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F$$PX : Épuration, correction et double visage…

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Épuration, correction et double visage

 

Double-visage

La secte conciliaire n’en finit pas de se “convertir”, tandis que le traditionalisme version Fraternité notamment, n’en finit pas de vouloir sa conversion !

 

Dans un article, mis en avant par “Austremoine”, bien connu de la plupart de nos lecteurs, d’un certain « frère copiste » (sic!) le blog Eschaton (lien) s’adonne à la démolition en règle de la thèse sédévacantiste, arguant de son imprudence et de sa faiblesse théologique et doctrinale, et la qualifiant d’erreur grave et de tentation.

Cette tentation s’expliquerait par un dégoût légitime mais insuffisamment réfléchi devant les turpitudes conciliaires !

Il faut croire que nos clercs n’ont pas tous la même perception du dégoût puisque l’on peut lire, par exemple, sous la plume de l’Abbé de Lacoste (lien) :

« Ceci étant dit, nous ne voulons pas tomber dans l’excès inverse : nous pensons que la thèse sédévacantiste est imprudente et s’appuie sur des arguments incertains. (On retrouve le même argumentaire que ci-dessus !)

Nous prions chaque jour pour le pape François au canon de la messe, persuadés que, un jour, le successeur de Pierre prêchera à nouveau la foi catholique intégrale. »

(Éditorial de l’abbé Bernard de Lacoste, LAB de l’école Saint-Bernard de Bailly (78) – Pourquoi ne sommes-nous pas ralliès (sic!) ? – Octobre 2013)

Ainsi, après une prudente réflexion et une certitude que les “papes” de Vatican d’Eux sont bien catholiques, notre bon Abbé ne peut faire autrement que de prier pour son François de “pape”…au canon de la Messe !

On ne pourra donc pas reprocher à l’Abbé de ne pas être en cohérence avec ses affirmations…

Tous ces clercs n’ont sans doute pas lu ou voulu lire l’ouvrage de M. l’Abbé Marchiset sur l’infaillibilité pontificale. Ouvrage dans lequel l’auteur rétablit la vérité sur le magistère ordinaire du Souverain Pontife.

Tout se passe comme si, pour ces messieurs, la définition du magistère infaillible ex cathedra leur avait fait oublier que depuis toujours dans l’Église, le Souverain Pontife jouissait, dans une tranquille possession d’une infaillibilité magistérielle ordinaire universellement reconnue.

Notre frère copiste développe son argumentation en usant d’une sophistique perverse et d’une amnésie sélective et allant jusqu’à faire s’opposer entre eux les éminents théologiens qui dans la passé ont abordé ce problème.

Je n’entrerai pas plus avant dans cette polémique doctrinale déjà connue de nos lecteurs qui se reporteront, pour rafraîchissement intellectuel, aux ouvrages de références (ACRF) et aux articles précités.

Il est évident que nos ennemis ne sont pas seulement en face, là où l’apostasie déclarée ou rampante a pris ses quartiers, détruisant de fond en comble, malgré certaines apparences, tous les rouages de l’Église en leur signification surnaturelle, mais l’ennemi est aussi tout près de nous chez nos “frères” traditionalistes qui attendent vainement la conversion de Rome, cette Rome qui pour eux est toujours l’Église et par conséquent est et reste catholique !

L’erreur, pour se nourrir et subsister a besoin de la vérité. Nous sommes une source d’eau vive à laquelle s’abreuvent toutes les illusions cléricales traditionalistes. Pour se prouver qu’ils ont raison, ils se doivent de démonter régulièrement nos arguments “imprudents” et nos “erreurs graves”.

Quel bel hommage que le “vice intellectuel” rend ainsi à la vertu catholique !

La plupart du temps cette démolition de leur unique et véritable ennemi idéologique s’accompagne d’un silence pudique sur le magistère ordinaire universel qui est l’un des trois pouvoirs de l’Église.

Dans un article intéressant, M. l’Abbé Gleize se pose la question de savoir si la définition du magistère a changé avec Vatican d’Eux. On lira plus bas sa conclusion finale…

Puisque nos “frères ennemis” traditionalistes nous accusent de vouloir nous “rassurer” nous-mêmes en permanence et d’interpréter faussement le Concile Vatican (le 1 n’a pas lieu d’être puisque le “2” {d’Eux} n’est PAS catholique !), nous les renvoyons à leurs contradictions internes, fruit de leurs pitoyables arrangements avec la doctrine catholique.

De même que le modernisme est double, nos clercs refusent de voir dans les antipapes de Vatican d’Eux ce double visage propre au modernisme.

Un Pape catholique ne saurait en effet avoir un double visage……

 

 


 

La Définition du Magistère a-t-elle Changé ? (Abbé Gleize)

 

Arguments Pour ou Contre.

Il semble que non.

Jean <abbr>XXIII</abbr> et Paul VI de Vatican d’Eux1. Premièrement, la constitution Dei Verbum du concile Vatican II, la déclaration Mysterium Ecclesiae de la CDF réaffirment les données essentielles de la Tradition de l’Église sur l’institution divine, la nécessité et la nature du magistère ecclésiastique. Dei Verbum affirme en effet : « Le Christ Seigneur […] ordonna à ses Apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale, en leur communiquant les dons divins. Ce qui fut fidèlement exécuté, soit par les Apôtres, qui, par la prédication orale, par leurs exemples et des institutions, transmirent, ce qu’ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, ou ce qu’ils tenaient des suggestions du Saint-Esprit, soit par ces Apôtres et par des hommes de leur entourage, qui, sous l’inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message du salut. Mais pour que l’Évangile fût toujours gardé intact et vivant dans l’Église, les Apôtres laissèrent pour successeurs des évêques, auxquels ils remirent leur propre fonction d’enseignement » (1). On en déduit que la définition du magistère n’a pas changé avec Vatican II. (Pour être un bon moderniste, il faut être d’abord un « bon catholique » !)

2. Deuxièmement, le théologien du saint-Siège, Mgr Ocariz, réaffirme les données essentielles de la théologie sur le même sujet. Il écrit notamment : « L’unité de l’Église et l’unité dans la foi sont inséparables, ce qui implique également l’unité du Magistère de l’Église en tout temps, en tant qu’interprète authentique de la Révélation divine transmise par la Sainte Écriture et par la Tradition » (2). On en déduit la même conclusion que dans l’argument précédent.

