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Vatican d’Eux : Huitième Anniversaire de la mort de Roger Schutz
Nous avons reçu cet article d’un fidèle lecteur :
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Huitième anniversaire de l’exécution du « Frère » Roger ?
Le 18 août 2005 (certains disent le 16 ?), le fondateur de Taizé est mort « assassiné. » La presse unanime en a fait le panégyrique. Valeurs actuelles (1), du 19, le qualifiait d’ « homme de paix ».
Sous le titre général L’Europe entière rend hommage à Frère Roger, le même numéro du Monde note la « tristesse de Benoît XVI… Entamant, mercredi 17 août, son audience publique hebdomadaire à Castel Gandolfo par quelques phrases : j’ai reçu une nouvelle très triste, terrible…Le frère Roger était pour moi surtout l’un des piliers de l’Europe qui s’unit. » Si Benoît XVI le connaissait le 17, l’assassinat du frère Roger a donc eu lieu au plus tard le 16. Pourquoi, la presse n’en a-t-elle parlé que le 19, en le datant du 18 ? Curieux, mais ce n’est pas la seule anomalie dans cette affaire !
L’homme d’un réseau.
« Le Frère (notons la majuscule) Roger, 90 ans, avait consacré toute sa vie…aux jeunes de plusieurs nationalités », indique Valeurs actuelles, qui poursuit : « Protestant, diplômé en théologie, Roger Schutz était arrivé de Suisse en août 1940, en Saône et Loire, dans le petit village de Taizé, non loin de Cluny, pour y fonder une communauté monastique œcuménique travaillant à la réconciliation des chrétiens. Taizé se trouvait…à quelques kilomètres de la ligne de démarcation. Frère Roger avait alors hébergé de nombreux réfugiés en particulier des juifs qui fuyaient la zone occupée…des milliers de jeunes venus du monde entier, protestants, catholiques, orthodoxes se retrouvaient chaque semaine à Taizé pour y prier. Les rencontres de Taizé organisées chaque année depuis 1978…attirent à chaque fois plusieurs milliers de jeunes (plus de 80 000 à Paris en 2002)… »
Le journal Le Monde (2) ne consacre pas moins de trois colonnes entières à la biographie du frère Roger, dans son numéro du 18 août ! On y apprend qu’ « en 1940…sa maison devient un refuge (qui) accueille sans distinction juifs, réfugiés politiques et résistants… Le 11 novembre 1942, à la suite d’une dénonciation, sa maison est fouillée de fond en comble par la gestapo…Roger Schutz est obligé de quitter Taizé et de repasser la frontière (a-t-il bénéficié de protections, pour n’avoir eu qu’une si faible sanction ?)…son projet communautaire va mûrir dans l’éloignement de Genève. C’est là que le rejoignent ses premiers compagnons de route suisses comme lui, Max, un théologien… » Le Monde n’en dit pas plus de Max Thurian qui eut, à n’en pas douter, avec Roger Schutz des liens qui ne sont pas au-dessus de tout soupçon. Curieux ce silence sur le compagnon du frère Roger, dont on ne nous dit nullement ce qu’il est devenu, alors qu’il a partagé sa notoriété des années durant.
On nous apprend par contre que le frère Roger est né le 12 mai 1915 en Suisse près de Neuchâtel d’un pasteur protestant suisse et d’Amélie Marsauche, appartenant elle aussi à l’église prétendue réformée. Sa mère est originaire de Bourgogne où il passe ses vacances ; de là son choix de Taizé. « En famille, on lisait Blaise Pascal et Angélique Arnaud. »
Ce que Le Monde omet de nous dire, c’est que les Schutz sont cousins des Schlumberger. Richissimes banquiers suisses, cette famille est notoirement connue en milieu protestant pour être de race israélite. Roger Schutz était donc lui aussi de « la race élue ». Quant à Max Thurian, c’est un cousin de Giscard, prétendu d’Estaing. Ce dernier, le jour de son emménagement à l’Élysée, s’est vanté à la télévision, de descendre du comte de Saint Germain. Celui-ci est un juif occultiste qui joua un certain rôle dans la préparation de la Révolution dite française.
Ce que nous apprend par contre Le Monde c’est que : « en 1948, (ayant fait une) demande à l’évêque d’Autun (d’utiliser l’église du lieu)…(Roger Schutz) reçoit une réponse chaleureusement positive signée du nonce apostolique…Mgr Angelo Roncalli. Ce fut le début d’une longue amitié Jean XXIII est l’un des hommes qui auront le plus compté pour le prieur de Taizé. »
Comment la demande insignifiante d’user de l’église d’un patelin obscur, qui plus est adressée à l’évêque d’Autun, est-elle parvenue au nonce apostolique à Paris ? Comment la requête d’un inconnu, protestant de surcroît, put-elle être prise en compte et recevoir une réponse chaleureusement positive du futur « pape » Jean XXIII ? Ceci ne peut se comprendre que si elle a cheminé par une filière occulte composée d’initiés, bref par un réseau d’amitiés au service de la Cause. Là est également l’explication du fait que « de 1962 à 1965, Frère Roger est l’un des observateurs les plus attentifs du concile Vatican II », en clair, un des protagonistes les plus actifs du brigandage qui substituera au catholicisme romain, l’œcuménisme judéo-maçonnique.
L’Europe judéo-maçonnique.
Et Le Monde de poursuivre : « Les rencontres avec Paul VI furent également confiantes. Au cours de son voyage dans la région lyonnaise, le 5 octobre 1986, Jean Paul II franchit le seuil de la communauté : « je me suis senti poussé par une nécessité intérieure » dira le pape ; ajoutant cette autre formule restée célèbre « on passe à Taizé comme on passe près d’une source ». Karol Wojtyla aimait le Frère Roger qu’il avait invité à prêcher dans son ancien diocèse de Cracovie devant 200 000 mineurs. » Ce qu’omet pourtant de dire Le Monde, c’est que Katz Wojtyla, dont le marranisme est notoire, vint de nombreuses fois à Taizé avec l’autorisation du gouvernement polonais communiste et que, lors de l’écroulement du mur de Berlin, les manifestants chantaient des cantiques appris à Taizé !
Ainsi avons-nous affaire à une entreprise politico-religieuse à dimension mondialiste puisque Le Monde toujours, nous apprend que le frère Roger devait « déclarer à l’UNESCO en 1989 : « Il dépend des jeunes que la grande famille européenne sorte de l’ère de la méfiance » c’est « l’une des urgences des années à venir… Le tournant », précise Le Monde, « est « le concile des jeunes » que le prieur de Taizé convoque en pleine bourrasque de l’après 68… Avant 1970, par centaines, des jeunes venaient déjà passer Pâques sur la colline : ils sont 2 500 en 1970…7 500 puis 16 000, 18 000, 20 000 à Pâques 74, 50 000 le 30 août suivant pour l’ouverture du « le concile des jeunes ». Banc d’essai pour les JMJ », conclut Le Monde.
