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Twist again à Rio : « la façon dont on prie, c’est la façon dont on croit »…
Les JMJ 2013 de Rio se sont terminées hier soir sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro avec papeFrançois et deux à trois millions de personnes…
Avant la coupe du monde de football de 2014 et les Jeux olympiques d’été de 2016, les JMJ 2013 constituent le premier des trois événements mondiaux majeurs dont l’organisation a été confiée au Brésil. (!!!!! Wikipedia.org : Journées mondiales de la jeunesse 2013) C’est tout vous dire !…
Quelques singeries en différé des JMJ de Rio !
— JMJ : Jamboree Mondial des Jobards —
Dans ma jeunesse, JMJ, avait une toute autre signification. Jésus, Marie, Joseph… mais les moins de cinquante ans ne doivent pas savoir !
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JMJ : le plus grand lupanar du monde : Soutanes et bikinis sur la plage de Copacabana
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RIO DE JANEIRO – Deux millions de personnes étaient rassemblées samedi soir sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro avec le pape François pour le début de la veillée de prière des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), a estimé le Vatican.
« Il y a deux millions de personnes », a indiqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, à l’AFP, alors que la célèbre plage carioca était noire de monde, totalement recouverte de tentes et de sacs de couchage.
Le maire de Rio, Eduardo Paes, a estimé samedi que près de trois millions de personnes assisteront dimanche sur la plage de Copacabana à la messe de clôture des JMJ célébrée par le pape François.
« Je m’attends à ce que l’on batte le record (d’affluence) de l’histoire de la plage de Copacabana. Je pense qu’il y aura entre 2,5 et 3 millions de personnes », a déclaré le maire samedi lors d’une conférence de presse.
« J’en vois beaucoup qui ne sont pas catholiques, qui n’ont pas la ferveur chrétienne mais qui viennent voir le pape », a souligné le maire.
M. l’abbé Marchiset nous a parlé dimanche avant-dernier (au Neuvième dimanche après la Pentecôte) des sacrilèges dans les sanctuaires, mais il faut parler aussi de ces attitudes liturgiques conciliaires. Suivant l’adage « la façon dont on prie, c’est la façon dont on croit », ces attitudes manifestent une toute autre foi, et bien sûr n’expriment pas cette vertu d’humilité et n’incitent guère à la contrition des péchés !
Un Festival de Viande : Un Carnaval … Un Bonheur Extrême pour Bergoglio
quand il fut élu “pape”, il a dit, « arrêtons avec le carnaval » …
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Alors que l’auto-destruction de l’église Conciliaire s’approfondit chaque jour, Francisco/Bergoglio se trouve des joies au Brésil, en jouissant de son carnaval grotesque.
Nous voyons ici le bonheur qu’il a quand il a salué un groupe d’Indiens d’Amazonie, après avoir terminé une rencontre qui l’a eu comme protagoniste principal dans le Théâtre Municipal de Río de Janeiro :
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JMJ 2013 : Les Princes de L’eglise Conciliaire (de V2.d’eux) Donnent un Exemple de Spiritualité et de Recueillement
Un Esprit de Recueillement et de Réflexion Profondément Sacramentelle dans la JMJ 2013
Un échantillon impressionnant de « l’esprit » qui anime « l’église » …
Pénitence ! Réparation ! Discours !
Paraissent crier les milliers et milliers de cœurs contrits par leurs péchés.
Les vêtements révèlent aussi la profondeur du sens pénitentiel de ce rassemblement massif.
Les mêmes mouvements, la piété affectée qui élève l’âme et de la musique sacrée ont composé le cadre idéal pour cette manifestation de la foi « qui déplace les montagnes » (de pognon)
Francisco ne se lasse pas de répéter « Je veux une église pauvre » … Et c’est ce que nous avons !
Très pauvre et misérable … angoissante …
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Le Carnaval de la JMJ 2013
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Ézéchiel 22, 26-28
Louis Segond (LSG)
26 Ses sacrificateurs violent ma loi et profanent mes sanctuaires, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils détournent les yeux de mes sabbats, et je suis profané au milieu d’eux.
27 Ses chefs sont dans son sein comme des loups qui déchirent leur proie; ils répandent le sang, perdent les âmes, pour assouvir leur cupidité.
28 Et ses prophètes ont pour eux des enduits de plâtre, de vaines visions, des oracles menteurs; ils disent: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel! Et l’Éternel ne leur a point parlé.
St Matthieu 24, 32-42
32. Du figuier apprenez cette comparaison : Dès que sa ramure devient tendre et que ses feuilles poussent, vous savez que l’été est proche.
33. Ainsi, lorsque vous verrez toutes ces choses, sachez que (l’événement) est proche, aux portes.
34. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
35. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
36. Quant à ce jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, mais le Père seul.
37. Tels furent les jours de Noé, tel sera l’avènement du Fils de l’homme.
38. Car de même que dans les jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on épousait et on était épousé, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche,
39. et qu’ils ne surent rien, jusqu’à la venue du déluge qui les emporta tous, ainsi sera aussi l’avènement du Fils de l’homme.
40. Alors, de deux (hommes) qui seront dans un champ, l’un sera pris, l’autre laissé ;
41. de deux femmes qui seront à moudre à la meule, l’une sera prise, l’autre laissée.
42. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur doit venir.
La Fausse Humilité de l’Hérésie
La Fausse Humilité de l’Hérésie
Où il est question d’un nouvel acte liturgique impie et sacrilège
accompli par Bergoglio, ainsi que d’une massive indigestion
L’emploi démagogique du terme Humilité (pris comme signifiant et signifié) commence à être vraiment fastidieux.
Aussi entend-on traiter ici d’une nouvelle aberration liturgique des dirigeants de l’église Conciliaire, dont Bergoglio est à présent le chef.
Elle s’appuie sur le geste accompli par Notre Seigneur Jésus-Christ lors de la Dernière Cène, dont l’important rappel se fait au cours des cérémonies du Jeudi Saint.
Le pire est que, faussant tout à fait la signification complète et véritable du Lavement des Pieds, la secte moderniste qui occupe les charges apostoliques accélère encore sa chute précipitée vers les enfers en se livrant à une représentation Vulgaire, sciemment destinée à enténébrer les intelligences et à détruire la foi ou ce qu’il en reste.
On le sait bien : c’est là un acte honteux, insupportable, sacrilège, blasphématoire, vulgaire, démagogique et impie, c’est une imposture intolérable, etc. etc.
Mais jusqu’à quand allons-nous continuer d’exhaler nos plaintes ? Il nous semble beaucoup plus sain pour l’esprit de ne plus nous scandaliser de toutes ces choses, de comprendre d’où elles viennent, puis de passer au large sans autre forme de procès.
Cela n’empêche pas que nous puissions tenter de les analyser et de les étudier, puis de transmettre nos conclusions à autrui pour notre propre édification, afin qu’ayant laissé derrière nous les soupirs et les lamentations, nous bâtissions de solides fondations nous permettant de rester fermes dans la Foi.
D’où la longueur inévitable du présent texte.
Nous espérons qu’à la fin, le lecteur aura pleinement saisi ce que signifie cette Apostasie qui pénètre en tout, au moyen de tout, au détriment de Tous… et de Toutes.
Humilité Et Action Prophétique
Rien de ce qu’a fait Notre Seigneur ne saurait être indifférent ou superflu, mineur ou sans importance. Absolument tout ce qui est consigné dans les quatre Évangiles fait partie de ces choses dont Dieu a voulu qu’elles nous parvinssent et qu’elles fussent non seulement connues, mais conservées par ceux qui se nomment disciples du Christ.
L’épisode du Lavement des Pieds des Apôtres durant la Dernière Cène est un acte prophétique, ainsi qu’on peut le voir dans l’Évangile selon saint Jean. Aussitôt après la relation de cet acte vient un texte composé en quelque sorte de trois parties : c’est toujours le cas chez saint Jean, qui utilise un système narratif comprenant à la fois signes et discours.
Il est indubitable qu’à l’instar de tout acte prophétique, le lavement des pieds est censé être porteur d’une signification. Quant à savoir quel est le sens principal de ce geste, les divers critères retenus par les commentateurs font apparaître plusieurs possibilités :
a) Symbole d’humilité et d’abnégation (acte à valeur d’exemple moral)
b) Symbole de purification des disciples par la parole de Jésus
c) Symbole sacramentel : allusion à l’Eucharistie ou au baptême, ou encore aux deux à la fois
d) Symbole de la mort et de la résurrection du Christ
En définitive, l’interprétation qui est aujourd’hui la plus diffusée, la plus populaire et la plus utilisée, y compris par la démagogie d’un certain clergé Qui A Dévié De La Foi, est celle – moralisatrice – du célèbre Exemple d’Humilité. Selon moi, il ne faut pas chercher à expliquer pour quels motifs on abuse de cette interprétation-là, d’autant plus à l’heure actuelle, où le « Pape de l’Humilité » ou « Pape des Pauvres » – acclamé par le monde – s’efforce ad nauseam de la porter à des sommets historiques.