Il semble que oui.

3. Troisièmement, les fruits du magistère pastoral inauguré par Vatican II se sont traduits par une protestantisation généralisée de l’Église (qui, de ce fait, n’est plus l’Église !) et un recul considérable de la foi. Malgré tout, le magistère post-conciliaire engage son autorité (nulle et non avenue) pour justifier le bien-fondé des enseignements qui sont au principe de ces fruits. Or, le magistère tel que l’Église l’a toujours défini jusqu’ici s’est toujours signalé par le maintien de l’unité de la foi catholique et l’expansion missionnaire de l’Église, qui sont maintenant depuis cinquante ans contredits par les conséquences du dernier concile. Il semblerait donc que le magistère ait changé de nature avec Vatican II. (Le conditionnel est de trop !)

 

Principe de Réponse.

4. Le magistère de l’Église catholique est essentiellement traditionnel. Il se distingue à la fois et du magistère scientifique et du magistère divino-apostolique. Le magistère scientifique procède par voie de recherche, et a pour objet de découvrir de nouvelles vérités, tandis que le magistère ecclésiastique n’a pas pour objet de découvrir de nouvelles vérités et doit à l’inverse transmettre la vérité définitivement révélée, sans changement substantiel possible au niveau du sens. Le magistère fondateur du Christ et des apôtres atteste la vérité pour la toute première fois, car il la révèle et c’est pourquoi sa parole vaut par elle-même, équivalant à une règle non réglée. À l’inverse, le magistère ecclésiastique atteste la vérité déjà attestée par le Christ et les apôtres, et c’est pourquoi sa parole vaut seulement si elle reste fidèle à cette révélation divino-apostolique. Elle équivaut à une règle réglée.

5. La propriété essentielle du magistère ecclésiastique, du fait même qu’il se définit comme un magistère traditionnel, est donc sa constance. Ce qui signifie que l’acte de ce magistère ecclésiastique doit se signaler par une double note : il ne saurait ni proclamer l’erreur déjà condamnée, ni nier ou seulement mettre en doute la vérité déjà proclamée. Cette double note est nécessaire, même si elle n’est pas toujours suffisante. Lorsqu’elle n’est pas vérifiée, il ne saurait y avoir d’acte magistériel proprement dit. Or, le magistère conciliaire et post-conciliaire contredit cette double note, puisqu’il proclame l’erreur déjà condamnée et nie ou met en doute la vérité déjà proclamée. Ce simple fait est déjà suffisant pour que Vatican II et tout ce qui en découle depuis cinquante ans apparaisse comme du non-magistère, ou plus précisément comme un magistère qui n’est pas celui de l’Église, un autre magistère. La conception même du magistère telle qu’elle apparaît à l’issue du concile Vatican II a donc changé.

6. Plus profondément, les présupposés analysés aux articles précédents montrent que cette nouvelle définition du magistère va de pair avec une nouvelle conception de la révélation, de l’Église et de la Tradition. La révélation s’enracine dans l’expérience vécue par les apôtres autour de la personne de Jésus. Pour pouvoir se prolonger dans l’espace et dans le temps, cette expérience doit se maintenir telle qu’elle a été vécue dans ses première origines, c’est à dire de façon collective. Elle donne donc naissance à une communion. Le Peuple de Dieu est le sujet vivant qui continue cette expérience, en prolongeant la communion. Le Saint-Esprit alimente celle-ci au cours de l’histoire, tandis que le magistère en est le garant et le signe : son rôle consiste à maintenir la cohésion spatio-temporelle de l’expérience, moyennant une formulation adaptée au contexte présent. Ces présupposés coïncident assez bien avec la description que donne l’encyclique Pascendi. La foi est une expérience, c’est à dire le fruit du sentiment religieux devenu conscient. Et cette expérience est une expérience collective, vécue à l’échelle de tout un Peuple, Peuple témoin, Communauté pilote qui préfigure la réalisation parfaite des aspirations de la nature humaine. Le magistère est le porte-parole de cette Communauté dont il traduit les intuitions en langage conceptuel, pour pouvoir en assurer la sauvegarde et la communication, c’est à dire l’unité dans l’espace et dans le temps. C’est la thèse de Maurice Blondel et c’est aussi la pensée sous-jacente au Discours de 2005.

7. Il y a donc bien une nouvelle idée du magistère. Celle-ci apparaît de deux façons. Premièrement au terme d’une démonstration a posteriori, où l’on remonte de l’effet à la cause : un magistère dont les enseignements ne sont pas constants est un autre magistère. Deuxièmement, au terme d’une démonstration a priori, où l’on descend de la cause à l’effet : l’idée nouvelle de la révélation, de l’Église et de la Tradition entraîne l’idée nouvelle d’un autre magistère. La première démonstration, déjà suffisante, prouve seulement un fait : le magistère de Vatican II obéit à une logique différente. La deuxième démonstration donne l’explication de ce fait : cette logique est celle d’un immanentisme.

 

Réponses aux Arguments.

8. À la première, nous répondons que la définition du magistère dépend de la définition de l’Église et de la révélation. Dei Verbum maintient apparemment en principe l’institution divine du magistère tel que voulue par le Christ. Cependant, les lieux parallèles du magistère conciliaire et post-conciliaire manifestent cette institution doit s’entendre en fonction de présupposés absolument nouveaux. La question n’est pas de savoir si le magistère existe ou non. La question est de savoir quelle est sa nature et sa mission, et donc quel est le principe premier qui doit servir de règle ultime à l’activité du magistère ? Est-ce le donné objectif de la révélation divine, telle qu’il s’exprime dans sa substance définitive à travers le magistère du Christ et des apôtres, auquel le magistère ecclésiastique ne fait que succéder ? Est-ce l’expérience communautaire du Peuple de Dieu, dépositaire (et pas seulement destinataire) du don de la Vérité en tant que porteur du sens de la foi ? Dans le premier cas, le magistère ecclésiastique est l’organe de la Tradition et il dépend comme de sa règle objective du magistère divino-apostolique ; ses enseignements objectifs sont ceux d’un magistère constant et d’une Tradition immuable. Dans le second cas, le magistère ecclésiastique est le porte-parole fédérateur de la conscience commune du Peuple de Dieu, chargé d’établir la cohésion spatio-temporelle (sic!) de l’expression du sensus fidei ; Vatican II est alors pour le sujet Église le moyen d’exprimer en langage conceptuel son sensus fidei, vécu et réactualisé dans le respect des contingences de l’époque moderne.