Concluons en matière de réseau subversif, sur cette phrase du Monde : « Hubert Beuve-Méry, fondateur du Monde, était un grand ami de Frère Roger et un visiteur assidu de Taizé. » Lorsqu’on a en tête la conclusion relative à « La face cachée du Monde », que ce journal n’est autre qu’ « une loge maçonnique, courroie de transmission du judaïsme mondialiste », la boucle est bouclée !
Une drôle de mort !
Lorsque la nouvelle tombe, le 18 août, « frère Roger a été poignardé » Au fur et à mesure, on apprend qu’il a été égorgé ! Le Parisien daté de ce jour, titre « La roumaine qui a égorgé frère Roger ».
L’assassin présumé, dont on a pu prouver qu’elle avait acheté le couteau la veille, prétend ne pas avoir porté le coup qui a tranché la trachée artère du prieur œcuménique. Une femme frêle comme apparaît être Luminata Solcanu sur les photos qu’on a publiées d’elle, a-t-elle pu porter un tel coup ? Elle prétend également, ainsi que l’indique Le Parisien (3), avoir « voulu avertir frère Roger d’un complot de moines francs-maçons ». Le Monde (4), confirme les propos tenus par la jeune femme par le témoignage même du procureur de la République Coste, chargé de l’affaire près du tribunal de Mâcon. Il y a en outre toute une variation sur le nom de la coupable présumée. Dénommée Luminata Sunacu, dans Le Parien, elle devient Luminata Solcanu dans Valeurs actuelles et dans Le Monde du même jour, mais Luminata Solcan dans celui du 20 août. Bref ! On saura au Jugement Dernier.
Toutefois, il nous semble que Solcanu pourrait être la forme roumaine de Solcan et que Le Monde informerait ainsi ses lecteurs initiés, en imprimant que l’auteur présumé de l’assassinat se nomme Solcan, nom indubitablement juif comme Laban, Lacan, Gozlan… Ce qui laisserait supposer l’hypothèse d’un règlement de comptes ?
Beaucoup de Roumains sont passés par Taizé. L’affaire Ceauscescu n’était pas si ancienne et y avait trempé un candidat à l’émigration pour Israël. Trotski n’est-il pas mort d’un coup de pic à glace ? Les haines dans ces milieux sont terribles.
Frère Roger, principal artisan de l’attentat sacrilège contre la messe.
Mais le non du « frère » Roger restera attaché, dans la mémoire des catholiques, à l’attentat sacrilège contre la sainte Messe. Ainsi, le nom de ce prétendu « homme de paix » restera attaché à l’un des plus grands attentats sacrilèges de tous les temps : la tentative au XX° siècle, heureusement avortée par la grâce de Dieu, de destruction de la sainte Messe catholique.
En effet, si le novus ordo missae de 1969 fut proposé par une commission officielle, présidée par le cardinal Bugnini, promulgué par Paul VI et imposé, en 1970, en France par un épiscopat apostat depuis 1958, les travaux préparatoires furent diligentés par une sous commission, dont le noyau dirigeant était constitué des « frères Roger Schutz et Max Thurian ».
Ils furent photographiés avec l’ensemble des membres de cette sous-commission. Cette photographie fut diffusée dans le monde entier, car elle fit l’objet d’une publication sur la page de couverture des Informations Catholiques Internationales, cliché repris depuis par plusieurs publications traditionalistes.
On mesure ici l’importance du rôle joué par les deux complices. Il ressort du reste que le texte lui même, qui fut promulgué par le marrane Montini, avait été rédigé par frère Roger, lui-même. Il s’en servait pour célébrer à Taizé ce qu’il avait l’hypocrisie d’appeler la messe ! Mais « Desiderium impiorum peribit : le désir des impies périra », leurs efforts contre la messe se sont soldés par un échec. Il en ira de même en ce qui concerne ceux qu’ils ont déployés, de concert avec Katz Wojtyla, en faveur de la construction européenne. Déjà la confusion des langues se profile à l’horizon politique entre les protagonistes : Allemagne, France, Grande Bretagne …
Mais revenons à la date de sa mort. Nous avons dit au plus tard le 16. Ne serait-ce pas plutôt le 15 ? On sait, par la vénérable Marie d’Agréda, auteur de la Cité Mystique, qui révèle des faits surnaturels de l’histoire de la Très Sainte Vierge, que cette dernière donna l’ordre à ses anges d’exécuter Hérode, le persécuteur impénitent de l’Église naissante, l’assassin de saint Jean Baptiste et de Saint Jacques.
Roger Schutz n’aurait-il pas enfreint, en pénétrant dans le domaine sacré de la sainte Messe, une interdiction ? Ne serait-ce pas en vertu de cet impératif moral que Dieu, dans sa justice, lui a réservé la fin qu’il a rencontrée au cours d’une célébration de son propre ordo missae et qu’il aurait dès lors pleinement méritée ?
Une exécution le 15 août, ne serait-ce pas une marque de la punition infligée, comme pour Hérode, à la demande de la Sainte Vierge ?
* * *
Et ça continu toujours sous François 1er (Bergo(go)glio) :
Une nouvelle “invention” de Mgr Williamson !!!!
Mgr Williamson est un petit malin ! Après le sosie de Paul VI, voici un nouveau sosie qui surgit de sa boite et Mgr nous explique sans rire que la secte conciliaire EST ce sosie. L’extrait est suffisamment explicite pour qu’il n’y ait pas besoin d’autres précisions que de mettre en gras et en couleur certains passages, mots ou expressions ! L’on peut néanmoins se poser la question de savoir qui, dans cette affaire, est le plus “fou” : le sosie “catholique” ou Mgr ?!!!…
Interview de Mgr Williamson par Jérôme Bourbon dans RIVAROL du 2 août 2013 :
(…) Dès lors les catholiques croyants (sic!) n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent “d’un sosie de l’Église catholique”. (C’est nouveau…ça vient de sortir !)
Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate (), parce que pour deux sous (sic!) on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite”. (On admirera le rapprochement !!!) Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.
Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima (elle aussi remplacée par un sosie) a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur (Mt. XXIII, 2).
Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée (sic!!!), quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent (sic!) avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante (resic!) et bien dangereuse (reresic!), mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.
Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou (sic!). Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin (c’est à dire sa conversion…euh…sa guérison !), et je ne cesserais de l’aimer (c’est beau !!!!), et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père (SIC!). (…)
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3105 du 2/8/2013
Mgr Williamson : “Mgr Fellay est un traître”
La politique de rapprochement de Mgr Fellay avec ce que Mgr Lefebvre appelait la “Rome moderniste” a conduit à des tensions et à des déchirures au sein de la Fraternité Saint-Pie X. Afin que nos lecteurs puissent se faire par eux-mêmes une idée sur la question, nous donnons la parole aux deux principaux chefs de file de l’opposition à la politique de la direction de la FSSPX qui ne sont en général jamais interrogés par les media. Mgr Richard Williamson, que l’on ne présente plus, et l’abbé Joseph Pfeiffer, chef de la FSSPX de Stricte Observance, nous expliquent ainsi librement leur position.
(Les trois premières questions et réponses sur l’affaire Williamson et la Shoah, que l’on peut lire en intégralité dans RIVAROL ont été supprimées dans cette version sur le Forum Catholique Interview-choc de Mgr Williamson dans RIVAROL par Petrus ( ((Peudo de Jérôme BOURBON sur les Fora))) 2013-07-31 21:45:44 : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=728065)
R. : Il y a quelques semaines a été rendu publique le fameux préambule doctrinal du 15 avril 2012 dans lequel Mgr Fellay reconnaît explicitement la promulgation légitime de la nouvelle messe, accepte le nouveau code de droit canon de Jean Paul II et affirme la validité de tous les nouveaux sacrements de l’église conciliaire. Que pensez-vous de ce document qui n’a jamais été clairement rétracté sur le fond ?
Mgr W. : La Déclaration Doctrinale (ou Préambule Doctrinal) du 15 avril, 2012, soumis aux autorités romaines par Mgr Fellay et son Conseil Général comme base d’un accord pratique à l’avenir entre Rome et la Fraternité St Pie X, est un désastre du premier ordre. Elle représente la capitulation essentielle de Mgr Fellay devant la Rome moderniste. Acceptée par Rome, elle aurait mis fin à l’œuvre de Mgr Lefebvre, cette œuvre héroïque de résistance à l’apostasie par ailleurs presque totale des hommes de l’église conciliaire. Et Mgr Fellay n’a nullement rétracté la doctrine pourrie de cette Déclaration. Tout indique au contraire qu’il entend mener à bout sa propre œuvre de destruction de celle de Mgr Lefebvre. Si on ne réussit pas à faire démissionner Mgr Fellay, c’est la fin de la Fraternité St-Pie X de Mgr Lefebvre.
R. : Par ailleurs, que pensez-vous de la déclaration doctrinale des trois évêques de la FSSPX du 27 juin 2012 et notamment de son paragraphe 11 qui ouvre la voie au principe d’un accord pratique avec la Rome moderniste ? Comment expliquez-vous que vos deux confrères dans l’épiscopat, Mgr Tissier et Mgr de Galarreta, qui avaient cosigné avec vous le 7 avril 2012 une lettre contre la politique “rallimentiste” de la maison générale aient depuis tourné casaque et semblent défendre Mgr Fellay ?
Mgr W. : La Déclaration des trois évêques du 27 juin n’est guère meilleure. Elle a été conçue et pondue pour calmer le jeu, pour apaiser les esprits catholiques mis en état d’alerte par les agissements du Quartier Général de la Fraternité et ses efforts de rallier la Rome Conciliaire, efforts devenus publics à partir du mois de mars, 2012. Mais attention ! Très clairement le paragraphe 11 laisse encore la porte ouverte à la trahison de la Fraternité par un accord pratique et non doctrinal avec les autorités romaines, et on décèle partout ailleurs dans cette nouvelle Déclaration la main de Mgr Fellay, à savoir des mots habilement choisis pour dire le contraire de ce qu’ils paraissent dire. Apparemment on critique la nouvelle religion. De fait on y va avec le dos de la cuillère. Document à étudier de près. Un catholique ne peut faire confiance à rien de ce qui sort actuellement du Menzingen de Mgr. Fellay.
R. : Pouvez-vous évaluer les forces qui résistent ouvertement aujourd’hui à la politique “accordiste” de Menzingen ? Comment expliquez-vous que la résistance soit numériquement si modeste ?
Mgr W. : Pourquoi la résistance à ces infamies de Menzingen, à cette trahison affreuse de la Foi par ces chefs de la Fraternité, a-t-elle été si peu vigoureuse ? Bonne question. Ma réponse serait que le monde moderne est profondément malade. Après Vatican II la résistance n’a pas été forte dans la totalité de l’Église. 50 ans plus tard la résistance à la même maladie est encore moins forte. L’homme moderne est pourri, il est mourant.
Mais les catholiques croyants et clairvoyants ont commencé à réagir. La « Résistance » a éclaté d’abord aux États-Unis au printemps de l’année dernière, elle s’est manifestée peu après en Amérique du Sud et en Angleterre, mais en Europe continentale elle n’est pas pressée. Je pense pourtant qu’elle viendra, parce que pas tout le monde ne veut tourner le dos à la vérité, et elle fera son chemin, lentement mais sûrement. Les Italiens disent, « Chi va piano va sano, chi va sano va lontano ». La Résistance ira loin — jusqu’au Ciel, si Dieu veut !
R. : Des fidèles de la Fraternité ayant manifesté de la sympathie pour la résistance ont été privés de communion ou/et d’absolution d’après divers témoignages. Par ailleurs, à la suite de la lettre ouverte des 37 prêtres de la FSSPX à Mgr Fellay, plusieurs ecclésiastiques de la Fraternité qui ont été sanctionnés et ont reçu un « décret pénal » (sic) ont porté plainte pour piratage de leur messagerie électronique, usurpation d’identité, faux et usage de faux. Que pensez-vous de l’emploi de telles méthodes à l’égard de ces prêtres ?
Mgr W. : De telles méthodes sont une honte, et péché grave au regard de la saine moralité, mais elles sont tout à fait normales et tout à fait justifiées au regard du libéralisme fantaisiste et tyrannique qui s’est emparé de la direction de la Fraternité St-Pie X. Le libéralisme est l’adoration de la liberté humaine à la place de l’adoration de Dieu, donc au fond c’est la croisade contre Dieu. Or Dieu est divin, donc cette croisade libérale a une dimension divine, donc la fin justifie les moyens. Donc Mgr Fellay et ses complices sont convaincus qu’ils ont le droit de faire n’importe quoi pour écraser — je dis bien écraser — toute résistance à leur ralliement à la Rome conciliaire. Mais un tel délire ne date pas d’hier. Notre-Seigneur n’a-t-il pas prédit à ses Apôtres que la synagogue les mettrait à mort au nom de la vraie religion ? (Jn. XVI, 2)
R. : Que pensez-vous des premiers pas de François Ier, de sa collusion encore plus grande avec le judaïsme, l’islam, de son immigrationnisme, et de sa volonté de “canoniser” avant la fin de l’année Jean Paul II et Jean XXIII ? N’est-ce pas là une façon de “canoniser” Vatican II ? Et cela ne pose-t-il pas le problème de l’autorité, tous les manuels de théologie d’avant Vatican II enseignant que le pape est infaillible lorsqu’il procède à des canonisations ? D’après les théologiens catholiques il s’agit en effet d’une certitude théologique. Que pensez-vous de tout cela ?
