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Mons. Andrés Morello : In Memoriam S. Excia. Robert Fidelis McKenna O.P.
Monseñor Andrés Morello nous adresse, pour publication, les deux Lettres suivantes :
Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe
Son Excellence Monseigneur Robert Fidelis McKenna
8 juillet 1927 – 16 décembre 2015
In Memoriam
Le seize de ce mois, peu de temps avant la nuit la plus paisible et la plus sacrée de l’histoire, Son Excellence Monseigneur F. McKenna a rendu son âme à Dieu, Seigneur et Juge de chaque homme. Tout ce qui est passager et accidentel, tout les aléas pouvant surgir dans la vie de quelqu’un, tout ce qui est arrivé de grave à la Sainte Église au cours des dernières décennies, tout cela s’est effacé devant l’accès de son âme à l’éternité.
Tout homme – sauf ceux qui furent si intimement proches du Sauveur durant Sa vie mortelle – est redevable à Dieu. Le jugement d’une vie entière et, par-dessus tout, la détermination d’un destin éternel sont des choses qui appartiennent exclusivement à Dieu, mais ceux d’entre nous ayant connu les êtres qui ne sont plus ici-bas et sur lesquels s’est refermé le rideau de l’éternité peuvent du moins porter témoignage, afin que le souvenir des disparus resplendisse dans notre mémoire.
Mgr McKenna fut un prêtre, un évêque, un religieux. Ceux qui ont bénéficié de son sacerdoce savent combien il a œuvré pour soutenir les âmes chrétiennes confiées à ses soins, de même que tous ceux qui recouraient à ses services de près ou de loin. Il fut aussi un évêque qui, pour répondre aux besoins des temps que nous vivons, s’attachait à conserver la Foi intacte face au modernisme, à multiplier les prêtres et à préserver l’épiscopat catholique, contribuant ainsi avec succès à la pérennité de l’Église. Il fut enfin un religieux, et tous ceux d’entre nous qui l’ont connu peuvent témoigner qu’il l’était dans toute sa conduite comme dans sa manière de penser et de travailler. Tant son sacerdoce que son épiscopat furent marqués par son état de religieux, grâce auquel jamais il ne cherchait à se mettre en valeur ou à jouer un rôle de premier plan, se bornant à accomplir ses devoirs au service de la Vérité. Mgr McKenna a œuvré à la préservation du trésor de la vie religieuse avec ses sœurs, en aidant d’autres religieux, en soutenant – aussi longtemps que ses forces le lui permirent – les Dominicains de Lawrence (Massachusets) et en promettant d’aider au maintien de notre famille religieuse, avec tous les autres membres de l’Alliance des Évêques Catholiques (composée des évêques McKenna, Oravec, Vida Elmer, Hesson et Martinez), ce qui témoignait d’une volonté dont nous lui serons toujours reconnaissants.
La vie d’un homme de bien laisse derrière elle des leçons qui restent porteuses d’enseignements alors même que l’intéressé ne nous console plus de sa présence.
Devant son exemple, faisons le bien. Enseignons la bonne doctrine et faisons de notre vie quotidienne le meilleur de nos arguments.
Prions avec confiance pour que l’âme de Mgr McKenna soit dès maintenant et à jamais intimement proche de Dieu. Puisse Notre Seigneur bénir cette âme et toutes les nôtres.
Saint Noël !
Patagonie, 19 décembre 2015
† Mgr Andrés Morello
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe
À tous les membres de la Compagnie,
à nos fidèles et amis |
21 décembre 2015 Saint Thomas, Apôtre |
Dieu vous bénisse,
Par la grâce de Dieu, nous voici déjà aux portes de Noël, tout près des jours sacrés au cours desquels le Sauveur de l’humanité S’est rapproché de nous.
Ce Noël-ci arrive au milieu d’un monde qui devient chaque jour plus confus, plus violent et plus impitoyable. Ce monde dans lequel un jeu d’intérêts et d’ambitions personnels — dont nous avons une certaine notion, mais qu’il nous est difficile de discerner dans son ensemble — amène beaucoup de gens à parler de paix sans jamais s’efforcer vraiment de travailler à l’instaurer.
