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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (III)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 3 —

QUELQUES RÉFLEXIONS FAISANT SUITE À LA CAUSERIE DE L’ABBÉ BELMONT DU 26/6/2012

 

M. l’abbé Belmont a donné, le 26 juin dernier, une causerie qu’il a qualifiée d’« amicale » sur son Blog Quicumque, avec la présentation suivante :

Les catholiques de tradition à la croisée des chemins

Causerie amicale par Monsieur l’Abbé Hervé Belmont

le mardi 26 juin à 20h30 dans les chais du

Château La Prioulette

(à Saint-Maixant, face au château Malagar)

Le contenu et le ton de cette causerie ont été très « soft », car son but était de porter un regard extérieur sur des transactions et des négotiations (sic!) qui ne faisaient que révéler impasses et contradictions.

Dans l’assemblée (modeste) étaient présents des auditeurs qui « débarquaient » au profit desquels il fallait présenter progressivement les enjeux.

La conclusion que j’aurais voulu que chacun en tire étaient : il faut aimer l’Église, il faut étudier sa doctrine, il faut rejeter l’erreur et l’« esprit politique » (de politique ecclésiastique) pour vivre de la foi, de l’espérance et de la charité.

Venez et voyez (ou plutôt écoutez).


Écoutez ici la causerie de l’abbé Hervé Belmont : [audio:http://catholicapedia.net/audio/2012-06-26_ab-Belmont_causerie.mp3|titles=Causerie amicale|artists=Mr l’Abbé Hervé Belmont]

Un correspondant, ingénieur de formation, nous a adressé son analyse que nous publions ci-dessous, en le remerciant chaleureusement :

Quelques réflexions faisant suite à la causerie de l’Abbé Belmont du 26/6/2012.

par Un ingénieur.

 

Gaude Maria Virgo, cunctas haereses, sola interemisti
(Trait de la messe Salve Sancta Parens)

 

La causerie du 26 juin 2012 est dans l’ensemble d’un bon niveau, l’Abbé Belmont répondant avec précision et assurance aux questions qui lui sont posées. On y trouve néanmoins certaines affirmations auxquelles aucun catholique ne devrait adhérer. Bien qu’elles aient été faites dans l’exercice difficile d’un discours oral, traduisent-elles la pensée exacte de l’Abbé Belmont ?

 

1) Est-il illégal de défendre la foi ?

À la minute [21’50], l’abbé Belmont soutient qu’il ne faut pas « faire semblant d’être dans la légalité (…) Nous sommes dans l’illégalité, parce que nous voulons défendre la foi ». Par la légalité, l’abbé Belmont entend la conformité au droit canon de l’Église, puisqu’il trouve grotesque l’usage du droit canon par la FSSPX, comme motif d’exclure Mgr Williamson. Tandis que, par ailleurs, la FSSPX fait fi du droit canon vis à vis de Ratzinger (alias Benoît XVI) qu’elle reconnaît comme pape.

Or, affirmer que nous sommes dans l’illégalité (vis à vis du droit de l’Église) parce que nous voulons garder la foi (c’est-à-dire rester catholiques) est une erreur. En effet, le droit canon de l’Église catholique, apostolique et romaine, ne peut s’appliquer qu’aux catholiques (il a pour objectif de faciliter le salut des âmes).

Dire le contraire serait absurde. Tout le monde comprend que le code de la route ne s’applique qu’à ceux qui empruntent le réseau routier français ne s’applique pas aux automobilistes d’Argentine. De même, il ne viendrait à personne l’idée de dire que la loi de l’Église est en vigueur chez les bouddhistes ou les mahométans (même s’il est à souhaiter qu’ils se convertissent et qu’elle s’applique à eux). Le droit canon de l’Église catholique ne peut s’appliquer qu’à ceux qui sont encore catholiques, c’est-à-dire qui sont restés fidèles à l’enseignement et à la pratique de l’Église de toujours.

Or, la secte conciliaire n’est PAS l’Église catholique. Comment le code de droit canonique pourrait-il s’appliquer aux hérétiques et apostats de la secte conciliaire ? Ils s’en sont d’ailleurs forgé un nouveau sur-mesure (en 1983) pour épouser leur hérésie…

De toute évidence, au sein de l’Église, dans les temps troublés que nous vivons, il n’est pas facile de dire ce qui s’applique ou non du code de droit canon. Comme le souligne l’Abbé Belmont dans sa causerie, la hiérarchie catholique a disparu (ce que l’Abbé Belmont oublie de dire, c’est que cette disparition est un châtiment de Dieu sur les mauvais clercs, à cause de péchés en amont. Quels sont ces péchés ?), et, comme l’autorité est une composante essentielle du droit, il n’est pas toujours aisé pour un Catholique de savoir de qu’il faut faire. Comment le code de droit canon peut-il encore s’appliquer dans l’Église ? Prenons une comparaison simple avec le code de la route et supposons qu’un bombardement nucléaire fasse disparaître toutes les autoroutes françaises. On peut sans se tromper affirmer que la partie du code de la route concernant les autoroutes ne s’appliquera plus temporairement, parce qu’il est sans objet. Par contre, le code concernant les routes départementales et nationales pourra encore être appliqué. De même, pour le droit canonique, on peut dire que ce qui touche la juridiction ordinaire ne s’applique plus temporairement, mais que les dispositions du droit canon pour les périodes extraordinaires s’appliquent au cas par cas.

Quant à Mgr Fellay et aux autres membres de la FSSPX, ils seraient en droit d’invoquer les articles du droit canon qui s’appliquent dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, s’ils n’étaient pas eux-mêmes, hélas, hérétiques (en effet, comme ils professent des hérésies sur le neuvième article du Credo, et sur l’infaillibilité pontificale, ils ne font plus ipso-facto partie de l’Église, et le droit canon ne les concerne plus). L’hérésie de la FSSPX constitue la raison essentielle de l’absurdité de leur recours à un droit canon qui leur est étranger. L’Abbé Belmont a raison lorsqu’il affirme que la position de la FSSPX est contradictoire du point de vue logique, et qu’il est absurde et pathétique de voir la FSSPX « faire semblant d’être dans la légalité », mais n’oublions pas que le péché de la FSSPX est avant tout son hérésie, qui a pour conséquence funeste cet horrible aveuglement dans tous les domaines (les billevesées canoniques fraternitaires sont la conséquence de ce foudroyant aveuglement).

 

Quelques réflexions maintenant pour ceux qui penseraient (j’espère qu’il n’y en a plus), que la secte conciliaire est “matériellement” l’Église catholique. Où peut-on classer le code de droit canon, dans la matière ou la forme de l’Église ? Si l’on considère que ce code fait partie de la matière de l’Église, il faut alors reconnaître que les erreurs graves qu’il contient (notamment la collégialité) font partie de la matière de l’Église, donc que l’Église est matériellement hérétique. Mais si le droit canonique (celui de 1917) fait partie de la forme, on doit alors reconnaître que la secte conciliaire n’a plus rien de commun avec ce droit (puisque selon la thèse, elle n’est plus “formellement” l’Église catholique). Donc, même dans cette logique étrange, vouloir garder la foi, ce n’est pas être dans l’illégalité !

 

2) De la certitude de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux.

À la minute [1:02:00] et suivantes, l’abbé Belmont continue :

« Pour ce qui est de la nouvelle messe, est-ce que je crois à la validité de la nouvelle messe ? Non, sans en avoir la certitude absolue. Je ne crois pas et je vais vous en donner la raison. Saint Thomas d’Aquin dit : c’est la foi, la foi de l’Église catholique, qui fait l’efficacité des sacrements, qui met en relation Jésus-Christ, qui est la source de l’efficacité des sacrements, avec le signe sacramentel. C’est la foi de l’Église. Quand le ministre d’un sacrement veut faire ce que fait l’Église, c’est qu’il veut faire ce qui est la foi de l’Église, c’est un acte de foi ; et qui est inscrit dans le rite de l’Église, qui est une profession de foi. Et le nouvel Ordo de Paul VI est un rite qui est protestant. Ce n’est pas moi qui le dit ; il a été confectionné avec l’aide de six protestants ; il y a des tas de pasteurs protestants qui ont dit, quand il est paru : Ah ! Autrefois on ne pouvait pas célébrer la messe (…) mais maintenant on le peut tout à fait.

(…) C’est un rite protestant, les paroles de la consécration ont été changées, et, hasard, les mêmes changements que Luther avait fait, c’est-à-dire la suppression de l’incise Mysterium fidei dans les paroles de la consécration du vin, et l’adjonction du Quod pro vobis tradetur, qui sera livré pour vous, dans les paroles de la consécration du pain. Faisant de ces paroles un récit historique, qui est historiquement exacte peut-être, mais ce n’est pas la question… Ce n’est maintenant plus des paroles sacramentelles, des paroles efficaces, une action qui se passe ici, maintenant, sur l’autel où le sacrifice de Jésus-Christ est offert. Luther avait l’Offertoire en abomination, on a supprimé l’Offertoire, remplacé par une présentation des dons, et qui n’est plus du tout ce sacrifice commencé par lequel les fidèles s’unissent au Sacrifice de N-S-J-C. Luther disait qu’il faut que ce soit la liturgie de la parole qui prenne le dessus. C’est clair que c’est ce qui s’est passé. Alors la nouvelle messe est vraiment le fruit le pire de Vatican II, parce que c’est un fruit qui est réellement protestant d’intention. Il s’agit d’aligner le rite de la messe sur la conception qu’en avaient les protestants. Alors je ne crois pas, je n’en ai pas la certitude absolue, parce que je ne suis pas le Bon Dieu, je ne suis pas infaillible. Si vous m’apportez une hostie consacrée à la nouvelle messe et que vous me dites : marchez dessus ! Je ne marcherai pas dessus. Évidemment. Mais, je ne crois pas que c’est valide.

