme authentique la relique insigne du saint Suaire.
C’est bien l’image de Notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est imprimée miraculeusement sur ce linge, preuve miraculeuse de la Résurrection.

Cette image ne peut être une simple icône sanglante, elle car si c’est une icône :

  • 1° c’est fait par un homme ; et
  • 2° il est donc possible d’en refaire une. Nous mettons au défi qui que ce soit d’en refaire une copie.

http://www.a-c-r-f.com/html/2010_4-mai-fete-du-saint-suaire.html

* * *

Pour aller plus loin et connaitre la vérité et les bons ouvrages à lire, nous vous conseillons d’aller sur le site d’Arnaud Upinsky qui fut directeur du Symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale.

Épistémologie du Linceul et mythe du C14. C’est en raison de ses travaux d’épistémologie qu’il fut appelé à faire la synthèse épistémologique du Linceul de Turin au symposium de Paris (1989). Il fit sensation en y donnant sa réponse épistémologique à la datation au C14 qu’il déclara « scientifiquement fausse », déclaration catégorique faite vingt ans avant que cette vérité ne triomphe. Comme directeur du symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale, engagée dans les recherches, au sein de laquelle il joue un rôle décisif. Aujourd’hui, en 2010, l’effondrement du mythe de la datation au C14 – « lâchée » par tous et succombant jusque dans les média d’une manière définitive avec l’émission d’ARTE du 3 avril 2010 -, les conclusions de son épistémologie d’ensemble du Linceul ayant triomphé, plus rien, ne s’opposant à la reconnaissance de la vérité du Linceul, il passe maintenant à l’étape suivante, dans son dernier livre « L’Église à l’épreuve du Linceul », pour demander que l’Église tire désormais toutes les conséquences de la nouvelle situation apparue à l’heure de l’ostension de 2010.

http://linceuldeturin.info/index.html

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Saint Suaire du Christ à Nice – Comme chaque année depuis 1620, les Pénitents Rouges de Nice organisent les « Fêtes du Saint Suaire ».

Ces manifestations se déroulent en la chapelle éponyme au fond du cours Saleya.
Nice est l’une des rares villes au monde, avec Turin et Chambéry, à pouvoir célébrer des Fêtes du Saint Suaire.
La raison en est simple, Nice et le Linceul du Christ ont appartenu à la Maison de Savoie pendant des siècles !

C’est le Duc de Savoie Charles III qui, fuyant devant les troupes de François 1er, Roi de France, se réfugia à Nice avec sa famille et ses « trésors », qui permit cette rencontre.
Le long séjour de cette Relique sacrée dans les murs du Château de Nice, pendant 7 années consécutives de 1536 à 1543, institua une dévotion particulière des Niçois à son encontre.
C’est dans l’ancienne cathédrale Sainte Marie du Château que fut conservé ce Saint Linceul à l’abri de tous dommages malgré les nombreuses péripéties de l’histoire dont il fut le témoin silencieux.
Pendant son séjour, il fit l’objet de plusieurs “Ostensions” privées et d’une « Ostension » publique, qui eut lieu le Vendredi Saint 30 mars 1537 du haut de la tour Bellanda, devant des milliers de fidèles qui le vénérèrent depuis la plage des “Ponchettes”.
C’est en souvenir de ce séjour que s’érigea en 1620 à Nice la “Confrérie du Saint-Suaire”, aujourd’hui confrérie des Pénitents Rouges.
Cette confrérie construisit une chapelle en 1621, qui fut démolie en 1659 et reconstruite, à l’emplacement actuel, la même année. Elle prit le nom de Chapelle du Saint-Suaire.
Cette chapelle donna son nom à la rue adjacente et c’est ainsi que Nice peut s’enorgueillir, fait unique dans les annales, de posséder une « Rue Saint Suaire » depuis le XVIIème siècle.
Cet intérêt patrimonial et ces liens d’affection des Niçois firent naître des œuvres artistiques admirables, dans tout le comté, représentant le Saint Linceul. Notamment le tableau du peintre niçois Gioan Gasparo Baldoino daté du 4 mai 1660, jour de la Fête Liturgique du Saint Suaire, fête qui fut instituée en 1506 par le Pape Jules II.