La complète inversion des valeurs — tant celles du christianisme que celles du simple bon sens — ne fait qu’ajouter à la violence ambiante. En acceptant des choses qui vont à l’encontre de leur identité, de leur nature et de leur inclination logique, les hommes suivent des voies qui les conduisent automatiquement à l’immodestie et à l’indécence, à la débauche et à l’abjection, comme à la perte de toute sérénité, de toute quiétude, des facultés de sain raisonnement et du respect mutuel.
Dans les relations sociales, on ne voit que confusion et égoïsme, et dans les relations internationales ne règne que l’ambition.
Au lieu d’être le dictateur des normes, le phare servant à écarter les âmes des écueils, l’exemple de la conduite à tenir, l’église officielle s’est ouverte à tous les normes du monde, et en acceptant ces dernières, de même que la manière de parler du monde, elle a perdu la paix, donc aussi l’ordre et la capacité de pacifier comme de mettre de l’ordre.
Parmi toute cette confusion dans les idées, les expressions et la conduite, parmi les non-croyants et même les croyants, la règle suprême est toujours l’Évangile, car c’est lui qui recèle ce qu’il nous faut croire et enseigner, de même que la manière dont nous devons vivre. Tout ce qui nous détourne ou nous sépare de cette règle doctrinale et morale n’est ni chrétien, ni catholique. Il s’agit non seulement d’enseigner ce que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné, mais de le faire fidèlement et avec l’intention et la manière de Jésus-Christ. Son intention était d’honorer Son Père et de sauver les âmes ; Sa manière était évangélique et vertueuse comme celle de nul autre, ce qui Lui permettait de dire : « Apprenez de moi » (saint Matthieu, 11 : 29).
Apprenons la leçon que Notre Seigneur nous a donnée, et comme Lui, traversons cette vie en faisant le bien. (cf. saint Marc, 7 : 27).
Dieu vous bénisse et vous permette de passer un Saint Noël.
† Mgr Andrés Morello
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
Saint et Joyeux Noël 2015
Et verbum caro factum est
L’Étable où naquit Jésus, était comme le berceau de l’Église.
La Crèche était l’autel,
Joseph le prêtre,
Les pasteurs les fidèles,
Jésus naissant était le Très-Saint Sacrement.
St Athanase
« Gloria in excelsis Deo »
Saint et Joyeux Noël
Saint Joseph a été le père du Sauveur, non selon la chair, mais en vertu de sa charité et de son affection paternelle. (Saint Augustin, serm. 63.)
Oh ! que de consolations ineffables réjouissaient la sainte âme de Joseph, que de célestes ardeurs embrasaient sa poitrine, que d’actes intérieurs de foi, d’adoration, d’admiration, d’amour et d’humilité, d’actions de grâces produisait son cœur, quand il contemplait le Sauveur ! Que nous serions heureux si nous partagions ses sentiments, lorsque, encore plus privilégiés que lui, nous recevons, nous nous incorporons Jésus dans la sainte communion !
Entrons, nous aussi, dans l’Étable de Bethléem, plaçons-nous à côté de Joseph et de Marie, puisque nous sommes leurs enfants. Unissons nos adorations et nos hommages à ceux qu’ils rendent au Sauveur.
Oh ! que nous aurions été heureux si nous avions pu voir de nos yeux, toucher de nos mains ce divin Enfant ! Prions Joseph de le mettre quelques moments dans nos bras, et pénétrés de l’amour le plus tendre et le plus sincère, pressons-le amoureusement sur notre poitrine. (R. P. Huguet. Pouvoir de Saint Joseph.)
Oraison Jaculatoire. – Bon Saint Joseph, notre guide, protégez, nous et la Sainte Église.
(30 j. d’ind. aux associés du culte perpétuel de Saint Joseph, chaque fois. S. S. Pie IX, 27 janv. 1867.)