(…) C’est la conclusion d’un raisonnement, ce n’est pas une évidence directe.

(…) Le rite de la consécration épiscopale a été bouleversé par Vatican II. C’est même le premier sacrement qui a subi de plein fouet la réforme liturgique, où on a dénaturé le rôle du sacerdoce. Et alors, il y a ce problème : ces nouveaux rites, qui ne sont pas traditionnels, qui ne sont pas promulgués par la véritable autorité de l’Église, sont-ils valides ? Et bien, je pense que non. Je n’en sais rien absolument, mais je pense que non.

(…) Les sacrements ont besoin de certitude. J’ai besoin de la certitude que je suis prêtre. Et cette certitude, je l’ai par l’Église. J’ai été ordonné par Mgr Lefebvre, qui est un véritable évêque de l’Église, nommé par Pie XII, et l’Église garantit la continuité du sacerdoce depuis les Apôtres. C’est dans le catéchisme de Saint Pie X, tout simplement. L’Église garantit l’identité de la doctrine et des pouvoirs de l’Église. A partir du moment où par le rite (ou d’un autre moyen), je me sépare de cette continuité, de cette apostolicité, je ne sais plus. Les sacrements ont besoin de certitude. Il faut que je puisse donner ma foi à la présence réelle, que je puisse donner ma foi au sacerdoce, j’ai besoin de certitude. Et le propre de Vatican II, c’est d’avoir introduit, au minimum l’incertitude partout. On bouleverse tout avec un esprit protestant qu’on déclare, et la certitude est partie.

(…) L’incertitude dans le domaine sacramentel, c’est la même chose que l’invalidité. Si je ne suis pas sûr, je m’abstiens.

(…) Que sont réellement (ces nouveaux prêtres) ? Je ne sais pas. »

 

On touche ici une lacune de l’abbé Belmont et de la majeure partie des prêtres dits de Tradition. On continue à nous faire croire que la question de l’invalidité du nouveau rituel ne serait pas absolument tranchée, qu’il y aurait essentiellement un problème dans l’intention de ceux qui l’ont conçu, et chez les ministres conciliaires, et que, comme il est difficile de juger de l’intention, et comme on n’est pas le Bon Dieu, on ne pourrait pas conclure définitivement. On joue avec les probabilités ! Or il n’y a des vérités que l’on peut affirmer avec vérité et certitude, même si elles sont la « conclusion d’un raisonnement », parce que précisément la mise en lumière de ces vérités s’appuie sur la foi catholique, sur le magistère de l’Église de toujours. Je suis aussi sûr de l’existence de l’adorable Trinité que si j’en avais la claire vision au Ciel, parce que l’Église me l’enseigne, et qu’assistée par le Saint-Esprit, elle ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Non, les « ténèbres de la foi » n’empêchent point les certitudes du domaine de la foi !

Par ailleurs, certes nous avons besoin de la certitude de la validité des sacrements, mais nous avons aussi besoin de la certitude de l’invalidité des faux-sacrements !

Or, cela fait maintenant plusieurs années que l’équipe Rore Sanctifica a publié sa démonstration très solide de l’invalidité ontologique du rituel des sacres épiscopaux, et que cette étude est connue mais superbement ignorée par ceux qui devrait se l’approprier complètement (hors l’Abbé Cekada et quelques autres), et en diffuser le contenu et les conclusions. Oui, nous sommes sûrs que le nouveau rituel des sacres épiscopaux est invalide. Ce serait manquer de foi en N-S-J-C que de penser le contraire. Tout changement substantiel dans la matière, la forme ou l’intention rend le rituel modifié invalide. On en est sûr ! C’est de foi. Or c’est ce qui s’est passé dans le cas des consécrations épiscopales, avec toutes les conséquences cataclysmiques que cela entraîne : les prêtres ne sont plus prêtres, et donc pendant la nouvelle messe de la secte conciliaire (je devrais dire la synaxe), le pain et le vin restent du pain et du vin, et la Sacrifice adorable de N-S-J-C n’est pas renouvelé. « Que sont réellement ces nouveaux prêtres ? ». Des laïcs à convertir !

 

À force d’avoir peur de se tromper sur la validité des sacrements, on en perd la foi dans les sacrements. Ce qui fait que l’Église garantit la continuité de la doctrine et des sacrements, c’est qu’elle a toujours conservé avec un soin jaloux, ce dépôt qui lui a été confié par N-S-J-C. L’Église a toujours su qu’elle n’était pas propriétaire des sacrements, qu’Elle n’en est que dépositaire. Les sacrements constituent une partie essentielle du trésor que l’Époux a confié à l’Épouse. Et le diable essaie de dérober ce trésor à l’Épouse, en le remplaçant pas un faux, une contrefaçon sans aucune valeur !

 

Or que fait l’abbé Belmont (comme beaucoup de ses confrères) sinon anesthésier les fidèles et les empêcher de prendre conscience de ce fait absolument crucial de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux, qui est un faux mise en place par Satan et ses suppôts ? Où est ce soin jaloux qu’il devrait porter non seulement à dire ce qui est, mais aussi à dire ce qui ne peut pas être. L’ennemi tente de détruire le sacerdoce, et les prêtres le laissent détruire, en considérant que c’est un problème secondaire, insoluble ou que Dieu seul peut connaître. L’ennemi tente d’abattre le pommier, mais on continue quand même à s’occuper des pommes, soit parce qu’on ne voit pas l’ennemi s’attaquer au pommier, soit parce qu’on doute qu’il puisse être en train d’abattre le pommier, soit encore parce que Dieu seul peut avoir la certitude absolue qu’il est en train d’abattre le pommier. Quel scepticisme !

 

Il me semble que l’abbé Belmont, après avoir brillamment démontré, dans sa causerie, la nécessité de l’étude et les énormes lacunes actuelles, devrait convenir sans peine de son devoir (et de celui de tout prêtre catholique) d’étudier cette question précise à fond, parce qu’elle fait partie du fondement même du sacerdoce catholique. Et, dans le cas où il maintiendrait sa position actuelle (ce qu’à Dieu ne plaise), l’honnêteté intellectuelle et la soumission que nous devons tous avoir pour la vérité, l’obligerait, en quelque sorte, à démontrer au préalable que l’équipe de Rore Sanctifica s’est trompée, ou que les arguments qu’elle avance ne sont pas probants…

 

Par ailleurs, psychologiquement, en raison de prise de position aussi “douteuses” de leur prêtre, que ferait la majeure partie des fidèles si (par exemple) les prêtres valides et fidèles venaient à disparaître du sol français (ce qui est en passe de se produire), sinon se tourner vers ces (faux)-sacrements probablement parfois valides à en croire certains clercs. Après tout, si on n’est pas absolument certains qu’ils sont invalides, on n’est pas non plus absolument certains qu’ils ne puissent pas être valides de temps à autre. Et combien alors s’abstiendront dans le doute ? Combien, par le passé, ont fait le bon choix devant de semblables dilemmes ? La peur de manquer, d’être privé de tout, fera, comme toujours, son effet. Sauf que cette fois-ci, il sera trop tard, on nous aura volé (au moins localement) nos bijoux de famille !

 

3) Le problème de l’absence de foi chez les évêques.

À la minute [1:09:00], l’abbé Belmont affirme qu’« il y a encore des évêques qui font réellement partie de la hiérarchie de l’Église, parce qu’ils ont reçu un mandat apostolique pour en faire partie ; maintenant, il y en a peut-être qui ont perdu la foi… ».

Cette affirmation est inversée. Un évêque ne peut “réellement” faire partie de la hiérarchie de l’Église que s’il a la foi (s’il a perdu la foi, ipso-facto il a quitté l’Église, et a fortiori sa hiérarchie). La question devrait plutôt être : y a-t-il encore des évêques catholiques (c’est-à-dire qui professent encore en parole et en actes la foi catholique de toujours) qui ont reçu un mandat apostolique par une autorité légitime ? En reste-t-il encore ? Dieu seul le sait.

L’affirmation de l’Abbé Belmont est cohérente avec son absurde recours à un évêque apostat pour faire des confirmations (ce qui a été réfuté dans le dernier numéro de la Voix des Francs).

 

In Christo et Maria.

* * *

Nous sommes curieux de voir si M. l’abbé Belmont va répondre à cette très bonne analyse de notre correspondant… Nous lui ouvrons nos colonnes ! Va-t-il répondre ? Lui qui pense que « la vérité est peut-être ailleurs » !

Monsieur l’abbé, étudiez Rore-Sanctifica (les livres sont tout près de chez-vous ! demandez au directeur des Éditions Saint-Remi que vous connaissez si bien… vous n’aurez pas de port à payer.) avec toute votre science et venez nous donner vos arguments si vous avez des réfutations pertinentes à formuler.

Cave Ne Cadas

 

 

 

Written by Cave Ne Cadas

août 18th, 2012 at 5:48 pm

Posted in Abbé Belmont,Courrier des Lecteurs,Invalidité nouveaux sacrements

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (II)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 2 (a) —

Réponse au bulletin
n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance
juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

LA VOIX DES FRANCS CATHOLIQUES N°25, des éditions Saint-Remi est parue début juillet.

