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16. Octobre : Saint Michel au péril de la mer

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16. Octobre : Saint Michel au péril de la mer.

 

Le 16 octobre de l’an de grâce 708 (ou peut-être 709), l’évêque d’Avranches Saint Aubert, à la suite de l’apparition de l’archange Saint Michel, consacra sur le Mont Tombe, rocher de la côte normande, un premier sanctuaire en l’honneur du Prince de la Milice céleste.

L'Archange, vainqueur de Satan au dessus du Mont Saint-Michel

Le Mont Tombe dominait alors de sa masse rocheuse une forêt et des landes qui furent peu après englouties par un raz de marée. Le Mont devint une île et fut dès lors souvent appelé « Saint-Michel-au-péril-de-la-mer ».

Abbaye puissante et lieu de pèlerinage jadis renommé dans toute la Chrétienté, le Mont-Saint-Michel — bien qu’aujourd’hui dépouillé de ses moines, partiellement détruit, irrémédiablement affligé par les pillages de la révolution, souillé par de multiples profanations et livré à des hordes touristiques rarement intelligentes — ne cesse cependant pas de répéter à ceux qui sont capables d’ouvrir les oreilles de leur âme les leçons de son majestueux silence :

« Lorsque les flots menaçants montent inexorablement, lorsque la terre sous vos pas perd toute consistance, lorsque les éléments contraires vous encerclent, lorsque vos mains tremblantes ne trouvent plus rien de solide pour s’y cramponner… ne perdez cependant pas courage. Levez les yeux et appelez à votre aide l’Archange victorieux ! Invoquez le Prince des armées célestes ! Confiez-vous en sa sainte garde, et laissez-vous saisir par sa force invincible : la foi en Celui qui est le seul Fort, le seul Puissant, le seul Roi pour l’éternité ; Celui qui n’à point d’égal — « Quis ut Deus ? » — et qui est le Sauveur aimant de ceux qui se confient en Lui. »

Nous sommes en effet tous menacés par des flots en furie, nous sommes tous exposés « au péril de la mer », une mer d’iniquité qui voudrait submerger le monde et engloutir les âmes dans d’effrayants abîmes.

 

Collecte de la Messe propre de l’apparition de Saint-Michel au Mont Tombe :

« Dieu éternel et tout puissant qui, par un privilège sans pareil, avez daigné nous réconforter par la glorieuse apparition du Bienheureux Archange Michel, accordez-nous sur la terre le constant appui de son actuelle protection, et dans le Ciel la joie éternelle à ses côtés. Nous vous le demandons par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

 

 

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Lecture et Tradition, juin 2014

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Lecture et Tradition

Nouvelle série, n° 38, juin 2014

 

Lecture et Tradition N°38

 

L’équipe de Lecture et Tradition, par deux de ses plus anciens collaborateurs, vient, lors de son dernier numéro consacré à la présentation de deux livres sur le Concile, de prendre des positions qui seront « l’objet de quelques désaccords ou de virulentes désapprobations ».

Nos positions sont connues. Elles sont autrement précises. Quand Jean-Baptiste Geffroy (JBG), repris par Jérôme Seguin (JS), parle de bourbier conciliaire cette image me paraît bien insuffisante. De plus, pour un catholique habitué à un vocabulaire très strict, elle ne veut rien dire. C’est ce qui nous différencie.

De même parler de « 50 années de délabrement » c’est minimiser une situation bien plus grave. On a vu se mettre en place une destruction systématique des “sacrements”, des catéchismes, des dogmes, des missions, des séminaires, des bibliothèques, etc., etc. en un mot : de tout. On voit le résultat 50 ans après : des séminaires vides, des églises vides, des dizaines de milliers de “prêtres” défroqués (1), une chrétienté dans un état déplorable, une haine de ʺla Foi de toujoursʺ. Dernier exemple, le diocèse de Poitiers supprime 604 paroisses pour n’en retenir que 28 sur les deux départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. On a retenu le nom de saint Jean XXIII pour une de ces paroisses mais pas celui de saint Hilaire (2).

C’est beaucoup plus qu’un délabrement, c’est une démolition, une destruction, un massacre, un carnage, pour une mort voulue, obstinément voulue. C’est le fruit de démons menteurs, de démons tueurs, d’ennemis irréductibles qui ont apparemment réussi à faire disparaitre la Sainte Église de Dieu !

