Le Vrai Message de La Salette par le R.P. A. L.
Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.
Dans notre article sur La Salette, du 19 septembre dernier, il s’est glissé une erreur : nous avions présenté l’extrait audiophone d’un “brave prédicateur québécois”. D’après des messages échangés sur gloria.tv avec un dénommé Raito qui était à la conférence de ce prêtre en 2004 et qui l’a enregistré (il s’adressait alors à une communauté Chaldéenne de France qui avait fui la guerre en Irak…), ce prêtre est égyptien avec des racines coptes mais a été ordonné dans le rite latin (quid de la validité et de l’évêque ordonnateur ? puisqu’il le dit lui-même dans cette conférence : “je suis prêtre depuis 23 ans”…). Il est désormais ermite et son vieil âge lui cause aujourd’hui quelques difficultés mais il va bien d’après nos échanges de messagerie gloria tv ! (il se peut donc qu’il soit encore vivant).
Il y a donc de grandes chances (de malheurs !) que ce “brave prédicateur” soit un laïc se croyant prêtre… C’est bien dommage car c’est un homme de Foi, de grande Foi et de piété Mariale que nous trouvons dorénavant rarement chez biens de nos prêtres non una cum ! À l’entendre vous comprendrez également qu’il n’a pas notre connaissance de la Sede vacante puisqu’il dit que bien des prêtres, évêques ou cardinaux de l’Église ont perdu la Foi… Prions bien pour lui et remercions-le pour avoir rendu ce message de La Salette vraiment saisissant.
Dans la seconde partie de sa conférence, “Il y a Dieu – Jésus est dans l’église”, il y a une analogie frappante avec le discours de notre très cher et regretté abbé Vérité, vous le retrouverez !
L’enregistrement n’est pas toujours de très bonne qualité mais vaut le coup d’être écouté jusqu’au bout !… Dans un long “Question/Réponse”, il aborde bien des sujets sur les questions de ces « chrétiens d’Irak »… jusqu’à l’évolution ou le Saint Suaire de Jésus-Christ dont il nous explique la période cachée.

Des icônes religieuses dans le salon d'une famille chaldéenne à Sarcelles, principale ville chaldéenne de France
Conférence du RP A. L. à la communauté catholique chaldéenne de Paris – 2004 – 2h 25′ :
Marie : Pourquoi Marie ?
Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.
Pour les pourfendeurs du véritable Secret de La Salette… vous entendrez à l’heure de cette conférence (1h04′) l’homme de Foi déclarer :
Les Papes Pie IX, Léon XIII, Saint Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII… y ont cru !
Le Pape Benoît XV, par exemple, avait fait des photocopies, des copies de ce texte. N’importe qui qui allait le voir : « Prenez, prenez ! ». Il le donnait à tout le monde : « Lisez, lisez ! » ; « Le message de la Très Sainte Vierge ? Lisez ! »
Dieu est patient !
Vous voulez pas entendre Mon message de La Salette ; je vais vous le dire en un seul mot : Pénitence !
Quand quelques années après… la Sainte Vierge est apparue à Lourdes : c’est le même message résumé en un seul mot :
Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !
Le Père A. L. nous parle aussi dans sa conférence du Padre Pio auquel Jésus a Révélé en 1959 les châtiments à venir qui se produiront :
Padre Pio Témoigne : Les 3 Jours de Ténèbres
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Magnifique conférence de cet ‘homme de Foi’ comme vous dites.
C’est vrai que la seconde partie “Il y a Dieu – Jésus est dans l’église”, est très bonne ! Si tous nos prêtres non una cum parlaient comme cela, la piété serait plus grande dans nos chapelles où il faut bien le reconnaitre, c’est un peu le foutoir libéral.
Dans la chapelle que je fréquentais, le célébrant, qui refuse la liturgie de 62′ et utilise donc celle de 5O’ (parce que celle de 55′ est aussi corrompue par Bunini) laisse répondre les fidèles aux Messe lues ( !… comme à la Frat’ qui utilise la réforme 62′ ) et se permet en plus de faire chanter juste après la Concération ainsi que pendant la Communion !
Alors que pendant ces Messes, seul le (ou les) servants de Messe sont habilités à Répondre pour toute l’assistance (cf. l’abbé Vérité)
La Messe doit être une “contemplation” ! dans le “recueillement”, dans un “silence profond” et “respectueux” !
