LE MYSTÈRE D’INIQUITÉ vu du Saint Suaire

 

Arnaud-Aaron Upinsky est un spécialiste international confirmé du Linceul de Turin.

Voir son site sur le Linceul : http://linceuldeturin.info/

À ce titre, il a profité de la nouvelle ostension, en 2015, pour continuer le combat du Linceul.

Autorité reconnue du Linceul, il a donc interrogé, dans les formes diplomatiques voulues dans cette situation, celui qui, à la place qu’il occupe, est l’interlocuteur obligé.

Le Linceul de Turin

Nous avons lu avec attention cette lettre, car elle soulève de vrais débats… et met l’anti-Pape François Ø de la secte Conciliaire devant les contradictions de celle-ci depuis 1958 !

Car l’Église Catholique a reconnue Officiellement Depuis 1934 l’authenticité du Linceul de Turin !!!

 

C’est la secte Conciliaire qui ne veut pas la reconnaitre

Voir notre article du 4 mai 2013 (Fête et Messe du Saint Suaire) : http://wordpress.catholicapedia.net/4-mai-fete-et-messe-du-saint-suaire/

 

François face au Linceul

 

* * *

 

Le secret du reniement du “Pape” qui désarme la chrétienté !

 

 

Dans son premier entretien « Et vous qui dites-vous que je suis ? » Arnaud-Aaron Upinsky, mathématicien, épistémologue et linguiste, avait exposé les impérieuses raisons qui l’avaient incité, le 29 mars 2015, à adresser a papeFrançois, au nom de la Science, une Lettre Ouverte lui demandant de procéder à la reconnaissance officielle de l’authenticité du Linceul de Turin — recélant la preuve scientifique du fait fondateur de notre ère — pour en revenir au statut de véritable Relique de la Passion et de la Résurrection qui n’avait cessé d’être celui reconnu par l’Église, de 1473 à 1988, et pour mettre un terme définitif à l’intolérable ambiguïté attribuée au Linceul, authentique pour les uns, faux pour certains, objet criminel pour les autres. Le doute sur le Linceul de Turin doit cesser, l’Église doit trancher, allez-vous le vénérer ou l’Adorer ? lui avait-t-il écrit. En dépit de la censure, cette Lettre Ouverte à l’anti-Pape François Ø, diffusée dans le monde entier, traduite en italien, espagnol, allemand, anglais, russe… et âprement discutée au Vatican, a créé un véritable électrochoc à bas bruit. Mais lors de son face-à-face avec le Linceul, dans l’obscurité de la cathédrale de Turin, le 21 juin 2015, pour sa visite exceptionnelle clôturant l’ostension de 2015, quelle réponse François a-t-il donnée, aux yeux du Monde entier, à cette Question de la Reconnaissance — « Qui dites-vous que je suis » — posée au nom de la Communauté Scientifique Internationale, réunie à Rome en 2013, ayant procédé à la reconnaissance officielle de l’authenticité scientifique. La Réponse éblouissante du pseudo « Pape », la presse l’a cachée et le public, même averti, a cru qu’il ne s’était « rien passé », tant le « secret » fut bien gardé. Pourtant cette réponse historique fut telle que plus rien ne sera comme avant. Réponse à vivre comme un fait biblique se dévoilant selon la grille de lecture religieuse du Temps et de « l’économie de la Révélation » : comme la figure du reniement de Pierre, mise en ombres et lumières dans toute l’histoire de l’art chrétien. Aujourd’hui, dans ce deuxième entretien, Arnaud-Aaron Upinsky, Directeur du Symposium de Rome et auteur de cinq livres sur le Linceul, nous révèle l’énigme de la venue exceptionnelle de cet Anti-Pape à Turin, le 21 juin 2015, le décryptage bien gardé de la réponse du Saint Siège à sa Lettre Ouverte du 29 mars 2015, la clef initiatique de la pièce géopolitique scientifico-religieuse dont dépend l’avenir de la Chrétienté, de l’Europe et de l’Humanité : « Le secret du reniement du “Pape” qui désarme la Chrétienté ! »

En visite à Turin François se recueille

 

« Qui dites-vous que Je suis? » (Arnaud-Aaron Upinsky)