9. À la deuxième, nous répondons que bien que, d’après les dires de l’objectant, la juste exégèse des textes du Concile présuppose apparemment le principe de non-contradiction, l’apparence est trompeuse, puisque la non-contradiction n’a plus du tout le même sens que jusqu’ici. Le magistère de l’Église a toujours entendu ce principe dans le sens d’une absence de contradiction logique entre deux énoncés objectifs. L’herméneutique proposée par Benoît XVI et défendue par Mgr Ocariz entend désormais ce principe au sens d’une continuité. Ce principe de continuité n’exige pas d’abord et avant tout l’unité de la vérité. Il exige d’abord et avant tout l’unité du sujet qui se développe et grandit au cours du temps. Cette unité s’exprime à travers la seule parole autorisée du magistère présent, précisément en tant que présent. Ce magistère qui doit servir de règle d’interprétation est le nouveau magistère de ce temps, tel qu’issu de Vatican II, réinterprétant dans sa propre logique de continuité subjective et vitale tous les enseignements du magistère constant.

10. À la troisième, nous répondons que Vatican II n’a pas pu changer la nature du magistère. Celui-ci demeure sauf dans le pouvoir dont sont investis les hommes d’Église. Vatican II a seulement inauguré un exercice faussé de la fonction magistérielle, qui ne correspond plus à la vraie nature de cette fonction, et qui obéit à une logique absolument nouvelle, étrangère à la définition du magistère catholique. Cette logique nouvelle sévit à l’intérieur de l’Église parce qu’elle s’est emparée des esprits des hommes d’Église.

Abbé Jean-Michel Gleize

 

« La définition du magistère a-t-elle changé avec Vatican II » | Vatican II en questions.org

http://vatican2-en-questions.org/la-definition-du-magistere-a-t-elle-change-avec-vatican-ii/

 

 

 


[1] Dei Verbum, n° 7.

[2] Mgr Fernando Ocariz, « L’adhésion due au magistère » dans L’Osservatore romano du 2 décembre 2011.

Les réjouissants aveux d’AUSTREMOINE…

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Dans son « post » du 5 février sur TradiNews, intitulé Une FSSPX catholique les dérange ce plaisantin d’Austremoine nous délivre, à ses dépens, une bien réjouissante détente en nous livrant quelques “aveux” (non suivis d’effets…) de taille sur sa vision du catholicisme estampillé. Lisez plutôt :

«  (…) une hiérarchie qui se dit catholique mais qui ne l’est plus depuis le funeste Concile Vatican II. » (…)

(…)

« tant de papes et de Conciles… s’opposent de façon doctrinale et pratique aux délires conciliaires.

(…)

Déclarer la FSSPX schismatique est difficile, ils ne le peuvent (…) Et puis sur quelle base ? Sur la base d’une désobéissance à l’heure où des conférences épiscopales entières défient le pouvoir du pape ? Ce ne serait pas très crédible. (On notera le caractère particulièrement vicieux et odieux de ce faux raisonnement)

Une jeunesse en somme qui veut tout ce que le concile Vatican II a détruit. (…)

Dans cette nouvelle église de l’Homme qui s’est fait dieu, les atteintes au Vrai et Unique Dieu ne gênent pas.

Résumons la pensée d’Austremoine :

La hiérarchie actuelle n’est plus catholique depuis le Concile Vatican II et tous les Papes et tous les conciles d’avant Vatican II se sont opposé de façon doctrinale aux délires du dit concile. Comme les conférences épiscopales défient le pouvoir du pape en permanence, l’on ne saurait reprocher à la FSSPX de faire la même chose puisque c’est pour la bonne cause ! Dire qu’elle désobéit ne serait alors pas crédible.

Vatican II a (presque) tout détruit. Cette nouvelle église est celle de l’Homme qui se fait dieu.

Si avec tout ça (ou presque !!!) Austremoine n’est pas bientôt des nôtres… c’est à n’y rien comprendre !!! ne croyez-vous pas !???…

* * * * *

Nous vous signalons par la même occasion, le très bon article de notre confrère Clément LECUYER sur le même triste sire d’Austremoine :

Austremoine nie explicitement un dogme de l’Église

Alors que l’internaute « Austremoine » propage sur les forums et blogs supposés « traditionalistes » une doctrine clairement pernicieuse contre la foi, nous pensons qu’il est temps de montrer à tous à qui nous avons affaire. En dépit des fausses apparences, Austremoine est, qu’il en ait conscience ou non, un ennemi de la doctrine de toujours de l’Église, de cette doctrine immuable, découlant de la sainteté de l’Église catholique.

Le dernier exemple que nous mettrons ici en valeur est son reniement d’un dogme catholique. Dans un message posté sur le forum libéral FECIT, il compare le dogme de l’infaillibilité d’un Concile œcuménique approuvé par un Pape à une « ineptie » !

 

Les portes de l’enfer et Austremoine

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Notre confrère Clément LECUYERSédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE – publie un article intéressant sur le Triste Sire Austremoine intitulé « Les portes de l’enfer et Austremoine » :

Vendredi 21 décembre 2012

Les portes de l’enfer et Austremoine

Le sédévacantisme veut dire que le siège est vacant, qu’il n’y a pas de pape, que Benoit XVI n’est pas pape. Une telle position revient à considérer que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église, ce qui est le refus d’un dogme de Foi.

Austremoine, forum FECIT

 

L’internaute « Austremoine » nous ressort donc ici ce vieil argument périmé de longue date car réfuté depuis longtemps. Rappelons encore une fois que la position sédévacantiste n’aboutit pas à considérer que l’Église n’existe plus ! Ceci est complètement faux ; mais Austremoine n’est pas à sa première contre-vérité, loin de là.

Jésus-Christ donne au Pape l’immortalité. Le Pape meurt … mais, remarquez-le bien, sa primauté n’est pas un privilège personnel. Elle survit à l’homme qui disparaît […] Le Pape est mort. Vive le pape !

Mgr Gibier,  l’Église et son œuvre, tome 4, 1905.