Mais… s’agit-il Uniquement ou, du moins, Principalement d’un acte à valeur d’exemple moral ? Et même, en l’espèce, de quel genre d’humilité parle-t-on ?
Voyons cela.
« Pendant le souper, lorsque déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, le dessein de le livrer… »
« Jésus, qui savait que son Père avait remis toutes choses entre ses mains, et qu’il était sorti de Dieu et s’en allait à Dieu… »
Comme on peut le constater, le style est solennel, et Jésus sait parfaitement d’où il vient et où il va. Il n’est pas le jouet d’un destin aveugle. Il est certain de son itinéraire et du sens de sa Mort Rédemptrice.
Ces mains entre lesquelles repose tout le pouvoir du Père vont s’employer à l’humble ministère consistant à laver des pieds. Ce sont ces mêmes mains qui seront bientôt perforées par des clous.
« … se leva de table, posa son manteau et, ayant pris un linge, il s’en ceignit. Puis il versa de l’eau dans le bassin et se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. »
Lisons avec une attention particulière le texte suivant :
À la double action de déposer et de remettre le manteau correspond l’action consistant à se lever de table et à se rasseoir. Symbolise-t-elle le moment où il s’assiéra de nouveau au côté du Père, après s’être mis aux pieds des hommes pour les racheter ? En tout état de cause, elle ne manque pas de signification, comme nous l’avons souligné au début du présent article.
« Il vint donc à Simon Pierre ; et Pierre lui dit :
“Quoi, vous, Seigneur, vous me lavez les pieds !”
Jésus lui répondit :
“Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt”. »
Ce dialogue avec Pierre sera la clé permettant de saisir la signification Principale du passage. On voit Pierre impulsif, comme toujours, et l’on remarque l’habileté de Jean à mêler la psychologie à la symbolique. L’impulsivité de Pierre décrite dans le récit de saint Jean cadre bien avec ce que nous savons de l’intéressé grâce aux trois autres Évangiles.
« Pierre lui dit :
“Non, jamais vous ne me laverez les pieds.”
Jésus lui répondit :
“Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. ”»
Cette phrase de Jésus est essentielle pour comprendre la signification théologique du lavement des pieds. Ce dernier permet aux disciples de recevoir l’héritage (littéralement : « avoir part avec »). L’humiliation de Jésus est source de salut pour qui se laisse laver, c’est-à-dire sauver par Lui.
On voit combien cette profonde signification théologique dépasse de très loin un simple exemple d’Humilité à valeur moralisatrice !
Il est permis de se demander quelle partie de tout cela se retrouve Éclipsée par la « représentation » théâtrale grotesque et blasphématoire qu’a donnée Bergoglio…
« Simon-Pierre lui dit :
“Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête !” »
Cela fait penser à un malentendu. Pierre n’a pas compris ce que Jésus voulait lui dire. Si le lavement des pieds permet de partager l’héritage, Pierre semble penser que plus il se laissera laver, plus il héritera. Sa simplicité permet à Jésus, reprenant la parole, d’expliquer la signification profonde de ce qu’il vient d’accomplir. Il ne me paraît pas possible que malgré la gravité de l’heure ainsi que l’imminence des angoisses et des souffrances, Notre Seigneur n’ait pas au moins souri de cette réaction de Pierre, de sa simplicité et de sa faible jugeote.
Souriant donc peut-être, il poursuit ainsi :
« Jésus lui dit :
“Celui qui a pris un bain n’a besoin que de laver ses pieds ; il est pur tout entier. Et vous aussi, vous êtes purs, mais non pas tous.”
Car il savait quel était celui qui allait le livrer ; c’est pourquoi il dit : “Vous n’êtes pas tous purs.” »
Bien que Judas ait pris un bain et qu’on lui ait lavé les pieds, il n’est pas pur, et il s’est empêché lui-même de recevoir en lui les effets du lavement des pieds.
Après qu’il leur eut lavé les pieds et qu’il eut repris son manteau, il se remit à table et leur dit :
“Comprenez-vous ce que je vous ai fait ?” »
Sans la première interprétation, on aurait affaire à un simple moralisme dans lequel Jésus n’offrirait qu’un exemple de certaines vertus, en l’espèce l’humilité que nous autres pourrions imiter aisément. Or, tel n’est pas le cas. Pour pouvoir laver les pieds aux autres, nous devons commencer par nous laisser laver de notre orgueil, de notre suffisance. Mais sans la deuxième interprétation, le lavement des pieds pourrait demeurer un simple rite qui ne nous changerait pas intérieurement.
« Vous m’appelez le Maître et le Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné l’exemple, afin que, comme je vous ai fait, vous fassiez aussi à vous-mêmes. »
Jésus a accompli ce genre d’actes prophétiques à maintes reprises au cours de sa vie parmi les hommes. C’est pourquoi nous ne pouvons nous cantonner dans un moralisme étroit, bien que le chrétien doive évidemment imiter les actions et le style de vie de Jésus, dans l’esprit où Jésus agissait et vivait.
Cette action par laquelle Notre Seigneur nous donne un nouveau Sacrement (il s’agit d’un sacramental), n’en a pas moins une profondeur théologique considérable, une signification mystérieuse, quoique accessible à la connaissance humaine, comme nous l’avons vu dans cet article déjà long.
Conclusion :
Cher lecteur, si vous êtes parvenu à la fin du présent article, qui est long par nécessité et bien malgré nous, je pense que vous serez d’accord avec les réflexions suivantes :
Laver Les Pieds à Des Personnes Qui N’Ont Pas Foi Dans Le Christ, Y Compris Au Cours Des Cérémonies Solennelles Du Jeudi Saint, Est Une Aberration Liturgique.
Répéter Cette Action Prophétique Et Sacrée De Notre Seigneur Sur Des Personnes Qui, En Outre, Professent Une Religion Fausse Et Blasphématoire Est Une Bouffonnerie Et Un Sacrilège.
La Prétendue Humilité Que l’on Entend Afficher Ainsi Est Absolument Fausse.
L’humilité, cela consiste en fait à s’agenouiller devant la Vérité et à enseigner qu’en dehors d’elle, nul ne peut faire son salut ; ce n’est pas confirmer des infidèles dans leurs fausses croyances pour complaire aux sensibilités dévoyées des foules en accomplissant des gestes démagogiques.
Peut-on penser qu’il est catholique et conforme à la volonté de Jésus-Christ de présenter cette dernière, parmi les solennités de la Semaine Sainte, vidée de son contenu chrétien et au comble de la pusillanimité mondaine et hérétique, en mettant de jeunes musulmans à la place qui fut celle des Apôtres ?
Le dessein de Bergoglio n’est autre que d’évacuer la substance catholique et de la remplacer par une autre substance, syncrétiste, mondaine, maçonnique et, de plus, éloignée de la véritable humilité, le tout dans le cadre d’une des solennités liturgiques les plus majestueuses et les plus importantes de l’Église catholique.
L’acte de Bergoglio est une représentation qui ne fait qu’accomplir l’Éclipse de la Foi et qui, de ce fait, montre l’Éclipse de l’Église.
Sous le manteau de fumée de l’« humilité » se cache un véritable vide doctrinal, ce qui n’en fait jamais qu’un de plus…
Si ce geste grossier et ridicule du « pape humble » n’est pas une manifestation publique d’hétérodoxie, force est de se demander ce qui pourrait bien l’être.