Mgr W. : L’acharnement dont font preuve les chefs de l’église conciliaire pour canoniser les pontifes conciliaires (tous les pontifes depuis Jean XXIII) manifeste la ferme volonté des ennemis de Dieu d’en finir avec la religion catholique et de la remplacer par la nouvelle religion du Nouvel Ordre Mondial. Dès lors à une néo-église correspondent des néo-saints à fabriquer par une procédure démantelée et “rénovée” pour les “canoniser”. Comme toujours avec le modernisme, les mots restent les mêmes, mais le contenu est complètement différent. Dès lors les catholiques croyants n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent d’un sosie de l’Église catholique.
Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate, parce que pour deux sous on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite”. Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.
Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur ( Mt. XXIII, 2).
Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée, quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante et bien dangereuse, mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.
Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou. Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin, et je ne cesserais de l’aimer, et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père.
R. : Benoît XVI est considéré par les media comme un « pape émérite », s’habille en blanc comme son successeur, porte comme lui la calotte, les deux hommes se rencontrent devant les caméras. Cette façon de se moquer de la papauté n’est-elle pas un signe parmi d’autres qu’ils ne croient pas eux-mêmes être (ou avoir été) les vicaires du Christ ?
Mgr W. : Plutôt que de dire que Benoît XVI et le Pape François ne croient pas qu’ils soient Papes, je dirais que l’un et l’autre conçoivent à leur propre manière ce que c’est que d’être Pape. Par exemple leurs deux façons de concevoir cette fonction ne sont-elles pas différentes entre elles ? C’est le subjectivisme qui fait que l’un et l’autre se sentent libres d’adapter à ce qu’ils pensent être les besoins de l’heure l’institution absolument objective et immuable de Notre-Seigneur. Et les ennemis de Dieu se gaussent du ridicule auquel ils soumettent ainsi l’institution de Notre-Seigneur. C’est pour cela qu’on les a mis sur le Siège de Pierre. Patience. Dieu sait ce qu’il fait, et il n’a pas démissionné !
R. : Les “accordistes” et les anti-“accordistes” à la FSSPX s’envoient régulièrement à la figure des citations authentiques mais totalement contradictoires de Mgr Lefebvre, les unes allant dans le sens d’un accord pratique (« laissez-nous faire l’expérience de la Tradition »), les autres refusant tout accord avant toute « conversion doctrinale de la Rome moderniste ». Les tensions qui existent au sein de la FSSPX et des communautés amies n’ont-elles donc pas pour origine les propres contradictions et fluctuations internes du fondateur qui a d’abord et avant tout été un pragmatique ? De plus, peut-on d’un côté affirmer que la nouvelle messe est un poison pour la foi, que le nouveau code de droit canon est entaché d’erreurs voire d’hérésies, que Vatican II est lui aussi hétérodoxe voire hérétique et en même temps prétendre que tout cela vient de l’Église catholique et du vicaire du Christ ? N’est-on pas là en face d’une impasse intellectuelle et doctrinale, d’une aporie qui explique en grande partie ce qui se passe aujourd’hui mais aussi les précédentes scissions qui, à intervalles réguliers, ont marqué l’histoire de la FSSPX ? Vingt-cinq ans après les sacres n’est-il pas temps de procéder sereinement par souci de la vérité et par cohérence doctrinale à un droit d’inventaire du “lefebvrisme” ?
Mgr W. : Je ne crois pas qu’il faille dire que Mgr Lefebvre était avant tout un pragmatique, ni qu’il se contredisait. C’était avant tout un homme de foi et de doctrine. Il était bien pragmatique, mais toujours au service de la Foi. Comme tous les catholiques à partir de la scission entre l’Autorité et la Vérité réalisée par Vatican II, il était déchiré entre son respect de l’Autorité et son amour de la Vérité, mais chez lui c’était toujours la Vérité qui primait sur l’Autorité, comme il faut qu’elle le fasse. Donc toute contradiction entre ses paroles en faveur de l’une et de l’autre est plus apparente que réelle, comme il ressort du livre récent de l’abbé Pivert, Mgr Lefebvre, Nos Rapports avec Rome. Et les sacres de 1988 ont été la conclusion logique et l’épanouissement naturel de toute sa vie précédente au service de l’Église.
Mais on ne va pas diviniser Mgr Lefebvre pour autant. Ce qui est vrai, c’est que Mgr Lefebvre était quand même un fils de son époque, et alors il n’a pas tout à fait échappé à ce que j’ai l’habitude d’appeler le “Cinquantisme”, à savoir cette forme que prenait le catholicisme des années 1950, caractérisé en bref par un excès de respect pour les autorités de l’Église, excès qui a conduit directement à la catastrophe du Concile. Par exemple après les sacres de 1988, Mgr Lefebvre a lu le grand ouvrage anti-libéral d’Emmanuel Barbier, et on témoigne ( ((Monseigneur lit Louis-Hubert Remy…))) qu’il en aurait dit, « Si j’avais lu cet ouvrage avant de fonder Écône, j’aurais donné à mon séminaire une autre orientation », à savoir davantage contre-révolutionnaire. En effet, les prêtres formés dans les divers séminaires de la Fraternité-St Pie X sont en général des prêtres admirables pour leur piété sacerdotale, mais trop peu d’entre eux ont compris la malice profonde de ce monde moderne, en apparence si gentil et innocent, mais en réalité faisant la guerre à Dieu. Ce manque de formation contre-révolutionnaire se fait payer chèrement dans la crise actuelle de la Fraternité et il n’est pas sûr qu’elle survivra.
R. : La promotion-sanction du dynamique et anti-“ralliériste” abbé Xavier Beauvais qui quittera lors du premier trimestre 2014 Saint-Nicolas pour la maison autonome d’Espagne et du Portugal où la FSSPX n’a qu’une poignée de fidèles et son remplacement à Paris par le “ralliériste” abbé Patrick de La Rocque, fondateur de la Lettre à nos frères prêtres, membre éminent du GREC et qui avait ouvert un magnum de champagne en 2007 pour remercier Benoît XVI du “Motu Proprio” qui affirme la primauté de la “messe de Luther” sur celle de toujours ne témoignent-ils pas de la volonté inchangée de Mgr Fellay de se placer à terme sous la dépendance de la Rome moderniste ?