 

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Written by Louis-Hubert REMY

août 4th, 2014 at 8:28 pm

Posted in Lecture et Tradition,Vatican d'Eux

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De la repentance à l’usage de l’église Conciliaire

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Projet de repentances à l’usage de l’église Conciliaire

 

nota bene

Ce texte a été écrit il y a plusieurs années, ce que révèle le passage où il est question des rapports entre la Fraternité et Rome… et pourrait malheureusement être enrichi depuis sa rédaction, mais il reste d’actualité, hélas !…

 

 

* * *

 

 

I Je me repens d’avoir fait appel à des théologiens hétérodoxes (pour ne pas dire hérétiques), déjà stigmatisés à ce titre par Rome, et à des bouillons de culture syncrétistes comme Taizé, ainsi que de m’être appuyée sur les élucubrations de ces catholiques plus que douteux pour préparer en secret – voire en loges – le deuxième Concile œcuménique du Vatican, dit “pastoral” et non pas dogmatique, dont le but véritable (et atteint) était de faire « 1789 dans l’Église », formule lancée d’un ton triomphant juste après le concile par le très progressiste Cardinal Suenens.

 

II Je me repens, en particulier, d’avoir truqué ce concile avant même qu’il commence et d’y avoir pratiqué jusqu’au bout le coup de force permanent, dans la plus pure tradition de l’Agitprop bolchevique… Il est vrai que lors de tractations conduites à Metz en 1962 entre le Cardinal Tisserand et le patriarche de Moscou, je m’étais engagée à ne pas y renouveler l’indispensable condamnation du communisme génocide, ennemi juré de Dieu et de la chrétienté, mon but étant d’assurer la présence “œcuménique” à Rome de membres de l’église “orthodoxe” russe noyautée par le KGB, agissant ainsi au mépris des catholiques dont la persécution par Moscou et ses satellites n’avait jamais cessé et ne s’est du reste pas ralentie depuis, bien au contraire, alors même que les naïfs croient le communisme vaincu. Ainsi ai-je pactisé partout avec la Révolution pérenne et son dernier avatar en date, allant jusqu’à trahir – au nom de mon Ostpolitik insensée – les catholiques des pays où règne ce régime abject, par exemple en “lâchant” les Uniates d’Ukraine, que n’ont cessé de persécuter nos “frères séparés” prétendument orthodoxes, mais authentiquement à la botte de Moscou et haineusement anti-romains.

 

III Je me repens d’avoir proscrit de la façon la plus arbitraire, illégale et totalitaire la célébration de la seule Messe qui vaille : celle, immémoriale, que le pape saint Pie V a restaurée en donnant aux prêtres le droit de la célébrer jusqu’à la fin des temps, non sans fulminer d’avance l’anathème contre quiconque prétendrait les en empêcher. Cette attitude aberrante devait me conduire à excommunier (de facto, sinon de jure, et pour cause !) les derniers catholiques et leurs pasteurs – taxés de schisme – tout en laissant pérorer et parader à son aise l’hérésie néo-moderniste, quand je ne l’y encourageais pas. Témoin, entre autres, le grand charivari que j’ai permis aux “charismatiques” (ces convulsionnaires d’inspiration protestante et possédés par “l’esprit”, certes, mais lequel ?) d’organiser au cœur même de la chrétienté, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, puis sur son parvis, alors même que partout dans le monde, je fermais les lieux saints à la Tradition et à ses cérémonies authentiquement catholiques.

 