Les scientifiques aussi surent tenir compte de la spécificité de Nice et de ses rapports toujours vivaces avec ce linge, sans doute le plus étudié au monde, en organisant plusieurs colloques scientifiques Internationaux en 1995, 1997 et 2006 qui eurent un réel impact.
Cette conjonction d’événements justifia d’ailleurs le titre qui fut décerné en 1997 à la ville de Nice par le Président du Centre International d’Études du Linceul de Turin : « Nice Capitale Française du Saint-Suaire »

4 MAI Fête du Saint Suaire

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Les Éditions Saint Remy et Les Amis du Christ Roi de France nous communiquent la prière indulgenciée suivante :

(Indulgence plénière à gagner ce 4 mai, fête du saint Suaire)

L’ÉGLISE A RECONNU COMME AUTHENTIQUE

LE SAINT SUAIRE, OFFICIELLEMENT DEPUIS 1934

PAR LA VOIX DU PAPE PIE XI

par la prière indulgenciée suivante.


Prière indulgenciée

à réciter devant le saint Suaire


Ô Seigneur, vous qui avez daigné laisser les traces de votre présence en ce monde et les gages indéniables de votre amour sur le très saint linceul dans lequel votre Corps adorable fut enveloppé lorsqu’on le descendit de la Croix, ah ! par les mérites de votre Passion, et en considération de ce vénérable linge qui a servi à votre sépulture, faites-nous la grâce que, lorsque viendra le jour de la résurrection, nous devenions participants de cette gloire dans laquelle vous vivez éternellement. Ainsi soit-t-il !

Après l’ostension solennelle du saint Suaire en 1932 (et les belles photos d’Enrie) le pape Pie XI, dans un bref du 23 mars 1934, a accordé une indulgence plénière selon les termes suivants : « Est accordée l’indulgence plénière pour le jour du 4 mai, fête du saint Suaire, et deux autres jours à leur choix pendant l’année, aux fidèles qui, s’étant confessés et ayant communié selon les intentions du souverain Pontife, vénéreront dévotement la relique ou l’image du saint Suaire en récitant la prière ci-dessus. »

« De plus, indulgence de 500 jours chaque fois que l’on récitera la même prière avec un cœur contrit. »

Télécharger le fichier PDF à imprimer de cette prière

Par cette prière indulgenciée, l’Église a donc proclamée comme authentique la relique insigne du saint Suaire.
C’est bien l’image de Notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est imprimée miraculeusement sur ce linge, preuve miraculeuse de la Résurrection.

Cette image ne peut être une simple icône sanglante, elle car si c’est une icône :

  • 1° c’est fait par un homme ; et
  • 2° il est donc possible d’en refaire une. Nous mettons au défi qui que ce soit d’en refaire une copie.

Nous vous signalons une émission radio intéressante, l’interview d’Arnaud Upinsky, mathématicien, épistémologue, qui a dirigé le symposium de Rome sur le linceul de Turin en 1993 qui a conclu scientifiquement à l’authenticité du saint Suaire.

Écouter l’émission très intéressante

Sur : http://linceuldeturin.info/

Également cette émission paru sur ARTE 03 avril 2010 « Le Suaire de Turin : la nouvelle enquête« , remettant en question la datation au carbone 14 :

Voir l’émission


Sur : http://linceuldeturin.info

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Nous vous recommandons un livre connexe à ce sujet, une image non faite de main d’homme :

HISTOIRE MERVEILLEUSE DE LA SAINTE IMAGE DE GENES
par M. l’abbé François TALON
1 vol, 195 p., 16 €
Mais Jésus qui est miséricorde, science et puissance, fit appeler le pauvre peintre et s’informa avec bonté de son dessein. Ananias manifesta l’ordre du souverain d’Édesse et son impossibilité à le réaliser. Alors Jésus, se faisant apporter de l’eau, se lava le visage ; puis, prenant la toile d’Ananias, il l’approcha de son auguste Face et celui qui est le « Miroir ineffable des perfections de la divinité » imprima miraculeusement son portrait sur le tissu, et le remit au courrier d’Abgar. » (Introd.)

Lire un extrait :

Written by Cave Ne Cadas

mai 4th, 2010 at 12:28 am

À propos du Saint-Suaire

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L’ostension du linceul ou Saint-Suaire a commencé à Turin. On pourra donc aller voir le linceul du 10 avril au 23 Mai 2010 à Turin.