 

 

François à Turin en 2015

 

24 commentaires

  1. Cette dernière intervention d’A-A Upinsky est remarquable, flamboyante, et très démonstrative.
    J’aurais cependant aimé que suite à sa conclusion il aille encore plus loin.
    Car, enfin, il nous prouve combien depuis Vatican II le langage et les positions de ces « papes » sont en complète contradiction avec le langage et les positions de la sainte Église.
    Et nous savons que cette sainte Église ne peut ni se tromper, ni nous tromper.
    Comment ne pas dire que ces nouveaux « papes » ne sont pas catholiques, que cette « église conciliaire » n’est pas la sainte Église Catholique ?

    Ce combat 2015 pour le Saint-Suaire le prouve !

    Merci à Upinsky pour son courage, pour ces deux mois de lutte obstinés contre l’erreur et le mensonge ! Il a bien mérité !

    Gesta Dei per Francos !

     

     

  2. Charles dit

    Je souscris pleinement à l’opinion de Louis-Hubert en exprimant ici la même admiration pour tout le travail « flamboyant » d’Arnaud Aaron Upinsky et en y ajoutant les mêmes regrets quant à la catholicité des hiérarques vaticandeux

    Tant il est vrai que les « formes diplomatiques » génèrent forcément une restriction de langage et une ambiguïté de pensée dont il est bien difficile de s’abstraire dès lors qu’on a choisi de s’adresser à une « autorité » dont on sait qu’elle est forcément prévaricatrice. C’est sans doute le prix à payer pour lutter au moindre coût contre l’erreur et le mensonge.

    Ainsi le combat d’Arnaud Upinsky aura eu au moins ce mérite : que le Saint Suaire et la science restent, quoi qu’on en dise, les seules armes de destruction massive de l’erreur, du mensonge et de l’apostasie !
     

  3. Ludovicus dit

    Flamboyant, mais quelque peu confus. La question posée par Jean-Paul II était : dans l’état actuel de la science que peut-elle dire de l’authenticité du Linceul de Turin ? La réponse : dans l’état actuel de la science tous les éléments convergent pour prouver l’authenticité, présentie auparavant par la Sainte Église. Donc il fallait que suive une déclaration, par exemple du camerlingue custode, pour démentir les datations erronées faites il y a quelques années et proclamer l’authenticité au nom de la Sainte Église.

    Mauvaise méthode : opposer Benoit XVI, qui lui s’est agenouillé, alors que plus malin, il s’est contenté de parler « d’icône » et qu’il est de la même religion que François, ne parait pas des plus habile.

    Pour rester dans son domaine de compétences, Arnaud Aaron Up In Sky, ne pouvait que mettre en évidence, vue l’authenticité prouvée, la rupture avec les Papes depuis Urbain II.

    François, d’ailleurs, lors de sa synaxe montinienne, adore-t-il le Précieux Sang qui dans sa fausse conception doit être présent dans le calice après la consécration ?

     

  4. Louis-Hubert REMY dit

    Tout le monde aura apprécié à sa juste valeur les interventions de M. Upinsky, mais aura aussi remarqué qu’aucun site clérical (FSSPX, Verrua, abbés Belmont, Seuillot, Grossin, Lafitte, US, etc. n’en a parlé !

    Mépris des laïcs ?

    Une fois de plus s’avère vérifiée cette prophétie de Mélanie : l’Église sera sauvée par les laïcs !
     

    • Ludovicus dit

      Bien que je me sois permis de le critiquer, je n’ai pas manquer de le relayer.
      regnummariaeregnumgalliae.wordpress.com

      Nous sommes dans le domaine de l’apologétique, il est parfaitement raisonnable de croire, mais ce n’est pas cela qui est le fondement de notre foi, mais la véracité de la Parole de Dieu.

      Ce n’est pas nous qui sauvons l’Église, mais l’Église qui nous sauve, point d’aigreur, patience et persévérance jusqu’à la fin dans la profession de la foi et le combat pour la plus grande gloire de Dieu.
       

  5. Eric dit

    Attention cher M. Louis-Hubert REMY à l’orgueil !