IV Je me repens d’avoir désacralisé le Saint Sacrifice de la Messe au point de le transformer en une sorte d’événement festif New Age axé sur l’adoration de l’“Homme” plus que de Dieu. Je me repens d’en avoir fait un simple mémorial, un vulgaire “repas communautaire” niant implicitement la Présence réelle et la Transsubstantiation, au point de rendre la fréquentation de la “messe de Paul VI” recommandable aux protestants par leur hiérarchie, qui – depuis Luther, ce moine défroqué, débauché et déséquilibré – exclut que la Messe puisse être ce qu’elle a été, est et restera toujours et avant tout : un Sacrifice propitiatoire non sanglant. Je me repens d’avoir institué là un office protestant à 98%, avec un zeste de Kabbale (« Dieu de l’univers » au lieu de « Dieu des forces célestes » pour traduire Deus Sabaoth) et un soupçon de jargon maçonnique (« fruits de la terre et du travail des hommes » au lieu de « le pain sacré de la vie éternelle et le calice de l’éternel salut » pour traduire Panem sanctum vitæ æternæ, et Calicem salutis perpetuæ), ce qui est peu surprenant lorsqu’on songe que cette “messe” est sortie toute armée d’une obscure commission (une loge, en somme) dont j’avais confié la présidence au prélat franc-maçon Annibale Bugnini, assisté de six conseillers protestants et de quelques néo-modernistes jouant les “catholiques-alibis”. Je me repens d’avoir profané les lieux saints en les prêtant à n’importe qui pour n’importe quel usage, en reléguant le Saint-Sacrement dans les bas-côtés, voire la sacristie, en laissant déposer les hosties par des mains non consacrées dans des mains non consacrées, en permettant à des jeunes filles de servir la “messe”, en remplaçant l’autel par une table à repasser tournant le dos à Dieu, mais faisant face à l’“Homme” (dont Paul VI a même proclamé fièrement que j’avais le culte !), en supprimant la clôture du chœur, en ôtant les statues, etc. etc., bref, en faisant tout pour éliminer le respect dû au surnaturel. Je me repens d’avoir jeté aux orties le latin, langue sacrée depuis que les premiers chrétiens l’ont empruntée à leurs persécuteurs pour adorer Dieu d’une seule voix dans tout l’Empire romain, surmontant providentiellement ainsi la malédiction de Babel. Je me repens d’avoir voulu, par tous ces attentats, tuer le Saint Sacrifice de la Messe dans l’espoir fou et impie d’étouffer l’Église Catholique, dont il est le fondement, afin de me substituer définitivement à celle-ci.

 

V Je me repens d’être revenue sur les enseignements de tous les papes d’avant 1958, ne serait-ce qu’en cautionnant cette monstruosité maintes fois condamnée qu’est la “liberté religieuse”, porteuse de laïcisme, donc de révolte permanente contre le Christ-Roi, sous l’influence évidente des “libres-penseurs” que j’avais accueillis en mon sein. Je me repens, en fait, d’avoir ridiculisé dans l’esprit de l’immense majorité des catholiques les notions de dogme, de doctrine et de magistère, exposant ainsi les âmes au doute, à l’indifférence, à l’apostasie et aux ténèbres extérieures. Je me repens d’avoir été le loup déguisé en brebis et fourvoyant celles-ci pour mieux les perdre.

 

VI Je me repens d’avoir laissé (ne serait-ce qu’en France) bon nombre de mes évêques, archevêques et cardinaux – infiltrés dans l’Église par ses pires ennemis – délirer de la manière à la fois la plus grotesque et la plus crapuleuse dans tous les domaines possibles, par exemple :

 

  – en fraternisant ouvertement avec lesdits ennemis – athées, talmudistes, marxistes, protestants et maçons, entre autres – au point même, pour beaucoup, de se faire carrément francs-maçons… quand il ne s’agit pas de francs-maçons qui se sont faits prêtres et ont progressé dans les deux hiérarchies à la fois selon les excellents préceptes de leurs grands ancêtres de la Haute Vente d’Italie ;

 

  en fermant les églises de France aux “indésirables” – à savoir les membres de la droite nationale non païenne qui souhaitaient recevoir le baptême ou auxquels leurs proches voulaient donner des obsèques religieuses, ou encore les fidèles de la Tradition décédés, parmi lesquels des prêtres – pour mieux en ouvrir les portes à tout ce qui n’est pas catholique et, de préférence, tout ce qui est le plus anti-catholique ;