Mgr W. : En effet, l’une des preuves que Mgr Fellay ne change absolument pas de cap, mais ne fait que reculer pour mieux sauter vers la Rome conciliaire, c’est l’annonce que l’abbé Beauvais doit être remplacé à St-Nicolas du Chardonnet à Paris par l’abbé de la Rocque. Ce dernier est bien brave, mais il est loin d’être aussi ferme et clairvoyant que l’abbé Beauvais. Hélas, on peut craindre que l’abbé Beauvais n’ “obéisse” à sa mutation, par respect excessif de l’autorité qui trahit la Foi. C’est la grande maladie de tant de “bons” évêques et prêtres après Vatican II. Prions pour l’abbé Beauvais. Il ne suffit plus aujourd’hui d’être un “bon” prêtre. Notre-Seigneur a besoin de héros !
R. : En France la loi Taubira instituant le « mariage homosexuel » a été votée et est appliquée malgré une très forte mobilisation populaire. Que vous inspire cette abominable législation dans un pays qui fut la fille aînée de l’Église ?
Mgr W. : On dit en latin, la corruption de ce qui est meilleur fait le pire. Plus la France est bonne, plus elle est mauvaise lorsqu’elle se corrompt. La même règle s’applique à toutes les personnes, familles et nations. Patience. On se souvient que Pie X prophétisait une glorieuse résurrection de la France, aujourd’hui si abîmée. Et il n’est pas difficile de prévoir qu’elle se remettra à la tête des nations, non pas parce qu’elle cherchera sa gloire nationale, pas du tout, mais parce qu’elle ne cherchera plus rien d’autre que la gloire de Dieu, et la Royauté Sociale, Mondiale, et Globale, de son divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Vive la France qui s’oubliera elle-même, et ne voudra servir que Dieu, Dieu et Dieu !
Jérôme BOURBON.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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Tél. : 01-53-34-97-97 Fax : 01-53-34-97-98
L’impact fort de Vatican II en Amérique latine
Revenons un moment sur ce Leonardo Boff, « Théologien de la libération » et ancien “prêtre” brésilien, qui fut condamné par l’église Conciliaire (elle-même !) pour ses prises de position.
Dans une “Tribune libre de swissinfo.ch”, il reconnait joyeusement que :
Le Concile Vatican II (1962-1965) fut la réponse tardive, mais authentique à la Réforme protestante du XVIe siècle. Celle-ci appelait à des réformes à la tête (hiérarchie) et aux membres (communauté chrétienne). En 500 ans, cette réforme n’est jamais venue. Mais les temps ont changé et elle est finalement arrivée. C’est pour cela que le concile représente une rupture sur le chemin que l’Eglise catholique avait parcouru pendant des siècles.
Tribune libre à Leonardo Boff
L’impact fort de Vatican II en Amérique latine
Par Leonardo Boff, swissinfo.ch
26 octobre 2012 – 10:55
Le Concile Vatican II (1962-1965) fut la réponse tardive, mais authentique à la Réforme protestante du XVIe siècle. Celle-ci appelait à des réformes à la tête (hiérarchie) et aux membres (communauté chrétienne). En 500 ans, cette réforme n’est jamais venue. Mais les temps ont changé et elle est finalement arrivée. C’est pour cela que le concile représente une rupture sur le chemin que l’Eglise catholique avait parcouru pendant des siècles.
C’était une Eglise transformée en forteresse assiégée, se défendant contre tout ce qui venait du monde moderne : de la technique et des avancées de la civilisation comme la démocratie, les droits humains et la séparation entre l’Eglise et l’Etat. Le pape Pie XII (1939-1958) fut le dernier représentant du rêve médiéval de l’Eglise, rêve qui s’était transformé en véritable cauchemar collectif et en un corps étranger à l’intérieur du monde d’aujourd’hui.
Mais une bouffée d’air frais vint d’un pape âgé dont on n’attendait rien, Jean XXIII (1958-1963). Celui-ci ouvrit les portes et les fenêtres de l’Eglise en disant : « Elle ne peut pas être un musée respectable ; elle doit être la maison de tous, aérée et agréable à vivre ». Le concile Vatican II représenta, selon le langage de Jean XXIII, un « aggiornamento », c’est-à-dire une actualisation et une reconstruction de son auto-compréhension, de ses institutions, de son langage, de ses rites et du type de présence dans le monde.
Il ne s’agit pas ici de résumer les éléments principaux introduits par le concile. Ce qui nous intéresse, c’est la manière dont cet « aggiornamento » fut accueilli et traduit par l’Eglise latino-américaine. Ce processus, dit de réception, n’est jamais une simple adaptation ou application des décisions officielles, mais une relecture et un remodelage des intuitions du concile à l’intérieur du contexte latino-américain, bien différent du contexte européen dans lequel s’élaborèrent tous les documents. Nous mettrons juste l’accent sur quelques points essentiels, à la manière d’une lecture à l’aveugle qui ne capte que ce qui est important.
Le courage de crier
Le premier point essentiel, sans aucun doute, fut la profonde transformation de l’atmosphère ecclésiale : auparavant, c’était la Grande Discipline qui dominait, l’uniformisation romaine et l’air sombre et austère de la vie ecclésiale. Les Eglises de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie étaient des Eglises-miroir de l’Eglise romaine. Soudain, elles ont commencé à se sentir des Eglises-source. Elles pouvaient faire de l’inculturation et créer de nouveaux langages. C’est pour cela que rayonnent maintenant la joie, l’enthousiasme et le courage de crier. Finalement, l’Eglise catholique a trouvé sa place au sein du monde d’aujourd’hui en participant à ses joies et à ses peines, à ses recherches et ses avancées.
Deuxièmement, on a assisté en Amérique latine à une redéfinition du rôle social de l’Eglise. Vatican II fut un concile universel, mais dans la perspective des pays centraux et riches. Cela se remarque dans son document pastoral le plus ouvert, Gaudium et Spes (Joie et Espoir), dans lequel on a défini l’Eglise au sein du monde moderne. L’Eglise latino-américaine regarde autour d’elle et prend conscience du sous-monde de la périphérie et de l’oppression. L’Eglise doit se déplacer du centre humain pour les périphéries sous-humaines. Si l’oppression règne, son rôle doit alors être la libération et la transformation. C’est ainsi qu’ont été valorisées les paroles du pape Jean XXIII qui disait un mois avant le concile : « L’Eglise de tous, mais qui veut surtout être une Eglise des pauvres ».