    Dans cette situation inexplicable d’iniquité des hommes d’Église ou pas, la Sainte Église Catholique de notre Seigneur Jésus-Christ n’a pas besoin d’être sauvé et encore moins par des simples créatures !

    L’expression constamment utilisé « l’Église en désordre » est en soit hérétique !

    Et je ne parle même pas des gens qui affirment que même des lois d’ordre divine instituer par notre Seigneur Jésus-Christ  lui-même ne s’applique uniquement lorsque les hommes d’Église sont en ordres !!!!

     

    • Cher Éric,

      Relisez p. 27 de :

      http://www.a-c-r-f.com/documents/Pere_EMMANUEL-Examen_de_conscience.pdf

      pour comprendre l’orgueil.

      Où voyez-vous de l’orgueil dans ce que j’ai dis ?
      Depuis 50 ans on a cassé des quantités de vocation et on le fait encore en traitant d’orgueilleux des gens qui simplement posait de bonnes questions ou faisait preuve de discernement devant d’énormes aveuglements de leur supérieur. Quand posera-t-on bien les problèmes ?
      Pour un catholique la seule question est : Est-ce vrai, est-ce faux ?

      Et ce n’est pas en accusant d’orgueil que l’on juge sainement d’une question.

      L’orgueil n’est pas là ; relisez le catéchisme du P. Emmanuel page 27.
       

      • Eric dit

        C’est avec plaisir Mr REMY de vous lire .

        Je ne sais point si vous pourrez me lire , car votre disciple censure mes postes meme du St Magistère , vous avez un disciple adepte du subjectivisme qui prétendait que le code Canon de 1983 de JP II demeurait parfaitement valide et que la Juridiction n’est pas une exigence divine et dogmatique Concile de Trente en autre !

        Toutefois , il a fait sous-entendre qu’il n’était point Papiste !

        « Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN ! » (Saint Pie X)

         Le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au souverain Pontife par le droit divin, les évêques le reçoivent du même droit mais seulement à travers le Successeur de saint Pierre, vis-à-vis duquel non seulement les fidèles mais tous les évêques sont tenus à l’obéissance respectueuse et au lien de l’unité. » (Le Pape Pie XII, Ad Sinarum gentem 7 octobre 1954)

        Mr REMY , confirmez-vous comme votre disciple que la Sainte Eglise Catholique Apostolique Romaine est en désordre ?

        Et donc d’une certaine façon notre Seigneur Jésus-Christ ?

        Ou dit-vous que c’est uniquement les hommes de la Sainte Eglise Catholique qui sont en désordre par hérésie , abdication tacite ,apostasie ect.. ?

        Chercher vous Mr REMY a solliciter des vocation illicites?

        Des cadavres sans ames ?  ( Pie XII ) ordination illicite

        Comme les schismatiques Russes et Grecs ?

        les graces sont dans la juridictions et non intrinsèquement dans l’ordre !

        Il est évident, d’abord, qu’on ne pourvoit pas aux besoins spirituels des fidèles en violant les lois de l’Église. (Pie XII ,.Encyclique  » Ad Apostolorum principis » 29 juin 1958)

        . « D’où nous croyons et confessons fermement que quelles que soient la droiture, la piété, la sainteté et la prudence d’un homme, il ne peut et ne doit consacrer l’Eucharistie ni confectionner le sacrifice de l’autel à moins d’être prêtre régulièrement ordonné par un évêque visible et tangible…correctement constitué dans cet office. » (Le Pape Innocent III, Ejus exemplo, Denz. 424.)

        On voit ainsi la gravité de l’erreur des polémistes qui réduisent toute question de la succession apostolique à celle de la validité des ordres. » (Le cardinal Billot, De Ecclesia¸ de Ordine, q. ix, p. 345.)

        L’homme, « même spirituel, et renouvelé dans la connaissance de Dieu, selon l’image du Créateur, » doit être l’observateur et non pas le juge de la loi.In Œuvres complètes de Saint Augustin (sous la direction de l’abbé Raulx), T. I, Les confessions, livre treizième, Chap. 23, Bar-le-Duc, L. GUERIN & Cie Ed., 1864, p. 512

        Pensez-vous Mr REMY que c’est par l’activisme et la violation du St Droit Canon , Concile Dogmatique , St Magistère que vous ou nous allons sauver la hiérarchie HUMAINE de la Sainte Eglise Catholique Apostolique Romaine ?