À propos du Saint-Suaire

– à méditer avant l’ostension –

Jean Ousset dans Pour qu’Il Règne, édition 1959, p. 243-244, à propos de l’Université, rapporte ces réflexions importantes de Daniel Halévy (Historien et essayiste, membre de l’Académie des Sciences Morales, né en 1872, et grand-père de Louis Joxe), remarques toujours actuelles :

« Avec un sens aigu de l’importance des objectifs, la Révolution s’appliquera d’abord à mettre la main sur l’école, clef des intelligences et porche de l’avenir.

« Dès 1867, fondation par Jean Macé de la Ligue française de l’Enseignement, institution fondamentale.

« Quelque lecteur pensera peut-être, écrit fort justement M. Daniel Halévy (dans Histoire d’une Histoire, Grasset, p. 59), que nous faisons intervenir ici un bien petit homme et une bien petite institution. Ce lecteur se trompera… La Ligue de l’Enseignement a été l’inspiratrice et la matrice de notre école publique dont l’enseignement sommaire et péremptoire a fait de la Révolution, pour l’ensemble du peuple français…, une institution de pensée.

« Nous accusons ici l’Université, poursuit M. Daniel Halévy. Elle est le seul corps de la société française qui doive son existence à la Révolution et elle ne l’oublie pas… Assurément, elle distribue le savoir et il n’est pas question de nier ses mérites. Mais dès qu’on entre dans le domaine des sciences historiques et morales… l’Université, fille de la Révolution, enseigne la Révolution.

« À tous les degrés, précise M. Daniel Halévy, cet enseignement existe. Du primaire au secondaire ou au supérieur, les modalités seules diffèrent… Dès sa quatorzième année, l’enfant voit poindre la menace du baccalauréat ; il y pense ; les aînés lui en communiquent la crainte, l’habituent à savoir qu’il y a des sujets opportuns et des réponses qui plaisent. Dès lors, commence une courbure de l’esprit et du caractère qui ne cessera que pour très peu. Heureux ceux qui sortent de l’engrenage à vingt-cinq ans. Après le baccalauréat, viennent les licences, l’agrégation, la grande école. Il y faut des années d’application pendant lesquelles le grand livre, le livre redouté pour l’enfant et le jeune homme, ce sera le manuel. Le supérieur a les siens comme le primaire… Au fond, c’est toujours le même conformisme.

« La Révolution est reine : voilà le fait premier, ensuite logiquement développé de page en page. Dans tous les pays d’Europe, le Roi succède au Roi, c’est-à-dire le fils au père. La France, exception unique, est le pays où la Révolution succède à la Révolution. Juillet 1830 produit Février 1848, qui produit Septembre 1870, et ainsi de suite, à travers les secousses atténuées de la IIIè République jusqu’à la Révolution de 1936…

« L’étudiant soucieux de se tenir en forme d’examen évitera de lire Taine. Disons mieux : l’idée ne lui en viendra même pas. Aulard, Matthiez, voilà des maîtres ! Le premier d’entre eux a clairement prévenu que Taine était un auteur condamné : « À la Sorbonne, écrit-il, (Taine, historien de la Révolution, p. VIII), un candidat au diplôme d’études historiques ou au doctorat se disqualifierait s’il alléguait Taine comme une autorité dans une question d’histoire ».

« Quand l’étudiant aura obtenu ses diplômes, le temps de lire aura passé. L’exigeant métier sera là, et ce métier sera peut-être une fonction publique… Or, il y faut, à défaut de l’orthodoxie, la prudence… La vraie liberté vient avec la retraite, c’est-à-dire trop tard…

« Commencée par l’école, l’œuvre de déchristianisation se poursuivra de proche en proche, méthodiquement, dans tout l’ordre institutionnel.

« La foi en Dieu, dira Buisson, n’est pas une de ces obligations que la société puisse inscrire dans ses lois. Nos lois, nos institutions ne sont pas fondées sur les Droits de Dieu, mais bien sur les Droits de l’Homme… Elles n’agissent et ne parlent plus au nom de Dieu ou par la grâce de Dieu, mais au nom de la nation et avec une autorité purement humaine. La laïcité est le corollaire de la souveraineté populaire. »

UNE GRANDE DAME POUR UNE GRANDE CAUSE

Madame Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche est une femme compétente, courageuse, obstinée. Elle a passé sa vie à étudier le Carbone 14 et depuis plusieurs dizaines d’années à scruter le linceul de Turin. De ces deux passions elle a su remettre en cause, bien souvent seule contre tous, beaucoup de fausses idées soulevées par ces deux objets.