 

  dans une logique suicidaire, en faisant don à l’islam prosélyte et conquérant (surtout pas aux “intégristes”, c’est-à-dire au petit reste de catholiques véritables !) des églises désertées par les fidèles à cause de la dérive conciliaire, précisément ; or, c’est là, pour ce même islam, un signe infaillible de faiblesse et la preuve qu’il a désormais le champ libre sur le territoire d’une chrétienté dont les pasteurs mêmes s’appliquent à hâter la décomposition ; à cause de ces ventres mous, l’Europe occidentale n’est plus tout à fait le dar-el-harb (pays de la guerre avec les “infidèles”) que les mahométans ont vainement cherché à envahir pendant treize à quatorze siècles ; elle est même en passe de s’assimiler au dar-el-islam (pays de la “paix” mahométane) et de voir ainsi ses habitants s’intégrer bon gré mal gré à l’oumma (communauté des mahométans), dont les membres méprisent, ostracisent et persécutent les non-mahométans, qui ne sont à leurs yeux que des dhimmis (citoyens de deuxième ordre, assujettis quand même à l’odieuse chariah (loi mahométane) ;

 

en pétitionnant, défilant et manifestant à la moindre occasion avec la racaille trotskiste, qui est fanatiquement internationaliste, immigrationniste, francophobe, anticléricale et avorteuse ;

 

en multipliant les déclarations, prises de position et actions les plus bassement démagogiques, collaborationnistes, voire hérétiques, car bien dans l’irrespirable “air du temps”, qui est à l’hédonisme, au relativisme, au naturalisme, à la tiédeur, au métissage forcé, à la destruction des nations, à la tolérance de l’intolérable, etc. etc. etc.

 

VII Je me repens d’avoir introduit l’erreur dans la Vérité, c’est-à-dire d’avoir obscurci cette dernière – ce qui insulte à la mémoire de tous les martyrs ayant versé leur sang pour elle depuis deux mille ans – en prônant, pratiquant et imposant un faux œcuménisme, véritable piège du Malin qui revient à faire croire que tout se vaut : la vraie Religion et les fausses ; or, ce prétendu œcuménisme (qui m’attire du reste le mépris croissant des fausses religions : beau résultat parmi d’autres !) dépouille évidemment ladite Religion de tout son crédit auprès des fidèles comme des âmes qui auraient pu s’y convertir, mais qui sont désormais fortement incitées à continuer de chercher d’impossibles “voies de salut” dans leurs cultes hérétiques, schismatiques, païens ou sataniques habituels, tandis que les ex-fidèles – complètement désorientés – perdent la Foi en tout ou partie et deviennent indifférents, quand ils ne se laissent pas coopter par des sectes religieuses ou antireligieuses, ayant pignon sur rue ou non.

 

VIII Je me repens, dans le même ordre d’idées, d’avoir organisé à Assise, puis un peu partout en souvenir de ce happening démentiel, de véritables pandémoniums des fausses religions, mises sur le même pied que la vraie. Je me repens de n’avoir rien voulu comprendre aux avertissements du Ciel lorsque, onze ans jour pour jour après ce premier et gigantesque scandale, Assise a été frappée par un tremblement de terre dévastateur qui – entre autres signes sans équivoque – devait causer la destruction du maître-autel de la cathédrale, sur le tabernacle duquel on avait obligeamment prié les bouddhistes de poser leur idole, tandis que sous ce même autel, dans la crypte, la châsse contenant les reliques de saint François demeurait intacte. Je me repens d’avoir réédité le même exploit “œcuménique” dans le sanctuaire marial de Fatima ou, grâce à mes soins empressés, une idole hindoue a été adorée dans la chapelle des apparitions.

 

IX Je me repens d’avoir cherché à faire croire que les “avancées conciliaires” (par exemple, l’“abolition” du démon et du péché originel et actuel) étaient irréversibles, comme si quelques dizaines d’années de tragiques errances rappelant la folie arienne pouvaient gommer dix-neuf siècles de saint et patient labeur au service de cette Foi, de cette Espérance et de cette Charité qu’a prêchées Celui dont le Nom est le seul par lequel nous puissions être sauvés.

 

X Je me repens d’avoir gaspillé en des JMJ purement médiatiques et ostentatoires – destinées à prouver la vigueur de la Foi des jeunes, mais ayant au contraire crûment mis à nu la désolante ignorance des intéressés en matière de religion – la soif d’absolu d’une jeunesse en friche qui, lorsqu’elle parvient à échapper au bourrage de crâne ambiant, constate l’inanité du Novus Ordo Missae et se dirige de plus en plus vers le catholicisme de Tradition.