La “participation” “active” à la liturgie… c’est du Modernisme !!!
Ah Chevalier, vous dites bien le vrai !!
Outre l’aspect “humain” de la chose, très désagréable, du brouhaha occasionné par les décalages dans les réponses, il y a le côté surnaturel que vous évoquez.
Le prêtre n’a besoin de personne pour célébrer la Messe, pas même d’un servant, alors les fidèles …
Autrefois il y avait un Jubé et les cloches qui permettaient de savoir quand il fallait adorer Dieu.
Pour le reste, c’est méditation du propre du jour (avec Don Guéranger, idéalement) et plus largement de la Passion.
Et qu’est ce que c’est pénible également, cette “mode” qui consiste à faire “assis/à genoux/debout/assis/debout/assis/debout/assis/à genou”. Un vrai cirque.
Et j’aurai encore mille choses à vous dire !
Comme la tenue plus que négligée des fidèles que “nos bons prêtres” acceptent sans broncher !!!
L’abbé Vérité et ce brave homme de Foi qui nous parle au cœur ci-dessus :
“Si vous verriez Dieu ici, vous seriez anéanti !”
Cet homme de foi est un révérend père… Pour ceux qui voudraient d’autres audio et même vidéo de ce prêtre, envoyer moi un eMail perso.
Bonjour
Notre administrateur vous transmettra mon eMail.
Bien amicalement
Edouard Marie Laugier
Je suis intéressé par les œuvres de ce prêtre…
L’administrateur vous transmettra mon eMail.
“Les 3 jours de ténèbres” n’est pas la seule prophétie qu’a fait le Padre Pio.
Le Padre Pio n’est pas le seul non plus a avoir prophétisé sur “Les 3 jours de ténèbres”…
Sainte Anna Maria Taigi*, Marie-Julie Jahenny, la “vénérable” (déclarée “bienheureuse” le 14 Septembre 2011 par Ratzinger-B.16) l’ont annoncé (parmi d’autres)…
(*) Déclarée Vénérable le 4 mars 1906, Anne-Marie Taïgi, elle a été béatifiée par le Pape Benoît XV le 30 mai 1920.
Cher Chevalier,
Vos propos m’inspirent quelques réflexions sur le malheur des temps prophétisé par beaucoup d’âmes privilégiées…
Que l’on me permette tout d’abord d’observer que si ce RP A.L. n’est pas vraiment prêtre, cela ne l’empêche nullement de porter si haut sa piété mariale et sa compréhension du message dans un esprit réellement catholique.
Pourquoi ? Tout simplement parce que “les ministres de Mon Fils” sont des proies de premier choix pour les démons qui savent à quel point ce “cloaque d’impureté” sert leurs desseins criminels.
Il faut bien comprendre — mais pour cela il nous faut retrouver un authentique esprit surnaturel — que nous vivons à notre époque, et de plus en plus, ce que j’appelle des “grâces négatives” car, dans sa grande miséricorde Notre Seigneur nous évite encore de plus grands maux en tolérant ceux qui nous semblent intolérables en raison de la fragilité de notre nature déchue… Comprenne qui pourra…
Alors que les derniers (2015 !!!) messages (attention ! âmes sensibles !) du site “La Question” redoublent d’une haine implacable à notre égard puisque nous sommes réduits à une misérable SECTE anathématisée et vouée à l’Enfer éternel, il est rafraîchissant de se trouver en communion de pensée avec un tel religieux.
Le dialogue avec ces “catholiques de droit divin” a épuisé tous les recours et il nous faut à présent tourner la page et nous concentrer sur l’essentiel !
Or, qu’est-ce que l’essentiel sinon trouver encore quelques très rares prêtres qui ne se contentent pas d’être « non una cum » mais qui ont à cœur de mettre en adéquation leur foi semper idem avec le sens du surnaturel que la plupart des clercs (vrais ou invalides) ont perdu !
Il n’y a plus de foi dans l’Église…celle des anciens jours !
Les ministres ne croient plus au surnaturel et c’est pour cette raison que leurs sacrifices pourtant valides n’offrent plus à Dieu l’oblation pure qui seule est le garant de notre rédemption.