        La société est malade, toutes les parties de son corps sont touchées; les sources de la vie sont atteintes.L’unique refuge, l’unique remède, c’est le Pape.Mgr Sarto (futur St Pie X) alors Patriarche de Venise, cité dans Pour qu’il règne, la cité catholique, 1959, p. 492

        Mr REMY , il suffis de constater les résultats des multiples sectes d’ordination valides mais tous illicite depuis 50 ans pour constater que c’est tomber comme votre disciple dans le subjectivisme pur et meme dans une certaine façon l’hérésie en abdiquant presque tout le Saint Magistère dans les temps d’iniquité  des hommes et non de la Sainte Eglise Catholique .

        meme Mgr Lefebvre reconnait parfaitement que la Juridiction est une exigence d’ordre divine , mais le Canon qu’il cite du droit aux ames de disposer des sacrements est uniquement pour des sacrements Valideset licite et non a des sacrements Valide  mais illicites , sauf disposition Canonique prévu pour des clercs non approuvé par la Saint Eglise qui confère une Juridiction comme par exemple le Canon 882 .  ( Sacrements Valide & Licite ) meme pour les schismatique Grecs et Russe en autre .

         

  6. Eric dit

    Introduction à la notion de droit divin. Commençons par différencier les lois divines des lois humaines. Les lois divines nous ont été données directement par Dieu le Père dans l’Ancien Testament ou par Jésus dans le Nouveau Testament. Les lois humaines sont celles qui sont faites par l’homme. Voici une définition plus précise : 

    « La loi de Dieu est celle promulguée par Dieu et communiquée à nous par le biais de la révélation… Le Christ est l’auteur de la Nouvelle Loi … En ce qui concerne l’origine de la loi, les lois divines et humaines diffèrent selon qu’elles sont tirées directement de Dieu ou dictées par les hommes en vertu de la puissance que Dieu leur a donné ». (Enciclopedia Católica, “Ley”)

    « Le droit canonique peut être divisé en plusieurs branches, selon les points de vue avec lequel il est regardé : si nous considérons ses sources, il comprend le Droit Divin, qui inclut la loi naturelle, fondée sur la nature des choses, et la constitution que Jésus-Christ a donné à son Église ; et la loi humaine ou positive, adoptée par un législateur, conformément à la loi divine ». (Ibid. “Canon Law”)

    Nous savons alors que certaines lois canoniques sont divines et, par conséquent, ne peuvent être révoquées pour aucune raison. Guérard des Lauriers le reconnaît lui-même quand il écrit :

    « Le respect des lois divines est inconditionnel et n’est pas soumis au principe d’epikie car il est évidemment impossible que le législateur divin soit ignorant des … circonstances contingentes … »  

    Quelques exemples de la loi divine : « Les ministres du Christ doivent être « envoyés » de la même manière qu’Il a été « envoyé » par Dieu le Père. » ; « Le pape a le gouvernement suprême de l’Église universelle. » ; « Le blé et le vin sont la matière nécessaire pour l’Eucharistie. » ; « Le mariage catholique est indissoluble. »

     

    Question : est-ce que la loi divine s’applique toujours, malgré le désordre humain de la Sainte Église Catholique ?

    La réponse me semble évidente pour tout bon Catholique ! Oui malgré l’absence de la hiérarchie humaine de la Sainte Église Catholique et du Vicaire de notre Seigneur Jésus-Christ !

    Sauf pour les « clercs » de la dite « tradition subjectiviste » qui se passe de la loi divine promulgué par notre Seigneur Jésus-Christ lui-même d’être obligatoirement Envoyé par sont Vicaire pour être un ministre Légitime de la parole et  des sacrements  de la Sainte Église de notre Seigneur Jésus-Christ !

     

    • Cave Ne Cadas dit

      Éric.
       
      Ne mélangez pas tout !…
      « Loi divine » & « Loi humaine » d’accord !
       
      …mais ne mettez pas bêtement (par copié/collé) des lois humaines… dans les « Lois divines » !!!
       