À diffuser
Source : Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/03/28/osko-la-falsa-humildad-de-la-herejia/
Traduction CatholicaPedia.net (que notre traducteur soit ici une nouvelle fois remercié)
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Complément à cet article
Bergoglio accompli un acte scandaleux supplémentaire en lavant les pieds de deux femmes … « En tant que prêtre et évêque je dois être à votre service »…
Le papeFrançois à la prison pour mineurs de Casal del Marmo
Le papeFrançois à la prison pour mineurs de Casal del Marmo : « En tant que prêtre et évêque, Je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur »…
Données Officielles Du “Vatican Information Service” (VIS)
Cité du Vatican, 29 mars 2013 (VIS). Hier, Jeudi saint, à 17 h, le Pape François a quitté le Vatican pour se rendre à l’Institut pénal pour mineurs de Casal del Marmo en périphérie de Rome où il a célébré, à 17 h 30’ la messe In Coena Domini, première célébration du Triduum pascal, pour une cinquantaine de jeunes détenus. Au cours de la célébration, il a lavé les pieds de dix garçons et deux filles, et a dit dans son homélie que son devoir était d’aider les autres : “Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur”. Au moment du lavement des pieds, le Pape François s’est agenouillé six fois, et chaque fois, il a fait couler de l’eau sur leurs pieds, les a séchés et les a embrassés. Une des filles à qui il a lavé les pieds était italienne et l’autre provenait d’un pays de l’Europe de l’est. Voici l’homélie que le Pape a prononcée après la lecture de l’Évangile :
« Ceci est émouvant. Jésus qui lave les pieds à ses disciples. Pierre ne comprenait rien, il refusait. Mais Jésus lui a expliqué. Jésus –Dieu– a fait cela ! Et il explique à ses disciples: Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c’est un exemple que je vous ai donné pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous. C’est l’exemple du Seigneur: Il est le plus important et Il lave les pieds, parce qu’entre nous celui qui est le plus haut doit être au service des autres. Et c’est un symbole, un signe, non ? Laver les pieds c’est dire : je suis à ton service. Et nous aussi, entre nous, ne devons-nous pas nous laver les pieds tous les jours les uns aux autres ; mais qu’est-ce que cela signifie ? Que nous devons nous aider les uns les autres. Parfois je me suis fâché avec l’un ou avec l’autre… mais… laisse tomber, laisse tomber, et s’il te demande un service, fais-le. Nous aider les uns les autres : voilà ce que Jésus nous enseigne et c’est ce que je fais, et je le fais de tout cœur, parce que c’est mon devoir. Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du fond du cœur : je l’aime. J’aime cela et j’aime le faire parce que c’est ainsi que le Seigneur m’a enseigné. Mais vous aussi aidez-vous: aidez-vous toujours. Les uns les autres. Et ainsi, en nous aidant, nous nous ferons du bien. Maintenant nous allons faire cette cérémonie de nous laver les pieds et pensons, que chacun de nous pense : Est-ce que je suis vraiment disposée, est-ce que je suis disposé, à servir à aider l’autre ? Pensons seulement à cela. Et pensons que ce signe est une caresse de Jésus, que nous fait Jésus, parce que Jésus est venu justement pour cela : pour servir, pour nous aider. »
Ont concélébré avec le Saint-Père : le Cardinal Agostino Vallini, le Substitut de la Secrétairerie d’État, Mgr. Giovanni Angelo Becciu, le Secrétaire du Pape, Mgr. Alfred Xuereb et l’aumônier de la prison, le P. Gaetano Grego. La messe s’est déroulée dans la chapelle du “Père miséricordieux”, et près de 50 jeunes y ont assisté parmi lesquels 11 filles, tous détenus de cette prison. Après la cérémonie, le Pape François a rencontré les jeunes dans le gymnase, en présence, entre autres, de la ministre de la Justice italienne, Mme Paola Severino. Les enfants de la prison ont offert au Pape un crucifix en bois et un prie-Dieu, fait par eux dans les ateliers de l’Institut.
Avant de partir, le Pape a remercié les jeunes de leur accueil et leur a dit : « Ne vous laissez pas voler votre espérance, en avant toujours ! ». Un des enfants lui a demandé pourquoi il avait décidé de venir à Casal del Marmo et le Pape lui a répondu : « C’est un sentiment venu du cœur ; j’ai ressenti cela. J’ai demandé : Où se trouvent ceux qui m’aideront le plus à être humble et à être serviteur comme doit l’être un évêque ? Où se trouvent ceux qui aimeront que je leur rende visite ? On m’a répondu : Peut-être à Casal del Marmo. Et quand on me l’a dit, je suis venu ici. C’est cela qui est venu du cœur, et seulement. Les choses du cœur ne s’expliquent pas, elles viennent d’elles-mêmes. Merci, hein ! ». Au moment de partir, il a dit aux enfants : « Maintenant je m’en vais, merci beaucoup de votre accueil. Priez pour moi et ne vous laissez pas voler l’espérance. En avant toujours ! Merci beaucoup ! ».
http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/a-de-jeunes-detenus-comme-pretre-et.html
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Brève revue de presse :
Le Point :
Le cardinal Bergoglio l’avait déjà fait à Buenos Aires lors des Jeudis Saints. Mais c’est la première fois à Rome que le “lavement des pieds”, marquant l’attitude de service du Christ envers ses disciples, a lieu dans une prison et aussi qu’il est proposé à des filles.
Signe de la popularité du pape Bergoglio, des fidèles s’étaient postés nombreux sur la rue menant à la prison.
Le lavement des pieds reproduit “un signe qui est une caresse de Jésus”, a dit le pontife de 76 ans, soulignant être venu faire ce geste “de tout cœur”, “comme prêtre et comme évêque”. Une nouvelle fois, il ne s’est pas identifié comme “pape” devant l’assistance.
“Jésus est venu pour servir, pour nous aider. Pensons-y bien : sommes-nous vraiment disposés à servir les autres ?”, a-t-il demandé aux détenus garçons et filles, italiens et non italiens, catholiques, orthodoxes et musulmans.
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Vidéo LCI-TF1 : Jeudi Saint : le pape lave les pieds de détenus, dont des femmes.
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Ouest France : Le pape a lavé les pieds d’une musulmane.
Le pape François a lavé ensuite les pieds de dix jeunes hommes et de deux jeunes filles, une Italienne catholique et une Serbe musulmane.
Un évêque catholique vient de nous quitter… RIP
Mgr Vezelis est décédé le 1er janvier 2013,
Voici un de ses sermons.
Wikipédia :
Mgr Louis Vezelis, O.F.M., né le 29 janvier 1930 à Rochester, dans l’État de New York, décédé le 1er janvier 2013, était un évêque franciscain devenu sédévacantiste, qui pensait que l’Église catholique officielle était illégitime à cause des réformes de Vatican II et que le Siège de Pierre était donc vacant. Il fut sacré évêque par Mgr George Musey, un autre sédévacantiste.
Il disait que l’Holocauste était un canular et écrivait pour une revue négationniste, l’Institute for Historical Review (institut pour l’étude de l’histoire).
On voit aisément quels sont les journaux qui font acte d’obséquiosité devant ce canular de l’époque actuelle. Il s’agit du « Musée de l’Holocauste », construit sur un terrain public « généreusement » offert par le gouvernement des États-Unis […] Des citoyens américains bien informés ont manifesté [à Washington, DC le 22 avril dernier] contre les accusations historiquement fausses sans cesse colportées contre le peuple allemand et d’autres nations dont le seul crime fut de résister aux gangsters internationaux qui nomment facétieusement « communisme » leur mode d’exploitation.
Lignée épiscopale
Consacré par : Mgr George Musey Consécrateur de : Mgrs
Date de consécration Gilles Butler : 24 août 2005 Luis Alberto Madrigal : 12 décembre 2007 Bonaventure Strandt : 15 août 2012
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Un très beau texte, peu optimiste, donc réaliste…
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La grande apostasie est irréversible
par Mgr Vezelis (le 13 octobre 2005)
Bien chers amis en le Christ Jésus, la Foi est souvent mise à l’épreuve et renforcée dans les temps difficiles. La grande apostasie à laquelle nous assistons en offre un exemple d’actualité. Elle a changé pour toujours l’Église en un tout petit troupeau, par contraste avec les foules ayant apostasié et les innombrables âmes que de faux maîtres ont entraînées dans le schisme ; il n’est donc pas rare qu’à cause d’elle, les derniers vrais fidèles se retrouvent physiquement isolés des autres membres de l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Nos écoles naguère catholiques ne le sont plus désormais, parce que la doctrine catholique n’y est plus enseignée. Les églises construites par nos parents et grands-parents pour l’offrande du Sacrifice de la Messe ne servent plus à cette fin. Au lieu de cela, des parcelles-alibis de la vraie liturgie sont incorporées dans le magma des fausses doctrines concernant la Sainte Eucharistie. Certes, on prononce encore dans de nombreux endroits bien des paroles à consonance catholique. Mais ce n’est que pour mieux tromper les fidèles. Des femmes célibataires qui étaient autrefois de ferventes religieuses ont abandonné leur habit et se pavanent en « pasteurettes » semi-officielles. À certains endroits, même un prêtre valide se voit refuser l’honneur d’être appelé « Père » et reçoit à la place le titre de « ministre sacramentel », ce qui [en anglais seulement] a pour effet de supprimer toute indication de sexe. Bientôt, des femmes n’auront aucune peine à devenir « ministres sacramentels » […] Avec la falsification ou la complète négation de l’Écriture Sainte, on a ouvert la voie à n’importe quelle opinion révoltante. Nous assistons à la judaïsation de l’Église par l’antipape Joseph Ratzinger, sous le masque hypocrite de l’« œcuménisme ». La grande apostasie est un processus irréversible, parce que cette irréversibilité a été prédite dans l’Écriture sainte. Une fois qu’elle est en place, il ne peut y avoir de retour aux jours anciens où les catholiques étaient nombreux. Nos préoccupations actuelles ne doivent rien avoir de négatif. C’est perdre son temps que de regarder en arrière, quand nous allions tous en famille à l’église le dimanche, quand les bonnes religieuses se sacrifiaient non seulement pour dispenser une éducation scolaire profane, mais aussi pour enseigner à nos enfants les vérités de l’Église catholique. Il n’y a plus de religieuses catholiques ! De même qu’il n’y a plus d’écoles catholiques ! Il n’y a plus que des bâtiments portant parfois encore des noms de saint. Dès que la foi est partie, tout le reste suit, et il ne demeure que la coquille vide de ce qui fut. Une nouvelle religion, un nouvel esprit anime ceux qui continuent à s’appeler ouvertement « catholiques » et qui sont pourtant plus libéraux encore que les sectes protestantes les plus libérales. Que sont censés faire les catholiques isolés ? Comment peuvent-ils recevoir les Sacrements s’ils ne sont environnés que de schismatiques ou d’hérétiques, ni les uns ni les autres n’offrant des sacrements fructueux ou des sacrements tout court ? Notre Seigneur n’abandonnera pas ceux qui croient en Lui et qui L’aiment. Un vrai catholique est toujours relié en pensée à l’Église catholique romaine. Les techniques modernes viennent en aide à ceux qui veulent rester fidèles en ces temps d’épreuves. L’exemple du fonctionnaire royal doit donner du courage à tous ceux qui sont physiquement éloignés de tout vrai prêtre catholique : Notre Seigneur a guéri le fils du fonctionnaire royal sans se rendre physiquement chez celui-ci ; il savait, en effet, que Son pouvoir ne connaissait de barrières ni dans l’espace, ni dans le temps. Il fit don de ce pouvoir à Ses Apôtres et leur dit même qu’ils accompliraient des choses encore plus grandes. Est-il donc impossible à un vrai prêtre de l’Église catholique romaine d’inciter le fidèle isolé à recourir aux authentiques enseignements de l’Église concernant le désir spirituel de recevoir certains Sacrements ? Seuls ceux qui sont ignorants du Corps Mystique de Jésus-Christ ne comprennent rien à la miséricorde de Dieu.
Traduction CatholicaPedia.net
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The Great Apostasy is Irreversible-Bishop Vezelis
Bp. Louis Vezelis Dear Friends in Christ, Jesus, Faith is often tried and made strong in times of hardship. A case in point is the present Great Apostasy. Because of the Great Apostasy that has changed the Church forever into a very small flock as opposed to the great number that has apostatized and those that have been led into schism by false teachers, the remnant of the Church is often physically isolated from other members of the One, Holy, Catholic and Apostolic Church. Our once-Catholic schools are no longer Catholic because Catholic doctrine is no longer taught in them. There is no longer a reason for these schools because the true faith is not taught in them. They are nothing more than private schools where falsified history is taught. The churches built by our parents and grandparents for the offering of the Sacrifice of the Mass are no longer used for that purpose. Instead, token pieces of the true liturgy are embodied in the spread of false doctrines concerning the Holy Eucharist. True, many Catholic-sounding names are still used in many places. But, the reason for this is to keep the people deceived. Old maids who were once dedicated Religious have abandoned their religious garb and arrogantly parade as semi-official « pastorettes ». In some places, even the valid priest is not honored with the title « Father, » but now he is the « sacramental minister » – thus, erasing any indication of gender. Future « sacramental ministers » will easily be women…….. With the falsification or complete denial of Holy Scripture, the way has been made open for any outrageous conclusions. We see the judaizing of the Church with the antipope, Joseph Ratizinger, under the hypocritical disguise of « ecumenism ». The Great Apostasy is irreversible. It is irreversible because it has been foretold in the Holy Scriptures. Once it takes place, there is no « going back » to the old days when Catholics were numerous. Our concern today should not be negative. It is a waste of time to look back at those days when we all went to church on Sunday with our families; when the good Nuns sacrificed themselves to instill not only worldly knowledge, but above all to teach our children the truths of the Catholic Church. There are no Catholic nuns anymore! Just as there no Catholic schools anymore! What remains are only the buildings and sometimes the Catholic names of saints. Once the faith is gone, everything else is gone. There remains only the empty shell of what once was. A new religion, a new spirit animates those who openly call themselves « Catholic, » yet are more liberal than the most liberal of Protestant sects. What are isolated Catholics to do? How can they receive the Sacraments if all they have around them are heretics and schismatics _ Modernists and rabid Traditionalists _ neither group having either Sacraments or fruitful Sacraments? Our Lord will not abandon those who believe in Him and love Him. A true Catholic is only a thought away from a true representative of the Roman Catholic Church. Modern technology comes to the aid of those who would remain faithful in these trying times. The example of the ruler ought to give courage to all those who are physically separated from true Catholic clergymen. Our Lord cured the ruler’s son without physically going to the man’s house. Jesus did this knowing that His power could not be held within the bounds of space and time. He gave this power to His Apostles and even told them that they would do even greater things. Is it, then, an impossible thing for a true priest of the Roman Catholic Church to urge the isolated faithful to have recourse to the genuine teachings of the Church regarding the spiritual desire to receive certain Sacraments? Only those who are ignorant of the Mystical Body of Jesus Christ fail to comprehend the mercy of God. 10-13-05
De la lignée Thuc, par Mgr Moises Carmona, Mgr Vezelis était un franciscain de l’Ordre des Frères mineurs de stricte observance (o.f.m. – ordo fratrum minorum en latin).
Pierre Martin Ngô ?inh Thuc >> Moises Carmona >> George Musey >> Louis Vezelis
Lou Ravi de la crèche : il y a eu méprise sur la personne
Lou Ravi de la crèche :
…il y a eu méprise sur la personne
Publié le mardi 25 décembre 2012 à 10H57 par LaProvence.com
L’un des santons provençaux les plus populaires n’était pas, à l’origine, le benêt de la crèche. Un malentendu entretenu par certaines pastorales et amplifié par Mistral.
Une version de “Lou ravi”, moins fada que ce que l’on croit, conservée au musée du terroir marseillais.
Photo Guillaume Ruoppolo
Les bras levés, il est le santon d’argile le plus heureux de la naissance de l’enfant Jésus. Positivement Ra-vi ! Une présence joyeuse qui lui vaut d’être avant chaque Noël, placé parmi les premiers dans la crèche familiale. Certains pensent même qu’il porte bonheur. Tout le monde s’accorde à voir en lui un gentil fada, désigné comme le premier des idiots du village, avec son sourire à la Paul Préboist éternellement dessiné sous son bonnet trop enfoncé. Souvenez-vous de la chanson de Tino Rossi écrite en 1935 par René Sarvil : « Dans une boîte en carton sommeillent les petits santons. Le berger le rémouleur et l’Enfant Jésus rédempteur. Le Ravi qui le suit est toujours ravi. » Mais il y a peut-être erreur sur la personne.
Au tout début du XVIIIe siècle, le Marseillais Jean-Louis Lagnel, “figuriste” de son état, réinvente l’art du santon. Depuis la Révolution qui a temporairement fermé les églises à partir de 1794, le marché des crèches domestiques est en plein boum. Les enfants ne sont plus seuls à reproduire la scène de la nativité en miniature. Toute la famille s’y attelle. Lagnel est le premier à leur proposer des santouns en argile (petits saints en Provençal). Au premier cercle sacré (Marie et Joseph, Jésus et les rois mages), il ajoute des dizaines de personnages contemporains à son siècle, villageois, paysans et artisans.
Dans ce petit monde de Lagnel, apparaissent à la fenêtre un Ravi… et une Ravie, tous deux bras tendus vers le ciel. Pour l’historien Régis Bertrand, auteur de Crèches et santons de Provence (Éditions Barthélémy), « cela correspond à une gestuelle ancienne dont le sens et même la pratique ont presque disparu. Ou plutôt s’est métamorphosée : car j’ai noté une certaine tendance à la reprendre en écartant les bras dans le cas d’embrassements pour poser les mains sur les épaules de la personne que l’on embrasse. Or ces embrassements publics, extra-familiaux, se sont considérablement développés en trente ans ».
Sur le site internet de l’Évêché de Marseille, Pierre Gérard, prêtre de Marseille, confirme : « Le ravi, on le connaît très mal. Souvent on croit qu’il passait son temps les bras en l’air et que c’était l’idiot du village… Pas du tout ! »
Le Ravi est surpris mais ce n’est pas un couillon
Le Ravi est surpris mais ce n’est pas un couillon. En 1841, l’écrivain Joseph Désanat évoque « l’illustre Ravi, grandiose et superbe, les bras dressés au ciel, type des étonnés ». Lachamp voit alors en lui un santon qui « résume en sa personne l’admiration pieuse de tous les autres santons et qui, gênés par les comestibles qu’ils apportent, ne sauraient comme lui tendre les bras vers le ciel ».
Les pastorales, immense succès populaire dès le XIXe siècle, vont lui faire perdre des points de QI. Dans la Pastorale Maurel, Régis Bertrand « pense qu’il a été contaminé à la fois par Roustido, le notable qui apparaît à sa fenêtre en bonnet et chemise de nuit, tout surpris qu’on le réveille et qui à l’annonce de la “grande nouvelle” lève les bras au ciel dans beaucoup de mises en scène et par Jiget, le valet de ferme un peu stupide, qui se trouve avoir un costume assez proche, en particulier un bonnet ». À la fin du XIXe siècle, Mistral enfonce définitivement le clou dans Lou tresor dau Felibrige : « Sèmblo lou ravi de la crecho : il est tout ébahi ».
L’image est restée : dans sa pastorale de 1986, Yvan Audouard parle de lui comme d’un habitant… de Bethléem qui « restait à sa fenêtre, les bras en l’air, en regardant les gens, le ciel, les bêtes, les fleurs, et en disant : “Que le monde est joli ! C’est pas possible qu’il soit aussi joli !” ». Cette posture, inconfortable à la longue, n’est pas toujours bien comprise par les plus jeunes. Signe des temps modernes, Régis Bertrand a même repéré sur un site d’enchères en lignes, un ravi avec le titre : « Haut les mains ! ».
Patrice MAGGIO
LaProvence.com
Source : http://www.laprovence.com/article/actualites/lou-ravi-de-la-creche-il-y-a-eu-meprise-sur-la-personne
Ndlr du CatholicaPedia : L’Enfant Jésus dans les bras de « la Bonne Mère » (en provençal : Boueno Mèro) de Marseille, Notre-Dame de la Garde, est la seule représentation à notre connaissance, de Notre Seigneur enfant, avec les deux bras levés :
Eugène Lequesne, Notre-Dame-de-la-Garde, statue en cuivre, 1870
6e arrondissement
En 1866, le conseil de fabrique décide d’ouvrir un concours entre trois grands prix de Rome parisiens pour le couronnement de la basilique, une statue de la Vierge de 9 m de hauteur : Charles Gumery (1827-1871) qui travaille alors à la préfecture des Bouches-du-Rhône, Eugène Lequesne (1815-1887) qui œuvre au Palais Longchamp et Aimé Millet (1819-1891) auteur du Versingétorix d’Alésia.
Le 2 août 1866, après une exposition de dix jours au musée, le jury – le maire Bernex, le président du tribunal de grande instance et membre de l’administration du sanctuaire Luce, le directeur de l’école municipale des Beaux-Arts Jeanron, le professeur de sculpture de ladite école Bontoux et l’architecte de l’édifice Espérandieu – juge les esquisses des artistes. La première, de style néogothique, est éliminée ; il en va de même pour la seconde dont l’expression ne paraît pas satisfaisante ; la troisième – celle de Lequesne – est choisie à l’unanimité. Le contrat entre l’administration du sanctuaire et le sculpteur est signé le 3 juin 1867.
La question du matériau fait aussi l’objet d’un vaste débat à l’hiver 1866-1867. Finalement la galvanoplastie – technique récente mise au point en Angleterre – est préférée au cuivre repoussé – technique ancienne ; quant au bronze, trop lourd, il est écarté dès le départ. La réalisation est confiée à la maison Christofle, les 18 et 23 juin 1867. La statue qui mesure en définitive 9,5 m est réalisée en quatre tronçons de cuivre, envoyés tels quels à Marseille.
La statue colossale est installée puis dorée à la feuille d’or pour protéger le cuivre de l’oxydation due à l’air marin. Elle est bénie par Mgr Place, évêque de Marseille, le 24 septembre 1870, ce que rappelle une plaque de marbre scellée à l’intérieur de la sculpture. La réalisation a coûté 63480 francs-or.
Notre-Dame-de-la-Garde sortant des ateliers Christofle, vers 1870
Carte postale
La précédente statue, de 1834, représentait l’Enfant Jésus les bras ouvert :
Lithographie de Notre-Dame de la Garde vers 1830
Lors de son passage à Marseille en 1823, la duchesse d’Orléans fait un don pour la confection d’une nouvelle statue de la Vierge afin de remplacer celle qui avait été fondue à la Révolution. La commande est passée auprès de l’orfèvre marseillais Jean-Baptiste Chanuel qui termine la statue cinq ans plus tard en 1834.
http://www.marseille-ancienne.fr/geo_notre_dame_de_la_garde.php
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Fête de l’Apparition de la Médaille miraculeuse
Le 27 novembre 1830, la Très Sainte Vierge apparut à une jeune religieuse de la Charité, à Paris, et lui ordonna de faire frapper une médaille à l’effigie qu’elle lui montra. L’une des faces porte l’image de l’Immaculée avec cette prière en exergue: « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
C’est la médaille que nous appelons la « Médaille miraculeuse », enrichie de tant d’indulgences et instrument de tant de faveurs merveilleuses.
Deuxième Apparition de Notre-Dame à sainte Catherine Labouré
dans la Chapelle du « séminaire » des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.
Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront indulgenciée recevront de grandes grâces, surtout en la portant au cou ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.
Comme elle se demandait s’il fallait graver autre chose au revers de la Médaille, la Très Sainte Vierge lui répondit :
Le « M » avec la Croix et les deux Cœurs en disent assez.
Avers de la Médaille miraculeuse | Revers de la Médaille miraculeuse |
Modèle original authentique frappé par les Sœurs de Crézan (F-58220 Donzy)
sans les douze étoiles
Supplique de la Médaille Miraculeuse
Se dit vers 17h30 le 27 novembre ; les 27 de chaque mois et en cas d’urgente nécessité.
Ô Vierge Immaculée, qui, nous le savons, êtes toujours et partout disposée à exaucer les prières de Vos enfants exilés en cette vallée de larmes, nous savons aussi que certains jours et à certaines heures il Vous plait plus particulièrement de répandre plus abondamment les trésors de Vos grâces. Nous voici donc, ô Marie, prosternés à Vos pieds, justement en ce jour bénit et à cette heure bénite choisis par Vous pour la manifestation de votre Médaille.
Nous venons à Vous remplis d’une immense gratitude et d’une confiance illimitée, à cette heure qui Vous est si chère, pour Vous remercier du grand don que Vous nous avez fait en nous donnant votre image comme témoignage d’affection et garantie de votre protection. Nous Vous promettons de notre côté et selon votre désir, de faire de votre sainte Médaille notre compagne inséparable ; elle sera le signe de votre présence auprès de nous ; elle sera le livre sur lequel nous apprendrons combien Vous nous avez aimés et ce que nous devons faire pour que tant de sacrifices, les vôtres et ceux de votre divin Fils, ne soient pas inutiles. Oui, votre Cœur transpercé représenté sur la Médaille reposera toujours sur le nôtre et le fera battre à l’unisson du vôtre. Il l’enflammera d’amour pour Jésus et lui donnera les forces pour porter chaque jour notre propre croix derrière Lui.
Cette heure est la vôtre, ô Marie, l’heure de votre bonté intarissable, de votre miséricorde triomphante, l’heure à laquelle Vous avez fait jaillir au moyen de votre Médaille, ce torrent de grâce et de prodiges qui inonda la terre. Faite, ô notre Mère, que cette heure où, rappelez-Vous, la douce tendresse de votre Cœur Vous poussa à venir nous visiter et à nous apporter le remède de tant de maux, faites que cette heure soit aussi la nôtre, l’heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos vœux.
Vous qui avez promis précisément en cette heure bénite à ceux qui les demanderaient avec confiance, que grandes seraient les grâces accordées, tournez Vos regards bienveillants vers nous qui Vous supplions. Nous ne méritons pas Vos grâces, nous le confessons, mais à qui aurions-nous recours sinon à Vous qui êtes notre Mère, Vous, entre les mains de laquelle Dieu a remis toutes ses grâces ? Ayez donc pitié de nous. Nous Vous le demandons par votre Immaculée Conception et par l’amour qui Vous poussa à nous donner votre précieuse Médaille. Ô Consolatrice des affligés qui Vous êtes laissée attendrir jadis par nos misères, regardez les maux qui nous oppressent. Faites que votre Médaille répande sur nous et sur tous ceux qui nous sont chers, ses rayons bénéfiques : qu’elle guérisse nos malades, qu’elle donne la paix à nos familles, qu’elle nous sauve de tout péril. Que votre Médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous. Mais permettez spécialement, ô Marie, qu’à cette heure solennelle nous demandions à votre Cœur Immaculé la conversion des pécheurs, particulièrement de ceux qui nous sont les plus chers. Souvenez-Vous qu’eux aussi sont Vos enfants, que pour eux Vous avez souffert, prié et pleuré. Sauvez-les, ô Refuge des pécheurs, qu’après Vous avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir Vous remercier et Vous louer éternellement dans le Ciel. Ainsi soit-il.
Salve Regina : « Salut, ô Reine ! Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation et notre espérance, salut. Vers vous nous crions, enfants d’Ève, exilés du ciel. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô notre douce Avocate, jetez sur nous un œil de compassion. Et ce Jésus, fruit béni de vos entrailles, montrez-le nous après cet exil. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie ! »
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. (Trois fois)
Jésus est né bien avant ce que l’on ne croit, affirme Ratzinger
Joseph Ratzinger boucle sa trilogie sur Jésus par un livre sur l’enfance. Le dernier tome de sa trilogie sur le Christ, consacré à « l’Enfance de Jésus » : une œuvre où il veut concilier le Jésus historique et le Jésus de la foi. (Dixit Le Point du 20/11/2012)
Après avoir nié les vérités fondamentales de la Foi dans ses divers écrits, l’abbé apostat et hérétique Joseph Ratzinger s’attaque maintenant à la date de naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ !
Nous n’avons pas lu ce livre, et nous ne le lirons pas ! tous comme ses deux précédents tomes mais le Time de New York nous démontre que Benoît XVI révèle dans le troisième tome de sa trilogie consacrée à la vie du Christ que Jésus est peut-être né plus tôt qu’on ne le pense…
Le “Pape” Benoît XVI revient sur la date de naissance de Jésus
Le “Pape” [1] Benoît XVI révèle dans le troisième tome de sa trilogie consacrée à la vie du Christ que Jésus est peut-être né plus tôt qu’on ne le pense. Le calendrier que nous utilisons aujourd’hui commence à la naissance de Jésus ; il a été établi par un moine du sixième siècle nommé Dionysius Exiguus, mais il est peut-être erroné. Selon le quotidien The Telegraph, le “Pape” explique dans son livre qu’Exiguus, considéré comme l’inventeur du calendrier chrétien, « s’est trompé de plusieurs années dans ses calculs. La véritable date de la naissance de Jésus est de plusieurs années antérieures à ce qu’il a dit. » L’idée selon laquelle Jésus n’est pas vraiment né le 25 décembre n’a cessé d’opposer entre eux les théologiens, les historiens et les chefs spirituels, mais cette fois-ci, c’est le chef de l’église catholique qui soulève la question.
Le livre du “Pape” Benoît XVI intitulé Jésus de Nazareth : Les Récits de l’Enfance, a été publié mardi dernier. À l’instar des deux tomes précédents, il s’annonce comme devant être un énorme succès de librairie, et un million d’exemplaires en ont déjà été imprimés. Il devrait être traduit en une vingtaine de langues et publié dans soixante-douze pays. Les Récits de l’Enfance portent sur la vie de Jésus depuis sa conception jusqu’à sa présentation au Temple à l’âge de douze ans [2]. Selon les services de presse du Vatican, le “Pape” décrit ce troisième ouvrage comme étant une « petite antichambre » de la trilogie sur Jésus de Nazareth.
Le “Pape” formule dans son livre des remarques prêtant à controverse. Il indique que d’après l’Évangile de Matthieu, Jésus est né tandis qu’Hérode le Grand régnait en Judée. Mais comme Hérode est mort en l’an quatre avant notre ère, Jésus doit être né plus tôt qu’Exiguus ne l’a dit. Les arguments relatifs à la date exacte de la naissance de Jésus agitent les érudits depuis des siècles. Même l’Évangile de Luc soutient que cette naissance a eu lieu alors que Quirinius était gouverneur de la Syrie, soit en l’an six de notre ère.
L’auteur saisit cette occasion non seulement pour revenir sur la date de la naissance de Jésus, mais aussi pour réaffirmer que la doctrine de la naissance virginale est une vérité de foi « sans équivoque ». Il souligne que la croyance en la naissance virginale du Christ est une « pierre angulaire de la foi » et un signe du « pouvoir créateur de Dieu ». Si Dieu a un pouvoir qui ne s’étend pas à la matière, alors il n’est tout simplement pas Dieu, souligne-t-il, mais il doit posséder ce pouvoir, et par la conception comme par la résurrection de Jésus-Christ, il a effectué une création nouvelle. »
Le “Pape” examine aussi la « question de l’histoire interprétée », en se référant particulièrement aux tentatives des évangélistes – comme Matthieu et Luc – de donner un sens aux événements après qu’ils se sont produits », note l’agence Reuters. « Le but des évangélistes était de présenter non pas un compte rendu exhaustif, explique le “Pape”, mais un état de ce qui, à la lumière de la parole, semblait important pour la communauté de foi naissante. Les récits de l’enfance sont de l’histoire interprétée, condensée et écrite en conformité avec l’interprétation. »
Il y a eu, tout au long de l’histoire, d’innombrables interprétations de la naissance, de la vie et de la mort du Christ. L’une d’elles est due à Bill Darlison, ancien ministre de l’église unitarienne et actuel vice-président de l’Assemblée générale des églises chrétiennes unitariennes et libres du Royaume-Uni. Comme d’autres avant lui, il se demande si le Christ est vraiment né le 25 décembre ou s’il n’est pas né « à l’une des quelque cent cinquante autres dates qui ont été proposées au fil des siècles. Est-il né à Nazareth ou à Bethlehem, et s’il est né à Bethlehem, était-ce Bethlehem de Judée ou Bethlehem de Galilée ? » Il soutient aussi que la naissance spirituelle « est toujours une naissance virginale, parce qu’elle n’est liée à la naissance physique en aucune manière (si ce n’est symboliquement). » En 2004, TIME a posé la même question, David Van Biema se demandant alors si on ne pourrait pas « être tenté d’écarter toute l’histoire de la Nativité comme étant “non historique”, comme ne constituant que du remplissage théologique d’appoint. »
Le révisionnisme historique se poursuit avec l’évocation par le “Pape” de la présence d’animaux à la naissance du Christ. Dans Jésus de Nazareth, il révèle que « à aucun endroit, les Évangiles ne mentionnent d’animaux ». Cela risque de choquer les milliers d’écoles qui sont en train de préparer leurs scènes de la Nativité. Mais le “Pape” conseille à ses lecteurs de ne pas s’inquiéter et de « ne pas abandonner le bœuf et l’âne dans leurs scènes de la Nativité », note The Telegraph. Même s’il n’y avait pas d’animaux à la naissance du Christ, le Vatican semble se satisfaire de conserver le mythe de leur présence, puisqu’il mettra en scène à Noël, sur la place Saint-Pierre, une Nativité très complète et grandeur nature.
Cet article a été corrigé. Sa version originale appelait en effet la conception de Jésus « Immaculée Conception, alors que cette expression se rapporte à la vie de Marie, mère de Jésus [3].
Source : http://newsfeed.time.com/2012/11/22/pope-benedict-disputes-jesus-date-of-birth/
Traduction : CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore remercié ici)
[1] NdlR : Benoît xvi en tant qu’hérétique n’est pas Pape de l’Église catholique !
[2] NdT : Décidément, ces journalistes sont partout d’une ignorance crasse…
[3] NdT : ignares, on vous dit !…
Ce genre de désinformation pour détruire La Vérité, par le mensonge — selon l’enseignement de Voltaire « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », et de son père le diable — a été pourtant maintes fois réfuté depuis belle lurette et en particulier par Saint Jean Chrysostome au IVe siècle, par Rohrbacher en 1876 et par l’abbé Michel Marchiset qui tous les ans nous le rappelle dans son sermon de Noël ou de l’Épiphanie :
[audio:http://catholicapedia.net/audio/ab-Marchiset_Jesus-Christ-est-ne-un-25-Decembre.mp3|titles=Jésus-Christ est né un 25 Décembre|artists=Abbé Marchiset]
Voici donc, une nouvelle fois, la réfutation, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes :
Le 25 Décembre de l’An 1, Jésus Naquit à Bethléem
En 1995, le savant israélien Shemaryahu Talmon a publié une étude sur le calendrier liturgique découvert dans la grotte 4 de Qumrân (4Q321). Il y trouva incontestablement les dates du service au Temple que les prêtres assuraient, à tour de rôle, encore au temps de la naissance de saint Jean-Baptiste et de Jésus. Selon ce document, copié sur parchemin entre les années 50 et 25 av. J.-C., donc contemporain d’Élisabeth et de Zacharie, la famille des Abiyya à laquelle ils appartenaient (Lc 1, 5 ; cf. 1 Ch 24,10) voyait son tour revenir deux fois l’an, du 8 au 14 du troisième mois du calendrier essénien, et du 24 au 30 du huitième mois. Cette seconde période tombe vers la fin de notre mois de septembre, confirmant le bien-fondé de la tradition byzantine immémoriale qui fête la « Conception de Jean » le 23 septembre.
Or ce fut, comme l’écrit saint Luc, le « sixième mois » de la conception de Jean que l’ange Gabriel apparut à la Vierge Marie. À compter du 23 septembre, le “sixième mois” tombe très exactement le 25 mars, en la fête de l’Annonciation. Dès lors, Jésus est bien né le 25 décembre, neuf mois plus tard. Noël n’est donc pas « la consécration religieuse et cultuelle d’un évènement cosmique, le solstice d’hiver qui marque la régression de la nuit ». Non ! le 25 décembre est l’anniversaire de la naissance du Christ, tout simplement… Une fois de plus la tradition séculaire de l’Église se trouve en parfait accord avec les plus incontournables découvertes scientifiques. Source : http://www.crc-resurrection.org/892-vie-de-jesus-mieux-comprise-grace-aux-manuscrits-de-qumran.html
Saint Jean Chrysostome (IVe siècle)
Portrait de saint Jean Chrysostome d’Antioche (Hagios Ioannis Chrysostomos). Une mosaïque byzantine de la cathédrale de Sainte-Sophie à Constantinople (l’actuelle Istanbul). La mosaïque a environ 1.000 ans.
Homélie sur la fête de la nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ (25 décembre)
(…) Attendez donc la récompense d’un pareil zèle, de Jésus, qui est né aujourd’hui selon la chair, et qui récompensera votre ardeur comme elle le mérite ; car l’empressement que vous témoignez pour le jour de sa naissance est la plus grande marque que vous puissiez lui donner de votre amour.
(..) Il y avait six mois qu’Élisabeth était enceinte de Jean, lorsque Marie conçut le Sauveur du monde ; si donc nous pouvons savoir quel était ce sixième mois, nous saurons dès lors le temps de la conception de Marie. Le temps de la conception nous étant connu, nous saurons quel a été celui de l’accouchement, en comptant neuf mois depuis la conception. Or, comment saurons-nous quel était le sixième mois de la grossesse d’Élisabeth ? nous le saurons si nous pouvons découvrir dans quel mois elle conçut le fils dont elle était enceinte. Et comment connaîtrons-nous ce mois ? si nous savons dans quel temps Zacharie, dont Élisabeth était l’épouse, reçut cette heureuse nouvelle. Et par où serons-nous assurés de cette époque ? par les divines Écritures, en consultant le saint Évangile qui dit que Zacharie était dans le Saint des saints, lorsque l’ange lui annonça l’heureuse nouvelle, et lui prédit la naissance de Jean. Si donc il est montré clairement par les Écritures, que le grand prêtre seul n’entrait qu’une fois dans le Saint des saints, dans quel temps il y entrait cette seule fois, et dans quel mois de, l’année, le temps où l’heureuse nouvelle fut annoncée à Zacharie sera dès lors constaté ; et ce temps constaté, celui de la conception sera parfaitement connu. Or, que le souverain pontife n’entrât qu’une fois dans le Saint des saints, saint Paul l’a déclaré dans ses épîtres, aussi bien que Moïse, qui, dans le Lévitique, s’exprime en ces termes : Le Seigneur parla à Moïse, et lui dit ceci : Dites à Aaron, votre frère, qu’il n’entre pas en tout temps dans le sanctuaire, qui est au-delà du voile devant le propitiatoire, qui couvre l’arche du témoignage, de crainte qu’il ne meure. (Lév. XVI, 2.) Et ensuite : Que nul homme ne se trouve dans le tabernacle du témoignage, quand le pontife entrera dans le Saint des saints, afin de prier pour lui-même, pour sa maison, et pour toute l’assemblée d’Israël, jusqu’à ce qu’il en soit sorti. Il priera au pied de l’autel qui est devant le Seigneur. (Ibid. XVII, 18.) Il est clair par-là que le pontife n’entrait pas en tout temps dans le Saint des saints ; que personne, lorsqu’il y était, ne pouvait en approcher, que tout le monde devait se tenir en deçà du voile.
Mais écoutez ce qui suit, avec la plus grande attention ; car il me reste à vous montrer en quel temps il entrait dans le Saint des saints, et qu’il y entrait seul une fois l’année. Qu’est-ce qui le prouve ? le même livre : Au dixième jour du septième mois, y est-il dit, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucune couvre de vos mains, soit ceux qui sont nés dans votre pays, soit les étrangers qui sont parmi vous. C’est en ce jour que se fera votre expiation et la purification de tous vos péchés ; vous serez purifiés devant le Seigneur. C’est le sabbat des sabbats ; vous jouirez alors d’un parfait repos, vous humilierez vos âmes : cet usage sera pour vous perpétuel. Cette expiation se fera par le pontife qui aura reçu l’onction sainte, et dont les mains auront été consacrées pour faire les fonctions du sacerdoce à la place de son père. Après qu’il se sera revêtu des vêtements saints, il expiera le sanctuaire, le tabernacle du témoignage, l’autel, les prêtres et tout le peuple. Cette ordonnance sera donc gardée éternellement parmi vous; vous prierez pour les enfants d’Israël et pour tous leurs péchés ; la cérémonie aura lieu une fois l’année, selon que le Seigneur l’a ordonné à Moïse. (Lév. XVI, 29-34.) L’Écriture parle ici de la fête des Tabernacles ; car c’était le seul jour de l’année où le souverain pontife entrait dans le Saint des saints, ce qu’elle annonce clairement par ces mots : La cérémonie aura lieu une fois l’année.
Si donc le souverain pontife entre seul dans le Saint des saints le jour de la fête des Tabernacles, montrons maintenant que l’ange apparut à Zacharie lorsqu’il était dans le Saint des saints. Il lui apparut à lui seul lorsqu’il offrait les parfums ; or, c’est l’unique circonstance où le grand prêtre entrait seul dans le sanctuaire. Mais rien n’empêche que je ne vous cite les propres paroles de l’Évangéliste : Il y avait, dit-il, sous le règne d’Hérode, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, et sa femme, d’entre les filles d’Aaron, s’appelait Élisabeth. Lorsque Zacharie faisait sa fonction de prêtre devant Dieu dans le rang de sa famille, le sort décida, selon les règlements du sacerdoce, qu’il entrerait dans le temple du Seigneur pour y offrir les parfums. Toute la multitude du peuple était dehors, faisant sa prière à l’heure qu’on offrait les parfums. (Luc, I, 5,10.) Rappelez-vous, mes frères, le passage qui dit : Que nul homme ne se trouve dans le tabernacle du témoignage, quand le pontife entrera dans le Saint des saints afin de prier, jusqu’à ce qu’il en soit sorti. ( Lév. I, 17.) Un ange du Seigneur lui apparut se tenant debout à la droite de l’autel des parfums. (Luc, I, 11.) On ne dit pas de l’autel des sacrifices ; mais de l’autel des parfums. L’autel qui était en deçà du voile était l’autel des sacrifices et des holocaustes ; celui qui était au-delà était l’autel des parfums. Ainsi, et par cette circonstance et parce que l’ange apparut à Zacharie seul, et parce qu’il est dit que le peuple l’attendait dehors, il est clair qu’il était entré dans le Saint des saints. Poursuivons : Zacharie se troubla en voyant l’ange, et la frayeur se saisit de son âme. Mais l’ange lui dit : Ne craignez point, Zacharie, parce que votre prière a été exaucée : Élisabeth votre femme vous enfantera un fils auquel vous donnerez le nom de Jean. (Ibid. 12, 13.) Cependant le peuple attendait Zacharie, et s’étonnait qu’il demeurât si longtemps dans le sanctuaire ; mais étant sorti et ne pouvant parler, il leur faisait des signes pour se faire entendre. (Ibid. 21, 22.) Vous voyez qu’il était au-delà du voile ; ce fut donc alors que l’heureuse nouvelle lui fut annoncée. Le temps où il l’a reçue était la fête des Tabernacles, jour de jeûne ; car c’est là ce que veulent dire ces paroles : Vous humilierez vos âmes. (Lév. XVI, 29.) Cette fête des Juifs se célèbre vers la fin de septembre, comme vous pouvez l’attester vous-mêmes, puisque c’est alors que nous avons fait contre les Juifs ces longs discours où nous nous élevions contre leur jeûne déplacé. Ce fut donc alors qu’Élisabeth, femme de Zacharie, conçut, et elle se tint cachée durant cinq mois en disant : C’est la grâce que le Seigneur m’a faite dans les jours où il m’a regardée pour me tirer de l’opprobre où j’étais devant les hommes. (Luc, I, 25.)
Il est maintenant à propos de montrer qu’elle était dans le sixième mois de la grossesse de Jean, lorsque Marie reçut l’heureuse nouvelle de sa conception. Voici ma preuve. L’ange Gabriel étant venu la trouver, lui dit : Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Vous concevrez dans votre sein et vous enfanterez un fils auquel vous donnerez le nom de Jésus. (Ibid. 30.) Marie étant troublée et demandant comment cela se ferait, l’ange lui répondit : Le Saint-Esprit surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre c’est pourquoi le Saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Sachez qu’Élisabeth, votre cousine, a conçu elle-même un fils dans sa vieillesse, et que c’est ici le sixième mois de la grossesse de celle qui est appelée stérile, parce qu’il n’y a rien d’impossible à Dieu. (Ibid. 35, 37.) Si donc Élisabeth a conçu après le mois de septembre, comme nous l’avons prouvé, depuis ce mois il faut en compter six, depuis octobre jusqu’à mars. C’est après ce sixième mois que nous avons l’époque de la conception de Marie. En comptant delà neuf mois, nous arriverons au mois présent. Le premier mois de la conception de Notre-Seigneur est donc avril ; après lequel viennent les huit autres mois, depuis mai jusqu’à décembre : Ce dernier mois est celui où nous sommes maintenant, et où nous célébrons la fête de la Nativité.
Mais, afin de vous rendre la chose encore plus claire, je vais reprendre tout ce que je viens de dire, et vous en donner le résumé précis. Le grand prêtre seul entrait une fois l’année dans le Saint des saints. Et quand y entrait-il ? dans le mois de septembre. C’est donc alors que Zacharie est entré dans le Saint des saints, c’est alors qu’il a reçu l’heureuse nouvelle de la naissance de Jean. Zacharie est sorti du temple et Élisabeth a conçu après le mois de septembre. C’est après le mois de mars, le sixième de la grossesse d’Élisabeth, que Marie commença à concevoir. Or, en comptant neuf mois depuis avril, nous arriverons au mois présent dans lequel est né Jésus-Christ Notre-Seigneur.
(..) Comme plus d’un infidèle apprenant de nous que Dieu est né selon la chair, insulte à notre croyance et parvient à inquiéter les personnes simples, il est nécessaire de confondre les uns et de rassurer les autres, afin que ceux-ci ne se laissent plus ébranler par les discours de gens insensés, et que de grossières railleries ne jettent plus le trouble dans leur âme. Il arrive souvent que de petits enfants rient lorsque nous agitons les affaires les plus sérieuses, ce qui est une preuve non de la bassesse des objets que l’on traite, mais de la folie de ceux qui rient. On peut dire des infidèles qu’ils sont plus insensés que des enfants, parce qu’ils décrient et qu’ils rabaissent des objets dignes de notre admiration et propres à nous inspirer une vénération religieuse, tandis qu’ils en relèvent et en célèbrent d’autres qui ne méritent que des mépris.
Source : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/homt3/nativite.htm
Lisons « Histoire Universelle de l’Église Catholique » par Rohrbacher, édition 1876 :
« Nous voyons par l’Évangile que le vieil Hérode ne mourut qu’après la naissance de Jésus-Christ. Or, d’après les dates de l’historien Josèphe, Hérode mourut l’an 750 de Rome, qui est le quatrième avant notre ère (1) ! Il ajoute que vers le temps de sa mort, il y eut une éclipse de lune. Ce qui arriva le 13 de mars, à trois heures après minuit, de l’an de Rome 750, selon le calcul astronomique. En outre, Josèphe et Dion s’accordent à dire que son fils Archélafis fut exilé en l’an de Rome 759, la dixième année de son règne ; il avait donc succédé à son père l’an 750. Selon le même Josèphe, Hérode-Antipas, tétrarque de Galilée, fut exilé l’an de Rome 793. Ce prince était alors dans la quarante-troisième année de son règne, comme il paraît par ses médailles, qui datent jusque-là ; par conséquent il avait commencé à régner dès l’an 750. On tire la même conséquence d’autres médailles concernant son frère. Le tétrarque Philippe. Il paraît donc à peu près certain que le vieil Hérode mourut au printemps de l’an 750 de Rome, et que Jésus-Christ naquit le 25 décembre de l’année précédente, quatre ans et huit jours avant l’ère vulgaire. Ce qui ne doit pas trop étonner. L’usage de compter les années par celles de Jésus-Christ n’a commencé que tard ; il n’a été introduit en Italie qu’au sixième siècle par un particulier, le moine Denys le Petit, et qu’au septième en France. où il ne s’est même bien établi que vers le huitième, sous les rois Pepin et Charlemagne. »
(1) Josèphe, Ant., 1. 17, c. 8. – Dion, 1.55.
Source et complément ICI : http://v.i.v.free.fr/pvkto/jesus-ne-le-25-decembre.html
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Terminons maintenant avec le dernier sermon de Monsieur l’abbé Michel Marchiset de Noël 2011 :
Sermon de la Messe de minuit Noël — 2011
Mes bien chers frères,
En cette nuit sainte de Noël (en cette Fête de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ), je reviens sur la démonstration de saint Jean Chrysostome sur la date de la Nativité pour vous montrer pourquoi l’Église a institué cette Fête le 25 décembre, et puis je vous ferai considérer les devoirs que nous devons manifester à Notre Seigneur dans sa Nativité.
Dans la démonstration sur la date de la Nativité, je retiens donc les explications de saint Jean Chrysostome. Il part tout d’abord des ordonnances que Dieu donna au peuple hébreu en ce qui concerne la construction d’un temple, car il fallait effacer les souvenirs des temples égyptiens. Dieu demanda donc que le temple surpasse toutes ce qui avait été mis en œuvre dans l’idolâtrie en Égypte, et surtout qu’il soit divisé par un voile en son milieu, comme le firmament sépare la terre et le ciel. Car c’est sur le sens spirituel et analogique du voile qui sépare le Saint des saints de tous les autres objets du culte que s’arrête particulièrement saint Jean Chrysostome pour établir le raisonnement suivant : puisque seul le grand prêtre pénétrait dans le Saint des saints, une fois l’an, si l’on arrive à connaître en quel temps Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste, désigné cette année là, apprit par l’Ange la conception de sa femme sainte Élisabeth, l’on peut ensuite, puisqu’il y a six mois de différence entre Notre Seigneur et son Précurseur, ce que nous savons de par l’archange Gabriel à l’Annonciation, connaître le temps de l’Annonciation, et en comptant neuf mois, connaître le temps de la naissance de Notre Seigneur.
Comme nous savons de par les saintes Écritures que cet événement surnaturel s’est passé le jour de la Fête des Tentes, dans la deuxième moitié de septembre, il faut donc compter six mois de plus. Ce qui nous reporte dans la deuxième quinzaine de Mars pour l’Annonciation, la conception de Notre Seigneur que l’Église nous fait célébrer effectivement le 25 mars, et en comptant encore neuf mois, nous sommes bien fin décembre, à sa naissance. Voilà donc, mes bien chers frères, en résumé, la démonstration de saint Jean Chrysostome.
Ce n’est donc pas à cause des fêtes païennes du solstice d’hiver que la date de la Nativité a été fixée le 25 décembre, « pour christianiser ces fêtes païennes », comme on l’entend couramment, mais, Dieu faisant bien toutes choses, cette date donne lieu, effectivement, à une signification supplémentaire que les Pères de l’Église expliquent. Saint Jérôme nous dit en effet : « Jusqu’à ce jour les ténèbres croissaient, à partir d’aujourd’hui elles décroissent : la lumière croît, décroissent les ténèbres : le jour croît, l’erreur décroît, la vérité s’avance. Aujourd’hui naît notre Soleil de justice ».
Voilà donc un aspect de notre sainte religion sur la sainte Incarnation de Notre Seigneur, et nous le voyons bien, la perte de ces connaissances, de la doctrine catholique, engendre tout particulièrement l’impiété dans notre monde contemporain. Alors que la connaissance de cette économie du salut, de ce que Dieu a manifesté à notre égard, nous porte, au contraire, à mieux adorer Notre Seigneur et à le remercier.
C’est pourquoi j’insiste maintenant sur ces deux devoirs à remplir envers Notre Seigneur. Car si les hommes bravent continuellement et de plus en plus ouvertement, effrontément, la puissance de Dieu, beaucoup de ses créatures, Dieu merci, tout d’abord au Ciel, l’adorent et le louent sans cesse. Pensez à tous les anges, et puis à tous les saints Patriarches qui ont assuré la généalogie du Messie, à tous les prophètes qui l’ont annoncé, à saint Jean-Baptiste son Précurseur, et bien sûr à la très sainte Vierge Marie et à saint Joseph.
Alors, mes bien chers frères, quand l’Église nous fait célébrer, et nous fait considérer Notre Seigneur se montrant à nous dans son abaissement, à cause de nous, comment ne pas lui manifester notre adoration ! Et avec empressement, comme les bergers qui gardaient leur troupeaux et entendirent l’annonce de sa naissance faite par les anges. L’Évangile de la messe de l’aurore, nous dit qu’ « ils se rendirent en toute hâte à Bethléem » pour l’adorer.
Aussi, après cette adoration, sachons également manifester notre reconnaissance à Celui, qui, sans être arrêté par notre indignité, ni retenu par les égards dus à sa Majesté, s’est incarné en la très sainte Vierge Marie, préservée de toute éternité pour cette maternité divine.
Ayons cette profonde reconnaissance envers Notre Seigneur, mes bien chers frères, parce que Celui que le ciel ne pouvait contenir, s’est fait chair, fut même posé dans une mangeoire, dans une étable, et qu’Il a voulu dans cet abaissement, prêcher à tous, aux puissants, fiers de leur grandeur, cette humilité, « et ainsi, nous dit Dom Guéranger, nous encourager par son exemple dans la voie d’humilité où il nous faut cheminer pour remonter au Ciel ».
Voilà donc ces deux devoirs que nous devons manifester à Notre Seigneur en cette nuit sainte de Noël (en cette fête de la Nativité de Notre Seigneur).
Alors, puisque toute âme fidèle a normalement préparé la voie à Notre Seigneur, par le regret et le pardon des ses péchés, que celle-ci reçoive, dans quelques instants, Notre Seigneur qui est la lumière du monde. Et que sa lumière, par son Avènement dans nos âmes, nous permette de parvenir à cette voie unitive, à cette union intime et habituelle avec Lui.
Ainsi, en cette sainte nuit de Noël (en ce saint jour de Noël), mes bien chers frères, après avoir considérer cette libéralité de Notre Seigneur envers nous, que la très sainte Vierge Marie qui conservait toutes ces choses dans son Cœur, intercède pour nous, afin que nous puissions tous manifester pieusement, profondément, cette adoration et cette reconnaissance que nous devons à son divin Fils, l’Enfant-Dieu, tout particulièrement lors de son Avènement en nos âmes dans quelques instants, à la communion.
Ainsi soit-il.
Abbé Michel Marchiset