Elle vient enfin de nous faire découvrir ses observations et conclusions dans un livre qui me paraît être un des plus importants sur ces sujets : Le radiocarbone face au Linceul de Turin, édition F-X de Guibert[1], septembre 1999.

Soulignons de suite la conclusion, p. 349 : Le carbone 14 date faux, on le sait depuis quarante ans.

Madame Oosterwyck, Agrégée, Professeur d’Université, Docteur en sciences (physico-chimie) s’est spécialisé dans l’étude des méthodes de datation géochronologiques, dont le radiocarbone. Elle parle en expert et nous fait découvrir les origines douteuses de cette datation et surtout les nombreuses, très nombreuses aberrations des résultats : d’où la conclusion citée, connue de tous les professionnels mais dont personne ne veut ou ne peut dire. Elle seule a eu ce courage.

Mais son travail va plus loin. Une icône, on sait ce que c’est, le linceul n’est pas une icône. Une peinture, on sait ce que c’est, le linceul n’est pas une peinture. Le Saint Suaire est le suaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ (L’Homme du Linceul ne peut pas ne pas être Jésus de Nazareth, comme le dira un autre spécialiste courageux A. A. Upinsky)[2].

Il est aussi Chaire de Vérité. Depuis toujours nous savons que l’Église Catholique est La Chaire de Vérité. Mais une des conséquences de La Révolution et des révolutions (dont la révolution conciliaire) fut de prétendre substituer à La Chaire de Vérité, une chaire qui veut s’imposer et s’impose comme nouvelle chaire de Vérité, celle de la science, dirigée par l’Université.

Le Saint Suaire condamne ces sciences, condamne l’Université, condamne cette prétentieuse chaire de Vérité qui n’est en définitif qu’une chaire de pestilence. Ayant imposé au XIXè des dogmes qui s’avèrent aujourd’hui, dans chacune des sciences, bien dépassés par les découvertes récentes, du haut de sa prétendue infaillibilité elle ne veut pas remettre en question les erreurs imposées[3].

Madame Oosterwyck, à partir des découvertes faites lors des recherches sur le Saint Suaire, remet plus ou moins en question, et parfois condamne, pas moins d’une douzaine de disciplines : l’histoire ancienne, les datations, le radiocarbone (mérite-t-elle seulement le nom de science ?, p. 151 et p. 246 : le radiocarbone n’est pas une science mais une idéologie à consonance scientifique), les chronologies, l’archéologie, la statistique, l’égyptologie, la paléo-climatologie, l’évolution, la date de la création, la géologie, la stratification, la sédimentologie. En plus, elle s’interroge sur la secte Conciliaire, qui se compromet douteusement, réactualisant d’une façon indiscutable (ce qui en gène beaucoup !), la thèse du complot (p. 104 : complot contre l’Église et p. 151).

Pour elle la science du XIXè est un château de cartes (p. 39), l’histoire remonte à 5000 ans à peine (p. 36), tout l’édifice de la science moderne s’écroule (p. 50) car fondé sur des dogmes faux.

Elle n’a pas peur de traiter ces gens d’hystériques, de fanatiques, de faussaires, de menteurs, de manipulateurs, de fantaisistes, d’idéologues, de ridicules, de dépassés, se voulant infaillibles et imposant un enseignement ex cathedra qui n’est observé nulle part.

Une volée de coups de bâton méritée et un bol d’oxygène bienfaisant.

Elle a lutté de nombreuses années contre tous, incompétents ou faussaires, qui contre toute évidence veulent encore croire et imposer, même dans nos rangs, les résultats du radiocarbone. Elle a été ridiculisée, humiliée, bafouée. Avec beaucoup de panache et en esprit supérieur, profondément chrétien, elle sait répondre bravement à ses détracteurs, les reprenant en éduquant.

Si la secte Conciliaire, phagocytée par nos ennemis, ne veut plus enseigner la vérité, refuse d’être la Vérité (elle sait qu’elle n’est plus la Vérité), le Saint Suaire de Notre-Seigneur devient la chaire de Vérité, prêche la Vérité, est la Vérité. L’événement fondateur de la religion chrétienne – la Résurrection – n’est pas un mythe (p. 255). Crucifix etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus et sepultus est. Et resurrexit tertia die, secundum Scripturas. Il est bien Dieu, Fils de Dieu, le Dieu vivant, le Rédempteur, notre Sauveur. L’Église Catholique est bien Son Église, la seule Église.