« FRANÇOIS, C’EST PAR TOI QUE JE MEURS !!! »
« François, c’est par Toi que je Meurs !!! »
Ce cri déchirant, mais pitoyable, vient d’être lancé par M. l’Abbé Beauvais, F$$PX, dans une longue et remarquable allocution devant la « nonciature apostolique » (sic!) à Paris…
Il faut lire intégralement cette allocution de l’Abbé qui rappelle ce que devrait rappeler tout prêtre véritablement catholique.
Hélas, mille fois hélas, la “voie sans issue” de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, s’exprime en conclusion de tous ces excellents rappels et vient comme neutraliser cette saine et opportune réaction d’un prêtre de Jésus-Christ.
VOIES SANS ISSUES" width="400" height="224" />
Il serait trop long et fastidieux de soumettre mes lecteurs à une analyse trop détaillée de toutes les assertions de l’Abbé. Une simple lecture attentive leur suffira, d’autant que nous partageons toutes les affirmations de l’Abbé dans ce qu’elles sont représentatives de la foi catholique de toujours, semper idem…
Je ne vais donc pas trop m’étendre sur le sujet et me contenterai de leur proposer, à titre de mémoire réflexive, un simple rappel des grandes lignes de force de cette allocution, avec de temps à autre quelques observations personnelles en ma couleur. Le lecteur s’attachera d’une part à méditer sur la portée essentiellement éducative de ces rappels doctrinaux, mais d’autre part aussi sur les contradictions plus ou moins apparentes qui ressortent des rappels de l’Abbé. Voici donc ce que j’ai retenu pour l’essentiel (chacun est libre bien sûr d’avoir une autre grille de lecture que la mienne !) :
1/ le démantèlement de la morale familiale et conjugale et ce, non plus par des gouvernements fantoches et impies comme le nôtre, mais par les plus hautes autorités “catholiques”. Nous savons, de certitude de foi, que cela est impossible dans l’Église et que de telles autorités n’ont plus RIEN de catholique !
2/ (…) et au final l’apostasie générale (…) Sans commentaire !
3/ « Ce synode pourrait avoir de graves conséquences sur la vie de l’Église et de la société ». (Abbé Bouchacourt)
4/ c’est tout à l’honneur de Civitas et de son président d’organiser ces trois journées de 3, 10 et 17 octobre…
5/ (…) si les “autorités” ecclésiastiques suivent la sagesse du monde et ses méthodes, finissant par trahir Notre Seigneur Jésus-Christ et son Évangile comme son Magistère de toujours, et conduisant l’Église et la société à leur perte (…) La conclusion normale serait de dire que de telles autorités ne peuvent être et/ou ne sont plus catholiques…
6/ Ce qui est un mal est bientôt considéré comme indifférent, puis comme un bien, puis comme la norme.
7/ Dans la fausse liberté ou licence, il y a décadence de la personnalité. On est dominé, on est de plus en plus une chose et de moins en moins un homme, un chrétien.
8/ le “Pape” vient de sortir deux décrets Motu Proprio qui révisent la procédure de déclaration de nullité de mariage. Il l’avait annoncé, il n’y a pas eu de Commission officielle comme les “évêques” l’avaient demandée. Ces décrets ont pour but de faciliter les annulations…
9/ Il y a eu des protestations de “cardinaux”, d’ “évêques”, mais mollement.
10/ Le “Pape” a donc pris les devants et montre sans état d’âme sa volonté de faire bouger les choses, voire de tout chambouler. « la foi du Pape est toujours révolutionnaire ». (François Zéro)
11/ En aucun cas nous n’écouterons sa voix (celle du “Pape” !) en ce domaine… Et pourtant c’est VOTRE “PAPE” !!!
12/ Non, ce n’est pas en passant sous silence la vérité doctrinale auprès des pécheurs que la grâce leur sera retrouvée, pas plus qu’en démolissant cette Vérité de manière à ne plus lui conférer le sens traditionnel auquel l’Église s’est toujours tenue.