 

XI Je me repens d’avoir tout mis en œuvre afin de diviser le mouvement traditionaliste, d’abord en tirant prétexte des sacres de 1988 pour terroriser une partie des “tradis” et les pousser à quitter la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (je leur avais fait miroiter un leurre en forme d’indult), ensuite en laminant la Fraternité Saint-Pierre – produit pourtant bien docile de cette scission – par des grenouillages indignes, enfin en essayant de provoquer le même genre d’éclatement au sein du noyau organisé de la résistance catholique, la Fraternité Saint-Pie X, œuvre de Mgr Marcel Lefebvre, à laquelle j’ai proposé, selon ma bonne habitude, des “discussions”. Je me repens d’avoir agi, ce faisant, sous l’inspiration de celui dont le nom signifie “diviseur”.

 

XII Je me repens d’avoir déboussolé un peu plus encore les fidèles en pratiquant la “repentance” à tort et à travers, autrement dit en battant ma coulpe sur la poitrine des saints papes qui se sont succédé au cours des siècles, et cela pour des fautes imaginaires : avoir évangélisé les païens en renversant leurs idoles selon les instructions du Divin Maître, redressé les hérésies en les combattant résolument lorsqu’elles prétendaient s’imposer par les armes, rouvert les routes de Jérusalem aux pèlerins après des siècles pendant lesquels l’islam prédateur les avait impunément tués, rançonnés ou réduits en esclavage, voire – comme le Vénérable Pape Pie XII – sauvé des milliers de juifs de l’extermination, pour se faire accuser longtemps après de s’être désintéressé de leur sort et même d’avoir collaboré avec les nazis, sans que je réagisse avec toute la fermeté voulue contre d’aussi nauséeuses calomnies, le pontife en question présentant à mes yeux la tare manifeste d’avoir été le dernier pape pré-conciliaire, autant dire le dernier pape incontestablement catholique en dépit de ses faiblesses.

 

XIII Je me repens d’avoir accéléré ma fuite en avant vers le précipice à mesure que s’affirmait mon cuisant échec. L’arbre se juge à ses fruits, et les miens – tout colorés et appétissants qu’ils peuvent être à la vue de certains – se sont révélés secs, amers, gâtés ou moisis à la dégustation de tous ceux qui conservent tant soit peu de palais. Ainsi, je me repens d’avoir provoqué la désaffection des églises, monastères et séminaires et d’avoir tendu, devant ce véritable désastre, l’écran de fumée d’une prétendue “nouvelle Pentecôte” pour tenter de faire oublier les déclarations de Paul VI lui-même déplorant que les « fumées de Satan » se fussent introduites dans l’Église.

 

XIV Je me repens d’avoir réservé un enterrement de première classe au miracle comme aux révélations de Fatima, et notamment d’avoir menti au moins par omission sur le troisième secret (qui m’est archi-défavorable : cela, du moins, est un secret de Polichinelle) tout en ne m’opposant pas aux “apparitions mariales” de Medjugorje, qui ne sauraient venir du Ciel tant les messages de la “Gospa” sont répétitifs, lénifiants, inconsistants… conciliaires en quelque sorte, tant elles attirent les “charismatiques” comme les sanies attirent les mouches, tant les voyants et leurs “sponsors” présentent une sainteté pour le moins douteuse. Je me repens donc, d’une part d’avoir censuré la Très Sainte Vierge Marie, d’autre part d’avoir prétendu reconnaître sa parole dans une véritable bouillie pour les chats… tout en continuant d’ignorer avec une pertinacité infernale les avertissements très clairs qu’elle a donnés à La Salette en 1846 et qui annonçaient mes ignominies actuelles.

 

XV Je me repens d’avoir mis le Saint Linceul de Turin sous l’éteignoir depuis sa prétendue datation au carbone 14 de 1988, alors que j’ai appris depuis – en toute certitude – que celle-ci n’était qu’une grossière imposture (dans mon idée, les ostensions de 1998 et 2000 devaient être les dernières, si possible). Il est vrai que je n’ai pas tardé à me coucher devant la fausse science et ses diktats antichrétiens, par exemple les fariboles évolutionnistes que Jean Rostand – leur tenant athée – avait eu le courage quelque peu schizophrène de dénoncer en écrivant que l’“Évolution” était « un conte de fées pour grandes personnes ». Je me repens d’avoir vu en fait dans le Saint Linceul, comme dans son message miraculeux et sans ambiguïté, un obstacle massif à ma seule véritable obsession : l’extension de l’“œcuménisme” à tout et n’importe quoi. Aux « extra-terrestres » aussi, depuis peu !…