 

L’absence de pape ne signifie pas que l’Église cesse d’exister donc que les portes de l’enfer ont prévalu contre elle  ; le Siège Apostolique est une institution immortelle de nature perpétuelle.  Ceci n’est pas une opinion, c’est la doctrine catholique et le bon sens.

En effet, si l’Église venait à cesser d’exister lors d’une vacance du Siège Apostolique, cela signifierait logiquement qu’elle aurait disparu et ressuscité plus de 250 fois depuis sa fondation (puisqu’il y a eu la vacance du Siège apostolique a eu lieu plus de 250 fois dans l’histoire de l’Église à la mort des Souverains pontifes) ! Qui voudrait soutenir pareille absurdité ? Le Siège pontifical et l’Église catholique peuvent subsister temporairement sans Pape, et ce, peu importe la durée de vacance. Église visible est tantôt dotée, tantôt privée d’un Pape. Cela n’est nullement en contradiction avec la doctrine catholique.

C’est ce qu’affirme le Code de Droit Canonique de 1917, promulgué par le pape Benoît XV :

L’Église catholique et le Siège apostolique sont des personnes morales » (canon 100).

Une personne morale de droit ecclésiastique est de nature perpétuelle » (canon 102).

 

Donc étant de nature perpétuelle, l’Église catholique ne peut pas disparaître, fût-elle privée temporairement de Pape.

Dom Guéranger

… Qu’un Décius produise par ses violences une vacance de quatre ans sur le siège de Rome, qu’il s’élève des anti-papes soutenus les uns par la faveur populaire, les autres par la politique des princes, qu’un long schisme rende douteuse la légitimité de plusieurs Pontifes, l’Esprit-Saint laissera s’écouler l’épreuve, il fortifiera, pendant qu’elle dure, la foi de ses fidèles ; enfin, au moment marqué, il produira son élu, et toute l’Église le recevra avec acclamation. (Année liturgique, éd. 1867, mercredi de la Pentecôte) 

Cardinal Billot :

Dieu peut permettre que le Siège  apostolique demeure vacant assez longtemps. (De Ecclesio)

 

Et le Pape Paul IV précise que cette vacance peut durer fort longtemps. Si un usurpateur était élu illégitimement, le Siège serait vacant,  « et ce quelle que soit la durée de cette situation » (Cum ex apostolatus, § 6).

 

 

 

De plus, la vacance actuelle a été prédite et annoncée par Notre Seigneur lui-même, par plusieurs Souverains Pontifes tels que Léon XIII,  ainsi que par d’imminents prélats comme le cardinal Pie et Mgr de Ségur.

Le Pape Léon XIII :

L’Église, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. (Exorcisme de Léon XIII contre Satan et les anges apostats, 1884)

 

« D’après l’enseignement des apôtres, dit la voix des siècles, un jour viendra où Satan, plein de rage contre Jésus-Christ et les chrétiens, regagnera le terrain qu’il a perdu, affermira son règne et l’étendra au loin. Alors il se jettera sur Rome, parce qu’elle est sa rivale et le séjour des Pontifes. Il s’en rendra maître, chassera le Vicaire de Jésus-Christ, persécutera les vrais fidèles et égorgera les religieux et les prêtres ». Cornelius a Lapide, Suarez, saint Robert Bellarmin. Cité par Mgr Gaume, La Situation, p. 28, 1860.

 

 « Le Christ a permis ceci : que l’Antéchrist, tête de tous les schismatiques, siègerait dans le temple de Dieu, que les siens (les vrais chrétiens) seraient exilés, et que ceux qui ne sont pas les siens occuperaient un jour le siège de Pierre. » (Pierre le vénérable, De miraculis libri duo, livre II, ch.16; Bol. T.14, page 473).

 

Austremoine devrait savoir que prévaloir signifie remporter la victoire finale. Jésus-Christ n’a jamais dit que l’enfer ne gagnerait pas de victoire sinon Il aurait proclamé que « les portes de l’Enfer ne vaudront pas sur l’Église ». Bien au contraire n’a-t-Il pas déclaré ceci : « Lorsque le Fils de l’Homme viendra sur terre, trouvera-t-Il encore la foi » (Luc XVIII, 8) ?

Qu’Austremoine arrête donc de réitérer ses erreurs mensongères. Non seulement il propage l’erreur en affirmant que la position Sede Vacante considère que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église, mais il devrait admettre plutôt que les faux « traditionalistes », dont il fait partie, soutiennent, eux, que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église. En effet, n’affirment-ils pas que l’Église catholique propage l’erreur depuis Vatican II ? Citons Léon XIII« Et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ».   Voici la portée de cette divine parole : l’Église, appuyée sur Pierre, quelle que soit la violence, quelle,que soit l’habileté que déploient ses ennemis visibles et invisibles, ne pourra jamais succomber ni défaillir en quoi que  ce soit. » (Encyclique Satis Cognitus)

Par ses propos, Austremoine symbolise bel et bien cette dérive de cette fausse « Tradition » méprisant la doctrine traditionnelle de l’Église.

* * * * *

Ndlr du CatholicaPedia Blog : Nous l’avons déjà dit « Austremoine est un âne… »

Et nous le mettons au défi de commenter (intelligemment s’il le peut !) le dernier texte de Mgr Marcel Lefebvre, écrit, 21 JOURS AVANT SA MORT, le 04 mars 1991 ! que nous avons publié le 15 décembre 2012…

Il ne s’agit pas là de n’importe quoi ! mais d’un document capital… manuscrit même de Monseigneur !

Lettre manuscrite de Mgr Lefebvre pour la Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

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LE DERNIER TEXTE DE MONSEIGNEUR LEFEBVRE

 

Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

 

Monsieur l’Abbé Giulio Tam, membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, d’origine italienne, recevant quotidiennement l’Osservatore Romano, journal officiel de la Curie Romaine, a cru bon, pour l’information de ses confrères, de collectionner les passages les plus significatifs des discours du Pape et des autorités romaines sur les sujets les plus actuels.

Ce regroupement jette une lumière tellement fulgurante sur la Révolution doctrinale inaugurée officiellement dans l’Église par le Concile et continuée jusqu’à nos jours, qu’on ne peut s’empêcher de penser au Siège d’iniquité prédit par Léon XIII, ou à la perte de la foi de Rome prédite par Notre Dame à la Salette.