ÉDITORIAL

Notre récente publication de la traduction française originale de l’excellent ouvrage du père Fahey était l’occasion de vous présenter ce nouvel auteur, « le Delassus de langue anglaise », le révérend père Denis Fahey (1883 – 1954). Toutes les personnes qui s’intéressent de près au règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ devraient lire attentivement cet ouvrage, qui manifeste un véritable esprit catholique antilibéral, en ce sens que non seulement il expose la doctrine catholique sur l’organisation de la société, mais aussi il étudie le propre camp de l’ennemi et ses méthodes. La faiblesse des catholiques qui fait la grandeur des méchants, provient souvent de l’ignorance de l’organisation et des méthodes de « la synagogue de Satan ».

 R. P. Denis FAHEY : « Le Corps Mystique du Christ et la Réorganisation de la Société » : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201262

* * *

Notre maison d’édition et sa ligne éditoriale ont été prises à partie dans une polémique privée dévoilée au public par M. l’abbé Belmont dans son bulletin « paroissial ». Que le lecteur ne s’étonne pas si nous y consacrons un article, au-delà de la querelle des personnes il y trouvera une enrichissante réflexion, et nous le devions pour y défendre la vérité sur trois points essentiels battus en brèche : la tentative de recourir à un évêque conciliairele dénigrement de Mgr Gaume que le célèbre abbé Darras qualifiait de père de l’Église ((« Gaume est un Père de l’Église, digne de figurer même parmi les docteurs. » Abbé Darras, Histoire de l’Église, Louis Vivès, 1888, tome 42, pp., disponible aux ESR.)) – et la négation de la mission divine de la France. Les ESR ont en effet à cœur de dénoncer l’église Conciliaire issue de Vatican II comme une contre-église n’ayant plus rien de l’Église catholique, agent actif du gouvernement mondial bientôt en place. Ayant publié les œuvres complètes de Mgr Gaume et un grand nombre d’auteurs sur la mission divine de la France, nous nous devions de vous donner des arguments pour vous permettre de juger des appréciations de M. l’abbé Belmont ((Il nous est particulièrement pénible d’avoir à nous opposer ainsi à un prêtre que nous apprécions par ailleurs pour son réel dévouement sacerdotal.)).

 

Bruno Saglio,

Directeur de la Revue et des ESR.

La Voix des Francs Catholiques

Numéro 25
Juillet 2012

 

Réponse au bulletin

n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance

juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

M. l’abbé Belmont a rendu publique une lettre privée d’un de ses confrères – sans lui en demander la permission – en masquant son identité toutefois, qui lui faisait un certain nombre de remarques[1], mais dans laquelle les éditions Saint-Remi et ma personne sont directement impliquées et nommées. Nous répondrons à trois points sur lesquels M. l’abbé Belmont a tenu à s’exprimer et se justifier, car ces trois points touchent directement le combat de la vérité que notre maison d’édition et notre revue La Voix des Francs Catholiques entendent mener. Au moins cette lettre aura eu le mérite de crever un abcès qui gonflait de plus en plus.

1er point : sa justification pour encourager certains de ses fidèles à recevoir la confirmation dans le rite traditionnel, d’un évêque conciliaire, sacré avant Vatican II.

2ème point : son rejet d’un certain nombre d’auteurs catholiques éminents publiés aux éditions Saint-Remi, en particulier Mgr Gaume.

3ème point : son rejet de la mission divine de la France.

 

I.

Est-il permis de recourir ainsi aux sacrements d’un évêque sacré avant Vatican II avec mandat[2], mais qui « a participé à Vatican II ; il en a reçu les actes ; il a accepté les réformes, notamment liturgiques, qui s’en sont suivies ; il l’a appliqué dans les deux diocèses où il a résidé, et même, dit-on, avec une certaine force ; il n’a pas désavoué ce qui précède.[3] » ?

Le point essentiel par lequel M. l’abbé Belmont va essayer de justifier un tel recours va consister à dire que l’adhésion à Vatican II et ses réformes, même pendant longtemps, de la part d’un évêque prince de l’Église[4], ne constitue pas un motif d’hérésie ou de schisme, et que finalement on peut rester parfaitement catholique tout en adhérant à Vatican II et ses réformes.[5]

Or si Mgr Lefebvre a fondée son œuvre et s’est opposé à Paul VI c’est bien précisément parce qu’il considérait que l’église Conciliaire issue de Vatican II n’était plus l’Église Catholique :

« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. »[6]

 

M. l’abbé Belmont affirme : « pour déclarer qu’il n’est plus catholique, il faudrait savoir dans quelle mesure il sait et veut professer une religion qui s’écarte de la religion catholique sur des doctrines ou des pratiques qui relèvent de la foi. »[7]

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des musulmans :

« L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. »

 

Quel odieux blasphème hérétique que ce décret ! Regarder avec estime les musulmans ! qui adorent un faux dieu abominable. Il n’y a pas besoin d’être théologien pour voir que cette proposition est odieusement contraire à la Foi. Voyez ce qu’en dit le docteur de l’Église saint Alphonse de Liguori :

« Pour ce qui est de la religion Mahométane, tout le monde sait qu’elle n’est autre chose qu’un mélange grotesque de judaïsme et d’hérésies, dont le propagateur fut un homme vil, impudique et voleur, je veux dire Mahomet, qui, avec le concours d’une infâme canaille de sa trempe, séduisit les peuples pour leur faire embrasser une foi et une loi mieux faites pour les bêtes que pour les hommes. Mahomet faisait sonner bien haut que sa religion lui avait été révélée de Dieu, comme il l’écrit lui-même dans son Coran ; mais il suffit de lire ce Coran pour reconnaître que tout ce qu’il renferme est un tissu de fables, d’inepties et d’impiétés. »[8]

 

Mais Mgr Q. A. auquel M. l’abbé Belmont a recours peut-il ignorer par exemple le décret de Vatican II Nostra Aetate, qui dit à propos des juifs :

« Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Juifs, le saint Concile veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel. Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. S’il est vrai que l’Église est le nouveau Peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Écriture. Que tous donc aient soin, dans la catéchèse et la prédication de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ. »

 

Quelle estime l’Église doit-elle avoir de la synagogue de Satan ? Voilà renié l’enseignement de l’Église qui affirme que ce peuple perfide (per fide : qui a perdu la Foi) est le peuple déicide, et que demeure sur lui ce châtiment qu’il a invoqué lui-même « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu XXVII, 25). Saint Thomas d’Aquin en fait le commentaire suivant dans La Chaîne d’Or[9] : « Cette imprécation pèse encore aujourd’hui sur les Juifs, et le sang du Seigneur s’attache à eux jusqu’à ce jour. »

Les Juifs, incrédules envers la divinité du Christ, constitueront après la chute de Jérusalem un judaïsme talmudique, rabbinique et pharisaïque qui, plus qu’une religion proprement dite, sera en fait une lignée extrêmement hostile au christianisme comportant des thèses qui se traduisent par une extraordinaire violence comme on peut en juger : « Tous les chrétiens doivent être tués sans en excepter les meilleurs » [Zohar I, 219 b] ; « Le meilleur parmi les Goïm mérite d’être mis à mort » [Abhodah Zarah 26 b Tosephoth] ; « Efface la vie du chrétien et tue-le. C’est agréable à la Majesté Divine comme celui qui offre un don d’encens » [Sepher Or Israël, 177 b], violence qui se fera même horriblement blasphématoire et insultante envers le Christ : « Fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère » [Kallah, 1b. (18b)] ; « Mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente » [Zohar III, (282)] ; « Le fils de Pandira, un soldat romain » [Abhodah Zarah II] ; « À la veille de la Pâque a été pendu. Quarante jours avant cela cette proclamation a été faite : Jésus doit être lapidé à mort parce qu’il a pratiqué la sorcellerie » [Sanhedrin 43a] ; « Jésus est dans l’enfer, bouillant dans des “excréments chauds” » [Gittin 57a], et la Vierge Marie, dont le caractère immonde et l’abjecte grossièreté haineuse, nous invitent à ne pas y insister d’avantage. Ceci explique pourquoi, selon le pape Pie IX dans sa lettre Encyclique Etsi multa luctuosa (1873), les Juifs représentent aujourd’hui la “Synagogue de Satan”.[10]

Voilà pourquoi les princes catholiques de toute la chrétienté, avec l’appui de l’autorité de l’Église se sont appliqués au cours des siècles à contenir les juifs pour les empêcher d’accéder aux postes de direction des états, afin d’éviter leur plan de corruption. Les juifs n’ont eu de cesse de tenter d’infiltrer les cours royales par le mensonge et le vice, et ils y sont parvenus, pour, après avoir détruit les monarchies, infiltrer ensuite l’Église elle-même et aboutir à la situation actuelle[11]. Ils ont maintenant les pleins pouvoirs avec une organisation démocratique internationale et une église conciliaire à leurs ordres, qui prône la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

Nous pourrions continuer avec bien d’autres hérésies contenues dans Vatican II. Sur quatre points au moins, les enseignements du concile Vatican II sont tellement en contradiction logique avec les déclarations du magistère traditionnel antérieur qu’il est impossible de les interpréter dans la ligne des autres enseignements déjà contenus dans les documents antérieurs du magistère de l’Église. Vatican II a donc rompu l’unité du magistère, dans la mesure où il a rompu avec l’unité de son objet.

 

Ces quatre points sont les suivants.

La doctrine de la liberté religieuse, telle qu’elle est exprimée au n. 2 de la déclaration Dignitatis humanæ, contredit les enseignements de Grégoire XVI dans Mirari vos et ceux de Pie IX dans Quanta cura, ainsi que ceux de Léon XIII dans Immortale Dei et ceux de Pie XI dans Quas primas.

La doctrine de l’église Conciliaire, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de la constitution Lumen gentium, contredit les enseignements de Pie XII dans Mystici corporis et dans Humani generis.