      La « JURIDICTION » n’a jamais été une loi divine enseignée par Notre Seigneur… Quoi qu’en disent les « papesses » de « Deo Juvante »
      http://deojuvante.forumactif.org/t553p6-la-juridiction
       
      CELA concerne l’Église « en ordre », vous a-t-on dit.
       

  7. Eric dit

    Être envoyé est une exigence divine !

    ev. P. Chas. Augustine, O.S.B., D.D., A COMMENTARY ON THE NEW CODE OF CANON LAW, t. VI, p.342, Herder 1921 a écrit : MISSIO CANONICA Can. 1328 :

    Il n’est permis à personne de prêcher le Parole divine à moins d’avoir reçu la missio canonica de son légitime supérieur. 

    Cela est une exigence de la loi divine ainsi que de la loi humaine, car ces dernières supposent clairement que la prédication est un attribut de la juridiction laquelle doit être obtenue de par l’autorité légitime.

    Dit moi Cher Cave, qui envoi vos dit clercs de la dite « tradi » ?????????

    Une chose est sur, pas le Vicaire de notre Seigneur Jésus-Christ !

     

    • Cave Ne Cadas dit

      NON !
      …n’insistez-pas !!!
       
      Le « Droit Canon »… n’est pas « Loi divine » !
       
      C’est purement « humain » ! (disciplinaire)
       

  8. Eric dit

    L’Église de notre Seigneur est toujours en ordre, ne persisté point dans cette hérésie mon Cher Cave !

    C’est uniquement les humains qui sont en désordre !
     

  9. Escorial dit

    Éric,

    Vous devez sûrement savoir que les lois, divines ou humaines, sont appliquées « comme par paliers » c’est à dire, que quand il n’est plus possible d’appliquer une loi positive comme celle sur laquelle vous insistez, l’Église n’en reste pas là, paralysée, sinon qu’elle applique alors la loi plus générale, dictée par le bon sens commun naturel et surnaturel, et qui consiste dans l’obligation de réaliser tout ce qui puisse concourir à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes.

    Cela veut dire que, n’existant plus aujourd’hui d’autorité de juridiction au sein de l’Église militante, par mort ou défection des titulaires légitimes des charges, et non-rénovation forcée d’icelles, c’est l’Église Catholique elle-même, directement, par l’effet de ses lois générales, qui envoie des ministres à ses enfants en extrême nécessité.

    Elle les envoie en premier lieu, par ses rites liturgiques, réalisés en son Nom, même si ce n’est que d’une manière générale, et qui a besoin d’être déterminée par l’attribution d’une juridiction ecclésiastique concrète.

    Ce sont les fidèles en détresse qui sont les objets concrets sur lesquels va s’exercer cette juridiction, limitée aux sacrements, sans qu’il s’agisse jamais de l’exercice de la juridiction pure que personne parmi nous ne prétend posséder.

    Nos prêtres et évêques sont véritablement envoyés par le droit de l’Église Catholique, justement en accomplissement de ses principes les plus élémentaires. Vous n’avez qu’a vous pencher un peu sur l’histoire ecclésiastique pour vous rendre compte qu’à chaque fois que les fidèles se sont trouvés sans pasteur propre, ni possibilité d’en trouver d’autres, c’est l’Église même qui a autorisé implicite ou explicitement le ministère d’autres ecclésiastiques, même si personne ne leur avait attribué de juridiction ordinaire.

    De plus, il y a toujours quelqu’un qui préside, gouverne et enseigne l’Église, ordinairement par ses successeurs, mais qui peut aussi le faire de sa propre autorité : C’est l’Apôtre Saint Pierre, qui, selon l’enseignement de Saint Léon le Grand, continue toujours à vivre, enseigner et gouverner l’Église, et dont les Papes se reconnaissent les Vicaires.

    C’est Saint Pierre, lui-même, directement, qui envoie nos clercs, et leur concède la juridiction nécessaire pour la pleine validité et licéité des sacrements qu’ils administrent.