La diffusion et l’adhésion des autorités romaines aux erreurs maçonniques condamnées maintes fois par leurs prédécesseurs est un grand mystère d’iniquité qui ruine dans ses fondements la foi catholique.

Cette dure et pénible réalité nous oblige en conscience à organiser par nous-mêmes la défense et la protection de notre foi catholique. Le fait d’être assis sur les sièges de l’autorité n’est plus, hélas ! une garantie de l’orthodoxie de la foi de ceux qui les occupent. Le Pape lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale.

Nous donnons donc ci-joint les textes, sans commentaires. Les lecteurs pourront juger par eux-mêmes, et par les textes des papes d’avant le Concile.

Cette lecture justifie amplement notre conduite pour l’entretien et la restauration du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère sur la terre comme au Ciel.

Le restaurateur de la chrétienté c’est le prêtre par l’offrande du vrai sacrifice, par la collation des vrais sacrements, par l’enseignement du vrai catéchisme, par son rôle de pasteur vigilant pour le salut des âmes.

C’est auprès de ces vrais prêtres fidèles que les chrétiens doivent se regrouper et organiser toute la vie chrétienne. Tout esprit de méfiance envers les prêtres qui méritent la confiance, diminue la solidité et la fermeté de la résistance contre les destructeurs de la foi.

Saint Jean termine son Apocalypse par cet appel “Veni Domine Jesu”, Venez Seigneur Jésus, apparaissez enfin sur les nuées du Ciel, manifestez votre toute Puissance, que votre Règne soit universel et éternel.

Écône, le 4 Mars 1991, Marcel Lefebvre

 

Le fallacieux Austremoine

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Le Triste Sire Austremoine — alias François-Xavier Peron, porte-parole de l’Institut Civitas —, le béat de Benoît ((

Soutenez Benoît XVI

Pour soutenir notre Saint-Père face à la tempête médiatique, une lettre de soutien a été lancée : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html

Suite aux nombreux messages sur l’origine de cette initiative, une rapide recherche sur internet (via le site domaine.fr) indique que le site www.soutienabenoitxvi.org appartient à Monsieur Francois-Xavier Peron. Ce dernier est un contributeur régulier de Civitas et participe aux universités d’été de la FSSPX (http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22Francois-Xavier+Peron++%22&btnG=Rechercher&meta=). Enfin, il a été candidat aux dernières élections municipales de mars 2008 à Issoire sur la liste… UMP.
Rédigé par : Siderúrgico | 2 fév 2009 21:11:05 : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html

)) — tartuffe qui sévit sur le faux « forum libre » FECIT d’Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)/Jacques-Régis du Cray et d’Austremoine/François-Xavier Peron —, s’est illustré à nouveau en détournant une crise d’autorité de Mgr Lefebvre pour justifier son anti-sédévacantisme.

Le regret de Mgr Lefebvre sur sa tolérance passagère envers les sédévacantistes par Austremoine, le 17-12-2012 http://fecit-forum.org/forum.php?id=23665

Un exemple de plus sur la position très ferme et bien établie de Mgr Lefebvre vis à vis du sédévacantisme et des tenants de cette adhésion schismatique. Une preuve de plus de la malhonnêteté de ces derniers qui tentent de récupérer le fondateur d’Ecône comme de ceux qui voudraient bien pouvoir l’en accuser afin de le déclarer hors de l’Eglise :

Mgr Lefebvre, le 20/05/1983

Au lieu de faire la Rectification de ses erreurs — aussi bien sur son Forum FECIT que sur le site TradiNews qui relaye complaisamment ses écrits péremptoires — comme nous l’avons mis en demeure le 15 décembre après l’avoir démontré, celui-ci manipule les paroles de Mgr Lefebvre pour justifier sa position !

Pour cela il utilise une conférence spirituelle de Marcel Lefèbvre aux séminaristes d’Écône suite à l’affaire dite “des Neuf” en Amérique : « Mgr Lefebvre (20-05-1983) – Attachement à la Fraternité ».

Dans cette conférence, Mgr Lefebvre fait visiblement une crise d’autorité suite à sa visite, le 27 Avril 1983, à Oyster Bay Cove, NY. Comme vous pourrez vous en rendre compte à la lecture de cette conférence, Monseigneur, poussé par les abbés Williamson et Schmidberger n’a pas supporté de voir son autorité mise en opposition par les prêtres américains…

Ce qui débuta comme une controverse théologique se transforma rapidement cependant en une longue bataille menée devant les tribunaux civils U.S. (Abbé Cekada in ‘‘We Resist You to Your Face’’ (Les Neuf contre Mgr. Lefebvre))

* * *

Nous vous donnons, ci-dessous, tous les documents pour votre édification personnelle :

(1-) La conférence de « Mgr Lefebvre (20-05-1983) – Attachement à la Fraternité » ; nous avons mis l’extrait spécialement choisi par le Triste Sire Austremoine en caractères gras :

(2-) La Lettre des ‘Neuf’ à Mgr Lefebvre (Letter of ‘the Nine’ to Abp. Marcel Lefebvre) du 25 Mars 1983 :

Cette lettre résume les problèmes objectifs et majeurs soulevés par ces neuf prêtres américains de la FSSPX après la prise de direction de la FSSPX par l’abbé Schmidberger en 1982 et la nomination la même année en 1982 au séminaire de la FSSPX aux États-Unis de l’abbé Williamson.

(3-) … Les Neuf contre Mgr. Lefebvre ‘‘We Resist You to Your Face’’ Par l’Abbé Anthony Cekada :

L’histoire du combat juridique contre Mgr. Lefebvre et la FSSPX

* * *

Pour comprendre de manière exhaustive ce litige entre les ‘Neuf’ et Mgr Lefebvre, nous vous conseillons de lire attentivement le dossier sur les ‘neuf de Virgo-Maria en deux parties :

Tutiorisme sacramentel catholique pour les Saints Ordres :
la lettre des ‘neuf’ abbés américains de la FSSPX
VM 648 : http://virgo-maria.org/articles_HTML/2008/012_2008/VM-2008-12-31/VM-2008-12-31-B-00-Lettre_des_neuf.html

La destruction de la FSSPX aux États-Unis en 1983
par les abbés Williamson et Schmidberger
VM 690 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/002_2009/VM-2009-02-28/VM-2009-02-28-A-00-Mgr_Williamson_et_les_9.html

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ConclusionLe Triste Sire Austremoine — alias François-Xavier Peron, porte-parole de l’Institut Civitas —, le béat de Benoît ne se comporte pas comme un catholique ! C’est un BLM (Bourgois, Libéral, Mondain)…

Sur Radio Notre-Dame, le 4 novembre 2011, sont intervenus Emmanuel Demarcy-Mota, le directeur du théâtre de la Ville, l'abbé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles (Moderniste invalide !) et François-Xavier Péron, membre de Civitas

 


 

L’inculture d’Austremoine mise en valeur par lui-même !

