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Archive for the ‘Église en ordre’ tag

La Fraternité : entre adultère et pornocratie ?

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La Fraternité : entre adultère et pornocratie ?

 

adultère

 

Ce titre peut sembler provocateur, voire infâmant et scandaleux, mais il convient d’élever nos esprits pour mieux en contempler l’aspect abominable à la fois sur le plan de la morale chrétienne et sur un plan éminemment surnaturel.

 

Des rumeurs qui seraient bien plus que des rumeurs puisque fondées sur un factuel digne de foi, à preuve du contraire, semblent accréditer l’idée que ça y est « ils » ont enfin signé !!! Mais il manque encore, à mon humble avis, cette publicité que je nommerai « preuve de la chaire » du haut de laquelle nos bons prieurs, qu’on n’ose plus nommer « curés » annonceront à leurs ouailles, à grand renfort de trompettes et orgues, que la FSSPX a enfin rejoint le giron de l’Église, ou du moins de celle qu’elle désigne abusivement mais non sans arrière-pensée comme étant la véritable Église Catholique, Une, Sainte et Apostolique ! Excusez du peu….

 

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Lecture et Tradition, juin 2014

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Lecture et Tradition

Nouvelle série, n° 38, juin 2014

 

Lecture et Tradition N°38

 

L’équipe de Lecture et Tradition, par deux de ses plus anciens collaborateurs, vient, lors de son dernier numéro consacré à la présentation de deux livres sur le Concile, de prendre des positions qui seront « l’objet de quelques désaccords ou de virulentes désapprobations ».

Nos positions sont connues. Elles sont autrement précises. Quand Jean-Baptiste Geffroy (JBG), repris par Jérôme Seguin (JS), parle de bourbier conciliaire cette image me paraît bien insuffisante. De plus, pour un catholique habitué à un vocabulaire très strict, elle ne veut rien dire. C’est ce qui nous différencie.

De même parler de « 50 années de délabrement » c’est minimiser une situation bien plus grave. On a vu se mettre en place une destruction systématique des “sacrements”, des catéchismes, des dogmes, des missions, des séminaires, des bibliothèques, etc., etc. en un mot : de tout. On voit le résultat 50 ans après : des séminaires vides, des églises vides, des dizaines de milliers de “prêtres” défroqués (1), une chrétienté dans un état déplorable, une haine de ʺla Foi de toujoursʺ. Dernier exemple, le diocèse de Poitiers supprime 604 paroisses pour n’en retenir que 28 sur les deux départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. On a retenu le nom de saint Jean XXIII pour une de ces paroisses mais pas celui de saint Hilaire (2).

C’est beaucoup plus qu’un délabrement, c’est une démolition, une destruction, un massacre, un carnage, pour une mort voulue, obstinément voulue. C’est le fruit de démons menteurs, de démons tueurs, d’ennemis irréductibles qui ont apparemment réussi à faire disparaitre la Sainte Église de Dieu !

 

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Written by Louis-Hubert REMY

août 4th, 2014 at 8:28 pm

Posted in Lecture et Tradition,Vatican d'Eux

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Rencontre de François Ø et de François ز…

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La politique n’est pas l’objet de ce blogue et ne nous intéresse pas… mais lorsque la politique croise le religieux…

Dans l’Église en ordre (l’Église catholique bimillénaire), un Pape n’aurait jamais reçu un personnage, fut-il chef d’État (!!!), dans la situation actuelle (promoteur de l’avortementpromoteur de la destruction du mariage et de la familleimmoralité concubinaire… etc. etc. etc…)

 

logo-B-Voltaire

Le “pape” François Ø a-t-il été « utile » au président Hollande ز ?

 Rencontre de François ز et de François Ø

Le Président que nous subissons : une médiocrité qui bat tous les records. Il est champion du monde.

« Il est bien utile, le pape… Il est même précieux. Notamment pour la Syrie… » Cette « justification » par M. Hollande de sa visite au Vatican révélait ce qu’a de profondément anormal le Président que nous subissons : une médiocrité qui bat tous les records. Il est champion du monde. Il allait rencontrer celui qui est à la tête de la communauté religieuse réellement unie et organisée qui compte le plus grand nombre de fidèles sur notre planète : 1,2 milliard. Il avait demandé à être reçu par le chef de la religion qui a eu le plus grand poids dans l’histoire de notre pays et il trouvait cette visite « utile ».

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Une ténébreuse alliance… contre le sédévacantisme…

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Sur le blog La Question, suite à l’envoi en commentaire, des “19 objections et leurs réfutations” (« Répliques aux objections élevées le plus communément contre le sédévacantisme » des Frères Dimmond, traduit par Virgo-Maria.org en 2010) notre ami Charles a été gratifié de deux messages très emblématiques. Où l’on voit, de manière évidente, la collusion de fait et de doctrine entre le “gourou” una cum de La Question (alias Calixte, très certainement un clerc…) et le “grand gourou laïc” (alias Pélikan/JPB) de l’Institut Mater Boni Consilii.

On ne dénoncera jamais assez cetteténébreuse alliancecontre le sédévacantisme (leur seul et unique ennemi radical et véritable !).

La Qestion

Mgr Lefebvre : pourquoi on ne peut se rallier à la Rome moderniste ?