Lisez bien ce que dit la Sainte Vierge à La Salette et vous comprendrez mieux le problème qui remonte à quelques siècles…
Ainsi le peuple n’est plus pardonné et les sacrificateurs se retrouvent les mains vides de toute grâce sanctifiante puisqu’ils n’y croient plus eux-mêmes ! Le culte divin est devenu un “cloaque d’impureté” qui sert avant tout à l’auto-satisfaction d’un clergé subtilement empoisonné par les idées libérales… Alors que dire de celui qui sévit depuis plus d’un demi-siècle !!!!
Il est absolument impossible de garder un esprit surnaturel et en même temps d’être un séide du culte de l’homme !.. Car seul la grâce et la foi peuvent faire naître et entretenir le véritable esprit surnaturel. L’homme est naturellement porté sur les choses matérielles, sensuelles, affectives, donc visibles… Sans les “yeux de l’âme” il est incapable de se hausser à une telle hauteur…
Dieu n’est pas à notre hauteur…et s’Il s’est fait chair ce n’est pas pour que nous le rabaissions sans cesse à notre misérable niveau…
Chevalier a d’ailleurs une parole très belle pour nous faire toucher du doigt la vraie réalité : “Si vous verriez Dieu ici, vous seriez anéantis !”.
Les prêtres sont les seuls véritables médiateurs entre Dieu et le peuple. Ils sont les capables et habilités à nous faire entrer véritablement dans le monde divin…dès cette vie terrestre ! S’ils ne le font pas, nous mourrons de faim devant des tabernacles bien remplis et notre consommation sacramentaire se réduira à une gourmande compulsion affective pour une nourriture dont nous n’avons et ne pouvons avoir la clé sans les prêtres !…
Tout dans la “liturgie” actuelle pue l‘inversion ! Le retournement des autels a été le SIGNE VISIBLE de l’intronisation du culte de l’Homme, donc de Lucifer : il n’y a plus de remède, car le diable a insufflé dans les cœurs un irrésistible amour du changement. L’irréversibilité des choses est le signe de la Bête et celui du Châtiment.
Il faudra bien un jour détruire ou neutraliser ces tables du démon lorsque nos lieux de culte retrouveront peut-être leur première vocation.
Nous sommes en effet, cher Chevalier, très loin du silence “profond et respectueux” qui devrait présider à l’assistance au Saint Sacrifice, Y COMPRIS DANS LA “TRADITION” !!!!!!
Ce malheureux clergé a des Princes, des guides, des cardinaux, des successeurs des Apôtres qui depuis au moins deux siècles ne font plus leur travail à part d’illustres exceptions… Il ne faut donc pas s’étonner de l’état lamentable du clergé car le poisson pourrit toujours par la tête…
Pénitence et prière c’est tout ce qui nous reste : soyons sans illusion …nous n’éloignerons pas le châtiment…tout au mieux en briderons nous les effets les plus terribles… La Miséricorde de Dieu étant indissociable de Sa Justice…
Oremus !
Mon cher Charles,
On m’assure que ce prêtre ne célèbre que la Messe de Saint Pie V… qu’il a été élevé par les jésuites en Égypte… et qu’il était au séminaire St Sulpice en 1956… mais sans me donner plus d’explication sur son ordination.
J’attends donc sa biographie qui est en enregistrement actuellement.
Bien noté cher Cave Ne Cadas ! Merci de cette précision.
Petite note supplémentaire : je me fais un devoir de recommander vivement à tous nos lecteurs désireux de comprendre ce qu’est véritablement un esprit surnaturel catholique un merveilleux petit opuscule rédigé au XIXème siècle par un évêque …anglais ! Ils y puiseront des trésors d’édification et de consolation sur la doctrine du St Sacrifice. Je sais que cet ouvrage est assez introuvable…mais à Dieu et aux chercheurs opiniâtres…rien d’impossible !!!
Après une telle lecture, toute contamination, d’où quelle vienne, s’éloignera de votre âme irrémédiablement !
Le Saint Sacrifice de la Messe par Mgr Herbert VAUGHAN, évêque de Salford.
Société de Saint Augustin – Desclée de Brouwer et Cie. Lille 1889.
23 chapitres – 174 pages.
Également le Père Martin de Cochem.