Ce virage s’est traduit à Medellín (1968) par une option de solidarité et de préférence pour les pauvres, contre la pauvreté et en faveur de la vie et de la liberté. Ce virage a été au centre de l’attention à Puebla (1979) et s’est affirmé ensuite comme une marque déposée de l’Eglise latino-américaine.
Troisièmement, c’est la concrétisation de l’Eglise comme Peuple de Dieu. Vatican II a placé cette idée avant la hiérarchie. Pour l’Eglise latino-américaine, le Peuple de Dieu n’est pas qu’une métaphore : le peuple est en grande majorité chrétien et catholique ; il est donc le Peuple de Dieu, qui gémit sous l’oppression comme à l’époque de l’Exode hors d’Egypte. De là naît la dimension de libération que l’Eglise assume officiellement dans tous les documents, de Medellín à Aparedida (2009). Cette vision de l’Eglise-peuple-de-Dieu a donné lieu à quelque chose d’original en Amérique latine : les communautés ecclésiales de base, à savoir l’Eglise de la base et l’Eglise de la libération.
Une lecture populaire de la Bible
Quatrièmement, le concile a compris la Parole de Dieu, contenue dans les Ecritures, comme l’âme de la vie ecclésiale, spécialement de la réflexion théologique. Ceci s’est traduit en Amérique latine par une lecture populaire de la Bible dans des milliers et des milliers de cercles bibliques. Dans ces cercles, les chrétiens comparent leur vie aux Ecritures et en tirent des conclusions pratiques conformément à la communion, à la participation et à la libération.
Cinquièmement, le concile s’est ouvert aux droits humains. En Amérique latine, ils se sont traduits par les droits des pauvres et donc en premier lieu en droit à la vie, au travail, à la santé et à l’éducation. A partir des droits des pauvres, on comprend les autres droits.
Sixièmement, le concile a accueilli l’œcuménisme et le dialogue avec les autres religions. En Amérique latine, l’œcuménisme n’est pas vu tant comme la convergence des doctrines que comme la convergence dans la pratique. Toutes les Eglises s’engagent pour la libération des opprimés. C’est un œcuménisme de mission. Le dialogue avec les religions est vu au travers de la présence de l’Esprit qui arrive avant le missionnaire. Les religions et leurs valeurs doivent donc être respectées.
Pour conclure, il faut bien reconnaître que l’Amérique latine fut le continent où Vatican II a été pris le plus au sérieux et a apporté le plus de transformations, projetant l’Eglise des pauvres comme un défi pour l’Eglise universelle et pour toutes les consciences humanitaires.
Leonardo Boff, swissinfo.ch
(Traduction du portugais : Olivier Pauchard)
Source : http://www.swissinfo.ch/fre/societe/L_impact_fort_de_Vatican_II_en_Amerique_latine.html?cid=33801610
Cette église n’est pas l’Église catholique !
« Absolument Nul Et Entièrement Vain » !!!
Pierre Hillard : Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?
Notre ami Pierre Hillard – docteur en science politique et spécialiste du mondialisme –, porte ici dans cet article, un regard catholique sur les évènements qui se profilent à Rome.
Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?
Docteur en science politique et essayiste. |
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Alors qu’il fuyait Rome par la via Appia, Saint-Pierre rencontra le Christ qui venait en sens inverse. À la célèbre question « Quo vadis Domine ? », Celui-ci répondit qu’Il allait se faire crucifier une seconde fois. Comprenant sa faiblesse, Saint-Pierre fit demi-tour pour offrir le reste de sa vie terrestre en sacrifice pour le bien de l’Église.
Il semblerait que les traditions se perdent. Benoît XVI, préférant terminer sa vie en pèlerin, vient de démissionner. Par là-même, il désacralise la fonction. Son départ fera désormais jurisprudence. En raison des rivalités profondes entre cardinaux, le nouveau pape pourra être « remercié » aussi vite qu’un président du Conseil de la IIIe République. Les raisons officielles (santé, âge…), mais surtout les raisons officieuses seront utilisées pour changer d’employé. L’Église se démocratise et le naturalisme s’impose. Cette tendance est héritée en droite de ligne de Vatican II. Ce concile, dont le but a été d’adapter l’Église au monde, a permis de reconnaître, dans des formules lourdes de conséquences, les droits de l’homme comme la référence incontournable. Ainsi le pape Jean XXIII qui, dans son encyclique « Pacem in terris », en 1963, rappela l’importance d’une « autorité publique de compétence universelle » ainsi que la Déclaration des droits de l’homme de 1948 : « Nous considérons cette Déclaration comme un pas vers l’établissement d’une organisation juridico-politique de la communauté mondiale. » Les hommes d’Église s’engageaient dans le Nouvel Ordre Mondial et les principes d’une religion universelle.
Cependant, dans la foulée de Vatican II, un autre événement d’une importance inouïe intervint. Paul VI, dans un document du 18 juin 1968, décida — sans souci aucun de la tradition — d’un nouveau rituel des ordinations pour les prêtres et des sacres pour les évêques : le « Pontificalis Romani ». Depuis des siècles, le rituel permettant le passage de l’état de laïc à celui de prêtre, comme celui de prêtre à l’état d’évêque, était codifié. Sans jamais soulever le moindre problème. Cerise sur le gâteau, Pie XII usant de son pouvoir suprême et infaillible affirma, par la Constitution Apostolique du 30 novembre 1947, le caractère définitif et irréformable du rite d’ordination. On peut s’étonner de la modification radicale d’un rituel qui a fait ses preuves, d’autant plus que le nouveau ressemble comme deux gouttes d’eau au rituel d’ordination des prêtres anglicans. Or, ce dernier fut condamné d’une manière infaillible par Léon XIII dans son encyclique « Apostolicae Curae » en 1896. Même si le nouveau rituel a désormais cours, des théologiens réputés affirment son invalidité en raison de ses liens avec l’anglicanisme. Quand d’éminents théologiens s’opposent pour affirmer ou infirmer la validité d’un rituel, le catholique peut être désorienté car ne possédant pas les connaissances théologiques nécessaires pour y voir clair. Dans ce cas, la sagesse de l’Église enseigne que le doute invalide…
Aujourd’hui, l’essentiel du clergé mondial existe selon la nouvelle forme. Or, s’il est faux, cela veut dire que nous avons affaire à de simples laïcs déguisés en prêtres, en évêques ou en cardinaux. Plus exactement, nous observons un dégradé : Jean-Paul II (ordonné en 1946 et sacré évêque en 1958 selon le rituel classique) ; Benoît XVI (ordonné en 1951 selon le rituel classique mais sacré évêque selon le nouveau rite en 1977)… ne serait pas évêque. Si nous continuons dans cette voie, le nouveau pape choisi par les cardinaux – à condition d’avoir été ordonné et sacré par le nouveau rite après 1968 – ne sera ni prêtre, ni évêque. Nous aurons affaire un simple laïc déguisé en pape. Dans ce cas, cela signifiera l’extinction de la succession apostolique inaugurée par Saint-Pierre.