Ils ont tout fait pour détruire Son linceul et le ridiculiser par une fausse datation. C’est Lui qui les ridiculise, qui les détruit. De rage, ils ont voulu le faire brûler pour le consumer, c’est Lui qui les brûlera de Son Amour.

Quand on contemple le Saint Suaire on sait qu’Il est le Tout Puissant, on sait qu’Il est La Vérité, on sait qu’Il est La Voie, on sait qu’Il est La Vie, le Solus Sanctus, le Solus Dominus, le Solus Altissimus. On sait qu’Il est notre Roi, on sait qu’Il régnera malgré tous Ses ennemis et qu’Il triomphera.

Merci à tous ceux qui ont merveilleusement travaillé sur le linceul, qui nous en ont fait découvrir toutes les richesses mais surtout MERCI à vous, MADAME. Vous êtes compétente, obstinée, courageuse.

Vous êtes la grande Dame que méritait cette grande cause.

Louis-Hubert Remy [4]

Le radiocarbone face au Linceul de Turin

p. 255-257.

« Quis cutodet custodes ? » ou : « Felix qui potuit rerum cognoscere causas »

Ici je m’interroge : pour quelle raison, malgré la profusion de détails recueillis par les disciplines les plus diverses prouvant qu’il était bien l’authentique linge funéraire du Christ, son image est restée une énigme. Pourquoi les spécialistes C 14 ont-ils maintenu contre toute vraisemblance que le Linceul datait du Moyen Âge ? Pourquoi leurs déclarations ont-elles été si largement médiatisées, alors que celles des contestataires n’étaient pas entendues ?

Upinsky, qui a analysé les raisons du rejet de l’authenticité dans son livre « L’énigme du Linceul. La prophétie de l’an 2000 » (Fayard, 1998) considère qu’il est le « révélateur d’un dysfonctionnement fondamental du catholicisme, d’une contradiction majeure entre l’Église et son principe fondateur » (p. 210). Bref, l’Église serait — tout comme le Synagogue autrefois — incapable aujourd’hui de reconnaître son Messie.

Mais si bon nombre de prêtres tournent délibérément le dos au Saint Suaire, leur attitude découle d’autres dysfonctionnements : celui de notre science et de notre civilisation qui ont toutes deux rejeté Dieu.

Le vers de Virgile en exergue veut rappeler que les Anciens — et tous les peuples de la Terre — avaient les yeux tournés vers le Ciel. Un songe, un nuage, un buisson ardent étaient autant de symboles divins qu’ils ont su interpréter et qui nourrissent encore notre vie spirituelle. Or aujourd’hui Dieu (qui d’autre que Lui ?) a voulu révéler à notre malheureuse génération ce que nul œil n’avait encore vu : « l’image visible du Dieu invisible » écrite en traits de feu. Et elle n’a rien vu, car elle ne voyait qu’elle… Ni que ce feu était celui de l’Amour car il n’y avait pas de place pour l’Amour dans leurs cœurs endurcis. Elle n’a pas vu non plus qu’une porte s’était ouverte dans le Ciel. Parce qu’il y a longtemps qu’elle ne regardait plus vers le Ciel non plus.

Me voici arrivée au terme de ma longue quête « aux frontières de l’Absolu » et en mesure de répondre à la question : « quis custodet custodes » ? Mon étude, qui a dépassé largement le cadre de l’expertise scientifique que je m’étais primitivement assignée démontre que notre époque vit sur des erreurs dramatiques d’évaluation. En fait, elle s’est trompée d’Absolu. Paradoxalement, pour le Linceul qui a enveloppé le corps du Christ, ce n’est pas la date radiocarbone qui a servi de référence, mais des « croyances » abusivement présentées comme « rigoureusement scientifiques » et pourtant incapables de traiter rationnellement et méthodiquement le problème qu’il pose.

L’important est de comprendre enfin le vrai message de la Relique : le catholicisme n’est pas — comme on a voulu nous le faire croire — un système idéologique en habits sacrés, vieillot et quelque peu ridicule. L’événement fondateur de la religion chrétienne — la Résurrection — n’est pas un mythe. C’est la « science radiocarbone » qui fait au contraire partie intégrante d’un système idéologique ridicule et dépassé qui est en train de mener les esprits et les sociétés à une asphyxie totale. Qui sera le plus fort ? À la place de l’establishment, je me méfierais, le combat impudent contre la vérité présente à long terme des risques considérables… En attendant : « l’énigme continue ». Car nous devons nous en rendre compte : le débat autour du Saint Suaire n’est pas uniquement scientifique, mais aussi religieux. Ou plutôt il est à la fois intégralement scientifique et intégralement théologique, il rassemble dans une même exigence : la recherche de la vérité, deux ordres de connaissances, distinctes, non contradictoires et même complémentaires du service du réel c’est-à-dire de la Vérité. « Qui me voit voit le Père… Et vous qui dites-vous que Je suis ?… » Cette question durera tant que la Terre durera.

Car il est impossible de comprendre le message du Linceul sans revenir aux Écritures, dont il est le témoin muet mais bien réel. Qu’on me permette quelques citations pour terminer : « Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières parlé jadis par les Prophètes à nos pères, Dieu, en cette fin des jours nous a parlé par le Fils… resplendissement de Sa gloire et empreinte de Sa substance… » (He, i, 1). L’apôtre Paul, qui a écrit ces lignes voici quelque deux millénaires, précise ailleurs que le temps où il vit n’est pas vraiment le dernier. Il va se poursuivre jusqu’à ce que le « mystère d’iniquité » déjà alors à l’œuvre soit pleinement accompli. Lors de ces temps-là, qui précéderont le second avènement du Christ, l’apôtre Pierre nous met notamment en garde contre les « faux docteurs » qui séviront alors. Ils seront « audacieux, arrogants », ils « blasphémeront ce qu’ils ignorent » et Pierre annonce qu’ils sont « voués à la perdition », car à cause d’eux, « la voie de la vérité sera blasphémée » explique-t-il (Pi, ii, 2).

Et, dans l’Apocalypse, le Christ dit à Jean qu’il « vomit les tièdes ». Or, ceux qui peupleront l’Église de Laodicée (la dernière…) seront « ni chauds ni froids » et pleins d’autosatisfaction. Ils se croiront riches alors qu’ils sont « pauvres, aveugles et nus ». Il leur recommande « d’acheter du collyre afin d’y voir clair ». (Ap. Jean, iii, 14.) C’est donc que les sommités qui n’ont pas reconnu l’image du Christ manquaient de ce collyre, dont ils avaient oublié la recette, bien connue pourtant, et qui est indiquée dans les Écritures : « Enfants des hommes, pourquoi avez-vous le cœur appesanti ? Pourquoi recherchez-vous la vanité et aimez-vous le mensonge ? » (Ps. iv.)

Pourquoi le Christ « par qui tout a été fait » a-t-il voulu parler aux scientifiques de notre temps et leur montrer Sa « gloire » ? Pourquoi n’ont-ils rien vu, sinon du « sang de cochon », alors qu’il « frappait à leur porte » ? Nous voici confrontés à nouveau au « mystère d’iniquité » et, comme lors de Son premier avènement, « les Siens ne L’ont pas reçu »… Pourquoi est-il dit que dans les derniers temps, ces grands esprits « mépriseront les gloires » (en effet rien de plus plat que leurs commentaires… ) ? Et pourquoi est-il encore dit que lors des cataclysmes qui précéderont le second avènement « tout ce qui est glorieux sera protégé » ? (Is. iv, 1). Serions-nous donc à la fin des temps ?

Il est certain que le message du Linceul de Turin a été conçu pour les hommes de notre temps et que leur science matérialiste est responsable de leur aveuglement. Je souhaite que ce livre les aide à pénétrer dans la gloire de l’« ongoing mystery » et qu’ils comprennent enfin la richesse infinie de son message afin qu’ils puissent chanter avec le psalmiste : « La lumière de Votre visage est gravée sur nous, Seigneur, Vous avez mis la joie dans mon cœur » (Ps. 4).

Aubignan, Noël 1998, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche.


[1] En vente à DPF, BP 1, Chiré 86. Évidemment un livre à lire.

[2] AA Upinsky Linceul.de.Turin.info.

[3] La plus prétentieuse et la plus destructrice est la théorie de l’évolution, théorie incapable de montrer un seul exemple d’ossements justifiant les époques intermédiaires. S’il y en avait un début de preuve, les musées seraient remplis de ces squelettes transitoires.

[4] LHR Amis du Christ Roi de France (ACRF).

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Written by Cave Ne Cadas

avril 14th, 2010 at 3:45 pm