10 juin 2013 : http://lebloglaquestion.wordpress.com/2013/06/10/mgr-lefebvre-pourquoi-on-ne-peut-se-rallier-a-la-rome-moderniste/

Image suivie d’une vidéo reprenant l’enregistrement de la voix de Mgr Lefebvre qui s’entend à l’ouverture du site Virgo-Maria.org et où le fondateur de la FSSPX déclare publiquement au sujet du “cardinal” Ratzinger :

 Rome-a-perdu-la-Foi

 

Écoutez Monseigneur Lefebvre :
[audio:http://catholicapedia.net/audio/Mgr_LEFEBVRE-Message_a_RATZINGER.mp3|titles=Rome a perdu la foi, mes chers amis.|artists=Mgr Lefebvre]

Je l’ai résumé au cardinal Ratzinger en quelques mots, n’est-ce pas, parce que c’est difficile de résumer toute cette situation ; mais je lui ai dit : « Éminence, voyez, même si vous nous accordez un évêque, même si vous nous accordez une certaine autonomie par rapport aux évêques, même si vous nous accordez toute la liturgie de 1962, si vous nous accordez de continuer les séminaires et la Fraternité, comme nous le faisons maintenant, nous ne pouvons pas collaborer, c’est impossible, impossible, parce que nous travaillons dans deux directions diamétralement opposées : vous, vous travaillez à la déchristianisation de la société, de la personne humaine et de l’Église, et nous, nous travaillons à la christianisation. On ne peut pas s’entendre. »

Rome a perdu la foi, mes chers amis. Rome est dans l’apostasie. Ce ne sont pas des paroles, ce ne sont pas des mots en l’air que je vous dis. C’est la vérité. Rome est dans l’apostasie. On ne peut plus avoir confiance dans ce monde-là, il a quitté l’église, Ils ont quitté l’Église. Ils quittent l’Église. C’est sûr, sûr, sûr, sûr.

Ndlr : Le mardi 15 février 2011, l’abbé Thouvenot (Secrétaire général de la F$$PX – Menzingen) envoyait un fax à l’hébergeur américain des sites Virgo-Maria.org et Virgo-Maria.net pour exiger de lui le retrait immédiat des documents audios et écrits de Mgr Lefebvre, en prétendant agir au nom de la FSSPX qui aurait un droit exclusif de propriété des sermons publics de Mgr Lefebvre…


19 Commentaires (à cet article au 16 juin 2013)

Telplit permalien

10 juin 2013 15:54

Bonjour,

Je suis un jeune lecteur de La Question. Je crois commencer à cerner l’orientation générale du blog.
J’aimerais savoir ce qui distingue précisément ces propos d’un sédévacantisme clair et tranché. N’est-ce pas une preuve de “perte” de Foi d’affirmer que l’Église romaine, le Saint-Siège n’a plus la Foi ? Le « les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre Elle » (l’Église) ne vient-il pas s’opposer radicalement à ce refus obstiné de se “rallier” au Saint-Siège, en dépit de la crise actuelle de l’Église ?

 

La Question permalien*

10 juin 2013 23:02

Telplit,

L’orthodoxie d’une doctrine provient de sa conformité à l’enseignement constant de l’Église, c’est la condition sine qua non de validité tant d’un Concile que de l’enseignement des Papes. Ce principe manifeste de façon limpide la « mens catholica » : l’autorité est au service de la vérité ; elle est un moyen pour que la vérité soit communiquée.

L’autorité, autrement dit, ne crée pas la vérité, elle la reconnaît, la garde et l’enseigne. Cependant, bien que l’actuelle défaillance de l’Autorité soit inhabituelle, de rares précédents montrent qu’elle est parfois possible, et la situation de l’Église depuis Vatican II en est un cas de figure exemplaire.

De la sorte, pour se protéger du modernisme, nous devons résister aux autorités ecclésiastiques quand elles s’écartent de la Tradition.

Soyons clairs : ce n’est pas par un jugement particulier que nous choisissons de ne pas suivre les enseignements de l’Eglise conciliaire, mais c’est en vertu du critère objectif qu’est la Tradition ; et un catholique – plus encore une société religieuse – a le droit de refuser les documents officiels du concile et ses décisions qui s’écartent de la Tradition.

La résistance à l’erreur est donc non seulement juste, mais de plus nécessaire afin de sauvegarder la sainte doctrine menacée par les enseignements faussés par l’idéologie moderniste de Vatican II.

Le sédévacantisme en revanche est fautif, car, excédant le droit de résistance à l’erreur que rappellent s. Thomas ou s. Robert Bellarmin : « il est licite de résister au Pontife qui… essaie de détruire l’Église. Je dis qu’il est licite de lui résister en ne faisant pas ce qu’il ordonne de faire et en empêchant l’exécution de sa volonté » (De Romano Pontifice, Lib. II, c.29), il prétend décider à la place de Dieu, et s’arroge le droit de juger qui est Pape ou ne l’est pas. Or, aucune autorité humaine ne peut démettre un Pape, voire le déclarer démis de sa charge. De par le droit divin qui entoure le successeur de saint Pierre, nul n’a le droit, c’est-à-dire aucun catholique, même très élevé dans la hiérarchie de l’Église, n’est autorisé à déclarer que le Pape n’est plus Pape. Ceci est impossible.

Pourquoi cette impossibilité ? Tout simplement parce que personne ne peut réaliser un jugement du Siège suprême, ni encore moins affirmer la déposition de celui qui l’occupe :

« Le Siège suprême n’est jugé par personne. » (can. 1556).

Le Pape reste donc dans sa charge, même si soutenant l’erreur. Telle est la position de l’Église. Et il doit être reconnu comme Pape, quelles que soient ses positions aventureuses. Cependant, il est du devoir catholique de résister à l’erreur et de ne pas suivre l’autorité lorsqu’elle n’enseigne plus la foi de toujours.

Voilà la position catholique, la seule et unique en vertu du principe :

« Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Église universelle, qu’il soit anathème. » Pastor Aeternus, Vatican I.