13/ le “Pape” François a rappelé au début du “synode” quelques éléments doctrinaux, il ne peut être passé sous silence qu’en s’appuyant sur le sinistre “cardinal” Walter Kasper, le “Pape” veuille favoriser la possibilité d’une deuxième chance pour ceux dont le premier mariage religieux a été un échec. (…) tentative, non seulement inédite mais scandaleuse et catastrophique, de justifier l’adultère, l’état d’adultère (…)
14/ Malheur à vous donc, “ecclésiastiques” hypocrites (ce sont des laïcs déguisés en clercs), parce que vous fermez alors, au nez des hommes, le royaume des cieux par une pastorale qui n’est qu’hypocrisie et lâcheté !
15/ voilà cinquante ans que la “pastorale” conciliaire fait l’impasse sur la doctrine…
16/ Qui aurait pu imaginer cette révolution “doctrinale” qui se prépare sous couvert de “pastorale” ?
17/ c’est le “concile” Vatican II qu’il faut dénoncer. Concile catholique alors ? Si non, ne parlons que de « conciliabule » M. l’Abbé !!!
18/ À l’objectivité de la prudence, par conséquent, se substitue peu à peu la subjectivité de la conscience, origine du chaos actuel dans la pensée moderne et, hélas aujourd’hui, dans la pensée des hommes d’Église les plus hauts placés.
19/ (…) scandale, elle (« l’Église » !!!) prône l’accueil des invertis en tant que tels et n’appelle plus à la conversion, à la pénitence, au combat contre des tendances désordonnées et peccamineuses.
20/ « Comment des hommes d’Église (sic !) peuvent-ils trouver des valeurs positives ou des sujets d’édification dans de tels vices qui sont autant de situations de péché ? ». (Abbé Thouvenot) Trouvez la réponse…………!
21/ En appliquant maintenant aux mœurs l’esprit et la “théologie” nouvelle du “concile” Vatican II, qui substitue l’adoration de la créature à celle du Créateur et se tourne vers une exaltation de la dignité presque infinie de la personne humaine, c’est tout l’anthropocentrisme du “concile” Vatican II qui s’impose, c’est-à-dire l’évacuation de toute référence à Dieu pour ne considérer que l’homme dans son indépendance. Comment ces abominations pourraient-elles provenir de l’Église ? C’est IMPOSSIBLE !
22/ (…) Ce fut chose faite quant à la “foi” au “concile” Vatican II. (…) Les fruits sont terriblement amers.
23/ Vatican II n’a pas terminé ses ravages. Sans commentaire !
24/ Et c’est ainsi que le “pape” François continue 1789. C’est qu’en effet la révolution ne s’arrête pas tant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs.
25/ la “pastorale” conciliaire a déplacé son objet. (…) elle exalte l’homme en cherchant à le diviniser sans purification, au rabais, le diviniser sans Dieu mais pour en faire un dieu.
26/ Nous crions aujourd’hui à la trahison, une trahison où la foi cède la place à tout un pathos sentimental. (…) la doctrine et la liturgie ont été quasiment réduites en miettes. Quel constat !!!…
27/ Il ne peut y avoir opposition entre miséricorde et Vérité.
28/ (dans la secte conciliaire) cette miséricorde est entendue comme une sorte d’humanitarisme universel qui prétend unir les hommes, non plus sur Jésus-Christ et la Vérité, mais sur les droits de l’homme et des peuples, dans un mondialisme multi culturaliste et œcuméniste.
29/ La miséricorde dévoyée est la pire des choses.
30/ « Qui suis-je pour juger ? » (…) Une telle affirmation est l’indice d’une incompréhension de ce qu’est la compassion. (M. l’Abbé oublie de rappeler, même si tout le monde le sait, que cette interrogation est de « son pape » François Zéro !!!)
31/ la compassion est donc potentiellement dangereuse puisqu’elle peut favoriser non seulement le bien mais aussi le mal.
32/ Parler donc de compassion qui ne juge pas est une contradiction dans les termes (…) Il n’existe pas de plus grande cruauté…
33/ Alors, par pitié, Très “Saint” Père, (…) parlez-nous de Jésus-Christ Sauveur du monde, de grâce parlez-nous en “Pape”… Très “Saint” Père, vos actes et vos paroles font de nous des affamés (…) Sans commentaire !!!