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Dans notre article du 13 décembre « Austremoine, la carotte et le bâton… », le Triste Sire Austremoine — alias François-Xavier Peron, porte-parole de l’Institut Civitas —, le béat de Benoît ((

Soutenez Benoît XVI

Pour soutenir notre Saint-Père face à la tempête médiatique, une lettre de soutien a été lancée : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html

Suite aux nombreux messages sur l’origine de cette initiative, une rapide recherche sur internet (via le site domaine.fr) indique que le site www.soutienabenoitxvi.org appartient à Monsieur Francois-Xavier Peron. Ce dernier est un contributeur régulier de Civitas et participe aux universités d’été de la FSSPX (http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22Francois-Xavier+Peron++%22&btnG=Rechercher&meta=). Enfin, il a été candidat aux dernières élections municipales de mars 2008 à Issoire sur la liste… UMP.
Rédigé par : Siderúrgico | 2 fév 2009 21:11:05 : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html

)) — tartuffe qui sévit sur le faux « forum libre » FECIT d’Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)/Jacques-Régis du Cray et d’Austremoine/François-Xavier Peron —, s’est illustré en démontrant son ignorance de la Tradition.

Ce personnage qui n’a même pas 30 ans ((Lire à son sujet et au sujet de Civitas, l’article de Résistance Catholique du 18 novembre 2011 : http://resistance-catholique.org/articles_html/2011/11/RC_2011-11-18_CIVITAS-ET-LA-CHRISTIANOPHOBIE.html)) et n’était pas encore né en 1982 – Agent d’assurance et frère de l’abbé Louis Peron (F$$PX) – qui se complaît sur les plateaux de télévision et de radios ces derniers temps comme le porte-parole de Civitas, sortait de la maternelle lorsque Mgr Lefebvre faisait l’« opération suivie » de la Tradition en sacrant quatre évêques en 1988.

N’ayant visiblement rien lu… ni étudié de la Tradition… il écrit péremptoirement :

Pour ce qui est de la position de Mgr Lefebvre, il a eu effectivement un doute sur la papauté de Jean-Paul II lors de la visite de ce dernier dans une synagogue, dans les années 70, (et après plus rien ? plus aucun doute ? Austremoine se moque de ses lecteurs !) doute qui ne s’est jamais reproduit puisque toutes ses paroles sur le sujet après cet épisode condamne (sic !) fermement le sédévacantisme. Vous ne trouverez aucune citation de Mgr Lefebvre dans le sens contraire (sic !).

 

Austremoine est un âne… tout comme son mentor, Mgr Fellay (pour d’autres raisons, voir les Archives du blogue au 9 juillet 2009)

Pour ce qui est de la position de Mgr Lefebvre, il a eu effectivement un doute sur la papauté de Jean-Paul II lors de la visite de ce dernier dans une synagogue, dans les années 70,

Le 13 avril 1986, le pape Jean-Paul II fit une visite inattendue à la Grande Synagogue, ce qui constitua la première visite d’un pape dans une synagogue depuis les premiers siècles de l’Église catholique romaine.
(Wikipedia, l’encyclopédie pour les Nuls : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_synagogue_de_Rome)

Vous ne trouverez aucune citation de Mgr Lefebvre dans le sens contraire

Ça c’est l’œuvre délétère de la F$$PX du double mandat de Bernard Fellay depuis 1994 qui occulte systématiquement les écrits de Monseigneur Lefebvre et ose invoquer de façon inouïe les nouvelles lois républicaines et maçonniques sur le copyright pour mieux confisquer ses sermons publics d’évêque catholique et les soustraire des yeux et des oreilles des fidèles, et en particulier des plus jeunes, tels notre Triste Sire Austremoine

Virgo-Maria (horresco referens) a dévoilé et précisément documenté bien des choses et les ignorants pouvaient (et peuvent encore) combler leur lacunes en s’y référant et en étudiant son site… Et vous y trouverez des citations de Mgr Lefebvre dans le sens contraire, mais il faut lire intelligemment et attentivement !

Par exemple, Mgr Lefebvre a écrit, 21 JOURS AVANT SA MORT, le 04 mars 1991, la Préface du premier numéro de numéro de la Documentation sur la Révolution dans l’Église de l’abbé Tam, publié le 31 mai 1991 en la fête de Marie Reine, soit 67 jours après sa mort.

Et il s’agit là du dernier texte publié de Mgr Lefebvre… et il contient des citations de Mgr Lefebvre allant dans le sens opposé aux assertions péremptoires d’Austremoine et les démentant cruellement en même temps qu’elles démontrent cruellement l’ignorance et l’incompétence de ce dernier.

Ce Bulletin a pour référence :

ISBN: 2-90312249-0

112 Route du Waldeck 57230

EG UELSHAROT

Imp.: Casa San José, Madrid.

Fête de Marie Reine, 1991

 

Cette revue a donc été publiée 67 JOURS après la mort de Mgr Lefebvre.

La préface écrite le 04 mars 1991, soit 21 JOURS exactement  avant sa mort par Mgr Lefebvre.

LE DERNIER TEXTE DE MONSEIGNEUR LEFEBVRE

 

Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

 

Monsieur l’Abbé Giulio Tam, membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, d’origine italienne, recevant quotidiennement l’Osservatore Romano, journal officiel de la Curie Romaine, a cru bon, pour l’information de ses confrères, de collectionner les passages les plus significatifs des discours du Pape et des autorités romaines sur les sujets les plus actuels.