La doctrine relative à l’œcuménisme, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de Lumen gentium et au n. 3 du décret Unitatis redintegratio, contredit les enseignements de Pie IX dans les propositions 16 et 17 du Syllabus, ceux de Léon XIII dans Satis cognitum et ceux de Pie XI dans Mortalium animos.

La doctrine de la collégialité, telle qu’elle est exprimée au n. 22 de la constitution Lumen gentium, y compris le n. 3 de la Nota prævia, contredit les enseignements du concile Vatican I sur l’unicité du sujet du pouvoir suprême dans l’Église et la constitution Pater æternus.

 

Nous pourrions aussi énumérer les comportements hérétiques des anti-papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul I, Jean-Paul II et  Benoît XVI, leur participation active à des faux cultes, que Mgr Q. A. ne peut pas ignorer.

Par conséquent comment peut-on recevoir les sacrements (même dans le bon rite) d’un évêque qui adhère publiquement à Vatican II et ses réformes ? Par cette adhésion non reniée, il est séparé de l’Église. La première des charités envers cet évêque qui s’est laissé entraîner et convaincre par l’ennemi, serait de lui remettre sous les yeux les hérésies de Vatican II et l’invalidité des nouveaux rituels sacramentaux issus de Vatican II, afin qu’il y renonce définitivement. Une confession franche de la Foi catholique est devenue nécessaire au for externe (le for interne pour faire plaisir à tel ou tel sensibilité traditionnelle ne suffit pas), afin de rejoindre l’Église Catholique. Recourir à cet évêque passé dans le camp ennemi sans ces conditions minimales, constitue un contre-témoignage de la Foi catholique.[12]

Enfin M. l’abbé Belmont prétend que l’église Conciliaire n’est pas une secte : « il n’existe pas une société religieuse qui un beau jour s’est constituée en entité indépendante et qui a pris le nom d’église Conciliaire ; il n’y a pas une sorte de pseudo ou quasi corps mystique antagoniste de l’Église catholique : le corps mystique du diable peut-être ? Faire de l’église Conciliaire une société religieuse pleinement constituée, ayant un être propre, un statut juridique, c’est faire œuvre d’imagination. »[13]

Est-ce le fruit de l’imagination ? Un nouveau concile hérétique Vatican II, un nouveau droit canon hérétique, un nouveau catéchisme reprenant les hérésies de Vatican II, des nouveaux rituels invalides, le tout dans une pratique perpétuelle d’œcuménisme, de communicatio in sacris avec les faux cultes des fausses religions, de références à tous les théologiens modernistes condamnés à l’avance par saint Pie X, et la suprême allégeance au peuple déicide. L’église Conciliaire n’est autre que cette organisation qui a pris naissance avec le concile Vatican II et ses réformes liturgiques qui ne sont pas catholiques, et elle constitue en cela une secte parfaitement définie, qui répand la doctrine condamnée du modernisme “égout collecteur de toutes les hérésies”, qui éclipse la véritable Église Catholique.

 


 

[1] Il s’agit de M. l’abbé Jean-Luc Lafitte qui nous autorise à le nommer, dont la lettre a été approuvée par M. l’abbé Guépin chez qui il est hébergé.

[2] Sacré en 1961, donc mandat de Jean XXIII. On peut se poser la question de la valeur d’un mandat de Jean XXIII, que nous mettons au rang des antipapes. On peut se reporter à l’étude de l’abbé Ricossa sur Jean XXIII publiée dans plusieurs n° de la revue Sodalitium.

[3] Abbé Belmont, bulletin Notre-Dame de la sainte Espérance (NDLSE) n°269. Oratoire Notre Dame de la Sainte Espérance, 3 allée de la Sérénité, 33490 Saint-Maixant.

[4] De la part d’un simple fidèle on pourrait être plus indulgent, car on peut supposer un certain degré d’ignorance non-coupable, mais il n’est pas possible d’invoquer l’ignorance non-coupable pour un évêque en matière de dogme.

[5] « Rien ne permet d’affirmer catégoriquement que Mgr C. Q-A. a quitté l’Église catholique. Ni par apostasie, car il n’a jamais voulu abandonner le nom chrétien ; ni par schisme parce qu’il n’est jamais entré dans une secte identifiée ; ni par hérésie, parce qu’il n’a pas proclamé qu’il refuse de croire ce que Jésus-Christ nous enseigne par l’Église. Celui qui voudrait l’affirmer qu’il a abandonné l’Église d’une de ces trois manières devrait le démontrer. » Abbé Belmont, NDLSE n°269

[6] Mgr Lefebvre dans sa lettre de 1976 Quelques réflexions à propos de la ‘supens adivinis’. Mgr Lefebvre déclarait aussi clairement, à propos du concile Vatican II : « Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Église du passé, est un Concile schismatique. » (Mgr Lefebvre, le Figaro, le 4 août 1976.)

[7] Abbé Belmont, NDLSE n°269.

[8] Saint Alphonse et l’Islam, éd. Saint-Remi, p. 18, extrait du Traité Les Vérités de la Foi, Partie III, Chap. XI.

[9] La Chaine d’Or, tome I, p. 570, éd. St-Remi.

[10] Nous renvoyons le lecteur au catalogue des ESR sur le thème judéo-maçonnerie extrêmement fourni.

[11] Lire par exemple La Conjuration Antichrétienne de Mgr Delassus, 1 grand volume 438 p. 40 €, ou Deux Mille Ans de Complot contre l’Église de Maurice Pinay, 2 vol. 907 p., 48 €, disponibles aux ESR.

[12] Les vendéens pendant la révolution, plutôt que de recourir aux prêtres schismatiques de leur paroisse, risquaient leur vie pour recevoir les sacrements des prêtres non-jureurs cachés dans les bois. Notons que le schisme des prêtres jureurs était quelque peu moins grave que les hérésies modernistes de Vatican II.

[13] Abbé Belmont, NDLSE n°269.
 


 

À suivre


Written by Cave Ne Cadas

août 17th, 2012 at 4:28 pm

Posted in Abbé Belmont,église Conciliaire,La Voix des Francs

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Max Barret : « Vent de discorde » – Tychique N°424

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Le Courrier de Tychique

 

Une prélature personnelle avait déjà été proposée à Mgr Lefebvre en 1987 !

 

Et il l’avait refusée ! Une recherche dans les archives du « Monde » nous le révèle !

« Mgr Marcel Lefebvre révèle l’existence d’une proposition du Saint-Siège pour une “régularisation” de la situation de la Fraternité Saint-Pie X, fondée en 1970 par l’évêque traditionaliste. Son approbation avait été retirée en 1975 par Rome qui aurait proposé à Mgr Lefebvre, en échange de son ralliement au concile, de transformer la Fraternité dissidente en “prélature personnelle”, un diocèse international sans territoire défini, soumis à l’évêque placé à sa tête (statut actuel de l’Opus Dei). Le fondateur d’Écône aurait refusé cette transaction sur laquelle, jusqu’ici, le Vatican a gardé un silence total » (source : “Chrétienté Info” – 7 août 2012 à 22h03) Il est bon de s’en souvenir !…

 

« Vent de discorde » : la lucidité de M. Jean Vaquié.

 

M. Jean Vaquié († 30 décembre 1992) avait écrit : « Les forces de la Révolution peuvent occuper tout le terrain. Dieu ne permettra pas que tous ses serviteurs disparaissent. Dieu a besoin de “petits riens” pour tout reconstruire. » On sait que Mgr Lefebvre appréciait beaucoup ses écrits et en particulier sa fulgurante dénonciation des méfaits de la Gnose. Il lui avait adressé une correspondance manuscrite, dont je garde une photocopie, dans laquelle il lui exprimait « ses vives félicitations et sa profonde reconnaissance pour le remarquable ouvrage qu’il a réalisé sur l’ “École de l’ésotérisme chrétien”. Ce faisant, il réalise le désir de Léon XIII et de St Pie X, disant qu’il faut enlever le masque des gens qui se déguisent en catholiques pour mieux faire passer leurs doctrines perverses. »

Dans un texte de lui, paru dans le n° 173-174 de “Lecture et Tradition” (juillet-août 1991) repris dans le n° 15-16 de la nouvelle série de ce bulletin (juillet août 2012) on peut lire :

À partir de la fin du concile « il devint peu à peu évident pour tous que l’Église avait abandonné son ancienne identité et qu’elle s’en était donnée une nouvelle, encore mal définie mais inquiétante. Elle avait néanmoins conservé les anciennes apparences. Le récipient restait le même mais la denrée qu’il contenait avait été changée.

« Aujourd’hui la mutation n’est plus contestée par personne. Le changement d’esprit n’a épargné aucun des organes de l’administration romaine. Aucun n’est resté fermement attaché à l’ancien esprit ni même à la foi proprement dite. Ni le Concile, ni le Conclave, ni le Synode, ni le Consistoire, ni les anciens Dicastères, ni aucune des Maisons Généralices, ni le Pape lui-même ne constituent des môles sûrs auxquels on pourrait se rattacher. Il n’y a plus aucune instance ecclésiastique qui puisse servir de point d’appui pour une éventuelle réaction. Bref il n’y a plus aucun moyen ecclésiastique de sortir de la crise.

« Le pasteur a été frappé et il s’en est suivi la dislocation du troupeau. Les brebis s’en sont allées par groupes cherchant un pâturage. Les uns ont dit : “Sauvons l’Église par la discipline”. Les autres ont dit : “Sauvons-la par la foi.” Et d’autres : “Sauvons-la par la piété”. Mais les plus nombreux, désabusés par une Église qui doute d’elle-même, l’ont quittée. En l’absence d’un bon pasteur, la discipline, la foi et la piété se querellent. Le morcellement est partout. Un vent de discorde souffle sur l’Église. » (“Lecture et Tradition” – BP 1 – 86190 – Chiré en Montreuil)

Que dire d’autre ? … Tout est dit et bien dit.