    Faites nous donc le plaisir, je vous en conjure, de cesser de nous rabattre les oreilles avec des théories si contraires aux premiers principes du Droit Canon que vous prétendez défendre, et si dangereuses pour les fidèles, que vous contribuez à confondre et désespérer encore un peu plus…

     

    • Cave Ne Cadas dit

      Cher Escorial,

      Éric a fini « de nous rabattre les oreilles avec des théories si contraires aux premiers principes du Droit Canon »…
       
      Il est « banni » !
       

      • Edouard-Marie dit

        L’Église Catholique est éclipsée par la secte conciliaire, et aucun membre de Sa hiérarchie ne peut exercer quelque autorité.
        Pas d’autorité pour faire régner l’ordre ordinairement en usage.
        Et le Sacerdoce est en voie d’extinction, rendant une solution humaine impossible !

        Constat factuel, « on-ne-peut-plus-simple » … aujourd’hui* !

        Cette propension au bavardage, ce piège du « pilpoul », qui consiste à provoquer d’innombrables et interminables discussions est un moyen de maintenir des problèmes qui n’existent en réalité plus*.
        L’ennemi sort toujours les même plats et c’est bien l’aveuglement-châtiment, souvent évoqué ici, qui fait que malgré tout, « nos » milieux en redemandent encore et encore, au delà de l’indigestion.

        Faut-il encore longtemps rentrer/rester dans ce jeu là, au lieu de « fermer le ban » à la « discussion » ??

        Le Bon Dieu, infini dans Ses mystères, l’est aussi dans Sa simplicité, pour nous faire comprendre la situation présente et les moyens du Salut, simplement.
        Les explications détaillées sont certes utiles pour calmer les esprits vraiment anxieux et indécis, mais sincère.
        Mais les bavards, les pinailleurs, les obstinés, les excités de la virgule du point de la lettre, etc. etc., ils ne se tairont jamais !!

        Du moins pas avant le 6è âge !!

        Alors comme le disait un ami très cher, « restons sur nos falaises de marbres ».
         

         


        * merci les ainés.
         

  10. Martial dit

     

    Escorial écrit :

    « […] dans l’obligation de réaliser tout ce qui puisse concourir à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes.

    Cela veut dire que, n’existant plus aujourd’hui d’autorité de juridiction au sein de l’Église militante, par mort ou défection des titulaires légitimes des charges, et non-rénovation forcée d’icelles, c’est l’Église Catholique elle-même, directement, par l’effet de ses lois générales, […] »

    Je présume que c’est, également, en vertu de ces principes que les Catholiques chinois demeurés privés de prêtre durant deux siècles procédaient au baptême privé de leurs enfants.

    Car en vertu du Canon 759, qui dispose :
    « p.1 En péril de mort, il est permis de conférer le baptême de façon privée ; si le ministre n’est ni prêtre, ni diacre, il fera seulement ce qui est nécessaire à la validité du baptême ; s’il est prêtre ou diacre, il accomplira également les cérémonies qui suivent le baptême si le temps le permet.

    p.2 En dehors du péril de mort, l’Ordinaire du lieu ne peut permettre le baptême privé que s’il s’agit d’hérétiques adultes qui sont baptisés sous condition, »
    comment des laïcs catholiques oseraient-ils procéder aux baptêmes privés, gravement illicites,  de leurs nouveaux-nés qui, Dieu soit loué,  ne sont généralement pas en péril de mort, au mépris le plus flagrant du Droit Canon ?
     

  11. Martial dit

    …de telle sorte que :

    — soit,

    comme ces catholiques privés de prêtres par la méchanceté des hommes, des petits enfants font l’objet d’un baptême privé illicite au regard du canon 759, mais licite au regard  notamment de la juridiction conférée à Saint Pierre, évoquée par Escorial, licite puisqu’il est indissociable de la pérennité de l’Eucharistie physique qui elle, relève de la Révélation, à laquelle la Juridiction est subordonnée.

    Saint Thomas en son traité de l’Eucharistie, nous rappelle en effet qu’elle est le sacrifice de la Loi nouvelle institué par le Christ [devant avoir] quelque chose de plus : à savoir qu’il le contienne lui-même ayant souffert la Passion, non seulement en signification ou en figure, mais aussi dans la vérité de la réalité. Et c’est pourquoi ce sacrement, qui contient réellement le Christ lui-même, est, comme le dit Denys, ce qui rend parfaits tous les autres sacrements, dans lesquels est participée la puissance du Christ.