 

XVI Je me repens d’avoir contribué – notamment par cet œcuménisme dévoyé – à ériger le trône de l’Antéchrist, dont le règne passera par l’instauration d’une religion mondiale n’ayant évidemment rien à voir avec la Religion Catholique et ne pouvant déboucher que sur la fin des temps annoncée par saint Jean dans son Apocalypse, point d’orgue de la Révélation. Les précurseurs de l’“homme d’iniquité” auront été nombreux en mon sein…

 

XVII Je me repens d’avoir entraîné, par ces multiples et criminels errements, la chute en enfer d’un grand nombre d’âmes, et je sais qu’il m’en sera demandé raison au Jugement Dernier, dont j’attends le Jour en tremblant.

 

XVIII Je me repens de ne pouvoir me repentir de tous mes méfaits et manquements tant ils ont été nombreux et tant leur seule évocation m’épouvanterait aujourd’hui.

 

XIX Je me repens, pour l’essentiel, d’avoir sombré dans le schisme et l’hérésie en me séparant du Catholicisme de toujours et d’avoir sévi jusqu’en cet instant béni où, avec la plus vive et la plus sincère contrition, ainsi que le fervent espoir de voir le Juge Suprême pardonner à mes membres, j’ai l’indicible soulagement de me réintégrer enfin à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine, seule porteuse du message de Vérité de Notre Seigneur Jésus-Christ, unique Sauveur des hommes de bonne volonté, à laquelle je restitue humblement les clefs de saint Pierre dont j’ai usurpé la garde pendant un demi-siècle environ.

 

XX Je me repens. Je me repens. Je me repensJe Me Repens !!

 
JPtow à Assise
 

François Thouvenin

 

 

Et les successeurs continuent…

 Les 3 derniers antipapes au Mur des Lamentations

 

 

DISCOURS CHRÉTIEN DE VLADIMIR POUTINE : Vive la Sainte Russie !

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Discours Chrétien de Vladimir Poutine : Vive la Sainte Russie !

 

La conversion de la Russie en marche : Il ne manque plus que la très sainte Vierge !

 

1025e anniversaire de la christianisation de la Russie« Votre présidence est un miracle ! » Lors des festivités de l’été 2013, du 1025e anniversaire de la christianisation de la Russie, le patriarche Kirill n’avait pas caché son enthousiasme à l’égard de Vladimir Poutine…

 

Vladimir Poutine a parlé…

… C’était le 19 septembre dernier.

 

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L’abbé Chazal : Zizania in Tradiland ; « in discordia traditionem » – suite…

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Nous sommes en plein festival pharisaïque de la Résistance Illuminée de Monseigneur Williamson.

 

Cow-boyL’Abbé Chazal, dans une interminable lettre adressée à un hypothétique « soldat inconnu de la résistance interne », a dégainé comme un cowboy pour tirer sur tout ce qui ne lui plait pas dans le tradiland… (cf. notre article du 8 février « Ailleurs sur le web… Règlements de comptes à OK Corral dans la Néo-Résistance »)

Comme le dit Osko, de Radio Cristiandad (que nous avons traduit pour vous) : « Il y déploie un argumentaire que nous ne chercherons pas à mettre en question, car ce serait interminable… »

« Il est pourtant une chose que nous devons dire. Dans un passage de sa très longue lettre, l’Abbé Chazal mentionne les quatre prêtres qui ont pris leurs distances avec les positions que maintient la mouvance coiffée (conduite ?) par Monseigneur Williamson et, parfois même, qui s’opposent à elles. »

« Répondre à l’Abbé Chazal ? Pour quelle raison ?… Ou bien il s’est laissé influencer par des commentaires qu’il répète comme un perroquet (ces commentaires mêmes que répandent les imprésentables administrateurs de Syllabus et Non Possumus) ; ou bien il les tient pour certains, c’est-à-dire qu’il considère plus ou moins les Abbés Turco, Ceriani, Méramo et Grosso comme des Sédévacantistes Amers ou des Sédévacantistes AntiWillimasoniens Écumants… C’est ridicule, et il ne vaut pas la peine de répondre à de telles stupidités. »