Pax Vobis +

****************************************************************

Lire :

– L’absence de Pape est impossible !
http://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/08/02/labsence-de-pape-est-impossible/

– Le devoir de résistance de la Tradition catholique !
http://lebloglaquestion.wordpress.com/2012/09/16/le-combat-de-la-tradition-catholique/

 

Ndlr du CatholicaPedia : Comme toujours le blogue La Question a un raisonnement FAUX avec des arguments (citations) vrais (réelles)… Ces messieurs résonnent Église (en ordre) — tous leur exemples et toutes leur citations concernent l’Église catholique, bien que certaines sont des suppositions * — alors que la situation actuelle, depuis octobre 1958, concerne une autre “église” qui n’est plus catholique mais Conciliaire !!! « L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. » (Notre-Dame à La Salette)

* : Supposition : n. f. Proposition que l’on suppose comme vraie ou comme possible, afin d’en tirer quelque induction. (Dictionnaire de L’Académie française 8e édition (1932-1935))

* * *

Concernant leur « absence de Pape est impossible »… ils détournent le sens des mots et des phrases de Pastor Aeternus pour justifier leur pseudo démonstration !!!

Bien sûr que l’absence de Pape est possible !!! puisque les périodes de vacance sont plus ou moins longue… NB : L’Église n’a jamais condamner le sédévacantisme… puisqu’il arrive naturellement et régulièrement !

Concernant leur « devoir de résistance de la Tradition catholique »… ils justifient la position boiteuse de la F$$PX « Il est vital de conserver la Foi et la Doctrine de l’Église en résistant à l’autorité lorsqu’elle s’égare (…) »

 

Dans les commentaires suivant, tout comme le blogue La Question qui a un raisonnement FAUX avec des arguments (citations) vrais (réelles)… Ce Pélikan/JPB de l’Institut Mater Boni Consilii résonne à la Verrua ! en nous parlant de “succession matérielle” et de “succession formelle” en détournant un texte du Cardinal Billot qui théorisait dans une Église (en ordre) et nous rappelle l’anathème du Concile de Vatican (…pas besoin de préciser Ier puisque Vatican d’Eux est d’EUX !) — tous leur exemples et toutes leur citations concernent l’Église catholique, bien que certaines sont des suppositions (* voir ci-dessus) — alors que la situation actuelle, depuis octobre 1958, concerne une autre “église” qui n’est plus catholique mais Conciliaire !!!

Le problème essentiel et majeur dans ce genre de polémique (mille fois rabâchées) EST que nous ne parlons pas de la même “église” : l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Cf. Ils ontTout Détruit : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ils_ont.pdf

 

Voyons donc maintenant cette ténébreuse alliance… contre le sédévacantisme… entre “l’una cum” des partisans F$$PX et le “non una cum” des partisans IMBC :

Pélikan permalien ( laïc guérardien de l’IMBC)
16 juin 2013 21:33

 

Les 19 objections s’écroulent comme un château de sable balayé par les vagues de la mer à cette seule sentence :

« Puisqu’il est donc certain qu’un Pape qui est devenu hérétique incorrigible n’est pas automatiquement destitué et doit être destitué par l’Église et que l’Église n’a pas puissance sur la Papauté, et que l’Église a puissance au-dessus de l’union de Pierre avec la Papauté, en tant qu’elle est son œuvre, il faut dire que, quand Pierre, devenu hérétique incorrigible est déposé par l’Église, il est jugé et déposé par une puissance supérieure non à la Papauté mais à l’union entre la Papauté [MATIÈRE] et Pierre [FORME]. »

– Cardinal Cajetan, De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii, c. XX .1511-

Mais comme SEUL le Christ, qui a institué la Papauté, sait si l’occupant du Saint Siège est déposé ou non, il nous faut, tant que cet occupant est sur le trône de Saint Pierre et que la mort ne l’a pas frappé, le reconnaître comme Pape au moins « matériellement » de l’Église.

__________________________________________________________________________________________________

Calixte permalien
16 juin 2013 21:42

 

Relisons le cardinal Pie, qui montre que le Pape peut parfois faillir dans ses jugements :

« Jésus- Christ a promis à ses apôtres, et par dessus tout au chef des apôtres, d’être avec eux jusqu’à la consommation des siècles. Toutefois, les successeurs des apôtres (les évêques) n’ont point hérité de l’infaillibilité, ni surtout de l’impeccabilité ; et le successeur de Pierre lui-même, infaillible dans la doctrine, peut se montrer plus ou moins sage, plus ou moins fort en face des difficultés qui surgissent, des solutions qui sont proposées, des déterminations qui doivent être prises. » (Mgr Pie, œuvres de Mgr de Poitiers, Tome IV, p. 270).

Le problème, terrible s’il en est du sédévacantisme, c’est qu’il oublie que l’Église, divine et humaine, en la personne du Pontife, peut parfois, comme l’écrit Mgr Pie, se montrer « plus ou moins sage, plus ou moins forte ».

Or les fidèles séduits par les fumées illusoires d’un discours prônant la vacance du Saint-Siège, érigent leur jugement personnel en décision universellement, immédiatement exécutoire, et finalement, croyant demeurer catholiques, sombrent dans le schisme et l’hérésie.

Le Libellus fidei adressé par Adrien II au VIIIe Concile de Constantinople (Mansi XVI, col. 126) nous maintient donc sur la bonne voie. Évoquant à propos d’Honorius le droit des fidèles à résister au pape prévaricateur, il rappelle qu’il est “ licite ” aux inférieurs de résister aux directives de leurs supérieurs et de rejeter leurs erreurs, dans le seul cas d’hérésie. Il ajoute que pourtant aucun patriarche ni aucun évêque n’aurait, même dans ce cas, le droit de proférer une sentence d’anathème si ce n’est du consentement préalable du Souverain Pontife Lui-même.

Chacun doit donc résister à l’hérésie et la combattre, même venant d’un pape. Mais pour juger le pape et prononcer une sentence de condamnation contre lui, nul n’est qualifié pour le faire.