Même si la Sainte Vierge à La Salette (1846) a affirmé que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist », et que « l’Église sera éclipsée », nous devons nous rappeler qu’après de nombreuses épreuves, selon les paroles du Christ : « Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre Elle [l’Église] »… Ouf !
Pierre Hillard, le 4 mars 2013
Source : http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/aurons-nous-affaire-a-un-simple-laic-deguise-en-pape,13312
Mgr Lefebvre ou Mgr Lefebvre ?
Mgr Lefebvre ou Mgr Lefebvre ?
TradiNews nous gratifie d’un très large extrait d’un texte emblématique de Mgr Lefebvre d’AVANT les sacres. Le « pragmatisme de précaution » de Mgr s’y révèle en clair pour les lecteurs… attentifs.
Si Mgr a pu varier au fil des ans ou plus exactement si Mgr a su faire évoluer sa pensée et sa conviction intime EN PRIVÉ notamment (comme le démontrent d’autres écrits, déclarations et témoignages…) il faut se résoudre à constater que DANS LES FAITS et face au public des fidèles traditionalistes cette ligne de conduite officielle, que je qualifierai de « déni prudentiel » (partagé à l’époque par un bon nombre de fidèles), s’est toujours imposée au sein de la FSSPX soit par Mgr et ses directives personnelles, soit par des relais efficaces dans les derniers mois de sa vie et surtout après son décès par tous les héritiers de son œuvre, clercs et laïcs.
Il n’échappera à personne que ce n’est pas sans raison profonde que TradiNews met en avant un tel document ! Ce faisant, et sans avoir l’air de se compromettre, ce blog nous rappelle les « fondamentaux » qui, au-delà de leurs différences et de leurs sensibilités, unissent tous les traditionalistes qui se refusent à franchir la ligne taboue et maudite du sédévacantisme !
Les passages-clé ont été mis en couleur afin de faciliter une rapide analyse de texte.
1983 [Mgr Lefebvre, fsspx] « Ils sont pratiquement schismatiques puisqu’ils ne reconnaissent pas le pape… »
SOURCE – Mgr Lefebvre, fsspx – 20 mai 1983
Alors, vous le savez bien, que beaucoup de nos confrères aux États-Unis avaient cet esprit, cet esprit sédévacantiste puisque je leur ai fait signer même une lettre, il y a de cela 3-4 ans. Je leur ai fait signer un engagement comme quoi ils ne parleraient plus ouvertement, de manière publique, contre le pape, d’une manière continuelle, pour dire qu’il n’y avait pas de pape, ce pape est hérétique, etc. et puis qu’ils donneraient la solution aux gens qui demandent : – Est-ce qu’il y a un pape ou est-ce qu’il n’y a pas de pape ?… qu’ils accepteraient de donner la solution que donne la Fraternité. Alors ils ont réfléchi pendant une nuit pour savoir s’ils acceptaient ou s’ils n’acceptaient pas. Alors je leur ai dit : – Si vous n’acceptez pas, demain vous n’êtes plus dans la Fraternité ! Vous êtes dehors de la Fraternité ! J’en ai assez des réclamations des fidèles, tous les fidèles me réclamant, m’envoyant des lettres : – Est-ce que c’est la position de la Fraternité qui dit qu’il n’y a pas de pape, qu’il n’y a plus de sacrements… Alors que ce n’est pas notre position, qu’elle était prêchée par ces confrères. J’ai dit : – J’en ai assez. C’est fini, je veux que ça cesse ! Alors ils m’ont signé le papier. Le lendemain ils ont signé le papier. Ils s’y sont tenus plus ou moins, du moins apparemment, mais dans le privé leur position était toujours la même, leurs sentiments étaient toujours les mêmes. Ils n’ont pas changé de sentiments. Non seulement ils n’ont pas changé de sentiments, mais au séminaire — je l’ai appris ces derniers temps — que l’abbé Sanborn, directeur du séminaire, donc à qui je confie mes séminaristes qui sont des séminaristes qui viennent vers la Fraternité, qui ont confiance en moi, qui viennent dans notre séminaire de la Fraternité. Je les confie à l’abbé Sanborn qui fait des conférences contre la liturgie qu’on fait à Écône ! Pour prouver que la liturgie qu’on fait à Écône est mauvaise ! Écoutez, alors, ça ne va plus comme cela ! J’ai été un peu tolérant, j’ai toléré un peu et je m’aperçois qu’au fond j’ai eu tort de tolérer. J’aurais dû intervenir tout de suite, dire : – Non, nous prenons la liturgie de Jean XXIII, les quatre livres de Jean XXIII. Et personne ne fera autrement. Et bien, j’ai été large, je n’ai pas voulu avoir des difficultés, m’opposer à ces confrères et puis maintenant ça se retourne contre la Fraternité.
[…]
Et alors on s’est aperçu justement de tout ce qu’ils avaient préparé déjà de longue date. Ils se doutaient, ils désiraient en définitive un certain temps faire une rupture, peut-être pas maintenant, peut-être plus tard. Moi j’ai provoqué la rupture un peu plus tôt encore. J’aurais dû le faire avant, bien sûr. Je regrette de ne pas avoir été plus ferme dès le début. Mais, vous savez, j’espérais toujours que les choses s’arrangeraient. Et alors, ils ont préparé les choses de telle sorte que, légalement, les propriétés sont dans leurs mains ! C’est encore une chose invraisemblable… mais enfin, il n’y a pas de problème pour ça, ce sera facile de prouver que les propriétés sont à la Fraternité, je ne pense pas qu’il sera très difficile à prouver, mais enfin c’est pour montrer la conscience avec laquelle ils travaillaient pour arriver à une rupture future, en gardant tous les biens de la Fraternité. Incroyable, invraisemblable !… Alors ils auraient voulu garder le nom de la Fraternité, garder mon nom devant les fidèles, et tout ça, pour que tout se passe bien et puis qu’eux soient les maîtres de tout l’apostolat, de toute la manière dont se faisait le séminaire, les prieurés, etc. Ce n’est pas possible, ce n’est pas honnête, ce n’est pas normal… et c’est surtout contraire à mes convictions. Ce n’est pas une question de conscience, encore une fois, je l’ai dit. C’est une question objective. Je ne veux pas être schismatique. Je ne veux pas être schismatique. Or ils sont pratiquement schismatiques puisqu’ils ne reconnaissent pas le pape et ne prient pas pour le pape, il n’y a aucun sacrement qui soit valide, pratiquement, et ils ne veulent pas reconnaître la liturgie de Jean XXIII qui est la liturgie tridentine. Alors ils font qu’ils disent aussi que le Pape Jean XXIII n’était pas pape. Alors où est-ce qu’on va ? Alors Pie XII, puisqu’ils n’acceptent pas non plus la liturgie de Pie XII pour la Semaine Sainte, donc Pie XII n’est pas pape non plus… Alors où est-ce qu’on va avec tout ça ? Il n’y a plus moyen, c’est de la folie, on ne raisonne plus… Alors c’est vraiment le schisme.
Moi, je ne veux pas, d’une part, qu’ils entraînent tous les fidèles dans le schisme, en mon nom, au nom de la Fraternité, au nom de Monseigneur Lefebvre. Ça je ne peux pas accepter une affaire pareille. Je ne veux pas que les gens deviennent hérétiques, mais je ne veux pas non plus qu’ils deviennent schismatiques. On veut rester dans l’Église catholique. Et les gens le comprennent très bien. Si on avait là-bas dix prêtres pour remettre tout de suite là-bas en place, tous les gens voudraient rester avec nous, la plupart, 90%… Les gens saisissent très bien ces choses-là. Ils ne veulent pas devenir schismatiques non plus. Ils ne veulent pas se séparer du pape. Ils ne veulent pas dire qu’il n’y a pas de pape. Ils veulent bien que l’on ne soit pas d’accord avec le pape, comme nous le sommes, mais ils ne veulent pas qu’il n’y ait pas de pape. Ils n’acceptent pas ça.
Austremoine, la carotte et le bâton…
Austremoine, la carotte et le bâton…
Le triste sire Austremoine (forum Fecit) ne recule devant aucun procédé pour dire et redire sa condamnation du sédévacantisme et nous rappeler très opportunément la position de Mgr Lefebvre et donc de la FSSPX depuis toujours. Maniant le paradoxe avec brio, il n’hésite pas à nous gratifier de soi-disant « principes de base », montrant par là-même qu’il a mal lu ou mal assimilé « Le libéralisme est un péché » de Don Sarda y Salvani… faisant du subjectivisme l’un des péchés capitaux du sédévacantisme ! Ce qui est un comble…
Pour l’accusation ridicule de « schisme » (« définition la plus stricte », nous dit Austremoine !), on se remémorera les paroles de Mgr Lefebvre à ce sujet…
Cette quinzaine de lignes discrédite ce personnage qui, avec tous ses semblables, continuera à en appeler au « pape » dans une quête sans fin « aux problématiques graves » !!!…
Ce document pitoyable, publié sur TradiNews, nous donne une idée de l’état mental et intellectuel d’une certaine « tradition »….
* * *
[Austremoine – Fecit] Différencier les personnes de leurs actes
SOURCE – Austremoine – forum Fecit – 11 décembre 2012
[…] Il me parait important dans toute discussion de bien séparer les personnes (sic !), que Dieu seul jugera car seul lui en connait le for intérieur, et les actes de ces personnes, qui eux, peuvent être vus et jugés par ceux qui les voient.
Si on ne respecte pas ce principe de base on tombe dans le subjectivisme, car on ne considère plus l’acte en lui-même mais on le voit en fonction d’un présupposé d’une personne que l’on connait peut-être très mal. (Quelle confusion dans cet esprit ! Austremoine devrait relire « Le libéralisme est un péché »… il y a urgence !)
Des sédévacantistes édifiants (des noms !!! 🙂 ) il y en a certainement, tout comme il y a des orthodoxes d’une grande sainteté (???), bien plus saints que des catholiques. (Alors pourquoi se donner la peine d’être catholique ?! Austremoine est-il conscient des énormités qu’il énonce ??!) Qu’il y ait des prêtres édifiants qui soient sédévacantistes ne fait pas du sédévacantisme une position respectable ou possible (sic !), et encore moins catholique. (Car pour ces gens-là, seul le sédévacantisme est l’ennemi absolu, radical !) Combattre une erreur ce n’est pas nécessairement combattre les personnes. (Ce n’est plus une lacune, c’est un gouffre intellectuel !) Même l’Église ne condamne les personnes qu’en dernier recours, et c’est l’Église !
Pour ce qui est de la position de Mgr Lefebvre, il a eu effectivement un doute sur la papauté de Jean-Paul II lors de la visite de ce dernier dans une synagogue, dans les années 70, (et après plus rien ? plus aucun doute ? Austremoine se moque de ses lecteurs !) doute qui ne s’est jamais reproduit puisque toutes ses paroles sur le sujet après cet épisode condamne (sic !) fermement le sédévacantisme. Vous ne trouverez aucune citation de Mgr Lefebvre dans le sens contraire.
Et une fois de plus, le sédévacantisme ne remet pas en question l’autorité du pape (faut-il mieux en rire ?) d’une façon ou d’une autre puisqu’il considère qu’il n’y a pas de pape. (Catholique, encore eût-il fallu le préciser !) Aucun sédévacantiste ne reconnait Benoit XVI comme pape. Et pour eux le problème n’a rien à voir avec le Concile (sic !!!), car la plupart refuse de reconnaître même Jean XXIII comme pape. (Sans commentaires…)
Donc dire que les sédévacantistes sont schismatiques rentre la définition la plus strict de ce qu’est un schismatique. Qu’ils ne se considèrent pas comme schismatiques est sans doute la cas pour un grand nombre d’entre eux, qu’ils soient de bonne foi est certainement la réalité (sic !!!) vu la crise profonde de l’Église, cela ne fait pas moins que le sédévacantisme, l’acte d’adhésion (sic !) en lui-même au sédévacantisme, en mettant de côté toutes les considérations personnelles, constitue en lui-même un acte schismatique.
Que le problème ne soit pas simple (rien n’est simple pour des esprits tordus ou/et aveuglés) est évident, une crise comme celle que nous vivons ne peut que soulever des problématiques graves, mais comme le disait Mgr Lefebvre faisant écho au songe de Saint Don Bosco, nous avons 3 points d’attache dans cette crise : la sainte Vierge, l’eucharistie, et le pape.
Sources :
http://tradinews.blogspot.fr/2012/12/austremoine-fecit-differencier-les.html
http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=23576
http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=23514