Ce regroupement jette une lumière tellement fulgurante sur la Révolution doctrinale inaugurée officiellement dans l’Église par le Concile et continuée jusqu’à nos jours, qu’on ne peut s’empêcher de penser au “Siège d’iniquité” prédit par Léon XIII, ou à la perte de la foi de Rome prédite par Notre Dame à la Salette.

La diffusion et l’adhésion des autorités romaines aux erreurs maçonniques condamnées maintes fois par leurs prédécesseurs est un grand mystère d’iniquité qui ruine dans ses fondements la foi catholique.

Cette dure et pénible réalité nous oblige en conscience à organiser par nous-mêmes la défense et la protection de notre foi catholique. Le fait d’être assis sur les sièges de l’autorité n’est plus, hélas ! une garantie de l’orthodoxie de la foi de ceux qui les occupent. Le Pape lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale.

Nous donnons donc ci-joint les textes, sans commentaires. Les lecteurs pourront juger par eux-mêmes, et par les textes des papes d’avant le Concile.

Cette lecture justifie amplement notre conduite pour l’entretien et la restauration du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère sur la terre comme au Ciel.

Le restaurateur de la chrétienté c’est le prêtre par l’offrande du vrai sacrifice, par la collation des vrais sacrements, par l’enseignement du vrai catéchisme, par son rôle de pasteur vigilant pour le salut des âmes.

C’est auprès de ces vrais prêtres fidèles que les chrétiens doivent se regrouper et organiser toute la vie chrétienne. Tout esprit de méfiance envers les prêtres qui méritent la confiance, diminue la solidité et la fermeté de la résistance contre les destructeurs de la foi.

Saint Jean termine son Apocalypse par cet appel “Veni Domine Jesu”, Venez Seigneur Jésus, apparaissez enfin sur les nuées du Ciel, manifestez votre toute Puissance, que votre Règne soit universel et éternel.

Écône, le 4 Mars 1991, Marcel Lefebvre

 

Ce texte inspire plusieurs commentaires :

1° À cette époque, depuis plus de six mois Mgr Lefebvre allait partout disant en privé : Il n’est pas possible que ces Papes soient successeurs de Pierre. Il est malheureux que Mgr ne l’ait pas écrit publiquement.

Quelques heures après cette lettre, Mgr Lefebvre rentrait à l’hôpital dont il ne sortit qu’après son décès. On a remarqué qu’aucun de ses fils ne l’accompagnait dans son agonie, ce qui ne s’est jamais vu dans l’histoire de l’Église. On a aussi observé que jamais on n’a parlé de son testament. Il est impensable que Mgr Lefebvre n’ait pas fait de testament. Dans les deux cas on est en droit de se demander si l’on n’a pas voulu cacher quelque chose.

3° Certains jugements sont très forts : révolution doctrinale, siège d’iniquité, perte de la foi de Rome, erreurs maçonniques, ruine dans ses fondements de la foi catholique, le pape lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale, opinions que nous partageons, sauf…

Tout cela est très vrai, sauf une erreur grave, très grave qui amène dix ans après ses fils et ses disciples à l’apostasie. Il est faux de considérer comme Pape de l’Église Catholique celui qui diffuse sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui détruit l’Église et amène tout le monde à l’apostasie.

C’est contraire à l’enseignement de Vatican (I), c’est contraire à l’enseignement de la Foi. C’est tout simplement hérétique. Cet enseignement a enfermé ses fidèles dans l’erreur gravissime de considérer cette église Conciliaire comme l’Église Catholique. On en voit aujourd’hui le résultat.

4° Mgr Lefebvre en parlant du vrai sacrifice, des vrais sacrements, du vrai catéchisme, des vrais prêtres, a compris et laisse comme message que tout ce qui sort du “Concile Vatican II”, le sacrifice, les sacrements, les catéchismes, les prêtres, est faux. Comme il le dira ailleurs : cette nouvelle religion n’est pas catholique. Mgr Lefebvre croyait bien que l’église Conciliaire n’était pas l’Église Catholique. Le fait de l’avoir isolé et caché dans les 21 jours qui lui restaient à vivre, ne laisse-t-il pas supposer qu’il était décidé à une déclaration plus ferme et moins hérétique ? Le saurons-nous un jour ?

5° Mgr Lefebvre demande d’éviter tout esprit de méfiance envers ses fils prêtres. Heureusement que nous sommes restés méfiants. Car ses fils, outre le fait qu’ils l’ont laissé dans le plus grand isolement pour mourir, ont trahi son combat et sa pensée, en ne parlant plus aussi fermement de l’ennemi et de la destruction de l’Église qui s’est poursuivie encore plus complètement après sa mort. Au contraire ils n’ont parlé de Jean-Paul II qu’en précisant qu’il était bien le Pape et qu’on devait avoir envers lui considération et amour filial. On a bien vu qu’au pèlerinage de la Fraternité au 15 août à Rome, on a cité la première partie de la déclaration du 21 novembre 1974, omettant la seconde.

Nous avons des témoignages privés où il est clair qu’il confiait à certains le vrai fond de sa pensée, à savoir que ces “papes” n’étaient pas papes, et cela depuis longtemps, (comme les confidences à plusieurs, dont l’abbé Guépin qui le répète publiquement et clairement). Mais cette équivoque publique, jamais démentie, a amené certains de ses fils à combattre différemment et à conduire leurs fidèles à l’apostasie. Ils ne méritaient pas la confiance.

Ce langage, différent entre ce qui était public et ce qui était privé, laisse perplexe. L’insistance du propos privé laisse entendre que Mgr Lefebvre avait vu clair. C’était grave. Il devait en parler publiquement et non se laisser influencer par certains de ses lieutenants qui ne partageaient pas ses convictions. On ne serait pas dans ce flou qui prépare les apostasies. Par contre ses évêques, qui connaissaient ces propos privés, auraient dû étudier et continuer le combat là où Mgr Lefebvre l’avait laissé. C’était à eux de faire ce dernier combat. Mais en avaient-ils la compétence et le courage ? Des suiveurs sont rarement des chefs.