 

Collusion ? Vous avez dit collusion ?!…

Ndlr du CatholicaPedia : Bis (ter, quater,…) repetita…

Toujours pour l’Église Catholique !!!… — tous leur exemples et toutes leur citations concernent l’Église catholique, bien que certaines sont des suppositions * — alors que la situation actuelle, depuis octobre 1958, concerne une autre “église” qui n’est plus catholique mais Conciliaire !!! « L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. » (Notre-Dame à La Salette)

Le problème essentiel et majeur dans ce genre de polémique (mille fois rabâchées) EST que nous ne parlons pas de la même “église” : l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Cf. Ils ontTout Détruit : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ils_ont.pdf

Et on rajoute au passage… un p’tit coup sur Honorius…

 

 

 

Written by Pierre Legrand

juin 18th, 2013 at 3:54 pm

Posted in La Question,Opposition au Ralliement,sedevacance

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LES PITOYABLES AVEUX DE L’ABBÉ GLEIZE (F$$PX)

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« Il a voulu ainsi la rendre sainte en la purifiant avec l’eau qui lave, et cela par la Parole ; Il a voulu se la présenter à Lui-même splendide, sans tache ni ride, ni aucun défaut ; Il a voulu son Église sainte et irréprochable »  (Ep 5,25-27)

 

LES PITOYABLES AVEUX DE L’ABBÉ GLEIZE (FSSPX) OU LA FICTION D’UNE “ TENDANCE ” au sein de L’ÉGLISE CATHOLIQUE

 

AbGleize

L’abbé Jean-Michel Gleize a accordé à la revue du district des États-Unis, The Angelus, un entretien.

Cet entretien permet au professeur d’ecclésiologie du Séminaire Saint-Pie X d’Écône de préciser certains points de son étude « Peut-on parler d’une Église conciliaire » parue intégralement dans le Courrier de Rome n°363 (février 2013).

 

Comme nous allons le voir, l’Abbé, littéralement acculé par The Angelus à délivrer le fond de sa pensée, est bien obligé, ligne de la FSSPX oblige, d’affirmer quelques contre-vérités et sophismes que ne contrediraient pas les trois évêques de la Fraternité !

L’enjeu est en effet fort simple : il s’agit à tout prix de maintenir l’idée dans l’esprit des fidèles que « l’église Conciliaire » est bien l’Église Catholique mais que travaillent en son sein un groupe de clercs qui ont une fâcheuse « tendance » au modernisme !!!

Par un raisonnement à proprement parler fort « capillo-tracté » et délirant, notre professeur d’ecclésiologie, invente une « réalité fictive », celle de la structure officielle – hiérarchie visible autre que celle de l’Église Catholique – de l’Église !!!

Et le formidable aveu de l’Abbé arrive aussitôt après : si la FSSPX n’appartient pas à la structure officielle visible de l’ « église », à cause notamment des « mauvais esprits qui sévissent sous le couvert (sic !) du gouvernement de la hiérarchie », c’est que la Fraternité est schismatique puisqu’elle est hors de l’église visible

Mais comme nos clercs rejettent avec horreur cette accusation de schisme (qui suffit à elle seule à invalider toute leur œuvre), l’Abbé Gleize, qui en passant avoue que la FSSPX ne peut, dans cette hypothèse,   que vouloir demeurer dans le schisme (on saisit là toute l’horreur de cette aberration intellectuelle et de son aveuglement gravissime !), nous affirme sans rire que la hiérarchie visible de l’église est autre chose que la hiérarchie visible de l’Église Catholique ! Vous suivez ?!

Ce faisant, cela fait que nos bons clercs « fraternels » peuvent alors s’identifier clairement  à l’Église catholique puisque, par leur hiérarchie propre, distincte de l’ « église Conciliaire », ils sont alors véritablement distincts de la secte conciliaire ! Vous suivez encore ?!

Mais c’est alors que, dans un sursaut de franchise ou d’illumination intellectuelle très furtive, notre cher Abbé bute immanquablement sur le « problème du Pape » ! (du moins pour eux…)

En effet, nous savons qu’un catholique doit être soumis au Pape et qu’il ne peut en être autrement. C’est un article de foi. Mais alors où se trouve le « pape » chez nos bons tradis dans leur structure propre distincte de la secte ??? Et que devient alors le « pape » de la secte qui lui se retrouve du coup du mauvais côté puisque par définition il se retrouve hors de la structure visible de l’Église Catholique représentée par nos clercs traditionalistes, qui, par définition, ne peuvent, pour des raisons évidentes de foi, se retrouver contraints de côtoyer (et d’obéir à) une hiérarchie visible non catholique puisqu’il ne peut pas y avoir à la fois des catholiques tradis (du côté des bons esprits) et des catholiques conciliaires (du côté des mauvais esprits)… Vous suivez toujours ?!

Ce qui fait dire à notre brave abbé : « qui est évêque de Rome chez nous ? ». Quelle quadrature du cercle mes amis !!! Notre traditionalisme se retrouve dans une impasse totale… et pour s’en sortir, l’Abbé va user de moyens intellectuels particulièrement spécieux et retors.

The Angelus fait remarquer à l’Abbé que sans sa Tradition l’Église ne peut exister. En effet l’une ne va pas sans l’autre !! L’Abbé tire alors argument de la complexité (affirmée par lui)  du problème. Et nous affirme sans rire qu’il ne faut comprendre la réappropriation de la Tradition par l’ « Église » (= secte Conciliaire) que si le « tout est pris pour la partie » !!! C’est-à-dire que l’Église, qui a en son sein de vilains mauvais esprits modernistes, doit « revenir » à la Tradition… tout en gardant en son sein ces vilains bonhommes (et mauvaises tendances)… qui sans doute vont, par la magie du retour à la Tradition… se convertir à plus ou moins brève échéance !!! On est là dans le délire le plus complet ! Mais encore une fois cela colle parfaitement avec l’ecclésiologie erronée de la FSSPX qui conserve toutes ses prétentions d’obtenir, par la grâce de son action restauratrice, la conversion de la hiérarchie apostate de Vatican II et de sa secte… visible !!!