« Lorsque l’Abbé Chazal et beaucoup d’autres comme lui (y compris l’évêque anglais) étaient encore membres de la FSSPX et que, par leur présence et leur silence, ils avalisaient les bêtises faites par sa hiérarchie, les Abbés Méramo, Ceriani, Turco et Grosso (dans cet ordre chronologique) poursuivaient déjà une lutte sans merci et sans l’appui ni la reconnaissance d’aucun des résistants actuels. »

Et tous ces néo-résistants (de la dernière heure) découvrent aujourd’hui que l’eau bout à 100 degrés !!! et les blogues ou fora qui les soutiennent, de “Avec l’Immaculée” à “La Sapinière” en passant par Un évêque s’est levé de la gente dame Gentiloup jusqu’à “Christus Vincit! Christus Regnat! Christus Imperat!”… « découvrent » et publient un tas de textes pour soutenir leurs actions qui ne sont nouveaux que pour ceux qui n’ont jamais osés (quoi qu’en cachette…) fréquenter (et surtout en parler…) les listes de diffusions ou sites honnis : les sédévacantistes – horresco referens « Je frémis en le racontant… » – antilibéraux LHR-Diffusion, CSI, ACRF, VM, Résistance Catholique et CatholicaPedia. Tous les sus-nommés ont tout révélé depuis plus de vingt ans pour les plus anciens.

« Cette lutte était dirigée contre Le Libéralisme Infiltré au sein de la FSSPX. »

« Les résistants actuels si prompts à la critique, tel l’Abbé Chazal, qui flétrissent le Sédévacantisme Amer ou le Sédévacantisme AntiWilliamsonien Écumant de ces quatre prêtres, devraient réfléchir davantage aux Attributs sacerdotaux et à la vaillance des intéressés, car c’est grâce à ces attributs et à cette vaillance, non pas grâce à eux, que les quatre prêtres en question ont vu ce que personne n’avait vu jusqu’en 2012 ou, tout du moins, ce que Nul n’avait osé regarder en face à cette date. »

« Quoi qu’il en soit, par suite de l’intervention de l’Abbé Chazal dont nous venons de parler, certains sites français (qui découvrent l’eau chaude) ont publié un message de l’Abbé Juan Carlos Ceriani, grâce à quoi beaucoup d’internautes (qui n’ont pas fréquentés les sites honnis sus-nommés plus haut) ont pris connaissance de la position des Abbés Grosso, Turco et Ceriani quant à la situation de la FSSPX, à la Résistance, et en particulier à Monseigneur Williamson.

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papeFrançois, supporter de San Lorenzo :
« Beach Ball Circus Jorge »

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papeFrançois, supporteur revendiqué de San Lorenzo (Buenos Aires, Argentine), paie « religieusement » tous les mois sa cotisation de « socio », a révélé lundi le vice-président du club de Buenos Aires, animateur et producteur de télévision Marcelo Tinelli.

« Je me demandais : “Va-t-il payer ? Il ne devrait pas y penser”. Mais non. On m’a confirmé qu’il est à jour (de ses cotisations) et qu’il paie religieusement tous les mois par prélèvement automatique », a déclaré sur la chaîne Fox Sports le populaire animateur.

Selon le dirigeant du club, papeFrançois, qui détient le numéro de socio 88235, continue de payer malgré sa qualité de membre honoraire depuis 2008, alors qu’il était archevêque de Buenos Aires.

M. Tinelli fera partie de la délégation argentine qui se rendra en Italie pour le match amical entre l’Albiceleste et l’Italie, le 14 août à Rome.

papeFrançois recevra les deux équipes « de manière privée », la veille du match, mais ne prévoit pas d’assister à la rencontre, a indiqué jeudi le porte-parole du Saint-Siège.

Source EuroSport : http://www.eurosport.fr
papeFrançois, socio assidu !

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Tellement fan de footebale,

À son retour des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui se sont achevées sur la plage de Copacabana (à Rio de Janeiro, au Brésil), l’homme que le monde appelle « le Pape François » s’est rendu directement à la Basilique Sainte-Marie Majeure, au Vatican, porteur de deux souvenirs du Brésil, un ballon de plage jaune vert et un maillot de sport vert, qu’il a placés sur l’autel (!) de la basilique, à côté du Tabernacle (!).