Note de fin : Un “évêque” italien, “Mgr” Lorenzo Ghizzoni, vient d’autoriser la F$$PX à célébrer dès le deuxième dimanche d’octobre deux messes dans une paroisse de son diocèse. (…) “Mgr” Ghizzoni ne passait pourtant pas pour un ami du Motu proprio Summorum Pontificum (sic !) … (…) C’est donc une bonne nouvelle (…) (Riposte Catholique dixit !) Bientôt en France ?
Encore une fois, sans commentaire !!!!!
Un baptême de chaque semaine qui remet vos péchés
Le curé de Cucugnan
(Lettres de mon moulin) – Pagnol
Prions pour Pagnol, auteur du film dont les propos sont parfaitement orthodoxes.
Et pour Sardou Père dont on sent qu’il fut profondément Catholique à la manière dont il interpréta ce rôle.
C’est l’orgueil, qui est la cause du mutisme spirituel ; c’est l’orgueil qui nous empêche de reconnaître nos péchés, écrit le saint Curé d’Ars.
Sermon du Curé d’Ars
Saint Serviteur de Dieu, Jean-Baptiste-Marie Vianney
11ème dimanche après la Pentecôte
Sur les péchés cachés en confession
Adducunt et surdum et mutum.
Voici que l’on présenta à Jésus-Christ un homme qui était sourd et muet.
(S. Marc, VII, 32.)
Ce sourd et muet, Mes Frères (M.F.), que l’on présenta à Jésus-Christ pour être guéri, est la triste peinture d’un grand nombre de chrétiens, lorsqu’ils se présentent au tribunal de la pénitence. Les uns sont sourds à la voix de leur conscience, qui les presse de déclarer leurs péchés ; les autres sont muets, quand il faut les accuser ils se taisent, et par là, profanent les sacrements. Ô mon Dieu ! quel malheur ! Oui, M.F., cacher un péché mortel par honte ou par crainte, ou l’accuser de manière à ne pas le faire connaître tel que la conscience le reproche, c’est mentir à Jésus-Christ lui-même, c’est changer en poison mortel le remède sacré que la miséricorde de Dieu nous offre pour guérir les plaies que le péché a faites à notre pauvre âme. Ah ! que dis-je ? c’est nous rendre coupables du plus grand de tous les crimes, qui est le sacrilège. Ah ! plût à Dieu que ce crime fût aussi rare parmi les chrétiens que les monstres ! Ah ! plaise à Dieu que tout ce que je vais dire n’attaque personne de ceux qui sont ici ! Mais, hélas ! M.F., disons-le en pleurant amèrement, il est plus commun qu’on ne le pense ! Ô mon Dieu ! que le grand jour du jugement va faire trouver de confessions sacrilèges ! Ô mon Dieu ! que de péchés qui n’ont jamais été connus, et qui vont paraître en ce moment ! Ô mon Dieu, un chrétien peut-il bien se rendre coupable d’un tel outrage envers son Dieu et son Sauveur !… Pour vous en donner autant d’horreur qu’il me sera possible, M.F., je vais dépeindre à vos yeux combien, en le commettant, un chrétien est barbare et cruel envers Jésus-Christ son Rédempteur, et combien il faut que la miséricorde de Dieu soit grande pour souffrir sur la terre un tel monstre, après un attentat aussi affreux.
Bibliographie sur l’infaillibilité
Bibliographie sur l’infaillibilité
Pour les personnes de “mauvaise foi”
Auteur : Dr. Alain DROTZ
CSI (Catholique Semper Idem)
Introduction
Je conseille au lecteur quel que soit son état, fidèle, prêtre et … hélas évêques de lire le chapitre premier, page 5 à 10 de l’ouvrage (voir lien ci-dessous) de Jean Loyseau, pseudonyme de Monsieur l’abbé Paul Alexandre de Geslin de Kergoson. Il lui suffira par la pensée de remplacer Mon très révérend-Père, par Monsieur l’abbé ou par Votre excellence ; de remplacer votre brochure par vos sermons, revues etc. de rajouter en plus d’Honorius, les papes Libère et Vigile et d’autres pour certains.