Ensuite l’Abbé nous gratifie de sa conception boiteuse de l’expression « réformer l’Église » qui ne voudrait pas dire ce qu’elle veut dire mais s’adresse aux vilains esprits (« certaines personnes » dit l’Abbé !) qui eux ont besoin d’être réformés

C’est alors que The Angelus, en bon avocat du diable, rétorque à l’Abbé : « Croyez-vous que l’on puisse parler de « tendance » pour qualifier le modernisme sévissant dans l’Église … » avec toute l’institutionnalisation que cela représente ?

L’Abbé en remet alors une couche avec son argumentation de complexité. Et que fait-il ????

Je vous le donne en mille !!! Il se défausse sur Mgr Lefebvre en déclarant vertement que ce n’est pas lui qui a parlé le premier de « tendance » mais que c’est son maître dans la Charte de la Fraternité en 1974. Il nous explique alors la conception de Mgr qui n’a jamais parlé de deux Romes (ou deux églises) diamétralement opposées mais qui voyait dans l’Église d’une part Rome (infestée par les mauvaises tendances) et d’autre part l’Église, Corps mystique du Christ, (donc Une, Sainte, Catholique et Apostolique et, faut-il ajouter, « persécutée ») dont le Pape est la tête visible. Ah !………Oui mais …où est-il ce fameux « pape » ? À Rome ou dans l’Église du Christ ? Est-il évêque de Rome et pape, ou seulement évêque de Rome ? (il semblerait que notre Bergoglio a mieux compris cela que notre pauvre abbé !!!)

J’espère que, amis lecteurs, vous avez tout suivi ! À la FSSPX il y a un adage « invisible » qui dit que : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?! ».

Mais vous n’avez encore rien vu ! Car dans la pieuse mauvaise-foi et la distorsion du réel notre Abbé se montre très …visible !

Allez suivez-moi !

Les tendances, nous dit-il, restent à l’état de …tendance !!! Belle formule non ?

Quant aux « choses réformées » elles obéissent à ces tendances mauvaises sans pour autant qu’on puisse dire que cela crée de nouvelles institutions étrangères à l’Église.

On se demande si l’Abbé a bien conceptualisé ce qu’est véritablement le modernisme dans son essence et s’il n’aurait pas intérêt à relire St Pie X… Mais passons…

Là encore l’Abbé nous fait le coup du tout pour la partie en prétendant que ces institutions nées de tendances et idées nouvelles ne sont en rien « une institution » comme peut l’être l’Église à part entière…

The Angelus fleure alors le coup fourré car la question suivante commence par une exclamation en forme d’affirmation : « Ces tendances ne sont pas catholiques ! »

Et notre Abbé, de nouveau coincé (en apparence… car à la FSSPX on croit avoir réponse à tout !) s’en tire de nouveau par une pirouette en maniant le paradoxe et en émettant des hypothèses afin de les rendre instantanément les moins crédibles possibles aux yeux de ses lecteurs et auditeurs.

Voici ses conclusions (feintes) :

1/ « l’église conciliaire » existe

2/ « l’église conciliaire » est une secte schismatique

3/ « l’église conciliaire n’est pas l’Église catholique

4/ tous les conciliaires sont matériellement au moins schismatiques

5/ tous les ralliés sont eux aussi schismatiques

6/ Tous sont HORS DE L’ÉGLISE

7/ Ils sont interdits de sacrements

8/ Ils doivent abjurer publiquement

9/ les « papes » conciliaires sont des antipapes

10/ Nous, traditionalistes, nous n’avons pas de Pape !

11/ Si nous n’avons pas de Pape où est notre visibilité ? (maintes fois réfuté !)

12/ Si nous avons un Pape… lequel est-ce ? (ne riez pas !!!)

13/ Si nous en avons un… est-il évêque de Rome ? (ne riez pas davantage !)

Alors je ferai remarquer à mes lecteurs, qui ont eu le courage de me lire jusqu’ici, que les points 1 à 10 devraient normalement nous faire conclure que notre Abbé et tous ceux de sa mouvance ont tous les ingrédients nécessaires pour aboutir au sédévacantisme (horresco referens !). Mais ce serait sans doute trop simple et surtout trop crucifiant pour la FSSPX qui n’est pas prête de se renier et de faire amende honorable aux pieds ensanglantés de son doux Sauveur… de peur sans doute de tacher de sang ses surplis immaculés !!!

À son tour, The Angelus  joue la partition de la fausse naïveté en disant que le problème de la place du pape est « un mystère d’iniquité ».

L’Abbé intervient alors dans le dernier registre dont il peut se servir, ajoutant ainsi à une contre-vérité mainte fois réfutée (l’indéfectibilité de l’Église), la lâcheté de faire une fois de plus intervenir son bien-aimé fondateur à sa rescousse, car lorsqu’on est sur le point de commettre un mauvais coup, on se couvre et se pare d’avance de toutes les plus honorables cautions. (Il est vrai que c’est de bonne guerre !)

Voyant que, mine de rien, The Angelus, en bon avocat du diable, a réussi, au moins formellement, à pousser dans ses retranchements un Abbé fort peu soucieux de la réalité des choses, de la foi de l’Église et du principe de non-contradiction, jusqu’à lui faire dire en conclusion ultime, étayée par des considérants minables du style « Mgr fut un grand homme », que le raisonnement de The Angelus (en fait il s’agit bien là d’une suite logique dans un questionnement progressif) aboutit, équivaut plus ou moins (l’Abbé reste prudent !) au SÉDÉVACANTISME !!!

 

Pour terminer, The Angelus, conclut par un commentaire complaisant et condescendant, étant à bonne école de pensée avec ce professeur d’ecclésiologie :

Argumentation logique…

S’appuyant sur le principe de non-contradiction…

Pertinence et efficacité de cette argumentation toujours actuelle avec référence (farfelue) à « Histoire des variations des églises protestantes » de Bossuet !

 

On croit rêver !!! La FSSPX, voie sans issue, a encore de beaux jours devant elle avec autant de courtisans ! Pour le plus grand malheur des âmes qui lui sont confiées !