* * *

Retour du Brésil, M. Bergoglio pose un ballon de plage

sur l’autel de Sainte-Marie Majeure

Psaume 73 : 3 :
« Levez à jamais vos mains contre leur insolence.
Voyez les forfaits que l’ennemi a commis dans le sanctuaire ! »

 

À son retour des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui se sont achevées sur la plage de Copacabana (à Rio de Janeiro, au Brésil), l’homme que le monde appelle « le Pape François » s’est rendu directement à la Basilique Sainte-Marie Majeure, au Vatican, porteur de deux souvenirs du Brésil, un ballon de plage jaune vert et un maillot de sport vert, qu’il a placés sur l’autel (!) de la basilique, à côté du Tabernacle (!).

 

Oui, vous avez bien lu : le « Pape » a placé deux objets parfaitement profanes sur l’autel d’une des plus sacro-saintes églises de toute la Chrétienté. Cela montre que cet homme n’a absolument aucun sens du sacré et que le propagandiste néo-traditionaliste Christopher Ferrara était totalement à côté de la plaque en prétendant que François avait une « piété mariale des plus traditionnelles », au seul motif qu’il s’était rendu à Sainte-Marie Majeure le premier jour de son « pontificat » pour y prier (voir Ferrara, « Pope Francis : The Marian Dimension »). Qui, ayant une véritable piété pour Marie, irait commettre un tel sacrilège contre son Divin Fils ?

 Beach-Ball-Circus-Jorge

Mais Bergoglio veille trop à se montrer « humble » pour prêter attention à d’aussi pointilleux détails. Après tout, il ne s’inscrit pas dans le « courant pélagien » de ces gens qui comptent leurs rosaires, entre autres vétilles, et il se soucie comme d’une guigne du « restaurationnisme », qui « vise à récupérer le passé perdu ».

Au fait, pourquoi faire tout un plat du dépôt d’un ballon de plage et d’un maillot de sport sur l’autel, près du Tabernacle ? Eh bien, voici quelle est la raison de ce « plat » aux yeux d’un catholique :

L’Autel (dans une messe valide), c’est là que la Deuxième Personne de la Très Sainte Trinité devient présente (croyance que François est censé partager) ; c’est un sacramentel qui symbolise le Christ Lui-même. C’est donc, « évidemment », l’endroit parfait pour un ballon de plage ! Et par-dessus le marché, il a posé cet objet juste à côté du Tabernacle. Or, c’est dans le Tabernacle qu’est conservé le Très Saint Sacrement de l’autel, c’est la maison terrestre de Notre Seigneur. Voilà pourquoi nous faisons la génuflexion devant lui, voilà pourquoi il occupe la place d’honneur dans toute église catholique : en plein centre, sur l’autel. C’est là que demeure, pour notre bien et par Amour pour nous, notre « Prisonnier d’Amour » bien-aimé et à jamais adorable, Dieu fait homme, le Dieu infini sous les apparences du pain.

« Ô amour négligé ! Ô bonté qui n’est que trop méconnue ! »

L’acte commis ainsi par François ne l’aurait pas été par le « Pape » anticatholique Paul VI lui-même, et cela seul suffit à en dénoncer la gravité…

Jusqu’à présent, Bergoglio (François) est à la hauteur de sa réputation, née des années qu’il a passées comme « archevêque » à Buenos Aires : celle d’un homme n’ayant aucun sens du sacré (tout se passe comme si le pauvre était le dieu qu’il adore vraiment). On ne manque pas d’informations sur l’exubérance pseudo-liturgique dont il a fait preuve en Argentine…

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Traduction CatholicaPedia.net

NovusOrdoWatch.org : Mr. Bergoglio returns from Brazil…

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Je vous laisse regarder l’arrivée de Bergo(go)glio à Rome ; de retour de la plage de Copacabana… Vous remarquerez qu’après avoir “offert” ses souvenirs à NSJCqui n’était bien sûr pas présent au Tabernacle — François 1er n’a même pas fait (humblement) de génuflexion !!!

Sur une pente descendante, une seule possibilité : l’accélération !…

Pope Francis returns to Rome after WYD 2013!