► http://jesusmarie.free.fr/martin_de_cochem_la_sainte_messe.pdf
Que d’approbations éminentes pour ce véritable traité théologique sur la Sainte Messe !!! Merci cher Édouard de nous avoir permis de le mettre en ligne donc de le lire au fur et à mesure de nos besoins, doutes, interrogations et confirmations…
Si vous trouvez “le mien” en ligne je vous paie non pas un panier de fraises…mais une intention de messe ! promis…juré ! oh ! pardon…il ne faut point jurer !…… Serviteur…
À mon avis cher Charles, c’est un ajout de notre vénérable Admin, je n’avais pas fait plus qu’évoquer ce titre de livre qui m’avait marqué.
Un élément parmi tant d’autres, quand il explique que la Sainte Messe, du moins basse, se passe tout le temps à genou ! Que nous en sommes loin !
…le votre, mon cher Charles… je ne l’ai pas trouvé !
eh eh ! il est…rare…comme son promoteur !!!!!


Le petit problème c’est que cet opuscule me vient de ma grand-mère, très dévote, et je n’en possède qu’un unique exemplaire…que je ne prête pas ! Na !
À la différence du traité quasi complet d’Édouard (qui s’en défend…modestie oblige…) le mien est je pense plus circonstancié aux problèmes déjà en germe au XIXème siècle et que les meilleurs des ordinaires ont repéré car ils vivaient d’un esprit véritablement surnaturel, c’est à dire catholique !
Pour ma pénitence, et pour mettre l’eau à la bouche de nos lecteurs, voici quelques courts extraits de cet opuscule :
(…) quant à la gloire de Dieu, St Thomas et les théologiens nous enseignent qu’une seule Messe fait plus d’honneur à la Sainte Trinité que tous les hommages réunis de tous les anges et de tous les saints qui sont au Ciel ! (…) Dieu répand à chaque messe autant de grâces sur le monde entier qu’au moment même de l’Incarnation. (…) C’est par elle (la messe) que toutes les créatures rendent à Dieu des hommages d’adoration et d’actions de grâces qui ont une valeur infinie. (…)
La Messe est une ACTION et non pas une simple manière de prier. (…) Il importe peu, et même il n’importe pas, que vous compreniez ou non le latin, et il n’y a aucune espèce de nécessité pour vous d’entendre ou même de suivre les paroles du prêtre. Je vais vous l’expliquer clairement. (…)
Daigne le Seigneur vous faire la grâce d’apprécier la Sainte Messe comme il convient, et d’y assister le plus souvent possible. (…) Mgr Herbert, évêque de Salford.
ET MOI Charles, AMIS LECTEURS, CELLE DE DÉCOUVRIR CE PETIT TRÉSOR DU PASSÉ.
TABLE DES MATIÈRES :
Chap. 1 : La Messe est une action et non pas une simple formule de prières
Chap.2 : Le sacerdoce de Jésus-Christ
Chap.3 : Jésus-Christ, prêtre principal de la Messe
Chap.4 : La divine victime de la Messe
Chap.5 : De l’identité du Sacrifice de la Messe avec le Sacrifice du Calvaire
Chap.6 : La Messe est le résumé de tout le culte divin
Chap.7 : Le Saint Sacrifice, manifestation des divines perfections
Chap.8 : Le Saint Sacrifice, manifestations des vertus de la Sainte Humanité de Notre Sauveur
Chap.9 : Les saints Anges sont présents au Saint Sacrifice
Chap.10 : Des quatre grandes fins du Sacrifice
Chap.11 : Pourquoi toute créature raisonnable doit assister à la Messe
Chap.12 : Comment les cœurs reconnaissants doivent assister à la Messe
Chap.13 : Les plus grands pécheurs peuvent eux-mêmes assister à la Messe
Chap.14 : Que ceux qui sont dans le besoin doivent assister à la Messe
Chap.15 : Pourquoi le Saint Sacrifice est-il sous la forme de nourriture ?
Chap.16 : De l’obligation d’entendre la Messe
Chap.17 : De la Grand’Messe et de la Messe de paroisse
Chap.18 : De la modestie du vêtement à la Messe
Chap.19 : De l’assistance à la Messe chaque jour
Chap.20 : De l’union avec le Sacrifice perpétuel
Chap.21 : Des intentions de Messe et spécialement pour les âmes du Purgatoire
Chap.22 : Du servant de Messe
Chap.23 : Diverses méthodes pour entendre la Messe
Pauvre de moi…
Monseigneur le Cardinal-archevêque de Westminster n’a pas pensé à notre temps…
… “De la Sanctification du dimanche en lisant la Messe chez soi lorsque que la sainte Messe n’est plus célébrée près de chez vous”…
Voici, pénitence oblige, un court résumé du dernier chapitre, afin que les lecteurs qui ne liront jamais cet opuscule, en retirent néanmoins un fruit très concret dans la pratique de leur dévotion :
Méthode 1 : réciter des prières vocales (rosaire, litanies,etc…) selon sa dévotion particulière.