Comment Mgr Fellay peut-il croire qu’il va pouvoir « sortir de la crise » dans un tel « vent de discorde » ?

Dans une telle crise, il ne suffit pas de faire un diagnostic, il faut proposer un traitement comme le fait tout bon médecin auquel un malade fait appel ! C’est un peu ce que fait Jean Vaquié. La « dislocation du troupeau », dit-il, a été voulue par « les agents feutrés de la Contre-Église ». Et il ajoute : « La division serait moins pénible si nous arrivions à faire taire la hargne. On a pu remarquer, au cours de notre exposé, que les traditionalistes se disputent seulement pour des questions secondaires de canonicité et de tactique. Pourquoi s’étriper mutuellement sur de simples problèmes de méthodologie ? » Et même, si ces « questions » ne sont pas « secondaires », pourquoi s’étriper, s’invectiver, se répandre en insultes qui ne font qu’aggraver la « dislocation du troupeau » ?

 

Comment éviter une telle dislocation ?

 

Au XIIIème siècle, st Thomas d’Aquin et st Bonaventure s’opposèrent sur une question qui faisait débat : la Sainte Vierge était-elle exempte du péché originel ou non ?… Vaste débat !… St Thomas, pourtant très « marial » pensait que non et St Bonaventure estimait que oui ! Les échanges furent vifs. À cette époque l’Église ne s’était pas encore prononcée puisque le dogme de l’Immaculée Conception ne fut défini que le 8 décembre 1854 ! La chose était donc en libre discussion entre les théologiens et les polémiques furent nombreuses !  Mais elles restèrent presque toujours dans les limites de la « disputatio » et de l’échange charitable et courtois ! Dans son ouvrage « L’Action au crible de la Charité », Adrien Loubier écrit dans son chapitre « Une œuvre de miséricorde : la polémique » :

« Le désordre actuel qui règne dans l’Église est naturellement générateur de nombreux débats, querelles, disputes, provoqués par les nombreuses thèses que, légitimement, les uns ou les autres avancent pour expliquer des situations invraisemblables, ou en tout cas nouvelles et particulièrement contradictoires avec l’enseignement de l’Église ou sa tradition : validité ou non validité de la nouvelle messe, ou des nouveaux rituels des sacrements ; légitimité d’une autorité devenue contestable, dont les actes et les enseignements sont contradictoires avec les successions pontificales précédentes ; contenu des nouveaux catéchismes et que sais-je encore. Ici particulièrement les passions se déchaînent, la violence fait surface et chacun excommunie les autres comme si sa thèse était un dogme. La gravité des sujets explique évidemment ces violences mais elle ne les excuse pas. Car les sujets en question ne pourront être tranchés avec une certitude absolue que par l’autorité compétente quand elle sera redevenue indubitable. En attendant, nos thèses quelles qu’elles soient, doivent absolument limiter leur défense et les polémiques quelles engendrent, au seul exposé de leur moyens, à la seule force des arguments qui les étayent, et au seul pouvoir de conviction qu’elles comportent. Comme saint Bonaventure et saint Thomas disputant de l’Immaculée Conception. » (Ed. Ste Jeanne d’Arc – « Les Guilllots » – 18260 – Villegenon)

L’auteur de ces propos est, cependant, un bretteur redoutable ! Il publie, dans “Sous la bannière”, quelques chroniques fort polémiques ! Mais la charité n’en est pas exclue.

Et c’est là que Jean Vaquié pointe son doigt dans une direction qu’il ne pouvait qu’imaginer en 1991 quand il écrivait :

« La hargne une fois éteinte tout ne serait pas réglé, loin de là. L’ennemi commun rode autour de nous. C’est lui qui sème la discorde. Et il la fait naître surtout en attisant les ambitions personnelles et les combinaisons tactiques. (…) Le vent de discorde soufflé par l’enfer et la fébrilité qu’il provoque parmi nous sont éprouvants, c’est certain. Ils sont la conséquence inévitable de la défaillance des pasteurs. Nous sommes bien obligés d’en prendre notre parti et de les supporter le plus calmement possible. Celui qui prétendrait restaurer l’unité et la paix, dans la phase actuelle de la crise, ne tendrait à rien moins qu’à se désigner lui-même comme sauveur. Ce serait une attitude proprement révolutionnaire. Le vrai sauveur ne peut être désigné que par Dieu. C’est là que réside l’essence du traditionalisme. »

 

Silence dans les rangs !

 

M. l’abbé Chazal est sur le point d’être expulsé de la FSSP X, pour cause de fidélité à l’enseignement de Mgr Lefebvre ! Un de plus ! Et il le sera de la même façon que l’avait été Monseigneur : sans procès ! Sans avoir obtenu de réponse à ses arguments, sans réfutation de ceux-ci. Il est devenu courant, désormais, que la hiérarchie actuelle de la Fraternité s’inspire des méthodes, ô combien contestables, de l’église conciliaire quand elle procédait à l’expulsion des prêtres restés fidèles après Vatican II.

J’ai retrouvé dans mes archives une petite plaquette éditée par “Itinéraires” en 1974. Elle était vendue 3 fr. à l’époque. Sous le titre de « Dossier de Saint-Hilaire-le-Vouhis » elle décortique la manœuvre scandaleuse qui conduisit à la révocation de M. l’abbé Yves Jamin pieusement décédé à Notre-Dame du Rafflay le 17 janvier 2012. Si vous pouvez vous la procurer, faites-le en réclamant le « supplément au n° 187 d’Itinéraires de novembre 1974 ». La Fraternité a dû s’en inspirer pour les expulsions en cours… et à venir ! La similitude est frappante, encore que l’échange d’arguments fût beaucoup plus poussé, bien que la mauvaise foi conciliaire y fût manifeste !

Ces Ralliers de la vaine Gloire…

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« Que sert à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? » (Matthieu 16, 26)

Max Barret nous fait part, dans son dernier Courrier de Tychique –n° 420 –, de ses souvenirs d’avec l’abbé apostat Pascal Thuillier (ex-FSSPX) que l’on a annoncé cette semaine comme « secrétaire particulier de l’ “archevêque” de Paris »

Le parcours de M. l’abbé Pascal Thuillier…

J’ai rencontré l’abbé Pascal Thuillier lors de l’une des deux kermesses de St Nicolas du Chardonnet, qu’on m’avait demandé d’animer, en 2002 et/ou  2003. Il devait être, alors, vicaire de cette paroisse sous la férule de M. l’abbé Bouchacourt. Je dispose d’une photo « historique » que je publie en annexe pour les internautes. On y voit très nettement, sur le podium de la fête paroissiale, MM. Les abbés de Tanoüarn, M. l’abbé Bouchacourt – que j’accompagne à l’accordéon – chantant tous deux à pleine voix et, entre les deux, M. l’abbé Thouvenot, actuellement secrétaire de Mgr Fellay et… M. l’abbé Thuillier hilare…

Kermesse de St Nicolas du Chardonnet (2002 ou 2003)

MM. Les abbés de Tanoüarn et Bouchacourt – que Max Barret accompagne à l’accordéon – chantant tous deux à pleine voix et, entre les deux, M. l’abbé Thouvenot, actuellement secrétaire de Mgr Fellay et…
M. l’abbé Thuillier hilare…

L’abbé Thuillier avait été l’assistant du Directeur de l’Université St Pie X, aumônier de « Civitas » et professeur de Dogme au séminaire d’Ecône !  C’est dire s’il avait un bagage intellectuel et spirituel qui ne souffrait pas la suspicion… qui a frappé les Communautés d’Avrillé ou de Morgon !

Ce qui ne l’a pas empêché de tourner casaque, de quitter la Fraternité et de rejoindre l’église conciliaire qui l’a accueilli avec enthousiasme et reconnaissance puisqu’il fut l’un des cérémoniaires de la « messe » pontificale célébrée par Benoît XVI lors de sa venue à Paris en septembre 2008 ! Il vient d’être nommé, à compter du 1er  septembre 2012, Secrétaire particulier de l’Archevêque de Paris et membre du Conseil de formation des diacres permanents… Quelle ascension !…

J’ai déjà diffusé une partie de ces informations aux Internautes et M. Paul Chaussée m’a adressé cette réflexion qu’il m’autorise à publier :

« Cher Monsieur,

« Oui, à la lumière de son aboutissement, le « curriculum vitae » de ce prêtre (passé du professorat à Écône au secrétariat d’un archevêque moderniste) est impressionnant et inspire bien des questions… Au même titre d’ailleurs que d’autres, pourtant remarquablement doués, qui à un certain moment de leur trajet ont dévié, se sont embourbés (par exemple Aulagnier,  Laguérie Philippe, de Tannoüarn, Héry…) ou égarés (dans le sedevacantisme comme Belmont, Guépin et d’autres encore…) ou ont surnagé soutenus par une « main invisible » mais perdant tout crédit (comme Celier et Lorans…) et bien d’autres dont nous nous souvenons à l’occasion mais qui ne figurent plus dans les états d’effectifs de la FSSPX parce qu’ils y feraient tache.

« Cela prouve simplement que les « grâces d’état » des supérieurs de séminaires ne suffisent pas à assurer l’infaillibilité de leur direction ni de leurs jugements. Dieu le permet, comme Il a  permis  que parmi les Douze, il y eut un traître — bien nécessaire à l’histoire si l’on y réfléchit un peu. De même, je crois que nous devons penser que dans cette affaire – comme dans la crise vaticanesque – Dieu a permis qu’il y ait des traîtres, des complices aveuglés, et des victimes impuissantes : NOUS.