- Lire & Télécharger en PDF :
« Le Chant du Cygne Gallican, Paroles et Musique du R. P. GRATRY, Prêtre de l’Oratoire, Membre de l’Académie française ; Exécuté après Jugement Préalable par Jean Loyseau Cordonnier et pas Académicien »
Oui, comme cet auteur, « vous aurez peine à imaginer la terreur que me font éprouver » vos sermons et autres écrits au sujet de soi-disant papes ayant pu errer ! C’est avec cet état d’esprit que j’ai été forcé d’effectuer cette recherche bibliographique et de faire définitivement miennes les écrits du pape LÉON XIII (Bref Saepenumero considerantes) et de Mgr Claude-Henri-Auguste Plantier (Lettre pastorale).
Lisez les ouvrages des Mgrs Bégin, Dechamps, De la Tour d’Auvergne et de tous ces prêtres dont la liste serait trop longue, Messieurs les abbés Béchillon, Boylesves, Constant, Capellari (futur pape), etc.
Et après ne venait plus dire que vous ne saviez pas. Mais comme l’a écrit Monseigneur de Ségur :
« Avis à tous ceux qui ont eu l’imprudence de lire ces brochures, ces pamphlets, ces journaux où l’autorité du Souverain-Pontife était indignement attaquée et ridiculisée de mille manières ; où la liberté du Concile du Vatican était journellement mise en doute avec autant de légèreté que d’audace ; où l’histoire était défigurée et la science faussée ; où le venin de l’hérésie était habilement distillé, afin d’empoisonner les âmes.
Oh ! Que les hommes qui ont mené cette conspiration ont donc été coupables ou du moins aveugles ! Que de milliers d’âmes ils ont égarées ! De combien de blasphèmes contre la foi ne sont-ils pas et ne seront-ils pas longtemps encore peut-être responsables devant Dieu !
Laissons-les dire : ils se trompent. Ne prêtons pas l’oreille à leurs discours plus ou moins captieux. N’a-t-on pas toujours eu une cargaison d’arguments au service des plus mauvaises causes ?
Quels qu’ils puissent être, laïques ou ecclésiastiques, prêtres, religieux, Évêques même (ce qu’à Dieu ne plaise !), séparons-nous d’eux sans discuter et demeurons à tout prix fidèles à Dieu, en demeurant fidèles à son infaillible Vicaire. »
Disputatio : Credo in UNAM Ecclesiam
Suite à notre article « Le Siège apostolique “occupé” … » j’ai reçu un message par courriel de l’abbé Éric Julien Laurent Jacqmin (fsspx), sur le « Chapitre sur les chances manquées ou de l’urgence au chaos ».
Le message de l’abbé est intéressant sur le fait qu’il réfléchit à une solution à envisager sur un problème émis de longue date auquel aucun clerc n’a jamais donné d’écho ni encore moins envisagé une solution !!!
Je rappelle au lecteur (ou signale) que l’article en question, qui a attiré l’attention de l’abbé Jacqmin n’est pas de moi…mais du Dr. Eberhard Heller – philosophe allemand.
(…) nous vous proposons aujourd’hui un article publié en 2002 (rien n’a changé depuis…) par le Dr. Eberhard Heller – philosophe et photographe allemand – qui est depuis 1975 (avec une pause), le P résident du cercle Una Voce e.V, Munich, – éditeur de la revue EINSICHT – qui a été fondé en 1966 à Munich pour la conservation de la foi catholique.
Voici le message de l’abbé Jacqmin :
De : Julien Laurent
Sujet : article du dit Cavenecadas
Corps du message :
Je suis prêtre catholique Traditionnel (FSSPX).
Je suis tout à fait d’accord avec cette conclusion d’un article (du dit Cavenecadas) sur votre site qui se termine avec le chapitre nommé :
Chapitre sur les chances manquées ou de l’urgence au chaos.
(adresse : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=8200)
C’est la grande chose à faire, la plus urgente de tout : l’Église.
Comment procéder pratiquement :
1) Il faut unir pour commencer tous les clercs traditionnels : prêtres et surtout évêques qui ont gardé la vraie foi catholique.