Attention ! acte d’union à la Consécration et communion spirituelle à la Communion du Prêtre restent néanmoins nécessaires.
Méthode 2 : suivre les paroles et actions du Prêtre dans son missel.
Attention ! cette méthode peut parfois engendrer quelque fatigue…ou distraction.
Méthode 3 : la méditation de la Passion ou des perfections divines. Cette méthode, préférable aux deux premières, fixe l’esprit sur l’action même du saint Sacrifice, selon les recommandations de N.S.J.C. Lui-même…
Méthode 4 : diviser la Messe en quatre parties selon les conseils de St Alphonse et de St Léonard :
a/ actes de propitiation, du début jusqu’à l’Évangile
b/ rendre grâces, de l’Évangile à la Consécration
c/ ADORATION, de l’élévation jusqu’à la Communion (“Gloire soit au Père, au Fils et au Saint Esprit”)
d/ actes de SUPPLICATION, de la Communion jusqu’au dernier Évangile.
Attention ! nécessité de faire au moins une communion spirituelle afin que nos requêtes soient favorablement entendues.
Prier spécialement pour les âmes du Purgatoire.
Méthode adaptée aux enfants qui ne peuvent comprendre les quatre fins du Sacrifice : leur apprendre à s’unir de tout leur cœur au prêtre qui dit la Messe. Ainsi ils sont regardés comme offrant eux-mêmes le Saint Sacrifice.
Le prêtre à l’Autel fait mention de tous les assistants (adultes, ados, enfants) et prie pour eux, ce qu’il ne fait pas pour les autres qui n’assistent pas au Saint Sacrifice.
Cher Chevalier, cher Cave, chers autres,
une question à laquelle je n’arrive pas à répondre avec certitude ; permettez :
Concernant les modifications liturgiques des rubriques faites sous Pie XII, particulièrement celles de la Semaine Sainte.
On sait quelles sont les mains poisseuses qui ont trafiqué lesdites rubriques : Bugnini et Bea. Ce fut même la première pierre posée à la fondation du NOM montinien.
On sait que ces modifications furent approuvées par Pie XII.
On sait que le Pape est infaillible en matière liturgique.
Donc de deux choses l’une : soit on est tenu par les modifications avalisées par Pie XII, et dans ce cas, on perd un peu de Tradition (ah ! qu’elles sont belles les 12 lectures du Samedi Saint), soit on ne les suit pas, et alors on perd un peu d’Obéissance (due à Pie XII).
Sauf à dire, ce qui est parfaitement possible — on sait à quel point les modernos infiltrés et occultes avant V.2 sont capables de tout — que l’aval de Pie XII a été obtenu par la tromperie, voire carrément extorqué… mais quelles en seraient les preuves concrètes ?
Donc mon dilemme est le suivant : doit-on suivre Pie XII par obéissance, ou doit-on refuser les réformes de 1955 ? Mais dans ce dernier cas, ne fait-on pas du relativisme, ne se crée-ton pas sa propre liturgie personnelle ?
Que vous en semble-t-il ?
Mon cher Abenader,
Je suis d’accord avec vous pour penser que Pie XII étant infaillible en matière de liturgie… et ayant “approuvé” les dites réformes bugniniènes… elles doivent êtres respectées.
…je suis également d’accord avec vous pour penser que ces modifications approuvées par Pie XII, furent obtenu par la tromperie.
…mais que SI l’assistance du Saint Esprit (promise à Pierre et tous ses [vrais] successeurs) ne fit pas d’objection à Pie XII… ça doit être mineur !!!
Alors, l’obéissance au Magister ne devrait pas nous autoriser à refuser les réformes de 1955 !
Il est vrai que nous perdons alors beaucoup de Tradition car qu’elles étaient belles les douze lectures du Samedi Saint !!!
Merci pour votre réponse cher ami.
J’ai trouvé ceci :
“En ce qui concerne l’œuvre de réforme de la Semaine Sainte de 1955-56, nous voudrions ici nous arrêter sur les déclarations, enfin publiées aujourd’hui, du célèbre lazariste Annibale Bugnini, de son étroit collaborateur et secrétaire au “Consilium ad reformandam liturgiam”, le P. Carlo Braga, et du futur cardinal Ferdinando Antonelli, afin d’établir d’une part si leur œuvre de réforme liturgique répondait ou non à un plus vaste dessein théologique, et pour analyser d’autre part la validité ou non des critères utilisés à cette époque et repris ensuite dans les réformes successives. Nous prendrons aussi en considération les annotations et les comptes-rendus des discussions de la commission préparatoire, conservés principalement dans les archives de la Congrégation des Rites, mais qui, récemment publiés dans les travaux monumentaux de recherche en histoire de la liturgie de Mons. Nicola Giampietro, témoignent enfin de la teneur des débats.
En octobre 1949, auprès de la Congrégation des Rites, fut formée une commission liturgique qui aurait dû s’occuper du rite romain en étudiant d’éventuelles réformes à envisager, et à appliquer si nécessaire. Malheureusement, le calme nécessaire à un tel travail ne fut jamais rendu possible, à cause des sollicitations continuelles des épiscopats français et allemands qui réclamaient, dans la plus grande précipitation, des changements immédiats. La Congrégation des Rites et la Commission s’étaient vues obligées de régler le problème des horaires de la Semaine Sainte, afin de bloquer les fantaisies de certaines “célébrations autonomes”, en particulier dans le cas de la Vigile Pascale. Dans ce contexte, fut approuvé ad experimentum un document qui permettait de célébrer dans la soirée le rite du Samedi Saint : Ordo Sabbati Sancti, du 9 février 1951 (2).
Dans les années 1948-49, cette Commission liturgique avait été érigée sous la présidence du Cardinal-Préfet Clemente Micara, remplacé en 1953 par le card. Gaetano Cicognani, et composée de Mons. Alfonso Carinci, des PP. Giuseppe Löw, Alfonso Albareda, Agostino Bea et Annibale Bugnini, auxquels fut adjoint en 1951 Mons. Enrico Dante, et en 1960 Mons. Pietro Frutaz, Don Luigi Rovigatti, Mons. Cesario d’Amato et enfin le P. Carlo Braga (3). Ce dernier, en tant que proche collaborateur d’Annibale Bugnini, participa aux travaux des années 1955-56, bien que n’étant pas encore membre de la Commission (4), et fut en outre le co-auteur, avec Bugnini, des textes historico-critiques et pastoraux portant sur la Semaine Sainte (5), qui devaient se révéler par la suite être une sorte de sauf-conduit scientifique pour les modifications apportées. La Commission travaillait en secret et agissait sous la pression des épiscopats centre-européens (6) — dont on ne sait pas très bien s’ils se chargeaient de la seconder ou au contraire d’entraver ses travaux ; le secret fut d’ailleurs si bien conservé que la publication improvisée et inattendue de l’Ordo Sabbati Sancti instaurati, au début de mars 1951, « prit par surprise les membres de la Congrégation des rites eux-mêmes », comme en témoigne l’un des membres de la Commission, Annibale Bugnini (7). C’est le même qui nous renseigne aussi sur la façon singulière selon laquelle les résultats des travaux étaient transmis au pape Pie XII : il était « tenu au courant par Mons. Montini, mais plus encore, chaque semaine, par le P. Bea, son confesseur » et il ajoute : « Grâce à cet intermédiaire, on put atteindre des résultats notables, même pendant les périodes où la maladie du Pape empêchait quiconque de s’en approcher » (8). Une grave maladie de l’estomac obligeait en effet le Pape à une longue convalescence, et ce fut ainsi Montini et le futur card. Bea — qui eurent tant d’importance dans les réformes postérieures — qui assumèrent les rapports avec Pie XII, et non le cardinal-Préfet de la Congrégation des Rites, responsable de la Commission.”
Source et suite : http://disputationes.over-blog.com/article-liturgie-de-la-semaine-sainte-70964895.html
[2] N. Giampietro, « A cinquant’anni della riforma liturgica della Settimana Santa », Ephemerides liturgicae, 120 (2006), n. 3, p. 295.
[3] A. Bugnini, La riforma liturgica (1948-1975), Rome, 1983, pp. 17 sv.