 

Pierre Legrand.

 

N.B. : On se reportera au texte complet de cette interview sur « TradiNews infos » :

http://tradinews.blogspot.fr/2013/06/abbe-jean-michel-gleize-fsspx-le.html
 


 

Rappel important sur la visibilité de l’Église :

 

LA VISIBILITÉ DE L’ÉGLISE

 

 

La foi est une, et tout ce qui est en dehors de cette unité de foi n’est pas la foi.

Saint Hilaire de Poitiers, premier docteur de l’Église

 

 

Dans son interview au Figaro du 3 juin 1998, Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité Saint Pie X, répond à la question du journaliste :

« Certains chez vous n’affirment-ils pas que le siège de Pierre est vacant ?

— Ils ne sont pas chez nous. Nous n’acceptons pas leur affirmation. Ils prétendent résoudre un problème, mais ils en créent un plus grave. En effet, le Pape pose des actes qui ont été antérieurement condamnés par l’Église ; dès lors, pour sauver l’infaillibilité pontificale, ils affirment qu’il n’y a pas de pape. Voilà une position facile qui, en réalité, dissout la visibilité de l’Église. Nous ne pouvons l’accepter. »

Il est triste de lire de telles lignes.

Remarquons d’abord l’incohérence des arguments.

Mgr Fellay reconnaît que “le Pape pose des actes qui ont été antérieurement condamnés par l’Église”.

Cette phrase est très importante. C’est une excellente constatation. C’est celle que nous faisons.

Ces actes avaient obligé Mgr Lefebvre à déclarer : « L’église qui affirme de pareilles erreurs (liberté de conscience…) est à la fois schismatique et hérétique. Cette église conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres, fidèles adhérent à cette nouvelle église ils se séparent de l’Église Catholique » (Écône, 29 / 6 / 1976).

Réétudiant longuement ce problème de la liberté de conscience dans son livre Dubia sur la liberté religieuse, quatre fois Mgr Lefebvre est obligé de conclure à l’hérésie.

Historiquement, il n’y a jamais eu de papes posant des actes antérieurement condamnés par l’Église. Les jansénistes ont voulu nous le faire croire pour Honorius, Libère ou d’autres, mais ces prétendues défaillances ont été démontrées comme fausses lors des travaux faits pour Vatican I.

Théologiquement, quelle est cette nouvelle affirmation, étudiée et condamnée par Vatican I, qui enseigne qu’un Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ puisse poser des actes qui ont été antérieurement condamnés par l’Église, donc contraires à la doctrine de l’Église ?

On doit en tirer une seule conclusion : si ce Pape pose des actes qui ont été antérieurement condamnés par l’Église, il pose des actes faux, méritant même la note d’hérésie. Il est donc faillible.

S’il n’est pas infaillible, comment peut-il être Pape ?

Nous attendons une réponse claire, nette, précise de la part de Mgr Fellay à cette question. Il ne peut s’y dérober et il nous doit, comme évêque, un enseignement cohérent.

Mais qu’en est-il de la visibilité ?

Cette visibilité de l’Église doit être manifeste aux yeux de tous pour quatre raisons :

1° le bien des fidèles qui peuvent ainsi facilement suivre les enseignements de l’Église et obéir en toute sécurité à ses préceptes ;

2° la nécessité pour les fidèles, exposés à perdre la foi, de pouvoir discerner facilement des sectes hérétiques l’Église catholique dont la vérité est devenue si resplendissante ;

3° la nécessité, pour les infidèles qui veulent embrasser la foi catholique, de pouvoir aisément reconnaître l’Église catholique ;

4° enfin la gloire de Jésus-Christ dont le règne sur toute la terre brille ainsi d’un merveilleux éclat.

Le Père Hugon OP, dans “La vie spirituelle” n°35, pp. 355-356 affirme que :

« Trois principes fondamentaux constituent le corps de l’Église :

— un magistère visible et la profession d’une même foi par tous les croyants ;

— un ministère visible et la communion de tous les fidèles au même culte ;

— un gouvernement visible et l’obéissance de tous les sujets aux mêmes pasteurs. »

On résume ces trois principes par une formule simple :

profession de la même foi, participation aux mêmes sacrements, obéissance aux mêmes pasteurs.

Pie XII, dans l’encyclique “Mystici corporis”, observe :

« …Oui, certainement, la pieuse Mère resplendit sans aucune tache dans les sacrements, avec lesquels elle engendre et nourrit ses fils, dans la foi qu’elle conserve toujours non contaminée, dans les très saintes lois par lesquelles elle commande… »

Depuis Notre-Seigneur Jésus-Christ et jusqu’au 9 octobre 1958 (mort de Pie XII), nous avions la même foi non contaminée, les mêmes sacrements sans taches, les mêmes évêques et donc la même Église.

Ces trois principes rendent l’Église visible et même on avait l’habitude de raccourcir ces principes en ramenant la visibilité à la personne du Pape : là où est le Pape, là est l’Église.

C’était un raccourci justifié dans l’Église en ordre, car le Pape avait la même foi jusqu’au 9 octobre 1958, vivait des mêmes sacrements jusqu’au 9 octobre 1958 et était la suite de la même hiérarchie.(1)

En est-il de même depuis ?

Il est évident que depuis Vatican II, l’église Conciliaire a transformé les sacrements catholiques. Tout est rempli de modernisme et de protestantisme. Elle ne professe plus la même foi. Sa doctrine est l’expression de l’hérésie moderniste et protestante.

La meilleure preuve est qu’elle ne combat et avec quelle violence, que ceux qui se refusent à changer de sacrements et de Foi. Les amis sont devenus ennemis, les ennemis sont devenus amis. Cela prouve plus que tout que l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique.

Reste le problème de la hiérarchie.

Comment un “pape” non catholique comme Jean-Paul II, comment une hiérarchie ennemie peut-elle, à elle seule, sans la présence des deux autres principes plus importants que sont la Foi enseignée par Notre-Seigneur Jésus-Christ et les sacrements qu’Il a institués, représenter la visibilité de l’Église ?

Ne retenir que le raccourci pour principe de la visibilité de l’Église et ce dans une église qui n’est plus catholique (même si elle veut nous faire croire qu’elle est l’église catholique) c’est une imposture, une tromperie.

Ces gens ont usurpé (usurper : s’emparer par violence ou par ruse, d’un bien, d’une dignité, d’un titre qui appartient à un autre) les sièges qu’ils occupent.

Ils ont, comme nous l’avait annoncé la Très Sainte Vierge Marie à La Salette, éclipsé l’Église.

Une éclipse est la disparition totale ou partielle d’un astre, par l’interposition d’un autre.

Si nous croyons à juste raison à La Salette, nous devons croire à son enseignement.

Qu’est-ce alors que cette “Église éclipsée” ? C’est évidemment la Sainte Église Catholique.

Et qui éclipse la Sainte Église ? C’est très clairement l’église Conciliaire. La très Sainte Vierge-Marie nous permet de comprendre que l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique. Devant l’astre de la Sainte Église, vrai soleil qui donne la vraie lumière, ils ont interposé un autre astre de leur fabrication, qui n’est pas la Sainte Église et qui est un astre mort, créant une fausse lumière.

L’éclipse n’est encore que partielle, elle s’annonce prochainement totale.

Mais une éclipse ne dure qu’un temps, et cette église Conciliaire disparaîtra plus vite qu’elle n’est apparue.

À nous de ne rien changer dans ce que nous croyons et faisons. Nous savons que la Sainte Église ne peut ni se tromper, ni nous tromper. À nous, on ne peut rien reprocher.

Alors ne retenir que comme critère de la visibilité, ce “pape” usurpateur hérétique, cette hiérarchie apostate et ennemie, c’est se tromper et c’est tromper ceux que l’on enseigne.

Mgr Fellay ne résout pas le problème de la visibilité. Par une position facile, en réalité il dissout la visibilité de l’Église. Il crée un problème plus grave : faire croire que l’église Conciliaire est l’Église Catholique. C’est l’opposé de l’enseignement de Mgr Lefebvre.

Prions pour Mgr Fellay.

 

PHOTOCOPIER ET DIFFUSER

 

http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Visibilite_Eglise.pdf

 


[1] Si la visibilité de l’Église coïncidait avec la personne du pape et, éventuellement de sa cour pontificale, que devrions-nous dire de l’époque du grand schisme d’occident quand pour 39 ans, il y a eu jusqu’à “trois papes” visibles, chacun avec sa cour de cardinaux et d’évêques ? L’Église était-elle plus visible avec “trois papes” au lieu d’un seul ?

Written by Pierre Legrand

juin 9th, 2013 at 8:46 pm

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Une enyclique qui oblige à réfléchir…

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Voici l’encyclique de Pie IX qu’on nous oppose parfois. Tronquée, la voici intégrale.

Et quand on réfléchit….
 

 Popepiusix

ETSI MULTA LUCRUOSA

21 novembre 1873

LETTRE ENCYCLIQUE DE NOTRE TRÈS-SAINT PÈRE LE PAPE PIE IX

 

À tous les patriarches, primats, archevêques, évêques et autres ordinaires qui sont en grâce et en communion avec le siège apostolique.

Pie IX Pape

 

Vénérables frères, salut et bénédiction apostolique.

 

Bien que, dès le commencement de Notre long Pontificat, Nous ayons eu à souffrir pour diverses causes que Nous vous avons fréquemment exposées dans Nos lettres encycliques, des maux déplorables et cruels, cependant en ces dernières années la masse de Nos tribulations s’est tellement accrue, que Nous en serions presque accablé si la divine bonté ne Nous soutenait. Les choses en sont venues à ce point que la mort semble préférable à une vie agitée par tant de tempêtes, et que parfois Nous sommes forcé de Nous écrier, les yeux levés vers le ciel : « Mieux vaut pour nous mourir que d’être témoin des calamités des saints » (I Machab. 3, 59). Car depuis que Notre capitale prise les armes à la main, par la permission de Dieu, a été soumise au gouvernement d’hommes contempteurs du droit, ennemis de la religion, qui foulent indistinctement au pied les lois divines et humaines, presque pas un seul jour ne s’est écoulé sans qu’à Notre cœur déjà blessé de milles outrages et de mille injures quelque nouveau coup soit porté. Ils retentissent encore à Nos oreilles, les gémissements et les plaintes des hommes et des vierges des familles religieuses qui, expulsés de leurs demeures, réduits à l’indigence, sont pourchassés et dispersés comme des ennemis publics, ainsi que cela arrive partout où domine la faction qui aspire à bouleverser l’ordre social. Car ainsi que, au rapport de saint Athanase, le grand saint Antoine avait coutume de le dire, le démon hait tous les chrétiens ; mais les bons religieux et les vierges du Christ, il ne peut en aucune façon les supporter. Nous avons encore vu récemment, chose que Nous avions crue impossible, détruire et abolir Notre Université Grégorienne qui n’avait été instituée qu’afin que, selon la parole d’un ancien auteur parlant de l’école romaine des Anglo-Saxons, les jeunes clercs des régions même les plus lointaines, pussent venir s’y instruire dans la doctrine et la foi catholique pour que rien de fâcheux et de contraire à l’unité catholique ne fût enseigné dans leurs églises, et qu’il retournassent dans leurs patries fortifiés par ce moyen dans la foi. Ainsi, à mesure qu’avec une criminelle adresse on Nous retire peu à peu tous les moyens et instruments par lesquels il Nous est possible de gouverner et diriger l’Eglise universelle, on s’aperçoit clairement combien contraire à la vérité est ce qui a été affirmé que, par l’usurpation de notre capitale, la liberté du Pontife romain dans l’exercice de son pouvoir spirituel et dans ses rapports avec l’univers catholique, n’avait souffert aucun amoindrissement. En même temps, il devient chaque jour plus manifeste avec quelle vérité et quelle justice Nous avons maintes fois déclaré et affirmé que la sacrilège usurpation de Notre domaine avait pour but principal de briser la force et l’efficacité de Notre primauté pontificale, et de détruire enfin entièrement, si cela eût été possible, la religion catholique.