Éventuellement aussi des laïcs bons théologiens.
Ceux qui se disent « papes » (conclavistes) : qu’ils dénoncent par l’amour de l’unité. Ils doivent comprendre que l’Église ne peut avoir plusieurs papes.
Ceux qui refusent de venir font un péché grave contre l’Église, son Unité.
Mais on élimine évidemment ceux qui ne sont manifestement pas sérieux.
Le critère Traditionnel qui dirige cette démarche est attribuée à Saint Augustin :
« – in fide unitas (éliminer les hérétiques, sur le dépôt de la foi il n’y a pas de discussion possible)
– in dubiis libertas (on n’érige pas sa propre opinion en dogme et anathématise pas les autres qui ont une autre opinion !)
– in omnibus caritas (on considère ceux qui ont une autre opinion comme catholique) »
En effet il y a trop de ruptures, de dissensions, de groupes aparts, FSSPX et co (accordistes, non-accordistes), sedevacantistes, sedeprivatistes, conclavistes etc, ce ne sont que des opinions : où est l’unité de la Vraie Église ? Credo in UNAM.
Tous doivent s’unir pour chercher ensemble l’unique Vérité à laquelle tous doivent se soumettre.
2) En effet il faudra faire un Synode générale avec cette « pars sana » du clergé qui travaille jusqu’à ce qu’elle résout avec la grâce de Dieu tous les problèmes.
On introduit des oraisons dans les Messes à cette intention.
Entretemps les fidèles de Tradition prient le Saint Esprit.
Jusqu’à en venir à des certitudes sur les grandes questions actuelles dans l’Église. On ne s’arrête pas avant !
On compte sur les promesses de N.S. Jésus Christ : « Je serai avec vous jusqu’à la fin », « si deux ou plus se réunissent en Mon Nom Je serai parmi eux », « Les Portes de l’enfer ne prévaudront pas », « Je vous enverrai l’Esprit Saint » etc..
3) La première question à traiter est en effet le siège Papal. Tous doivent se mettre d’accord. La solution doit être claire pour tous : « quod semper et ubique, ab omnibus creditur ».
On ne juge pas du siège suprême, mais il y a des faits à constater et des conclusions à tirer.
La Tradition est le critère tout simplement, donc la Révélation : ce que Dieu même en « pense ». La Vérité.
4) la suite dépend de la question précédente : si une thèse, une constatation s’avère clairement la seule vraie, il faut en tirer les conséquences qui s’imposent nécessairement.
Ceci est une voie de continuer l’Église la plus normale.
Sinon il faut attendre des miracles. Mais Dieu préfère toujours la voie normale aux miracles.
C’est mon opinion profond et je ne crois pas que je me trompe. Cependant ceci est une grande grâce.
Pour commencer : que tous s’unissent sera un grâce, mais on l’obtiendra car Dieu même est garant de son Église qui doit continuer selon sa décision.
Que Dieu vous bénisse
Abbé Jacqmin+
* * *
Monsieur l’abbé Jacqmin nous donne ici (voir la page « Disputatio : Credo in UNAM Ecclesiam ») un développement de sa réflexion. Nous proposons donc aux lecteurs d’en débattre – nous publierons tous les arguments pour une disputatio en toute courtoisie (sans anathème, calomnie, provocation ni animosité etc.) reçus en commentaire ou par eMail… – sur cette page spéciale.
Je ferrai simplement pour le moment, avant de passer sur la page spéciale « Disputatio : Credo in UNAM Ecclesiam », une première remarque d’importance à Monsieur l’abbé :
« la plus urgente de tout : faire continuer l’Église »
Cette « église » Conciliaire, qui éclipse actuellement l’Église catholique (cf. Notre Dame à La Salette) et se fait passer aux yeux du Monde pour Celle qu’elle n’est pas, n’est justement pas l’Église catholique…
C’est une autre église !!!
L’Église catholique, Elle, continue malgré tout derrière (d’une manière non visible, puisqu’éclipsée) l’église Conciliaire comme N.S. Jésus-Christ l’a dit : « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas ».