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Comment des aveugles essayent de voir clair
La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum (en droit : Exposé écrit des faits et du raisonnement juridique présenté devant un tribunal) du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous présentons aujourd’hui, et la publication d’une énième Réfutation du sédévacantisme — préfacée par son Excellence Bernie Fellay, le destructeur — par la F$$PX précisément — comme pour apporter les gages nécessaires — que nous publierons prochainement… viennent conforter que “Tout se passe selon le Plan…” et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !
Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…
Cave Ne Cadas
Comment des aveugles essayent de voir clair
« Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles.
Or, si un aveugle conduit un aveugle,
ils tomberont tous deux dans la fosse. » Math. 15:14
Par Pierre Legrand.
Chers amis lecteurs,
Ce document est emblématique de la tradition avec un petit “ t ” telle qu’elle se présente aux fidèles catholiques depuis plusieurs décades.
Je n’aurai pas la prétention ni le temps ni même la compétence suffisante pour en faire l’exégèse, l’analyse dans le détail comme dans l’ensemble. Aussi me contenterai-je de pointer par quelques observations en couleur ce qui me paraît être toute l’ambiguïté d’une tradition qui se définit elle-même comme telle et aussi le nœud gordien qui préside à sa véritable inefficacité de voie sans issue. On n’a pas suffisamment médité et réfléchi sur ces deux mots « sans issue », précisément parce que peu ont encore une conscience claire, même dans nos propres rangs, de ce que doit être notre attitude véritablement catholique dans les temps antéchristiques que nous vivons et qui ne vont pas aller en s’arrangeant, tant que nous n’aurons pas bu le calice jusqu’à la lie et satisfait à la Justice divine qui ne se fait tant attendre qu’autant qu’Elle sera plus implacable avec les bêtes rétives que nous sommes presque tous…
J’espère que cette méthode du commentaire « ad intra » ne sera pas trop préjudiciable à la lecture sereine et méditative de la plupart d’entre nous.
Au-delà même de ce qui fâche et blesse dans ce document, nous y puiserons toutefois des leçons pour l’avenir et des jalons de route pour notre propre salut. Nous le ferons dans un esprit juste totalement antilibéral et nous nous efforcerons de ne « manquer à la charité » que pour la seule erreur pertinace, subtile et caractérisée.
J’appelle donc les plus lucides d’entre nous, découragés ou angoissés par un tel document, de bien vouloir dépasser leur propres réactions affectivo-intellectuelles et d’admirer à travers tout cela les extraordinaires desseins de Dieu qui s’accomplissent toujours au nez et à la barbe des pauvres pécheurs que nous sommes !
Pierre Legrand.
Conférence Privée. Ne pas mettre sur Internet
(c’est fait !!! Dominos)
Préambule : que se passe-t-il dans la Tradition ?
D’emblée l’auteur (Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”) de ce factum nous met « au parfum » en nous interpelant avec une interrogation assez saugrenue et une affirmation qui semble vouloir enfoncer des portes ouvertes avec l’adjectif « confuses »…
La situation est aujourd’hui des plus confuses dans la Tradition :
* Un évêque a été expulsé de la Fraternité Saint-Pie X en 2012 ; il y a périodiquement des prêtres qui sont renvoyés, parfois à la suite de procès étranges (1), ou qui partent d’eux-mêmes. D’autre part, dans beaucoup de chapelles, des fidèles se disent mal à l’aise : les sermons n’attaquent plus les erreurs de Vatican II, l’esprit chrétien diminue (immodestie vestimentaire ; mondanité ; manque de convictions, surtout chez la jeunesse, etc.) ; et ceci dans le monde entier.
Voilà ! On dirait que, comme en politique, le ressenti des fidèles se partage en deux camps : les pessimistes (évêque exclu, prêtres renvoyés, fidèles mal à l’aise) et les optimistes qui eux ne se sentent pas du tout mal à l’aise malgré les difficultés avancées par la dite tradition.
* Certains disent au contraire : pourquoi s’inquiéter, puisque rien n’a été signé avec Rome, et puisque Mgr Fellay a dit clairement à plusieurs reprises qu’il n’était pas question de faire un accord avec Rome dans la situation actuelle du nouveau pontificat. Par exemple, dans « Le Rocher » n° 88, bulletin du District de Suisse de la Fraternité Saint-Pie X d’avril-mai 2014, à la question d’un accord éventuel avec Rome, Mgr Fellay répondait :
« Maintenant [sous-entendu : avec le pape François], cela serait de la folie ».
Comment y voir clair ?
La Maison Battue par les Vents, le roman du Vatican aux ESR
Nouvelle parution inédite aux Éditions Saint-Remi
« L’un des ouvrages les plus puissants de la décennie »
(Florida Times – Union)
La Maison Battue par les Vents, le roman du Vatican,
par Malachi Martin
traduit de l’anglais par François Thouvenin
Belle impression offset, papier 70 gr., 792 pages, format 16×24,
couverture pelliculée : 25 €
Lire un extrait : La Maison Battue Par Les Vents
Les éditions Saint-Remi viennent de faire paraître la version française du célèbre roman de Malachi Martin, « Windswept House, a Vatican Novel », (« La Maison Battue par les Vents, Le Roman du Vatican »), qui était paru aux USA en 1996. Ce livre a connu un grand succès dans sa version anglaise, plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus.
La traduction professionnelle de grande qualité a été réalisée par François Thouvenin. Il est également le traducteur d’autres ouvrages que nous avons publiés : Brouillard Rouge sur l’Amérique de W. Carr, Du Sang Sur l’Autel, Histoire secrète de la société occulte la plus dangereuse du monde de Craig Heimbichner, Impérialisme, Judaïsme et Communisme, ces trois forces qui dominent le monde de Istvàn BAKONY.
En Interview sur Radio Courtoisie :
mercredi 18 novembre à 10h45,
François Thouvenin, le traducteur et Bruno Saglio, directeur des Éditions Saint-Remi, étaient reçus par Benoît Mancheron dans son émission Au fil des pages, sur cet ouvrage de Malachi Martin, un roman à clefs, témoignage important sur les manœuvres
de destruction de la fonction pontificale au Vatican :
« Pourtant, personne en 1962 ne pouvait prévoir avec précision dans quelle mesure Rome, ses évêques et ses Papes allaient faire ami-ami avec ce que beaucoup de gens devaient appeler plus tard des loups en habits ecclésiastiques poursuivant un but mortel pour la doctrine et la moralité catholiques romaines. » p. 217
Écoutez l’émission « Au fil des pages » du 18/11/2015 :
Ce livre nous semble toujours d’actualité, — poursuit l’éditeur —, car il met en scène des personnages sombres qui tentent une prise en main complète du Vatican au service d’un futur Gouvernement Mondial. Il était même prémonitoire, car ces agents du complot cherchent à se débarrasser du « pape slave », jugé insuffisamment docile à leur plan, et le scénario retenu est la démission forcée. Scénario qui se réalisera plus tard en réalité avec Benoît XVI. Ce fait apporte sérieux et crédibilité aux informations données par Malachi Martin, qui a vu de près ce qui ce passait au Vatican. Ce roman semble donc avoir été un prétexte pour décrire une sombre réalité, et avertir ses contemporains.
Nous avons ajouté une annexe, page 37, qui identifie chacun des noms des personnages du roman avec les personnages réels.
La Guerre froide est terminée. Avec des capacités et une audace impossibles à envisager jusqu’à présent, une improbable coalition internationale d’intérêts politiques, financiers et religieux supérieurs voit enfin dégagé devant elle l’itinéraire devant aboutir à son objectif ultime : l’établissement d’une société mondiale unique, l’Utopie.
Avec pour seuls points communs un immense pouvoir et l’ambition démesurée d’en acquérir davantage encore, avec pour slogan l’unité et la prospérité mondiales, avec la trahison, le scandale et l’assassinat comme armes toutes prêtes à servir, ces hommes ont à la fois les moyens et la volonté de s’approprier le mécanisme mondial convenant parfaitement à la réalisation de leurs plans : la plus ancienne, la plus habile et la plus stable chancellerie politique du monde, le Vatican.
Au vortex de cette lutte à mort et aux côtés d’un Pape rompu aux conflits se tiennent deux frères américains, Paul et Christian Gladstone – l’un avocat, l’autre prêtre – qui font figure de pions parfaits. Le premier succombe aux crocs acérés de la cupidité, le second deviendra l’un des très proches alliés du Pape et finira par découvrir les plus noirs secrets de la Rome pontificale.
De l’Amérique à la Russie en passant par l’Europe, parmi de vastes paysages comme dans des couloirs clandestins, une distribution riche et variée – présidents et hommes politiques, saints et pécheurs, faiseurs de papes et aspirants à la papauté – s’entrechoque sur fond d’événements dramatiques et parfois sanglants, tandis que le sort du monde est en jeu.
Étroitement associé à Jean XXIII et au Cardinal Augustin Bea, l’ancien jésuite d’origine irlandaise MALACHI MARTIN (1921-1999) est l’auteur de best-sellers nationaux tels que Les Jésuites, The Final Conclave et Hostage to the Devil.
Né dans le Comté de Kerry, en Irlande, il étudia à l’Université catholique de Louvain, en Belgique. Il y reçut des doctorats en langue sémitique, en archéologie et histoire orientale. Il étudia ensuite à Oxford et à l’université hébraïque de Jérusalem.
Ordonné prêtre le 15 août 1954, il est professeur à l’institut biblique de Rome de 1958 à 1964, et accomplit certaines missions délicates pour le cardinal Augustin Bea (dont il était le secrétaire privé), et pour les antipapes Jean XXIII et Paul VI. Relevé en 1964 par Montini-Paul VI de ses vœux de pauvreté et d’obéissance à sa propre demande, il reste cependant prêtre. Déménageant à New York il devient un auteur international connu de romans. Ses essais défendent en général les théories du traditionalisme et intégrisme catholique. De tendance traditionaliste, il est déçu des orientations données à l’Église Catholique par le conciliabule Vatican II (d’Eux). Il mentionne fréquemment Monseigneur Lefebvre dont il est sympathisant, sans faire partie de son association.
Abonnement à la Revue La Voix des Francs Catholiques
Nous vous rappelons que les frais de port ont baissé. Voici le tarif identique pour tous les pays :
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« FRANÇOIS, C’EST PAR TOI QUE JE MEURS !!! »
« François, c’est par Toi que je Meurs !!! »
Ce cri déchirant, mais pitoyable, vient d’être lancé par M. l’Abbé Beauvais, F$$PX, dans une longue et remarquable allocution devant la « nonciature apostolique » (sic!) à Paris…
Il faut lire intégralement cette allocution de l’Abbé qui rappelle ce que devrait rappeler tout prêtre véritablement catholique.
Hélas, mille fois hélas, la “voie sans issue” de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, s’exprime en conclusion de tous ces excellents rappels et vient comme neutraliser cette saine et opportune réaction d’un prêtre de Jésus-Christ.
VOIES SANS ISSUES" width="400" height="224" />
Il serait trop long et fastidieux de soumettre mes lecteurs à une analyse trop détaillée de toutes les assertions de l’Abbé. Une simple lecture attentive leur suffira, d’autant que nous partageons toutes les affirmations de l’Abbé dans ce qu’elles sont représentatives de la foi catholique de toujours, semper idem…
Je ne vais donc pas trop m’étendre sur le sujet et me contenterai de leur proposer, à titre de mémoire réflexive, un simple rappel des grandes lignes de force de cette allocution, avec de temps à autre quelques observations personnelles en ma couleur. Le lecteur s’attachera d’une part à méditer sur la portée essentiellement éducative de ces rappels doctrinaux, mais d’autre part aussi sur les contradictions plus ou moins apparentes qui ressortent des rappels de l’Abbé. Voici donc ce que j’ai retenu pour l’essentiel (chacun est libre bien sûr d’avoir une autre grille de lecture que la mienne !) :
1/ le démantèlement de la morale familiale et conjugale et ce, non plus par des gouvernements fantoches et impies comme le nôtre, mais par les plus hautes autorités “catholiques”. Nous savons, de certitude de foi, que cela est impossible dans l’Église et que de telles autorités n’ont plus RIEN de catholique !
2/ (…) et au final l’apostasie générale (…) Sans commentaire !
3/ « Ce synode pourrait avoir de graves conséquences sur la vie de l’Église et de la société ». (Abbé Bouchacourt)
4/ c’est tout à l’honneur de Civitas et de son président d’organiser ces trois journées de 3, 10 et 17 octobre…
5/ (…) si les “autorités” ecclésiastiques suivent la sagesse du monde et ses méthodes, finissant par trahir Notre Seigneur Jésus-Christ et son Évangile comme son Magistère de toujours, et conduisant l’Église et la société à leur perte (…) La conclusion normale serait de dire que de telles autorités ne peuvent être et/ou ne sont plus catholiques…
6/ Ce qui est un mal est bientôt considéré comme indifférent, puis comme un bien, puis comme la norme.
7/ Dans la fausse liberté ou licence, il y a décadence de la personnalité. On est dominé, on est de plus en plus une chose et de moins en moins un homme, un chrétien.
8/ le “Pape” vient de sortir deux décrets Motu Proprio qui révisent la procédure de déclaration de nullité de mariage. Il l’avait annoncé, il n’y a pas eu de Commission officielle comme les “évêques” l’avaient demandée. Ces décrets ont pour but de faciliter les annulations…
9/ Il y a eu des protestations de “cardinaux”, d’ “évêques”, mais mollement.
10/ Le “Pape” a donc pris les devants et montre sans état d’âme sa volonté de faire bouger les choses, voire de tout chambouler. « la foi du Pape est toujours révolutionnaire ». (François Zéro)
11/ En aucun cas nous n’écouterons sa voix (celle du “Pape” !) en ce domaine… Et pourtant c’est VOTRE “PAPE” !!!
12/ Non, ce n’est pas en passant sous silence la vérité doctrinale auprès des pécheurs que la grâce leur sera retrouvée, pas plus qu’en démolissant cette Vérité de manière à ne plus lui conférer le sens traditionnel auquel l’Église s’est toujours tenue.
13/ le “Pape” François a rappelé au début du “synode” quelques éléments doctrinaux, il ne peut être passé sous silence qu’en s’appuyant sur le sinistre “cardinal” Walter Kasper, le “Pape” veuille favoriser la possibilité d’une deuxième chance pour ceux dont le premier mariage religieux a été un échec. (…) tentative, non seulement inédite mais scandaleuse et catastrophique, de justifier l’adultère, l’état d’adultère (…)
14/ Malheur à vous donc, “ecclésiastiques” hypocrites (ce sont des laïcs déguisés en clercs), parce que vous fermez alors, au nez des hommes, le royaume des cieux par une pastorale qui n’est qu’hypocrisie et lâcheté !
15/ voilà cinquante ans que la “pastorale” conciliaire fait l’impasse sur la doctrine…
16/ Qui aurait pu imaginer cette révolution “doctrinale” qui se prépare sous couvert de “pastorale” ?
17/ c’est le “concile” Vatican II qu’il faut dénoncer. Concile catholique alors ? Si non, ne parlons que de « conciliabule » M. l’Abbé !!!
18/ À l’objectivité de la prudence, par conséquent, se substitue peu à peu la subjectivité de la conscience, origine du chaos actuel dans la pensée moderne et, hélas aujourd’hui, dans la pensée des hommes d’Église les plus hauts placés.
19/ (…) scandale, elle (« l’Église » !!!) prône l’accueil des invertis en tant que tels et n’appelle plus à la conversion, à la pénitence, au combat contre des tendances désordonnées et peccamineuses.
20/ « Comment des hommes d’Église (sic !) peuvent-ils trouver des valeurs positives ou des sujets d’édification dans de tels vices qui sont autant de situations de péché ? ». (Abbé Thouvenot) Trouvez la réponse…………!
21/ En appliquant maintenant aux mœurs l’esprit et la “théologie” nouvelle du “concile” Vatican II, qui substitue l’adoration de la créature à celle du Créateur et se tourne vers une exaltation de la dignité presque infinie de la personne humaine, c’est tout l’anthropocentrisme du “concile” Vatican II qui s’impose, c’est-à-dire l’évacuation de toute référence à Dieu pour ne considérer que l’homme dans son indépendance. Comment ces abominations pourraient-elles provenir de l’Église ? C’est IMPOSSIBLE !
22/ (…) Ce fut chose faite quant à la “foi” au “concile” Vatican II. (…) Les fruits sont terriblement amers.
23/ Vatican II n’a pas terminé ses ravages. Sans commentaire !
24/ Et c’est ainsi que le “pape” François continue 1789. C’est qu’en effet la révolution ne s’arrête pas tant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs.
25/ la “pastorale” conciliaire a déplacé son objet. (…) elle exalte l’homme en cherchant à le diviniser sans purification, au rabais, le diviniser sans Dieu mais pour en faire un dieu.
26/ Nous crions aujourd’hui à la trahison, une trahison où la foi cède la place à tout un pathos sentimental. (…) la doctrine et la liturgie ont été quasiment réduites en miettes. Quel constat !!!…
27/ Il ne peut y avoir opposition entre miséricorde et Vérité.
28/ (dans la secte conciliaire) cette miséricorde est entendue comme une sorte d’humanitarisme universel qui prétend unir les hommes, non plus sur Jésus-Christ et la Vérité, mais sur les droits de l’homme et des peuples, dans un mondialisme multi culturaliste et œcuméniste.
29/ La miséricorde dévoyée est la pire des choses.
30/ « Qui suis-je pour juger ? » (…) Une telle affirmation est l’indice d’une incompréhension de ce qu’est la compassion. (M. l’Abbé oublie de rappeler, même si tout le monde le sait, que cette interrogation est de « son pape » François Zéro !!!)
31/ la compassion est donc potentiellement dangereuse puisqu’elle peut favoriser non seulement le bien mais aussi le mal.
32/ Parler donc de compassion qui ne juge pas est une contradiction dans les termes (…) Il n’existe pas de plus grande cruauté…
33/ Alors, par pitié, Très “Saint” Père, (…) parlez-nous de Jésus-Christ Sauveur du monde, de grâce parlez-nous en “Pape”… Très “Saint” Père, vos actes et vos paroles font de nous des affamés (…) Sans commentaire !!!
Note de fin : Un “évêque” italien, “Mgr” Lorenzo Ghizzoni, vient d’autoriser la F$$PX à célébrer dès le deuxième dimanche d’octobre deux messes dans une paroisse de son diocèse. (…) “Mgr” Ghizzoni ne passait pourtant pas pour un ami du Motu proprio Summorum Pontificum (sic !) … (…) C’est donc une bonne nouvelle (…) (Riposte Catholique dixit !) Bientôt en France ?
Encore une fois, sans commentaire !!!!!
« Ab Ecclesia » – « Ab Maria »
Pour faire suite à notre article « La destruction du sacerdoce : le but de Vatican d’Eux… », nous vous proposons une réflexion de Monseigneur L.M. Guérard des Lauriers :
« Ab Ecclesia » – « Ab Maria »
Mes très chers frères, nous allons souligner l’opportunité de la fête que nous célébrons eu égard à la situation dans laquelle se trouve l’Église. Nous avons déjà dit ensemble que, selon le Concile de Trente, la Messe est offerte « ab ecclesia per Sacerdotes ». Per Sacerdotes, c’est inéluctable, puisque la force sacramentelle du sacrifice exige un sacerdoce ministériel. Mais il y a également, primordialement, ab ecclesia, c’est-à-dire toute messe, en droit, est impérée par l’Église et donc en fait par celui qui a l’Autorité dans l’Église. En sorte que le sacrifice qui est offert, qui est substantiellement celui du Christ, reste même à l’intérieur de l’Église, en ce qui concerne l’Église expressément le sacrifice du Christ, et ainsi c’est d’ailleurs l’unité du sacrifice qui se trouve assurée : toute messe est en droit offerte ab ecclesia par intimation du Pape, cela par la hiérarchie et par les pouvoirs qui sont communiqués aux prêtres. Or actuellement ce point est clos ; et si cette chose n’est pas sensible, elle n’en est pas moins très très grave. C’est l’économie de l’Église elle-même, qui se trouve mise en cause, et c’est en fait l’unité du sacrifice qui est également compromise, sur un point secondaire, il est vrai, mais enfin il n’y a pas de détail dans les choses de Dieu, et cela donc, nous devons en souffrir ; il y a un manque, il y a un état de privation dans toutes messes, même celles qui sont les plus correctes, les plus conformes à ce qu’elles doivent être, il y a dans toutes messes un état de déficience, une privation eu égard à cette intimation absente. Et nous pouvons dans ces circonstances extrêmes, auxquelles il n’y a pas de remède, pas de remède humain sur ce point, nous pouvons nous tourner vers la Très Sainte Vierge : « habeamus cum fiducia » adressons-nous à Elle avec confiance ; il n’est pas question de dire qu’il ait un remplacement parce que l’ordre sacramentel est l’ordre sacramentaire, et donc l’Église en tant qu’institution ne peut pas être remplacée par autre chose qu’elle-même, c’est le drame que nous vivons, mais cependant il y a une suppléance ; s’il n’y a pas remplacement il peut y avoir suppléance, c’est-à-dire l’effet qui est produit par l’intimation de l’Église, la conséquence de l’ « ab ecclesia » peut très bien être réalisée par la Très Sainte Vierge même, et d’une manière plus précise, par Dieu, il suffit pour le comprendre de revenir à l’origine des choses, à la source des choses : comment Jésus fonde-t-il l’Église, c’est à une communication qui est issue de Lui-même, a d’abord primordialement pour objet Lui-même. Lui-même en état de sacrifice. Et puis, cette communication constitue par ordre les membres de l’Église et parmi eux, ceux qui ont pouvoir, plus précisément de perpétuer l’Église. Eh ! bien Jésus donne aux prêtres, aux évêques, au Pape, donne prise par le pouvoir qu’Il leur communique ; Il leur donne prise sur cette communication même dans laquelle Il fonde l’Église. Et donc il y a premièrement, en vertu du sacerdoce, une prise sur la communication physique que Jésus fait de Lui-même, c’est le sacrifice de la Messe, et il y a par l’épiscopat une prise sur les membres de l’Église qui sont le corps mystique du Christ. Et cela donc c’est pour ainsi dire irrécupérable ; c’est-à-dire que cela ne peut être que comme cela. Et cependant cette communication que Jésus exerce, et qu’Il exerce par les prêtres à qui Il donne pouvoir sur sa propre communication ; cette communication, elle appartient à la Très Sainte Vierge en droit. Cela est un mystère que nous devons adorer ; Tout ce qui émane de Jésus, parce que Lui-même procède de Marie, et parce qu’Il a voulu associer la Très Sainte Vierge à sa propre œuvre rédemptrice, à cause de cela, tout ce qui émane de Lui en droit, émane d’Elle. Et donc, la prise que Jésus a communiquée à Son Église sur ce qui émane de Lui, et qui constitue l’Église ; cette sorte d’autoréflexion en Sa personne et de l’Église elle-même, parce que l’Église prend possession d’elle-même en vertu du pouvoir que Dieu exerce sur elle, cela c’est vrai ici en un autre sens plus intime, plus personnel, plus caché. Cette communication sur laquelle l’Église a prise, sur laquelle le Pape, les évêques, les prêtres ont prise sur cette communication Marie a prise, Elle d’abord. C’est ce mystère qu’aujourd’hui nous devons contempler. Et s’il y a une déficience, actuellement, dans l’état de privation, dans la prise de conscience que l’Église fait de son propre privilège, nous pouvons bien penser que la Très Sainte Vierge le sait, le porte, qu’Elle le vit, et par conséquent, quant à l’effet qui est produit, quant à la conséquence qui doit résulter de cette prise de possession de la communication exercée par le Christ par l’Église, quant à l’effet donc, la Très Sainte Vierge arrange ; Elle fait comme si, Elle fait que les choses soient comme si. Il suffit que nous lui demandions, que nous nous tournions vers Elle, et je ne vous apprends rien, tous nous savons cela, mais cependant ce point, même parmi les traditionalistes est un peu obscur ; on ne fait pas attention à cela, et cependant c’est peut-être le point le plus important parce que c’est le culte même de Dieu qui est là en cause ; c’est la splendeur du Sacrifice, c’est l’économie du Sacrifice qui se trouve mis en état de dégradation, et l’una-cum ne fait que se greffer là-dessus, pour ainsi-dire, la querelle de l’una-cum est une question parasite, pour ainsi-dire, par rapport à celle de la doctrine que nous venons de rappeler. Eh ! bien, la Très Sainte Vierge est là, et puisque nous ne pouvons pas dire que la messe soit « ab Ecclesia », nous pouvons, nous devons dire qu’elle soit : « ab Maria ». La Très Sainte Vierge assiste autrement par le lien personnel qu’elle a avec Notre-Seigneur, elle a prise sur cette même communication qui est pour l’Église constituante, constituante pour l’Église, aussi bien de chaque fidèle que de ceux qui, dans l’Église exercent des fonctions. La Très Sainte Vierge Marie a prise sur tout cela ; Elle est Mère, Elle est Mère de l’Église, Elle est Mère des fidèles, Elle est Mère de ceux qui ont pouvoir dans l’Église, Elle est Mère de tous et de chacun et donc Elle a prise sur cette communication… Et donc Elle est qualifiée, et dans son cœur. On peut imaginer un dialogue pour dire à Jésus l’hommage de ces messes que nous célébrons ; c’est lui qui en donne la substance, mais l’hommage des messes doit revenir d’abord à Lui, Il est l’auteur et le consommateur de la foi, Il est l’auteur et le consommateur du sacrifice. Eh ! bien, cette valeur d’hommages propres, les messes ne l’ont plus par la voie hiérarchique, par la voie de l’Église, parce qu’ils ne sont pas proclamés et, affirmés ; ils ne peuvent pas être vécus en étant : « ab Ecclesia ». Ce qui leur manque du côté de l’Église, provisoirement éclipsée, c’est la Très Sainte Vierge Marie qui peut le leur rendre. Encore une fois, ce n’est pas un remplacement, c’est une suppléance. Nous pouvons observer que la Très Sainte Vierge opère dans son cœur maternel l’accueil et le désir de ses enfants frustrés, parce que son Cœur est d’abord, en premier lieu, et Elle supplée par les sentiments de son Cœur, par sa fidélité, par sa veille, par sa prière, par la continuation de la Corédemption qu’Elle a acquise dans le ciel, par tout cela, Elle fait que chaque messe qui, provisoirement ne peut pas être « ab Ecclesia », chaque messe soit : « ab Maria ».
Mgr L.M. Guérard des Lauriers
Une invitation, une conférence prometteuse et déjà une polémique
Une invitation, une conférence prometteuse et déjà une polémique
Un Raisonnement Faux
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Réponse de Laurent Morlier
Monsieur Rémy,
Merci pour cette invitation…
Que l’on puisse discuter du nouveau rituel 1968 du sacre des évêques et même le critiquer est certainement intéressant, mais de là à affirmer catégoriquement et décréter en quelque sorte son invalidité n’est plus légitime pour un catholique.
Je ne comprends même pas qu’une telle chose doit être rappelée et soulignée ! à des personnes qui, a priori, connaissent la doctrine catholique et ayant un minimum de données théologiques.
En effet, avant de décréter par vous-même ou suivant l’opinion de certains théologiens que ce nouveau rite est invalide “intrinsèquement”, (même sur la base d’immenses recherches) il faudrait d’abord démontrer que le pape élu en juin 1963 par un conclave valide avec des cardinaux valides, et avec un élu reconnu ensuite par toute l’Église sur toute la planète sans aucune contestation… eh bien finalement n’aurait “jamais été pape” !… Sans cette démonstration fiable et rigoureuse et qui n’existe pas (et qui ne doit pas prendre appui sur des faits postérieurs qui n’ont évidemment pas d’effet rétroactif), toute votre belle démonstration sur “l’invalidité intrinsèque” du nouveau rituel, tombe à l’eau : elle est même fausse et gravement erronée sur le plan doctrinal puisque comme chacun sait un pape validement élu ne peut pas produire un nouveau rite qui ne serait pas valide ! (voir le texte ci-joint en Annexe qui le démontre clairement) Il est donc forcément légitime et valide (à condition qu’il soit respecté sans changement).
Il faudrait aussi expliquer préalablement comment la succession apostolique des papes puisse être rompue depuis bientôt 60 ans et irrémédiablement puisque nous n’avons plus aucun cardinal nommé par Pie XII… Vous avez la liste détaillée ici : ils sont tous morts !
(donc plus de pape et plus d’électeurs du pape, ce qui est impossible nous dit Cajetan et avec lui tous les théologiens !) C’est une nouvelle impossibilité théologique qui ne trouve aucune explication dans vos textes, alors qu’elle est capitale pour comprendre l’ensemble du problème ! On ne peut pas détacher le problème de la validité d’un rite de la question du pape qui l’a promulgué…
Pour l’anecdote, je vous signale aussi que le Padre Pio (très conscient des infiltrations maçonniques dans l’Église) avait annoncé en 1959 “avec des fleuves de bénédictions” (5 témoins) au cardinal Montini que ce serait lui le prochain pape et qu’il devait s’y préparer… Quelques jours avant sa mort en 1968, il lui écrivit encore une lettre pleine de respect révélant savoir que son “cœur souffrait beaucoup”… Pourtant, certains sites sedevacantistes mettent Padre Pio en page d’accueil, bien en évidence… comme une référence sûre : !?
Par ailleurs, je vous signale aussi que seule une autorité légitime et vraie est en mesure d’annuler des mariages…
Que d’incohérences dans la Tradition, jusque chez les sedevacantistes !
Bref, une conférence sur ce sujet unique de la validité du nouveau rituel 1968, par un polytechnicien, pour aboutir à décréter son “invalidité intrinsèque” est une démarche irrecevable : c’est tromper les catholiques et les mener tout compte fait sur une voie de garage… non catholique !
Bien cordialement,
Laurent MORLIER,
Éditions D F T
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Réponse de Louis-Hubert Remy
« Tout faux »
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups rapaces. Vous les reconnaitrez à leurs fruits ; cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? Ainsi tout arbre bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre mauvais porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Vous les reconnaitrez à leurs fruits. Matth., VII, 15-20.
Le premier constat qui s’impose est que nous avons un nouveau rituel du sacre des évêques. Certes il n’est jamais appliqué, car comme le nouvel ordo, à chaque nouveau sacre on invente, on modifie, on fait n’importe quoi, mais on a une référence : le document du nouveau rituel, Pontificalis Romani du 18 juin 1968 auquel tous se réfèrent.
Tout avait été déjà bien étudié par Coomaraswany et l’abbé Mouraux de Nancy :
Nous conseillons au lecteur de relire ce document.
Pour résumer voici quelques questions embarrassantes :
1° Pourquoi changer de rituel ? Alors que Léon XIII et Pie XII avaient fait faire d’excellents et importants travaux sur l’ancien rituel pourquoi en changer ? L’ancien rituel ne posait aucun problème et on était assuré d’avoir des évêques vraiment évêques. Pourquoi changer de rituel ?
2° A-t-on le droit de changer un rituel ? La question mérite d’être posée. D’après saint Pie X : http://www.a-c-r-f.com/documents/Saint_PIE_X-Ex_quo_nono.pdf : « l’Église n’a le droit de rien innover pour ce qui touche à la substance des sacrements ».
Rappelons-nous avec Mgr Gaume dans La religion dans le temps et l’éternité :
- http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAUME-Religion_temps_eternite.pdf, au chapitre XIII :
« L’admirable économie du christianisme que nous venons d’esquisser fut l’objet particulier des entretiens du Sauveur avec Ses Apôtres pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre Sa Résurrection et Son Ascension. C’est alors qu’il leur donna l’intelligence des Écritures et qu’Il les instruisit à fond des secrets du royaume de Dieu (1) ; voilà pourquoi nous plaçons à cette époque l’explication détaillée de TOUTE Sa doctrine.
« Le Sauveur ne Se contenta pas de dire en général : Celui qui ne croira pas sera condamné ; entrant dans le détail, Il enseigna à Ses Apôtres toutes les vérités qu’ils devaient prêcher au monde et que l’homme devait croire pour s’unir avec son Rédempteur, afin de participer au bienfait de la rédemption. Les Apôtres en composèrent un abrégé.
3° Quelle était l’intention de ceux qui ont fabriqué ce nouveau rite ? Certainement d’innover et certainement pas celle de la sainte Église de toujours. Si c’était la même intention ils auraient laissé les deux rites, l’ancien et le nouveau ! En faisant un nouveau rite ils voulaient surtout supprimer l’ancien.
Il est évident que leur intention est contraire à celle de la sainte Église.
4° Ces graves questions commencent à nous éclairer sur ce qui s’est passé. Ce qui oblige à étudier le nouveau rituel. Pour cela nous avons les armes fournies par le Concile de Trente et ses travaux sur les sacrements, qui, complétées par celles données par Léon XIII et Pie XII, vont nous permettre de juger de la validité du nouveau rituel. Il n’y a pas besoin d’être théologien, il suffit d’étudier, tout a été expliqué. Certes il a fallu rechercher ce qui fut le combat essentiel de l’ennemi pendant plusieurs siècles pour détruire et abolir le sacerdoce.
Ce n’est pas en amateurs que l’équipe de Rore est partie pour ce combat. Il suffit de suivre leurs travaux pour le comprendre et partager leur conclusion que le nouveau rituel est ontologiquement nul. Ils ont su en tirer tous les enseignements et réfuter tous leurs contradicteurs.
On ne balaie pas par un sophisme tout à fait en dehors du sujet ce qui est évident après étude. Ils ont voulu que ce rituel soit sans effet. Leurs évêques se croient évêques, ils nous font croire qu’ils sont évêques ; ils sont évêques de la secte conciliaire mais en aucun cas évêques catholiques.
Une conclusion évidente : ce nouveau rituel ne peut venir de l’Église catholique et c’est un argument supplémentaire pour montrer que Paul VI ne peut être pape de la sainte Église.
Certes, c’est un effet rétroactif, comme vous dites, mais ce raisonnement est celui conseillé par Notre-Seigneur : vous les reconnaitrez à leurs fruits.
Déjà l’abbé Ricossa dans http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf avait prouvé que Jean XXIII ne pouvait pas être pape catholique et donc la théorie de M. Laurent Morlier ne tient pas.
Dans le passé : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Reponse_a_impubliable.pdf, j’avais réfuté son frère, Vincent. Il y a quelques mois Laurent m’avait demandé de retirer de mon site cette réponse à Vincent, me disant que sa position faisait du tort à D.F.T. Relisant avec attention mon papier et toujours d’accord sur mon écrit je l’ai laissé sur mon site.
J’analyse toujours pareillement la situation :
« Réflexions sur la thèse de Vincent Morlier.
« Que tous les cardinaux et évêques aient reconnu des hérétiques comme papes, me confirme qu’ils ne sont pas de l’Église Catholique. Ils sont de l’église Conciliaire. Et son principe de reconnaissance universelle, qui s’applique à l’Église Catholique, ne convient pas ici. La situation actuelle n’a jamais été vécue, et il est impossible de s’appuyer sur des événements passés pour trouver une solution. Dès le premier jour du Concile ils ont apostasié, comme l’a bien compris et dit Jean Guitton. Et donc ils n’étaient plus membres de l’Église Catholique.
« Vous me direz qu’écrire que tous les cardinaux et évêques ne sont pas membres de l’Église Catholique est un peu fort. C’est un MYSTÈRE. Un mystère qualifié D’INIQUITÉ par saint Paul, mais c’est la réalité. Vouloir chercher à résoudre la crise de l’Église (en dehors du message de La Salette), me paraît bien ambitieux et même prétentieux. Un mystère comme ce mystère d’iniquité est un grand mystère et comme tout mystère ne s’explique pas. Il se contemple. Avoir même l’idée d’essayer de trouver une solution différente de Celle qui a détruit toutes les hérésies, me paraît présomptueux (2).
« C’est aussi un CHÂTIMENT. Et cela n’est jamais dit, d’où de fausses analyses sur Vatican II, et de fausses solutions. Un châtiment, et un châtiment si important, mérite réflexion. Il est la conséquence d’un ou plusieurs péchés, les péchés des autorités, des évêques, des responsables, des théologiens, des clercs et de tout le peuple chrétien. Le vénérable Holzhauser (3) a depuis longtemps tout expliqué, précisé les responsabilités de chacun, mais qui l’enseigne, qui médite, qui réfléchit sur ces péchés que nous recommençons aujourd’hui, et surtout qui se convertit, qui rachète ?
« Cette analyse clairvoyante, accompagnée d’humilité et de repentir devrait bien plus nous occuper qu’écrire des centaines de pages inutiles et des centaines de lettres tout aussi futiles. Au lieu de chercher à expliquer l’inexplicable, soyons plutôt soucieux de conversion. Prière et pénitence, tout est dit. Dieu ne nous demande que cela.
« Il est de plus en plus évident que le plan du Bon Dieu est de vomir les tièdes (Apoc. III, 16). Il ne peut supporter tous ces faux catholiques qui composent tout le temps avec l’erreur et la vérité. Il veut régner, Il régnera malgré tous Ses ennemis. Pour cela Il ne repartira pas de rien, mais avec des riens et des riens non tièdes.
« Nous ne sommes pas aux temps eschatologiques. Le règne du Sacré-Cœur, tant promis, doit suivre. Là encore le vénérable Holzhauser a tout dit. Là encore nous différons avec V. M.
« Enfin ce qui me paraît beaucoup plus grave sont vos pages 3 et 4 où vous écrivez :
p. 3 : C’est donc pourquoi j’ai trouvé nécessaire d’exposer ce que le Saint-Esprit m’a inspiré sur le sujet pour sauver devant le Trône de Dieu l’honneur du nom chrétien et afin de publier à la face de l’Église, certes fort microscopiquement sans aucun doute vus mes excessivement faibles moyens, cet exposé complet et cohérent de la question que j’ai vainement cherché en son temps.
p. 4 : Je me rends bien compte qu’elle est aussi absolument nouvelle cette solution que je vais exposer, personne n’ayant pensé à embrasser aussi simplement le problème jusqu’à présent depuis le début de la Crise de l’Église. C’est peut-être étonnant, mais qu’y puis-je, grand Dieu du Ciel ? En tous cas, ne comptez pas sur moi pour faire des complexes. Je sais parfaitement bien pourquoi le Bon Dieu m’a choisi pour révéler ces choses terribles, toutes consumées du feu mystique de l’apocalypse, j’en suis assez affreusement brûlé moi-même dans ma misère de vie pour que le poids de gloire de révéler la vérité une et entière de la Crise de l’Église ne puisse m’être préjudiciable en aucune façon… Mais ceci, qui me concerne, est mon secret et le Sien. L’important est que la VÉRITÉ règne TOUJOURS même aux temps affreux de la Passion et de la Mort mystiques de l’Église.
« Personnellement, je n’ai jamais eu d’inspirations ou de consignes venant du Ciel, mais relisant l’Imitation, livre III, ch. 22, je me demande si vous avez raison de croire que ces inspirations viennent bien du Ciel ?
« Déjà l’hypothèse de la survivance de Paul VI m’a toujours paru, depuis le début, disons aventureuse et, plus les années passent, plus elle me semble, disons aléatoire, pour ne pas dire plus. La nouvelle thèse de L’Impubliable me semble quelque peu contestable, dangereuse et par un certain côté blasphématoire.
« Que le Christ, Roy de France, et Sa Sainte Mère, nous protègent humbles, fermes et purs dans la Foi.
« Louis-Hubert REMY
« Après avoir reçu ma réponse Vincent Morlier m’annonça qu’il ne la publierait pas, qu’il ne me répondrait pas et qu’il supprimerait les passages des p. 3 et 4 que je citais…
« Il me dit pour toute explication que je ne comprenais pas la Vie Mystique de l’Église…
« Sans commentaires… »
J’ai écrit cela il y a plus de 10 ans. Je garde toujours la même position sur l’issue de la crise :
« La solution du problème :
« À partir de ce constat je ne cherche pas à trouver la solution théologique de la crise de l’Église. Elle est toute trouvée. La Très Sainte Vierge Marie a tout dit : une éclipse ne dure pas. Elle peut être totale, mais dans la seconde qui suivra, elle n’existera plus. Il n’y a qu’à attendre. Lire ma brochure L’Église EST éclipsée (4) :
« Mais entre temps, je ne dois pas perdre la Foi, et pour cela il suffit de croire et de faire ce qui a toujours été cru et fait. Si je meurs avant la fin de l’éclipse, je serai jugé, comme toujours, sur ma fidélité aux commandements de Dieu, sur mes actes de charité, sur mes talents et surtout sur ma Foi. Et pour garder la Foi Catholique, je dois couper avec tout ce qui n’est pas catholique et donc avec tout ce qui est conciliaire. J’obéis à Celui qui nous a enseigné : Je suis la Voie, la Vérité et la Vie, et je refuse de suivre ceux qui sont le dédale, le mensonge et la mort, si bien expliqué dans le sermon historique que Mgr Tissier a fait aux ordinations d’Écône en 2002 (5) ».
Plus de Papes, plus de cardinaux pour élire un Pape, écrivez-vous.
Eh bien ! ce n’est pas un problème car les vénérables Elizabeth Canori Mora (6) et Anna-Maria Taïgi ont prophétisé que saint Pierre et saint Paul viendront pour rétablir la Papauté. Ce n’est pas plus farfelu que la thèse de la survivance de Paul VI. Cela prouve aussi qu’il n’y a plus de cardinaux, qu’on peut se passer d’eux, et que seule l’intervention d’une si haute autorité empêchera tout doute sur l’élu choisi.
Ainsi parti des fruits, je remonte à l’arbre, aux faux prophètes, ce qui me permet de conclure : vous avez tout faux. Votre principe est faux car vous êtes obligé de conclure que le nouveau rituel est valide alors qu’il est clair qu’il est invalide.
Je vous réinvite à en discuter le 27 septembre.
Amicalement,
L-H REMY
P.S. Pour mon annulation de mariage, vous êtes donc plus compétent que Mgr Guérard, Mgr Lefebvre, l’abbé des Graviers et l’abbé Coache ? Ils m’auraient donc trompé ?
BOURCIER de CARBON" width="150" height="150" />Philippe BOURCIER de CARBON me donne la précision suivante :
Communiqué Rore Sanctifica du 1er Octobre 2007 :
► http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-10-01_Faits_Nouveaux.pdf
Ce communiqué a pulvérisé depuis 8 ans déjà le sophisme de Morlier.
C’est à ce communiqué, qu’il aurait du avoir lu, qu’il doit répondre et c’est ce communiqué qu’il doit tenter de réfuter !
Philippe Bourcier de Carbon
[1] Act., i, 3. Tel est aussi le sentiment de saint Léon : « Non ergo ii dies qui inter Resurrectionem Domini Ascènsionemque fluxerunt, otioso transiere decursu, sed magna in his confirmata sacramenta, magna sunt revelata mysteria ». Serm. 1, de Ascens. C’est bien Notre-Seigneur Jésus-Christ et Lui seul qui a enseigné les apôtres sur les sacrements.
[2] Il en est qui vont même jusqu’au délire : les conclavistes qui croient en la solution ridicule d’élire un pape.
[3] Attention ! ne pas lire l’édition abrégée et expurgée, de Jacques Monnot : Révélation du passé et de l’avenir, 1978, toujours disponible. Elle a été si mal faite, qu’elle rend Holzhauser incompréhensible et même ridicule. J’ai fait rééditer l’édition complète d’Holzhauser aux Éd. Saint Remi.
[4] http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ennemi_le_plus_subtil.pdf
[5] http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_TISSIER_Sermon-de-Econe-2002.pdf
[6] http://www.a-c-r-f.com/documents/CANORI_MORA-Vision.pdf :
Après ce terrible châtiment, je vis tout à coup le ciel s’éclaircir. Saint Pierre descendit de nouveau, vêtu pontificalement, accompagné par des anges qui chantaient des hymnes à sa gloire, le reconnaissant ainsi comme prince de la terre. Je vis ensuite descendre du ciel l’apôtre saint Paul qui, par ordre de Dieu, parcourut l’univers, enchaîna les démons, et les ayant amenés devant saint Pierre, celui-ci leur ordonna de rentrer dans les cavernes ténébreuses d’où ils étaient sortis.
Alors parut sur la terre une belle clarté, qui annonçait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent devant le trône du prince des apôtres, le petit troupeau qui était resté fidèle à Jésus-Christ. Ces bons et fervents chrétiens lui présentèrent leurs hommages respectueux, et bénissant Dieu, remercièrent l’apôtre de les avoir préservés de la ruine générale, et d’avoir conservé et soutenu l’Église de Jésus-Christ, en ne permettant pas qu’elle fût entraînée par les fausses maximes du monde. Le saint choisit alors le nouveau Pontife. L’Église fut ensuite reconstituée, les ordres religieux rétablis, et les maisons des chrétiens ressemblaient aux maisons religieuses, tant étaient grands la ferveur et le zèle pour la gloire de Dieu.
Ce fut de cette manière que s’accomplit, en un moment, l’éclatant triomphe de l’Église catholique. Elle était louée, estimée et vénérée de tous. Tous se donnèrent à elle en reconnaissant le Souverain-Pontife pour Vicaire de Jésus-Christ.
L’AUTORITÉ BOITEUSE ?
L’Autorité Boiteuse ?
Le Pasteur est frappé, le troupeau dispersé.
L’autorité est à l’envers, renversée.
Mgr Williamson nous rappelle avec humilité et vérité que toute autorité vient d’en-haut, concedo ; qu’il n’a pas de juridiction, concedo ; que la juridiction de suppléance est faible et relative, concedo ; que le Pape est pape par l’approbation universelle de toute l’Église, dubio que tous croient que l’archevêque de Canterbury est archevêque n’empêche nullement qu’il soit un simple laïque, que ce Pape ait perdu l’esprit catholique s’il l’a jamais eu, pose le grave problème de ceux qui ne dénoncent pas, qui ne reprennent pas, qui n’osent pas trancher, qui laisse planer le doute. Personne d’autre n’est pape, ni ne peut l’être, concedo ; donc ce dernier possède l’autorité suprême, nego. Imaginons un Pape qui applique les consignes de la maçonnerie pour la destruction de l’Église, qui fait un pacte avec ses pires ennemis, conserve-t-il l’autorité ?
En 1987 un an avant les sacres Mgr Lefebvre parlait « d’apostasie pratique », « d’apostasie de fait », de cardinaux « quittant l’Église » ; 28 années après les choses se sont-elles améliorées ?
Seul l’abbé de Nantes eut le courage de dénoncer avec vigueur et précision les erreurs de Paul VI et de Jean-Paul II dans ses Liber accusationis, depuis quasiment rien n’a été fait, alors que la situation est encore pire, quelle responsabilité. Maintenant la plupart ne cherchent qu’à être reconnus par cette fausse église qui prêche une nouvelle religion maçonnique et conduit les âmes en Enfer, et certains prélats nous déclarent même que l’autorité est renversée, mais qu’elle est l’autorité.
Le pape a-t-il l’autorité pour démolir l’Église ? Pour pactiser avec ses pires ennemis ? Pour promouvoir à des postes importants des sodomites ? Pour prêcher une nouvelle religion, maçonnique, œcuménique, écologique… ? A-t-il l’autorité pour égarer les fidèles et les mener en Enfer ? Pour ne pas remplir la mission que Notre Seigneur lui a confiée ?
Est-il nécessaire d’avoir une juridiction pour défendre la foi, pour dénoncer les ennemis, les pervertisseurs de la foi ? Pour cela la simple confirmation ne suffit-elle pas ?
Il apparait en fait, que les anti-sédévacantiste, les anti-sédéoccupétistes, sont les complices objectifs de la maçonnerie occupant l’Église.
Christe Eleison
Ludovicus