« Voyez comme les hommes sont bien faibles, cher ami, même les prêtres, même les évêques !   Et même les responsables de la Communication qui sont supposés nous informer véridiquement… Voyez le vide subtil du « Communiqué » de la Maison générale (et donc publié sur ordre du Supérieur Général), sur une « mise à jour exceptionnelle » du site Internet français de la FSSPX dans lequel après cette lapalissade : « ce chapitre permet au Supérieur général, Mgr Bernard  Fellay, d’exposer l’état des relations de la Fraternité Saint-Pie X avec Rome, et de recueillir l’avis des capitulants sur ce sujet. »  On affirme benoîtement ou hypocritement cette énorme platitude :

« Les entretiens se déroulent dans une atmosphère fraternelle, empreinte  de franche cordialité » alors que chacun sait qu’il y a là deux camps (c’est bien plus que deux courants) qui s’affrontent, certes pas à couteaux tirés, mais quand même à fleurets mouchetés et avec cette arme que seul possède l’un des protagonistes : le pouvoir d’exclure. Ainsi, le plus « autoritaire » des deux a exclu arbitrairement de l’ordination sacerdotale des candidats qui lui déplaisent car présentés par des communautés suspectes de pensée incorrecte, après avoir exclu du Chapitre l’évêque qui pense de même.

« Et ce ne sont pas les pamphlets acides de Virgo-Maria (aujourd’hui Résistance-Catholique) qui y changeront quoi que ce soit.

« Heureusement qu’il y a encore, pour nous malheureux impuissants, la grâce divine et la Miséricorde de notre Mère Marie, et pour ces responsables aveuglés, la Justice divine.

« Avec mon amitié et en union de prières,

Paul Chaussée.-

 

Riposte Catholique, de son coté, titre : « Parcours atypique : de la Fraternité Saint-Pie X à l’archevêché de Paris »

L’abbé Pascal Thuillier (paroisse Saint-Jean Baptiste de Grenelle)

C’est officiel : l’abbé Pascal Thuillier :

« est nommé à compter du 1er septembre 2012, secrétaire particulier de l’archevêque de Paris et membre du conseil de formations des diacres permanents » (Paris Notre-Dame, 12 juillet 2012, p. 4).

Secrétaire particulier, un beau poste pour un prêtre venant de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ! Au sein de la FSSPX, l’abbé Thuillier a exercé diverses fonctions : premier vicaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, assistant du directeur de l’Institut Universitaire Saint-Pie X, aumônier de Civitas et professeur de dogme au séminaire d’Écône.

Il fut aussi, sous la férule de Mgr Chauvet, l’un des cérémoniaires de la messe pontificale célébrée par le pape Benoît XVI lors de sa venue à Paris en septembre 2008.

http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog/informations/parcours-atypique-de-la-fraternite-saint-pie-x-a-larcheveche-de-paris

 

On s’extasie de la réussite du rallié ! sans se soucier le moins du monde du fait que l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! et de l’invalidité de ses sacrements !!!

Quel profit en effet aura l’homme, s’il gagne le monde entier, mais perd son âme ? Ou que donnera l’homme en échange de son âme ? (Matthieu 16, 26)

* * *

Et savez-vous où l’on retrouve notre homme (Thuillier) mondain ?…

Dans la Fondation Pierre Lafue ! et comme Président du Conseil d’administration, s’il vous plait…

Résistance-Catholique et Virgo-Maria, nous ont parlé réciproquement en 2010 et 2008 des mauvaises fréquentations du mondain abbé Lorans dans ce même groupe proche de l’UNESCO.

Trouvant sans doute sa vie de prêtre un peu monotone, l’abbé Lorans a voulu « diversifier » ses activités… Habitué à la vie mondaine parisienne et prenant plaisir à côtoyer l’Intelligentsia française, l’abbé Lorans est ainsi depuis plusieurs années membre du jury du prix de la Fondation Pierre Lafue.

C’est à ce titre qu’en 2004 ce clerc dévoyé, membre également du conseil d’administration de ladite Fondation, a primé au siège de l’UNESCO le « cardinal » Paul Poupard pour son livre « Au cœur du Vatican, de Jean XXIII à Jean-Paul II » puis, en 2007, « Mgr » Francesco Follo, observateur du Vatican auprès de l’UNESCO, pour son livre « Jean-Paul II et la culture contemporaine » !

(…)

En consultant les ouvrages d’Emmanuel Ratier (spécialisé dans les mouvements occultes à la suite d’Henry Coston et Yann Moncomble), notamment son Encyclopédie politique française et son livre Au cœur du pouvoir, enquête sur le club le plus puissant de France, nous découvrons que deux des membres du jury de la Fondation Pierre Lafue, André Fontaine et Jean-Denis Bredin, ont appartenu durant la même période au Siècle, club occulte très influent.

Nous y apprenons ainsi qu’André Fontaine, ancien directeur du journal Le Monde, est également membre de la Commission Trilatérale, Haute Instance du Nouvel Ordre Mondial.

Jean-Denis Bredin appartient, quant à lui, au Cercle de l’Union Interalliée que nous évoquerons dans notre 3e partie et qui est dirigé par le comte Denis de Kergorlay, frère du Père Pierre-Marie.

(…)

C’est ainsi que l’abbé Lorans entretient depuis plus de dix ans des liens étroits avec des réseaux parisiens influents et mondialistes, proches des hautes sphères du pouvoir, liés pour la plupart d’entre eux, à la Franc-Maçonnerie.

(…)

Le jury de la Fondation Pierre Lafue comprend aussi… un certain abbé Pascal Thuillier (ex-FSSPX) qui en est très vite devenu le vice-président.

http://resistance-catholique.org/articles_html/2010/06/RC_2010-06-25_B_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_la-Double-Vie-de-LAbbe-LORANS.html

— Virgo-Maria :

Le double jeu de l’abbé Lorans, le « responsable de la communication de la FSSPX » auprès de Mgr Fellay est démasqué.

(…)

Nous révélons aujourd’hui que l’abbé Lorans participe à un jury de remise du prix de la Fondation Pierre Lafue, aux côtés d’André Fontaine, ancien directeur du Monde, de feu Pierre Messmer et de l’abbé Thuillier, l’ancien premier vicaire de Saint Nicolas du Chardonnet, ancien assistant du directeur de l’Institut Universitaire Saint Pie X, ancien aumônier de Civitas et ancien professeur de dogme au séminaire d’Ecône. Depuis 2005, l’abbé Thuillier a renié le combat de Mgr Lefebvre et est devenu chapelain de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, en intégrant l’église conciliaire.

L’abbé Thuiller (devenu désormais le ‘Père Pascal Thuillier’) est l’un des trois cérémoniaires qui organisent la fausse messe de Benoît XVI-Ratzinger aux Invalides à l’occasion de sa venue à Paris le samedi 14 septembre (…) etc..

(..)

L’abbé Lorans mène donc une double vie, d’une part en charge officiellement de la communication de la FSSPX auprès de Mgr Fellay, et officieusement, dans des cercles mondains parisiens, où il décerne des récompenses aux prélats conciliaires du Vatican.

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2008/009_2008/VM-2008-09-07/VM-2008-09-07-A-00-Abbe_Lorans_primant_les_conciliaires.html

* * *

Toujours ensemble, copains comme cochons, en cachette« cochon qui s’en dédit » !

Mais : Quel profit en effet aura l’homme, s’il gagne le monde entier, mais perd son âme ? Ou que donnera l’homme en échange de son âme ? (Matthieu 16, 26)

FraternityLeaks : Les manœuvres de Menzingen

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À l’heure où Benoît 1er de Vatican d’Eux est empêtré dans un VatiLeaks par son majordome, Bernard Fellay nouveau Prélat (non “nominé” officiellement !) doit faire face à un FraternityLeaks qu’il avait prévu pour endormir les fidèles devant la bronca de certains opposants à son projet de Ralliement.

Tout étant consommé depuis un certain temps, comme nous l’avons annoncé (voir les archives du blog) Menzingen a décidé de faire – apparemment – un pas en arrière pour pouvoir faire ses trois pas en avant afin de conduire le troupeau d’aveugles à la fosse ((Mgr Fellay, le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse. « Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39)).

Le forum américain CathInfo.com a publié hier, le 25 juin 2012, une Lettre Circulaire (n°2012-06-SP 4) aux Supérieurs de  districts, séminaires et maisons autonomes : http://www.cathinfo.com/catholic.php/Letter-of-Menzingen-new

John Daly est du même avis que nous :

( 637875 ) Sherlock Perrin se plante ! par John DALY (2012-06-26 06:53:41)
[en réponse à 637866]

Le site du forum pro-FSSPX anglais Ignis Ardens (tout à fait respectable) qui a mis en ligne ce texte manifestement authentique affirme l’avoir recueilli sur un site américain (de moins bonne allure et dont je ne donnerai pas le nom).

De toute façon la « fuite » était inévitable, prévue par l’auteur, et il n’est pas clair qu’il y ait eu soit illégalité soit péché de la part de celui qui a rendu public ce document.

 

Ce document estampillé « CONFIDENTIEL » et « DOCUMENT INTERNE » a été de suite repris par de nombreux Fora et il a été publié ce matin sur le Forum Catholique puis sur Tradinews.

Mgr Fellay ne signe pas, n’ordonne pas et ne reçoit pas. par John DALY (2012-06-25 22:45:15)

Les faits sont maintenant indéniablement publics. Qui en désire les sources pourra les trouver :

1. Mgr Fellay ne signe pas le dernier texte que Rome lui propose – « clairement inacceptable ».

2. Il n’ordonne pas les capucins et le dominicains, étant dans le doute de leur loyauté.

3. Il ne reçoit pas au prochain chapître Mgr Williamson, privé pénalement pour désobéissance de ses droits de capitulant, mais non exclu de la Fraternité.