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* * *

 

Voici deux extraits de l’encyclique de Pie IX qui ressurgissent sous la plume des adversaires de ceux qu’on appelle injustement les sédévacantistes.

« Car tout en reniant et en renversant la véritable autorité de juridiction dans la personne du Pontife romain, et des évêques successeurs de saint Pierre et des Apôtres, et en la transférant au peuple, ou pour user de leur langage, à la communauté, ils rejettent avec opiniâtreté et attaquent le magistère infaillible et du Pontife romain et de toute l’Église enseignante, et, donnant un démenti au Saint-Esprit dont le Christ avait promis à l’Église l’assistance éternelle, par une audace incroyable, ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection. De là ils infèrent pour eux la nécessité de restaurer un épiscopat légitime en la personne de leur pseudo-évêque qui entrant, non par la porte, mais par un autre endroit, comme un voleur et un larron, a attiré sur sa tête la sentence du Christ qui le condamne ».

(…) « la doctrine catholique la plus élémentaire nous apprend que personne ne peut passer pour évêque légitime s’il n’est pas rattaché par la communion de foi et de charité à la pierre sur laquelle a été bâtie l’Église du Christ, s’il n’adhère pas au pasteur suprême auquel ont été confiées, pour les conduire au pâturage, toutes les brebis du Christ, s’il n’est pas lié à celui qui confirme ses frères qui sont en ce monde ».

 

1°. Nous partageons absolument cet enseignement de Pie IX, enseignement de la sainte Église catholique qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper. C’est l’enseignement de l’Église en ordre qui condamne avec juste raison la secte des « Vieux catholiques ». En 1873, la sainte Église n’avait rien changé depuis 1873 ans. Elle était toujours la même depuis que Notre-Seigneur l’a fondée, comme le rappelle Mgr Gaume dans La religion dans le temps et dans l’éternité [1] ou introduction a l’étude raisonnée du christianisme :

« L’admirable économie du christianisme que nous venons d’esquisser fut l’objet particulier des entretiens du Sauveur avec Ses Apôtres pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre Sa Résurrection et Son Ascension. C’est alors qu’il leur donna l’intelligence des Écritures et qu’Il les instruisit à fond des secrets du royaume de Dieu [2] ; voilà pourquoi nous plaçons à cette époque l’explication détaillée de TOUTE Sa doctrine.

« Le Sauveur ne Se contenta pas de dire en général : Celui qui ne croira pas sera condamné ; entrant dans le détail, Il enseigna à Ses Apôtres toutes les vérités qu’ils devaient prêcher au monde et que l’homme devait croire pour s’unir avec son Rédempteur, afin de participer au bienfait de la rédemption. Les Apôtres en composèrent un abrégé ».

 

2°. En 2013, comment se présente la situation ? L’église Conciliaire est-elle, en tout, identique à celle de Pie IX ? A-t-elle la même foi, les mêmes sacrements, la même hiérarchie, les mêmes catéchismes, la même grille amis-ennemis, etc. ? Évidemment NON pour les observateurs honnêtes. Le preuve, les preuves ont été mille fois données et nous y renvoyons le lecteur [3]. Plus particulièrement nous demandons au lecteur d’étudier avec attention le dossier Rore Sanctifica, disponible sur Internet, pour qu’il nous réfute, s’il le peut, l’étude sérieuse, conséquente, documentée, irréfutée à ce jour, sur le nouveau rituel du sacre des évêques imposé par Paul VI [4]. Quelques clercs s’y sont essayés et ce sans résultat, prouvant qu’un tel nouveau rituel ne pouvait venir de la sainte Église.

Benoît XVI est-il donc un vrai et fidèle successeur de Pie IX ? NON. L’église de Vatican II ne peut être la continuité de la sainte Église de Pie IX. Comme la très sainte Vierge Marie l’a annoncé à La Salette, l’Église est éclipsée.

 

3°. Il est donc évident que les situations de 1873 et de 2013 sont exactement inverses.

En 1873 Pie IX a raison de reprocher aux évêques dissidents leur jugement :  « ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection ». Ils ont tort de dire que le Pontife romain et les évêques sont tombés dans l’hérésie et ont fait défection.

En 2013, oui le Pontife qui est à Rome et les évêques sont hérétiques et ont fait défection.

Cette encyclique de 1873, qui s’applique dans l’Église en ordre et oblige les catholiques à s’y soumettre, ne s’applique pas en 2013, car la situation n’est pas la même et les reproches des évêques dissidents faux en 1873, se sont avérés justes en 2013.

 


 
[1] http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAUME-Religion_temps_eternite.pdf

[2] Act., i, 3. Tel est aussi le sentiment du Pape saint Léon : « Non ergo ii dies qui inter Resurrectionem Domini Ascènsionemque fluxerunt, otioso transiere decursu, sed magna in his confirmata sacramenta, magna sunt revelata mysteria ». Serm. 1, de Ascens.

[3] Par exemple : http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAUME-Petit_Catechisme_Syllabus.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/R_P_BARBARA-Les_Papes_de_Vatican_II.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/R_P_BLIGNIERES-JPII_et_Doctrine_catholique.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_ZINS-Face_a_face.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/Critique_catechisme_conciliaire.pdf

[4] À l’occasion du futur conclave de 2013, ce dossier a été rediffusé par le CatholicaPedia Blog : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=6559