[4] C. Braga, « “Maxima Redemptionis Nostrae Mysteria” 50 anni dopo (1955-2005) », Ecclesia Orans, 23 (2006), p. 11.
[5] A. Bugnini, C. Braga, Ordo Hebdomadae Sanctae instauratus, « Bibliotheca Ephemerides Liturgicae – sectio historica », 25 , Rome, 1956. Sur la question des commentaires historico-critiques, voir aussi S. Congregatio Rituum, De instauratione liturgica maioris hebdomadae. Positio, Typis Polyg. Vaticanis, (sectio historica 90), 1955. Pour les publications de Bugnini visant à préparer la réforme, voir A. Bugnini, « De solemni Vigilia Paschali instauranda. Commentarium ad decretum 9 febr. 1951 », Ephemerides Liturgicae, 65 (1951), suppl. ad fasc. I (publié aussi dans la collection « Bibliotheca Ephemerides Liturgicae – sectio historica », 24) ; Id., « Il primo esperimento della Veglia Pasquale restaurata », Ephemerides Liturgicae, 66 (1952).
[6] N. Giampietro, op. cit., p. 300.
[7] A. Bugnini, La riforma liturgica, op. cit., p. 19.
[8] Ibidem.
Cave ne Cadas parle de bon sens, et nul doute que Pie XII, Pape Infaillible, n’a rien pu promulguer qui puissent être contre la Foi et les mœurs.
Une liturgie moins parfaite, moins belle, moins sanctifiante, c’est possible. L’Infaillibilité n’équivaut pas à Perfection.
Simplement nous ne pouvons pas tenir pour Pape légitime un Pontife dont nous aurions à nous défier de la liturgie qu’il met en place, et dont nous devrions remettre en cause les décisions liturgiques, et, en quelques sortes “juger” de ses actes Infaillibles.
Sinon cela reviendrait à remettre en cause son autorité suprême.
Il y aurait cependant d’autres terrains où il y a beaucoup à redire, des terrains où il n’est pas couvert par l’Infaillibilité, comme par exemple ses relations avec les “alliés”, ces “si chers” initiés (sic) lucifériens, Roosevelt, Churchill, etc. etc.
Il y aurait beaucoup à dire aussi sur la non-application par Benoit XV, Pie XI et Pie XII des décrets de Pascendi Dominici Gregis.
Laquelle encyclique qui, après avoir condamné définitivement le modernisme et les modernistes actuels (en 1907) et futurs (aujourd’hui), ordonnait aussi la traque (sans pitié) des ecclésiastiques modernistes infiltrés à l’époque dans l’Église Catholique, avant d’avoir réussi, avec Roncalli, à fonder leur propre secte qui n’est pas Catholique, même matériellement.
Notons bien ce point : Pie XII, gravement malade de l’estomac (l’abbé Marchiset soutient qu’on lui faisait manger du verre pilé…), était tenu au courant de tout le bastringue non pas par le Cardinal-Préfet de la Congrégation des Rites, ce qui était la voie ordinaire, mais par… ta-daaaaammm…
Montini et Bea !!!
En gros, Bugnini trafiquait, et Montini et Bea rendaient compte.
Nul doute que tout ça fut fait dans l’unique optique de la plus grande gloire de Dieu et l’exaltation de la sainte Église catholique…
Bonjour,
Serait-il possible de savoir qui est ce prêtre (ou “prêtre”) précisément ? Ordonné par qui ? S’il est possible de le savoir, cela pourrait être d’intérêt certain.
Bien amicalement,
Merci pour votre travail,
Juste un catholique.
Comme indiqué ici :
Cave Ne Cadas lien permanent *
septembre 29, 2015
On m’assure que ce prêtre ne célèbre que la Messe de Saint Pie V… qu’il a été élevé par les jésuites en Égypte… et qu’il était au séminaire St Sulpice en 1956… mais sans me donner plus d’explication sur son ordination.
J’attends donc sa biographie qui est en enregistrement actuellement.
Lorsque l’on a la patience, l’on a la plus grande des richesses car l’on apprend davantage en étant patient et l’on reçoit plus à attendre qu’à se précipiter.
Cher Cave Ne Cadas, désolé, j’aurai dû lire tout le fil. Leçon de patience que j’accueille donc en m’inclinant…
Merci d’avoir pris le temps de replacer cette précision.
Bien à vous.
(Sub tuum praesidium confugimus Sancta Dei Genitrix)