Je suppose que le « processus de paix » continuera entre rome et Menzingen comme en Moyen-Orient, mais concrètement, Mgr Fellay n’a-t-il pas fragmenté sa Fraternité sans en retirer le moindre fruit ou avantage réel ? Je me le demande.

En fait ce document semble avoir été révélé par plusieurs sources ; les originaux sont dissemblables :

http://3.bp.blogspot.com/-fGvnp53sKl0/T-lNcnsz9aI/AAAAAAAACYo/zf8ozosWFGo/s1600/20120625_FELLAY.png

http://radiocristiandad.files.wordpress.com/2012/06/photo1.jpg

FRATERNITÉ SACERDOTALE SAINT-PIE X

Haus Maria Verkündigung

Schwandegg

CH – 6313 – Menzingen (ZG)

 

tél: +41.41.757.10.50 fax : +41.41.757.10.55

 

Le Secrétaire général

 

 

Lettre Circulaire n°2012-06-SP 4
aux Supérieurs de  districts
séminaires
maisons autonomes

 

CONFIDENTIEL

DOCUMENT INTERNE

+ Menzingen, le 25 juin 2012

Excellences, Messieurs les Supérieurs,

Comme vous le savez, notre Supérieur général avait répondu à la lettre du 16 mars du cardinal Levada qui tentait d’imposer  le Préambule doctrinal du 14 septembre 2011. Par ce document, daté du 15 avril, il voulait sortir de l’impasse créée par ce Préambule. Selon plusieurs sources concordantes, le nouveau texte semblait satisfaire le Souverain Pontife.

Le 13 juin 2012, le cardinal Levada a remis à notre Supérieur général son texte d’avril dernier mais amendé de telle sorte qu’il reprend désormais, en substance, les propositions de septembre 2011. Mgr Fellay lui a aussitôt fait savoir qu’il ne pourrait pas signer ce nouveau document, clairement inacceptable. Le prochain Chapitre permettra de faire le point sur l’ensemble du dossier.

Par ailleurs, j’informe tous les membres du Chapitre que, en vertu du canon 2331 § 1

et 2 (ne. 1373), le Supérieur général a privé de l’office de capitulant Mgr Williamson pour ses prises de position appelant à la rébellion et pour sa désobéissance continuellement répétée. Il lui a également défendu de se rendre à Ecône pour les ordinations.

Enfin, Mgr Fellay a décidé de différer les ordinations des religieux dominicains d’Avrillé  et capucins de Morgon, qui étaient prévues à Ecône le 29 juin prochain. Ce retard aux ordres lui a simplement été dicté par le souci de s’assurer de la loyauté de ces communautés, avant d’imposer  les mains à leurs candidats (cf. 1 Tim. 5, 22).

Je vous prie de croire, Excellences, Messieurs les Supérieurs, à mon respectueux et fidèle dévouement sacerdotal.

 

 

Abbé Christian Thouvenot

 

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Il faut tout d’abord remarquer que cette lettre de Menzingen commence (point n°1) par affirmer « Mgr Fellay lui a aussitôt fait savoir qu’il ne pourrait pas signer ce nouveau document, clairement inacceptable. Le prochain Chapitre permettra de faire le point sur l’ensemble du dossier » ; ceci pour calmer le jeu de la bronca des opposants ! (au risque de porter la panique dans le camp des bellâtres ralliéristes en quête d’une reconnaissance romaine… voir à ce sujet le topic du Forum Catholique ! www.fecit-forum.org, lui, jette carrément l’éponge ! et annonce la fermeture provisoire ou définitive…)

Ensuite, (point n°2) la lettre de Menzingen annonce la “sanction” envers Mgr Williamson :

« Par ailleurs, j’informe tous les membres du Chapitre que, en vertu du canon 2331 § 1 et 2 (ne. 1373), le Supérieur général a privé de l’office de capitulant Mgr Williamson pour ses prises de position appelant à la rébellion et pour sa désobéissance continuellement répétée. Il lui a également défendu de se rendre à Ecône pour les ordinations. »

Alors là, nous nageons en plein délire ! La néo-Fraternité n’étant pas à une contradiction près, sanctionne des opposants – au processus de ralliement – alors qu’elle vient de déclarer nous ne pouvons pas signer… c’est clairement inacceptableTout cela démontre clairement que Richard Nelson Williamson fait bien partie du Plan (en tant que leader du “2ème anneaux” !). Il n’y a d’ailleurs aucune autre raison pour que Mgr Williamson reste dans la FSSPX alors qu’il est assigné en résidence (presque) surveillée à Londres par son rival Bernard Fellay !

Pour ce point n°2, il est intéressant de noter que le Canon 2331, paragraphe 1 et 2 (Nouveau Code de 1373) se réfère aux personnes qui incitent publiquement contre le Siège Apostolique ou un Ordinaire ((Nouveau C: 1373    Qui excite publiquement ses sujets à la contestation ou à la haine contre le Siège Apostolique ou l’Ordinaire à cause d’un acte du pouvoir ou du ministère ecclésiastique, ou bien qui incite les sujets à leur désobéir, sera puni d’interdit ou d’autres justes peines.
CIS 2344; CIO 1447
__________________
2331 – p.1 Ceux qui refusent obstinément d’obéir au Souverain pontife ou à leur propre Ordinaire, qui leur intime légitimement un ordre ou une défense, doivent être punis proportionnellement à la gravité de leur faute, sans même que les censures soient exclues.
p.2 Ceux qui conspirent contre l’autorité du Souverain pontife, de son légat ou de leur propre Ordinaire, ou contre leurs ordres légitimes, et aussi ceux qui provoquent les sujets à la désobéissance envers ces personnes, doivent être châtiés par des censures ou d’autres peines; de plus, s’ils sont clercs, qu’on les prive de leurs dignités, bénéfices et autres charges; s’ils sont religieux, qu’on les prive de voix active et passive et de leur office.

Droit canon 1917 – Titre 13 – Des délits contre l’autorité, les personnes ou les biens ecclésiastiques : 2330 – 2349
http://www.laportelatine.org/bibliotheque/DroitCanon1917/livre_quatrieme/cic1917_2330_2349.php)).

Can. 1373 – Qui excite publiquement ses sujets à la contestation ou à la haine contre le Siège Apostolique ou l’Ordinaire à cause d’un acte du pouvoir ou du ministère ecclésiastique, ou bien qui incite les sujets à leur désobéir, sera puni d’interdit ou d’autres justes peines. ( CODE DE DROIT CANON )

N’est-ce pas le même code de droit canon, qui prive la FSSPX de l’appartenance à l’Église catholique ? (puisqu’ils reconnaissent l’église Conciliaire comme étant l’Église catholique…)

Délirant !!!

Comme nous l’avons déjà affirmé : Mgr Fellay a déjà signé l’accord et dans ce cas c’est donc normal ! Mais toute fois, même dans ce cas, le canon cité ne s’applique pas, car il n’a pas été publié de « nomination » de Mgr Fellay.CQFD ((C’est le prélat — et en son nom, ses vicaires — qui exerce la juridiction dans la Prélature personnelle : il est l’ordinaire propre de la prélature.

Organisation de la Prélature

http://www.opusdei.fr/art.php?p=12474 ))

Enfin au point n°3, la lettre de Menzingen confirme l’information que Résistance Catholique donnait dimanche : « Les prochaines Ordinations à Écône sous Haute Tension ».

« Enfin, Mgr Fellay a décidé de différer les ordinations des religieux dominicains d’Avrillé  et capucins de Morgon, qui étaient prévues à Ecône le 29 juin prochain. Ce retard aux ordres lui a simplement été dicté par le souci de s’assurer de la loyauté de ces communautés, avant d’imposer  les mains à leurs candidats (cf. 1 Tim. 5, 22). »

À ce sujet, nous renotons ce que nous disions plus haut sur les contradictions de la néoFSSPX !

Nous avons également reçu un message d’un dominicain d’Avrillé (les accentuations sont de nous) :

Message reçu d’un dominicain d’Avrillé :

Chers frères et sœurs en Saint-Dominique,

Je vous transmets des nouvelles graves du père Marie-Dominique que vous trouverez au bas du courrier, ainsi que les 2 textes joints qui donnent le point de vue des conciliaires sur les derniers faits et la suite possible des événements.

Au vu de la situation, je vous propose de nous unir aux autres fraternités du tiers-ordre en priant notre chapelet (ou un 2ème chapelet, c’est encore mieux) avec l’intention « Sauver la tradition » jusqu’au chapitre général de la FSSPX.

L’avenir de la Tradition et in fine de la Sainte Eglise est en jeu. NSJC a promis que les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre Son Eglise, c’est une vérité de Foi ; mais à quoi sera réduite cette Sainte Eglise si la FSSPX devait se rallier ?

Restons bien unis par la prière en Jésus et Marie.

Frère Louis-Marie.

Nota : je vous communique également le sermon que Mgr Tissier de Mallerais a prononcé lors des ordinations de Winona.


Sent: Sunday, June 24, 2012 8:58 PM

Subject: Fwd: Message du père Marie-Dominique

Chers Frères, Chères Sœurs,

Je vous fais suivre le message de Père Marie-Dominique, que vous devez sans doute avoir déjà reçu.

Pour répondre à notre Père Directeur, devant la gravité de cette situation et l’impossibilité d’agir directement en tant que laïcs, je proposerais que tous les tertiaires de l’Ordre se réunissent en une prière commune pour obtenir de NSJC, de Notre Dame et de notre Père saint Dominique, la fin de ce cauchemar… qui nous rejette 40 ans en arrière !

Lors de la dernière réunion TOP de la fraternité Sainte Catherine de Sienne, nous avions proposé et décidé que chaque tertiaire affecte à cette intention un chapelet  pris sur son rosaire quotidien. Et l’intention était nommément : « sauver la tradition ».

Que pensez-vous d’étendre cette prière à tout le monde et de la maintenir jusqu’au Chapitre Général vers le 10 juillet (à préciser) ?

N’hésitez pas à proposer d’autre(s) action(s)…

Que saint Dominique nous conseille.

Fr Raymond top

Ps : il faudrait si possible donner votre avis par retour pour lancer l’information et la chaîne de prière dès demain


Début du message réexpédié :

De : Fraternité Saint Dominique <dominicains-avrille@wanadoo.fr>

Date : 24 juin 2012 16:36:18 HAEC

À : xxx

Objet : Message du père Marie-Dominique

Cher frère en saint Dominique,

diverses nouvelles de Rome ci-jointes, ne sachant ce qui se réalisera.

Côté Tradition, voici les nouvelles :

sachant notre position, et bien que nous ayons eu la délicatesse de ne faire encore aucune déclaration officielle, Mgr Fellay vient de nous notifier que nos trois frères ne seront pas ordonnés Diacres à Écône vendredi prochain. Il a communiqué aussi au père Antoine que ses trois frères ne seront pas ordonnés prêtres le 29 juin.
Nous avons été avertis juste une semaine avant les ordinations, alors que les différents frères étaient en retraite pour préparer leur âme à l’ordination.
Certaines familles ont réservé des places en avion pour venir des États-Unis, des hôtels ont été réservés, les premières Messes des Capucins préparées. Tout doit être annulé au dernier moment.
Jamais Mgr Lefebvre n’aurait fait une chose pareille.

D’autre part, Mgr Tissier a été prié par le Supérieur de District des États-Unis, l’abbé Rostand, d’arrêter ses prédications aux U.S.A (où il soulevait l’enthousiasme) et de retourner aussitôt en Europe.

A Mgr Williamson, il est interdit de se rendre aux ordinations d’Écône le 29 juin, et il lui est interdit d’aller au Chapitre Général.

La répression communiste est en route.

Nous faisons ce que nous pouvons dans le milieu ecclésiastique. Si vous avez des idées de ce que peuvent faire les laïcs, n’hésitez pas à joindre le frère Pie-Marie Carpentier.

Avec mes prières,
Père Marie-Dominique +


3 pièces jointes :

 Cal Burke_OpusDei.pdf ou : http://tradinews.blogspot.fr/2012/06/natalia-trouiller-la-vie-fsspx-le.html

Probable réponse de Mgr Fellay en juillet..pdf ou : http://tradinews.blogspot.fr/2012/06/apic-vatican-probable-reponse-de-mgr.html
 Mgr Tissier – Winona – 15 juin 2012.pdf

* * *

Nous avions déjà dénoncé le double jeu et la responsabilité des Dominicains d’Avrillé :

C’est pourquoi, s’ils venaient aujourd’hui à refuser l’accord entre le Vatican et la FSSPX sans revenir sur leurs graves erreurs qui ont contribué grandement à cette progressive et insidieuse intégration de l’œuvre de Mgr Lefebvre au sein de l’église Conciliaire dépourvue de sacrements valides, les dominicains d’Avrillé confirmeraient, de fait, le double-jeu qui a été le leur (en lien avec le très douteux Mgr Williamson, au blason épiscopal rose-croix) : celui de vouloir neutraliser la « réaction » afin de la maintenir dans des positions qui ne sont absolument pas catholiques !

Ici aussi, la vérité n’est pas dite !… et ils souhaitent certainement attendre l’officialisation prochaine du ralliement pour faire appel aux sacrements de leur mentor pour les ordinations reportées… et passer ainsi pour de fidèles résistants !

C’est la Guerre !

Depuis cinquante ans, on a vu l’application de ce terrible passage de la prophétie de La Salette : « Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr ». N’est-ce pas d’actualité, plus encore aujourd’hui ?… Nous nageons dans le mensonge.

Notre Dame de La Salette, intercédez pour nous !


Written by Cave Ne Cadas

juin 26th, 2012 at 6:13 pm

Posted in Congrégations Amies de la FSSPX,Dominicains d'Avrillé,FraternityLeaks,FSSPX,Opposition au Ralliement,Ralliement

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LES PROCHAINES ORDINATIONS À ÉCÔNE SOUS HAUTE TENSION

without comments

Nos confrères de Résistance Catholique nous apprennent qu’un nouveau chantage aux sacrements de la part de Mgr Fellay et de Menzingen est en place pour les Ordinations du 29 juin prochain à Écône :

 

LES PROCHAINES ORDINATIONS À ÉCÔNE

SOUS HAUTE TENSION

Nous avons reçu ce matin plusieurs informations importantes.

À l’approche du futur Chapitre Général de la FSSPX prévu le 7 juillet, Mgr Fellay devrait, à l’occasion des prochaines ordinations à Écône, essuyer un premier camouflet public pour son processus occulte de ralliement-trahison à la Rome apostate.

En effet, la communauté des capucins de Morgon a annoncé ce dimanche avoir décidé de reporter à plus tard l’ordination de quatre des siens prévue ce 29 juin, soit trois ordinations sacerdotales et une diaconale.

Les bénédictins de Bellaigue devraient prendre, eux-aussi, la même initiative avec, pour eux, deux ordinations prévues.

Au total, cela ferait donc au moins 6 ordinations reportées !

Un véritable désaveu pour Mgr Fellay et son clan !

Une telle décision est un moyen, de la part des communautés religieuses amies concernées, de démontrer leur désaccord à la politique subversive menée par Mgr Fellay.

Constatant l’impossibilité de faire désormais reculer Mgr Fellay, les supérieurs de ces communautés religieuses préfèrent attendre le ralliement officiel de la FSSPX pour demander ensuite à un autre évêque de procéder à ces ordinations.

 

Par ailleurs, nous venons de recevoir cet autre témoignage qui laisse entendre que ce serait plutôt Menzingen qui refuserait de procéder aux ordinations des séminaristes issus de ces communautés :

« Chers amis,

Mgr Fellay a fait appeler Avrillé cette semaine par un de ses secrétaires, pour leur faire part

d’un reproche grave :

– Vous avez écouté le sermon de l’abbé Koller en communauté. C’est très grave !

Il leur a été alors demandé si, en cas d’accord, ils suivraient ou non.

– Un accord sur quelle base ? Sur la base du “préambule doctrinal” ? Mais on ne le connaît pas !

– C’est secret !

– Si c’est secret, comment voulez-vous que nous répondions…

– Vous devez répondre quand-même, sinon plus d’ordinations à Écône.

– Il faut que j’en parle aux autres pères, laissez-moi jusqu’à samedi.

– D’accord, nous attendrons samedi.

Et puis ce vendredi, soit la veille de l’ultimatum, Menzingen envoie un fax à Avrillé :

– Comme vous n’avez pas répondu, c’est que vous ne suivrez pas, donc plus d’ordinations pour vous à Écône.

Même motif, même punition pour Morgon et Bellaigue.

Pendant ce temps-là, Mgr Tissier a été instamment prié par l’abbé Arnaud Rostand, Supérieur de District des USA, de quitter « son » territoire. Mgr Williamson a été interdit de Chapitre général début juillet » (fin du témoignage reçu il y a quelques heures).

 

Décidé à aller jusqu’au bout de son processus, le camp du ralliement panique et multiplie les intimidations ! Cet ignoble chantage aux sacrements de la part de Mgr Fellay est particulièrement révélateur de sa fébrilité.

Même si elle demeure très timide, l’opposition à Mgr Fellay semble donc prendre de l’ampleur.

Cette résistance vient principalement des communautés amies qui sont, pour la majorité d’entre elles opposées au ralliement. Seules les dominicaines de Fanjeaux (exceptées quelques unes) devraient suivre Mgr Fellay.

Suite à leur entrevue du 8 mai dernier dont nous vous avions informés[1], les supérieurs de Morgon, Bellaigue et Avrillé semblent donc ne pas avoir été vraiment convaincus par les arguments et les sophismes de Mgr Fellay.

Cette opposition est, de toute évidence, trop tardive. Mais nous demandons maintenant à ces communautés et à ces prêtres qui, malgré les pressions et les moyens d’intimidation mis en œuvre par la direction de la FSSPX, font preuve d’un sursaut qui mérite, malgré tout, d’être salué, de reconsidérer ces positions doctrinales hétérodoxes qui ont amené aujourd’hui l’œuvre de Mgr Lefebvre au seuil de l’apostasie. C’est la seule condition qui pourra permettre à leur opposition de ne pas rester vaine.

Et puis, avant qu’ils ne se retrouvent à la rue, nous invitons les prêtres et les fidèles qui le peuvent, à réagir énergiquement et, pourquoi pas, à aller faire le siège de Menzingen pour expulser Mgr Fellay, ce félon vendu à l’ennemi !

 

Nous profitons de ce communiqué pour vous faire part d’une excellente analyse que nous a transmise un de nos correspondants qui, à propos de Mgr Fellay, s’interroge : « Est-il encore catholique ? ».

 

In Christo Rege.

Résistance catholique


[1] http://resistance-catholique.org/documents/2012/RC_2012-05-19_QUELQUES-INFORMATIONS-ET-CONSIDERATIONS-SUR-LE-RALLIEMENT-EN-COURS.pdf