Veni Domine Jesu

Lettre manuscrite de Mgr Lefebvre pour la Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

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Pour l’édification du Triste Sire d’Austremoine, nous lui conseillons également la lecture attentive et intelligente de ces trois documents qui sont truffés de citations de Mgr Lefebvre dans le sens contraire, il devra ensuite, s’il est Catholique, faire une rectification (que nous attendons de lui) sur son Forum pour reconnaître humblement ses très graves erreurs (!) :

VM du Vendredi 14 juillet 2006 : « En 1977, Mgr Lefebvre doutait de la légitimité de Paul VI comme pape et de la validité des nouveaux sacrements » : http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-07-14-4-00-Doutes_%20de_Mgr_Lefebvre_sur_Paul%20VI_%20comme_pape.pdf

VM du Jeudi 22 mai 2008 : « Les 3 âges du combat de Mgr Lefebvre » : http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-22-B-00-3_ages_de_Mgr_Lefebvre.pdf

VM du Samedi 16 mai 2009 : « La Mise en garde solennelle en juin 1988 de Mgr Lefebvre » : http://catholicapedia.net/Documents/virgo-maria/documents/2009/VM-2009-05-16-D-00-Mgr_Lefebvre_veille_des_sacres.pdf (Qu’il lise l’annexe de ce document « Texte paru sur le Forum Catholique ((http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=478652)) le 23 avril 2009 » avec la plus grande attention !)

* * * * *

Après cette démonstration de faits établis, nous attendons donc du Sieur François-Xavier Peron, alias Austremoine, une Rectification de ses erreurs aussi bien sur son Forum FECIT que sur le site TradiNews qui relaye complaisamment ses écrits péremptoires.

Le CatholicaPedia Blog

 

 

 


Written by Cave Ne Cadas

décembre 15th, 2012 at 1:54 pm

Posted in Abbé Tam,Austremoine

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Austremoine, la carotte et le bâton…

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Austremoine, la carotte et le bâton…

Le triste sire Austremoine (forum Fecit) ne recule devant aucun procédé pour dire et redire sa condamnation du sédévacantisme et nous rappeler très opportunément la position de Mgr Lefebvre et donc de la FSSPX depuis toujours. Maniant le paradoxe avec brio, il n’hésite pas à nous gratifier de soi-disant « principes de base », montrant par là-même qu’il a mal lu ou mal assimilé « Le libéralisme est un péché » de Don Sarda y Salvani… faisant du subjectivisme l’un des péchés capitaux du sédévacantisme ! Ce qui est un comble…

Pour l’accusation ridicule de « schisme » (« définition la plus stricte », nous dit Austremoine !), on se remémorera les paroles de Mgr Lefebvre à ce sujet…

Cette quinzaine de lignes discrédite ce personnage qui, avec tous ses semblables, continuera à en appeler au « pape » dans une quête sans fin « aux problématiques graves » !!!…

Ce document pitoyable, publié sur TradiNews, nous donne une idée de l’état mental et intellectuel d’une certaine « tradition »….

* * *

[Austremoine – Fecit] Différencier les personnes de leurs actes

SOURCE – Austremoine – forum Fecit – 11 décembre 2012


 

[…] Il me parait important dans toute discussion de bien séparer les personnes (sic !), que Dieu seul jugera car seul lui en connait le for intérieur, et les actes de ces personnes, qui eux, peuvent être vus et jugés par ceux qui les voient.

Si on ne respecte pas ce principe de base on tombe dans le subjectivisme, car on ne considère plus l’acte en lui-même mais on le voit en fonction d’un présupposé d’une personne que l’on connait peut-être très mal. (Quelle confusion dans cet esprit ! Austremoine devrait relire « Le libéralisme est un péché »… il y a urgence !)

Des sédévacantistes édifiants (des noms !!! 🙂 ) il y en a certainement, tout comme il y a des orthodoxes d’une grande sainteté (???), bien plus saints que des catholiques. (Alors pourquoi se donner la peine d’être catholique ?! Austremoine est-il conscient des énormités qu’il énonce ??!) Qu’il y ait des prêtres édifiants qui soient sédévacantistes ne fait pas du sédévacantisme une position respectable ou possible (sic !), et encore moins catholique. (Car pour ces gens-là, seul le sédévacantisme est l’ennemi absolu, radical !) Combattre une erreur ce n’est pas nécessairement combattre les personnes. (Ce n’est plus une lacune, c’est un gouffre intellectuel !) Même l’Église ne condamne les personnes qu’en dernier recours, et c’est l’Église !

Pour ce qui est de la position de Mgr Lefebvre, il a eu effectivement un doute sur la papauté de Jean-Paul II lors de la visite de ce dernier dans une synagogue, dans les années 70, (et après plus rien ? plus aucun doute ? Austremoine se moque de ses lecteurs !) doute qui ne s’est jamais reproduit puisque toutes ses paroles sur le sujet après cet épisode condamne (sic !) fermement le sédévacantisme. Vous ne trouverez aucune citation de Mgr Lefebvre dans le sens contraire.

Et une fois de plus, le sédévacantisme ne remet pas en question l’autorité du pape (faut-il mieux en rire ?) d’une façon ou d’une autre puisqu’il considère qu’il n’y a pas de pape. (Catholique, encore eût-il fallu le préciser !) Aucun sédévacantiste ne reconnait Benoit XVI comme pape. Et pour eux le problème n’a rien à voir avec le Concile (sic !!!), car la plupart refuse de reconnaître même Jean XXIII comme pape. (Sans commentaires…)

Donc dire que les sédévacantistes sont schismatiques rentre la définition la plus strict de ce qu’est un schismatique. Qu’ils ne se considèrent pas comme schismatiques est sans doute la cas pour un grand nombre d’entre eux, qu’ils soient de bonne foi est certainement la réalité (sic !!!) vu la crise profonde de l’Église, cela ne fait pas moins que le sédévacantisme, l’acte d’adhésion (sic !) en lui-même au sédévacantisme, en mettant de côté toutes les considérations personnelles, constitue en lui-même un acte schismatique.

Que le problème ne soit pas simple (rien n’est simple pour des esprits tordus ou/et aveuglés) est évident, une crise comme celle que nous vivons ne peut que soulever des problématiques graves, mais comme le disait Mgr Lefebvre faisant écho au songe de Saint Don Bosco, nous avons 3 points d’attache dans cette crise : la sainte Vierge, l’eucharistie, et le pape.

Sources :

http://tradinews.blogspot.fr/2012/12/austremoine-fecit-differencier-les.html

http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=23576

http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=23514