    — soit,

    ces mêmes enfants, ou les adultes « convertis », — s’ils s’en trouvent — ne doivent faire l’objet d’aucun baptême privé, par respect du pouvoir de juridiction, tel qu’il est mis en œuvre par les canons du code de 1917.

    Le baptême de désir ne s’applique évidemment pas ici.  Et le recours occulte qui serait fait à un prêtre valide est également exclu dans ce cas, puisque l’intention du baptisé (ou de ses parents)  serait de se priver de l’Eucharistie, pour cause d’illicéité,  qui seule cependant rend parfait le baptême !

     

     

  12. Martial dit

    … Par ailleurs, si les parents ont fait baptiser leurs nouveaux nés, ils  sont donc tenus nécessairement de leur faire bénéficier de la prédication du verbe divin (Titre 20 du CIC) ;

    or dans cette mission de la prédication, les évêques « doivent se faire aider, dans l’accomplissement de cette charge de salut qu’est la prédication, par les curés et par d’autres personnes capables », aux termes du canon 1327.

    Après le chapeau introductif (canon 1327 et canon 1328 afférent à la missio canonica dont lesdits évêques et curés doivent jouir) le chapitre 1er relatif au catéchisme,  énonce les obligations incombant  au curé, au titre de « ce devoir spécial et très grave, surtout pour les pasteurs d’âmes »    (canon 1329) qu’est la formation catéchique.
    Que cette formation incombe au Curé, c’est ce qui ressort de la lettre et de l’esprit des canons concernés, – cet esprit fondé sur l’évidence élémentaire que le pape, les évêques et les curés visés sont catholiques  (faut il encore le préciser ? ) –

    le canon 1330 : le curé doit etc…

    le canon 1331 : le curé ne doit pas omettre etc…

    le canon 1332 : le curé doit donner etc…

    le canon 1333, le curé, peut, et doit s’il est empêché légitimement, […],  appeler à son aide, si c’est nécessaire,  de pieux laïcs […] affiliés à une pieuse association érigée sur la paroisse.

    le  canon 1334 prévoit l’aide des religieux dans cette mission.

    Le canon 1335  dispose que « Les parents […]doivent assurer l’instruction religieuse des enfants qui dépendent d’eux. »

    Le canon 1336 conclut : l’Ordinaire décrète « tout ce qui concerne l’instruction du peuple ».

    En foi de quoi, le respect élémentaire du droit de juridiction, tel qu’il est mis en œuvre en particulier aux termes de ces règles régissant le baptême et le catéchisme,

    interdit formellement  aux laïcs, dénués de toute autorité puis formant l’Église enseignée,  de baptiser leurs enfants, de les « instruire » prétendument dans la Foi catholique au mépris des titulaires licites de la délégation du droit de magistère auquel est lié le droit de juridiction, qui en règlement en quelque sorte les rapports entre l’Autorité du Magistère et les sujets de l’Autorité.

     

    Il ne convient donc pas d’appliquer immédiatement certaines dispositions du CIC en 2015 comme le caractère catholique des titulaires et des sujets majoritaires  de l’Église, le permettait avant 1958, et ce qui était la norme. En 2015, en vue de respecter la cause finale du CIC, il ne convient pas d’appliquer ces dispositions puisqu’elles sont inapplicables. Et pourtant le Droit canon doit être appliqué dans ses principes juridiques supérieurs.

    Il faut donc  faire appel à sa légitimité , et spécialement celle du droit de juridiction, — notion juridique dangereusement méconnue —, qui découle du caractère indissociablement  naturel ET surnaturel de l’Église, caractère issu de l’Incarnation, et animé par le Saint-Esprit,

    légitimité, qui seule résout les impasses de légalité,  — dont l’histoire de conflits dans l’Église montre maints exemples,

    que les catholiques semper idem peut faire appel à des prêtres, valides et auxquels NS JC confère une juridiction exceptionnelle et individuelle, et échappent ainsi  à des contradictions aussi  diaboliques.
     

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